Examen final pharmaco Flashcards

1
Q

alimentation sous optimale

A

déficit énergétique et/ou protéique (principalement observé dans les pays en développement)
apports énergétiques excessifs et/ou alimentation ultra-transformée (principalement observé dans les pays industrialisés)

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2
Q

kwashiorkor

A

déficit énergétique modéré
déficit protéique sévère
régime à base de riz

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3
Q

marasme

A

déficit énergétique et protéique sévères
famine

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4
Q

définition saine alimentation

A

OMS définit une alimentation saine comme étant diversifiée, riche en végétaux et incluant peu de composants présentant un risque pour la santé (tels que sucres simples, sel et matières grasses saturées et trans)

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5
Q

bénéfices d’une saine alimentation

A

diminution du risque :
obésité
HTA
diabète type 2
maladie cardiovasculaire
cancer
ostéoporose
maladie neurodégénérative
mortalité prématurée
augmentation espérance de vie en santé

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6
Q

effets négatifs d’une saine alimentation

A

aucun

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7
Q

rôle de la nutrition dans la santé humaine

A

alimentation est un des plus importants déterminants de la santé (tous les stades de la vie)
devrait être composée majoritairement diversité aliments végétaux minimalement transformés et contenir peu de composant présentant un risque pour la santé

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8
Q

aliment à risque pour la santé

A

sucres ajoutés
sels
matières grasses saturées et trans

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9
Q

histoire GAC

A

avant = guider la population dans la consommation d’une alimentation procurant l’ensemble des nutriments en qté suffisante (1942 temps de guerre)
version plus récente en 2019 = objectif central vise la prévention des maladies chroniques

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10
Q

2 parties du GAC

A

quoi manger (assiette)
comment manger (habitude, cuisiner +, savourer, bonne compagnie, étiquette, marketing)

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11
Q

4 sections du GAC

A

mangez des légumes et fruits en abondance
consommez des aliments protéinés
choisissez des aliments à grains entiers
faites de l’eau votre boisson de choix

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12
Q

mangez des fruits et légumes en abondance

A

frais, surgelés ou en conserve
jus = riches en sucre donc entier
diminution obésité, MCV et cancer
légumes verts feuillus et riches en vit C = cardioprotecteurs
fibres, vitamine, minéraux et antioxydants

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13
Q

entier vs en jus

A

entiers = risque plus faible de diabète de type 2
jus = risque plus élevé
valeur nutritive similaire mais effet rassasiant plus faible avec le jus et favorise l’apport calorique excessif

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14
Q

choisissez des aliments à grains entiers

A

fibre, minéraux et vitamines
grains entiers = complet avec + nutriments
+ fibre = diminue risque :
cancer côlon, diabète, MCV, AVC

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15
Q

grain entier vs raffiné

A

entier :
- son = fibres, vit B, minéraux
- germe = vit B + E, minéraux, antioxydant et AG oméga 3
- endosperme = protéine, glucide

raffiné :
- endosperme = protéine, glucide

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16
Q

marketing pain

A

> 7 céréales mais raffinées = qualité nutritionnelle sera inférieure à celle d’un pain avec 1 seule céréale mais entière
vise > 2g de fibres par tranche

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17
Q

données consommation céréales et grains entiers

A

adultes 18-54 = 6.3 céréaliers 1 grain entier
adultes 55 + = 5.7 et 1.1

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18
Q

farine raffinée au Canada

A

obligatoirement enrichie
vitamines B1, B2, B3 et B9 + fer

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19
Q

mangez des aliments protéinés

A

protéine, vitamine, minéraux
essayer chaque jour protéine origine végétale plus de fibres et moins de gras saturés
pas obligé de manger de grande qté d’aliments protéinés pour répondre à vos besoins nutritionnels

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20
Q

viande rouge

A

boeuf, porc, veau, agneau
riche en protéine de qualité et en minéraux fer et zinc
risque élevé de :
diabète, MCV, cancer et mortalité prématurée
cancétigène
limiter la consommation de viande rouge

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21
Q

volaille

A

aliments riches en protéines et relativement faible en gras
par rapport au risque de maladies chroniques :
consommation de volaille est plutôt bénéfique lorsqu’elle remplace la viande rouge et transformée

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22
Q

oeufs

A

riche en protéine, gras insaturés, vitamine, fer, folate, vitamine B, cholestérol alimentaire
pas associé risque plu élevé de MCV et diabète
aucun impact sur cholestérol sanguin
nutritifs, économiques et faciles à préparer
pas avec bacon ou creton

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23
Q

poisson

A

risque plus faible de MCV et mortalité
riche en oméga 3, varie selon espèce
élevé = saumon, thon, sardine, maquereau, truite, anchois
moyenne = truite arc-en-ciel, flétan, requin
faible = morue, barbue, fruits de mer
recommandé d’en manger 2x par semaine
pêche durable*

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24
Q

protéines végétales

A

riche en fibre, protéine et glucide, faible en gras saturé, gras insaturé
poids plus faible
risque plus faible : diabète, MCV, mortalité
viande = 70% protéine consommée
1 kg boeuf = 10kg protéine végétale

