relation soignante mi session Flashcards

1
Q

Contraster différents types de relation
1. Relation fonctionnelle
2. Relation éducative
3. Relation intra ou interprofessionnelle
4. Relation d’aide

A
  1. Relation fonctionnelle: retourner cabaret à x endroit
  2. Relation éducative: enseignement
  3. Relation intra ou interprofessionnelle
  4. Relation d’aide

informelle: non prévue

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2
Q

Déterminer le rôle professionnel de l’infirmière dans la relation d’aide

A

accompagnement, soutien et éducation psychologique
(psychoed: gestion stress, émotions, activités de pleine conscience…)

normaliser, valoriser, procurer de l’espoir, informer, recadrer, techniques d’exploration

pas psychothérapie qui vise des changements significatifs dans fonctionnements

Intervention de soutien
- Intervention conjugale et familiale
- Réadaptation
- Coaching
- Rencontre d’accompagnement
- Suivi clinique
- Intervention de crise
- Éducation psychologique

 La relation avec le soignant peut l’aider à :
 Soulager sa souffrance et sa détresse psychologique;
 Explorer ses difficultés et sentiments, et gérer son vécu émotionnel et cognitif;
 Appréhender ses ressources personnelles et à mieux les utiliser;
 S’adapter face aux situations difficiles et à la maladie; forger ses propres
solutions
 Croître et s’épanouir.

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3
Q

Établir les principes d’une approche humaniste centrée sur la personne.

A

 L’approche humaniste conçoit l’être humain comme étant :
 Capable de se construire par lui-même
 Tend vers sa propre actualisation (besoin d’autonomie)
 Selon la manière dont il perçoit le monde

La relation d’aide n’est pas une intervention particulière, mais un type
de relation humaniste qui se construit grâce à…
 La reconnaissance de l’autre comme personne en soi, digne d’intérêt
Requière certaines attitudes :
 Au langage qui est le véhicule de la subjectivité.
 Ce ne sont pas les expériences vécues qui causent des problèmes psychosociaux, mais
comment elles sont vécues.
 Les techniques de communication (outils) visent à aider la personne à exprimer sa
subjectivité

La relation d’aide n’est pas une intervention particulière,
mais un type de relation humaniste qui se construit grâce à…
 Sa capacité à laisser la personne se forger ses propres solutions, à travers la
relation et le partage
- pas solutions toutes faites dit oui mais pas possible de le dire que pas possible pour elle

 Une relation humaniste dans laquelle au moins l’un des protagonistes :
 « […] cherche à favoriser chez l’autre la croissance, le développement, la
maturité, un meilleur fonctionnement, et une plus grande capacité à affronter la
vie. » (Rogers, 1967, p. 27)
 Aide une personne à « […] avancer dans sa vie, à gérer les situations d’arrêt
qu’elle vit ou pense vivre. » (Bioy et Maquet, 2003, p. 17)
 Événements ou expériences de vie qui entravent l’évolution de la personne et empêchent le
changement (en fonction de la perception de la personne qui le vit).

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4
Q

Reconnaître la nature et les caractéristiques de la relation d’aide en soins infirmiers

A

types de messages: verbaux, non verbaux (posture, facies) et paraverbaux (mauvaise nouvelle triste?, tous les sons émis par la personne sanglot, soupir, explorer pour en apprendre plus sur interaction)

Attitude = Une manière d’être. C’est-à-dire… « un ensemble de jugements et de
tendances qui nous poussent à adopter un comportement » (Reny, 2018, p. 104)
 Authenticité (congruence)
 Tenir compte de ses propres principes et valeurs (connaissance de soi).
 Agir et communiquer en cohérence avec ce que je pense et je perçois. 9dire que va revenir dans 15, mais reviens jamais car imprévu, aller dire que ce sera plus long pour maintenir confiance, dire: ce que vous me dites m’Attriste)
 Respect
 Démontrer un intérêt réel pour la personne, l’accueillir dans ses différentes.
 Considérer le caractère unique de la personne en ce centrant sur elle.
 Se rappeler que la personne à le potentiel vivre de la manière la plus satisfaisante pourellemême, qu’elle est apte à prendre ses décisions; favoriser son autonomie.
 Préserver la dignité de la personne
 Empathie
 Se mettre à la place de l’autre et la reconnaître dans ce qu’elle vit; voir à travers ses
yeux, pour mieux comprendre son vécu…
 Sans en porter la souffrance.
 Passe par l’écho dans mon propre cors des émotions et ressentis de l’autre (cf. neurones
miroirs).
 Quelques comportements liés à l’authenticité, le respect et l’empathie
 Écouter attentivement.
 Ne pas juger, chercher à comprendre le point de vue de l’autre.
 Être conscient de ses propres émotions et réactions pour ne pas les confondre avec celles
de l’autre.
 Utiliser les techniques de communication (ex. reflets) pour s’assurer de ses perceptions et
vérifier l’exactitude de sa compréhension.
***se retirer si affecte trop

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5
Q

Établir les objectifs d’une relation d’aide

A

 Lorsqu’une personne vit de la détresse et de la souffrance
psychologique; lorsqu’elle est confrontée à des situations de vie difficiles;
 La relation avec le soignant peut l’aider à :
 Soulager sa souffrance et sa détresse psychologique;
 Explorer ses difficultés et sentiments, et gérer son vécu émotionnel et cognitif;
 Appréhender ses ressources personnelles et à mieux les utiliser;
 S’adapter face aux situations difficiles et à la maladie; forger ses propres
solutions
 Croître et s’épanouir.

aider la personne à s’adapter, permet de réfléchir, de prendre des décisions

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6
Q

Analyser les 5 dimensions d’une émotion.

