Rééducation Flashcards
Influence du courant béhavioriste?
1) lignes de base:
- -> tester spécifiquement l’effet de programmes réeducatifs strictement ciblés
- -> et recueillir et mesurer des échantillons de comportements dans des contextes spécifiés à l’avance et évaluer à intervalles réguliers, voire en continu au cours de la thérapie, l’évolution des conduites que l’on se propose de modifier
2) mesures plus fonctionnelles
- -> comprendre le retentissement des troubles neuropsychologiques dans la vie quotidienne des patients
Approche cognitive?
1) recherche et pratique selon de mode de l’étude de cas unique
2) 1ère étape: analyse des déficits en relation avec un modèle de traitement cognitif normal
3) recherches menées de manière à ce qu’il soit possible lors du post-test de distinguer amélioration de l’effet d’entraînement, récupération ou effets généraux du traitement –> influence du courant béhavioriste
Pourquoi le recours aux modèles théoriques est-il si important dans la rééducation?
1) guident l’évaluation: modèle définira le système de traitement utilisé pour réaliser une tâche cognitive comme un ensemble de modules de traitement avec leurs interconnexions
2) modèles peuvent définir ce sur quoi peut porter la rééducation: le traitement peut être orienté directement vers les composantes spécifiques de traitement déficitaires
3) donne des indications quant aux méthodes à utiliser: comment remédier à cette sous-composante?
Traitement doit être précédé par une analyse théorique et celle-ci ne peut être menée sans un modèle!
C’est le modèle qui spécifie l’ensemble des composantes de traitement qui sont pertinentes!
En l’absence: traitement ne peut être que général!
Exemple de l’importance du recours aux modèles théoriques?
Patient E.E. :
- -> Dyslexie, dysgraphie et anomie
- -> prise en charge portée sur ses difficultés de lecture
- -> évaluer l’intégrité des 2 voies de lecture (mots réguliers vs mots irréguliers –> voie non-lexicale utilisée par le patient)
- -> mais pas suffisant pour rééducation!
- -> erreurs peuvent être dues au lexique orthographique d’entrée ou au lexique phonologique de sortie - -> il faut donc vérifier sa compréhension écrite!
Exemples de plasticité cérébrale?
1) réattribution trans-modale: introduction de nouveaux inputs sensoriels dans une zone cérébrale privée de ses inputs habituels
- -> utilisation de cette zone par une fonction pour laquelle elle n’était pas prédestinée
- -> p.ex. Chatons rendus aveugles à la naissance: expansion des aires corticales non visuelles dans un territoire normalement dévolu à la vision
- -> p.ex. Lecture du braille chez aveugles: activation des aires visuelles occipitales
2) extension des cartes corticales: taille d’une zone corticale dévolue à une fonction augemente parallèlement au développement de l’habileté à exercer cette fonction et/ou selon la fréquencd d’exposition à des stimuli pris en charge par cette fonction
- -> p.ex. Singes: amputation du 3e doigt: zone ckrrespondant initialement à de doigt dévolue en partie au 2e doigt en en partie au 4e doigt
Vicariance et exemples?
Prise en charge d’une fonction cérébrale liée à une zone lésée par une autre zone saine, non nécessairement proche sur le plan anatomique
- ) controlatérale (inter-hémisphérique): adaptation des aires homologues
- -> prise en charge d’une fonction cérébrale par la zone en miroir sur l’hémisphère controlatéral
- ) intra-hémisphérique: réorganisation de la somatotopie du cortex moteur chez patients ayant une lésion du bras de la capsule interne et qui knt retrouvé une fonction motrice normale de la main
- -> aire corticale qui contrôle maintenant la motricité de la main s’étend dans la zone corticale qui contrôle la face
La revalidation neuropsychologique: 3 sources de conflit?
1) attentes irréalstes: difficulté d’acceptation
2) attentes imprévues: la demande ne coïncide pas avec les objectifs liés à l’importance et à la hiérarchie des troubles telles qu’elles sont perçues par l’équipe thérapeutique
3) absence de motivation: ne perçoit pas ses troubles ou bien ne désire pas que l’on s’en occupe
Est-ce qu’on peut rétablir le fonctionnement cognitif tel qu’il existait avant l’atteinte cérébrale?
Non!
- -> conception musculaire du fonct. cogn. : le cerveau est un muscle qu’il suffit de faire travailler
- -> aucune donnée scientifiquement valide ne confirme l’efficacité des stratégies visant à restaurer le fonctionnement mnésique dans son état prémorbide
- -> simple perte de temps et d’énergie ou dans le pire cas une escroquerie
Exemples d’exploitation des capacités intactes?
