S2 LES ADMINISTRATIONS FRANCAISES Flashcards
Décentralisation culturelle
Etat peut réserver des pouvoirs et compétences relatifs à l”action culturelle à des personnes publiques distinctes de lui : elles bénéficient d’un niveau d’autonomie à l’égard de l’Etat qui varie en fonction des situations.
Admin. culturelle (forme pyramidale)
- Ministre de la culture
- Administrations centrales chargées de gérer les affaires culturelles
- Services à compétence nationale
- Autorités déconcentrées (soumises au pouvoir hiérarchique)
- Le ministre de la Culture
- A la tête d’un dépt ministériel, supérieur hié. et représente l’ordonnateur principal des dépenses et recettes de son ministère.
- Pouvoirs de police administrative spéciale : édicte actes de police (procédure : avis préalable d’un organe consultatif : commission, comité ou conseil)
- Compétences organisation des services publics culturels à dimension nationale. Nomme directeurs de la plupart des étab. publics nationaux à vocation culturelle. Supervise partenariats établis avec instit. culturelles privées niveau national, ex : “contrat signé au nom de l’Etat par le ministre des affaires culturelles”
Pouvoir hiérarchique ministre
- Pouvoir hié. à l’égard des personnes (conditions de recrutement, évolution de carrière de ses agents)
- A l’égard des actes pris par ses subordonnés (agents doivent se conformer aux instructions générales données par le ministre)
- Peut annuler rétroactivement ou réformer décisions de l’agent subordonné, réforme totale ou partielle mais ne revient pas sur les droits acquis des administrés. A son initiative mais obligation d’exercer s’il est saisi d’un recours hié. par un administré.
- Ne l’autorise pas à se substituer à l’agent, sinon contraire à la notion de hié.
Pouvoir hiérarchique ministre 2
- Agents peuvent ne pas suivre instruction manifestation illégale ou compromettant gravement un intérêt public
- Décision de sanction doit être proportionnée sous peine d’annulation totale ou partielle
- C’est le PM qui harmonise, par son pouvoir réglementaire, les décrets émis par chaque ministre (art 21 al 1 C° 1958) sauf exception prévue par loi ou décret, on parle d’arrêtés ministériels
Pouvoir de décision du ministre
Légitimation de la procédure : présence des organes consultatifs dote le choix ptiq d’une légitimité fondée sur la rationalisation du processus de décision.
Décision demeure prise par le min. (en général aucune obligation de suivre l’avis émis). Décision = relève d’un individu éclairé par l’avis collectif d’un groupe d’experts, compétents et apportant un regard spécifique
- Administrations centrales du ministère de la culture (MC)
- Plusieurs directions
- Inspection générale de l’administration des affaires culturelles
- Nouvelles directions au besoin (Direction du dév. des médias par ex)
- Décret 11 nov 2009 limite les directions au nombre de 4 (fusion de directions antérieures et création d’un secrétariat général
Administration centrale du MC
- Direction générale des patrimoines et de l’architecture
- DG de la création artistique
- DG des médias et des industries culturelles
- 1 secrétariat général
+ Délégation générale à la langue fr et aux langues de France
+ Délégation générale à la transmission, aux territoires et à la démocratie culturelle
- Les autorités admin. déconcentrées (AAD)
Déconcentration culturelle fin années 70.
DRAC (Directions régionales des affaires culturelles) : relayent localement l’essentiel de l’activité du MC. Jusqu’à 2010, complétées par les services départementaux de l’architecture et du patrimoine (SDAP) puis absorption (suite à la RGPP)
Préfet de région : pouvoirs renforcés en matière culturelle
RGPP Révision Générale des Politiques Publiques
Sous Sarkozy, but : réduire coûts de fonctionnement de l’admin. et améliorer efficacité de l’action publique (important remaniement dans l’admin. centrale du ministère)
Préfet de région en matière culturelle
Décret 1992 charte de la deconcentration a fait de la circonscription régionale l’échelon de “l’animation et de la coordination des politiques de l’Etat”
Réunit dans le comité de l’administration régionale qu’il préside les chefs ou responsables des services déconcentrés, incluant donc les directeurs des DRAC.
En matière patrimoniale : autorité compétente de droit commun pour autoriser les travaux sur les monuments historiques
Avantages déconcentration
Autorités déconcentrées en contact avec le milieu sur lequel elles sont compétentes pour agir (particularismes locaux)
3 garanties :
1. Pouvoir hiérarchique exercé
2. Personnes à la tête des autorités déconcentrées et celles à leur service sont nommées par l’Etat
3. Personnes nommées ont la formation, la compétence et l’expérience d’homems d’Etat (en général hauts fonctionnaires)
Déconcentration culturelle des organes consultatifs
Commissions régionales du pâ et des sites, instituées dans chaque région auprès du préfet : obligatoirement consultées lors de l’instruction du classement et avant tout inscription à l’inventaire par arrêté du préfet.
Volonté de transposer à l’échelle préfectorale le modèle légitimant entourant les décisions du ministre de la Culture.
- Services à compétence nationale
Attributions à caractère national : ne pas confondre avec les administrations centrales car ils exercent des missions précises. Ex : Archives nationales, musée de la Maison Bonaparte. Autonomie variable mais plus forte que celle des autorités déconcentrées;
Décentralisation culturelle (déf)
Consiste pour l’Etat à confier à des entités distinctes l’exercice de compétences culturelles.
- Décentralisation fonctionnelle (personnes publiques qui peuvent pour certaines se voir confier une mission spécifique)
- Décentralisation territoriale dans le second (en charge de la gestion d’un territoire)
Décentralisation fonctionnelle
Spécificité MC : organise partie importante de son action autour de grands établissements publics culturels (EPC) ayant autonomie administrative et financière.
Principe de spécialité : cantonne leur activité à la mission assignée dans le statut (évite émancipation au détriment de l’admin centrale et du ministre)
2 types d’établissements publics
- Etablissements publics à caractère administratif (EPA) : droit admin
- Etablissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) : droit admin pour l’organisation et droit privé pour le fonctionnement. EPIC proches de l’entreprise : agents salariés, règles de compta de la logique privée, recherche de rentabilité
Admin. culturelle : EPA et EPIC
- 58 EPA (Musée du Louvre, Centre des monuments nationaux, écoles sup d’architecture etc)
- 20 EPIC (Comédie française, Centre national de la musique.
Tutelle de l’administration centrale, peu d’instructions du MC mais émancipation encadrée par dispositions statutaires