A

réaction corporelle
- Activation physiologique
- Prépare le corps à l’action (FC et TA augmentent)

  1. Expérience subjective
    - Sentiments, ce que je ressens
  2. Réaction cognitive (distortions cognitives)
    - Interprétation,pensée
  3. Réaction comportementale
    Communication verbale et non
    verbale / comportement
  4. Sentiment de finalité
    - Orienté vers un but (adaptatif)
    - Impulsion à l’action, motivation
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7
Q

Déterminer comment identifier ses émotions et celles d’autrui.

A

requiert: 1 ouverture aux émotions, 2 disposer d’un vocabulaire émoitonnel suffisant. 3 utiliser les composantes de l’émotion pour l”explorer (expérience subjective, réaction corporelle, cognitive, comportementale)

émotions primaires et secondaires

Peur Menace S’enfuir Protection
Colère Obstacle, injustice Crier, frapper… faire face Destruction (se défendre)
Tristesse Échec, perte Pleurer, chercher de l’aide Réinsertion, réflexion
Vomir, éloigner, rejeter du Éloignement (se protéger)
groupe
Chose répugnante, personne
nuisible
Dégoût
Inhibition au passage à
l’acte
S’assurer que les autres ne
la découvrent pas
Honte Image de soi dévalorisée
Alliance, regroupement,
reproduction

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8
Q

Contraster les différentes compétences émotionnelles. 5

A

 Capacités à identifier, comprendre, exprimer, gérer et utiliser
ses émotions et celles d’autrui. (Mikolajczak, 2014, p. 3)
 Requiert une conscience de soi : aptitude fondamentale
 Conscience de notre humeur et de nos pensées sur celle-ci.
 Apprendre à identifier ses émotions, à les ressentir et à les exprimer

3 niv de développement
intrapersonnel (soi) et interpersonnel (autrui)
- identification:
- compréhension: comprend causes et conséquences de émotions
- expression: capable exprimer émotions de facon socialement acceptables et permettent aux autres d’exprmier leurs émotions
- régulation: sont capables de gérer leur stress et leurs émotions (lorsque celles-ci sont inadaptés aux contexte) et sont capapble de gérer les émoitions et stress autrui
- utilisation: utilise émoitoins pour accroitre leur efficacité (réflexion, décisions, actions) ex: que peut faire de différent dans meme situation pour ne pas revivre cette émotion

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9
Q

Déterminer comment répondre à l’émotion d’autrui. 2 méthodes

A

 Accueillir / s’ajuster à l’autre en créant un espace, se rappeler
l’importance de l’écoute active, du silence et du rythme adapté, se centrant
sur la personne, permettant au soigné de se raconter… ( avoir attitude adapté à situation)
 Répondre /cheminer vers une compréhensions mutuelle (normaliser)
 Démontrer de l’empathie, de la compassion (toucher thérapeutique)
 Être contaminé par l’émotion (empathie consciente): de prendre le temps de se mettre a sa place en validant ce qu’on comprend par relfet, valoriser sais que dois pas etre facile de s’ouvrir…
- inviter à poursuivre exploration avec OPQRSTU
de prendre le temps de se mettre a sa place
 Faciliter le processus d’adaptation et mobiliser le soutien social
Explorer les stratégies de régulation de la détresse et d’adaptation qui ont déjà été tenté dans cette situation et celles antérieure
Dans certains cas, explorer de nouvelles stratégies pour gérer cette détresse
Lorsque la détresse diminue, offrir de l’information et explorer des réponses à la
situation
Réponses possibles : faire qq chose si possible, sinon lâcher prise et accepter
que c’est une
situation difficile
Référer au besoin à une ressource communautaire ou d’autres professionnels

ABC des émoitions
A: antécédents ou situation: ce qui s’est passé
B: cognitions ou pensées automatiques: et à quelle point les croit
C: état émoitonnel: intensité et comportements

et la grille d’AE

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10
Q

Distinguer les caractéristiques du stress

A

CINÉ

§Perte du sens du Contrôle
§ Imprévisibilité
§Nouveauté
§Menace à l’Égo / compétences

§ La réponse du stress est une réaction d’alarme du
système nerveux et un état de malaise ressenti
par un individu lorsqu’il croit posséder des
ressources et des stratégies d’adaptation
insuffisantes pour gérer adéquatement une
situation (ou un contexte de vie) perçue comme
une menace pour son bien-être («stress perçu»).

