S3 Les personnes privées Flashcards
Personnes morales de droit privé (Pmdp)
Asso et sté, compta privée et règles de droit privé : avantage efficacité éco et souplesse.
Association de longue date à l’action culturelle conçue par les pers.publiques par :
- Habilitation unilatérale
- Voie contractuelle
- Simples subventions
Elles contribuent à atteindre les objectifs poursuivis par les pouvoirs publics. Nouvelles formes de participation depuis 2 décennies, encouragement par le droit où leur participation était exclue jusque-là (notion d’intérêt général)
- Associations
Recours aux asso inhérent à l’action culturelle des PP.
Etat confiait déjà à des associations la gestion des maisons de la culture initiées par André Malraux.
FRAC Fonds régionaux d’art contemporain
1982 : l’acquisition et la diffusion des oeuvres de l’art contemporain sont assurées par des FRAC qui empruntent la forme associative.
Associations à vocation nationale
Cinquantaine, dont :
- l’association de la maison des écrivains
- l’association de l’Opéra-Comique
- l’Institut de recherche et de coordination acoustique-musique (IRCAM)
Associations artistiques et culturelles
Initiées localement par les collectivités territoriales ou par de simples particuliers : beaucoup plus nombreuses. 40 000 associations employeuses (2018), 265 000 salariés (spectacle vivant 62 %)
Recours formule associative
Raisons juridiques, histo et sectorielles (aucune loi n’impose recours à un mode de gestion plutôt qu’un autre) + tradition associative dans le milieu culturel (impulsée par mouvements d’éducation populaire)
Secteur culturel pas rentable : formule asso plutôt que création de société
Fonctions asso culturelles
- Gèrent activités de prestation (théâtre, musique, voire musée etc.)
- Subventionnées par PP ou liées à elles par contrats de déléfation de service public ou marchés publics
Reconnaissance et encadrement juridique
- Rôle asso dans la protection du pâ : plus récent.
- Consécration intérêt à agir (condition nécessaire pour intenter une action devant les tribunaux) de certaines asso qui introduit les associations dans le jeu de la protection du patrimoine culturel
Article 44-I de la loi du 31 décembre 1976 portant réforme de l’urbanisme
Consacre cette qualité en matière civile en déclarant que « toute association soit reconnue d’utilité publique, soit régulièrement déclarée depuis trois ans au moins et agréée, se proposant par ses statuts d’agir pour la protection et l’amélioration du cadre de vie et de l’environnement, peut exercer les droits reconnus à la partie civile »
Article L141-1 du code de l’environnement
Action devant les juridictions administratives permettant l’annulation d’un acte pris par une autorité : consacre la reconnaissance de l’intérêt à agir des associations dans le domaine du patrimoine culturel.
S’impose pour la protection de l’ensemble du patrimoine culturel bâti.
Associations de défense du patrimoine = moyens de présenter et de faire défendre devant le juge leurs propres conceptions du patrimoine.
L’État n’est plus le seul à décider des agissements ou des actes qui doivent être sanctionnés.
Procédure d’agrément des associations
Délivrance pas plus restrictive, jurisprudence : terminologie dans le code de l’env recoupe préservation et mise en valeur du pâ.
JP : juge a interprété les termes « amélioration du cadre de vie », « sites et paysages » et « urbanisme » présents dans le code de l’env dans un sens large.
Importance phéno associatif dans le pâ culturel
- Intérêt à agir : asso agréées uniq
Procédure agrément = garanties Etat, services locaux consultés avant agrément, compativilité rationalité asso avec services de l’E vérifiée - Asso rivalisent difficilement avec personnes morales menant projets gde ampleur : Ministre de l’Equipement, du Logement et des Transport c. Commune de Saint-Germain-en-Laye et autres, CE Ass, 3 mars 1993 (Travaux autoroute A14, asso défense pâ obtient gain de cause car travaux dans le périmètre de protection d’un monument classé, mais contre avis commissaire du gouv, CE estime que ces travaux ne portaient pas atteinte au monument)
- Protection par les asso se limite au pâ culturel immo : intérêt à agir balisé par la mission de “protection” et d’“amélioration” du cadre de vie et de l’environnement qui doit figurer dans les statuts de l’asso. Protection biens cult de nat mobilière pas concernée.
