S8 L'ES en France : organisation et politiques Flashcards

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Q

Facultés = UFR depuis 1968

A

Unité de Formation et de Recherche

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Q

Universités

A
  • XIIIe siècle : fac de théologie, droit et “arts libéraux” (contrôle Eglise et Etat)
  • Supprimées 1789 (Rf) car un des symboles de l’Ancien Régime
  • 1905 séparation église/Etat : droit et médecine ok, théologie supprimée.
  • 1806-1808 : fac sciences et lettres (Napoléon) peu de succès, réformes IIIe Rép (1870-1940)
  • Création “instituts techniques” (ancêtres écoles d’ingénieurs)
  • Depuis : renforcement professionnalisation
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3
Q

Grandes écoles, XVIIIe siècle

A
  • Ecoles des ingénieurs d’Etat : formés pour développer des secteurs iptt dans la c° des Etats modernes (dév milit, voies de comm, mines)
  • Recrutement de gens compétents (épreuves sci)
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4
Q

Grandes écoles

A
  • L’École des ingénieurs constructeurs de vaisseaux, Paris 1741 et qui deviendra l’École du génie maritime.
  • L’école des Pont-et-chaussées à Paris (1744-47). Ingénieurs civils.
  • L’école du Génie de Mézières (1748), recréée à Metz en 1794.
  • L’Ecole des mines (1783)
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5
Q

L’école du Génie de Mézières (1748)

A
  • Objectif : préparer le terrain défensif pour les batailles.
  • Préfigure les écoles pro de haut niveau : pour être admis, haut niveau en maths et en dessin (il faut se préparer à l’examen d’entrée dans des cours spéciaux, ancêtres des classes prépa).
  • Cursus long : 6 ans + quartiers de noblesse
  • Professeurs réputés (Gaspard Monge, géométrie descriptive, une des connaissances de base de l’ingénieur au XIXe).
  • Cursus mêlant enseignements scientifiques fondamentaux, formation technique et pratique.
  • Mode d’organisation scolaire de l’Ecole du génie = base de la fondation de l’Ecole polytechnique en 1794.
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6
Q

L’Ecole des mines (1783)

A
  • Exploitation des mines = l’industrie de haute technologie par excellence : problèmes de sécurité des personnels, planification des tâches, enjeux géopolitiques (accès aux matières premières rares).
  • La France devait chercher ses techniciens en Allemagne.
  • Objectif : de former les inspecteurs des mines du royaume en s’inspirant des modèles en vigueur en Europe centrale.
  • Plus tard, compétences bien au-delà du service des mines : circulation ferroviaire et automobile (contrôle des automobiles par le service des mines et plaques ‘minéralogiques’)
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7
Q

Révolution française, 1789

A

Supprime instit Ancien Régime en 1793 (universités et académies), crée nouvelles écoles :
- Ecole polytechnique 1794
- Conservatoire des Arts et Métiers et écoles d’arts et métiers 1794
- L’École normale supérieure 1794 (+ : ENS de jeunes filles de Sèvres, ENS Cachan (actuelle ENS Paris-Saclay), ENS Lyon et ENS Rennes)

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8
Q

L’École polytechnique (1794)

A
  • École centrale des travaux publics ou « l’X ».
  • Former des serviteurs de l’État avec solide formation scientifique en mathématiques, physique, chimie qui pourront intégrer ensuite les autres écoles d’État.
  • Enseignants prestigieux et moyens importants, notamment laboratoires.
  • Pendant très longtemps, c’est un des rares lieux en France où l’on fait de la recherche scientifique.
  • Dans l’ancien palais Bourbon à Paris, puis à l’hôtel de Lassay à côté, puis rue Descartes.
  • 1796 : entrée après épreuves d’admission (pour les préparer, dév système des classes prépa).
  • Ecole civile, devient militaire en 1804 (Napoléon) puis devise : « Pour la patrie, les sciences, la gloire »
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9
Q

L’X aujourd’hui

A
  • On rentre à l’X après 2 ans de CPGE (Maths sup, maths spé), dans lesquelles on entre après sélection (sur dossier du secondaire).
  • Concours d’entrée = un des plus difficiles.
  • L’X : toujours une école militaire, mais ses élèves font très souvent des carrières civiles.
  • Enseignement de très haut niveau, très connecté à la recherche (23 labos, disciplines phares de l’école (biologie, chimie, informatique, éco, maths, mécanique, physique…)
    -1650 personnels de recherche y travaillent (dont 500 doctorants).
  • Cluster (pôle scientifique et techno) en 2006 de Paris-Saclay pour y regrouper 20 % de la recherche française en y concentrant des grandes écoles, des universités, des entreprises privées innovantes.
  • On y trouve déjà plusieurs grandes écoles : l’X, Sup’elec, l’Université Paris-Saclay (Orsay), l’Ecole centrale, Agro-ParisTech, l’ENS Cachan, Telecom Paris tech, L’Institut d’Optique, etc.
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10
Q