§ Réponse physiologique de la personne à un stimulus qui nécessite une adaptation

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11
Q

Examiner les effets du stress

A

Effets du stress chronique
Symptômes cognitifs:
§ Difficultés de concentration, erreurs, oublis
§ L’indécision
§ La difficulté à se concentrer
§ La perception négative de la réalité
§ La désorganisation
Symptômes comportementaux:
§ Modification des conduites
alimentaires
§ Comportements violents et
agressifs
§ Plus de difficulté dans les
relations
§ Absentéisme
§ Tendance à s’isoler
§ Abus de télévision
§ Consommation accrue de tabac,
de caféine, de sucre, de chocolat,
d’alcool, de drogues
§ Évitement de certaines situations
Symptômes physiques :
§ Douleurs
§ Tensions musculaires
§ Problèmes digestifs
§ Problèmes de sommeil ou
d’appétit
§ Maux de tête
§ Vertiges
§ Souffle court
§ Fatigue
Symptômes émotionnels :
§ Sensibilité, nervosité et
inquiétude accrues, crises de
larmes
§ Agitation
§ Anxiété
§ Irritation
§ Tristesse
§ Baisse de libido
§ Faible estime de soi
hyperactivité

anxiété appréhension situation
stress: concret libération hormones

Le rôle du stress
§ Détecter la menace dans
l’environnement (stresseur)
§ Activer la réponse biologique de
stress (production d’hormones)
§ Réagir : Lutte/fuite (ou inhibition
de l’action)

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11
Q

Comparer les catégories de stresseurs

A

1 ere distinction
Stress lié à la culture
Stress lié aux
relations sociales
Stress
organisationnel
Stress
situationnel et
environnemental
Stress psychologique
et physique
Moi

liens/exemples
déception amoureuse
finances
image de soi
épuisement
doute compétences capacités
performance
stresseurs physiques: accident voiture
besoin de base non comblé: faim chaud, froid
situationnel: guerre, camp réfugié, entrevue d’embauche, rupture amoureuse, mariage, licencement
envir: pollution, catastrophe naturelle
organisationnel: charge programme, temps supplémentaire…
relations sociales: avec gens
culture: politiques gouvernementals, rituels, normes sociales

2e distinction
- stresseur absolu: pour absolument tout le monde (guerre, pandémie, attentat)
- stresseur relatif: relatif à la perception de chaque personne

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12
Q

Définir la pleine conscience et reconnaître ses principes

A

***c’est un état de
conscience qui résulte du fait de porter son attention, de façon intentionnelle, au
moment présent, sans jugement. être dans le ici et maintenant

***Quelques principes de la pleine conscience
§ Ne sert pas à changer la façon dont je me sens ou à réduire mes symptômes, mais plutôt à augmenter la conscience de ce qui est en train de se passer
§ La bascule du mode automatique (mode faire) au mode conscient (mode être)
§ Constater le mouvement (normal) de l’attention.
§ Conscience des pensées (et leur quantité) et de leur influence : esprit
qui vagabonde, pensées automatiques
§ Méta-cognition de nos habitudes à juger et à se juger
§ Cultiver des attitudes de pleine conscience : curiosité, non-jugement, acceptation, bienveillance, etc

Buts visés pour les soignants:
§ Développer la capacité d’une présence
attentive lors de la relation soignante.
§ Développer la capacité de s’autoréguler
lors de la relation soignante et de cultiver
la compassion

Bénéfices psycho- affectif
- Meilleure régulation émotionnelle
- Réduction de la réactivité
- Réduction de la détresse psychologique
- Diminution des symptômes dépressifs et de
l’anxiété
- Diminution des risques de rechutes
dépressives
- Amélioration des relations interpersonnelles
permet de relativiser. prendre un pas de recul sur la situation et voir pensées érronnées (meta cognition)

Bénéfices intra- personnels
- Augmentation de la conscience
de soi
- Augmentation du bien-être en général
- Augmentation des régions
cérébrales associées à l’attention, à la conscience sensorielle et à la concentration

Bénéfices sur le plan physique
- Diminution des réactions de stress et plus de résistance au stress
(diminution de la libération du cortisol)
- Diminution du taux de cholestérol
- Réduction de l’intensité de la douleur dans les cas de douleurs chroniques et, par le fait même, diminution de l’utilisation de médicaments contre la douleur
- Diminution des symptômes associés à la fibromyalgie, l’arthrite rhumatoïde, l’hypertension artérielle, au diabète, aux maladies coronariennes, à la sclérose en plaques, au syndrome du côlon
irritable, aux problèmes digestifs, à l’insomnie, l’asthme, le psoriasis et l’eczéma
- Réduction des effets secondaires de la chimiothérapie chez les patients traités pour le cancer
- Renforcement du système immunitaire - Activation des processus de guérison

Bienfaits pour les
intervenants de santé
§ Accroissement de l’empathie et de la
compassion (envers soi et l’autre)
§ Augmentation des compétences
thérapeutiques
§ Diminution des réactions de stress,
d’anxiété et des risques d’épuisement
§ Meilleure conscience de soi et de l’autre
§ Favorise la patience, l’acceptation,
l’ouverture et la gratitude
§ Favorise le lien thérapeutique et la
confiance du patient/client

pour augmenter résistance au stress, activier parasympathique et calmer sympathique

Ce que ce n’est pas:
§ Ce n’est pas se relaxer
§ Ce n’est pas entrer en transe
§ Ce n’est pas être immobile (au contraire)
§ Elle n’est pas réservée à la pratique religieuse
§ Ce n’est pas un moyen de se détourner de la réalité
§ Ce n’est pas une solution miracle pour être heureux
§ Ce n’est pas une thérapie
§ Ça ne fait pas faire disparaître ses problèmes
§ Ce n’est pas un moyen de réfléchir à ses problèmes

La défusion
cognitive
Capacité à prendre du
recul quant à nos pensées,
à les observer en pleine
conscience et à les
reconnaître pour ce
qu’elles sont: seulement
des conceptions de l’esprit.

