Intro pharmacologie Flashcards
paroi bactérienne caractéristiques et rôles
enveloppe rigide qui protège la bactérie et maintient sa forme
varie pour gram + et gram -
rôles : protéger contre environnement, maintenir une pression osmotique élevée intra-cellulaire, conférer la rigidité
fait de peptidoglycane
étapes de la coloration de gram
- étendre le spécimen sur la lame
- fixer (chaleur ou alcool)
- colorer avec le cristal violet, laisser agir + rincer
- mettre du lugo/mordant, laisser agir + rincer
- décolorer avec alcool + rincer
- contre-colorer (safranine ou fuchsine), laisser agir + rincer
caractéristique paroi gram +
protéine de paroi
paroi épaisse de peptidoglycan
membrane cytoplasmique
caractéristique paroi gram -
lipopolysaccharides
membrane externe perméable
espace périplasmique
coucher min de peptidoglycans
membrane cytoplasmique
porines
caractéristiques LPS
grande quantité chez les gram -
facteurs de virulence endotoxine
déterminant antigénique responsable de l’antigénicité somatique
caractéristiques membrane externe
gram -
double couche de phospholipides en interne et LPS en externe
porines permettent de réguler les échanges avec le milieu
caractéristiques membrane cytoplasmique
double couche de phospholipides contenant des protéines
assure régulation osmotique
impliquée dans la division cellulaire
caractéristiques cytoplasme
fluide qui contient plus de 95% d’eau
contient ribosomes et appareil nucléaire
peu organelles
caractéristiques appareil nucléaire
ADN à double brin sans membrane nucléaire, condensé dans un nucléoïde
il peut avoir parfois un ADN extra-chromosomal sous forme de plasmide (peut se transférer = facteur de virulence)
caractéristiques ribosomes
complexe de protéine et ARN responsable de synthétiser les protéines en décodant l’information de l’ARN messager
2 sous-unités : 50s et 30s total = 70s
caractéristiques flagelle
assure la mobilité
facteur de virulence
déterminant antigénique majeur
caractéristiques pili (fimbriae)
plus fins et plus rigides que les flagelles
2 types : communs et sexuels
communs : fixation aux tissus, adhésion, facteur virulence
sexuels : conjugaison bactérienne
2 types de métabolisme
autotrophe : source de carbone est le CO2 (plantes)
hétérotrophe : source de carbone est un substrat organique (humain)
catabolisme vs anabolisme
cata : dégradation et production énergie, réaction oxydo-réduction
ana : consommation énergie, biosynthèse (déplacement ou transport)
3 types de réactions de réduction
aérobie (cytochrome-dépendant, O2)
anaérobie (dépendant, substrat oxygéné ou substrat inorganique réductible)
fermentation (indépendant, substrat organique oxygéné)
atmosphères de croissance
aérobie obligatoire (O2 nécessaire)
anaérobie obligatoire (ne croit pas avec O2, <0.5%)
anaérobie facultatif (respiration aérobie ou fermentation)
microaérophile (petite quantité O2, capnophile = CO2)
anaérobie aérotolérant (survivre mais pas se reproduire 2-8% O2)
5 besoins cellulaires
atmosphère
nutriments
température
pH
humidité
3 types selon température
mésophile : corps humain 37
thermophile : entre 45 et 70
psychrophile : 0 optimum entre 10-15
3 types selon pH
neutrophile : neutre 5.5 et 8.5 optimum à 7
acidophile : pH acide
alcalophile : pH alcalin
4 étapes de la courbe de croissance
latence
croissance exponentielle (log)
stationnaire
déclin
2 types de pathogènes bactériens
stricte ou spécifique : cause une maladie chez tous les patients
opportuniste : cause maladie infectieuse sous certaines circonstances cliniques ou chez les immunosupprimés
définition facteur de virulence
composante structurelle ou produit synthétisé par une bactérie qui lui permet d’attaquer l’hôte avec sévérité variable
peuvent être : niveau structure, extracellulaire
caractéristiques adhérence bactérienne
facteur de virulence presque universel
