Examen final pharmaco Flashcards
alimentation sous optimale
déficit énergétique et/ou protéique (principalement observé dans les pays en développement)
apports énergétiques excessifs et/ou alimentation ultra-transformée (principalement observé dans les pays industrialisés)
kwashiorkor
déficit énergétique modéré
déficit protéique sévère
régime à base de riz
marasme
déficit énergétique et protéique sévères
famine
définition saine alimentation
OMS définit une alimentation saine comme étant diversifiée, riche en végétaux et incluant peu de composants présentant un risque pour la santé (tels que sucres simples, sel et matières grasses saturées et trans)
bénéfices d’une saine alimentation
diminution du risque :
obésité
HTA
diabète type 2
maladie cardiovasculaire
cancer
ostéoporose
maladie neurodégénérative
mortalité prématurée
augmentation espérance de vie en santé
effets négatifs d’une saine alimentation
aucun
rôle de la nutrition dans la santé humaine
alimentation est un des plus importants déterminants de la santé (tous les stades de la vie)
devrait être composée majoritairement diversité aliments végétaux minimalement transformés et contenir peu de composant présentant un risque pour la santé
aliment à risque pour la santé
sucres ajoutés
sels
matières grasses saturées et trans
histoire GAC
avant = guider la population dans la consommation d’une alimentation procurant l’ensemble des nutriments en qté suffisante (1942 temps de guerre)
version plus récente en 2019 = objectif central vise la prévention des maladies chroniques
2 parties du GAC
quoi manger (assiette)
comment manger (habitude, cuisiner +, savourer, bonne compagnie, étiquette, marketing)
4 sections du GAC
mangez des légumes et fruits en abondance
consommez des aliments protéinés
choisissez des aliments à grains entiers
faites de l’eau votre boisson de choix
mangez des fruits et légumes en abondance
frais, surgelés ou en conserve
jus = riches en sucre donc entier
diminution obésité, MCV et cancer
légumes verts feuillus et riches en vit C = cardioprotecteurs
fibres, vitamine, minéraux et antioxydants
entier vs en jus
entiers = risque plus faible de diabète de type 2
jus = risque plus élevé
valeur nutritive similaire mais effet rassasiant plus faible avec le jus et favorise l’apport calorique excessif
choisissez des aliments à grains entiers
fibre, minéraux et vitamines
grains entiers = complet avec + nutriments
+ fibre = diminue risque :
cancer côlon, diabète, MCV, AVC
grain entier vs raffiné
entier :
- son = fibres, vit B, minéraux
- germe = vit B + E, minéraux, antioxydant et AG oméga 3
- endosperme = protéine, glucide
raffiné :
- endosperme = protéine, glucide
marketing pain
> 7 céréales mais raffinées = qualité nutritionnelle sera inférieure à celle d’un pain avec 1 seule céréale mais entière
vise > 2g de fibres par tranche
données consommation céréales et grains entiers
adultes 18-54 = 6.3 céréaliers 1 grain entier
adultes 55 + = 5.7 et 1.1
farine raffinée au Canada
obligatoirement enrichie
vitamines B1, B2, B3 et B9 + fer
mangez des aliments protéinés
protéine, vitamine, minéraux
essayer chaque jour protéine origine végétale plus de fibres et moins de gras saturés
pas obligé de manger de grande qté d’aliments protéinés pour répondre à vos besoins nutritionnels
viande rouge
boeuf, porc, veau, agneau
riche en protéine de qualité et en minéraux fer et zinc
risque élevé de :
diabète, MCV, cancer et mortalité prématurée
cancétigène
limiter la consommation de viande rouge
volaille
aliments riches en protéines et relativement faible en gras
par rapport au risque de maladies chroniques :
consommation de volaille est plutôt bénéfique lorsqu’elle remplace la viande rouge et transformée
oeufs
riche en protéine, gras insaturés, vitamine, fer, folate, vitamine B, cholestérol alimentaire
pas associé risque plu élevé de MCV et diabète
aucun impact sur cholestérol sanguin
nutritifs, économiques et faciles à préparer
pas avec bacon ou creton
poisson
risque plus faible de MCV et mortalité
riche en oméga 3, varie selon espèce
élevé = saumon, thon, sardine, maquereau, truite, anchois
moyenne = truite arc-en-ciel, flétan, requin
faible = morue, barbue, fruits de mer
recommandé d’en manger 2x par semaine
pêche durable*
protéines végétales
riche en fibre, protéine et glucide, faible en gras saturé, gras insaturé
poids plus faible
risque plus faible : diabète, MCV, mortalité
viande = 70% protéine consommée
1 kg boeuf = 10kg protéine végétale
éléments positifs
lait, fromage, yogourt, kéfir
importantes sources protéines
calcium, magnésium, potassium, vit D, bactérie lactique probiotique
2 portions comblent plus de 60% des besoins en calcium
éléments négatifs
lait, fromage, yogourt, kéfir
gras saturés (moins néfaste que ceux de la viande)
sodium (fromage)
sucres ajoutés (yogourt)
consommation produits laitiers
risque plus faible :
diabète
HTA
MCV
cancer du colon
risque plus élevé cancer prostate
vrai ou faux
lait contient des hormones
faux
illégal au Canada
antibio = lait jeté
vrai ou faux
nous sommes les seuls mammifères à boire du lait adulte
argument fallacieux
pas le seul aliment
vrai ou faux
70% de la population est intolérante au lactose
on doit éviter le lactose
vrai et faux
vrai 70% (origine asiatique surtout et 60% population mondiale)
vrai ou faux
lait n’est plus dans le GAC
faux
aliment protéiné
vrai ou faux
pas nécessaire de consommer du lait pour être en santé
vrai
pour tous les aliments
boissons végétales
soya enrichie = seule boisson végétale comme substitut du lait par les autorités canadiennes et américaines
teneur en protéine pas assez élevé des autres boissons pour comparer au lait
