Intro pharmacologie Flashcards

1
Q

paroi bactérienne caractéristiques et rôles

A

enveloppe rigide qui protège la bactérie et maintient sa forme
varie pour gram + et gram -
rôles : protéger contre environnement, maintenir une pression osmotique élevée intra-cellulaire, conférer la rigidité
fait de peptidoglycane

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2
Q

étapes de la coloration de gram

A
  1. étendre le spécimen sur la lame
  2. fixer (chaleur ou alcool)
  3. colorer avec le cristal violet, laisser agir + rincer
  4. mettre du lugo/mordant, laisser agir + rincer
  5. décolorer avec alcool + rincer
  6. contre-colorer (safranine ou fuchsine), laisser agir + rincer
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3
Q

caractéristique paroi gram +

A

protéine de paroi
paroi épaisse de peptidoglycan
membrane cytoplasmique

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4
Q

caractéristique paroi gram -

A

lipopolysaccharides
membrane externe perméable
espace périplasmique
coucher min de peptidoglycans
membrane cytoplasmique
porines

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5
Q

caractéristiques LPS

A

grande quantité chez les gram -
facteurs de virulence endotoxine
déterminant antigénique responsable de l’antigénicité somatique

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6
Q

caractéristiques membrane externe

A

gram -
double couche de phospholipides en interne et LPS en externe
porines permettent de réguler les échanges avec le milieu

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7
Q

caractéristiques membrane cytoplasmique

A

double couche de phospholipides contenant des protéines
assure régulation osmotique
impliquée dans la division cellulaire

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8
Q

caractéristiques cytoplasme

A

fluide qui contient plus de 95% d’eau
contient ribosomes et appareil nucléaire
peu organelles

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9
Q

caractéristiques appareil nucléaire

A

ADN à double brin sans membrane nucléaire, condensé dans un nucléoïde
il peut avoir parfois un ADN extra-chromosomal sous forme de plasmide (peut se transférer = facteur de virulence)

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10
Q

caractéristiques ribosomes

A

complexe de protéine et ARN responsable de synthétiser les protéines en décodant l’information de l’ARN messager
2 sous-unités : 50s et 30s total = 70s

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11
Q

caractéristiques flagelle

A

assure la mobilité
facteur de virulence
déterminant antigénique majeur

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12
Q

caractéristiques pili (fimbriae)

A

plus fins et plus rigides que les flagelles
2 types : communs et sexuels
communs : fixation aux tissus, adhésion, facteur virulence
sexuels : conjugaison bactérienne

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13
Q

2 types de métabolisme

A

autotrophe : source de carbone est le CO2 (plantes)
hétérotrophe : source de carbone est un substrat organique (humain)

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14
Q

catabolisme vs anabolisme

A

cata : dégradation et production énergie, réaction oxydo-réduction
ana : consommation énergie, biosynthèse (déplacement ou transport)

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15
Q

3 types de réactions de réduction

A

aérobie (cytochrome-dépendant, O2)
anaérobie (dépendant, substrat oxygéné ou substrat inorganique réductible)
fermentation (indépendant, substrat organique oxygéné)

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16
Q

atmosphères de croissance

A

aérobie obligatoire (O2 nécessaire)
anaérobie obligatoire (ne croit pas avec O2, <0.5%)
anaérobie facultatif (respiration aérobie ou fermentation)
microaérophile (petite quantité O2, capnophile = CO2)
anaérobie aérotolérant (survivre mais pas se reproduire 2-8% O2)

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17
Q

5 besoins cellulaires

A

atmosphère
nutriments
température
pH
humidité

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18
Q

3 types selon température

A

mésophile : corps humain 37
thermophile : entre 45 et 70
psychrophile : 0 optimum entre 10-15

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19
Q

3 types selon pH

A

neutrophile : neutre 5.5 et 8.5 optimum à 7
acidophile : pH acide
alcalophile : pH alcalin

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20
Q

4 étapes de la courbe de croissance

A

latence
croissance exponentielle (log)
stationnaire
déclin

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21
Q

2 types de pathogènes bactériens

A

stricte ou spécifique : cause une maladie chez tous les patients
opportuniste : cause maladie infectieuse sous certaines circonstances cliniques ou chez les immunosupprimés

