santé mentale 2 Flashcards
- Trouble dépressif caractérisé (environ 59% des points de l’examen):
o Repérer des symptômes du trouble dépressif et des spécificateurs
Au moins 5 des symptômes suivants doivent
avoir été présents pendant une période
d’une durée de deux semaines et avoir
représentés un changement parrapport au
fonctionnement antérieur
Au moins un des symptômes est soit une
humeur dépressive, soit une perte
d’intérêt ou de plaisir DSM5
fatigue
perte de poids/perte appétit
apathie
insomnie/hypersomnie
anhédonie
tristesse/pleure
difficulté au travail
agitation ou ralentissement psychomoteur
Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée
Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours
Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans
plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider
o Revoir les constats et directives/interventions infirmières
o Revoir les notions en lien avec la médication (ex : quand l’administrer, effets indésirables, risque de syndrome ou intoxication, interventions et surveillance, ECT, etc.)
- Prudence dans l’utilisation des AD lorsqu’il y a présence de trouble bipolaire dans la famille.
- Agents potentialisateurs : lithium, antipsychotiques atypiques (2e
génération) à faible dose. stabilisateurs d’humeur - Benzodiazépines (ex. : lorazépam (Ativan)) : ↓ anxiété, ↓ agitation et favorise le sommeil. À utiliser
avec prudence car ceux-ci peuvent entraîner une dépendance. - Jus de pamplemousse : augmente l’absorption intestinale des médicaments psychotropes, ce qui
équivaut à produire un surdosage du médicament et à majorer ses effets indésirables. - Millepertuis peut avoir des interactions dangereuses :
Antidépresseurs : ↑ du taux de sérotonine donc risque de syndrome sérotoninergique
Anticonvulsivants (Acide valproÏque - Épival) : ↓ concentration plasmatique et de l’efficacité
Benzodiazépines : ↑ effet sédatif
Lanoxin (Digoxin) : ↓ absorption
Coumadin : ↓ effet
Tryptans (antimigraineux) : ↓ effet
Contraceptifs oraux : ↓ efficacité et modification des saignements menstruels et de leur durée
Interagit avec de nombreux autres médicaments, les immunodépresseurs ou les
antihistaminiques, en diminuant leur efficacité.
Il est donc vivement conseillé de consulter son médecin ou son pharmacien avant de prendre un
traitement à base de millepertuis.
Éviter de s’exposer au soleil car le millepertuis a un effet photosensibilisant (il augmente la
sensibilité de la peau aux rayons du soleil).
o Notes infirmières/termes concernant l’examen de l’état mental chez une personne dépressive.
Étape 1: Dépistage ciblé de la dépression aucune intervention QSP 0-4, 5 à 9 surveillance active, soutien, psychoed
Étape 2: * Interventions pour les personnes qui souffrent de trouble dépressif caractérisé léger à modéré (QSP-9 : 10 à 14). autogestion, 3 facons réactiver sa vie, penser de manière réaliste et résoudre les problèmes avec efficacité
Étape 3: * Interventions pour les personnes qui souffrent de trouble dépressif caractérisé modéré à sévère (QSP-9 : 15 à 19)
* Traitement pharmacologique : voir section 3.1.1
* Interventions psychologiques de haute intensité: TCC(lien pensées émotions), restructuration cogn/distortions, PTI, activation comportementale
Étape 4: 2e ligne (hospitalisé)
o Revoir modèle de soins par étape.
