Pharmacologie des hypoglycémiants (Partie II) Flashcards
Quelles sont les 2 grandes classes pharmacologiques d’hypoglycémiants qui peuvent être regroupées parmi les sécrétagogues ?
Les sulfonylurées et les méglitinides
Quelles deux classes d’agents hypoglycémiants font partie des insulinosensibilisants ?
Les biguanides ( dont la metformine est l’unique représentante ) ainsi que les thiazolidinediones
Quelles deux classes d’agents hypoglycémiants font partie des incrétines ?
- Les analogues GLP-1
- les inhibiteurs de la DPP-4
Vrai ou Faux : la metformine régulière devrait être prise selon un horaire uniquotidien
Faux. La metformine régulière est à prendre BID ou TID alors que le Glumetza est à prise uniquotidienne
Nommer deux avantages de la metformine qui lui permettent de conserver sa place de thérapie de première intention dans le traitement du diabète de type 2
- Faible coût
- Données d’innocuité rassurantes et long historique d’utilisation clinique sans préjudice grave suite à l’exercice de la pharmacovigilance
Nommer 3 avantages de la metformine au niveau de la prise en charge clinique de la condition globale des patients diabétiques de type 2
- Permet une réduction du risque de mortalité cardiovasculaire chez les patients en situation d’embonpoint
- Permet de diminuer la progression des complications microvasculaires du diabète
- Pas associé avec un gain de poids, mais plutôt un effet neutre ou une légère perte de poids, ce qui peut être avantageux étant donné l’importante proportion d’embonpoint chez les patients diabétiques de type 2
Vrai ou Faux : l’action hypoglycémiante de la metformine n’est possible qu’en présence de cellules bêta pancréatiques fonctionnelles
Faux. Le mécanisme d’action est plutôt lié à une modification métabolique au niveau hépatique et périphérique, ce qui ne nécessite pas de cellules bêta fonctionnelles au niveau du pancréas
Vrai ou Faux : la metformine a une action antihyperglycémiante
vrai
Vrai ou Faux : La metformine diminue à la fois la glycémie post-prandiale et basale
Vrai
Quelle est la protéine clé pour le métabolisme énergétique qui est activée par la metformine ?
l’AMPK ( protéine kinase dépendante de l’AMP )
Nommer 2 effets au niveau du métabolisme hépatique du glucose qui sont inhibés par la metformine et son activation de l’AMPK
- inhibition de la néoglucogénèse
- Inhibition de la glycogénolyse
Quel effet peut avoir la metformine au niveau de la périphérie et des muscles plus particulièrement ?
- augmentation de la sensibilisation à l’insuline
- Augmentation de la captation du glucose
Vrai ou Faux : La metformine permet de retarder l’absorption intestinale du glucose
Vrai
Par quel mécanisme la metformine peut-elle aider à la résolution de la stéatose hépatique ?
- Via diminution de la production des acides gras et des triglycérides ( lipides )
- Via l’augmentation de l’ampleur du processus de bêta-oxydation des acides gras
Quel est l’effet de la metformine sur les transporteurs GLUT ?
Augmentation de leur capacité de transport
Vrai ou Faux : La metformine diminue les niveaux plasmatiques de glucagon
Vrai
Vrai ou Faux : La metformine diminue la lipolyse au niveau du tissu adipeux
Vrai
Via quels deux mécanismes la metformine permet de réduire le poids des patients ou d’aider à son maintien ?
- Diminution de l’appétit
- Augmentation activité GLP-1
Vrai ou Faux : La metformine permet une amélioration du risque cardiovasculaire par le biais de son simple effet secondaire de perte de poids
Faux. Les effets sur le risque cardiovasculaires ont une double étiologie, à savoir la perte de poids et la diminution de la synthèse lipidique/ amélioration du profil lipidique
Quelle est la dose initiale de metformine qui devrait être privilégiée et pour quelle raison ?
250 mg DIE afin de limiter les effets indésirables GI fréquents. La prise en mangeant peut également être suggérée à ce sujet.