Les pensées ne
sont pas des faits
(Élie & Ngö, 2019)
§ Nous ne sommes PAS
nos pensées
§ Les pensées sont des
évènements mentaux
§ Nos pensées sont
dépendantes de notre
état émotionnel et du
contexte

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12
Q

quest ce que ciné

A

§Perte du sens du Contrôle
§ Imprévisibilité
§Nouveauté
§Menace à l’Égo/compétences

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13
Q

semi: gesstion du stresseur

A

Modification de la controlabilité oui non et efficacité +/-
situation/
résolution de
problème
Lâcher prise
Résignation Acharnement

Est-ce possible d’avoir un contrôle sur
le stresseur ?
Si oui :
´ RÉSOLUTION DU PROBLÈME : explorer résolution de problème
en commençant par la gestion de l’émotion
Si non :
´ RESTRUCTURATION COGNITIVE : modifier la perception
(évaluation cognitive)
´ RÉGULATION DE L’ÉMOTION
´ AUGMENTER LA RÉSILIENCE AU STRESS pour éviter
l’épuisement

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14
Q

Distinguer les trois systèmes physiologiques de régulation des émotions

A

système des désirs: Objectif : motiver, énergiser
Émotions :
Satisfaction, plaisir, joie
fierté, enthousiasme
Centré sur l’action :
* Pulsions, récompenses,
accomplissement
dopamine. quand vit et anticipe de perdure pas

système d’apaisement: Objectif : Gérer la détresse
Émotions :
Compassion, bien-être,
se sentir comblé et apaisé
Centré sur l’attachement et
la connexion :
* Prendre soin de,
affection, gentillesse
(envers soi et les autres): attachement, ocytocin, calins 15sec allaitement, peut la développer

système de protection: Objectif : Détection de la
menace et protection
Émotions :
Anxiété, colère, dégoût
Centré sur la menace :
* Recherche de
protection et sécurité
–généralement dominant
adrénaline cortisol
émotions anxiété colère dégout

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15
Q

Analyser les composantes de la théorie du stress.

A

premier lien entre pensée et émotions
¤ Dimension psychologique
n Modèle de Lazarus et Folkman (1984) : Stress et coping
n Introduit les concepts d’évaluation cognitive et prend en
compte les stratégies d’adaptation

PROCESSUS DE STRESS (Adapté de : Cohen, 1995; Lazarus et Folkman, 1984; Lazarus, 1999)
Événement (stimuli) - stresseur déclencheur CINÉ
Évaluation cognitive
(perception)
Évaluation primaire
(interprétation du stresseur)
Réaction de stress
Perçu comme une menace
Évaluation secondaire
(analyse des ressources)
Ressources insuffisantes
Stress de fuite – Stress de lutte – Stress d’inhibition
Réponse émotionnelle Réponse biologique
Adaptation
Stratégies d’adaptation (coping)
Stratégies centrées sur le problème Stratégies centrées sur l’émotion

¨ Peut guider l’évaluation de l’infirmière
¤ Permet de déterminer comment s’adapte la personne à une situation difficile de
santé et d’identifier :
n Difficultés d’adaptation
n Risques accrus du problème de santé
n Impact sur qualité de vie
¤ Concernant le stresseur : Qu’est-ce qui vous préoccupe en ce moment?
n Qu’est-ce qui vous préoccupes concernant votre problème de santé (connaissances, traitements,
examens, communication avec le médecin, etc.)?
n Avez-vous d’autres préoccupations (familiales, financières, au travail, dans vos relations, etc.)?

un ciné à la fois
¨ Évaluation cognitive primaire
¤ Comment la personne perçoit l’événement
n Menace, perte ou défi
¤ Évaluation : Comment voyez-vous cette situation ?
n Qu’est-ce que cette situation signifie pour vous ?
n Qu’est-ce qui est le plus difficile pour vous?
n Percevez-vous du danger? Est-ce grave ?
n Percevez-vous cela comme un échec ?
n Est-ce que cela interfère avec vos buts personnels ?
n Est-ce que cela affecte votre image ?

¨ Évaluation cognitive secondaire
¤ La personne sent-elle qu’elle peut faire face à la situation (maîtrise)?
n Quelles sont ses ressources personnelles et celles auxquelles elle peut avoir accès auprès de ses
proches, des professionnels de la santé, etc.?
¤ Évaluation : Vous sentez-vous capable de faire face à cette situation?
n Sentez-vous que vous avez du contrôle sur ce problème ?
n Pouvez-vous faire quelque chose pour améliorer la situation ?
n Est-ce que vos proches peuvent vous aider à y faire face?
n Avez des ressources, des outils ou des personnes qui connaissent ce problème et pourraient vous
aider ?

