[Dave] Semaine 1 - Méthodes, seuils, TDS - Grondin, 2019, p. 1-21 Flashcards
Quels sont les trois types de capacités d’intérêt étudiées par les psychophysiciens ?
A. L’analyse des comportements, la discrimination des stimuli, et l’échelonnage de leur valeur.
B. La détection des stimuli, l’analyse des comportements, et l’échelonnage de leur valeur.
C. La discrimination des stimuli, l’analyse des comportements, et l’échelonnage de leur valeur.
D. La détection des stimuli, la discrimination des stimuli, et l’analyse des comportements.
E. La détection des stimuli, la discrimination des stimuli, et l’échelonnage de leur valeur.
F. Aucune de ces réponses.
E.
« On y étudie le lien entre la mesure physique d’une stimulation et la mesure psychologique de cette stimulation. Les psychophysiciens s’intéressent essentiellement à trois types de capacités: la détection des stimuli, la discrimination de ceux-ci et l’estimation (l’échelonnage) de leur valeur. Les deux premiers types sont associés aux notions fondamentales de seuil absolu et de seuil différentiel, respectivement. » (Grondin, 2013, p. 1)
À quelles notions fondamentales sont associés les deux premiers types de capacités étudiées par les psychophysiciens que sont la détection de stimuli et leur discrimination?
A. Seuil absolu et seuil perceptuel.
B. Seuil absolu et seuil relatif.
C. Seuil différentiel et seuil relatif.
D. Seuil absolu et seuil différentiel.
E. Seuil perceptuel et seuil relatif.
F. Aucune de ces réponses.
D. Seuil absolu et seuil différentiel.
« Les psychophysiciens s’intéressent essentiellement à trois types de capacités: la détection des stimuli, la discrimination de ceux-ci et l’estimation (l’échelonnage) de leur valeur. Les deux premiers types sont associés aux notions fondamentales de seuil absolu et de seuil différentiel, respectivement. » (Grondin, 2013, p. 1)
Quel est l’objectif fondamental de la psychophysique ?
A. Évaluer les changements chimiques
B. Évaluer les changements physiques
C. Évaluer l’amplitude minimale des changements
D. Évaluer la quantité maximale d’énergie
E. Évaluer les stimuli constants
F. Aucune de ces réponses
C
« Un objectif fondamental de la psychophysique consiste à évaluer l’amplitude minimale que doivent avoir ces changements afin qu’un individu puisse en être averti. Cette amplitude minimale, c’est-à-dire la plus petite quantité d’énergie pouvant être détectée en l’absence de toute autre stimulation, est appelée seuil absolu. » (Grondin, 2013, p. 1)
Qu’est-ce que le seuil absolu ?
A. La plus grande quantité d’énergie détectable
B. La plus petite quantité d’énergie détectable
C. La quantité moyenne d’énergie détectable
D. La quantité d’énergie détectable en présence d’autres stimuli
E. La quantité d’énergie détectable en l’absence de stimuli
F. Aucune de ces réponses
B
« Cette amplitude minimale, c’est-à-dire la plus petite quantité d’énergie pouvant être détectée en l’absence de toute autre stimulation, est appelée seuil absolu. Sous ce seuil, la sensation n’est pas possible. Cependant, ce seuil est un point dont l’identification correspond à une définition opérationnelle pour une méthode donnée. » (Grondin, 2013, p. 1)
Quelle méthode n’est pas mentionnée comme conventionnelle pour estimer un seuil ?
A. Méthode des stimuli constants
B. Méthode des limites
C. Méthode de l’ajustement
D. Méthode de la détection
E. Méthode des stimuli variables
F. Aucune de ces réponses
D, E
« La psychophysique traditionnelle offre de nombreuses méthodes d’estimation d’un seuil. Les plus conventionnelles sont celles des stimuli constants, des limites et de l’ajustement. Pour l’instant, seule la méthode des stimuli constants est présentée. » (Grondin, 2013, p. 1)
Quelle est la définition opérationnelle du seuil absolu ?