Art 2-21 du CPP prévoit qu’une asso agréée déclarée depuis au moins trois ans, ayant pour but l’étude et la protection du patrimoine archéologique peut exercer les droits reconnus à la partie civile pour des biens culturels meubles définis à l’article 322-3-1 du C. pén. - Asso de défense du pâ participent à la protection de biens culturels déjà sélectionnés par l’État. Asso : propre logique pour déterminer ce qui leur semble devoir être protégé mais doivent choisir parmi les biens culturels que l’État a déjà sélectionnés. Rationalité des associations purement et simplement calquée sur celle de l’État.
- Les entreprises
Entreprises pour lesquelles investissement en direction de la culture = secondaire par rapp à une activité industrielle ou commerciale principale.
- But variable mais rarement volonté de retirer bénéfices.
- Récente ouverture à la concurrence d’activités culturelles régaliennes : poss pour les E d’exercer activité culturelle dans un but lucratif
- Ouvertur données publiques (open data) depuis plusieurs années confère aux E privées intéressées par l’exploitation des images numériques de biens culturels un rôle inédit.
Les entreprises
§1 L’investissement dans un but non lucratif (Mécénat, fondations)
§2 La mise en concurrence d’activités culturelles régaliennes (maîtrise d’oeuvre immeubles classés, des prescriptions d’archéologie préventive)
§3 L’exploitation des images numériques de biens culturels
§1 Investissement but non lucratif
- Mécénat
- Fondations
- Déf mécénat culturel (invest. but non lucratif)
Soutien apporté à une personne exerçant un métier culturel ou à un organisme rassemblant ce type de personnes pour l’exercice d’activités présentant un intérêt général.
Distinction avec parrainage : mécène ne profite d’aucune contrepartie « proportionnée » (Forey, Monnier) mais mécène retire écessairement des bénéfices du soutien qu’elle apporte (bénéfices ni quantifiés ni quantifiables à l’avance et seules contreparties raisonnables admises).
CE, 20 mars 2020 : été considéré comme raisonnable le fait que le nom de l’entreprise mécène soit associé aux opérations réalisées par l’organisme bénéficiaire. Il importe toutefois que la valorisation du nom de l’entreprise ne soit qu’une contrepartie très inférieure à la somme du versement réalisé.
Formes de mécénat
- Soutien financier
- Mise à disposition de locaux, de matériel
- Mise à disposition par l’entreprise de son savoir-faire et de ses employés.
Encouragement : droit français prévoit depuis milieu 1980 la possibilité de déduire fiscalement les actes qui en relèvent.
ATTENTION : pour relever du régime du mécénat, le bénéficiaire ne doit pas exercer une activité lucrative
Loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations
Confère au dispositif une plus grande attractivité. Déductions fiscales concernent également les particuliers.
Art 238 bis CGI (loi 1er août 2003)
« Ouvrent droit à une réduction d’impôt égale à 60 % de leur montant les versements, pris dans la limite de 5 pour mille du chiffre d’affaires, effectués par les entreprises assujetties à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés » au profit notamment « d’oeuvres ou d’organismes d’intérêt général ayant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de l’environnement naturel ou à la diffusion de la culture, de la langue et des connaissances scientifiques françaises »
Mécénat dans le domaine des arts graphiques et plastiques : loi conditionne la déduction à l’exposition du bien acquis en précisant qu’elle doit être effective « dans un lieu accessible au public » et « pour la période correspondant à l’exercice d’acquisition et aux quatre années suivantes »
Mécénat culturel
15% environ du volume global du mécénat des E/. Pour encourager mécénat par les PME, légis a porté a 20000€ (moins restrictif que les 5/1000 du CA) le montant du versement pouvant être pris en compte au moment du calcul de la déduction
Avantage retirés par l’E/ mécène
- retombées éco
- rupture avec l’anonymat
- véhiculer image d’excellence par la contribution à la conservation de biens de haute qualité
- renforce identité territoriale (attachement aux spécificités locales)
- stimuler et mieux fédérer salariés
- mettre en avant goût pour innovation, créativité…