¨ Réaction émotionnelle et biologique :
Émotions de stress
¤ Évaluation : Comment vous sentez-vous?
n Anxiété (peur, tendu, crispé, nerveux, énervé, mal à
l’aise) RISQUE DE PERTE/ATTEINTE
n Dépression (chagriné, malheureux, triste, découragé,
déprimé; sans espoir; moche ou sans valeur,
misérable, incapable) PERTE
n Colère (fâché, irrité, grincheux, nerfs à fleur de
peau, amer, rancunier, grognon) INJUSTICE
n Confusion (confus, incapable de se concentrer,
oubliant facilement, incertain, désarçonné)
n Déni (pas vraiment d’émotion, comme dans un rêve)
MENACE TRÈS ÉLEVÉE
selon 4 composantes: expérience subjective, réaction corporelle, réaction cognitive et réaction corportementale

16
Q

Choisir les stratégies d’adaptation au stress (résolution de problème, gestion de l’émotion, etc.)

A

¨ Stratégies d’adaptation
¤ Correspondent à ce que la personne fait (stratégies comportementales et
cognitives)
n Pour s’ajuster aux demandes et aux changements occasionnés par sa difficulté de santé
n Il s’agit d’un processus dynamique, qui évolue en fonction du temps
¤ Devant une menace, la personne peut utiliser :
n Stratégies de résolution de problèmes
n Stratégies de gestion des émotions et de la détresse
¤ Devant une perte (deuil), la personne peut utiliser :
n Stratégies de gestion des émotions et de la détresse

Résolution de problèmes
¨ Reconnaître qu’il y a un problème
¤ Reconnaître sa réaction face à ce problème (émotions)
¤ Se calmer (oublier la recherche de solutions pendant un certain temps; géré les émotions)
¤ Formuler le problème de façon précise et concise (écart)
¨ Énumérer plusieurs solutions (remue-méninges)
¤ Imaginer comment d’autres personnes agiraient ou penser aux moyens d’obtenir plus d’information
¤ Évaluer les avantages et les inconvénients de chaque solution
¤ Classer les solutions (en ordre croissant, de la moins pratique à la plus désirable)
¤ Faire un choix
¨ Appliquer une solution
¤ Évaluer

Gestion des émotions et de la détresse
On a appris à contrôler nos émotions (les masquer),
pas nécessairement à les reconnaître et à les gérer
¨ Pour le soignant comme pour la personne soignée, il est souvent difficile de déceler et
de préciser l’émotion (et de la tolérer pour la personne soignée)
¨ Nous sommes programmés pour fuir ce qui est souffrant
¤ La réaction de stress est désagréable
¤ Instinctivement, on lutte pour éviter la menace (système rouge), ou on fuit dans l’action (système
bleu)
¨ La régulation de l’émotion (système vert) prépare à mieux faire face à la situation
¤ ACCUEILLIR l’inconfort, offrir une NON-RÉSISTANCE à ce qui est, passer au mode pleine
conscience
¤ Permet de s’apaiser d’abord (activation du système vert ) et ensuite de ré-évaluer la situation
stressante et mieux y répondre.

faire reflet

¨ Stratégies actives ou passives
¤ Les stratégies actives s’avèrent plus efficaces
¤ L’évitement et les stratégies passives sont moins efficaces, surtout si elles
interfèrent avec les traitements

Les stratégies d’adaptation
actives
RÉSOLUTION DE PROBLÈME
¤ recherche d’informations
¤ formulation de buts (espoir)
¤ plan d’action
GESTION DE L’ ÉMOTION
¤ recherche du soutien
¤ distraction
¤ relaxation
TOUVER UN SENS
¤ recherche de bénéfices
¤ réévaluation positive
¤ pratique religieuse

passive ou évitement
n déni, minimisation
n isolement social
n évitement cognitif et
comportemental
n usage de drogue,
d’alcool (fuite)

Comment savoir si la personne s’adapte?
¨ Un état émotionnel bien contrôlé
¤ Malgré anxiété, dépression, colère, etc.
¨ Maintien de :
¤ Espoir
¤ Estime de soi
¤ Contacts sociaux
¤ Qualité de vie ou d’un état de bien-être (buts)

17
Q

Interpréter les scores de détresse psychologique.

A

***0-3 zone verte: Cette zone correspond à un
niveau léger; le patient gère
bien ses préoccupations et
présente de faibles
symptômes de détresse.

***4-6 zone jaune: Cette zone est un signal
d’alarme indiquant que le
patient perd le contrôle de la
situation. Une
intervention claire s’impose
en vue de ramener le patient
vers la zone verte

***7-10 zone rouge: Cette zone exige
l’intervention
urgente de l’équipe clinique.
Ces patients éprouvent les
problèmes les plus graves et
une évaluation
immédiate et plus
approfondie s’impose

Pour tous les groupes, prendre les mesures suivantes:
1. Valider le score de détresse exprimé par le patient
2. Examiner ce que ce score signifie pour le patient
3. Intervenir sur le moment pour diminuer la détresse
4. Référer au besoin

Kessler -6+
Indice permettant de mesurer la détresse générale
Auto-évaluation (6 items)
Temps de passation : environ 5 minutes
De plus en plus utilisé contexte québécois
Un score de 7 et plus (à la question 1) indique un niveau de détresse
psychologique élevé et devrait mener à une démarche de dépistage plus
approfondie. Les autres questions visent davantage à qualifier l’état
clinique.