Quelle est la dose maximale recommandée de metformine ?
2550 mg par jour divisés en prise DIE à TID
Dire quelle dose de départ de la metformine longue action serait acceptable et dire les augmentations posologiques suggérés
Il est suggéré de débuter avec une dose de 1000 mg au souper et d’augmenter de 500 mg chaque semaine jusqu’à atteindre 2000 mg au souper
Décrire le profil pharmacocinétique de la metformine
- demi-vie de 2-8 heures
- durée d’action d’environ 8 heures ( 6 à 12 heures )
- F = 50-60 %
- Pas de liaison aux protéines plasmatiques
- Élimination rénale sous forme inchangée
Nommer 7 EI de la metformine
Diarrhée ⟹ Selles molles Flatulences Ballonnements Nausées Anorexie Goût métallique Acidose lactique ( très rare )
Quel EI de la metformine diminue avec le temps de façon générale ?
La survenue de selles molles
Quel paramètre faudrait-il monitorer tous les 1 ou 2 ans avec la metformine ?
La B12 parce que son absorption peut être diminuée par la metformine
Si un patient doit subir un examen comportant des produits de contraste iodés, quelle est la procédure à suivre avec la metformine en prévision de cet examen ?
Il faudrait cesser la metformine 48 à 72 heures avant l’utilisation des agents de contraste puisque ceux-ci peuvent être associés à une IRA. La metformine devrait être reprise post- examen lorsque la fonction rénale est stable
Vrai ou Faux : On devrait cesser la metformine 48 heures avant une chirurgie mineure et la reprendre après la chirurgie lorsque le patient s’alimente normalement
Vrai
Vrai ou Faux : La metformine est utilisée en grossesse et allaitement
Vrai
Nommer 5 précautions à prendre en considération avec la metformine
- Alcoolisme
- Déshydratation, car risque accru de survenue d’acidose métabolique
- Insuffisance respiratoire
- Insuffisance cardiaque
- Insuffisance hépatique
Pour quelle valeur de clairance à la créatinine l’utilisation de la metformine n’est-elle pas recommandée ?
Clairance inférieure à 30 mL/min.
Vrai ou Faux : on pourrait utiliser la metformine avec une dose réduite jusqu’à une clairance de 15 mL/min. même si elle n’est pas recommandée par les fabricants et selon la monographie
vrai
Nommer 4 éléments ou paramètres de laboratoire à monitorer ainsi que la fréquence pour chacun pour le suivi du traitement de metformine
- HBA1c
- Fonction rénale
- FSC annuelle
- B12 annuelle
Pour quelle raison la phenformine a-t-elle été retirée du marché ?
Risque accru d’acidose lactique que la metformine et décès secondaires à cette survenue d’événements
Par quel mécanisme la metformine augmente-t-elle le risque d’acidose lactique ?
Via l’inhibition de la néoglucogénèse, il y a augmentation des substrats habituels de ce processus métabolique, notamment le lactate
Vrai ou Faux : la metformine augmente la production de lactate au niveau intestinal
vrai
Dans quelle circonstance aggravante l’acidose lactique est-elle plus probable de se produire ?
En présence d’une insuffisance rénale ou d’une compétition avec l’élimination normale du lactate au niveau rénal
Nommer 10 symptômes pouvant être associés à l’acidose lactique
Faiblesse Fatigue Somnolence Douleur musculaire Respiration difficile Douleur gastrique accompagnée de NV ou diarrhée Sensation de froid Étourdissements Sensation de tête légère Bradycardie ou arythmies
Nommer 7 facteurs de risque pour le développement d’un épisode d’acidose lactique lors d’un traitement à la metformine
- Insuffisance rénale ou insuffisance hépatique avancée
- âge avancé
- Insuffisance cardiaque sévère ou non contrôlée
- Déshydratation grave
- Alcoolisme
- Infection
- Choc
Vrai ou Faux : il y a exacerbation des effets accumulatifs du lactate avec la concomitance de prise de metformine et de quantités excessives d’alcool
vrai
Nommer 5 pathologies ou conditions pour lesquels il faudrait cesser la prise de metformine
Dysfonction hépatique significative Insuffisance cardiovasculaire Insuffisance cardiaque congestive Infarctus aigu du myocarde Maladie compliquée d’hypoxie
Vrai ou Faux : la metformine pourrait être considérée chez les diabètes de type 1 afin de diminuer les besoins en insuline
Vrai, mais le diabète de type 1 est une contre-indication de l’utilisation de la metformine selon sa monographie alors y penser à deux fois !
