Science biologique biochimie Flashcards
caractéristiques acides aminés
contient : groupement amine primaire, groupement carboxyle, H, chaine latérale R
à pH physiologique, les groupements COOH et NH3 sont ionisés
molécules amphotères
caractéristiques liaison peptidique
polymérisation d’acide aminé
déshydratation (sortie eau)
lien peptidique CO-NH
peptide vs protéine
peptide : chaine acide aminé
protéine : composé d’une ou plusieurs chaine peptidique (polypeptide)
caractéristiques pont disulfure
réaction 2 groupements thiol permet formation pont disulfure (déshydratation)
rôle important dans la stabilisation de la structure des protéines
ex : cystéine (1 groupement thiol SH)
stéréochimie des acides aminés
arrangement spatial 3D
activité optique à l’exception de la glycine
image miroir non superposable
définition chiral
pas superposable à son image dans un miroir plan
carbone alpha
4 groupements différents
carbone est asymétrique
AA = chirale
2 isomères D et L
énantiométrie
propriété molécule stéréoisomères dont 2 isomères sont l’image l’un de l’autre dans un miroir plan, mais ne sont pas superposables
projection de Fisher
projection à plat
identifie les molécules comme étant L et D
tous les AA dérivés des protéines possèdent une configuration L-AA
mélange racémique
quantités égales des 2 isomères
rôles des protéines de fonction
catalyse
transport (lipide, oxygène)
régulation expression génique
protection
rôles des protéines de structure
aident les tissus et les cellules à garder leur intégrité
actine, collagène et kératine
structure des protéines
structure 3D organisée en 4 niveaux
primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire
structure établie sa fonction
structure primaire
séquence acide aminé
relié par des liens peptidiques
extrémité N-terminale =groupement aminé NH2
extrémité C-terminale = groupement carboxyle COOH
structure plane du lien peptidique
caractère double liaison partielle = structure rigide et plane
majorité des liens peptidiques ont une conformation trans
Ca sont de part et d’autre de la liaison peptidique
squelette peptidique
chaine principale d’une protéine (atome participant aux liens peptidiques)
chaine latérale des AA (pas inclus dans le squelette)
structure primaire = plan rigide
structure secondaire
torsion et interférence stérique
chaine peptidique pas statique
angle torsion = limités par l’encombrement stérique des résidus des AA
force torsion = influence structure 3D
structure secondaire
hélice alpha
arrangement chaine peptidique
structure en forme spirale
stabilisé par pont hydrogène
chaque hélice contient 3.6 AA et en moyenne 12 au total
structure secondaire
feuillet bétâ
stabilisée par des liaisons hydrogènes entre des AA distants
2 configurations possibles : parallèle et antiparallèle
structure supersecondaire
motifs
combinaison particulière de structures secondaires
motif peut constituer une signature pour une fonction précise
a-boucle-a = motif liaison calcium
structure tertiaire
arrangement 3D des AA
repliement global des structures secondaires et super
stabilisé par : liaison hydrophobe, force électrostatique, pont disulfure et liaison peptidique
domaine protéique
> 200 AA = domaine
domaine formé par la structure tertiaire
1 chaine polypeptidique
exercent des fonctions indépendantes : activité enzymatique, pore membranaire, interaction moléculaire
structure quaternaire
protéine globulaire multimérique : assemblage de plusieurs chaines de polypeptides
décrit le nombre et la position des sous-unités (1 unité = 1 chaine protéique)
importance de la structure
repliement protéines = processus complexe
confère à la protéine asa fonction, son activité
mal repliés = dégradés sinon accumulation et maladie
protéines fibreuses
rôle primordial dans le maintien intégrité tissulaire
insoluble dans l’eau (inverse des protéines globulaires)
constituants de la matrice extracellulaire
collagène
protéine + abondante du corps (25%)
kératine
superfamille des protéines surenroulées
répétitions en heptade
2 hélices droites enroulées autour de l’autre
hélice particulière : super hélice gauche
composant du cytosquelette
propriétés enzymatiques
catalyseurs biologiques = transforment les molécules
favoriser réactions chimiques
accélèrent la vitesse
reste inchangé
capacité d’agir de façon sélective sur un petit nombre de substrats (grande spécificité)
spécificité enzymatique
hautement spécifique dans la liaison avec leur substrat et la réaction qu’il catalyse
conférée par le site de liaison : immobilisation groupement réactionnel du substrat à la surface de l’enzyme
complémentarité géométrique et électronique
composition enzyme simple
1 seule chaine polypeptidique
aucune autre groupement chimique que celui des AA
composition holoenzyme
requiert un cofacteur :
inorganique
organique = coenzyme
sans cofacteur, apoenzyme est inactive
cofacteur
enzyme seule ne peut pas catalyser certaines réactions :