A. La plus grande quantité d’énergie détectable
B. La plus petite quantité d’énergie détectable
C. La quantité d’énergie détectable en présence d’autres stimuli
D. La quantité d’énergie détectable en l’absence de stimuli
E. La quantité moyenne d’énergie détectable
F. Aucune de ces réponses
B
« Cette amplitude minimale, c’est-à-dire la plus petite quantité d’énergie pouvant être détectée en l’absence de toute autre stimulation, est appelée seuil absolu. Sous ce seuil, la sensation n’est pas possible. Cependant, ce seuil est un point dont l’identification correspond à une définition opérationnelle pour une méthode donnée. » (Grondin, 2013, p. 1)
Quand la psychophysique a-t-elle pris son envol selon le texte ?
A. 1801
B. 1887
C. 1860
D. 1985
E. 1870
F. Aucune de ces réponses
C
« On pourrait dire que la psychophysique a pris son envol en 1860 avec la parution du livre Éléments de psychophysique de l’Allemand Gustav Theodor Fechner (1801-1887). Philosophe et physicien, cet auteur désirait étudier les liens entre le monde interne et le monde externe. Aussi connu sous le pseudonyme “Dr Mise”, Fechner, qui a travaillé à Leipzig, avait un esprit particulier. » (Grondin, 2013, p. 2)
Quelle est la première étape pour mesurer un seuil absolu avec la méthode des stimuli constants ?
A. Déterminer d’un seul stimulus défini comme stimulus standard.
B. Présenter les stimuli dans un ordre fixe.
C. Déterminer une région de perception constante.
D. Faire un seul jugement.
E. Utiliser des stimuli de même intensité.
F. Aucune de ces réponses.
C. Déterminer une région de perception constante.
« Pour mesurer un seuil absolu avec la méthode des stimuli constants, aussi appelée la méthode constante, il faut d’abord déterminer le seuil de façon grossière en déterminant une région pour laquelle il n’y a presque jamais de perception et une pour laquelle il y a presque toujours perception. » (Grondin, 2013, p. 2)
Combien de stimuli sont généralement retenus pour mesurer un seuil absolu dans la méthode des stimuli constants ?
A. 2 à 4 stimuli.
B. 5 à 9 stimuli.
C. 10 à 15 stimuli.
D. 20 à 25 stimuli.
E. Plus de 30 stimuli.
F. Aucune de ces réponses.
B. 5 à 9 stimuli.
« On retient alors généralement de 5 à 9 stimuli situés entre ces régions, stimuli ensuite présentés plusieurs fois dans un ordre aléatoire. » (Grondin, 2013, p. 2)
Avec la méthode des stimuli constants, combien de jugements un observateur doit-il rendre au minimum pour estimer un seuil absolu ?
A. 10 jugements.
B. 50 jugements.
C. 100 jugements.
D. 200 jugements.
E. 500 jugements.
F. Aucune de ces réponses.
C. 100 jugements.
« La méthode nécessite qu’un observateur rende au moins une centaine de jugements… » (Grondin, 2013, p. 2)
Dans la méthode des stimuli constants comme en général en psychophysiologie, quelle est l’importance d’augmenter le nombre d’essais pour estimer un seuil absolu ?
A. Pour augmenter la difficulté.
B. Pour réduire le risque d’erreur.
C. Pour rendre l’expérience plus longue.
D. Pour tester différents stimuli.
E. Pour améliorer la précision.
F. Aucune de ces réponses.
B. Pour réduire le risque d’erreur.
« …plus il y a d’essais pour estimer un seuil, plus on minimise le risque que la valeur estimée soit éloignée de ce qu’est le seuil réel. » (Grondin, 2013, p. 2)
Quelle est la forme générale d’une fonction psychométrique ?
A. Une ligne droite
B. Une courbe en cloche
C. Une ogive
D. Un cercle
E. Une parabole
F. Aucune de ces réponses
C. Une ogive
« La fonction qui relie la probabilité sur l’axe des y à la magnitude d’un continuum physique, sur l’axe des x, est appelée fonction psychométrique. Une telle fonction a généralement la forme d’une ogive – une espèce de S – et le seuil est défini opérationnellement comme étant le point qui correspond à une capacité de percevoir lors de 50% des essais. » (Grondin, 2013, p. 2)
À quel pourcentage des essais le seuil est-il défini opérationnellement ?