adhère grâce :
pili
fimbriae
protéine d’adhésion
biofilm
caractéristiques capsule bactérienne
recouvre la paroi de la cellule
avantage mais pas essentielle
nature glucidique
rôles :
mécanisme protection
empêche formation de complexe de compléments
empêche phagocytose en rendant bactérie non immunogène
interfère également dans la liaison des antibios
caractéristiques sidérophore
système de chélation et emmagasinage du fer permettant de croitre en milieu appauvri
caractéristiques toxines
effets toxiques via des exotoxines et des endotoxines
endo = gram - seulement
exo = gram + et -
caractéristiques endotoxines
LPS
responsable d’effets néfastes lors de chocs septiques
test de Limulus pour détecter la présence endotoxine dans les préparations stériles
caractéristiques exotoxines
effets variés
classes :
type A-B
cytotoxine
superantigène
caractéristiques superantigène
stimulation excessive des lymphocytes T
hyperproduction de cytokines
choc toxique
critères de classification bactérienne
morphologique
biochimique
métabolique
physiologique
génétique
sérologique
nomenclature bactérie
nomenclature binomiale
genre + espèce
italique
genre majuscule
5 grandes catégories de microorganismes
bactérie
champignons
parasite
virus
prions
structure
reproduction
paroi
relation
bactérie
unicellulaire
fission binaire
paroi peptidoglycans
intracellulaire facultatif ou obligatoire
structure
reproduction
paroi
relation
champignon
uni vs pluri
fission binaire vs reproduction sexuée
paroi chitine
intracellulaire facultatif
structure
reproduction
paroi
relation
parasite
uni vs pluri
fission binaire vs reproduction sexuée
complexité variable
free living
structure
reproduction
paroi
relation
virus
acellulaire
réplication via machinerie génétique de l’hôte
capside +/- enveloppé
intracellulaire obligatoire
structure
reproduction
paroi
relation
prion
protéine (pas matériel génétique)
réplication via machinerie génétique de l’hôte
aucune
intracellulaire de l’hôte
4 interactions hôte et agent infectieux
commensal (aucun bénéfice)
saprophyte (bénéfice sans dommage)
parasite (avantage et dommage)
symbiose (avantage pour les 2)
colonisant vs pathogène
colonisant : vivant sur surface interne ou externe, pas un parasite
pathogène : parasite soit obligatoire ou opportuniste
pourquoi les microorganismes existent?
bactérie : essentielle à la désintégration des tissus morts, décontamination
champignons : dégradation des matières végétales, alimentation humaine
virulence
environnement
hôte infecté
microorganisme
4 grandes modalités diagnostiques
examen direct (coloration, test)
culture (gélose, antibiogramme)
immunodiagnostic (détecte présence des anticorps)
dx moléculaire
classification des champignons
levures
dimorphes
filamenteux
classes antifongiques
azole
allylamines (terbinafine)
polyènes (nystatin)
5-FC
azoles
clotrimazole
fluconazole
voriconazole
kétoconazole
itraconazole
posaconazole
caractéristiques candida
unicellulaire
plus gros qu’une bactérie
ovale ou ronde
réplication par bourgeonnement
colonie peau, muqueuses, tube GI humin
albicans
traitement candida
candidose oropharyngée
tous efficaces
topique : clotrimazole + nystatin
systémique : fluconazole
symptômes candidose oropharyngée
douleur buccale +/- lors d’avaler
pseudomembranes blanches dans la bouche
érythème sous-jacent
associé à prise antibio ou immunosuppression, VIH
candidose oropharyngée et denture sore vs perlèche ou chéilite angulaire
candidose : douleur, rougeur, plaque blanchâtre sous dentier
perlèche : érythème, sécheresse et craquelure commissures labiales (coins de bouche)
imitateurs candidose oropharyngée
herpès orolabial (1 côté)
pharyngite streptocoque
symptômes vulvovaginite candida
érythème
douleur
écoulement blanchâtre
récidive + fréquente
homme = balanite
pourquoi référer si 1er épisode vulvovaginite?