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22
Q

définition facteur de virulence

A

composante structurelle ou produit synthétisé par une bactérie qui lui permet d’attaquer l’hôte avec sévérité variable
peuvent être : niveau structure, extracellulaire

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23
Q

caractéristiques adhérence bactérienne

A

facteur de virulence presque universel
adhère grâce :
pili
fimbriae
protéine d’adhésion
biofilm

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24
Q

caractéristiques capsule bactérienne

A

recouvre la paroi de la cellule
avantage mais pas essentielle
nature glucidique
rôles :
mécanisme protection
empêche formation de complexe de compléments
empêche phagocytose en rendant bactérie non immunogène
interfère également dans la liaison des antibios

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25
caractéristiques sidérophore
système de chélation et emmagasinage du fer permettant de croitre en milieu appauvri
26
caractéristiques toxines
effets toxiques via des exotoxines et des endotoxines endo = gram - seulement exo = gram + et -
27
caractéristiques endotoxines
LPS responsable d'effets néfastes lors de chocs septiques test de Limulus pour détecter la présence endotoxine dans les préparations stériles
28
caractéristiques exotoxines
effets variés classes : type A-B cytotoxine superantigène
29
caractéristiques superantigène
stimulation excessive des lymphocytes T hyperproduction de cytokines choc toxique
30
critères de classification bactérienne
morphologique biochimique métabolique physiologique génétique sérologique
31
nomenclature bactérie
nomenclature binomiale genre + espèce italique genre majuscule
32
5 grandes catégories de microorganismes
bactérie champignons parasite virus prions
33
structure reproduction paroi relation bactérie
unicellulaire fission binaire paroi peptidoglycans intracellulaire facultatif ou obligatoire
34
structure reproduction paroi relation champignon
uni vs pluri fission binaire vs reproduction sexuée paroi chitine intracellulaire facultatif
35
structure reproduction paroi relation parasite
uni vs pluri fission binaire vs reproduction sexuée complexité variable free living
36
structure reproduction paroi relation virus
acellulaire réplication via machinerie génétique de l'hôte capside +/- enveloppé intracellulaire obligatoire
37
structure reproduction paroi relation prion
protéine (pas matériel génétique) réplication via machinerie génétique de l'hôte aucune intracellulaire de l'hôte
38
4 interactions hôte et agent infectieux
commensal (aucun bénéfice) saprophyte (bénéfice sans dommage) parasite (avantage et dommage) symbiose (avantage pour les 2)
39
colonisant vs pathogène
colonisant : vivant sur surface interne ou externe, pas un parasite pathogène : parasite soit obligatoire ou opportuniste
40
pourquoi les microorganismes existent?
bactérie : essentielle à la désintégration des tissus morts, décontamination champignons : dégradation des matières végétales, alimentation humaine
41
virulence
environnement hôte infecté microorganisme
42
4 grandes modalités diagnostiques
examen direct (coloration, test) culture (gélose, antibiogramme) immunodiagnostic (détecte présence des anticorps) dx moléculaire
43
classification des champignons
levures dimorphes filamenteux
44
classes antifongiques
azole allylamines (terbinafine) polyènes (nystatin) 5-FC
45
azoles
clotrimazole fluconazole voriconazole kétoconazole itraconazole posaconazole
46
caractéristiques candida
unicellulaire plus gros qu'une bactérie ovale ou ronde réplication par bourgeonnement colonie peau, muqueuses, tube GI humin albicans
47
traitement candida candidose oropharyngée
tous efficaces topique : clotrimazole + nystatin systémique : fluconazole
48
symptômes candidose oropharyngée
douleur buccale +/- lors d'avaler pseudomembranes blanches dans la bouche érythème sous-jacent associé à prise antibio ou immunosuppression, VIH
49
candidose oropharyngée et denture sore vs perlèche ou chéilite angulaire
candidose : douleur, rougeur, plaque blanchâtre sous dentier perlèche : érythème, sécheresse et craquelure commissures labiales (coins de bouche)
50
imitateurs candidose oropharyngée