faites de l’eau votre choix
eau 1er choix
lait, boissons végétales non sucrées
jus de fruits
boissons sucrées
bon ou mauvais pour la santé
garder en tête que lorsqu’on mange d’un certain on ne mange pas un autre
ce principe de substitution inhérent à l’alimentation influence les effets sur la santé d’un aliment
alimentation et santé
pharmacien
promotion saine alimentation
organiser un service de consultation en nutrition
revoir offre alimentaire dans la pha
rester vigilant et critique face à l’info en nutrition
allergies
réponse immunologique inadéquate
si allergie médiée par les anticorps IgE : sx apparaissent dans les minutes suivant ingestion
si allergie médiée par les anticorps spécifiques IgG ou IgM : sx surviennent 48-72h après ingestion
intolérance
n’implique pas de rx anormales du système immunitaire
réaction anaphylactoïde (non médié par IgE)
désordre métabolique
réaction idiosyncrasique
intolérance lactose
déficience en lactase
enzyme B-galactosidase
lactose non digéré passe dans le côlon = ballonnement, flatulence, crampe et diarrhée
excède 12g de lactose (1 verre de lait)
plusieurs prises petites qtés
sans/faible en lactose
lactase en cos
intolérance au lactose
pharmacie
excipient pratique car stable, inerte, abordable et non toxique
20% rx sur ordonnace et 6% MVL
faire attention
intolérance au gluten
maladie coeliaque
SABOT : seigle, avoine, blé, orge et triticale
épeautre, kamut
cause des lésions de la paroi de l’intestin + sx grastro-intestinaux
réaction du système immunitaire = allergie (sang +biopsie)
1% population
diète sans gluten :
faible en fibre, très restrictive et aucune marge d’erreur
allergies alimentaires
avant l’âge de 4 ans (6% bébé, 3% < 10 ans et 1-2% adultes)
aucun tx curatif (éviter + tx désensibilisation)
oeufs, arachides, lait, mollusques, blé, moutarde, noix, sésame, soya, sulfite
sx : cutané, respiratoire, digestif et cardiovasculaire
allergie et intolérance
pharmacie
questionner patient sur intolérance/allergie
vigilance présence lactose et autres dans les médicaments
vigilance risque de contamination croisée dans le lab
promouvoir bonnes pratiques de l’Epipen
nutriment
composant élémentaire obtenu par alimentation et essentiel à la vie humaine
source énergie, de matériel structurel ou agent de régulation
supportent la croissance, entretien et/ou la réparation des tissus de l’organisme
essentiel au bon fonctionnement de plusieurs processus biologique à tous les stades de la vie
types de nutriments
glucides
protéines
lipides
vitamines
minéraux
eau
macronutrients vs micronutrients
macro = glucide, lipide, protéine, eau
micro = vitamine, minéraux
nutriment procure énergie vs pas
énergie = glucide, protéine, lipide
pas énergie = vitamine, minéraux, eau
fonctions des nutriments
glucide = source énergie 1
lipide = source et réserve énergie et acide gras essentiel
protéine = construction, réparation des muscles, énergie
vitamine/minéraux = pas énergie mais participe au bon fonctionnement du corps
glucide
source d’énergie 1 du corps 4kcal/g
organes strictement glucodépendants: cerveau a besoin de 140g de glucose (>500 kcal) par jour, globule rouge et médulla rénale
molécule composé de carbone, hydrogène et oxygène
2 catégories glucide digestible
sucre simple
sucre complexe
sucre simple
monosaccharide (glucose, fructose, galactose)
disaccharide (maltose, sucrose, lactose)
sucre complexe
polysaccharide (amylopectine, amylose, glycogène)
sucre non digestible (complexe)
fibre soluble (pectine)
fibre insoluble (cellulose)
lien glucide digestible ou non
alpha = digestible
bêta = non digestible
sources alimentaires des glucides
sucres
fruits
produits laitiers
produits céréaliers
légumes
légumineuses
apports recommandés
glucides
45 à 65% de l’apport énergétique total
limiter la consommation de sucres ajoutés à < 10% de l’apport énergétique total
prioriser les aliments riches en fibres
fibres solubles vs insolubles
soluble = se dissolve dans l’eau, cela créer un gel dans l’intestin, lie une partie du cholestérol dans intestin et empêche de passer dans la circulation sanguine, ralentisse absorption du sucre et favorise le contrôle de la glycémie, efficace = grain entier
insoluble ne se dissolve pas dans l’eau, augmente le volume dans l’intestin, facilite évacuation grâce à leur effet sur le volume des selles, un grand volume solide est plus facile à déplacer par péristaltisme qu’un petit volume
sensation satiété fibre soluble et insoluble
prolonge la sensation
1. présence d’eau, les fibres gonflent/ se dissolvent et prennent une plus grande place dans intestin
2. fibres ralentissent le passage des aliments de l’estomac à l’intestin
3. fibres ralentissement l’absorption des nutriments et diminuent les pics de glycémies
4. cela retarde l’apparition des signaux de faim et rend moins enclin aux fringales entre les repas ou trop manger lors du repas
efficacité clinique fibres
fibre soluble = diarrhée
fibre insoluble = constipation
exemple de fibres
soluble = avoine, orge, psyllium, légumineuse, fruit, légume
insoluble = céréale, pain à grain entier, son de blé, riz brun
apports recommandés de fibres
18 à 50 ans :
25g/jour femme
38g/jour homme
15 à 20g/jour moyenne au Canada
plus de 90% des canadiens n’en consomment pas assez
effets sur la santé des glucides
effets dépendent du type et de qté consommée
apport élevé en glucide simple = augmentation risque syndrome métabolique, diabète, MCV
apport élevé en fibre = favorise satiété et contrôle du poids, favorise un contrôle et réduction des taux glucose et lipide, diminution risque appendicite, hémorroïde, diabète, MCV, cancer