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25
éléments positifs lait, fromage, yogourt, kéfir
importantes sources protéines calcium, magnésium, potassium, vit D, bactérie lactique probiotique 2 portions comblent plus de 60% des besoins en calcium
26
éléments négatifs lait, fromage, yogourt, kéfir
gras saturés (moins néfaste que ceux de la viande) sodium (fromage) sucres ajoutés (yogourt)
27
consommation produits laitiers
risque plus faible : diabète HTA MCV cancer du colon risque plus élevé cancer prostate
28
vrai ou faux lait contient des hormones
faux illégal au Canada antibio = lait jeté
29
vrai ou faux nous sommes les seuls mammifères à boire du lait adulte
argument fallacieux pas le seul aliment
30
vrai ou faux 70% de la population est intolérante au lactose on doit éviter le lactose
vrai et faux vrai 70% (origine asiatique surtout et 60% population mondiale)
31
vrai ou faux lait n'est plus dans le GAC
faux aliment protéiné
32
vrai ou faux pas nécessaire de consommer du lait pour être en santé
vrai pour tous les aliments
33
boissons végétales
soya enrichie = seule boisson végétale comme substitut du lait par les autorités canadiennes et américaines teneur en protéine pas assez élevé des autres boissons pour comparer au lait
34
faites de l'eau votre choix
eau 1er choix lait, boissons végétales non sucrées jus de fruits boissons sucrées
35
bon ou mauvais pour la santé
garder en tête que lorsqu'on mange d'un certain on ne mange pas un autre ce principe de substitution inhérent à l'alimentation influence les effets sur la santé d'un aliment
36
alimentation et santé pharmacien
promotion saine alimentation organiser un service de consultation en nutrition revoir offre alimentaire dans la pha rester vigilant et critique face à l'info en nutrition
37
allergies
réponse immunologique inadéquate si allergie médiée par les anticorps IgE : sx apparaissent dans les minutes suivant ingestion si allergie médiée par les anticorps spécifiques IgG ou IgM : sx surviennent 48-72h après ingestion
38
intolérance
n'implique pas de rx anormales du système immunitaire réaction anaphylactoïde (non médié par IgE) désordre métabolique réaction idiosyncrasique
39
intolérance lactose
déficience en lactase enzyme B-galactosidase lactose non digéré passe dans le côlon = ballonnement, flatulence, crampe et diarrhée excède 12g de lactose (1 verre de lait) plusieurs prises petites qtés sans/faible en lactose lactase en cos
40
intolérance au lactose pharmacie
excipient pratique car stable, inerte, abordable et non toxique 20% rx sur ordonnace et 6% MVL faire attention
41
intolérance au gluten maladie coeliaque
SABOT : seigle, avoine, blé, orge et triticale épeautre, kamut cause des lésions de la paroi de l'intestin + sx grastro-intestinaux réaction du système immunitaire = allergie (sang +biopsie) 1% population diète sans gluten : faible en fibre, très restrictive et aucune marge d'erreur
42
allergies alimentaires
avant l'âge de 4 ans (6% bébé, 3% < 10 ans et 1-2% adultes) aucun tx curatif (éviter + tx désensibilisation) oeufs, arachides, lait, mollusques, blé, moutarde, noix, sésame, soya, sulfite sx : cutané, respiratoire, digestif et cardiovasculaire
43
allergie et intolérance pharmacie
questionner patient sur intolérance/allergie vigilance présence lactose et autres dans les médicaments vigilance risque de contamination croisée dans le lab promouvoir bonnes pratiques de l'Epipen
44
nutriment
composant élémentaire obtenu par alimentation et essentiel à la vie humaine source énergie, de matériel structurel ou agent de régulation supportent la croissance, entretien et/ou la réparation des tissus de l'organisme essentiel au bon fonctionnement de plusieurs processus biologique à tous les stades de la vie
45
types de nutriments
glucides protéines lipides vitamines minéraux eau
46
macronutrients vs micronutrients
macro = glucide, lipide, protéine, eau micro = vitamine, minéraux
47
nutriment procure énergie vs pas
énergie = glucide, protéine, lipide pas énergie = vitamine, minéraux, eau
48
fonctions des nutriments
glucide = source énergie 1 lipide = source et réserve énergie et acide gras essentiel protéine = construction, réparation des muscles, énergie vitamine/minéraux = pas énergie mais participe au bon fonctionnement du corps
49
glucide
source d'énergie 1 du corps 4kcal/g organes strictement glucodépendants: cerveau a besoin de 140g de glucose (>500 kcal) par jour, globule rouge et médulla rénale molécule composé de carbone, hydrogène et oxygène
50
2 catégories glucide digestible
sucre simple sucre complexe
51
sucre simple
monosaccharide (glucose, fructose, galactose) disaccharide (maltose, sucrose, lactose)
52
sucre complexe
polysaccharide (amylopectine, amylose, glycogène)
53
sucre non digestible (complexe)
fibre soluble (pectine) fibre insoluble (cellulose)
54
lien glucide digestible ou non
alpha = digestible bêta = non digestible
55
sources alimentaires des glucides
sucres fruits produits laitiers produits céréaliers légumes légumineuses
56
apports recommandés glucides
45 à 65% de l'apport énergétique total limiter la consommation de sucres ajoutés à < 10% de l'apport énergétique total prioriser les aliments riches en fibres
57
fibres solubles vs insolubles
soluble = se dissolve dans l'eau, cela créer un gel dans l'intestin, lie une partie du cholestérol dans intestin et empêche de passer dans la circulation sanguine, ralentisse absorption du sucre et favorise le contrôle de la glycémie, efficace = grain entier insoluble ne se dissolve pas dans l'eau, augmente le volume dans l'intestin, facilite évacuation grâce à leur effet sur le volume des selles, un grand volume solide est plus facile à déplacer par péristaltisme qu'un petit volume
58
sensation satiété fibre soluble et insoluble