oxydoréduction et transfert de groupement fonctionnel
donc requiert l’action d’un cofacteur
coenzyme
leur structure chimique est modifiée par la réaction enzymatique
pour compléter la réaction, coenzyme doit reprendre sa forme initiale (régénéré)
co-substrat
groupement prosthétique
co-substrat
associé de façon transitoire à l’enzyme
retour à sa forme initiale est souvent catalysé par un autre enzyme
groupement prosthétique
associé en permanence à l’enzyme = liaison covalente
retour à sa forme initiale nécessite une étape supplémentaire
cinétique enzymatique
relation entre vitesse et les concentrations des réactifs et des produits
concentration substrat + enzyme + conditions réactionnelles (pH, température)
caractérise efficacité enzyme
optimisation de la catalyse à des fins thérapeutiques
facteurs influençant les réactions enzymatiques
concentration substrat : + substrat = + vitesse
température : optimale 35-40, > 40 = dénaturation
pH : affecte vitesse et dénaturation
équation Michaelis-Menten
Km petit = grande affinité
vitesse de réaction est directement proportionnelle à la concentration d’enzyme présente
mécanisme des réactions à 2 substrats
réactions séquentielles : ordonné ou aléatoire
réactions ping pong
réaction séquentielle ordonnée
liaison 1er substrat est requise pour liaison du 2ème substrat
substrat A = leading
substrat B = following
réaction séquentielle aléatoire
2 sites de liaisons pour les substrats sont disponibles simultanément sur l’enzyme
réaction ping pong
implique une modification de l’enzyme
2 substrats ne se rencontrent jamais à la surface de l’enzyme
inhibition enzymatique
molécule se fixe à une enzyme et diminue son activité
empêche formation du complexe ES et empêche séparation enzyme et du produit
inhibiteurs naturels ou chimiques
2 types inhibiteurs enzymatiques
compétitive
non-compétitive
inhibition compétitive
inhibiteur entre en compétition avec substrat naturel de l’enzyme
inhibiteur ressemble structurellement au substrat
bloque le site actif de l’enzyme
liaison réversible entre inhibiteur et enzyme
statine
inhibition synthèse du cholestérol endogène
statine
inhibition synthèse du cholestérol endogène
HMG CoA-reductase
inhibition non-compétitive
inhibiteur et substrat se lient sur différents sites de l’enzyme
se lit soit à l’enzyme seule ou au complexe ES
B-lactamine (pénicilline)
inhibe enzyme transpeptidase
empêche formation paroi cellulaire
bactérie plus susceptible au choc osmotique
régulation allostérique enzyme
enzyme régulée par effecteur
se lie de façon covalente à un site (autre que site actif) sur l’enzyme : site de régulation
présence effecteur = modifie affinité enzyme pour son substrat et/ou modifier efficacité
catalyser étape limitante d’une voie métabolique
régulation par modification covalente (phosphorylation)
addition ou soustraction d’un groupement phosphate
se fait sur un résidu AA (sérine, thréonine, thyrosine) spécifique à l’enzyme
phosphorylation enzymatique est l’une des régulations les plus importantes intervenant les processus biologiques
phosphorylation
catalysé par protéine kinase
kinase utilise ATP comme donneur de phosphate
déphosphorylation : catalysé par des phosphatase
phosphatase hydrolyse liaison phosphate
métabolisme
processus par lequel les systèmes vivants vont utiliser l’énergie pour différentes fonctions
combinaison réactions exergoniques et endergoniques
organisme selon sa source énergie = phototrophe et chimiotrophe
métabolisme humain
chimiohétérotrophe aérobie
chimiotrophe = source provenant oxydation
hétérotrophe = source carbone provenant matière organique
aérobie = oxygène comme accepteur électrons
apport nutritionnel = macronutriment (glucide, lipide, protéine)
métabolisme et nutrition
nutrition représente apport et utilisation des aliments
affecte santé, développement et performance
fournit énergie qui alimente processus biologique et fournit matériel nécessaire pour assembler et réparer tissu
digestion
digestion macronutriment permet transport de plus petites molécules par la circulation sanguine vers tissus
sucres simples, acides gras et glycérol, acides aminés
oxydation requiert oxygène, eau et micronutriment (vitamine et minéraux)
voies métaboliques
série de réactions enzymatiques formant des produits spécifiques
substrats, produits intermédiaires et les produits finaux sont appelés des métabolites
catabolique et anabolique
catabolisme
ensemble des voies métaboliques qui dégradent les molécules en petites unités simples pour fournir de l’énergie
énergie dégagée par oxydation des composés organiques est habituellement couplée aux réactions endergoniques (synthèse de composés phosphate hautement énergétique, ATP, NADH)
anabolisme
ensemble de voies métaboliques qui servent à la synthèse de molécules (stockage, construction cellulaire)
nécessite énergie qui est fournit par les réactions cataboliques