Étape 1 : évaluation et gestion initiale
Dépistage ciblé
Absence intervention intervenants ou interventions pour le sous le seuil clinique
ÉTAPE 2 : INTERVENTIONS DE FAIBLE INTENSITÉ
Bibliothérapie
Autogestion des soins
ÉTAPE 3 : TRAITEMENTS COMBINÉS : TRAITEMENT PHARMACOLOGIQUE ET INTERVENTIONS PSYCHOLOGIQUES DE HAUTE INTENSITÉ
Thérapie cognitivo comportementale
Psychothérapie interpersonnelle
Activation comportementale…
ÉTAPE 4 : DÉPRESSION SÉVÈRE ET COMPLEXE : PRINCIPES DE SOINS
2e ligne, hospitalisée, ensuite équipe de crise pour suivis serrés
o Revoir QSP-9
o Identifier des distorsions cognitives
spécificateurs dépressionA. Caractéristiques :
Avec caractéristiques de détresse anxieuse
Avec caractéristiques mixtes
Avec caractéristiques mélancoliques
Avec caractéristiques atypiques
Avec caractéristiques psychotiques
Congruentes avec l’humeur
Non congruentes avec l’humeur
Avec caractéristiques catatoniques
Débutant dans la période péripartum
Avec tendance saisonnière (épisodes récurrents seulement)
B. Épisode :
* Isolé
* Récurrent
C. Rémission :
* Partielle
* Complète
D. Sévérité :
Légère
Modérée
Sévère
***Avec détresse anxieuse :
Présence de 2 ou plus des symptômes suivants pendant la majeure partie du temps d’un épisode dépressif
caractérisé ou d’un trouble dépressif persistant (dysthymie) :
1. Sensation d’être survolté ou tendu
2. Sensation d’agitation inhabituelle
3. Difficulté de concentration en raison d’inquiétude
4. Peur que quelque chose de terrible arrive
5. Sensation que la personne pourrait perdre le contrôle d’elle-même
La composante anxieuse peut être :
Légère : résultat de 10 à 14 au questionnaire santé du patient (QSP-9
Modérée : n résultat de 15 à 19 au QSP9
Modérée-sévère : Quatre ou cinq symptômes
Sévère : 20 à 27 au QSP-9)
**mixte:sx manie ou hypomanie
**mélancolique: 1. Perte de plaisir dans toutes ou presque toutes les activités
2. Manque de réactivité aux stimuli habituellement agréable (affect non mobilisable) (ne se sent pas
mieux, même temporairement, quand quelque chose de bien arrive)
**atypique: A. Réactivité de l’humeur (humeur mobilisable) (i.e., les événements positifs réels ou potentiels améliorent
l’humeur)
B. Deux (ou plus) des éléments suivants :
1. Prise de poids ou augmentation de l’appétit significative
2. Hypersomnie
3. Membres « en plomb » (i.e., sensation de lourdeur, impression de plomb dans les bras ou dans les
jambes)
4. Sensibilité au rejet dans les relations est un trait durable (non limitée aux épisodes de perturbation
de l’humeur) entrainant une altération significative du fonctionnement social ou occupationnel
**catatonie: 1. Stupeur : absence d’activité psychomotrice; absence d’activité relationnelle avec l’environnement
2. Catalepsie : Installation passive d’une posture maintenue malgré la gravité
3. Flexibilité cireuse : Maintien des attitudes imposées par autrui même lorsqu’elles sont inconfortables
4. Mutisme : Réponse verbale absente ou très restreinte
5. Négativisme : Opposition ou absence de réponse aux demandes ou aux stimuli externes
6. Prise de posture : Maintien spontanée et active d’une posture malgré la gravité
7. Maniérisme : Étrangeté, bizarrerie, caricature circonstancielle d’actions normales
8. Stéréotypie : Mouvements répétitifs, sans but, non dirigés, anormalement fréquents
9. Agitation, non influencée par les stimuli externes
10. Grimaces
11. Écholalie : Imitation ou répétition du discours d’une autre personne
12. Échopraxie : Imitation ou répétition des mouvements d’une autre personne.
isolé 1 épisode
récuurent: au moins 2 épisodes
Rémission
* Rémission partielle : les symptômes de l’épisode dépressif caractérisé sont encore présents, mais les
critères ne sont pas complètement remplis, ou il ya une période de moins de deux mois sans
symptômes significatifs d’un épisode dépressif caractérisé suivant la fin d’un tel épisode.
* Rémission complète : Pendant les deux derniers mois, aucun signe ou symptôme significatif de
perturbation n’était présent.
Trouble dépressif persistant (dysthymie
Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, PLUS d’un jour sur deux pendant au moins deux
ans, signalée par le sujet ou observée par les autres.
N.B. Chez les enfants et les adolescents, l’humeur peut être irritable et la durée doit être au moins un an
- Perte d’appétit ou hyperphagie
- Insomnie ou hypersomnie
- Baisse d’énergie ou fatigue
- Faible estime de soi
- Difficultés de concentration ou difficultés à prendre des décisions
- Sentiments de perte d’espoir.
Identifier deux indications thérapeutiques pour le recours à l’électroconvulsivothérapie dans des vignettes et des situations cliniques (savoir faire).