indice glycémique
échelle qui classe les aliments riches en glucides en fonction de leur effet sur l’augmentation de la glycémie par rapport à un aliment de référence soit le glucose ou le pain blanc
charge glycémique
calculée en multipliant l’indice glycémique par la qté de glucides contenue dans une portion standard de l’aliment
meilleur prédicteur de l’effet de l’aliment sur la glycémie comparativement à son contenu en glucides
vrai ou faux
diète cétogène / faible en glucide est idéale pour la santé intestinale
faux
lipide
molécule composée de carbone, hydrogène, oxygène
principaux types de lipides consommés par l’alimentation (stérols et triglycérides)
triglycérides
3 acides gras attachés à un glycérol
acide gras
différent en termes de :
- longueur (nb de c) = courte chaine (<6), moyenne (6-10) et longue (>12)
- degré de saturation = saturé, monoinsaturé, polyinsaturé
- isomère = cis ou trans
hydrogénation
saturer les gras
protection contre oxydation
altération de la texture des aliments
gras trans
dans la nature, plupart des doubles liaisons sont cis
configuration trans altère le métabolisme de la molécule
sources alimentaires lipides
saturé = crème, fromage, beurre
trans = biscuit, gâteau, beigne
cholestérol = oeuf, lait, viande
monoinsaturé = huile, avocat
polyinsaturé = huile végétale, maïs, noix
sources oméga 3 et 6
3 = acide linolénique EPA + DHA
6 = acide linolénique, acide arachidonique
apports recommandés lipides
20 à 35% de l’apport énergétique total
contribue à la saveur et la texture des aliments
rôle structurel des membranes et myéline
rôle métabolique
source de vitamine liposoluble (ADEK)
effet bénéfique lipide sur la santé
gras mono et polyinsaturé
cholestérol
inflammation systémique
agrégation
risque de MCV
effet néfaste lipide sur santé
gras saturé et trans
cholestérol
inflammation systémique
agrégation
risque de MCV
risque de cancer
cholestérol
composant des membranes cellulaires
précurseur de la bile, vitamine D et des hormones stéroïdes
se retrouve exclusivement dans les aliments d’origine animale (viande, crustacé, abat, charcuterie, jaune oeuf, produit laitiers, beurre)
cholestérol alimentaire vs sanguin
alimentaire : retrouve dans les aliments
sanguin : retrouve dans le sang
mauvais cholestérol LDL -> athérosclérose -> MCV
cholestérol alimentaire n’a pas d’effet sur les concentrations sanguines de cholestérol (foie en produit pareil ajustement selon alimentation)
gras saturés et trans augmentent le cholestérol sanguin donc MCV
vrai ou faux
une alimentation faible en gras est nécessairement mieux qu’une alimentation riche en gras dans la prévention des maladies cardiovasculaires
Faux
la qualité des gras qui fait une différence pas la quantité
protéines
plusieurs acides aminés ensemble
contiennent du carbone, hydrogène et azote
acides aminés essentiels cela signifie : ne peuvent être synthétisés par organisme
doivent être obtenus par alimentation
sources alimentaires
viande, volaille, poisson, oeufs
produits laitiers
noix et graines
légumineuse
apports recommandés protéines
10 à 35% de l’apport énergétique total
0,8 à 1,2g/kg/jour (un peu plus chez les enfants, adolescents, femmes enceintes ou qui allaitent et les sportifs) jusqu’à 1.8g/kg/jour
fonctions des protéines
croissance et entretien = muscle, sang
enzyme = catalyseurs
hormone = messagers, régulateurs
régulation balance liquidienne = inflammation, oedème
balance acide-base = tampon
transporteurs = lipide, O2
anticorps = défense
source d’énergie et de glucose = famine
autres = coagulation, vision
effets des protéines sur la santé
dépendent type et qté consommée (viande vs végétale)
santé cardiométabolique :
- protéine végétale (diminution risque obésité, diabète, MCV, mortalité)
- protéine animale (augmentation obésité, diabète, MCV, mortalité)
santé osseuse (augmentation excrétion calcium et risque ostéoporose)
santé rénale (augmente le travail rénal)
vrai ou faux
alimentation végétalienne est nécessairement déficitaire en protéines
faux
alcool
source énergie 7 kcal/g
pas un nutriment :
pas nécessaire pour la santé
interfère avec la croissance, entretien et réparation du corps
consommation excessive entraine un surplus énergétique et donc un stockage de graisse
recommandations alcool santé canada
femme 0-2 jour ou max 10 semaine
homme 0-3 jour ou max 15 semaine
le but n’est pas d’encourager à commencer à boire
directive à faible risque pas sans risque
pourquoi moins pour femme que homme
même à poids égal et même qté alcool le taux alcoolémie de la femme sera supérieur
femme moins enzyme qui métabolise alcool
moins d’eau dans le corps des femmes que homme donc taux alcoolémie sera supérieur
risque alcool femme
consommation excessive alcool
cancer sein
AVC
diabète
hypertension
maladie hépatique
eau
environ 60% du poids d’un adulte (moins chez femme, personne obèse et âgée)
fonctions vitales eau
transport nutriments et déchet
réaction métabolique
régulation température corporelle
maintien volume sanguin
absorption des choc + lubrifiant
solvant
maintenir une hydratation adéquate permet aussi :
réduire risque de pierres urinaires
favoriser la régularité
amélioration de la concentration et de la mémoire à court-terme
apports et pertes eau
état hydratation : équilibre entre les apports et pertes
apport recommandé : 2-3L/jour
minimum excrété : 500 ml/jour (urine)
respiration + sueur + selle : 2.5L/jour
besoin varie selon : alimentation, activité, température, humidité, médication
vitamines et minéraux
besoins énergétiques sont comblés lorsque le poids est stable : dépense énergétique = apport énergétique