prolonge la sensation 1. présence d'eau, les fibres gonflent/ se dissolvent et prennent une plus grande place dans intestin 2. fibres ralentissent le passage des aliments de l'estomac à l'intestin 3. fibres ralentissement l'absorption des nutriments et diminuent les pics de glycémies 4. cela retarde l'apparition des signaux de faim et rend moins enclin aux fringales entre les repas ou trop manger lors du repas
59
efficacité clinique fibres
fibre soluble = diarrhée fibre insoluble = constipation
60
exemple de fibres
soluble = avoine, orge, psyllium, légumineuse, fruit, légume insoluble = céréale, pain à grain entier, son de blé, riz brun
61
apports recommandés de fibres
18 à 50 ans : 25g/jour femme 38g/jour homme 15 à 20g/jour moyenne au Canada plus de 90% des canadiens n'en consomment pas assez
62
effets sur la santé des glucides
effets dépendent du type et de qté consommée apport élevé en glucide simple = augmentation risque syndrome métabolique, diabète, MCV apport élevé en fibre = favorise satiété et contrôle du poids, favorise un contrôle et réduction des taux glucose et lipide, diminution risque appendicite, hémorroïde, diabète, MCV, cancer
63
indice glycémique
échelle qui classe les aliments riches en glucides en fonction de leur effet sur l'augmentation de la glycémie par rapport à un aliment de référence soit le glucose ou le pain blanc
64
charge glycémique
calculée en multipliant l'indice glycémique par la qté de glucides contenue dans une portion standard de l'aliment meilleur prédicteur de l'effet de l'aliment sur la glycémie comparativement à son contenu en glucides
65
vrai ou faux diète cétogène / faible en glucide est idéale pour la santé intestinale
faux
66
lipide
molécule composée de carbone, hydrogène, oxygène principaux types de lipides consommés par l'alimentation (stérols et triglycérides)
67
triglycérides
3 acides gras attachés à un glycérol
68
acide gras
différent en termes de : - longueur (nb de c) = courte chaine (<6), moyenne (6-10) et longue (>12) - degré de saturation = saturé, monoinsaturé, polyinsaturé - isomère = cis ou trans
69
hydrogénation
saturer les gras protection contre oxydation altération de la texture des aliments
70
gras trans
dans la nature, plupart des doubles liaisons sont cis configuration trans altère le métabolisme de la molécule
71
sources alimentaires lipides
saturé = crème, fromage, beurre trans = biscuit, gâteau, beigne cholestérol = oeuf, lait, viande monoinsaturé = huile, avocat polyinsaturé = huile végétale, maïs, noix
72
sources oméga 3 et 6
3 = acide linolénique EPA + DHA 6 = acide linolénique, acide arachidonique
73
apports recommandés lipides
20 à 35% de l'apport énergétique total contribue à la saveur et la texture des aliments rôle structurel des membranes et myéline rôle métabolique source de vitamine liposoluble (ADEK)
74
effet bénéfique lipide sur la santé
gras mono et polyinsaturé cholestérol inflammation systémique agrégation risque de MCV
75
effet néfaste lipide sur santé
gras saturé et trans cholestérol inflammation systémique agrégation risque de MCV risque de cancer
76
cholestérol
composant des membranes cellulaires précurseur de la bile, vitamine D et des hormones stéroïdes se retrouve exclusivement dans les aliments d'origine animale (viande, crustacé, abat, charcuterie, jaune oeuf, produit laitiers, beurre)
77
cholestérol alimentaire vs sanguin
alimentaire : retrouve dans les aliments sanguin : retrouve dans le sang mauvais cholestérol LDL -> athérosclérose -> MCV cholestérol alimentaire n'a pas d'effet sur les concentrations sanguines de cholestérol (foie en produit pareil ajustement selon alimentation) gras saturés et trans augmentent le cholestérol sanguin donc MCV
78
vrai ou faux une alimentation faible en gras est nécessairement mieux qu'une alimentation riche en gras dans la prévention des maladies cardiovasculaires
Faux la qualité des gras qui fait une différence pas la quantité
79
protéines
plusieurs acides aminés ensemble contiennent du carbone, hydrogène et azote acides aminés essentiels cela signifie : ne peuvent être synthétisés par organisme doivent être obtenus par alimentation
80
sources alimentaires
viande, volaille, poisson, oeufs produits laitiers noix et graines légumineuse
81
apports recommandés protéines
10 à 35% de l'apport énergétique total 0,8 à 1,2g/kg/jour (un peu plus chez les enfants, adolescents, femmes enceintes ou qui allaitent et les sportifs) jusqu'à 1.8g/kg/jour
82
fonctions des protéines
croissance et entretien = muscle, sang enzyme = catalyseurs hormone = messagers, régulateurs régulation balance liquidienne = inflammation, oedème balance acide-base = tampon transporteurs = lipide, O2 anticorps = défense source d'énergie et de glucose = famine autres = coagulation, vision
83
effets des protéines sur la santé
dépendent type et qté consommée (viande vs végétale) santé cardiométabolique : - protéine végétale (diminution risque obésité, diabète, MCV, mortalité) - protéine animale (augmentation obésité, diabète, MCV, mortalité) santé osseuse (augmentation excrétion calcium et risque ostéoporose) santé rénale (augmente le travail rénal)
84
vrai ou faux alimentation végétalienne est nécessairement déficitaire en protéines
faux
85
alcool
source énergie 7 kcal/g pas un nutriment : pas nécessaire pour la santé interfère avec la croissance, entretien et réparation du corps consommation excessive entraine un surplus énergétique et donc un stockage de graisse
86
recommandations alcool santé canada
femme 0-2 jour ou max 10 semaine homme 0-3 jour ou max 15 semaine le but n'est pas d'encourager à commencer à boire directive à faible risque pas sans risque
87
pourquoi moins pour femme que homme
même à poids égal et même qté alcool le taux alcoolémie de la femme sera supérieur femme moins enzyme qui métabolise alcool moins d'eau dans le corps des femmes que homme donc taux alcoolémie sera supérieur
88
risque alcool femme
consommation excessive alcool cancer sein AVC diabète hypertension maladie hépatique
89
eau
environ 60% du poids d'un adulte (moins chez femme, personne obèse et âgée)
