QCM 5 Entrainement Flashcards
Le fait majoritaire est apparu
- En 1958
- En 1962
- En 1981
En 1962:
Après la décision du président De Gaulle de modifier le mode de désignation du président de la République en utilisant l’article 11 de la Constitution, les députés ont voté une motion de censure qui a conduit à la démission du gouvernement. Les nouvelles élections législatives donnent alors une majorité favorable au président : c’est la naissance du fait majoritaire.
Dans quel délai le président de la République doit il promulguer la loi ?
- Aucun délai
- Sous 10 jours
- Sous 15 jours
Sous 15 jours:
Selon l’article 10 de la Constitution Le Président de la République promulgue les lois dans les quinze jours qui suivent la transmission au Gouvernement de la loi définitivement adoptée.
Il peut, avant l’expiration de ce délai, demander au Parlement une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles. Cette nouvelle délibération ne peut être refusée.
Les questions environnementales ont été mentionnées pour la 1ère fois dans
- L’acte Unique européen
- Le Traité de Maastricht
- Le Traité d’Amsterdam
L’acte Unique européen:
L’Acte unique (1986) en a posé les bases et les principes en intégrant un titre VII “Environnement “ au traité de la CEE pour doter l’UE d’une compétence explicite en la matière. Le traité de Maastricht (1992) l’insère dans les objectifs de la Communauté (art. 2 TCE) : la politique environnementale devient une “politique européenne” ;
le traité d’Amsterdam (1997) intègre le développement durable aux objectifs de l’Union (art. 2 TUE). Le traité de Lisbonne ajoute un nouvel objectif : la lutte contre le changement climatique (art. 191 TFUE). En 2010, un poste de commissaire à l’action pour le climat est créé, en plus du commissaire à l’environnement, ainsi qu’une direction générale de l’action pour le climat (DG CLIMA) au sein de la Commission.
Au sein du conseil de l’Union européenne, le vote à la majorité qualifiée
- Nécessite un vote favorable d’au moins 51% des Etats représentant 60% de la population européenne
- N’est utilisée que pour les textes les plus importants
- A été modifié par le Traité de Lisbonne
A été modifié par le Traité de Lisbonne:
’UE est progressivement passée de l’unanimité au vote à la majorité qualifiée. Après des tentatives plus ou moins couronnées de succès, elle est finalement imposée par l’Acte unique européen sur des domaines précis, notamment la modification du tarif douanier commun (TDC), la libre prestation des services, la libre circulation des capitaux et la politique commune des transports maritimes et aériens. Aujourd’hui, la majorité qualifiée est la procédure de vote standard pour le processus décisionnel de l’UE.
Jusqu’au 31 mars 2017, chaque État membre disposait d’un certain nombre de voix selon la taille de sa population. Le système a évolué vers une “double majorité”, introduite par le Traité de Lisbonne. Le vote favorable doit émaner d’au moins 55% des Etats membres représentant au moins 65% de la population de l’UE.
La procédure d’adhésion d’un Etat à l’Union européenne nécessite
- Une approbation du conseil de l’union
- Une approbation de la commission
- Une approbation du parlement
Une approbation du parlement:
La demande d’adhésion est soumise par le pays au Conseil de l’Union. La Commission européenne fournit un avis officiel, le Parlement approuve ou non cette demande à la majorité des membres qui le composent., puis le Conseil se prononce pour ou contre (art 49 TUE). Par un vote du 6 juillet 2019, Le Parlement européen s’est prononcé pour une suspension des négociations d’adhésion à l’Union européenne de la Turquie si celle-ci met en œuvre sa réforme constitutionnelle, comme prévu, en 2019.
Qu’est ce qu’une MEERQ ?
- Mesures d’effet équivalant à des restrictions quantitatives
- Mesures d’effet équivalant à des restrictions qualitatives
- Mesures d’évictions équivalant à des restrictions quantitatives
Mesures d’effet équivalant à des restrictions quantitatives:
Une MEERQ est des mesures d’effet équivalant à des restrictions quantitatives. Il s’agit des obstacles non tarifaires mis en place par les Etats. La définition a été donnée par l’arrêt Dasssonville (CJCE 11-07-1974) qui précise que « constitue une MEERQ au sens de l’article 34 TFUE « toute règlementation commerciale des Etats membres susceptible d’entraver directement ou indirectement, actuellement ou potentiellement le commerce intracommunautaire ».