Nommer 7 contre-indications de la metformine autre que celle de la monographie concernant le diabète de type 1
- Acidose métabolique aiguë ou chronique comme un état d’acidocétose diabétique
- ATCD d’acidose lactique peu importe la cause
- Âge de plus de 80 ans (⬇︎ importante de la fonction rénale normale avec l’âge, ⬆︎ risque d’acidocétose lactique)
- Alcoolisme ( potentialisation des effets de la metformine sur le lactate )
- Déshydratation grave
- Hypoxémie sévère
- Stress important pour l’organisme ( choc, trauma, infx ,etc. )
Vrai ou Faux : La metformine peut être en cause pour la diminution de la fonction rénale dans certains cas
Vrai
Quel est le seul analogue GLP-1 qui est administré PO ?
Rybelsus
Décrire l’effet incrétine
L’effet incrétine est le phénomène par lequel la présence des incrétines lors de la consommation orale de glucose par rapport à IV permet de moduler à la hausse la sécrétion d’insuline
Quelles cellules sont responsables de la sécrétion du GLP-1 ?
Les cellules L de l’iléon
Nommer 4 effets associés aux incrétines
- Effet anorexigène via action centrale = augmente la sensation de satiété
- Diminution de la vitesse de vidange gastrique afin de ne pas créer de pics plasmatiques de glucose trop importants
- Potentialisation de la sécrétion d’insuline
- Inhibition sécrétion glucagon
Vrai ou Faux : La sécrétion de GLP-1 est glucodépendante et peut seulement avoir lieu si le glucose est consommé par la voie orale
Vrai, car la sécrétion de GLP-1 est secondaire à la prise d’aliments
Quels 2 agonistes GLP-1 ont démontré des bénéfices sur la mortalité cardiovasculaire au terme d’études randomisées
Sémaglutide et liraglutide = 2e choix de traitement pharmacologique en raison de cet effet bénéfique sur la mortalité CV
Quels sont les 2 seuls agonistes GLP-1 qui doivent être injectés hebdomadairement plutôt que quotidiennement ?
Ozempic et Trulicity
Nommer 6 EI des agonistes GLP-1
- Effets Gi s’estompant généralement avec le temps et consistant le plus souvent en des diarrhées et des crampes
- Nausées
- Céphalées
- Augmentation légère de la fréquence cardiaque (+ 2 à 8 battements/min)
- Lithiase biliaire
- Douleur au site d’injection
Vrai ou Faux : Les agonistes GLP-1 sont des agents hypoglycémiants/ antidiabétiques associés à une perte de poids.
Vrai, en moyenne 1,1 à 4,4 kg de perte de poids
À partir de quelle protéine les dérivés agonistes GLP-1 ont-ils été synthétisés et la protéine appartenait à quel animal ?
À partir de l’exendine-4, soit une protéine salivaire du monstre de Gila qui a un pourcentage d’homologie des acides aminés de 53 % avec le GLP-1 humain
Vrai ou Faux : Le liraglutide est clivé au niveau du dipeptide au même titre que le GLP-1 endogène alors que ce n’est pas le cas de l’exenatide, lequel a subi une modification au niveau du dipeptide normalement visé par la DPP-4
Vrai
Vrai ou Faux : Les agonistes GLP-1 sont pris oralement
Faux. Ils sont administrés par voie sous-cutanée
Nommer 3 sites pour lesquels il est possible d’injecter les analogues GLP-1
Bras ( haut )
Cuisse
Abdomen
Vrai ou Faux : L’exénatide est administré selon un horaire de prise BID
Vrai
Vrai ou Faux : Le Victoza a l’indication pour le traitement de l’obésité
Faux. On l’utilise parfois à cette fin en pratique, mais seule la formulation de Saxenda ( laquelle est également du liraglutide ) est approuvée pour le traitement de l’obésité
Nommer les agonistes GLP-1 en fonction de leur fréquence d’administration
BID : Exénatide
DIE : Lixisénatide et liraglutide
Hebdomadaire : Dulaglutide et sémaglutide
Qu’est-ce que le Rybelsus ?
