S4 La mobilité académique internationale Flashcards
Déf étudiants internationaux UNESCO
« Étudiants qui ont quitté provisoirement leur territoire national dans le but de poursuivre leurs études et qui sont inscrits dans un programme d’enseignement dans un pays étranger »
« The UNESCO Institute for Statistics (n.d.) defines internationally mobile students as students who have crossed a national or territorial border for education and are enrolled outside their country of origin. »
Déf étudiants internationaux OCDE
“International students are those who received their prior education in another country and are not residents of their current country of study.”
Mobilité académique
Implique le fait d’étudier, le fait de posséder une autre nationalité n’est pas comptabilisé comme une mobilité.
Déf Conseil de l’Europe 1995
“The term “academic mobility” implies a period of study, teaching and/or research in a country other than a student’s or academic staff member’s country of residence (henceforth referred to as the “home country”
Précision car la mobilité étudiante éclipse celle des Enseignants-chercheurs (EC) et des personnels administratifs (PA)
Types de mobilité
- Incoming = mobilité « entrante », pour l’établissement il s’agit d’une mobilité depuis un pays X vers son institution.
- Outgoing = mobilité « sortante », pour l’établissement il s’agit d’une mobilité depuis son institution vers un pays X.
I. Analyse types de mobilité
- Mobilités courtes
- Mobilités “moyennes”
- Mobilités longues
- Mobilités courtes
A. Summer school
B. Spring break
A. Summer school
Pour les IES : moyen d’attirer nouveaux étudiants, proposer nvx programmes et acquérir visibilité à une période où les installations univ sont peu utilisées.
Initialement étudiants sur place, aujourd’hui public international.
B. Spring break
Mises à profit par les institutions nord-américaones pour favoriser mobilité.
Coorganisés entre IES nord-américaines et européennes.
- Mobilités “moyennes”
A. Echange
B. Stage
A. Echange
Echange académique : mobilité la plus connue et répandue, popularisé par Erasmus, “pop culture étudiante”.
Objectif : poursuivre une partie de son cursus universitaire dans une université partenaire.
L’échange se structure autour d’un « learning agreement » (contrat d’étude, accord tripartite entre l’étudiant, son université d’accueil et son université d’origine). Sur cet accord figurent les cours suivis par l’étudiant dans l’université d’accueil et pour quels cours ces derniers seront « homologués ».
B. Stage
De plus en plus nombreuses, au sein du laboratoire d’une univ partenaire ou dans des E/ à l’étranger (action des services RI des IES moindre).
- Mobilités longues
A. Double diplôme
B. Admission sur titre
A. Double diplôme
“Summum” des accords de coopération : permet à un étudiant d’obtenir deux diplômes : celui de son université d’origine et celui de son université d’accueil, en minimisant le nombre d’années nécessaire à l’obtention de ces diplômes
B. Admission sur titre
Désigne les étudiants désireux de suivre une formation à l’étranger, sans passer par un accord avec une université de leur pays d’origine.
Ils sont donc considérés comme des étudiants à part entière dans leur formation, leur seule caractéristique étant d’être des étudiants étrangers.
II. Les accords de coopération
- MoU : Memorandum of Understanding
- MoA : Memorandum of Application
- DD : Double Diplôme
- Cotutelle de thèse
- MoU : Memorandum of Understanding
Type d’accord le plus courant au sein des IES. Peu contraignant, les IES ne s’engagent pas à grand-chose. Il s’agit souvent de formaliser une volonté de coopération.
Peut contenir quelques articles sur une seule page ou bien des dizaines d’articles sur plusieurs pages. En règle générale, il comprend plusieurs éléments :
- une présentation des parties prenantes de l’accord (les deux (ou plus) IES coopérantes, leur adresse, statut juridique, nom du représentant, …
- l’objet et le périmètre de l’accord
- l’organisation de la coopération
- la confidentialité
- un paragraphe sur le respect de la propriété intellectuelle
- l’entrée en vigueur, la durée et le renouvellement de l’accord
- le règlement des litiges
- le non-engagement financier des parties
- la signature des directeurs d’établissements
Ce type d’accord permet en règle générale de concrétiser des échanges académiques entre partenaires.
- MoA : Memorandum of Application
Plus rare, il intervient pour concrétiser la coopération dans le domaine de la mobilité académique.
En effet, pour certaines institutions, le MoU ne suffit pas pour permettre la mobilité. Ces dernières considèrent un MoU comme une première étape nécessaire de la coopération, mais exigent un MoA pour officialiser la possibilité d’échanges académiques.
- DD : Double Diplôme
Accord plus complexe : il exige d’analyser en profondeur le syllabys des formations de 2 (ou plus) IES signataires afin de permettre l’obtention des diplômes des 2 institutions.
Objectif : permettre aux étudiants de bénéficier d’une reconnaissance d’une partie de leur cursus d’origine dans leur institution d’accueil, afin d’éviter les doublons. (Economise des années d’études)
- Cotutelle de thèse
Les accords de cotutelle de thèse pourraient être considérés comme des accords de double-diplôme au niveau doctoral.
Leurs articles sont si spécifiques et propres aux centres de recherche, qu’ils sont en général signés pour chaque individu.
III. La mobilité dans plusieurs pays
- France
- Etats-Unis d’Amérique
- Colombie
- Chine
- Maroc
- Russie
- Australie
- France
La France est un des pays qui attirent le plus d’étudiants étrangers (entre la 3° et 5° place au niveau mondial).
La plupart d’Afrique francophone : 6 pays du top 10 en font partie : Maroc, Algérie, Tunisie, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun).
Etudiants européens (Italie, Espagne, Allemagne), plus proche géographiquement et plus favorisés financièrement (bourses Erasmus) = place relativement plus faible que les étudiants francophones d’Afrique.
- Etats-Unis
Schéma similaire à la France : attirent des étudiants des pays du « Sud » et envoie ses étudiants vers les pays du Nord.
Différence : l’attraction des Etats-Unis ne s’exerce pas seulement sur les pays anglophones.
Top 20 des pays d’origine : seuls 3 sont anglophones (Inde, Canada et Royaume-Uni).
Etudiants étatsuniens partent peu (109 000 départs contre près d’1 000 000 d’arrivées) et principalement vers les pays européens.
- Colombie
Pays « exportateurs » d’étudiants.
En 2016, 36000 sortants contre 4000 entrants.
Colombiens partent principalement vers les Etats- Unis, l’Europe et l’Argentine.
La grande majorité des étudiants entrants proviennent de pays voisins latinoaméricains.