La libre circulation des prestations de services
- Est totale
- Ne concerne pas les services d’intérêt général
- Est régie par les dispositions relatives à la circulation des marchandises, des capitaux ou des personnes
Ne concerne pas les services d’intérêt général:
Pour être considérée comme une prestation de services au regard du droit européen, l’activité ne doit pas être régie par les dispositions relatives à la libre circulation des marchandises, des capitaux ou des personnes (art. 57 TFUE). Si l’article 56 du TFUE dispose que “les restrictions à la libre prestation des services à l’intérieur de l’Union sont interdites à l’égard des ressortissants des États membres établis dans un État membre autre que celui du destinataire de la prestation”, l’article 51 du TFUE dispose que les activités participant, même à titre occasionnel, à l’exercice de l’autorité publique sont exclues des dispositions relatives à la libre circulation des prestations de service. De même, les services d’intérêt général (services sociaux, services financiers, soins de santé, etc.) sont également exclus de ces dispositions, selon la directive “Services” de 2006.
La loi organique du 1er août 2001
- est relative aux lois de financement de la sécurité sociale
- transpose dans notre droit les principes budgétaires européens
- est destinée à mieux évaluer la performance de l’Etat et à renforcer le contrôle parlementaire sur les finances de l’Etat
est destinée à mieux évaluer la performance de l’Etat et à renforcer le contrôle parlementaire sur les finances de l’Etat:
La loi organique relative aux lois de finances (LOLF) du 1er août 2001 a réformé l’ordonnance du 2 janvier 1959 sur un double plan, gestionnaire et politique. Sur le plan gestionnaire, la LOLF a introduit un modèle managérial, inspiré du monde de l’entreprise privée, de gestion par la performance. La nomenclature budgétaire (c’est-à-dire la façon dont les crédits budgétaires sont distribués) se décline désormais en grands ensembles de politiques publiques, les missions, subdivisées en programmes, en lieu et place de la traditionnelle logique de moyens qui prévalait jusqu’alors. Chaque politique publique se voit allouer des crédits, mais aussi des objectifs assortis d’indicateurs pour en évaluer la réalisation. La budgétisation par programme est donc tournée vers les résultats de l’action publique et non vers les moyens matériels et humains qu’elle met en œuvre. L’équation derrière la LOLF consiste à donner plus d’autonomie aux gestionnaires dans le choix d’affectation de la ressource financière, en échange d’une responsabilité managériale accrue. C’est ainsi que le droit des finances publiques de l’État s’est enrichi de notions comme la fongibilité asymétrique des crédits ou encore le dialogue de gestion. Sur le plan politique, la LOLF a entendu revaloriser le rôle du Parlement dans une démarche d’amélioration de la démocratie financière.
Les recettes encaissées par l’Etat en 2020 à l’issue des contrôles fiscaux se sont élevées à environ :
- presque 7,8 Milliards d’euros
- presque 5,3 Milliards d’euros
- presque 10,2 Milliards d’euros
presque 7,8 Milliards d’euros:
Le rapport publié par la direction générale des finances publiques (DGFiP) est l’occasion de faire le point sur son activité pour l’année 2020, en particulier s’agissant du volet dédié à la fiscalité. Il ressort de ce rapport que les droits et pénalités établis à la suite des contrôles fiscaux opérés par l’administration sont proche de ceux de 2018. Ils atteignent ainsi 7,79 milliards d’euros (contre 9 Md€ pour 2019. Ces montants de droits et pénalités sont ceux effectivement encaissés, et non pas seulement notifiés (ces derniers pouvant être plus élevés, mais conduire à des réclamations, assorties de demandes de sursis de paiements, des transactions ou encore des saisines des commissions consultatives).
Lequel des organismes suivants est un opérateur de l’Etat au sens budgétaire ?
- La SNCF
- L’université Paris II
- La Caisse des dépôts et consignations
L’université Paris II:
Les opérateurs de l’État sont des organismes distincts de l’État, au statut juridique public ou privé, auxquels est confiée une mission de service public de l’État. Placés sous le contrôle direct de l’État, ils sont financés en majorité par lui à travers le budget et contribuent à la performance des programmes auxquels ils participent. On retrouve parmi les opérateurs des grands établissements publics comme les universités, Pôle emploi, Météo France, le CNRS ou l’INSERM.