- Trouble dépressif caractérisé sévère réfractaire au traitement ou une intolérance à celui-ci * Trouble dépressif caractérisé sévère avec caractéristiques psychotiques
- Trouble dépressif caractérisé avec caractéristiques mélancoliques
- En présence d’idéations et de comportements suicidaires graves
- Souffrance psychique et détérioration physique marquées nécessitant un début d’effet thérapeutique rapide.
Identifier l’effet indésirable le plus fréquent de l’électroconvulsivothérapie dans des vignettes et des situations cliniques (savoir faire).
- Céphalée : immédiatement après le traitement
- Désorientation temporo-spatiale ponctuelle
- Amnésie : effet transitoire dont la durée varie selon les personnes; se dissipe généralement dans les quelques jours ou quelques semaines après le traitement, rarement après quelques mois
Amnésie antérograde (désigne la capacité ou les difficultés à mémoriser des événements nouveaux. Autrement dit, il s’agit d’un oubli à mesure, dont le début correspond au début du traitement)
Amnésie rétrograde (concerne les événements qui sont survenus avant le début du traitement)
Prioriser les interventions infirmières se rapportant aux personnes qui reçoivent de l’électroconvulsivothérapie dans le cadre de vignettes et de situations cliniques (savoir faire).
Risque saignement cerveau à évaluer
Soluté et SV
Éval effet indésirables suivant
La veille pas donner benzo
o Repérer des symptômes du trouble bipolaire
r 3 types d’épisodes thymiques :
* Épisode maniaque
* Épisode hypomaniaque
* Épisode dépressif caractérisé
épisode maniaque
↑ Humeur : Euphorique, expansive, exubérante ou au contraire irritable, irascible allant même jusqu’à
l’agressivité.
Labilité de l’humeur et de l’affect : Variabilité anormale de l’affect et de l’humeur avec modifications
répétées, rapides et précipitées de l’expression affective (par ex : de l’euphorie à la colère)
Estime de soi : Augmentation exagérée, démesurée, sentiment de puissance pouvant prendre une intensité
délirante.
Logorrhée : Discours abondant, accéléré et difficile ou impossible à interrompre. Fréquemment, le sujet parle
en l’absence de la moindre stimulation sociale et il peut continuer à parler même si personne ne l’écoute.
Fuite des idées : Flot accéléré et pratiquement ininterrompu du discours comprenant de brusques
changements de sujet, qui repose habituellement sur des associations compréhensibles ou des jeux de mots.
Lorsque la fuite des idées est importante, le discours peut être qualifié d’incohérent.
Pensée circonstancielle : Pensée qui passe par de nombreux détails inutiles avant d’en arriver au point
demandé. Les propos sont contournés, le discours est émaillé d’une multitude de détails et de remarques
incidentes; la personne finit cependant par atteindre son but.
Pensée tangentielle : Incapacité à produire des associations de pensée orientées vers un but; la personne
n’arrive jamais d’un point désiré à un autre point désiré.
Troubles du sommeil : Insomnie sans fatigue, éveil matinal, diminution du besoin de dormir.
Augmentation de l’activité orientée vers un but (social, professionnel, sexuel).
Implications excessives dans des activités ayant un potentiel élevé de conséquences dommageables
(dépenses inconsidérées, promiscuité sexuelle, etc.).
Désinhibition : Diminution ou disparition de l’inhibition, notamment émotionnelle, fantasmatique, motrice,
et/ou de la censure, surtout sexuelle.
Agitation psychomotrice : Activité motrice et cognitive excessive, généralement improductive et répondant
à une tension intérieure.
Association par assonances : Association de mots en raison de leur similitude de son et non de sens. Les
mots n’ont aucun lien logique entre eux. L’association par assonances peut inclure rimes et calembours.
Pensée magique : Forme de pensée déréistique (activité mentale sans rapport avec l’expérience ou la
logique); semblable à la pensée lors de la phase préopérationnelle des enfants (Jean Piaget) pendant
laquelle les pensées, les mots ou les actes ont le pouvoir, par exemple, de provoquer ou d’empêcher un
événement. Exemple : Si je ne marche pas sur les lignes du trottoir, je vais avoir une bicyclette neuve.
o Distinguer les troubles bipolaire 1 et 2.
o Revoir les constats et directives/interventions infirmières
o Revoir les notions en lien avec la médication (ex : quand l’administrer, effets indésirables, risque de syndrome ou intoxication, interventions et surveillance, ECT, etc.)