 Intervenir ou référer?
 En fonction de l’intensité de la détresse et de la nature du problème
 CHU de Québec : score de détresse supérieur à 4 et problème psychosocial = référenceà
l’équipe d’oncologie psychosociale
 Même si on réfère, on doit toujours soutenir et accompagner sur le moment
 Comment et quand utiliser le dépistage de la détresse
 De manière formelle avec questionnaire si implanté dans mon milieu
 De manière informelle (échelle de 0 à 10), si on suspecte que la personne soignée
éprouve des difficultés en ce moment

lié à tolérance au stress et incertitude, perception menance, perception soutien social dispo

Des réactions émotionnelles, cognitives, physiques et interpersonnelles.
Des comportements
à risque pour la santé
Développement ou exacerbations de troubles de santé mentale :

10
↑ détresse psychologique
= ↑ risque trouble mental dans un avenir rapproch

18
Q

Évaluer les émotions en s’appuyant sur le référentiel de compétences émotionnelles.

A

identifier, cause, exprimer

que ressent en ce moment (pensées, réponse bio, comportements)

quest ce qui préoccupe en ce moment, quest ce qui fait que vous vous sentez émoitoins: psychologique, socaiux ;hysique

Composantes de l’émotion
J.-F. Desbiens/FSI/Ulaval 2023-02-08
 Les réactions subjective, corporelle et comportementale
 La réaction intentionnelle correspond à la finalité du processus émotionnel
 La réaction cognitive (pensées) peut notamment influence le processus émotionnel
 Ex. Évaluation cognitive primaire et secondaire dans le stress, lorsque nous sommes confrontés
à des situations de perte de contrôle, imprévisibles, nouvelles ou qui menacent notre ego.

18
Q

Analyser les composantes de la théorie cognitivo-comportementale.

A

visées :
 MODIFIER LE LIEN PENSÉES-ÉMOTIONS (volet cognitif)
 RÉDUIRE L’ÉVITEMENT de l’expérience difficile et renforcer les comportements
d’exposition (volet comportemental)

 Ce n’est pas l’événement (stimulus) qui provoque la souffrance
émotionnelle
 Mais plutôt la représentation que l’on se fait de cet événement à travers nos
pensées (perceptions, croyances).

 Les émotions influencent à leur
tour les comportements.
 Les pensées automatiques :
 Celles qui apparaissent
spontanément dans le discours
intérieur.
 Ce sont des pensées irrationnelles
= non adaptées.
 Ex. règles qui se présentent à nous
sous forme de « je dois… » ou « il
faut que… ».

objectifs:  En psychothérapie :
 Aider la personne à cerner ses schémas cognitifs irrationnels
 Et à remplacer ses pensées dysfonctionnelles par des pensées plus réalistes
 À l’aide de la restructuration cognitive.
 En soins infirmiers :
 La TCC offre des outils dont s’inspire l’infirmière
 Lorsqu’elle constate que certaines perceptions/pensées nuisent à l’adaptation
de la personne et à la régulation de ses émotions/stress
 Dans des situations de santé et de maladie.

19
Q

Reconnaître et distinguer les distorsions cognitives.

A

le tout ou rien

surgénéralisation

tirer conclusions haitves

catastrophiosation, minimisation

raisonnement émotionnel

personalisation

filtre mental
rejet opsitif

20
Q

Appliquer la restructuration cognitive (questionner les pensées automatiques).

A

A: situation: qui quoi quand ou
B: quelles émoitions resstnies et éavaluer ch emoioitns sur 0-100 selon importance
C: penéses automatiques
D: pensées adaptées
E: résultat, rééevaluer intensité émotions 0-100

20
Q

//Déterminer comment améliorer le
bien-être émotionnel avec la
TCC

A

Indice permettant de mesurer la détresse générale
Auto-évaluation (6 items)
Temps de passation : environ 5 minutes
De plus en plus utilisé contexte québécois
Un score de 7 et plus (à la question 1) indique un niveau de détresse
psychologique élevé et devrait mener à une démarche de dépistage plus
approfondie. Les autres questions visent davantage à qualifier l’état
clinique.

21
Q

Déterminer comment structurer un entretien thérapeutique.

A
  • Phase de préparation : centrer attention sur soi, comment se sent face à futur situation, prendre conscience de comment se sent. Objet de la rencontre identifiée (souvent à la suite de lecture dossier, à la demande du client)
  • Phase initiale ou phase d’orientation : début de l’entretien. Rendre la personne à l’aise, lien de confiance, présentation. Énonce raison entretien
  • Phase intermédiaire ou phase de travail : interventions de relation d’aide. Documentation, même mb famille. Habiletés de communication qui font verbaliser client. Normaliser, restructuration cognitive (pensées automatiques et alternatives)
  • Phase finale ou phase de résolution : fin de l’entretien. Valider si autres questions, entretien lui a convenu. Ce qu’il l’a le plus aidé lors rencontre. Remercier la personne de s’être confiée à vous. Convenir d’un suivi
21
Q

Distinguer les différentes actions à poser lors des quatre phases d’un entretien de relation d’aide.