Sémaglutide PO
Qu’est-ce que le Bydureon ?
Sémaglutide extended release
Vrai ou Faux : Il faut toujours administrer l’exénatide en PC
Faux. Il faut toujours l’injecter en AC pour qu’il y ait une activité pharmacologique
Quelle est la posologie de l’exénatide ?
Débuter à 5 mcg S-C BID pour 1 mois et augmenter à 10 mcg BID selon la tolérance digestive.
Dose maximale: 20 mcg BID
Il devrait être administré toujours 60 minutes avant les repas et il devrait y avoir un délai minimal de 6 heures entre les deux injections quotidiennes
Nommer 4 variables pharmacocinétiques de l’exénatide
- demi-vie de 2,4 heures
- concentration plasmatique maximale atteinte en 2,1 heures
- F de 93 à 97 %
- Élimination rénale
Vrai ou Faux : L’incidence des nausées a tendance à diminuer avec l’exénatide
Vrai
Nommer les principaux effets indésirables associés à l’exénatide (6)
- Nausées
- Vomissements
- Diarrhées
- Dyspepsie
- Céphalées
- Pancréatite
Quelle rare effet indésirable a été rapporté avec l’exénatide ?
Rares cas d’hyperplasie des cellules C de la thyroïde
Quels 2 médicaments sont susceptibles d’interagir avec l’exénatide au niveau pharmacodynamique ?
- Warfarine
- Médicaments ayant un effet sur la fréquence cardiaque
Quelle précaution est à prendre si on introduit l’exénatide chez un patient prenant de l’insuline ou des sécrétagogues ?
Il faudra diminuer la dose des sécrétagogues ou de l’insuline
Le ralentissement de la vidange gastrique secondaire à l’exénatide affectera plus particulièrement quelles 2 classes de médicaments dans leur absorption ? Quelle est la recommandation afin de minimiser ces effets ?
Les antibiotiques et les contraceptifs oraux qu’il faut alors prendre 1 heure avant l’injection si nécessité d’être à jeun ou PC avec de la nourriture
Nommer 2 contre-indications ainsi qu’une précaution relatives à l’exénatide
- CI si IH
- CI si ATCD personnels ou familiaux de carcinome médullaire de la thyroïde
Précaution = IC
Quelle est la posologie du liraglutide ?
“Débuter avec 0.6 mg SC ID x 1 sem la dose de 0.6 mg à chaque semaine selon la tolérance digestive
Dose maximale :
1.8 mg/jr (ID)
À n’importe quelle heure, indépendamment des repas. Cependant, il est préférable d’effectuer les injections à peu près au même moment de la journée, après avoir choisi l’heure la plus adaptée”
Nommer 4 effets indésirables possibles du liraglutide qui ne sont pas présents avec l’exénatide
- Constipation
- Rhinopharyngite
- RGO
- Anorexie
Que dire à un patient qui a omis sa dose hebdomadaire de dulaglutide si sa prochaine dose est prévue dans 2 jours
Il ne faut pas reprendre la dose oubliée puisqu’il doit au moins y avoir 3 jours entre les doses
Quelles 3 modifications chimiques apportées au Rybelsus lui permet d’être administré PO ?