50% autre dx
infectieux = itss
endométrite/PID
allergie
eczéma
traitements vulvovaginite candida
topique : clotrimazole
1 vs 3 vs 7 jours
systémique : fluconazole 1 dose 150 mg
risque avec azole classe D
tératogène (malformation chez foetus)
si administration haute dose et prolongée
150 mg 1x = ok
demander si risque enceinte
infections systémiques
candida
sang
coeur
urine
oeil
cerveau
os/articulations
traitement candidose systémique
azoles
echinocandins
polyènes (amphotéricine B)
5-FC
caractéristiques malassezia
levure humaine et animale
lipophile
infections cutanées
pityriasis versicolor
symptômes pityriasis versicolor
hyper ou hypopigmentation cutanée
tronc > membres
traitement pityriasis versicolor
topique : selenium, nizoral, clotrimazole
systémique (rare) : fluconazole
caractéristiques champignons filamenteux
pluricellulaire
hyphes
organes de fructification
aspect duveteux
ex : aspergillus ou penicillium
levure vs champignons filamenteux
levure :
unicellulaire
bourgeonnement
humain > environnement
immunosupprimé ou non
infections superficielles
filamenteux :
pluri
hyphes, organes, spores
environnement > humain
immunosupprimé +
infections profondes
facteurs de risque aspergillose invasive aigue
immunosuppression prolongée et profonde
environnement riche en conidies
mortalité 50-70%
traitement aspergillose
débuter rapidement
index de suspicion bas
suivi marquer antigénique
diminuer immunosuppression si possible
+/- chirurgie
1er choix : voriconazole
2ème choix : polyène
caractéristiques dermatophytes
infection peau, poils, cheveux et ongles
infections via contact personne-à-personne, animaux (zoonose) ou fomites (surface, objets)
présentations cliniques dermatophytes
tinea = infection
cheveux, barbe, main, ongle, aine, pied et corps
traitement dermatophytes
topique : allylamine (terbinafine, lamisil) = BID x 1 sem
clotrimazole BID x 4 sem
systémique (grave) : terbinafine
traitement mucorales
posaconazole seulement
polyène
chirurgie
définition toxicologie
discipline médicale ayant pour objet l’étude des poisons (détruit ou altère les fonctions vitales)
définition toxine
poison rencontré chez certains organismes vivants
définition toxique
produit ou substance nocifs pour l’organisme
définition intoxication
ensemble des troubles dus à l’introduction volontaire ou non dans l’organisme d’une substance toxique (poison)
définition exposition
contact réel ou suspecté avec toute substance qui a été inhalée, ingérée, appliquée ou injectée à un humain ou animal
définition xénobiotique
substance étrangère dans l’organisme
subdivisions de la toxicologie
analytique (CTQ)
clinique (CADQ)
médicolégale (judiciaire)
industrielle (CNESST)
environnementale (INSPQ)
mission et mandat du centre antipoison du Québec
réponse téléphonique 24/7 pour population et professionnels
indiquer les gestes à poser
fournir l’info sur les effets et les traitements
effectuer des recherches
fournir l’info pour prévenir
à quoi répond le centre antipoison du Québec
empoisonnements aigus, réels ou suspectés
exposition produits domestiques ou industriels, pesticides, plantes, champignons, drogues ou animaux venimeux
ingestion ou inhalation
contact avec la peau ou les yeux
mauvaise utilisation d’un médicament
accident de travail avec produit toxique
demande de renseignements
types d’exposition
accidentelle/involontaire :
accident de travail ou santé publique
erreur thérapeutique
mésusage
volontaire :
suicide
abus/toxicomanie
mésusage
geste malicieux
types d’exposition (durée)
aigue : exposition unique répétée ou continue 8h ou moins
chronique : exposition continue, répétée ou intermittente durant plus de 8h
aigue sur chronique : unique précédée d’une exposition chronique, plus que 8h
inconnue