traitement pharmacologique des troubles bipolaires sont le lithium et le divalproex de sodium (Épival)
u traitement à long terme est de prévenir la récurrence à la fois de la manie et de la dépression
3 classes de médicaments :
* Stabilisateurs de l’humeur
* Antipsychotiques
* Antidépresseurs
Buts du traitement :
* Réduire les symptômes de la phase aigüe
* Prévenir les rechutes et la chronicisation du trouble mental
* Atténuer les répercussions psychosociales associées à ce trouble mental.
lithium 1ere intention
effets indésirables lithium : Effets sur le système nerveux central : somnolence, tremblements fins des mains réduit par un bêta-bloquant comme par exemple le propanolol (Indéral), trouble de la mémoire, cognition ralentie Effets gastro-intestinaux : nausées, diarrhée Effets rénaux (polyurie) traité par un diurétique épargneur de potassium comme par exemple la furosémide (Lasix) Gain de poids Hypothyroïdie et goitre : traité par le lévothyroxine (Syntroid), risque fœtal. Interaction avec diurétique, AINS et anticholinergique
Éviter déshydratation pour éviter augmentation concentration li dans sang et => intoxication. Surtout personnes qui s’entrainent ++
divaproex Épival: anticonvulsivant
index thérapeutique plus élevé que le Li+ et est généralement mieux toléré, il peut provoquer une grave toxicité : * Thrombocytopénie * Pancréatite * Insuffisance hépatique, ces 3 complications, nécessitant le retrait immédiat du médicament. La dyscrasie sanguine liée aux anticonvulsivants est une thrombocytopénie, ce qui amène un temps prolongé de coagulation. S’assurer que la personne comprenne bien l’importance d’avoir des tests sanguins réguliers.
**- Prise poids, tremblement, smonolence maux de tete pour anticonvuls
o Notes infirmières/termes concernant l’examen de l’état mental chez une personne ayant un trouble bipolaire.
manie vs hypomanie
manie bi1
hypo bi2
Épisodes maniaques et hypomaniaques reliés dans le temps à des épisodes de dépression
En phase maniaque, les symptômes sont en rupture avec le comportement habituel de la personne
Altération importante du fonctionnement social, professionnel et des relations interpersonnelles
Symptômes peuvent atteindre un niveau psychotique
Hospitalisation souvent justifiée
La personne elle-même ne se voit pas aller, souvent memb de famille qui apportent la personne
***Période hypomanie jamais de sx psychotiques
et sans détérioration marquée du fonctionnement
troubles concomittants bipolaires
R-OH : abus ou dépendance
Drogues : abus ou dépendance
Trouble anxieux (tr. Panique et phobie sociale)
Trouble de personnalité
Taux élevé de maladies cardio vasculaires et diabète (à cause polypharmacie)
semi
Reconnaitre les composantes des trois cibles de traitement du trouble bipolaire I dans des vignettes et des situations cliniques
- Réduire les symptômes de la phase aigüe : lithium
- Prévenir les rechutes et la chronicisation du trouble mental
- Atténuer les répercussions psychosociales associées à ce trouble mental.
semi
Prioriser les constats d’évaluation se rapportant au suivi psychosocial des personnes ayant un trouble bipolaire en épisode maniaque dans des vignettes et des situations cliniques
Psychoéducation
Ex : sur sx, plan en cas sx
Efficacité : ↓ nombre de récurrences ↓ nombre d’hospitalisations ↓ nombre de jours d’hospitalisation ↑ sensibilité à détecter les signes précoces de rechute ↑ d e l’adhésion à long terme au traitement pharmacologique? Par relation thérapeutique et bonne relation de confiance avec intervenant pour parler préoccupations…
Thérapie cognitivo-comportementale
Méthode de résolution de problème : identifier causes, stresseurs, solutions
Gestion du stress : respirations diaphragmatiques et autres
Restructuration cognitive (surtout en épisode dépressif, car personne plus ç l’écoute) : mettre doute dans réflexion de la personne (déjà impliqué en politique, cours en politique?) ébranle confiance de la personne
Relaxation :
Thérapie interpersonnelle et du rythme social
Prémisse: la routine sociale (dormir, manger, avoir des périodes d’activités) aide à maintenir les rythmes circadiens. Apaiser et favoriser repos. Ramener la personne à routine
Thérapie centrée sur la famille
Prémisse: La réduction du niveau de stress dans la famille peut retarder, diminuer et possiblement prévenir les rechutes du trouble bipolaire
Doit inclure:
Psychoéducation
Entraînement aux habiletés de communication
Méthode de résolution de problèmes
But: Réduire le niveau de conflit et de détresse dans la famille ( ↓ EE)
À cause périodes de manie, irritabilité…
o Repérer des symptômes du trouble de la personnalité limite
Cette déviation est manifeste dans au moins deux des domaines suivants:
la cognition: la perception et la vision de soi-même, d’autrui et des événements
l’affectivité: la diversité, l’intensité, la labilité et l’adéquation de la réponse émotionnelle
le fonctionnement interpersonnel
le contrôle des impulsions
Mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité
marquée, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent
au moins 5 des manifestations suivantes :
1. Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés (n’incluent pas les comportements suicidaires
ou d’automutilation du critère 5).
2. Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre des positions
extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation.
3. Perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi.
4. Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex. dépenses,
sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie) (n’incluent pas les
comportements suicidaires ou d’automutilation du critère 5).
5. Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilations.
6. Instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur (p. ex. dysphorie épisodique intense,
irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours).
7. Sentiments chroniques de vide.
8. Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex. fréquentes manifestations de
mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées).
9. Survenue transitoire dans des situations de stress, d’une idéation persécutoire ou de symptômes
dissociatifs sévères.
Mode de relationnel
Ruptures +++
Sentiment de vide et d’abandon Séparation est impossibl e à vivre Ambivalence entre la haine et l’amour Oscillation entre idéalisation et dévalorisation
Pensée dichotomique (alterne entre 2 extrêmes)
Relations Relations intenses intenses et instables
o Revoir les constats et directives/interventions infirmières
o Identifier mécanisme de défense
(clivage, passage à l’acte,
idéalisation, déni
Déni : même si la situation existe la personne ne veut pas y croire
Idé li ti Idé alisation : mettre qqun sur pied d’estale
Identification projective (projette sur ce que l’autre doit être en train de vivre selon ses propres sentiments)
Passage à l’acte (automutilation, acting out)
Clivage : Rôle de protection Séparation inconsciente d’expériences intra psychiques cont di t i tradictoires Normal dans l’enfance Expériences seront divisées selon deux qualités de base : plaisante/satisfaisante douloureuse/punitive
CLIVAGE : (dit que la pire inf car nautorise pas sortie. Mais trop peur de verbaliser/anxieuse)
La personne vit des émotions intenses: Insensibilité – détachement – isolation affective – ennui ‐ vide Rage – angoisse – ab d an on – h i a ne Excitation – attachement intense – idéalisation – exaltation Désespoir – impuissance – mort/idées suicidaires – tristesse Si on regard l e a succession de « personnages », on peut prendre cela pour de la manipulation On doit les voir dans l ensemble ’ensemble de leur vécu
o Revoir les recommandations/contextes lorsqu’il y a pharmacothérapie
?????
Conséquences négatives d’utiliser seulement la pharmacothérapie
o peut être interprétée comme un message de déresponsabilisation
o peut entraîner la polypharmacie
- Deux effets importants sont à considérer face à la médication chez les personnes présentant un trouble de personnalité limite. 1. Le fait de prendre une médication confirme la personne dans son rôle de « malade » et risque de la cautionner dans sa pseudo-irresponsabilité. 2. La personne et sa famille peuvent s’attendre à ce que les problèmes de la personne soient, au moins en partie, réglés par la médication.
o À partir de courte vignette, identifier quel est le trouble de personnalité
Groupe A :
La personne ayant un trouble de ce groupe manifeste des comportements bizarres ou excentriques. **bizarres ou excentriques Paranoïaque, schizoïde, schizotypique **
Ces troubles sont susceptibles d’être concomitants avec des troubles psychotiques.
Groupe B : théâtraux, émotifs et capricieux Antisociale, limite, histrionique, narcissique **
La personne ayant un trouble de ce groupe manifeste fréquemment un comportement à caractère
théâtral, émotif et capricieux.
Ces troubles sont souvent concomitants avec des troubles affectifs et certains troubles anxieux tels
que l’état de stress post-traumatique.
Groupe C :
La personne ayant un trouble de ce groupe manifeste un comportement anxieux et craintif.
Ces troubles sont souvent liés aux troubles de l’anxiété.