Les crédits globaux :
- Servent à abonder en cours d’année les crédits de certains programmes
- Sont évalués de manière globale
- Permettent de faire face à des dépenses imprévues
Permettent de faire face à des dépenses imprévues:
Par exception au principe de spécialité, les crédits globaux constituent des dotations pour dépenses accidentelles et imprévisibles (financement des catastrophes publiques par exemple). Il s’agit également de dotations prévues pour les mesures générales en matière de rémunération (financement en cours d’année de politiques sectorielles).
La loi de finances rectificative :
- Doit être votée avant le 30 juin
- Doit être votée avant les décrets d’avances
- Permet de modifier la loi de finances initiale
Permet de modifier la loi de finances initiale:
Au cours de l’exercice budgétaire (année d’exécution du budget), il peut être voté une ou plusieurs lois de finances rectificatives. Celles-ci ont pour effet de modifier la loi de finances initiale (LFI). Leur objet est de corriger les prévisions initiales ou encore d’infléchir sensiblement en cours d’exercice la politique budgétaire (prise en compte des évolutions conjoncturelles, traduction des orientations d’une nouvelle majorité à la suite d’une alternance politique…). En cas d’urgence, des décrets d’avance pris sur avis du Conseil d’Etat et après avis des commissions de l’Assemblée nationale et du Sénat chargées des finances peuvent ouvrir des crédits supplémentaires sans affecter l’équilibre budgétaire défini par la dernière loi de finances…..La ratification des modifications apportées aux crédits ouverts par la dernière loi de finances est demandée au Parlement dans le plus prochain projet de loi de finances afférent à l’année concernée. » (art 13 de la LOLF). Par exemple, dans le contexte du covid19 en 2020, quatre projets de loi de finances rectificatifs ont été successivement soumis au Parlement.
Par qui sont réalisées les prévisions macroéconomiques sur lesquelles s’appuient les lois de finances ?
- La direction générale du trésor
- Le Haut Conseil des finances publiques
- L’Insee
La direction générale du trésor:
Un rapport économique, social et financier est joint au projet de loi de finances lors de son dépôt au bureau de l’Assemblée nationale, conformément aux dispositions de l’article 50 de la loi organique relative aux lois de finances. Ce rapport est rédigé par la direction générale du Trésor (relevant du ministère de l’économie et des finances), avec l’appui de la direction du Budget, de la direction de la Législation fiscale et de la direction de la Sécurité sociale.
Quels sont les principes comptables que l’Etat doit respecter selon la LOLF ?
- Exactitude, continuité, sincérité
- Prévisibilité, régularité, soutenabilité
- Régularité, sincérité, fidélité
Régularité, sincérité, fidélité:
La LOLF énonce les principes comptables que l’État doit respecter : ses comptes doivent être réguliers, sincères, donner une image fidèle de son patrimoine et de sa situation financière. Pour appliquer ces dispositions, l’État a considérablement modernisé ses systèmes d’information (outils informatiques de comptabilité, de paiement de dépenses, de perception de recettes, etc.), de façon aussi à ne pas multiplier les opérations et à faciliter et fiabiliser la production de documents comptables, en mettant en œuvre le programme informatique Chorus. Enfin, le décret de 1962 portant règlement général de la comptabilité publique a été abrogé et remplacé par le décret relatif à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP) du 7 novembre 2012.
Pour assurer l’exécution de ses actes administratifs par ses destinataires :
- L’administration dispose du pouvoir d’exécution d’office de chacune de ses décisions
- L’administration ne dispose du pouvoir d’exécution d’office qu’en situation d’urgence ou sur habilitation législative
- L’administration ne dispose du pouvoir d’exécution d’office qu’en vertu d’une décision de justice
L’administration ne dispose du pouvoir d’exécution d’office qu’en situation d’urgence ou sur habilitation législative:
En principe, l’administration ne peut demander l’exécution d’office de ces décisions. En droit administratif, toutefois, le recours à la force publique est admis en dehors de l’intervention d’un juge, soit si le législateur a conféré à l’administration un pouvoir d’exécution d’office (exemple de l’éloignement forcé de l’étranger ayant fait l’objet d’une décision de refus de séjour), soit si les trois conditions réunies par la jurisprudence du Tribunal des Conflits Société Immobilière Saint Just de 1902 sont remplies : urgence et absence d’autre voie de droit possible et exécution forcée strictement nécessaire à la finalité poursuivie.