90
fonctions vitales eau
transport nutriments et déchet réaction métabolique régulation température corporelle maintien volume sanguin absorption des choc + lubrifiant solvant
91
maintenir une hydratation adéquate permet aussi :
réduire risque de pierres urinaires favoriser la régularité amélioration de la concentration et de la mémoire à court-terme
92
apports et pertes eau
état hydratation : équilibre entre les apports et pertes apport recommandé : 2-3L/jour minimum excrété : 500 ml/jour (urine) respiration + sueur + selle : 2.5L/jour besoin varie selon : alimentation, activité, température, humidité, médication
93
vitamines et minéraux
besoins énergétiques sont comblés lorsque le poids est stable : dépense énergétique = apport énergétique micronutrients = risque possible de malnutrition même si poids stable besoin à combler et un apport à ne pas dépasser
94
apport nutritionnel de référence ANREF
besoin moyen estimatif BME apport nutritionnel recommandé ANR apport suffisant AS apport maximal tolérable AMT
95
BME
besoin moyen estimé pour que l'organisme fonctionne normalement rencontre les besoins de 50% de la population (selon âge et sexe)
96
ANR
est calculé selon le BME : BME + 2 écart-types rencontre les besoins de 98% de la population (âge et sexe) un apport inférieur ne signifie pas qu'un individu ne satisfait pas ses besoin mais cela augmente le risque
97
AS
utilisé lorsqu'aucune valeur n'a été établie pour le BME ou ANR même logique que ANR : on recommande un apport qui comblera les besoins d'une grand majorité d'individus
98
AMT
apport nutritionnel le plus élevé qui n'entraine probablement ni risque ni effet indésirable chez la plupart des sujets risque effet indésirable augmente à mesure que l'apport s'élève au-dessus de AMT AMT n'est pas une cible
99
définition vitamine
substances organiques nécessaires en faible quantité au métabolisme ne peuvent pas être synthétisées en quantité suffisante par l'organisme compléments indispensables aux échanges vitaux
100
3 principales causes de carences en vitamines
apport trop faible défaut absorption augmentation des besoins difficiles à combler par une alimentation normale
101
carence
souvent des sx non spécifiques (fatigue, diminution des performances et du système immunitaire)
102
vitamines liposolubles
solubles dans les graisses apport supérieur = stocké absorbé dans intestin avec lipide sx de déficience = lent à développer pas absolument nécessaire à tous les jours toxiques à dose relativement faible (6-10)
103
vitamines hydrosoluble
soluble dans eau apport excédentaire = éliminé excrété dans urine sx déficience = rapide à développer nécessaire à tous les jours sont toxiques à grosses doses (10)
104
2 formes de vitamine A
active (pas besoin de transformation) : rétinoïdes, rétinol, origine animale, absorption très élevée même si les réserves sont élevées provitamine A (doit être transformé) : caroténoïdes, bêta-carotène, origine végétale, absorption moindre, pourcentage absorption diminue lorsque réserve augmente, bêta-carotène se transforme en vit A seulement si besoin
105
fonctions vitamine A
antioxydant division cellulaire système immunitaire croissance des os et dents santé de la peau vision ANR : 700-900 ug/jour ANT : 3000 ug/jour
106
sources alimentaires vitamine A
rétinol : foie, poisson, produit laitier, oeuf bêta-carotène : fruit et légume (orange et vert)
107
carence vitamine A
perte de vision nocturne ralentissement de la croissance très rare surtout causé par malabsorption
108
toxicité vitamine A
AMT inclut les aliments et suppléments anomalie du foie croissance désordonnée des os perte de masse osseuse femme enceinte : max 1 materna par jour, contre-indication si consommation dérivé (accutane), risque maladie congénitale
109
2 formes vitamine D
vitamine et pro-hormone (alimentation et synthétisé à partir dérivé cholestérol sous action des rayons UVB) ergocalciférol D2 = origine végétale (boisson soya enrichie) cholécalciférol D3 = origine animale(lait enrichi, peau contact rayons UVB)
110
fonctions vitamine D
régulation concentrations sanguines de calcium et phosphore (absorption intestinale minéraux, prévient élimination du calcium, dépôt et retrait calcium) activation transcription de centaines de gènes (différenciation, réparation, insuline, mécanisme immunitaire)
111
ANR et AMT vitamine D
ANR : 600-800 UI (15-20 mcg) AMT : 400 UI (100 mcg)
112
vitamine D associé à un risque plus faible :
chute dépression cancer colorectal incidence et/ou sévérité maladie auto-immune
113
sources vitamine D
lait, margarine, boisson soya enrichie poisson oeuf champignons soleil (10-15 mins = 80-90% besoins) végane = risque de déficience
114
production cutanée vitamine D
âge : diminution avec âge (25% de moins à 70 ans) pigmentation peau : mélanine = bloque rayons UVB donc production plus faible peau foncée écran solaire : FPS 8, réduction 95% saison et latitude : diminution importante UVB (au-delà de 40ème parallèle)
115
déficience vitamine D
90% canadiens = apport insuffisant seulement 25% = taux sanguin inadéquat (recommande > 50-75 nmol/L en moyenne 67,7) rachitisme
116
fonctions vitamine E
antioxydant puissant protège les tissus impliquée dans cicatrisation diminue risque maladie, cancer et MCV
117
sources vitamine E
huile végétale noix (amande) germe de blé
118
ANR AMT vitamine E
ANR : 15 mg/jour AMT : 1000 mg/jour (s'applique seulement aux suppléments)
119
carence en vitamine E
rare lorsque défaut absorption des lipides problèmes neurologiques (ataxie, neuropathie) prématuré = plus à risque
120
attention vitamine E
risque hémorragie si combinaison supplément et anticoagulant ce risque n'est pas présent si seulement obtenu via alimentation
121
2 formes vitamine K
K1 (phylloquinone) K2 (ménaquinone) 10-15% de nos apports sont produits par les bactéries intestinales (K2)
122
fonctions vitamine K