**anxieux et craintifs Évitante, dépendante, obsessionnellecompulsiv
Prioriser les interventions infirmières se rapportant aux personnes qui reçoivent de l’électroconvulsivothérapie dans le cadre de vignettes et de situations cliniques
Risque saignement cerveau à évaluer
Soluté et SV
Éval effet indésirables suivant
La veille pas donner benzo
paranoiaque
Groupe A :
Colérique et anxieuse
Argumentation continuelle
Méfiance soupçonneuse et susceptibilité
Sentiment d’être victime de préjudices
Difficulté d’adaptation aux changements *
Difficulté à se détendre
Mode de défense prédominant : Projection (sur les autres…) se questionnement bcp***
Schizoïde
groupe a
Négation des émotions (difficulté à exprimer sentiments)et rationalisation***
Contact, même oculaire limité. Longe mur corridor
Manque de confiance envers les autres . hypersensibles crainte d’être blessés. La personne va répondre, mais va pas regarder
Repli sur soi avec désintérêt pour le monde extérieur
Incapacité à établir des liens interpersonnels
Hypersensibilité
Vie imaginaire riche, fantasmes de toute puissance
Antisociale
groupe b
Aussi appelée psychopathique
Mortalité précoce > TPL (impliqué dans bagarres, conflits vols…)
Non-respect de la loi et des règles, délinquance
Impulsivité, instabilité, seuil de frustration très bas
Passages à l’acte fréquents
Ø sentiment de culpabilité, affectivité faible
Se présente comme une victime de la société
Mode de relations « utilitaire » (pas liens affectifs)
Mépris et transgression des droits d’autrui
Exploitation, manipulation des autres
Limite
groupe b
Impulsivité et imprévisibilité
Relations interpersonnelles instables
Perturbation de l’identité
Image de soi et affects instables
Difficulté à supporter la solitude
Sentiment permanent de vide et d’ennui
Mécanisme de défense: clivage***
Histrionique
groupe b
Comorbidité: troubles dépressifs et alcoolisme
Théâtralité, labilité émotionnelle
Avidité affective et dépendance
Inauthenticité des relations affectives
Érotisation des relations interpersonnelles
Égocentrisme ***
Manque d’introspection
N.B. : la personne ne simule pas
Homme : vantardise, donjuanisme masquant mal des difficultés sexuelles, machos
Narcissique
groupe b
Serait en augmentation constante
Ambition démesurée, confiance en soi sans limite
Assurance fière et vaniteuse
Amour de la domination
Désir d’être aimé sans envisager le désir d’aimer
Sentiment « d’avoir le droit » à l’exploitation de l’autre (abus, faire valoir)
Manque d’empathie
Sexualité perturbée (échecs multiples, abstinence)
Fragile, sensible à l’échec et à la rupture
Faible estime de soi
Évitante
Hyperémotivité
Anxiété sociale souvent au premier plan
Sentiment d’infériorité renforcé par la moindre critique/commentaire
Hypersensibilité au rejet associée à une timidité
Manque de confiance en soi
Préfère la solitude (dont il souffre) aux ruptures qu’il redoute
Faible estime de soi
Hypersensibilité au jugement négatif d’autrui
groupe c
Dépendante
Plus fréquent chez les personnes maladie chronique
Personne soumise
Incapable de s’affirmer dans les relations sociales, manque de confiance en elle
Incapable de prendre des décisions
Besoin constant de conseils et d’être rassurée
Peur extrême de l’abandon
Peut être victime de maltraitance et de violence de la part de leur entourage
groupe c
obsessionnelle compulsive
groupe c
Difficulté à se détendre
Autocritique très importante
Rejet systématique des compliments
Rigueur, ordre, minutie, perfectionnisme, sens du devoir
Aime posséder, amasser (provisions, collections)
Persévérante, tenace et peu influençable
Vue comme austère et peu originale
Investissement professionnel important
Respect pour la hiérarchie, goût pour le pouvoir
Pour quelle raison madame Bédard a-t-elle posé son geste automutilatoire?
La personne présentant un trouble de la personnalité limite cherche à éviter les abandons réels ou imaginés. Madame Bédard craignait que son conjoint s’éloigne volontairement d’elle en prétextant un travail à l’extérieur de la ville, et qu’il finisse par la quitter.
- Quelle sont les indications d’un antidépresseur ISRS chez les personnes atteintes d’un trouble de personnalité limite?
Les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) sont recommandés pour le traitement (1) de la labilité émotionnelle, (2) de l’impulsivité et (3) de l’agressivité chez les personnes atteintes de trouble de personnalité limite