Question chapitre 18- la psychobiologie Flashcards
Mes recherches portant sur la préparation du cerveau dédoublé ont popularisé les
notions de « cerveau gauche » et de « cerveau droit ». Qui suis-je?
a) Karl S. Lashley
b) Konrad Lorenz
c) Roger W. Sperry
d) Donald O. Hebb
e) Aucune de ces réponses.
C. Sperry
Pour déterminer l’influence de la génétique sur les caractéristiques physiques, l’intelligence et la personnalité, Thomas Bouchard a mené des recherches auprès…
a) de jumeaux dizygotes élevés ensemble.
b) de jumeaux dizygotes élevés séparément.
c) de jumeaux monozygotes élevés ensemble.
d) de jumeaux monozygotes élevés séparément.
e) Toutes ces réponses.
Toutes les réponses
Par nos travaux menés au sein de l’Animal Behavior Enterprises, nous avons démontré l’existence de la propension instinctive, qui correspond au remplacement d’un comportement appris par un comportement instinctif. Qui sommes-nous?
a) Keller et Marian Breland
b) Konrad Lorenz et Nikolaas Tinbergen
c) Donald O. Hebb et Karl S. Lashley
d) Roger et Joan Sperry
e) Aucune de ces réponses.
A. Keller et Marian Brelant
Quel est le nom de la branche de la physiologie qui étudie l’influence de l’hérédité sur la cognition et le comportement?
a) Éthologie
b) Sociobiologie
c) Psychobiologie
d) Génétique du comportement
e) Aucune de ces réponses
D. Génétique du comportement
Quelle est la théorie selon laquelle toute structure corporelle ou tendance comportementale existante doit avoir contribué à la survie des ancêtres d’une espèce?
a) Le nativisme
b) L’adaptationnisme
c) Le béhaviorisme
d) L’éthologie
e) Aucune de ces réponses
B. L’adaptationnisme
La récupération d’une adaptation originelle pour une fonction utile, mais sans lien avec elle, s’appelle mésadaptation.
Vrai ou faux
Faux, L’exaptation
L’équipotentialité correspond au niveau de variation d’un trait ou d’un attribut imputable à la génétique.
Vrai ou faux
Faux, L’héritabilité
Les effets secondaires imprévus des adaptations originelles (par exemple, le développement de la musique résultant de la croissance du cerveau humain) sont appelés des écoinçons.
Vrai ou faux
Vra
Konrad Lorenz est un célèbre éthologue reconnu pour ses travaux sur l’imprégnation des oies et l’agressivité humaine.
Vrai ou faux
Vrai
Les comportements particuliers à l’espèce sont des comportements qu’adoptent normalement tous les membres d’une espèce dans certaines circonstances environnementales.
Vrai ou faux
Vrai
Définissez la notion de continuum du niveau de préparation.
Observation selon laquelle le degré de préparation biologique détermine la facilité d’apprentissage d’une association.
Résumez les principales caractéristiques de l’attitude éthologique
Burghardt (1973. décrit l’« attitude éthologique » comme l’insistance des éthologues à adhérer aux cinq points ci-dessous dans une perspective évolutionniste : 1. analyser des comportements significatifs dans l’environnement naturel de l’animal; 2: commencer par des études descriptives; 3. étudier un grand nombre d’espèces; 4. comparer des comportements similaires chez des espèces proches; et 5. éviter l’utilisation exclusive d’animaux domestiqués ou de laboratoire.
Donnez un exemple de spéculation et d’exagération qui a découlé des recherches effectuées par Roger W. Sperry sur la préparation du cerveau dédoublé.
Malheureusement, certaines spéculations ont commencé à dépasser les faits. Par exemple, on a avancé que certains individus présentent une dominance du cerveau droit et d’autres, du cerveau gauche, et qu’on pouvait inventer des tests pour la révéler. On supposait aussi qu’il était possible d’améliorer particulièrement les fonctions du cerveau droit ou gauche grâce à des méthodes éducatives. La croyance selon laquelle les deux hémisphères corticaux pouvaient être éduqués indépendamment remonte aussi loin qu’à Brown-Séquart (1874a, 1874 b) et a été entretenue sous une forme ou une autre depuis. Jerre Levy, un autre ancien collègue de Sperry, a tenté de dissiper la confusion dans son article « Right Brain, Left Brain : Fact and Fiction » (1985). Levy souligne que, chez les personnes qui ont un cerveau normal, la contribution des deux hémisphères à la pensée et au comportement est indissociable.
Expliquez pourquoi, d’après la conception des sociobiologistes, les mâles ont tendance à rechercher un grand nombre de femelles (y compris chez l’espèce humaine).
De la même façon, les mâles recherchent un grand nombre de femelles pour perpétuer des copies de leurs gènes, alors que la stratégie des femelles est la sélection soigneuse du mâle adéquat. Selon les sociobiologistes, la différence entre les sexes provient du fait que le mâle s’investit minimalement dans la reproduction, alors que l’investissement de la femelle est substantiel.
Wallace (1979). décrit ironiquement la copulation du point de vue des hommes : « Un mâle peut compenser l’énergie dépensée dans une relation sexuelle en mangeant un raisin. Son implication est faible et, qui sait, il en résultera peut-être un enfant » (p. 74 [notre traduction]). Cependant, si la copulation aboutit en grossesse, pour la femme, le coût est beaucoup plus élevé.
Définissez la notion d’erreur sociobiologique, d’après la conception du psychologue évolutionniste David Buss.
Buss a qualifié d’« erreur sociobiologique » (1995. l’affirmation selon laquelle nous vivons seulement pour transmettre une copie de nos gènes à la génération suivante. Selon lui, certains comportements de notre passé évolutionniste ont été sélectionnés parce qu’ils permettaient de résoudre des problèmes, non parce qu’ils favorisaient la perpétuation de l’espèce. L’être humain est un ensemble de mécanismes, dont chacun a été forgé au fil de l’évolution par le processus de sélection. Les résultats de ce processus tendent à être spécifiques au problème : conserver sa chaleur, éviter les prédateurs, obtenir de la nourriture, trouver un partenaire, avoir des rapports sexuels, socialiser les enfants, aider la parenté en difficulté, et ainsi de suite. La finalité du processus d’évolution n’est pas — et ne peut pas être — d’assurer une transmission génétique maximale (Buss, 1999, p. 22). (p. 8