Le Conservatoire des Arts et Métiers et écoles d’arts et métiers (1794)

A
  • On rassemble : machines, maquettes, plans.
  • Collection de mécaniques modernes mises en marche par des démonstrateurs appointés pour montrer aux industriels, aux artisans, aux ouvriers, les innovations les plus récentes.
  • Les plans des machines peuvent être copiés et une bibliothèque d’ouvrages techniques est
    constituée.
  • Débuts de la formation permanente pour les professionnels adultes. Bientôt s’y ajoute une école de dessin technique pour jeunes gens.
  • Napoléon Ier ouvre plus tard 2 autres écoles techniques en province : les Écoles d’arts et métiers. Regroupe plusieurs centaines de jeunes gens pendant plusieurs années, pour les préparer à devenir des ouvriers pro et des
    contremaîtres pour la grande industrie naissante.
  • Anciens élèves de ces écoles (gadz’arts = gars des Arts) = ossature de l’encadrement industriel français, XIXe siècle et une partie du XXe.
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11
Q

L’École normale supérieure (1794)

A
  • Ecole chargée de former les professeurs de l’enseignement secondaire masculin (réservé à une toute petite élite sociale).
  • Forme la plupart des universitaires français et est puis restera un haut lieu de la recherche française.
  • Dans ses murs : Louis Pasteur mène ses travaux. C’est lui qui a modernisé les labo.
  • La plupart des scientifiques fr sont passés par ses cours, certaine homogénéité des intellectuels et scientifiques fr.
  • 1847 : l’ENS s’installe rue d’Ulm où elle est toujours.
  • Cette école va se développer
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12
Q

Ecole normale de jeunes filles de Sèvres, 1881

A
  • Loi Camille Sée (1880) qui créée un enseignement secondaire de jeunes filles. Il faut un enseignement distinct de celui des garçons.
  • Il faut des femmes enseignantes formées non pas rue d’Ulm, mais dans un étab à part.
  • ENS de Sèvres créée (installée à Sèvres, puis à Paris en 1940, boulevard Jourdan).
  • Il faut attendre 1985 pour que ces écoles « genrées » soient supprimées et que les deux écoles (Ulm et Sèvres) fusionnent.
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13
Q

ENS Cachan (actuelle ENS Paris-Saclay), 1891

A
  • Création de sections normales annexées à des Grandes écoles ayant pour mission de former les professeurs de l’enseignement technique.
  • 1912 : Ecole normale de l’enseignement technique fondée, locaux du CNAM à Paris
  • 1932 : reconnue comme une ENS de l’enseignement technique (ENSET).
  • 1957 : l’ENSET s’installe à Cachan - 1970 : dév et création de labos de recherche dans les domaines technologiques (mécanique, génie civil, génie électrique).
  • 1985 : l’ENSET devient l’ENS Cachan et aujourd’hui est l’ENS Paris-Saclay.
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14
Q

ENS Lyon = ENS Fontenay + ENS Saint-Cloud

A
  • ENS de Fontenay (1880 pour les filles) et ENS de Saint-Cloud (1882 pour les garçons), destinés à former : professeurs des écoles normales d’instituteurs (ancêtres des INSPE), des inspecteurs et des directeurs de l’enseignement primaire.
  • Sans latin = socialement plus ouvertes.
  • 1887 : deviennent des ENS.
  • 1981 : deviennent mixtes.
  • 1987 : les deux sont dissoutes et création de 2 écoles : Fontenay/Saint-Cloud (littéraires) et celle de Lyon (scientifiques).
  • 2000 : l’ENS de Fontenay-Saint-Cloud s’installe elle aussi à Lyon.
  • Les deux ENS de Lyon fusionnent en 2010.
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15
Q

ENS Rennes : 1994

A

L’ENS Cachan crée une antenne à Rennes qui devient une ENS à part entière en 2013.