herpès orolabial (1 côté) pharyngite streptocoque
51
symptômes vulvovaginite candida
érythème douleur écoulement blanchâtre récidive + fréquente homme = balanite
52
pourquoi référer si 1er épisode vulvovaginite?
50% autre dx infectieux = itss endométrite/PID allergie eczéma
53
traitements vulvovaginite candida
topique : clotrimazole 1 vs 3 vs 7 jours systémique : fluconazole 1 dose 150 mg
54
risque avec azole classe D
tératogène (malformation chez foetus) si administration haute dose et prolongée 150 mg 1x = ok demander si risque enceinte
55
infections systémiques candida
sang coeur urine oeil cerveau os/articulations
56
traitement candidose systémique
azoles echinocandins polyènes (amphotéricine B) 5-FC
57
caractéristiques malassezia
levure humaine et animale lipophile infections cutanées pityriasis versicolor
58
symptômes pityriasis versicolor
hyper ou hypopigmentation cutanée tronc > membres
59
traitement pityriasis versicolor
topique : selenium, nizoral, clotrimazole systémique (rare) : fluconazole
60
caractéristiques champignons filamenteux
pluricellulaire hyphes organes de fructification aspect duveteux ex : aspergillus ou penicillium
61
levure vs champignons filamenteux
levure : unicellulaire bourgeonnement humain > environnement immunosupprimé ou non infections superficielles filamenteux : pluri hyphes, organes, spores environnement > humain immunosupprimé + infections profondes
62
facteurs de risque aspergillose invasive aigue
immunosuppression prolongée et profonde environnement riche en conidies mortalité 50-70%
63
traitement aspergillose
débuter rapidement index de suspicion bas suivi marquer antigénique diminuer immunosuppression si possible +/- chirurgie 1er choix : voriconazole 2ème choix : polyène
64
caractéristiques dermatophytes
infection peau, poils, cheveux et ongles infections via contact personne-à-personne, animaux (zoonose) ou fomites (surface, objets)
65
présentations cliniques dermatophytes
tinea = infection cheveux, barbe, main, ongle, aine, pied et corps
66
traitement dermatophytes
topique : allylamine (terbinafine, lamisil) = BID x 1 sem clotrimazole BID x 4 sem systémique (grave) : terbinafine
67
traitement mucorales
posaconazole seulement polyène chirurgie
68
définition toxicologie
discipline médicale ayant pour objet l'étude des poisons (détruit ou altère les fonctions vitales)
69
définition toxine
poison rencontré chez certains organismes vivants
70
définition toxique
produit ou substance nocifs pour l'organisme
71
définition intoxication
ensemble des troubles dus à l'introduction volontaire ou non dans l'organisme d'une substance toxique (poison)
72
définition exposition
contact réel ou suspecté avec toute substance qui a été inhalée, ingérée, appliquée ou injectée à un humain ou animal
73
définition xénobiotique
substance étrangère dans l'organisme
74
subdivisions de la toxicologie
analytique (CTQ) clinique (CADQ) médicolégale (judiciaire) industrielle (CNESST) environnementale (INSPQ)
75
mission et mandat du centre antipoison du Québec
réponse téléphonique 24/7 pour population et professionnels indiquer les gestes à poser fournir l'info sur les effets et les traitements effectuer des recherches fournir l'info pour prévenir
76
à quoi répond le centre antipoison du Québec
empoisonnements aigus, réels ou suspectés exposition produits domestiques ou industriels, pesticides, plantes, champignons, drogues ou animaux venimeux ingestion ou inhalation contact avec la peau ou les yeux mauvaise utilisation d'un médicament accident de travail avec produit toxique demande de renseignements
77
types d'exposition
accidentelle/involontaire : accident de travail ou santé publique erreur thérapeutique mésusage volontaire : suicide abus/toxicomanie mésusage geste malicieux
78
types d'exposition (durée)
aigue : exposition unique répétée ou continue 8h ou moins chronique : exposition continue, répétée ou intermittente durant plus de 8h aigue sur chronique : unique précédée d'une exposition chronique, plus que 8h inconnue
79
définition effets indésirables
toute réaction nocive et non voulue survenant chez un sujet traité par un médicament et qui est attribuable à ce dernier pas de surdose ni de contamination, effet indésirable à dose thérapeutique