A. 25%
B. 50%
C. 75%
D. 100%
E. 0%
F. Aucune de ces réponses
B. 50%
« Une telle fonction a généralement la forme d’une ogive – une espèce de S – et le seuil est défini opérationnellement comme étant le point qui correspond à une capacité de percevoir lors de 50% des essais. Cette valeur, 50%, représente le point à partir duquel un observateur réussit à détecter le stimulus à un niveau supérieur à celui que leur auraient procuré, avec une procédure où deux réponses (oui ou non) sont possibles, des réponses rendues au hasard. » (Grondin, 2013, p. 2)
Que représente l’axe des y dans une fonction psychométrique ?
A. La magnitude des stimuli
B. Le nombre de stimuli
C. Le pourcentage de détection du stimulus
D. La fréquence des stimuli
E. La probabilité de non-détection
F. Aucune de ces réponses
C. Le pourcentage de détection du stimulus
« Après avoir calculé les probabilités pour chaque stimulus, on peut rapporter celles-ci sur une figureCom. » (Grondin, 2013, p. 2)
Quelle est la première étape pour mesurer un seuil absolu avec la méthode des stimuli constants ?
A. Calculer les probabilités
B. Déterminer le seuil de façon grossière
C. Présenter les stimuli plusieurs fois
D. Transformer les fréquences en probabilités
E. Tracer une fonction psychométrique
F. Aucune de ces réponses
B. Déterminer le seuil de façon grossière
« Pour mesurer un seuil absolu avec la méthode des stimuli constants, aussi appelée la méthode constante, il faut d’abord déterminer le seuil de façon grossière en déterminant une région pour laquelle il n’y a presque jamais de perception et une pour laquelle il y a presque toujours perception. » (Grondin, 2013, p. 2)
Que représente une valeur de 50% dans une fonction psychométrique ?
A. Le point où le stimulus est toujours détecté
B. Le point où le stimulus n’est jamais détecté
C. Le point où le stimulus est détecté 50% du temps
D. Le point où le stimulus est détecté 25% du temps
E. Le point où le stimulus est détecté 75% du temps
F. Aucune de ces réponses
C. Le point où le stimulus est détecté 50% du temps
« Une telle fonction a généralement la forme d’une ogive – une espèce de S – et le seuil est défini opérationnellement comme étant le point qui correspond à une capacité de percevoir lors de 50% des essais. Cette valeur, 50%, représente le point à partir duquel un observateur réussit à détecter le stimulus à un niveau supérieur à celui que leur auraient procuré, avec une procédure où deux réponses (oui ou non) sont possibles, des réponses rendues au hasard. » (Grondin, 2013, p. 2)
Que représente la ligne verticale pointillée sur l’axe des x dans la Figure 1.1 ?
A. Le seuil différentiel
B. Le seuil absolu
C. La fréquence du son
D. L’amplitude du son
E. La méthode des stimuli constants
F. Aucune de ces réponses
B. Le seuil absolu
« La ligne verticale pointillée arrivant sur l’axe des x indique le seuil absolu. Pour mesurer un seuil absolu avec la méthode des stimuli constants, aussi appelée la méthode constante, il faut d’abord déterminer le seuil de façon grossière en déterminant une région pour laquelle il n’y a presque jamais de perception et une pour laquelle il y a presque toujours perception. » (Grondin, 2013, p. 2)
Quelle méthode est utilisée pour mesurer un seuil absolu dans la Figure 1.1 ?
A. La méthode des limites
B. La méthode de l’ajustement
C. La méthode des stimuli constants
D. La méthode adaptative
E. La méthode de l’échelonnage
F. Aucune de ces réponses
C. La méthode des stimuli constants
« Pour mesurer un seuil absolu avec la méthode des stimuli constants, aussi appelée la méthode constante, il faut d’abord déterminer le seuil de façon grossière en déterminant une région pour laquelle il n’y a presque jamais de perception et une pour laquelle il y a presque toujours perception. » (Grondin, 2013, p. 2)
Quelle est la première hypothèse à poser pour tracer une fonction sur la base d’une série de points ?