Changement de l’alanine du site catalytique de la DPP-4 par un alpha- acide 2-aminobutyrique, lequel empêche le clivage de la DPP-4 malgré un pourcentage d’homologie de 94 % avec le GLP-1 endogène
- Groupe di-acide de 18 carbones sur la lysine 26 permet liaison à l’albumine
- Changement de la lysine en position 34 pour une arginine permet au groupement de 18 carbones de ne pas se lier à un site inapproprié
Quel adjuvant est ajouté à la formulation de semaglutide PO afin d’assurer son absorption et quel est le rôle de cet adjuvant ?
le SNAC qui permet de neutraliser l’acide gastrique
Vrai ou Faux : le sémaglutide oral doit être pris à jeun 30. minutes avant les repas
vrai
Vrai ou Faux : on recommande d’augmenter progressivement le sémaglutide afin d’améliorer la tolérance digestive
vrai
Nommer 3 éléments qui sont à éviter dans les 30 minutes suivant la prise de sémaglutide oral
- Manger
- Boire
- Prise d’autres médicaments
Dans quel cas particulier pourrait-on considérer l’utilisation des combinaisons de lixisénatide ou de liraglutide avec les insulines lentes ?
Pour un patient qui nécessite une optimisation de sa thérapie et moins de 50 UI d’insuline en plus d’une couverture post-prandiale
Quels sont les 3 facteurs de risque autres que les ATCD à considérer au niveau du risque de pancréatite lors de l’instauration d’un traitement avec un agoniste GLP-1
- hypertriglycéridémie
- calculs biliaires
- Alcoolisme
Vrai ou Faux : on a de plus en plus de données probantes en lien avec la néphroprotection offerte par les analogues GLP-1
vrai
Nommer 6 précautions pour lesquelles il faut être vigilants avec les agonistes GLP-1
- pancréatite
- gastroparésie diabétique
- atteinte rénale sévère
- Patient de plus de 70 ans ( car augmentation de l’incidence des effets GI chez les patients )
- insuffisance hépatique
- Si déshydratation secondaire aux effets GI
Quelle précaution supplémentaire est à considérer pour l’exénatide en plus des autres précautions habituelles avec les agonistes GLP-1
Insuffisance hypophysaire ou surrénalienne, car risque accru d’hypoglycémie
Quelle sont les deux pathologies cardiaques les plus préoccupantes étant donné la potentielle augmentation de la fréquence cardiaque avec les agonistes GLP-1 ?
- tachycardie
- cardiomyopathie ischémique
Vrai ou Faux : Les agonistes GLP-1 peuvent allonger l’intervalle PR
Vrai
Nommer 3 précautions quant à l’usage des agonistes GLP-1 qui découlent directement de leur prolongation de l’intervalle PR
Précautions chez les patients présentant les conditions suivantes:
- Prise concomitante de médicaments connus pour prolonger l’intervalle PR
- Tachyarythmie
- Bloc AV 2 e et 3 e degrés
Nommer 3 contre-indications pour les agonistes GLP-1
- grossesse et allaitement
- ATCD personnels ou familiaux de carcinome médullaire de la thyroïde ou de syndrome de néoplasie endocrinienne mutliple de type 2
- Acidocétose diabétique
Quelle est la seule variable clinique pour laquelle il existe des études de non-infériorité comparant les inhibiteurs de la DPP-4 avec les agonistes GLP-1 ?
la mortalité cardiovasculaire
Vrai ou Faux : les inhibiteurs de la DPP-4 seraient moins efficaces que les agonistes GLP-1
vrai
Vrai ou Faux : la modulation des inhibiteurs DPP-4 sur la sécrétion d’insuline et de glucagon est glucodépendante
vrai
Nommer 3 effets pharmacologiques des inhibiteurs DPP-4
- Empêcher la dégradation des incrétines
- Augmenter la sécrétion d’insuline de façon glucodépendante et diminuer la sécrétion de glucagon
- ralentissement de la vitesse de la vidange gastrique
Vrai ou Faux : l’augmentation de la sécrétion d’insuline par les actions des inhibiteurs de la DPP-4 est modulée par la concentration plasmatique de glucose
vrai
Vrai ou Faux : il existe des données probantes qui recommandent l’association d’un agoniste GLP-1 et d’un inhibiteur de la DPP-4
Faux. Cette association ne devrait jamais avoir lieu.