micronutrients = risque possible de malnutrition même si poids stable
besoin à combler et un apport à ne pas dépasser
apport nutritionnel de référence ANREF
besoin moyen estimatif BME
apport nutritionnel recommandé ANR
apport suffisant AS
apport maximal tolérable AMT
BME
besoin moyen estimé pour que l’organisme fonctionne normalement
rencontre les besoins de 50% de la population (selon âge et sexe)
ANR
est calculé selon le BME : BME + 2 écart-types
rencontre les besoins de 98% de la population (âge et sexe)
un apport inférieur ne signifie pas qu’un individu ne satisfait pas ses besoin mais cela augmente le risque
AS
utilisé lorsqu’aucune valeur n’a été établie pour le BME ou ANR
même logique que ANR : on recommande un apport qui comblera les besoins d’une grand majorité d’individus
AMT
apport nutritionnel le plus élevé qui n’entraine probablement ni risque ni effet indésirable chez la plupart des sujets
risque effet indésirable augmente à mesure que l’apport s’élève au-dessus de AMT
AMT n’est pas une cible
définition vitamine
substances organiques nécessaires en faible quantité au métabolisme
ne peuvent pas être synthétisées en quantité suffisante par l’organisme
compléments indispensables aux échanges vitaux
3 principales causes de carences en vitamines
apport trop faible
défaut absorption
augmentation des besoins difficiles à combler par une alimentation normale
carence
souvent des sx non spécifiques (fatigue, diminution des performances et du système immunitaire)
vitamines liposolubles
solubles dans les graisses
apport supérieur = stocké
absorbé dans intestin avec lipide
sx de déficience = lent à développer
pas absolument nécessaire à tous les jours
toxiques à dose relativement faible (6-10)
vitamines hydrosoluble
soluble dans eau
apport excédentaire = éliminé
excrété dans urine
sx déficience = rapide à développer
nécessaire à tous les jours
sont toxiques à grosses doses (10)
2 formes de vitamine A
active (pas besoin de transformation) : rétinoïdes, rétinol, origine animale, absorption très élevée même si les réserves sont élevées
provitamine A (doit être transformé) : caroténoïdes, bêta-carotène, origine végétale, absorption moindre, pourcentage absorption diminue lorsque réserve augmente, bêta-carotène se transforme en vit A seulement si besoin
fonctions vitamine A
antioxydant
division cellulaire
système immunitaire
croissance des os et dents
santé de la peau
vision
ANR : 700-900 ug/jour
ANT : 3000 ug/jour
sources alimentaires vitamine A
rétinol : foie, poisson, produit laitier, oeuf
bêta-carotène : fruit et légume (orange et vert)
carence vitamine A
perte de vision nocturne
ralentissement de la croissance
très rare surtout causé par malabsorption
toxicité vitamine A
AMT inclut les aliments et suppléments
anomalie du foie
croissance désordonnée des os
perte de masse osseuse
femme enceinte : max 1 materna par jour, contre-indication si consommation dérivé (accutane), risque maladie congénitale
2 formes vitamine D
vitamine et pro-hormone (alimentation et synthétisé à partir dérivé cholestérol sous action des rayons UVB)
ergocalciférol D2 = origine végétale (boisson soya enrichie)
cholécalciférol D3 = origine animale(lait enrichi, peau contact rayons UVB)
fonctions vitamine D
régulation concentrations sanguines de calcium et phosphore (absorption intestinale minéraux, prévient élimination du calcium, dépôt et retrait calcium)
activation transcription de centaines de gènes (différenciation, réparation, insuline, mécanisme immunitaire)
ANR et AMT vitamine D
ANR : 600-800 UI (15-20 mcg)
AMT : 400 UI (100 mcg)
vitamine D associé à un risque plus faible :
chute
dépression
cancer colorectal
incidence et/ou sévérité maladie auto-immune
sources vitamine D
lait, margarine, boisson soya enrichie
poisson
oeuf
champignons
soleil (10-15 mins = 80-90% besoins)
végane = risque de déficience
production cutanée vitamine D
âge : diminution avec âge (25% de moins à 70 ans)
pigmentation peau : mélanine = bloque rayons UVB donc production plus faible peau foncée
écran solaire : FPS 8, réduction 95%
saison et latitude : diminution importante UVB (au-delà de 40ème parallèle)
déficience vitamine D
90% canadiens = apport insuffisant
seulement 25% = taux sanguin inadéquat (recommande > 50-75 nmol/L en moyenne 67,7)
rachitisme
fonctions vitamine E
antioxydant puissant
protège les tissus
impliquée dans cicatrisation
diminue risque maladie, cancer et MCV
sources vitamine E
huile végétale
noix (amande)
germe de blé
ANR AMT vitamine E
ANR : 15 mg/jour
AMT : 1000 mg/jour (s’applique seulement aux suppléments)
carence en vitamine E
rare lorsque défaut absorption des lipides
problèmes neurologiques (ataxie, neuropathie)
prématuré = plus à risque
attention vitamine E
risque hémorragie si combinaison supplément et anticoagulant
ce risque n’est pas présent si seulement obtenu via alimentation
2 formes vitamine K
K1 (phylloquinone)
K2 (ménaquinone)
10-15% de nos apports sont produits par les bactéries intestinales (K2)
fonctions vitamine K
k1 = coagulation sanguine
k2 = formation des os
sources vitamine K
k1 = légumes vers, algues
k2 = produit par processus de fermentation (fromage, yogourt, miso)
AS vitamine K
90-120 ug/jour
carence vitamine K
rare car besoin très faible : synthèse endogène + alimentation équilibré = suffisant
prise prolongée antibio peut entrainer carence (bactérie)
nouveau-né : supplément à la naissance
sx : saignements
toxicité vitamine K
aucun effet indésirable rapporté
pas AMT
anticoagulothérapie et vitamine K
instabilité du tx associé à l’apport en vitamine K
recommandation : apport STABLE en vitamine K (légume vert)