A. Que le phénomène étudié soit une variable aléatoire continue.
B. Que la distribution discrète soit une approximation d’une fonction continue.
C. Que la fonction soit une distribution normale.
D. Que la fonction soit une distribution Weibull.
E. Que la fonction soit une distribution logistique.
F. Aucune de ces réponses
A. Que le phénomène étudié soit une variable aléatoire continue.
« Pour tracer une fonction sur la base d’une série de points, il faut poser certaines hypothèses. Une première hypothèse est celle selon laquelle le phénomène étudié soit une variable aléatoire continue. Ainsi croirons-nous que la distribution discrète obtenue (série de points) est une approximation d’une fonction continue. » (Grondin, 2013, p. 3)
Quelle forme de fonction est souvent retenue en psychologie pour tracer une fonction psychométrique ?
A. Distribution normale.
B. Distribution Weibull.
C. Distribution logistique.
D. Distribution uniforme.
E. Distribution exponentielle.
F. Aucune de ces réponses
A. Distribution normale.
« Aussi, il faudra poser une hypothèse sur la forme de cette fonction. Les mathématiques offrent plusieurs possibilités, mais une fonction souvent retenue en psychologie est la distribution normale. Le lecteur est probablement déjà familier avec la notion de distribution normale (courbe normale, ou courbe de Gauss, en forme de cloche). » (Grondin, 2013, p. 3)
Quelle fonction est utilisée pour tracer une fonction psychométrique ?
A. Fonction de densité de probabilités.
B. Fonction normale cumulée.
C. Fonction de répartition.
D. Fonction de distribution.
E. Fonction de probabilité.
F. Aucune de ces réponses
B. Fonction normale cumulée.
« La fonction utilisée pour tracer une fonction psychométrique est dérivée de la fonction en forme de cloche (fonction de densité de probabilités) et est appelée fonction normale cumulée. C’est après avoir tracé cette fonction qu’il sera possible d’estimer précisément la valeur du seuil. » (Grondin, 2013, p. 3)
Quelles autres fonctions, en plus de la fonction normale cumulée, sont susceptibles d’être utilisées pour tracer une fonction psychométrique ?
A. Fonction de répartition et fonction de densité.
B. Fonction de distribution et fonction de probabilité.
C. Fonction Weibull et fonction logistique.
D. Fonction uniforme et fonction exponentielle.
E. Fonction de Gauss et fonction de Poisson.
F. Aucune de ces réponses
C. Fonction Weibull et fonction logistique.
« Outre la fonction gaussienne cumulée, les fonctions Weibull et logistiques, qui ont des formes semblables, sont probablement les plus susceptibles d’être utilisées (Macmillan et Creelman, 1991). » (Grondin, 2013, p. 3)
Quelle est la fonction dérivée de la distribution normale utilisée pour tracer une fonction psychométrique ?
A. Fonction de densité de probabilités.
B. Fonction de répartition.
C. Fonction normale cumulée.
D. Fonction de distribution.
E. Fonction de probabilité.
F. Aucune de ces réponses
C. Fonction normale cumulée.
« La fonction utilisée pour tracer une fonction psychométrique est dérivée de la fonction en forme de cloche (fonction de densité de probabilités) et est appelée fonction normale cumulée. C’est après avoir tracé cette fonction qu’il sera possible d’estimer précisément la valeur du seuil. » (Grondin, 2013, p. 3)
Quel problème majeur peut survenir lors de l’estimation de la capacité de détecter un stimulus avec la méthode des stimuli constants ?
A. La variabilité des stimuli.
B. La sensibilité de l’observateur.
C. La manière dont l’observateur rend ses décisions.
D. La fréquence des essais.
E. La durée des essais.
F. Aucune de ces réponses
B. La sensibilité de l’observateur
C. La manière dont l’observateur rend ses décisions.
« La capacité estimée pourrait dépendre non seulement de la sensibilité d’un observateur, mais aussi de la manière avec laquelle celui-ci rend ses décisions. Un observateur pourrait très bien attendre d’être sûr avant de rendre une décision, avant de déclarer percevoir le stimulus tandis qu’un autre, en situation de doute, aurait plutôt tendance à dire «oui, je perçois». » (Grondin, 2013, p. 4)