Semaine #4 - Prévention du cancer buccal Flashcards

1
Q

Quelle est la modalité la plus courante pour la consommation de tabac au Québec?

A

La cigarette

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Q

Quel pourcentage de la population québécoise fume ?

A

17,5% de la population québécoise fume et la proportion diminue constamment

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Q

Vrai ou faux?

Au sujet du cancer buccal, toutes les sortes de tabac sont impliquées.

A

Vrai !

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4
Q

Vrai ou faux?

Il n’y a pas de relation entre la prise de tabac et l’alcool comme quoi les deux augmenterait le risque de cancer.

A

Faux !

Il existe une synergie entre le tabac et l’alcool qui augmente le risque de cancer

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5
Q

Vrai ou faux?

Il y a une relation dose-effet entre le nombre de cigarettes et le risque de mortalité.

A

Vrai !

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6
Q

Vrai ou faux?

Le tabagisme décuple le risque de cancer de la bouche chez les femmes. Il quintuple le risque chez les hommes.

A

Le tabagisme décuple le risque de cancer de la bouche chez les hommes. Il quintuple le risque chez les femmes.

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7
Q

Nommes-moi deux principaux avantages de fumer du point de vue des fumeurs.

A

2 choix parmi les suivants:

  • Réduction du stress
  • Amélioration de la concentration
  • Maîtrise de l’appétit
  • Relaxation
  • Occasions d’interaction sociale
  • Absence de symptômes de sevrage.
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8
Q

Nommes-moi trois principaux désavantages de fumer.

A

3 choix parmi les suivants:

  • Tâche sur les dents
  • Halitose
  • Affections parodontales
  • Essoufflement
  • Aggravation de l’asthme
  • Risques en cas de grossesse
  • Infertilité
  • Impuissance
  • Maladies cardiovasculaires
  • Maladies pulmonaires, dont la bronchite chronique et l’emphysème
  • Cancers du poumons, de la bouche, etc.
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9
Q

Vrai ou faux?
Fumer devient une habitude de la pauvreté et une manière de faire face aux stress actuels: c’est un soulagement immédiat malgré les risques.

A

Vrai!

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10
Q

Vrai ou faux?

Les inconvénients de la cigarette ne sont pas bien compris par les patients.

A

Faux !
Ceux-ci sont assez bien compris par les patients et presque la totalité des patients comprennent que le tabac est néfaste pour la santé.

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11
Q

Quelles sont les lignes directrices canadiennes pour aider un patient qui fume? (5)

A
  • Demander le statut tabagique du patient
  • Conseiller patient que le tabac n’est pas bon pour la santé.
  • Évaluer la volonté du patient d’arrêter.
  • Aider le patient, selon son degré d’intérêt à arrêter (son niveau sur le continuum)
  • Arranger un suivi pour le patient, par exemple des références (hypnothérapie, MD, etc.), ou on fixe un moment pour reparler du tabac à un prochain rdv dentaire.
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12
Q

Vrai ou faux ?

On a l’obligation de suivre ces directives avec tous nos patients qui utilisent le tabac.

A

Vrai !

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13
Q

Comment évalue-t-on la volonté du patient à arrêter de fumer?

A

On évalue la volonté en employant les étapes de changement du modèle transthéorique
(précontemplation, contemplation, préparation, action, maintien)

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14
Q

Quels sont les 5 facettes de la méthode clinique mise au point des dentistes de Montréal?

(Aller revoir les revoir et être en mesure de les expliquer)

A
  • Comprendre le contexte social du patient
  • Accorder du temps au patient et faire preuve d’empathie à son égard
  • Éviter les attitudes moralisatrices
  • Surmonter les distances sociales
  • Favoriser le contact direct avec les patients
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15
Q

Vrai ou faux ?
La cigarette électronique est mieux que la cigarette conventionnelle pour les gens qui fument déjà (et moins d’exposition pour l’entourage)

A

Vrai !

Pourtant, ce n’est pas un produit « santé » et on voit le nombre de risques identifiés est en croissance.

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16
Q

Est-ce que le tabac à chiquer est un facteur de risque pour le cancer buccal?

A

Oui !

On peut employer les lignes directrices pour aider le patient.

17
Q

Est-ce que je dois demander au patient d’arrêter la cigarette électronique ?

A

Pas forcement. On suit les lignes directrices, en évaluant sa capacité d’avancer, dans une optique de réduction des méfaits.

18
Q

Vrai ou faux ?
Concernant le cancer buccal et l’alcool, il existe de l’évidence que les spiritueux sont moins pires que la bière et le vin.