A

Modèle de GRACE
G= guider et centrer l’attention sur le moment présent (phase de préparation)
- Actions : Diriger l’attention sur le souffle ou autres sensations corporelles
- Basculer du mode automatique au mode conscient ; revenir au présent ; faire une pause ; interrompre le discours intérieur, les interprétations, les préjugés … Devenir présent.
R=Rappel de l’intention
- Actions à poser : Se rappeler quelle personne je dois soigner et l’objectif de soins. Prendre connaissance d’un minimum d’informations sur le soigné
- Se rappeler pourquoi j’ai choisi de soigner, les valeurs auxquelles je tiens et le sentiment ressenti à l’idée d’aider = se connecter à soimême. * Se rappeler que le soigné est une personne unique. Personnaliser approche. Connaitre minimalement nom de la personne et son dx et son dossier
A=Ajustement vers soi (phase initiale)
- Actions à poser : * Ici et maintenant, comment je me sens ? * Qu’est-ce que je ressens dans mon corps ? * Sans critiquer ou commenter, comment est-ce que je me sens sur le plan affectif ? * Comment puis-je m’autoréguler ? * Comment puis-je être pleinement présent (tonus et posture) ?
- Chaque soignant apporte avec lui son bagage sur le plan affectif (émotions), cognitif (pensées, biais), comportemental (rythme) et physique (tensions).
A= ajustement vers l’autre (phase initiale)
- Actions à poser : * Accueillir la personne soignée par son nom. * Se présenter et orienter brièvement l’entretien * Prendre le pouls de l’autre : non verbal, climat (mon ressenti)
- Débuter la rencontre avec une attitude de non-jugement, de respect, d’acceptation et d’ouverture. * Créer un espace permettant au soigné de s’exprimer. * Écouter en pleine conscience, avec ouverture, sans jugement et empathie.
C= considération de l’objectif de soin (phase initiale)
- Actions à poser : Valider auprès de l’autre si l’objectif convient. * Vérifier quels sont ses attentes ou besoins. * Reconsidérer au besoin l’objectif de la rencontre, pour prendre en compte les attentes ou besoins de la personne soignée
- * De quoi est-ce que cette personne a besoin dans l’immédiat ? Comment puis-je bien la soigner ? * S’ajuster au rythme de la personne soignée. * S’assurer que je dégage une attitude bienveillante et aidante.
- Attention à la fuite en avant : ex va voir pt qui vient d’avoir recu dx cancer, parle de son retour à la maison (aller plus loin que pt est prêt)
E= engagement dans l’action (phase de travail)
- Actions à poser : Utiliser les techniques de communication et les différentes stratégies d’intervention
- * S’engager dans la réalisation de l’objectif. * Utiliser différentes stratégies thérapeutiques tout en demeurant centré sur la personne et en utilisant les habiletés de base en communication thérapeutique. * Observer jusqu’à quel point les actions choisies et poséessont cohérentes avec nos valeurs et notre intention. * Manifester de l’empathie
E: END (fin de l’entretien, phase finale)
- Actions à poser : * Faire un court résumé et le valider * S’assurer que la personne soignée est satisfaite de la rencontre, qu’elle ne reste pas avec des attentes. * Remercier pour le temps et la coopération.
- Marquer la fin de la relation pour soi aussi * Être en relation soignante demande beaucoup de notre attention : il faut créer un espace après la rencontre pour clore cet épisode de soin et faire une transition pour l’épisode suivant. * Reconnaître et apprécier votre travail, même si peu de résultats peuvent avoir été atteints.
Structure entretien de relation d’aide. Ajustement à soi et à l’autre

Interventions moins aidantes phase de travail : conclusions hatives de ce que client voudrait, fausses réassurances, minimiser problèmes, ne pas prendre pt dans sa globalité, laisser transparaitre jugements, poser trop de question (varier habiletés), types d’écoute dysfonctionnelle

21
Q

Reconnaître les différents contextes d’application de la relation d’aide.

A

Situations de santé difficile, détresse psychologique et souffrance émotionnelles qui dépassent ressources que la personne possède pour y faire face

contexte de soins physiques situation émoiotinnelle difficiel imprévue

contexte de soins physiques: relation d’aide planifiée

contexte soins psychosociaux: relation d’aide planifiée

22
Q

Déterminer comment évaluer et réguler les émotions

A

Respiration
Compétences émotionnelles soi et individu

identifier, cause, exprimer

que ressent en ce moment (pensées, réponse bio, comportements)

quest ce qui préoccupe en ce moment, quest ce qui fait que vous vous sentez émoitoins: psychologique, socaiux ;hysique

23
Q

dans quelle étape faut il basculer du mode automatique au mode présente en interrompant notre discours intérieur: GRACE

A

G : avant même début entretien

24
Q

dans quelle phase de l’entretien faut-il s’assurer que la détresse est apaisée et que la personne est en sécurité

A

Phase finale : avant partir de la chambre

25
Q

quelle question permet de faire identifier l,émotion du client par entremise de nos compétences émotionnelles

que ressentez vous en ce moment

comment la tristesse s etranspose dans vos sentations corporelles
quest qui a provoqué cette émoitojn