80
identification d'un champignon
aspect avec facteurs de dangerosité (chapeau, lamelle, écaille, anneau, pied, volve) endroit retrouvé quantité ingérée symptômes et délai
81
pharmacocinétique
ce que l'organisme fait de la substance (ADME) absorption distribution métabolisme excrétion
82
pharmacodynamique
ce que la substance fait à l'organisme liaison à des sites d'action effets thérapeutiques effets indésirables effets toxiques
83
définition bézoars
concrétion de matières étrangères qui se forme et persiste dans le tractus grastrointestinal
84
causes bézoars
nombre élevé de comprimés, formulations XR, SR, entéro-soluble comorbidité charbon de bois activé répété certains médicaments
85
complications bézoars
obstruction mécanique irritation/effet local absorption continue et retardée du xénobiotique = durée de toxicité prolongée
86
définition clairance
quantité de plasma épuré d'une substance par unité de temps
87
définition t1/2
temps requis pour obtenir une diminution de la concentration sanguine du médicament de moitié
88
5 étapes de prise en charge du patient intoxiqué
1. évaluation du risque toxicologique (documentation de l'exposition) 2. protection de l'aide soignant (habillement et violence) 3. stabilisation (évaluation primaire et secondaire) 4. prise en charge (tx de soutien, de la toxicité, rechercher les complications) 5. observation et disposition
89
rôle du pharmacien intoxication
DSQ accès à autre médication dose ingérée photo et caractéristiques plante et champignon fiche signalétique pour produit chimique interactions poids, taille CAPQ
90
toxidromes opioïdes
ralentissement psychomoteur somnolence dépression respiratoire diminution tension artérielle diminution fréquence cardiaque et respiratoire diminution température myosis diminution péristaltisme
91
triangle de décontamination par charbon de bois activé
délai post-ingestion xénobiotique adsorbable présence de contre-indication (voie respiratoire, péristaltisme)
92
diminuer l'absorption
aspiration gastrique surtout pour les liquides si présentation rapide post-ingestion grosseur des comprimés est souvent une limitation lavage gastrique = pas pratiqué au qc
93
antidote pour acétaminophène
N-acétylcystéine (NAC)
94
antidote alcool toxique
bloquer le métabolisme des alcools toxiques pour éviter la formation de métabolites toxiques fomepizole inhibiteur compétitif de l'ADH affinité supérieure = gagne compétition
95
antidote opioïdes
liaison opioïde à ses récepteurs u,k nalaxone liaison au récepteur opioïde de manière compétitive, empêchant la liaison de l'agoniste rétablir la dépression respiratoire pas trop en donner
96
facteurs affectant la dialysabilité
faible poids moléculaire faible liaison aux protéines faible clairance endogène xénobiotique hydrosoluble petit volume de distribution
97
prévention des intoxications
messages de prévention (hors de la portée des enfants, pas juste les médicaments) éducation (documentation) pharmacien (vigilant MVL, qté de médicament à remettre au patient à risque)
98
relation dose-réponse
corrélation entre exposition et les changements dans les fonctions du corps et de la santé plus la dose est élevée = plus la réponse est importante basée sur des données observées à partir d'étude
99
relation dose-réponse établit:
causalité - substance a induit les effets observés effet de seuil - dose la plus faible qui a un effet produit pente = vitesse à laquelle la blessure s'accumule
100
pylorospam
fermeture du pylore (estomac-intestin) = délai dans la vidange gastrique et retarde l'absorption au niveau de l'intestin salicylate et fer
101
altération du péristaltisme
diminution vidange gastrique = délai absorption au niveau intestin/absorption erratique reprise = augmentation absorption grande surface de contact augmentation = diminution absorption, diminution temps de contact diminution = augmente absorption par augmentation du temps de contact
102
charbon de bois activé
administration par voie orale adsorber nombreuses toxines dans l'estomac et intestins tout est éliminé par les selles plus le délai post-ingestion est long, plus efficacité diminue
103