fonctions vitamine B
croissance et régénération cellulaire
métabolisme des glucides, lipides et protéines
carence vitamine B
rare sauf pour B9 et B12
situation de carence en vitamine B touche souvent plusieurs vitamines du groupe
enrichissement obligatoire farine (b1, b2, b3, b9 ET FER)
fonctions B3 niacine
croissance et régénération cellulaire
production de neurotransmetteurs
fonctionnement du système digestif
14-16 mg/jour
fonctions B6 pyridoxine
croissance et régénération des cellules
production des globules rouges
ANR : 1.3 mg/jour
carence : anémie microcytaire
diclectin
B9 acide folique
aliments (légumes verts foncés, légumineuses) : folate
supplément acide folique
développement SNC bébé
production globule rouge
croissance et régénération cellules
synthèse ADN
ANR : 400 ug/jour
carence et conditions à risque B9
carence courant
grossesse et allaitement
alcoolisme
maladie intestinale
méthotrexate
sx plus grave : malformation tube neural, ralentissement croissance, anémie macrocytaire
particularités B12 cobalamine
absorption nécessite acide chlorhydrique + facteur intrinsèque
10-30% personnes âgées peuvent difficilement absorber vitamine B12 acidité gastrique trop faible
sources vitamine B12
naturellement présente dans les aliments origine animale seulement
boisson soya enrichie
synthétisé en partie par bactérie
fonctions B12
croissance, division cellulaire
production globule rouge
synthèse myéline
carence B12
cause : faible acidité gastrique, médicament anti-acide
prend du temps à apparaitre
sx : neurologique, gastro-intestinaux, hématologique
fonctions vitamine C
fabrication collagène
maintien santé des dents et gencives
cicatrisation
système immunitaire
antioxydant
augmentation absorption du fer contenu dans les végétaux
ANR vitamine C
75-90mg/jour
sources de vitamine C
vitamine la plus fragile : oxydation, chaleur, eau
contenu supérieur : aliment cru que cuit
90% fruit et légume
comble largement ANREF
carence vitamine C
besoin augmenté pour les fumeurs
scorbut
minéraux
substance inorganique essentielle à la vie
5% du poids corporel
20 minéraux connus comme étant essentiels
macroéléments : calcium, sodium
oligoélément : fer
fonctions calcium
formation et structure des os et dents
contraction et relaxation musculaire
normalisation du rythme cardiaque
apport adéquat en calcium permet de :
maximiser développement et maintien des os et dents
diminuer risque hypertension, dyslipidémie, risque cancer colon
ANR calcium
1000mg/jour
toxicité calcium
AMT : 2500 mg
constipation
calculs rénaux
hypercalcémie
insuffisance rénale
interactions : 2h entre calcium et fer
fonctions sodium
contraction musculaire
transmission influx nerveux
régulation volume de liquide extracellulaire et plasma
AS et AMT sodium
AS : 1500 mg
AMT : 2300 mg
carence sodium
cause : déshydratation, maladie aigue des reins, diurétique
sx : maux de tête, nausée, vomissement, crampe, somnolence, étourdissement, chute de pression
excès de sodium
en moyenne 2200 à 4100 mg par jour
> 2300 = augmentation risque de développer hypertension artérielle, ostéoporose, problème rénal
sx : rétention d’eau, pression artérielle augmentée
fonctions fer
transport oxygène des poumons aux tissus via hémoglobine
défense immunitaire
formation collagène et neurotransmetteurs
ANR et AMT fer
ANR : 8-18 mg/jour
AMT : 5 mg/jour
réflexe autoprotection : absorption augmente si réserve baisse
2 sources de fer
hémique : source animale, absorption 25%, viande, volaille, poisson et fruit de mer
non hémique : source végétale, absorption 5%, tofu, noix, légumineuse, produit céréalier enrichi, oeuf, lait (diminué par café, thée et augmenté par vit C, prot animal
carence fer
fréquente
cause : apport insuffisant, mauvaise absorption intestinale, perte de sang ou besoins accrus
personne à risque : végé, femme athlète, donneur de sang, menstruations, grossesse
sx de carence en fer
anémie, fatigue, pâleur du teint, faiblesse, essoufflement, affaiblissement système immunitaire, ralentissement développement cognitif et social (enfant)
trouble nutritionnel le plus répandue
formes d’anémie
microcytaire : globule rouge petit + diminution fabrication hémoglobine, carence B6
macrocytaire : gros globule rouge mais insuffisant, carence B9 et B12
pernicieuse : diminution nb de globule rouge par manque de facteur intrinsèque qui permet absorber B12
multivitamines
dose prophylactique
0,5 à 2x ANR
nourrissons, enfants, femme en âge de procréer, grossesse, allaitement, menstruations abondantes, végé, personne âgée
multivitamines
dose thérapeutique
3 à 20x ANR
carence ou trouble pathologique impliquant perturbation de la digestion, absorption ou utilisation nutriments
multivitamines
dose pharmacologique
20 à 600x ANR
souvent monovitamine A D K folate
attention toxicité
prise de suppléments de vitamines est recommandée à ces personnes :
> 60 ans : diminution apport alimentaire, risque apport insuffisant
femme âge d’avoir un enfant : folate
femme enceinte : multivitamine
végétaliens : B12 et D possiblement fer et zinc
fumeurs : vitamine C
% de la valeur quotidienne
permet de comparer plus facilement les aliments
de vérifier si un aliment contient beaucoup ou peu d’un nutriment
met en contexte la quantité de nutriment fournie
nouveauté pour la liste des ingrédients
regrouper les ingrédients à base de sucre entre parenthèse à la suite du mot sucre
repérer toutes les sources de sucres ajoutées à un aliment
liste des ingrédients
obligatoire pour les aliments préemballés
ordre de présentation : ordre décroissance selon le poids
permet également de savoir la présence d’un ingrédient allergène, non-désiré ou d’un nutriment en particulier