A

Rouge… questions pour identification, régulation…

que ressentez vous en ce moment

25
Q

comment peut on aider la personne ç réguler ses émotions

posez questions ouvertes
valoriser autonomie, capacités et efforts

effectuer un reflet de sentiument

effecruer restructuration cognitive

A

Tous les éléments. Aussi relaxation, normalisation

26
Q

une relation d’aide peut s’effectuer auprès d’un client qui vient d’apprendre un dx de cancer

v

f

A

Vrai. Contexte de soins physiques. Prévu ou imprévu

27
Q

quelle question permet d’explorer la dimension cognitive de la réaction émoitonnelle

qu’avez vous tendance ç faire lorsque vous ressentez cette émoiton

quesque vous ressentez face a cela

comment sentez vous ca dans votre corps

quellques pensées vous traversent l’esprit quand vous vous sentez comme ca

A

quellques pensées vous traversent l’esprit quand vous vous sentez comme ca

28
Q

l’augmentation de la consommation de substances est une réaction de la catégorie comportement à risque de la détresse

v

f

A

vrai

29
Q

un client dit: je me sens coupable vis a vis mon fils, j’aurais du faire qqch de mal, quelle est la distortion

raisonnement émoitonnel

rejet poositif
pesnée du tout ou rien

A

raisonnement émoitonnel

30
Q

après la pluie vient le beau temps est une pensée alternbative?

v

f

A

faux

31
Q

quel moment référer ?

A

Difficultés importantes d’adaptation ou d’organisation de la vie quotidienne
Isolement social significatif ou besoin de protection (dépendance pour se faire rassurer)
Difficultés psychologiques ou trouble mental préexistant, instables ou dont les soins ont été suspendus.
Symptômes modérés à graves, persistants et incapacitants (fonctionnement affecté)
Une dangerosité envers soi ou autrui.

32
Q

Quelle question parmi les suivantes vous permettrait d’explorer les causes ayant provoqué une émotion difficile chez un de vos patients?

A.

Quelle émotion ressentez-vous en ce moment?
B.

Que ressentez-vous dans votre corps en ce moment?
C.

Qu’est-ce qui vous préoccupe en ce moment?
D.

À quoi pensez-vous en ce moment?
E.

Qu’est-ce que vous faites habituellement quand vous sentez ainsi??

A

c

Corrigé avec rétroaction

A. Permet d’identifier l’émotion vécue par la personne (dimension subjective de l’émotion).
B. Permet d’identifier le ressenti corporel (dimention biologique de l’émotion).
C. Permet d’explorer l’événement difficile ou le stimulus qui est à l’origine de l’émotion.
D. Permet d’explorer les pensées associées à l’émotion (dimension subjective de l’émotion).
E. Permet d’explorer les comportements de la personne face à l’émotion (dimension sociale ou expressive de l’émotion).

33
Q

Lorsqu’une personne éprouve des émotions difficiles et souffrantes, l’infirmière dispose de différentes stratégies pour aider cette dernière à se sentir mieux. Mais il arrive parfois, lorsque la discussion se centre uniquement sur le déclencheur de l’émotion, que l’émotion difficile soit amplifiée et devienne encore plus souffrante. Quelle(s) stratégie(s) l’infirmière pourrait-elle alors utiliser pour l’aider à diminuer l’intensité de l’émotion chez la personne soignée?

Sélection la ou les bonnes réponses.

A.

Orienter l’approche thérapeutique sur la gestion du problème.
B.

Réorienter temporairement l’attention de la personne sur un autre sujet.
C.

Chercher à comprendre le besoin à l’origine de cette émotion.
D.

Utiliser la restructuration cognitive pour modifier le lien entre les pensées et l’émotion.
E.

Aider la personne à exprimer le plus possible ses émotions.

A

B et C

Corrigé et rétroaction :

A. Bien que résoudre le problème pourrait apaiser l’émotion, on ne sait pas dans cette situation s’il existe des solutions possibles (tous les problèmes ne peuvent pas être résolus).
B. Lorsque l’émotion est trop intense, en dirigeant ailleurs l’attention de la personne, on lui évite de penser au déclencheur de l’émotion.
C. En aidant la personne à mieux comprendre le besoin à l’origine de l’émotion, on déplace l’accent du déclencheur extérieur vers le manque ou la perte qu’elle ressent intérieurement. Cette prise de conscience du besoin et le fait de le reconnaître peut apporter un soulagement.
D. La restructuration cognitive vise à modifier les pensées distortionnées, ce qui demande du temps et n’agira pas immédiatement sur les émotions.

E. Comme l’émotion est forte en ce moment, le fait de s’y plonger pour la décrire pourrait avoir l’effet inverse, soit de l’augmenter.

34
Q

Quel énoncé parmi les suivants est FAUX?

A.

C’est l’événement difficile vécu par une personne qui provoque de la souffrance émotionnelle chez-elle.
B.

Les pensées automatiques se présentent souvent à nous sous forme de “je dois” ou de “il faut que”.
C.

Les pensées automatiques sont des pensées irrationnelles qui ne favorisent pas l’adaptation de la personne.
D.

La théorie cognitivo-comportementale s’intéresse plus particulièrement aux liens qui existent entre les cognitions et les émotions.
E.

Les principes de la théorie cognitivo-comportementale recommandent d’exposer la personne à ses émotions difficiles.

A

A

Corrigé et rétroaction :

La réponse A est fausse. C’est plutôt la représentation que la personne se fait de cet événement difficile, à travers ses pensées, perceptions, et croyances, qui provoque de la souffrance émotionnelle.