contre-indication charbon de bois activé
hydrocarbure (potentiel élevé d'aspiration) substance corrosive (acide et alcaline, endoscopie plus compliqué, pas adsorbé)
104
substances non adsorbées par le charbon activé
alcools cyanure ions lithium métaux lourds
105
objectifs irrigation intestinale totale
flusher mécaniquement avec de grande quantité de PEG le tractus gastro-intestinal avant l'absorption du xénobiotique
106
définition pharmacologie
science qui traite des caractéristiques, des effets et de l'utilisation des médicaments et de leurs interactions avec l'organisme vivant permet de comprendre le mécanisme d'action
107
définition principe actif
substance chimique d'origine naturelle ou de synthèse qui entraine dans l'organisme vivant des réactions quantifiables destinées à guérir, prévenir ou à amenuiser les maladies humaines ou animales ou à permettre leur diagnostic
108
quelles sont les différentes cibles thérapeutiques
moléculaire : récepteur ou enzyme macroscopique : tissu ou organe
109
classification des médicaments
législation (annexe) origine (naturel ou synthèse) nom chimique, générique ou commercial action pharmacologique (système) compagnie pharmacologique (astra, pfizer) qui paie (assurances)
110
dose vs concentration
dose : unité de masse de médicament concentration : unité de masse de médicament sur volume
111
effet thérapeutique vs secondaire vs indésirable vs toxique
thérapeutique : effet désiré du mx secondaire : effet autre peut être souhaité ou non indésirable : effet pas voulu à dose thérapeutique toxique : indésirable, intervention nécessaire
112
médicament avec une petite fenêtre thérapeutique
faire suivi = ++ important faire attention insuline opioïde
113
effet additif vs synergique
additif : 1 + 1 = 2 synergique : 1 + 1 > 2
114
3 types de traitements préventifs
primaire : population générale = plus dure secondaire = haut risque tertiaire = déjà malade
115
types de réponses au tx
spécifique : réponse causée par principe actif et son action sur une cible non-spécifique : réponse pas causée par le médicament (évolution naturelle ou placebo
116
placebo vs nocebo
placebo = positif nocebo = négatif souvent sx gastrointestinaux
117
homéopathie vs allopathie
allopathie : combattre son mal par son contraire homéopathie : combattre son mal par sa cause (pharmacologie réfute homéopathie)
118
définition barrière hémtoencéphalique
cellules endothéliales spécialisées non-fenêtrées dont les jonctions serrées forment une barrière au transport de la majorité des substances entre les capillaires et les tissus cérébraux interface entre le sang et cerveau contrôle ce qui entre et sort du SNC, incluant les médicaments
119
caractéristiques comparées aux autres cellules endothéliales
jonctions serrées peu de pinocytose absence de canaux transendothéliaux
120
caractéristiques clarithromycine
12 à 14 ponts hydrogène entre clarithromycine et l'eau molécule + polaire à cause des ponts = ne se rend pas au cerveau
121
définition pharmacodynamie
étude des effets biochimiques et physiologiques des principes actifs et leurs mécanismes d'action
122
à quoi sert les mécanismes d'action
permet de comprendre les effets thérapeutiques et indésirables des rx
123
mécanismes d'action NON reliés à l'interaction avec un récepteur
propriétés physicochimiques propriétés organolytiques propriétés osmotiques propriétés ionophoriques liaison avec petites molécules
124
mécanismes d'action NON reliés à l'interaction avec un récepteur propriétés physicochimiques
effet tampon local dans l'estomac toxicologie
125
mécanismes d'action NON reliés à l'interaction avec un récepteur propriétés osmotiques
laxatifs osmotiques comme PEG augmentent la pression osmotique vers la lumière de l'intestin ceci cause un appel d'eau augmentation du volume intraintestinal diarrhées
126
notion de récepteur
composante moléculaire de l'organisme avec laquelle le médicament interagit au sens large, toute cible thérapeutique moléculaire peut être appelée un récepteur souvent une protéine ex : enzyme, protéine, acide nucléique, récepteur cytoplasmique
127
interaction médicament-récepteur liens