hydrolyse ATP fournit énergie à plusieurs processus anaboliques
permet à l’organisme de : se répliquer, croitre, se réparer
voie métabolique irréversible ou non
voie métabolique = suite de réactions chimiques
somme de ces réactions est irréversible
substrat final est converti en produit final
mais le produit final n’est pas reconverti en produit initial
voies cataboliques et anaboliques différentes
catabolique et anabolique surviennent en même temps
cellule doit être capable de contrôler les 2 types de voies métaboliques indépendamment
première étape engagement
voie métabolique est irréversible dans son ensemble
plusieurs étapes à l’équilibre donc réversibles
première étape est irréversible (permet d’engager les métabolites à poursuivre dans cette voie)
régulation des voies métaboliques
étape limitante : souvent la première réaction d’engagement
(irréversible)
régulation enzyme catalysant étape limitante sert à contrôler la voie métabolique (prévient la synthèse superflue de métabolites dans la voie)
compartimentation
cellulaire : nécessite des mécanismes de transport entre les différents compartiments cellulaires
tissulaire : essentielle pour réguler de façon adéquate le métabolisme au niveau de l’organisme entier
détermination de la direction d’une réaction avec delta G
deltaG négatif = réaction spontanée exergonique, dégagement énergie, a spontanément converti en B
positif = pas spontané, endergonique, apport énergie
0 = équilibre
couplage énergétique
repose sur les lois de la thermodynamique
deltaG des réactions faisant partie de la même voie métabolique s’additionnent
pour qu’une voie métabolique puisse avoir lieu, il faut que la somme des delta G des réactions soient négatives
intermédiaire commun
un des produits d’une réaction est le substrat d’une 2ème réaction
intermédiaire commun est impliqué dans 2 réactions successives
couplage
lors du couplage de réactions endergoniques avec des réactions exergoniques : les 2 réactions sont spontanées
synthèse d’une substance d’énergie potentiellement élevée suite à la réaction exergonique
énergie emmagasinée est utilisée pour permettre une ou plusieurs réaction endergoniques
molécule à haut potentiel énergétique
oxydation de substrats tels que lipide et polysaccharide dégage de l’énergie
cette énergie est emmagasinée sous forme d’intermédiaire à haut potentiel énergétique
hydrolyse de ces intermédiaires permet le transfert énergie vers un processus endergonique
composition ATP
adénine (base azotée -> purine)
ribose (sucre)
3 groupements phosphate (1 lien phosphoester + 2 liens phosphoanhydrides = énergétique)
ATP donner et accepteur énergie
composés hautement énergétiques sont des donneurs d’énergie
composés faiblement énergétiques sont des accepteurs énergie
rôle ATP
fournisseur énergétique
pas la forme de stockage de l’énergie
assez ATP pour fournir la cellule en énergie pendant 1 min
réservoir énergétique dans les muscles et le cerveau = phosphocréatine
composés thioester
impliqués dans la production ATP
composé thioester le + abondant : acétyl-coenzyme A
CoA : transporteur de groupement acétyl
lien thioester = lien hautement énergétique
réactions oxydoréduction
métabolisme des molécules roches en énergie se fait par les réactions oxydoréduction
réactions oxydation forment des intermédiaires métaboliques qui vont agir comme donneur électron pour des coenzymes (NADH0
coenzyme réduit peut servir à la formation ATP
enzymes des réactions oxydoréduction
catalysent les réactions sont appelées des oxydoréductases
oxydase/déshydrogénase aérobie
oxygénase
déshydrogénase anaérobie
oxydase ou déshydrogénase aérobie
catalyse le retrait d’atome hydrogène d’un substrat en utilisant oxygène comme accepteur hydrogène
aérobie oxygène ou autres
peroxydase
catalyse la dégradation du peroxyde hydrogène
déshydrogénase anaérobie
catalyse le retrait d’un atome hydrogène sans utiliser l’oxygène comme accepteur hydrogène
glucides
+ polyvalents des composants du vivant
composants structuraux des cellules (glycoprotéines)
réserves énergétiques (catabolisme)
servent à transporter énergie (sang)
monosaccharides
sucres les plus simples (pas être digéré)
synthétisé à partir de CO2 et H2O par processus photosynthèse
contiennent au moins 3 carbones
principaux monosaccharides 6 carbones
glucose
mannose
galactose
fructose
classification des monosaccharides
classés selon le nombre de carbone qu’ils contiennent
triose 3C
tétrose 4C
pentose 5C
hexose 6C
sont classés selon leur groupement fonctionnel :
groupement aldéhyde = aldose
groupement cétone = cétose
glucose
aldohexose (groupement aldéhyde, 6C)
contient 4 carbones asymétriques (il existe 16 isomères du glucose)
aldose
épimère : 2 oses qui ne diffèrent que par la configuration d’un carbone asymétrique
cétose
cétose possède 1 carbone asymétrique de moins que les aldoses (double liaison sur le 2ème carbone)
pour un hexose 6C, seulement 2^3 configurations