Vrai ou Faux : les inhibiteurs de la DPP-4 sont habituellement bien tolérés et ont des effets neutres sur le poids
Vrai
Vrai ou Faux : il existe un risque de pancréatite et d’IVRS/rhinopharyngite avec les inhibiteurs DPP-4
vrai
Nommer 7 EI possibles de l’alogliptine
- Céphalées
- IVRS
- Douleurs articulaires
- Augmentation des ALT
- Pancréatite
- angioedème ou urticaire
- syndrome Stevens-Johnson
Vrai ou Faux : il faut monitorer les ALT avec l’alogliptine
vrai. Il faut demander un bilan hépatique de base
Vrai ou Faux : l’alogliptine est sécuritaire en IH légère à modérée et en gériatrie
vrai
Vrai ou Faux : l’alogliptine devrait être ajusté selon la fonction rénale
vrai
Vrai ou Faux : la dose de départ de linagliptine est en fait la dose maximale
vrai
Par quel CYP le linagliptine est-il métabolisé ?
3A4
Quels médicaments sont susceptibles d’entrer en interaction pharmacocinétique avec le linagliptine ?
- les inhibiteurs et inducteurs puissants du 3A4
- Les inhibiteurs de la p-gp
Vrai ou Faux : on doit ajuster le linagliptine en IR
Faux
Nommer 2 EI propres au saxagliptine qui ne sont pas un problème avec les autres inhibiteurs DPP-4
- Hospitalisations pour IC
- Infections urinaires
Vrai ou Faux : le saxagliptine devrait être donné avec prudence chez les personnes intolérantes au lactose
vrai
Vrai ou Faux : il faut ajuster les doses de saxagliptine pour éviter les interactions pharmacocinétiques au niveau du 3A4 avec les inhibiteurs modérés du même cytochrome
Faux. on ajustera seulement en présence d’inhibiteurs puissants tels la clarithromycine, le kétoconazole et les inhibiteurs de la protéase
Pour quel inhibiteur de la DPP-4 devrait-on particulièrement porter attention chez un patient IC ?
la saxagliptine, car augmentation des hospitalisations dans l’étude SAVOR-TIMI pour IC
Nommer 3 CI pour les inhibiteurs de la DPP-4
Acidocétose diabétique aiguë
• Insuffisance hépatique
– Grave (score ≥ 9 sur l’échelle de Child-Pugh)
(alogliptine, linagliptine, sitagliptine)
– Modérée à grave (saxagliptine)
• Grossesse, allaitement
Vrai ou Faux : les inhibiteurs de la DPP-4 causent de l’hypoglycémie seuls
Faux. Surtout en combinaison avec d’autres agents
Nommer 4 agents hypoglycémiants qui sont susceptibles de causer une hypoglycémie lorsque combinés à un inhibiteur de la DPP-4
- Metformine
- Pioglitazone
- Sécrétagogues
- insuline
Nommer 4 effets bénéfiques rapportés dans la littérature avec l’utilisation des iSGLT2 chez les patients avec ATCD de maladies CV
- Diminution de la mortalité
- Diminution des événements CV
- Néphroprotection
- Diminution des hospitalisations pour IC
Vrai ou Faux : le cortex rénal est un lieu de synthèse du glucose à partir de l’oxydation des acides gras ( bêta-oxydation )
Vrai. Ce processus de néoglucogenèse au niveau du cortex rénal représente 25 % de la production de glucose chez un sujet à jeun
Vrai ou Faux : la médulla surrénale consomme 10 % du glucose de l’organisme et ne dépend pas de l’insuline pour le faire
vrai
Pourquoi est-il plus avantageux de cibler le SGLT2 plutôt que le SGLT1 ?