liens chimiques faibles mais nombreux qui confèrent une grande spécificité liens hydrophiles et hydrophobes ponts hydrogènes liaisons ioniques force de Van der Waals
128
type interaction médicament-récepteur
agoniste seul (100%) antagoniste seul (neutre) agoniste + antagoniste (0-100) agoniste partiel (1-99) agoniste inverse (-25%) effet allostérique (variable)
129
agoniste
se lie à son récepteur et produit un effet pharmacologique (souvent endogène) agoniste exogène mime en général le neurotransmetteur agoniste endogène
130
antagoniste
se lie à son récepteur mais n'exerce pas d'action pharmacologique aucune efficacité pharmacologique en soi
131
agoniste partiel
implique un récepteur constitutionnellement actif bloque activité de base basé sur étude in vitro difficile à prouver in vivo
132
effet allostérique
liaison sur le récepteur sur un site autre que le site agoniste effet sur la conformation 3D du récepteur sans compétition direct
133
antagoniste non-compétitif
liaison antagoniste-récepteur irréversible liaison antagoniste-récepteur allostérique
134
étapes antagoniste non-compétitif
1. en éliminant des récepteurs par une liaison irréversible, effet maximal est diminué, tant que la cellule ne se repeuple pas de nouveaux récepteurs (effet max conservé si des récepteurs de réserve) 2. en modifiant la conformation du récepteur par liaison allostérique, effet max est aussi diminué
135
différence entre spécificité vs sélectivité
spécificité = cible moléculaire, mécanisme d'action sélectivité = effet biologique
136
coopérativité
liaison d'un ligand au récepteur affecte la liaison du même ligand (homotropique) ou un autre (hétérotropique) à ce même récepteur sur d'autres sites
137
coopérativité hémoglobine
liaison molécule oxygène favorise la liaison d'une seconde molécule et ainsi de suite permet le transporte de l'oxygène dans le sang
138
théorie de Clark et Ariens 6 postulats
tous les récepteurs du PA donné sont identiques et indépendants les uns des autres et lui sont également accessibles PA ne se lie qu'à un seul récepteur à la fois complexe médicament-récepteur se forme via un nombre élevé de liens chimiques réversibles chaque combinaison médicament-récepteur contribue une par égale à l'effet
139
objectifs des méthodes pour l'étude et quantification des récepteurs
déterminer le Kd d'un ligand quantifier le nombre de récepteurs présents importance en pratique : comparer rx selon le Kd mesurer des changements du nombre de récepteurs associés à une pathologie
140
étude de saturation
déterminer le Kd et le B max homogénat expérience en parallèle dans autre série de tubes : ajour d'un composé froid en excès qui se lie aux mêmes récepteurs (pas radioactif)
141
homogénat de tissu
quantité égale dans chaque éprouvette
142
étude de déplacement ou de compétition
déterminer Ki Ki = concentration qui déplace 50% du ligand de référence + souvent des Ki que des Kd Ki est une mesure plus relative que le Kd
143
familles de récepteurs importants en pharmacie 1
récepteurs transmembranaires couplés aux protéines G + protéines en aval
144
familles de récepteurs importants en pharmacie 2
récepteurs couplés a des canaux ioniques (ionotropiques) activés par des ligands
145
familles de récepteurs importants en pharmacie 3
récepteurs couplés à des canaux ioniques dépendants du voltage
146
familles de récepteurs importants en pharmacie 4
récepteurs transmembranaires couplés à une activité enzymatique
147
familles de récepteurs importants en pharmacie 5
récepteurs nucléaires ou cytoplasmiques : facteurs de transcription
148
familles de récepteurs importants en pharmacie 6
transporteurs transmembranaires
149
4 grandes familles de protéines G
Gs : stimule adénylate cyclase Gi : inhibe adénylate cyclase Go : couple le récepteur avec canaux ionique Ca Gq : couple récepteur à la phospholipase C (PLC)
150
récepteur B2 adrénergique
exerce un effet sur plusieurs voies de signalisation peut être désensibilisé par différents mécanismes activé par un ligand agoniste, mais peut être modulé en amont (via effecteurs)
151
concept de kinase et de phosphorylation
kinase = ajout phosphate sur AA phosphatase = enlève phosphate sur AA phosphorylation change la conformation et la fonction des protéines certains médicaments ciblent directement des kinases ou des phosphatase intracellulaire lithium