k1 = coagulation sanguine k2 = formation des os
123
sources vitamine K
k1 = légumes vers, algues k2 = produit par processus de fermentation (fromage, yogourt, miso)
124
AS vitamine K
90-120 ug/jour
125
carence vitamine K
rare car besoin très faible : synthèse endogène + alimentation équilibré = suffisant prise prolongée antibio peut entrainer carence (bactérie) nouveau-né : supplément à la naissance sx : saignements
126
toxicité vitamine K
aucun effet indésirable rapporté pas AMT
127
anticoagulothérapie et vitamine K
instabilité du tx associé à l'apport en vitamine K recommandation : apport STABLE en vitamine K (légume vert)
128
fonctions vitamine B
croissance et régénération cellulaire métabolisme des glucides, lipides et protéines
129
carence vitamine B
rare sauf pour B9 et B12 situation de carence en vitamine B touche souvent plusieurs vitamines du groupe enrichissement obligatoire farine (b1, b2, b3, b9 ET FER)
130
fonctions B3 niacine
croissance et régénération cellulaire production de neurotransmetteurs fonctionnement du système digestif 14-16 mg/jour
131
fonctions B6 pyridoxine
croissance et régénération des cellules production des globules rouges ANR : 1.3 mg/jour carence : anémie microcytaire diclectin
132
B9 acide folique
aliments (légumes verts foncés, légumineuses) : folate supplément acide folique développement SNC bébé production globule rouge croissance et régénération cellules synthèse ADN ANR : 400 ug/jour
133
carence et conditions à risque B9
carence courant grossesse et allaitement alcoolisme maladie intestinale méthotrexate sx plus grave : malformation tube neural, ralentissement croissance, anémie macrocytaire
134
particularités B12 cobalamine
absorption nécessite acide chlorhydrique + facteur intrinsèque 10-30% personnes âgées peuvent difficilement absorber vitamine B12 acidité gastrique trop faible
135
sources vitamine B12
naturellement présente dans les aliments origine animale seulement boisson soya enrichie synthétisé en partie par bactérie
136
fonctions B12
croissance, division cellulaire production globule rouge synthèse myéline
137
carence B12
cause : faible acidité gastrique, médicament anti-acide prend du temps à apparaitre sx : neurologique, gastro-intestinaux, hématologique
138
fonctions vitamine C
fabrication collagène maintien santé des dents et gencives cicatrisation système immunitaire antioxydant augmentation absorption du fer contenu dans les végétaux
139
ANR vitamine C
75-90mg/jour
140
sources de vitamine C
vitamine la plus fragile : oxydation, chaleur, eau contenu supérieur : aliment cru que cuit 90% fruit et légume comble largement ANREF
141
carence vitamine C
besoin augmenté pour les fumeurs scorbut
142
minéraux
substance inorganique essentielle à la vie 5% du poids corporel 20 minéraux connus comme étant essentiels macroéléments : calcium, sodium oligoélément : fer
143
fonctions calcium
formation et structure des os et dents contraction et relaxation musculaire normalisation du rythme cardiaque
144
apport adéquat en calcium permet de :
maximiser développement et maintien des os et dents diminuer risque hypertension, dyslipidémie, risque cancer colon
145
ANR calcium
1000mg/jour
146
toxicité calcium
AMT : 2500 mg constipation calculs rénaux hypercalcémie insuffisance rénale interactions : 2h entre calcium et fer
147
fonctions sodium
contraction musculaire transmission influx nerveux régulation volume de liquide extracellulaire et plasma
148
AS et AMT sodium
AS : 1500 mg AMT : 2300 mg
149
carence sodium
cause : déshydratation, maladie aigue des reins, diurétique sx : maux de tête, nausée, vomissement, crampe, somnolence, étourdissement, chute de pression
150
excès de sodium
en moyenne 2200 à 4100 mg par jour > 2300 = augmentation risque de développer hypertension artérielle, ostéoporose, problème rénal sx : rétention d'eau, pression artérielle augmentée
151
fonctions fer
transport oxygène des poumons aux tissus via hémoglobine défense immunitaire formation collagène et neurotransmetteurs
152
ANR et AMT fer
ANR : 8-18 mg/jour AMT : 5 mg/jour réflexe autoprotection : absorption augmente si réserve baisse
153
2 sources de fer
hémique : source animale, absorption 25%, viande, volaille, poisson et fruit de mer non hémique : source végétale, absorption 5%, tofu, noix, légumineuse, produit céréalier enrichi, oeuf, lait (diminué par café, thée et augmenté par vit C, prot animal
154
carence fer
fréquente cause : apport insuffisant, mauvaise absorption intestinale, perte de sang ou besoins accrus personne à risque : végé, femme athlète, donneur de sang, menstruations, grossesse
155
sx de carence en fer
anémie, fatigue, pâleur du teint, faiblesse, essoufflement, affaiblissement système immunitaire, ralentissement développement cognitif et social (enfant) trouble nutritionnel le plus répandue
156
formes d'anémie
microcytaire : globule rouge petit + diminution fabrication hémoglobine, carence B6 macrocytaire : gros globule rouge mais insuffisant, carence B9 et B12 pernicieuse : diminution nb de globule rouge par manque de facteur intrinsèque qui permet absorber B12
157
multivitamines dose prophylactique
0,5 à 2x ANR nourrissons, enfants, femme en âge de procréer, grossesse, allaitement, menstruations abondantes, végé, personne âgée
158
multivitamines dose thérapeutique
3 à 20x ANR carence ou trouble pathologique impliquant perturbation de la digestion, absorption ou utilisation nutriments
159
multivitamines dose pharmacologique
20 à 600x ANR souvent monovitamine A D K folate attention toxicité
160
prise de suppléments de vitamines est recommandée à ces personnes :
> 60 ans : diminution apport alimentaire, risque apport insuffisant femme âge d'avoir un enfant : folate femme enceinte : multivitamine végétaliens : B12 et D possiblement fer et zinc fumeurs : vitamine C
161
% de la valeur quotidienne
permet de comparer plus facilement les aliments de vérifier si un aliment contient beaucoup ou peu d'un nutriment met en contexte la quantité de nutriment fournie