modification de la portion indiquée
aliments vendus en emballage de plusieurs portions
sur les emballages de plusieurs portions, la portion indiquée sera le plus près possible de la quantité de référence de l’aliment en question
ANREF, micronutriment et étiquette nutritionnelle : implications pour la pharmacie
comprendre les effets sur la santé des aliments
être vigilant et critique face : aux diètes, suppléments nutritionnels, suppléments
outiller les clients à décoder les étiquettes
préconception
alimentation, habitude de vie de la mère = impact direct sur foetus
supplément acide folique
0,4 à 1 mg par jour 2-3 mois avant et jusqu’à 4-6 semaines post-partum
fer : bilan pour prévenir déficience/anémie
suppléments multivitamine et minéraux
grossesse
nourrir le foetus
2ème trimestre : 350 kcal de +
3ème trimestre 450 kcal de + jour
protéine : 10g de plus
glucide : 175g/jour
lipide : oméga 6 = 13g/jour oméga 3 = 1,4g
allaitement
allaitement exclusif jusqu’à 6 mous et alimentation mixte jusqu’à 2 ans
non recommandé si : VIH, tuberculose, drogue, chimio
bienfait pour enfant et mère : diminution risque cancer sein et ovaire et favorise retour de poids corporel
lait maternel
comble besoin de enfant
composition varie selon que le sein se vide ou que les tétées se rapprochent
composition évolue dans le temps pour répondre aux besoins de l’enfant
contient des substances qui modulent le système immunitaire et facilitent digestion
répond aux besoins de chaleur, succion et contact du bébé et favorise la stimulation sensorielle
lait de vache vs préparation lactée
lait de vache pas avant 9 mois
préparation lactée :
3x plus de protéine
2x plus de sodium
2x moins oméga 6
pas assez de fer
évolution céphalosporine
1ère génération = gram +
5ème génération = gram -
4 groupes de B-lactamine
céphalosporine
monobactam
pénicilline
carbapénem
glycopeptide
lipopeptide
lipoglycopeptide
glyco = vancomycine, dalbavancine
lipo = daptomycine
lipogly = telavancine
aminoside
sucre aminé
dérivé champignon
streptomyces
amikacine, gentamicine
tétracycline
peu utilisé
large spectre d’activité
infections à spirochètes, bactéries atypiques et pathogènes intracellulaires (contre C difficile)
tigécycline active contre SARM et ERC
regain intérêt depuis 15ans
tétracycline, minocycline, doxycycline
macrolide
hétérocycle
14 : érythro et clarithromycine
15 : azithromycine
16 : spiramycine
capacité de traverser les membranes
alternative aux pénicillines en présence allergie
fluoroquinolone
très (trop) utilisé
ciprofloxacine, lévo, moxi, nor, o
seuls composés oraux actifs contre P. aeruginosa
association avec développement de diarrhée C difficile
sulfamide
sulfaméthoxazole SMX
sulfadiazine
SMX combinaison avec triméthoprime
lincosamide
clindamycine
infection cutanée
rifamycine
rifampicine
rifabutine
rifaximine
actifs contre bactérie gram +
résistance se développe rapidement si utilisé en monothérapie
streptogramine
A = dalfopristine
B = quinupristine
combinaison des deux
courant en Europe
chloramphénicol
très très peu utilisé
antibio pour infections plus rares
anthrax
tularémie
rickettsiose
nitroimidazole
métronidazole
antibactérien
antiprotozoaire
anti-inflammatoire
polypeptide et polymyxine
polymyxine B
colistine (polymyxine E)
polysporin
oxazolidinone
origine synthétique
pour gram + multi-résistant
staphylococcus SARM
entérocoque ERV
3 mécanismes d’action des antibios
paroi (synthèse/homéostasie)
ribosome (synthèse protéine)
ADN (synthèse/réplication)
mécanisme
paroi
B-lactamine
vancomycine/glycopeptide
daptomycine
lipoglycoprotéine
polypeptide/polymyxine
mécanisme
ribosome
aminoside
lincosamide
macrolide
oxazolidinone
tétracycline
mécanisme
ADN
sulfamide
fluoroquinolone
rifamycine
métronidazole
interférence paroi
B-lactamine
agissent en se liant à une enzyme (transpeptidase) = PBP
empêche stabilisation latérale des chaines de peptides du peptidoglycan
similitude de structure dimère alanine
faiblesse paroi = éclater
interférence synthèse paroi
vancomycine (glycopeptide)
se fixe à la partie terminale D-alalyn-D-alanine de la chaine de peptide composant le peptidoglycan
inactif contre gram - (trop gros ne se rende pas au peptidoglycan)
interférence synthèse paroi
daptomycine
besoin calcium dans environnement
perçage de trou dans la membrane
hypocalcémie ne change pas efficacité
interférence homéostasie paroi
polypeptide
liaison polymyxine (+) avec LPS (-) de la paroi externe des BGN
altération perméabilité de la paroi externe
déplacement cations (Mg, Ca)
déplacement de polymyxine vers paroi bactérienne
effet déstabilisant sur paroi interne : modification perméabilité, potentiel action cellulaire
machinerie métabolique bactérienne
action principalement sur les sous-unités du ribosome
sous-unités 30S
sous-unités 50S
ARN de transfert tARN
site action sur le ribosome
sous-unités 30S
tétracycline
aminoside
site action sur le ribosome
sous-unités 50S
chloramphénicol
oxazolidinone
lincosamide
macrolide
steptogramine
site action sur le ribosome
tARN
oxazolidinone
streptogramine
fluoroquinolone
fonctionnement
interfère ADN-gyrase (topoisomérase 2) et topoisomérase 4
enzymes impliquées dans déploiement et enroulement sur eux-mêmes des brins ADN
rifamycine
fonctionnement
interfère avec ARN-polymérase ADN-indépendante bactérienne qui produit ARN messager
métronidazole
fonctionnement
réduction du groupement nitrate en dérivé réactif et instable
(hydroxylamine)
dérivé attaque ADN bactérien et entraine des bris ou mutations des brins ADN
mécanisme de résistance
production enzyme inactivant antibio
modification de la cible antibio (SARM, B-lactamine)