152
2 grandes familles de transporteurs transmembranaires
transporteurs ABC et SLC
153
transporteurs membranaires en pharmacie
1a transporteurs ions : pompe ionique ou ATPase 1b échangeurs 2 transporteurs à ATP binding cassette (ABC) = 4 domaines, hydrolyse ATP, distribution des médicaments et résistance 3 transporteurs de neurotransmetteurs (recapture)
154
plante Digitalis purpurea
produit la digoxine qui inhibe les pompes Na/K au niveau du coeur et donc conduit à cardiotonie et bradycardie
155
transporteurs SLC6
monoamines (sérotonine, dopamine, norepinephrine) acide aminé ou dérivé (GABA, taurine)
156
définition inhibiteur
substance qui diminue la vitesse de réaction catalysée par un enzyme peut soit : empêcher la fixation du substrat sur le site actif provoquer un changement de conformation qui inactive l'enzyme demeure inchangé suite à la réaction
157
définition Ki
affinité de l'inhibiteur pour l'enzyme se détermine en refaisant expérimentalement une nouvelle courbe de M&M avec chaque concentration inhibiteur inhibiteur puissant = Ki faible mesure plus juste de la puissance d'un inhibiteur que IC50 mais plus complexe à déterminer expérimentalement
158
équation de Ki
Ki = E x I / EI e = enzyme i = inhibiteur
159
IC50
représente une concentration inhibiteurs qui diminue la vitesse de réaction de moitié se détermine en variant la qté d'inhibiteur mais avec excès de substrat on mesure alors le Vmax à différentes concentrations d'inhibiteur ki faible = inhibiteur puissant
160
inhibiteur compétitif
inhibiteur et substrat entrent en compétition pour occuper le site actif de l'enzyme souvent un analogue chimique du substrat concentration fixe d'inhibiteur la vitesse max ne change pas
161
inhibiteur non-compétitif
allostérique ou irréversible vitesse max diminue réversible pseudoirréversible (lent pas complétement irréversible) ou irréversible
162
implication clinique inhibition réversible, irréversible ou pseudo irréversible
irréversibilité interaction enzyme-inhibiteur augmente la durée d'action du médicament inhibiteur irréversible est généralement plus puissant (dose-effet) qu'un inhibiteur réversible mais c'est plus difficile de stopper un tx
163
IC50 vs Ki
Ki = meilleure mesure de l'affinité d'un inhibiteur pour une enzyme IC50 = mesure que l'on retrouve dans la littérature mais qui est relative et souvent approximative
164
facteurs influençant la réponse aux médicaments
âge sexe poids état général de santé génétique
165
allergies aux médicaments réaction classe 1
réaction immunitaire exagérée (pathologique), imprévisible et spécifique de l'organisme qui est mis en contact avec une substance étrangère N'EST PAS DOSE-DÉPENDANTE allergie vs intolérance risque de choc anaphylactique peuvent être fatales + fréquentes et prévenables éventail de sx possibles rx impliqués IgE réexposition
166
allergies aux médicaments réaction classe 2
implique le développement d'anticorps monoclonaux neutralisant : réduction de l'effet thérapeutique réactions toxiques (+ rare)
167
allergies aux médicaments réaction classe 3
cascade du complément expression clinique peut ressembler à une allergie
168
réaction pseudo-allergique
idiosyncrasie ou intolérance effet indésirable du médicament
169
réaction immunitaire à mécanisme inconnu
énigmatique auto-anticorps ex : lupus
170
résistance
antibiothérapie anticancéreux antiviraux sélection naturelle : mécanismes variés cible vivante développement mécanisme de protection/résistance
171
interactions médicamenteuses
pharmaceutiques (physicochimique) nutraceutique (physicochimique ou pharmacodynamique) pharmacodynamique (mécanisme action) pharmacocinétique (variation concentration plasmatique)
172
interactions pharmacocinétiques
absorption distribution métabolisme élimination
173
tolérance pharmacologique
diminution de la réponse à un médicament suite à une administration répétée apparition relativement lente (jour mois) nécessite une augmentation de la dose pour obtenir effet initial
174
tachyphylaxie
diminution rapide de la réponse à un médicament suite à une administration répétée apparition rapide peut entrainer une dépendance
175