Le SGLT2 est impliquée dans 90 % de la réabsorption du glucose alors que le SGLT1 n’y contribue qu’à hauteur de 10 %
Vrai ou Faux : on trouve également le transporteur SGLT1 au niveau intestinal
vrai
Vrai ou Faux : le SGLT1 peut également transporter le galactose et possède une faible capacité, mais une grande affinité pour le glucose
vrai
Quelle différence existe-t-il entre le sotagliflozine qui est actuellement en essais cliniques et les autres iSGLT2
Il s’agit d’un inhibiteur SGLT1 et SGLT2
Vrai ou Faux : le mécanisme de réabsorption rénale du glucose est indépendant de l’insuline
vrai
Vrai ou Faux :La glucosurie devient plus importante lorsque la concentration de glucose plasmatique approche de 10 mmol/L
Vrai
Nommer 3 effets pharmacologiques occasionnés par le blocage du SGLT2
- Diminution de la glycémie
- Diminution de la réabsorption du glucose
- augmentation de la glycosurie de façon dose-dépendante de l’iSGLT2
Vrai ou Faux : les ISGLT2 peuvent être utilisés à plusieurs stades de la maladie
vrai
Nommer 6 EI possibles des SGLT2
- Acidocétose euglycémique
- Infections urinaires
- infections fongiques génitales
- hypovolémie
- hypotension
- polyurie
Pour quelles valeurs de créatinine est-il recommandé de ne pas instaurer de traitement avec l’empagliflozine et le dapagliflozine ainsi que le canagliflozine
Il est recommandé de ne pas instaurer le traitement pour l’empagliflozine et le dapagliflozine lorsque la clairance est inférieure à 30 mL/ min.
Cette valeur tombe à 25 pour le canagliflozine
Vrai ou Faux : l’efficacité antihypoglycémiante des iSGLT2 diminue avec la diminution du DFGe. Pourquoi ?
Vrai parce que ces agents passent par la filtration glomérulaire afin de se rendre à leur site d’action dans la lumière du tubule contourné proximal
Vrai ou Faux : le canagliflozine et l’empagliflozine devraient être donnés avant le déjeuner avec ou sans nourriture.
vrai
Par quel processus métabolique le canagliflozine est-il métabolisé ?
glucuronoconjugaison via UGT 1A9 et 2B4
Nommer 6 Ei du canagliflozine
- polyurie
- pollakiurie
- mycoses génitales
- infections urinaires
- HTO
- Déshydratation
Nommer 5 paramètres physiologiques qui pourraient se voir augmenter avec le canagliflozine
- potassium
- LDL
- créatinine
- hémoglobine
- hématocrite
Nommer 3 classes de médicaments qui ont des interactions pharmacodynamiques avec les iSGLT2
- IECA
- ARA
- Diurétiques
Vrai ou Faux : le canagliflozine peut interagir avec les inducteurs des UGT et le millepertuis
vrai
Quel ATCD représente une précaution chez les patients chez qui on veut instaurer du dapagliflozine ?
ATCD cancer de la vessie
Vrai ou Faux : l’empagliflozine peut augmenter les transaminases hépatiques
vrai
Vrai ou Faux : l’empagliflozine est CI pour une clairance de 30 mL/min. et moins
vrai
Vrai ou Faux : les ıSGLT2 permettent de rétablir le débit de filtration glomérulaire qui est normalement augmenté chez les diabétiques en début de maladie
vrai
Pourquoi les ISGLT2 sont-ils mal tolérés et à prendre avec plus de précaution en gériatrie ?
étant donné le risque accru d’HTO et de déshydratation chez cette population ( surtout les 75 ans et plus )
Nommer 5 conditions cliniques qui prédispose l’HTO ou l’hypovolémie induits par les iSGLT2
- Patients âgés
- déshydratation lors de maladies
- Patients ayant une faible tension artérielle systolique au départ
- insuffisance rénale modérée sévère
- prise concomitante de ARA ou IECA
Par quel mécanisme les iSGLT2 peuvent mener à des acidocétose diabétique euglycémiques ?