A

Faux !

Concernant le cancer buccal et l’alcool, il existe de l’évidence que les spiritueux sont PIRES que la bière et le vin.

19
Q

Vrai ou faux ?

Plus qu’on boit, plus le risque de cancer est élevé.

A

Vrai !

20
Q

Selon l’ODQ, quelles sont les recommandations pour les hommes et les femmes sur l’alcool pour diminuer les risques pour la santé à long terme?

A
  • Femmes:
    0 à 2 verres standard par jour, au plus 10 verres standard par semaine
  • Hommes:
    0 à 3 verres standard par jour, au plus 15 verres standard par semaine.
21
Q

Selon l’ODQ, quelles sont les recommandations pour les hommes et les femmes sur l’alcool pour diminuer les risques pour la santé à court terme?

A
  • Femmes:
    Au plus 3 verres standard par jour
  • Hommes:
    Au plus 4 verres standard par jour
22
Q

Qu’est-ce qu’on peut faire à titre de dentiste concernant la consommation d’alcool d’un patient? (2)

A
  • Question dans le questionnaire médical
  • Référer au médecin, psychologue, etc.
    Comme dentiste, je n’ai pas les compétences pour conseiller le patient en situation de toxicomanie
23
Q

Le patient ne veut pas parler de sa consommation. Quoi faire?

A

On explique à lui qu’on pose la question en tant que professionnel de la santé et en lien avec des risques pour la bouche. Par la suite, on laisse la porte ouverte à une future discussion. Pas de confrontation.

24
Q

Le patient me parle en profondeur de ses problèmes de consommation. Quoi faire ?

A

Référer ! On n’est pas psychologue. Aidez le patient à trouver des ressources adaptées à ses besoins.

25
Q

Le patient est en état d’ébriété. Quoi faire ?

A

Normalement, on reporte les soins à une autre journée, en expliquant que les risques de complication sont élevés. On prend soin de ne pas porter jugement pour éviter de l’argumentation. C’est votre cabinet et votre choix.

26
Q

Quels virus sont une source de plus en plus fréquente de cancer de la bouche?

A

Virus du papillome humain

27
Q

Vrai ou faux?

On croit également qu’il existe un certain lien entre une hygiène buccale plus faible et un risque élevé d’avoir le VPH.

A

Vrai !

28
Q

90% à 95% des cancers de la bouche VPH positif sont du type ???, celui qui cause le cancer du col de l’utérus.

A

Type 16

29
Q

Comment se transfert le VPH dans un contexte de cancer buccal?

A

Les virus se transmet à la bouche pendant les relations sexuelles par contact direct avec la peau ou la muqueuse (vulve, vagin, pénis) d’une personne infectée par un VPH.

30
Q

Quel est le moyen de prévention du VPH?

A

La vaccin Gardasil

31
Q

Outre notre approche en cabinet avec le patient, qu’est-ce qu’on peut faire en amont pour prévenir le cancer buccal ? (4)

A
  • Soutenir les politiques promouvant l’accès aux soins buccodentaires.
  • Soutenir des initiatives contre le tabac.
  • Se démarquer comme champion auprès de la communauté sur des questions comme la vaccination et la prévention des méfaits.
  • Lutter contre des iniquités, car les personnes en situation de pauvreté sont plus lourdement affectées par le cancer buccal.
32
Q

Qu’est-ce que le social prescribing?

A

Social prescribing is a specially structured way of referring people to a range of local, non-clinical services. It complements clinical treatments and seeks to address people’s needs in a holistic way. This asset-based approach goes beyond treating illnesses

33
Q

À RETENIR!

  • Le dentiste généraliste doit comprendre le rôle du tabac, de l’alcool et du VPH comme facteurs de risque pour le cancer buccal.
  • Pour le tabac, le dentiste doit employer les lignes directrices canadiennes pour le renoncement au tabac (Demander-Aviser-Évaluer-Aider-Référer) avec chaque patient qui utilise le tabac.
  • Pour l’alcool et le VPH, le dentiste emploie des éléments pertinents des lignes directrices pour le tabac (Demander-Référer, par exemple), quand il juge ça pertinent.
  • Le prévention du cancer buccal est facilitée par l’emploi de la technique de l’entrevue motivationnelle.
  • Pour mieux aider le patient, le dentiste doit faire des liens avec d’autres professionnels et organismes, en se situant la prévention du cancer buccal dans une approche globale.
  • Le dentiste a une obligation professionnelle d’appuyer les initiatives et politiques en amont qui contribuent à la prévention du cancer buccal.
A

Oui madame !