désensibilisation des récepteurs
certains récepteurs deviennent moins sensible à l'action du ligand agoniste suite à un tx continu ce phénomène est un mécanisme d'action fréquent de la tolérance ou la tachyphylaxie
176
mécanismes de désensibilisation des récepteurs
endocytose diminution synthèse augmentation dégradation (turnover) changement au niveau de la signalisation (transduction altérée)
177
sensibilisation
tx continu avec un antagoniste peut augmenter la réponse subséquente à un agoniste (rétirer lentement) plus rarement un tx continu avec un agoniste peut potentialiser la réponse subséquente à une même dose
178
dépendance
désir vs besoin physique vs psychologique
179
biotechnologie
méthode et technique qui utilisent comme outils des organismes vivants ou des parties extraites de ceux-ci moléculaire cellulaire ou biochimie
180
anticorps monoclonaux
de plus en plus fréquents en clinique nécessité d'injections parentérales barrière hématoencéphalique humanisation des anticorps liaison anticorps-antigène ressemble généralement à la liaison médicament-récepteur (un grand nombre de liaisons faibles confèrent la spécificité, liaisons covalentes rares
181
liaison mAB-antigène permet de cibler :
récepteurs enzymes agonistes endogènes mais qui doivent être accessibles aucun traverse la BBB pour traiter une maladie du cerveau
182
thérapie génique
remplacer un gène défectueux augmenter expression d'un gène diminuer expression d'un gène (en codant un ARN antisens)
183
phases précliniques
identification cible thérapeutique découverte d'un PA potentiel pharmacologique expérimentale toxicologie pharmacocinétique
184
phases cliniques
1 = innocuité et métabolisme 2 = efficacité du produit sur de petites populations 3 = essai thérapeutique 4 = commercialisation et pharmacovigilance prend entre 5 et 20 ans
185
évaluation de l'effet thérapeutique
in vitro : bioessai in vivo : modèle animal étude épidémiologique : rétrospective et prospective essai clinique : médecine basée sur des données probantes
186
principaux constats de l'INESSS sur les biosimilaires
usage préférentiel des biosimilaires chez le patient naïf est généralement accepté substitution médicale chez la patient traité est généralement acceptée avec quelques particularités soulevées par certaines sociétés substitution non médicale chez le patient traité n'est généralement pas acceptée
187
substitution par la pharmacien sera-t-elle permise?
oui car substitution est de compétence provinciale bioéquivalence qui est le mandat de santé canada ordre du gouvernement du québec plutôt avec collaboration avec le prescripteur et le patient il faudra être prudent avec les nouveaux biosimilaires
188
concepts d'évaluation de l'effet thérapeutique
répartition aléatoire (randomisation) double aveugle (vs étude ouverte) groupe témoin (placebo) RCT = plus important
189
maladie de Parkinson
synapse dopaminergique : antiparkinsoniens, antipsychotiques substance noire, noyau caudé et putamen
190
maladie Alzheimer
synapse cholinergique
191
comment remplacer la dopamine manquante?
miracle de la lévodopa L-tyrosine L-Dopa Dopamine Norepinephrine epinephrine
192
limites de la lévodopa
réduction de la durée d'action (fenêtre thérapeutique) fluctuations imprévisibles de la réponse dyskinésies (> 50% des patients après 5 ans) plusieurs sx ne sont pas traités ne ralentit pas la maladie
193
autres neurotransmetteurs maladie de Parkinson
récepteurs glutamate récepteurs adénosine récepteurs opioïdes
194
Médicaments capables de passer la barrière :
- Faible poids moléculaire < 400g/mol - Forte lipophilicité - Faible charge électrochimique - Faible quantité de ponts hydrogène formés avec eau - Interaction limitée avec les transporteurs d’efflux - Diazépam
195
Théorie de l’occupation
1. Tous récepteurs du PA = identiques et indépendants 2. PA se lie à un seul récepteur à la fois 3. Médicament-récepteur se forme via un nb élevé de liens chimiques réversibles 4. Chaque combinaison médicament-récepteur contribue à part égale à l’effet 5. Intensité effet = proportionnelle au nb de récepteurs occupés (max = tous récepteurs) 6. Médicament-récepteur n’accapare qu’une fraction négligeable qté totale mx libre