162
nouveauté pour la liste des ingrédients
regrouper les ingrédients à base de sucre entre parenthèse à la suite du mot sucre repérer toutes les sources de sucres ajoutées à un aliment
163
liste des ingrédients
obligatoire pour les aliments préemballés ordre de présentation : ordre décroissance selon le poids permet également de savoir la présence d'un ingrédient allergène, non-désiré ou d'un nutriment en particulier
164
modification de la portion indiquée
aliments vendus en emballage de plusieurs portions sur les emballages de plusieurs portions, la portion indiquée sera le plus près possible de la quantité de référence de l'aliment en question
165
ANREF, micronutriment et étiquette nutritionnelle : implications pour la pharmacie
comprendre les effets sur la santé des aliments être vigilant et critique face : aux diètes, suppléments nutritionnels, suppléments outiller les clients à décoder les étiquettes
166
préconception
alimentation, habitude de vie de la mère = impact direct sur foetus supplément acide folique 0,4 à 1 mg par jour 2-3 mois avant et jusqu'à 4-6 semaines post-partum fer : bilan pour prévenir déficience/anémie suppléments multivitamine et minéraux
167
grossesse
nourrir le foetus 2ème trimestre : 350 kcal de + 3ème trimestre 450 kcal de + jour protéine : 10g de plus glucide : 175g/jour lipide : oméga 6 = 13g/jour oméga 3 = 1,4g
168
allaitement
allaitement exclusif jusqu'à 6 mous et alimentation mixte jusqu'à 2 ans non recommandé si : VIH, tuberculose, drogue, chimio bienfait pour enfant et mère : diminution risque cancer sein et ovaire et favorise retour de poids corporel
169
lait maternel
comble besoin de enfant composition varie selon que le sein se vide ou que les tétées se rapprochent composition évolue dans le temps pour répondre aux besoins de l'enfant contient des substances qui modulent le système immunitaire et facilitent digestion répond aux besoins de chaleur, succion et contact du bébé et favorise la stimulation sensorielle
170
lait de vache vs préparation lactée
lait de vache pas avant 9 mois préparation lactée : 3x plus de protéine 2x plus de sodium 2x moins oméga 6 pas assez de fer
171
évolution céphalosporine
1ère génération = gram + 5ème génération = gram -
172
4 groupes de B-lactamine
céphalosporine monobactam pénicilline carbapénem
173
glycopeptide lipopeptide lipoglycopeptide
glyco = vancomycine, dalbavancine lipo = daptomycine lipogly = telavancine
174
aminoside
sucre aminé dérivé champignon streptomyces amikacine, gentamicine
175
tétracycline
peu utilisé large spectre d'activité infections à spirochètes, bactéries atypiques et pathogènes intracellulaires (contre C difficile) tigécycline active contre SARM et ERC regain intérêt depuis 15ans tétracycline, minocycline, doxycycline
176
macrolide
hétérocycle 14 : érythro et clarithromycine 15 : azithromycine 16 : spiramycine capacité de traverser les membranes alternative aux pénicillines en présence allergie
177
fluoroquinolone
très (trop) utilisé ciprofloxacine, lévo, moxi, nor, o seuls composés oraux actifs contre P. aeruginosa association avec développement de diarrhée C difficile
178
sulfamide
sulfaméthoxazole SMX sulfadiazine SMX combinaison avec triméthoprime
179
lincosamide
clindamycine infection cutanée
180
rifamycine
rifampicine rifabutine rifaximine actifs contre bactérie gram + résistance se développe rapidement si utilisé en monothérapie
181
streptogramine
A = dalfopristine B = quinupristine combinaison des deux courant en Europe
182
chloramphénicol
très très peu utilisé antibio pour infections plus rares anthrax tularémie rickettsiose
183
nitroimidazole
métronidazole antibactérien antiprotozoaire anti-inflammatoire
184
polypeptide et polymyxine
polymyxine B colistine (polymyxine E) polysporin
185
oxazolidinone
origine synthétique pour gram + multi-résistant staphylococcus SARM entérocoque ERV
186
3 mécanismes d'action des antibios
paroi (synthèse/homéostasie) ribosome (synthèse protéine) ADN (synthèse/réplication)
187
mécanisme paroi
B-lactamine vancomycine/glycopeptide daptomycine lipoglycoprotéine polypeptide/polymyxine
188
mécanisme ribosome
aminoside lincosamide macrolide oxazolidinone tétracycline
189
mécanisme ADN
sulfamide fluoroquinolone rifamycine métronidazole
190
interférence paroi B-lactamine
agissent en se liant à une enzyme (transpeptidase) = PBP empêche stabilisation latérale des chaines de peptides du peptidoglycan similitude de structure dimère alanine faiblesse paroi = éclater
191
interférence synthèse paroi vancomycine (glycopeptide)
se fixe à la partie terminale D-alalyn-D-alanine de la chaine de peptide composant le peptidoglycan inactif contre gram - (trop gros ne se rende pas au peptidoglycan)
192
interférence synthèse paroi daptomycine
besoin calcium dans environnement perçage de trou dans la membrane hypocalcémie ne change pas efficacité
193
interférence homéostasie paroi polypeptide
liaison polymyxine (+) avec LPS (-) de la paroi externe des BGN altération perméabilité de la paroi externe déplacement cations (Mg, Ca) déplacement de polymyxine vers paroi bactérienne effet déstabilisant sur paroi interne : modification perméabilité, potentiel action cellulaire
194
machinerie métabolique bactérienne
action principalement sur les sous-unités du ribosome sous-unités 30S sous-unités 50S ARN de transfert tARN
195
site action sur le ribosome sous-unités 30S
tétracycline aminoside
196
site action sur le ribosome sous-unités 50S
chloramphénicol oxazolidinone lincosamide macrolide steptogramine
197
site action sur le ribosome tARN
oxazolidinone streptogramine
198
fluoroquinolone fonctionnement
interfère ADN-gyrase (topoisomérase 2) et topoisomérase 4 enzymes impliquées dans déploiement et enroulement sur eux-mêmes des brins ADN
199
rifamycine fonctionnement
interfère avec ARN-polymérase ADN-indépendante bactérienne qui produit ARN messager