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16
Q

Remarques sur les ENS

A
  • Etudiants : formation de très haut niveau et rémunérés
  • Préparation concours de l’ens secondaire (CAPES et agrégation)
  • Vocation initiale, double ce qui se fait dans les INSPE (Institut national supérieur du professorat et de l’éducation).
  • ENS : facilités pour la formation à la recherche, antichambres de la recherche fr. (mais de - en - passage obligé)
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17
Q

“Ecole centrale des arts et manufactures de Paris”, école privée

A
  • 1829 : 4 savants + 1 H d’affaire fondent l’Ecole centrale des arts et manufactures de Paris (école entièrement privée)
  • Former en grand nombre (+ de 100/an), base : orientation scientifique “science industrielle”, des ingénieurs entièrement dédiés aux questions industrielles.
  • Contrebalancer le poids des ingénieurs d’Etat, former de vrais ingénieurs, développer des applications pratiques des grandes découvertes scientifiques.
  • Cursus de 3 ans, organisation des cours, leur progressivité, la qualité des enseignants = assurent rapidement une grande notoriété à la nouvelle institution, qui voit venir des étudiants de tous les pays.
  • Inspire nombre de réalisations en France (1857 : Centrale Lyon), en Europe, et jusqu’aux États-Unis (Rensselaer Institute) et en Égypte (École polytechnique du Caire).
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Q

Créations écoles XIXe

A
  • Ecole des Mines de Saint-Etienne en 1816
  • Institution royale agronomique de Grignon en 1827
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Q

Les “Centraliens”

A
  • Une partie des centraliens, issus de familles d’entrepreneurs, dynamise les sociétés familiales en mettant en place des technologies modernes.
  • D’autres recrutés par les grandes compagnies naissant en cette période (chemins de fer, chimie, sidérurgie, construction mécanique…)
  • Centraliens célèbres : Eiffel, Blériot, Peugeot, Michelin, qui ont laissé leur nom dans l’histoire du dvp industriel de la fin du XIXe siècle.
  • 1862, création du titre « Ingénieur des Arts et manufactures »
  • 1946 : l’école demande son inscription au budget de la nation : personnalité civile et morale dans les EES.
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Q

Bicéphale : universités / grandes écoles

A
  1. GE formant ingénieurs :
    - Ingé d’Etat (fonctionnaires grands corps d’Etat)
    - Ingé secteur privé, titre d’ingé reconnu par l’Etat (techno ou agro)
  2. GE formant fonctionnaires de haut niveau :
    - Les ENS
    - Ecole des Chartes (archivistes à la tête des dépôts publics d’archives ou musées)
    - ENA, 1945 pour former hauts fonctionnaires admin, dissoute en 2021, remplacée par l’INSP
  3. GE formant les ingénieurs commerciaux
  4. Celles qui forment les vétérinaires
21
Q

ENA devenu INSP 2021

A

Dissolution en 2021 par Macron en réponse au mouvement des Gilets Jaunes
5 priorités INSP :
1. recruter des profils socialement, géographiquement et académiquement plus divers,
2. revoir la formation initiale et approfondir le tronc commun aux écoles du service public
3. refonder l’offre de formation continue de la haute fonction publique
4. renforcer les liens de l’INSP avec le monde académique et la recherche
5. accroître le rayonnement international de l’INSP.

22
Q

Système CPGE

A
  • Politique de diversification des modes d’accès aux GE, le régime “classe prépa” ne convient pas à tout le monde
  • 2-3 ans de travail intensif, parfois très dur psychologiquement
  • Critique : déconnexion enseignants du monde de la recherche (profs agrégés donc jamais sortis du système scolaire, contrairement aux universitaires qui sont EC) donc enseignement trop théorique, classique, voire dépassé
  • Prix : élève de CPGE coûte 50% plus cher qu’un étudiant à l’univ
23
Q

Autres modalités de recrutement en GE

A
  • 1960 : des écoles ont recruté après le bac et forment leurs ingénieurs en 5 ans : les INSA, les Universités technologiques (UTC à Compiègne, UT Troyes, UT Belfort-Montbéliard, des ENI (Tarbes, Brest…), etc.
  • Dans ces écoles de haut niveau, également sélectives (voire très sélectives), le contrôle est continu et les élèves ne jouent pas leur vie sur quelques épreuves au bout de 2-3 ans de préparation.
  • Les « POLYTECH » qui, après une préparation à l’université de 2 ans, répartissent leurs élèves dans un réseau d’écoles diverses et variées qui relèvent des universités.
24
Q

ES dans les lycées

A
  • Classes prépa et BTS
  • Enseignants pas EC, dépendent du ministère de l’EN
25
Q