- ) stratégies de réorganisation: recours à des procédures de traitement que le sujet n’utilisait pas ou oui mais de manière peu fréquente et non systématique; recours à l’imagerie mentale pour les difficultés dans la rétention et le recouvrement d’infos verbales en MLT
- -> p.ex. Apprendre à associer nom de la personne à une caractéristique physique saillante de son visage
- ) apprentissage de nouvelles habiletés: pour les patients qui ont des problèmes cognitifs sévères
- -> acquérir habiletés ou ensemble de connaissances spécifiques à un domaine
- -> p.ex. Patient aphasique sévère: procédés de communication non verbaux encore à sa disposition ; patient amnésique sévère: techniques qui exploitent ses capacités préservées de mémoire sémantique ou procédurale; démences débutantes: habiletés spécifiques à un domaine
Quand utiliser la méthode de la facilitation?
Soit quand il y a un déficit d’accès à des infos, soit quand déficit dans le codage d’infos en mémoire ou quand c’est un déficit spécifique
Constance de l’erreur et efficacité de l’indiçage pour déterminer si problème d’accès ou problème de stockage
–> stockage: constance dans les erreurs (info perdue)
déficif d’accès: incosistance dans les erreurs (parfois récupéré, parfois non)
Indice: en cas de problème d’accès, pas en cas de perte d’infos
À quoi servent les prothèses cognitives?
Servent à rendre les déficits moins invalidants
–> ce sont de petites modifications visant à la réorganisation de la vie quotidienne des patients
(Cela implique une analyse des situations dans lesquelles les déficits débouchent sur un handicap)
Les prothèses mentales sont souvent utilisées par le sujet normal dans sa vie quotidienne (agenda, liste de courses etc.)
En pathologie: prothèses de parole pour les aphasiques (système de communication visuelle, de synthèse vocale) ; aides électroniques pour problèmes de mémoire prospective etc.
Nécessite souvent un programme d’apprentissage spécifique pour s’assurer que le patient l’utilise de manière efficace
Quel est le problème des camparaisons de groupe? (Pourquoi se tourner vers l’analyss de cas uniques?)
- ) difficiles à mettre en oeuvre et délicates sur le plan de l’interprétation
- ) problème de l’hétérogénéité des troubles cognitifs (on ne peut jamais garantir que 2 groupes sont légitimement comparables)
- ) nécessité de constituer des groupes qui ont la même étiquette syndromique, symptomatique, cognitive et exactement le même profil de fonctions altérées et préservées
- ) il faut que les patients ne diffèrent pas au niveau d’autres fonctions cognitives qui interagissent avec les comportements altérés
Pourquoi essentiel de procéder à une évaluation des effets de la rééducation?
Pour
1) décider de la pousuite ou de l’arrêt
2) vérifier le transfert des acquis aux situations quotidiennes
3) contrôler à long terme le maintien des bénéfices du traitement
Qu’est-ce qui a changé dans la manière d’attester de l’efficacité d’un traitement?
Il y a 30 ans: administration d’un bilan classique de langage par les logopèdes
Aujourd’hui: critères beaucoup plus larges où la qualité de vie est considérée dans ses dimensions sociales, professionnelles, familiales et personnelles
- -> a pris le pas sur les simples progrès cognitifs et intrumentaux
- -> approche davantage pragmatique et écologique
Lignes de base pré-thérapeutique?
- ) contrôle d’un effet item-spécifique: créer une double ligne de base avec une 1ère liste de stimuli (liste des items traités) comparée avant et après le traitement à une 2ème liste de stimuli (items non traités) ; p.ex. Cas de dysorthographie de surface
- ) contrôle de l’effet d’un traitement procédural: restaurer une procédure/un mécanisme de traitement; ligne de base pré-traitement: 3 séries d’items (items à traiter, items pas à traiter mais où procédure applicable, items pas traités et pas applicable) ; p.ex. Stratégie qui repose sur le recours à l’imagerie visuelle
- ) contrôle intermédiaire: au cours d’un traitement, à un moment donné examiner si changements correspondent à cd qui a été réappris (erreus produites lors du contrôle intermédiaires devraient révéler ces imlerfections) ; p.ex. Réapprendfe syntaxe des numèros verbaux
- ) analyse du pattern des erreurs: p.ex. Dyslexie profonde: rétablir voie non-lexicale de lecture (pattern des erreurs modifié)
- ) contrôle sous interfêrence: créer conditions qui rendent difficiles voire impossibles le recours à une procédure ; p.ex. Enseigner lecture lettre à lettre: prèsenter à grande vitesse; il faut s’assurer que l’interférence est spécifique!