200
métronidazole fonctionnement
réduction du groupement nitrate en dérivé réactif et instable (hydroxylamine) dérivé attaque ADN bactérien et entraine des bris ou mutations des brins ADN
201
mécanisme de résistance
production enzyme inactivant antibio modification de la cible antibio (SARM, B-lactamine) résistance intrinsèque (vancomycine) diminution perméabilité de la paroi (BGN aux carbapénems) expulsion antibio (pompe efflux, tétracycline)
202
inactivation enzymatique/dégradation aminoside
ajout groupement sur un substituant aminé ou hydroxylé par une enzyme bactérienne
203
inactivation enzymatique/dégradation B-lactamine
hydrolyse de l'anneau B-lactam par une enzyme (B-lactamase)
204
altération/modification de la cible fluoroquinole
site catalytique ADN gyrase (GyrA) mutation
205
expulsion antibio (pompe à efflux)
tétracycline macrolide, lincosamide et strepto
206
phénomène de résistance par pression de sélection
bactérie avec infection antibio administré pour tuer certaine bactérie de maladie résiste au tx antibio bactérie résistante continue à se multiplier et cause une infection
207
facteurs qui accélèrent le phénomène de résistance bactérienne
emploi inutile (infection virale, bactériurie asymptomatique) tx trop agressifs (spectre trop large, bactériurie asymptomatique) tx trop longs voyage
208
concept antibiogouvernance
interventions concertées destinées à améliorer et mesurer usage approprié par promotion de la sélection du régime antibio optimal (voie, schéma administration, durée tx) réduire les coûts excessifs de l'utilisation non optimale des antimicrobiens
209
principaux objectifs antibiogouvernance
obtenir meilleurs résultats minimisant toxicité et effet indésirable limite pression sélection à l'origine de émergence de souches résistantes aux antimicrobiens
210
spectre étroit
antibio sur mesure/germe visé moins de risques effets collatéraux affecte moins autres bactéries
211
spectre large
quand on ne sait pas quoi donner utile infections polymicrobiennes plus de dégâts en affectant des bactéries présentes mais non pathogène (flore) risque accru de sélectionner des bactéries résistantes
212
concentration minimale inhibitrice
concentration plus faible qui empêche la bactérie de se diviser (bactériostase) qui inhibe croissance
213
concentration minimale bactéricide
concentration plus faible qui tue ou détruit la bactérie habituellement supérieure à la CMI
214
effet bactéricide vs bactériostatique
bactéricide : CMB/CMI < 4 bactériostatique : CMB/CMI > 4
215
bactéricide
aminoside B-lactamine fluoroquinolone nitroimidazole rifamycine TMP/SMX glycopeptide lipopeptide oxazolidinone
216
bactériostatique
chloramphénicol macrolide clindamycine sulfamide tétracycline
217
efficacité bactéricide/bactériostatique
bactériostatique n'est donc pas nécessairement moins efficace qu'un antibio bactéricide
218
5 raisons pour combiner des antibios
tx probabiliste de première intention (empirique) infections polymicrobiennes prévention émergence de souches résistantes réduire/minimiser toxicité effet synergique
219
synergie
très bon in vitro très peu de données cliniques supportent utilité de combiner des tx avec intention obtenir effet synergique et meilleure efficacité clinique
220
situations classiques où un effet synergique est généralement souhaité
Pseudomonas aeruginosa endocardite bactérienne à entérocoque sepsis et choc septique
221
notions de PA et dose thérapeutique
toutes les choses sont poisons et rien n'est poison seule la dose rend une chose poison ou non
222
but collaboration OMS et état
soutenir la médecine traditionnelle intégrer dans les systèmes nationaux de santé
223
phytothérapie
méthode thérapeutique qui utilise action des plantes médicinales
224
conflit entre AMA et éclectiques
mort du mvt éclectique début 20ème siècle école n'aur ni assentiment fédéral ni les subventions nécessaires universités les auront 1939 = collège le plus prestigieux des éclectiques eclectic medical college ferme ses portes médecine vient exclusivement : universitaire et pratiquée par des hommes blancs provenant de milieux bien nantis
225
drogue
partie de la plante (ou d'autres origines comme animale ou minérale) utilisée pour son effet thérapeutique
226
calcul de dose équivalente 60 mg extrait 50:1 combien extrait 8:1
60 x 50 = 3000 mg (drogue brute) 3000/8 = 375 mg extrait 8:1
227
ration extrait liquide
chiffre 1 = qté drogue utilisée autre chiffre = qté de solvant
228
chémotype ou chimiotype
caractérisation chimique d'une plante ou huile essentielle en fonction du biotope même plante peut sécréter des essences biochimiquement très différentes ex : thym chémotype thymol
229
expression à froid
pression à froid zeste agrume - essence centrifugeuse
230
distillation à la vapeur d'eau
alambic méthode la plus répandue, + douce et + productive
231
similium
hippocrate (semblable guérit semblable) quinine : fièvre léthargie voire délire digitale : arythmie cardiaque belladone : fièvre et abattement coffeacruda : agitation et insomnie typique de la prise de café
232
globalité
individu est considéré dans sa totalité à tous les niveaux symptome, émotionnel, psychologique, historique, énergétique, aggravation
233
diathèse
psore (td, douleur, asthme, eczéma) sycose (oedème, cellulite, obésité, ORL, acné, verrue, psoriasis) tuberculinisme (trouble hormonal, déminéralisation, trouble circulation) luétisme (décalcification, déformation articulaire, ostéophytose vertébrale)
234
placébo
vient du latin je plairai 19ème siècle : médicament destiné plus à plaire au patient qu'à être efficace procédure thérapeutique ayant un effet sur le patient un sx un syndrome ou maladie mais qui est objectivement dénué activité spécifique pour la pathologie traitée
235
effet placébo
partie intégrante de tout tx qui fonctionne effet spécifique du rx = effet observé englobe tout ce qui a trait à la capacité de individu influer sur sa propre destinée; capacité de se guérir soi-même amélioration des sx du parkinson similaire au rx