Tutelles dans l’ES

A

EES ne relève pas forcément du MESRI, il peut relever :
- de l’EN (lycée : prépa et BTS)
- du ministère de l’Agriculture (écoles d’ingénieurs en agronomie ou écoles vétérinaires).
- du ministère de la Défense (écoles militaires ou d’ingénieurs qui touchent au militaire).
- du ministère de la Culture, des Transports, de l’Economie…

26
Q

Statuts des EES : EPCSP ou EPA

A
  • EPCSP : Etablissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel
  • EPA : Etablissements publics à caractère administratif (centre universitaire par ex)
27
Q

Les EPCSP

A
  • 73 universités
  • L’INPT (L’institut national polytechnique de Toulouse)
  • Les quatre ENS
  • 20 COMUE (regroupement d’établissements à l’échelle d’une agglo ou d’une région)
  • Les 5 écoles françaises à l’étranger
  • L’observatoire de Paris et celui de Nice
  • 17 instituts et écoles extérieurs aux universités
  • 20 Grands établissements : Collège de France, Muséum d’histoire naturelle, EHESS, Ecole nationale des Chartes, CNAM, EPHE)
  • 31 écoles d’ingénieurs.
28
Q

Les écoles françaises à l’étranger

A

Moitié XIXe, chercheurs fr ou étrangers qui travaillent sur des thématiques et besoin de séjours dans les pays concernés :
1. L’école fr d’Athènes : 1846, recherches sur la Grèce de la Préhistoire à la période byzantine, la Grèce et les Balkans aux époques médiévale, moderne et contemporaine.
2. L’école fr de Rome : 1873 antenne de l’école française d’Athènes, puis école d’archéologie (1874) et Ecole française de Rome en 1875. Domaine scientifique : l’histoire, l’archéologie, les sciences sociales.
3. L’Institut français d’archéologie orientale (IFAO) : 1880, au Caire, domaines : cultures et civilisations qui se sont succédées en Egypte et dans la zone depuis la Préhistoire à nos jours. Grande activité de fouilles archéologiques, de papyrologie, en études coptes et arabo-islamiques.
4. L’Ecole française d’Extrême-Orient (EFEO) : 1898 à Saigon du temps de l’empire colonial, appelée « Mission archéologique d’Indochine ». Siège à Paris, ajd 17 centres dans 12 pays d’Asie. Domaine d’étude : les SHS appliquées au sous-continent indien, à l’Asie du Sud-Est, à l’Asie orientale (Chine, Japon, Corée). Chercheurs en mobilité et chercheurs permanents (42) dans des domaines disciplinaires variés. Action conservation de certains centres de civilisation comme Angkor, développement de musées nationaux.
5. La Casa de Velasquez : 1928, centre d’accueil de chercheurs dans le cadre de l’Ecole des hautes études hispaniques et ibériques + centre de création artistique (comme la Villa Médicis à Rome). Domaine : arts, langues, littératures et sociétés des pays hispaniques et ibéro-américains.

29
Q

ES français : priorité nationale

A
  • ES en 2024 = 26.6 milliards d’euros (24.6 en 2022), hausse constante
  • Choix politique et social : enseignement doit être gratuit, coût à la charge du contribuable et pas des bénéficiaires. Coût : 11530€/étudiant. Ailleurs : enseignement payant, reproduction sociale des élites mais bourses.
  • Accès facile à l’ES : bac suffit gratuité + aide sociale + volonté politique de formation sup de la pop = effectifs en hausse constante (2,7m en 2019, 1,8%+ par an)
  • Parcoursup : 917000 étudiants 2024, 23000 formations
30
Q

Relèvent du MESRI

A
  • La gestion territoriale de l’ES : où met-on des universités, des écoles ?
  • Le cadre pédagogique des établissements.
  • L’attribution des moyens de l’Etat.
  • Les investissements dits d’avenir.
  • La politique en matière d’innovation.
  • La constitution d’universités de recherche à
    rayonnement international, la promotion des sciences et des technologies et la diffusion des usages du numérique.
31
Q

Inspections générales et directions générales du MESRI

A
  • IG : bibliothèques, administration de l’éducation nationale – partagée avec l’EN – et éducation nationale)
  • DG de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle ;
  • DG de la recherche et de l’innovation ;
  • DG de l’enseignement scolaire).
    Le ou la ministre peut faire appel à d’autres administrations (DG des médias ou des industries culturelles, la DG des entreprises etc)
32
Q

Tutelle du MESRI sur :

A
  • Les organismes qui relèvent de l’ES : grandes écoles, universités et IUT, CROUS et CNOUS.
  • Les organismes de recherche : EPST, EPIC, EPCA, GIP, fondations).
33
Q

