pouvoir executif... le président de la republique Flashcards
Article 5
- «Le Président de la République veille au respect de la Constitution
- Il assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.
- Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, du respect des accords de communauté et des traités».
Son élection.
- élu pour 5 ans au suffrage universel direct au scrutin majoritaire à deux tours
- Il est élu au 1er tour à la majorité absolue entre tous les candidats (1) ; au 2e tour à la majorité absolue entre les deux candidats les mieux placés au 1er tour.
Ses attributions normales.
- chef des Armées et le garant de l’indépendance nationale et de l’intégrité du territoire
- la politique étrangère est considérée comme le «domaine réservé» du Président de la République
- Dans le domaine nucléaire, la décision finale lui appartient.
- promulgue les lois et a le droit de réclamer un débat supplémentaire à l’Assemblée.
- Il communique avec l’Assemblée au moyen de messages qui ne sont pas suivis de débat, car il ne peut y être présent.
- Il a enfin le droit de dissoudre l’Assemblée nationale (mais non le Sénat) après consultation des présidents des deux chambres.
- Le Président de la République dispose également de pouvoirs exceptionnels, en cas de crise (article 16) ; il peut provoquer les référendums et il intervient en premier lieu dans une révision constitutionnelle. Enfin, il détient le droit de grâce.
Deux types de projets de loi sont susceptibles d’être soumis à référendum :
la procédure référendaire de l’article 11 est une des originalités de la Constitution de 1958.
- ceux portant sur l’organisation des pouvoirs publics.
- ceux tendant à «autoriser la ratification d’un traité qui, (…) aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions».
Le référendum est proposé par le Gouvernement ou les deux Assemblées réunies. La décision définitive relève du seul Président de la République, qui est libre de donner suite ou non à la proposition qui lui est faite.
Il nomme :
- le Premier Ministre et les ministres.
- les hauts fonctionnaires.
- les magistrats.
28 septembre 1958
(adoption de la Constitution de la Ve République).
8 janvier 1961
(politique d’autodétermination en Algérie ; le oui l’emporte).
8 avril 1962
(approbation des accords d’Evian ; le oui l’emporte).
28 octobre 1962
(élection du Président de la République au suffrage universel direct ; le oui l’emporte).
27 avril 1969
(création des régions et rénovation du Sénat ; le non l’emporte ; le lendemain le général de Gaulle remet sa démission bien que rien ne l’y oblige
constitutionnellement).
23 avril 1972
(entrée du Royaume-Uni, du Danemark, de l’Irlande et de la Norvège dans la C.E.E. ; la Norvège ne deviendra toutefois pas membre de la C.E.E.,
les Norvégiens ayant exprimé leur refus par référendum
6 novembre 1988
(dispositions sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ; le oui l’emporte).
20 septembre 1992
ratification du traité de Maastricht : le oui l’emporte)
24 septembre 2000
(adoption du mandat présidentiel à 5 ans).
29 mai 2005
projet de Constitution européenne : le non l’emporte