236
progrès moderne virologie
microscopie électronique biologie moléculaire difficile à identifier symptomatologie peu spécifique peu de tx disponible
237
généralités virus
taille 40-400 nm incapable de se répliquer sans une cellule hôte forme libre du virus s'appelle virion ou particule virale virus peuvent infecter toutes formes de vie
238
classification virus
classique : tropisme, vecteur moderne : type acide nucléique, réplication, capside, enveloppe
239
capside
structure protéique qui entoure acide nucléique ensemble est nommé nucléocapside contribue à la forme du virus attribue tropisme du virus pour la cellule
240
enveloppe
enveloppé ou pas constitué : élément de cellule hôte + protéines virales
241
virus enveloppés vs nus
enveloppé = plus fragile, ne résiste pas bcp aux détergents et aux conditions ext, transmis par contact direct et intime nu = plus résistant
242
acide nucléique virus
soit ADN ou ARN (pas les deux) simple ou double brin code de 3 à 100 gènes dépendant du type de virus
243
cycle viral
1. attachement (récepteur) 2. pénétration cellulaire 3. décapsidation (libération acide nucléique) 4. réplication génome viral 5. synthèse des protéines virales 6. assemblage et encapsidation des particules virales produites 7. libération des virions
244
pénétration et décapsidation
enveloppé = fusion = endocytose non-enveloppé = mécanisme peu connu probablement formation de pores
245
transcription
réplication génome et production ARNm ARN = enzyme ARN-dépendant-ARN-polymérase, brin ARN complémentaire ADN = réplication noyau, enzyme cellulaire
246
traduction
ARN = traduction ARNm en polypeptide, clivé par protéase virale
247
synthèse protéine virale
ADN = contrôle important traduction Arnm précoce et tardif précoce = régularise la réplication et transcription tardif = structure
248
assemblage et encapsidation
limité dans une portion de la cellule (inclusion virale) permet obtenir concentration très élevée localisée (protéine virale, acide nucléique) protège composante du système immunitaire
249
libération des virions
expulsion : mort cellulaire bourgeonnement exocytose
250
définition pathogénèse
interaction entre virus et hôte dans une série d'étapes pour conduire à la maladie
251
tropisme viral dépend de
récepteur qui permet attachement élément génétique qui favorise expression des gènes viraux qui peuvent être spécifiques à certains tissus
252
facteurs de l'hôte
statut immunitaire : déficit congénital, VIH, tx immunosuppresseurs infection banale ou mortelle pour d'autres femme enceinte et foetus
253
plusieurs étapes pathogénèse
entrée (aérosol, gouttelette, percutanée, vertical) réplication locale dissémination tropisme tissulaire 2ème réplication tissulaire dommage cellulaire réponse immunitaire
254
transmission
aérienne (variole) gouttelette (covid, influenza) fécale-orale (norovirus) percutanée (VIH) muqueuse (herpes) transplacentaire (zika) arbovirus (zika)
255
détection des virus au labo
contraintes : très petit impossible de les cultiver nécessite des cellules vivantes (expertise, coût, risque transmission) ne se cultive pas ou trop virulent
256
prélèvement du spécimen
effectué le plus tôt possible acheminé le plus rapidement au lab virus enveloppés sont plus fragiles que non-enveloppés
257
microscopie électronique
forme caractéristique (identification) technique de référence (expertise, change pour la biologie moléculaire)
258
détection antigénique
technique immunologique directe EIA avantage ; rapide et facile, peu coûteux désavantage : moins sensible et moins spécifique immunofluorescence (expertise supérieure à EIA)
259
biologie moléculaire
technique amplification acide nucléique, sonde, micropuce diagnostic viral plus rapide méthode spécifique multiplex (plusieurs virus en même temps et même réaction) quantitatif vs qualitatif
260
désavantage biologie moléculaire
très sensible à la contamination personnel avec expertise coûteux
261
sérologie
détecte la réponse immunitaire suite à une infection tests sérologiques consistent à identifier les anticorps du patient dirigés contre des virus IgM et IgG permettent habituellement de différencier entre un infection récente vs ancienne, respectivement
262
avantage sérologie
seule méthode pour diagnostiquer certaines infections assez simple à instaurer trace les infections antérieures du patient et permet un tx prophylactique
263
désavantage sérologie
expertise nécessaire diagnostic tardif (tx avant résultat) interférence possible avec d'autres infections demeure positive même si le patient a été traité
264
en pratique détection
diagnostic clinique si nécessaire et si tx antiviral requis : confirmation du dx (test rapide, labo : biologie moléculaire, culture virale, sérologie) début/modification du tx prn
265
technique de distillation à la vapeur d'eau
alambic méthode + répandue + douce + productive produit huile essentielle
266
biologie moléculaire
technique amplification acide nucléique diagnostic viral plus rapide méthode spécifique multiplex (détection plusieurs virus même prélèvement et même réaction) quantitatif (lorsque charge virale est requise pour le suivi tx) vs qualitatif (nom)
267
quand consulter
dépend état général caractéristique hôte infecté (immunosupprimé, enceinte, nouveau-né) sx prolongé risque transmission/santé publique/environnement
268
qui devrait être traité
infection nécessitant hospitalisation maladie progressive, sévère ou compliquée sans égard condition santé sous-jacente patient à risque complication (enceintre 2sem post) < 48h suivant le début des sx
269
type de vaccins
- en sous-unités : morceaux de microbes ou toxines - vivant atténué : microbe magané, mais juste assez fort pour être efficace
270
Dose en mg
Vitamine E + C Calcium + sodium + fer B3 + B6
271
Dose en mcg
Vitamine D
272
Dose en ug
Vitamine A + K B9 + B12