Evaluation de l’ES par le HCERES

A
  • Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’ES
  • Evaluation + rapports remontés en permanence permettent de définir priorités faisant l’objet de ptiq spécifiques. Ex :
    1. Loi Orientation et réussite Etudiants (ORE) pour limiter l’échec en informant et en orientant mieux les étudiants (efforts sur Parcoursup). Abandon 1/3 en 1e année et 40% seulement vont en 2e année.
    2. Vie étudiante ; inclusion, diversification sociale, logement étudiant.
    3. Mobilité sociale : trop de formations d’excellence non représentatives de la population. (Rapport IEP 2021 : étudiant type des GE = homme, Parisien, milieu très favorisé). Il faut éliminer les freins : autocensure et de manque d’informations.
34
Q

Lois régissant l’ES

A
  • Loi Faure, 1968
  • Loi LRU, 2007
  • Opération Campus, 2008
  • Initiatives d’excellence (IDEX), 2011
  • Loi Fioraso, 2013
  • Loi ORE, 2018
35
Q

Loi Faure, 1968

A
  • Révolutionne ES fr après les évènements de Mai 1968.
  • Avant : les facultés (rassemblées au sein d’une université dans une ville) étaient gouvernées par un doyen, aidé par l’assemblée des professeurs.
  • Les étudiants, les autres catégories de professeurs, les autres types de personnels (administratifs et technique) n’étaient pas associés à la gouvernance.
  • La Loi Faure fait entrer dans les instances de gouvernance tous les acteurs de l’université.
  • Supprime les universités des villes et transforme les facultés en universités.
  • A l’intérieur des nouvelles universités, il y a des UER (qui deviennent UFR) : unité de formation et de recherche.
  • Cadre général des EES aujourd’hui.
36
Q

Loi LRU de 2007

A
  • Loi relative aux libertés et responsabilités de l’université.
  • Valérie Pécresse (quinquennat Sarkozy).
  • L’objectif : donner aux universités des « responsabilités et des compétences élargies »
  • Celles qui disposent désormais d’un budget global qui inclut la masse salariale de tous les personnels sont responsables de leurs dépenses.
  • Gouvernance resserrée autour du président ou de la présidente.
  • Pour plusieurs établissements, le changement des règles comptables est terrible : en 2024, 4 universités sur 5 risquent de finir l’année en déficit, en partie à cause des économies demandées par l’Etat (900 millions d’euros) + frais énergétiques
37
Q

Opération Campus, 2008

A
  • Appel à projets pour remettre à niveau l’immobilier universitaire dont 1/3 des locaux est vétuste.
  • L’enveloppe est de 5 milliards d’euros.
  • L’objectif : faire émerger des campus d’excellence.
  • Ce sont souvent des PRES (pôles de recherche et d’enseignement supérieur, créés en 2006) qui remportent la sélection.
38
Q

Les initiatives d’excellence (IDEX), 2011

A
  • 2009 : Programme d’investissements d’avenir (dit Grand Emprunt) et les IDEX qui visent à valoriser, en leur donnant des moyens supplémentaires, une dizaine de campus universitaires d’excellence en France.
  • Sont valorisés dans cet octroi de moyens les universités dites “intégrées” = celles qui se sont regroupées (lutte par le gouv contre l’émiettement des établissements issu de la loi Faure qui nuit au positionnement de la France dans les classements mondiaux).
  • S’ensuit, dans les sites universitaires, tout un travail de réflexion sur les modèles de gouvernance.
  • Certaines villes arrivent à fusionner (Strasbourg) alors que dans d’autres
    (Toulouse), cela débouche sur des crises graves.
39
Q

La Loi Fioraso, 2008

A

Encourage les établissements d’un même territoire à se regrouper pour réduire la complexité du système, selon 3 options :
1. la fusion,
2. l’association à un EPCSCP
3. la participation à une Comue (communauté d’universités et établissements).

40
Q

2016

A

Les universités peuvent sélectionner à l’entrée en M1

41
Q

Loi ORE, 2018 (Frédérique Vidal)

A
  • Orientation et réussite des étudiants : faire face à la hausse de la démographie étudiante, à des scandales dans les modalités d’admission (le tirage au sort), les imperfections de la plateforme post-bac.
  • Désormais, des attendus sont fixés pour l’admission dans chaque licence.
  • L’idée : améliorer l’orientation (inutile de prétendre à intégrer une licence de maths, par exemple, quand on ne fait plus de maths ou très peu au lycée).
  • Chaque candidat doit présenter ses vœux sur Parcours sup.