résistance intrinsèque (vancomycine)
diminution perméabilité de la paroi (BGN aux carbapénems)
expulsion antibio (pompe efflux, tétracycline)
inactivation enzymatique/dégradation
aminoside
ajout groupement sur un substituant aminé ou hydroxylé par une enzyme bactérienne
inactivation enzymatique/dégradation
B-lactamine
hydrolyse de l’anneau B-lactam par une enzyme (B-lactamase)
altération/modification de la cible
fluoroquinole
site catalytique ADN gyrase (GyrA)
mutation
expulsion antibio (pompe à efflux)
tétracycline
macrolide, lincosamide et strepto
phénomène de résistance par pression de sélection
bactérie avec infection
antibio administré pour tuer
certaine bactérie de maladie résiste au tx antibio
bactérie résistante continue à se multiplier et cause une infection
facteurs qui accélèrent le phénomène de résistance bactérienne
emploi inutile (infection virale, bactériurie asymptomatique)
tx trop agressifs (spectre trop large, bactériurie asymptomatique)
tx trop longs
voyage
concept antibiogouvernance
interventions concertées destinées à améliorer et mesurer usage approprié par promotion de la sélection du régime antibio optimal (voie, schéma administration, durée tx)
réduire les coûts excessifs de l’utilisation non optimale des antimicrobiens
principaux objectifs antibiogouvernance
obtenir meilleurs résultats
minimisant toxicité et effet indésirable
limite pression sélection à l’origine de émergence de souches résistantes aux antimicrobiens
spectre étroit
antibio sur mesure/germe visé
moins de risques effets collatéraux
affecte moins autres bactéries
spectre large
quand on ne sait pas quoi donner
utile infections polymicrobiennes
plus de dégâts en affectant des bactéries présentes mais non pathogène (flore)
risque accru de sélectionner des bactéries résistantes
concentration minimale inhibitrice
concentration plus faible qui empêche la bactérie de se diviser (bactériostase) qui inhibe croissance
concentration minimale bactéricide
concentration plus faible qui tue ou détruit la bactérie habituellement supérieure à la CMI
effet bactéricide vs bactériostatique
bactéricide : CMB/CMI < 4
bactériostatique : CMB/CMI > 4
bactéricide
aminoside
B-lactamine
fluoroquinolone
nitroimidazole
rifamycine
TMP/SMX
glycopeptide lipopeptide
oxazolidinone
bactériostatique
chloramphénicol
macrolide
clindamycine
sulfamide
tétracycline
efficacité bactéricide/bactériostatique
bactériostatique n’est donc pas nécessairement moins efficace qu’un antibio bactéricide
5 raisons pour combiner des antibios
tx probabiliste de première intention (empirique)
infections polymicrobiennes
prévention émergence de souches résistantes
réduire/minimiser toxicité
effet synergique
synergie
très bon in vitro
très peu de données cliniques supportent utilité de combiner des tx avec intention obtenir effet synergique et meilleure efficacité clinique
situations classiques où un effet synergique est généralement souhaité
Pseudomonas aeruginosa
endocardite bactérienne à entérocoque
sepsis et choc septique
notions de PA et dose thérapeutique
toutes les choses sont poisons et rien n’est poison
seule la dose rend une chose poison ou non
but collaboration OMS et état
soutenir la médecine traditionnelle
intégrer dans les systèmes nationaux de santé
phytothérapie
méthode thérapeutique qui utilise action des plantes médicinales
conflit entre AMA et éclectiques
mort du mvt éclectique début 20ème siècle
école n’aur ni assentiment fédéral ni les subventions nécessaires
universités les auront
1939 = collège le plus prestigieux des éclectiques eclectic medical college ferme ses portes
médecine vient exclusivement : universitaire et pratiquée par des hommes blancs provenant de milieux bien nantis
drogue
partie de la plante (ou d’autres origines comme animale ou minérale) utilisée pour son effet thérapeutique
calcul de dose équivalente
60 mg extrait 50:1
combien extrait 8:1
60 x 50 = 3000 mg (drogue brute)
3000/8 = 375 mg extrait 8:1
ration extrait liquide
chiffre 1 = qté drogue utilisée
autre chiffre = qté de solvant
chémotype ou chimiotype
caractérisation chimique d’une plante ou huile essentielle
en fonction du biotope
même plante peut sécréter des essences biochimiquement très différentes
ex : thym chémotype thymol
expression à froid
pression à froid
zeste agrume - essence
centrifugeuse
distillation à la vapeur d’eau
alambic
méthode la plus répandue, + douce et + productive
similium
hippocrate (semblable guérit semblable)
quinine : fièvre léthargie voire délire
digitale : arythmie cardiaque
belladone : fièvre et abattement
coffeacruda : agitation et insomnie typique de la prise de café
globalité
individu est considéré dans sa totalité à tous les niveaux
symptome, émotionnel, psychologique, historique, énergétique, aggravation
diathèse
psore (td, douleur, asthme, eczéma)
sycose (oedème, cellulite, obésité, ORL, acné, verrue, psoriasis)
tuberculinisme (trouble hormonal, déminéralisation, trouble circulation)
luétisme (décalcification, déformation articulaire, ostéophytose vertébrale)
placébo
vient du latin je plairai
19ème siècle : médicament destiné plus à plaire au patient qu’à être efficace
procédure thérapeutique ayant un effet sur le patient un sx un syndrome ou maladie mais qui est objectivement dénué activité spécifique pour la pathologie traitée
effet placébo
partie intégrante de tout tx qui fonctionne
effet spécifique du rx = effet observé
englobe tout ce qui a trait à la capacité de individu influer sur sa propre destinée; capacité de se guérir soi-même
amélioration des sx du parkinson similaire au rx
progrès moderne virologie
microscopie électronique
biologie moléculaire
difficile à identifier
symptomatologie peu spécifique
peu de tx disponible
généralités virus
taille 40-400 nm
incapable de se répliquer sans une cellule hôte
forme libre du virus s’appelle virion ou particule virale
virus peuvent infecter toutes formes de vie
classification virus
classique : tropisme, vecteur
moderne : type acide nucléique, réplication, capside, enveloppe
capside
structure protéique qui entoure acide nucléique
ensemble est nommé nucléocapside
contribue à la forme du virus
attribue tropisme du virus pour la cellule
enveloppe
enveloppé ou pas
constitué : élément de cellule hôte + protéines virales
virus enveloppés vs nus
enveloppé = plus fragile, ne résiste pas bcp aux détergents et aux conditions ext, transmis par contact direct et intime
nu = plus résistant
acide nucléique virus
soit ADN ou ARN (pas les deux)
simple ou double brin
code de 3 à 100 gènes dépendant du type de virus
cycle viral
- attachement (récepteur)
- pénétration cellulaire
- décapsidation (libération acide nucléique)
- réplication génome viral
- synthèse des protéines virales
- assemblage et encapsidation des particules virales produites
- libération des virions
pénétration et décapsidation
enveloppé = fusion = endocytose
non-enveloppé = mécanisme peu connu probablement formation de pores
transcription
réplication génome et production ARNm
ARN = enzyme ARN-dépendant-ARN-polymérase, brin ARN complémentaire
ADN = réplication noyau, enzyme cellulaire
traduction
ARN = traduction ARNm en polypeptide, clivé par protéase virale
synthèse protéine virale
ADN = contrôle important traduction
Arnm précoce et tardif
précoce = régularise la réplication et transcription
tardif = structure
assemblage et encapsidation
limité dans une portion de la cellule (inclusion virale)
permet obtenir concentration très élevée localisée (protéine virale, acide nucléique)
protège composante du système immunitaire
libération des virions
expulsion :
mort cellulaire
bourgeonnement
exocytose
définition pathogénèse
interaction entre virus et hôte dans une série d’étapes pour conduire à la maladie
tropisme viral dépend de
récepteur qui permet attachement
élément génétique qui favorise expression des gènes viraux qui peuvent être spécifiques à certains tissus
facteurs de l’hôte
statut immunitaire : déficit congénital, VIH, tx immunosuppresseurs
infection banale ou mortelle pour d’autres
femme enceinte et foetus
plusieurs étapes
pathogénèse
entrée (aérosol, gouttelette, percutanée, vertical)
réplication locale
dissémination
tropisme tissulaire
2ème réplication tissulaire
dommage cellulaire
réponse immunitaire
transmission
aérienne (variole)
gouttelette (covid, influenza)
fécale-orale (norovirus)
percutanée (VIH)
muqueuse (herpes)
transplacentaire (zika)
arbovirus (zika)
détection des virus au labo
contraintes :
très petit
impossible de les cultiver
nécessite des cellules vivantes (expertise, coût, risque transmission)
ne se cultive pas ou trop virulent
prélèvement du spécimen
effectué le plus tôt possible
acheminé le plus rapidement au lab
virus enveloppés sont plus fragiles que non-enveloppés
microscopie électronique
forme caractéristique (identification)
technique de référence (expertise, change pour la biologie moléculaire)
détection antigénique
technique immunologique directe
EIA
avantage ; rapide et facile, peu coûteux
désavantage : moins sensible et moins spécifique
immunofluorescence (expertise supérieure à EIA)
biologie moléculaire
technique amplification acide nucléique, sonde, micropuce
diagnostic viral plus rapide
méthode spécifique
multiplex (plusieurs virus en même temps et même réaction)
quantitatif vs qualitatif
désavantage biologie moléculaire
très sensible à la contamination
personnel avec expertise
coûteux
sérologie
détecte la réponse immunitaire suite à une infection
tests sérologiques consistent à identifier les anticorps du patient dirigés contre des virus
IgM et IgG permettent habituellement de différencier entre un infection récente vs ancienne, respectivement
avantage sérologie
seule méthode pour diagnostiquer certaines infections
assez simple à instaurer
trace les infections antérieures du patient et permet un tx prophylactique
désavantage sérologie
expertise nécessaire
diagnostic tardif (tx avant résultat)
interférence possible avec d’autres infections
demeure positive même si le patient a été traité
en pratique détection
diagnostic clinique
si nécessaire et si tx antiviral requis : confirmation du dx (test rapide, labo : biologie moléculaire, culture virale, sérologie)
début/modification du tx prn
technique de distillation à la vapeur d’eau
alambic
méthode + répandue
+ douce
+ productive
produit huile essentielle
biologie moléculaire
technique amplification acide nucléique
diagnostic viral plus rapide
méthode spécifique
multiplex (détection plusieurs virus même prélèvement et même réaction)
quantitatif (lorsque charge virale est requise pour le suivi tx) vs qualitatif (nom)
quand consulter
dépend état général
caractéristique hôte infecté (immunosupprimé, enceinte, nouveau-né)
sx prolongé
risque transmission/santé publique/environnement
qui devrait être traité
infection nécessitant hospitalisation
maladie progressive, sévère ou compliquée sans égard condition santé sous-jacente
patient à risque complication (enceintre 2sem post)
< 48h suivant le début des sx
type de vaccins
- en sous-unités : morceaux de microbes ou toxines
- vivant atténué : microbe magané, mais juste assez fort pour être efficace
Dose en mg
Vitamine E + C
Calcium + sodium + fer
B3 + B6
Dose en mcg
Vitamine D
Dose en ug
Vitamine A + K
B9 + B12