En diminuant la quantité de glucose circulante, les iSGLT2 créent une hypoinsulinémie relative et l’insuline étant en moins grande quantité, il y aura plus de compensation par augmentation de la lipolyse, ce qui crée les corps cétoniques responsables de l’acido-cétose
Nommer 7 facteurs de risque qui augmentent la propension de tomber en acidocétose diabétique chez un patient traité avec ISGLT2
- Déshydratation
- hypovolémie
- Alcool
- Infections
- interventions chirurgicales majeures
- IRA
- Diabète de type 1
Vrai ou Faux : il faut cesser les iSGLT2 lorsqu’un patient est admis à l’hôpital et le reprendre seulement s’il n’y a pas d’acidocétose avérée
vrai
Nommer 4 CI des iSGLT2
- Grossesse et allaitement
- diabétiques de type 1
- insuffisance hépatique grave
- acido-cétose diabétique
Nommer une CI spécifique au dapagliflozine et un autre agent hypoglycémiant qui est susceptible d’augmenter le risque si pris en concomitance
ATCD de cancer de la vessie surtout si combinaison au pioglitazone qui apport lui aussi un risque
Vrai ou Faux : les sulfonylurées ont leur propre site de liaison sur les canaux K+ et ont un effet sur l’efflux de potassium au niveau des cellules bêta
vrai
Quel est le sulfonylurée qui a la plus haute incidence d’hypoglycémie ?
le glyburide
Vrai ou Faux : les sulfonylurées peuvent occasionner un gain de poids de 1,5 à 2,5 kg
vrai
Vrai ou Faux : on décrit un pseudo effet cardiaque avec le glyburide
vrai
Vrai ou Faux : l’activité hypoglycémiante des sulfonylurées est indépendante de la capacité résiduelle de production d’insuline par les cellules bêta
Faux. Dépendante.
Vrai ou Faux : il existe un risque théorique lié aux sulfonylurées quant au risque de vasodilatation insuffisante lors d’IM, ce qui augmenterait la zone nécrosée
vrai
Vrai ou Faux : on trouve aussi les canaux K+ ATP-dépendants sur les cellules du myocarde ainsi que les vaisseaux coronariens
vrai
Vrai ou Faux : le glyburide est sélectif pour les canaux K+ ATP-dépendants au niveau pancréatique
Faux. Ce sont le glimépiride et le gliclazide qui sont sélectifs pour les canaux au niveau pancréatique
Vrai ou Faux : le tolbutamide est associé à un risque accru d’hypoglycémie par rapport au gliclazide
Faux. Risque inférieur d’hypoglycémie que les sulfonylurées plus récentes
Nommer 5 facteurs qui augmentent le risque d’hypoglycémie avec les sulfonylurées
- Prise du sulfonylurée à jeun
- Omission d’un repas
- Alcool
- Personnes âgées
- IR
Nommer 3 précautions avec les sulfonylurées
- Faire attention avec les allergies au sulfamides
- Faire attention aux associations médicamenteuses pouvant avoir une interaction pharmacodynamique ( ex bêta-bloqueurs qui masquent les symptômes d’hypoglycémie
- Insuffisance hépatique
Vrai ou Faux : les sulfonylurées sont contre-indiqués en cas d’insuffisance hépatique sévère
vrai
Quel est le seul sulfonylurée qui n’est pas contre-indiqué en grossesse et allaitement ?
glyburide
Vrai ou Faux : il faut prendre les sulfonylurées 30-60 minutes avant un repas
Faux. 15 à 30 minutes AC
Vrai ou Faux : dès que la dose de glyburide dépasse 10 mg/jour, on devrait la diviser en prise BID
vrai
Vrai ou Faux : il y a possibilité d’interactions entre les sulfonylurées et les inhibiteurs de la monoamine oxydase
vrai
Quel sulfonylurée est à privilégier en gériatrie ?
le gliclazide
Quand faut-il ne pas prendre la dose de répaglinide ?
- si à jeun
- oubli d’un repas ou le retarder
Nommer 3 Ei du répaglinide
- céphalées
- Gain de poids de 1,7 à 3 kg
- hypoglycémie
Vrai ou Faux : il y a absence de groupement sulfamide pour le repaglinide
vrai
Vrai ou Faux : le répaglinide mime l’effet du glucose, mais sur une plus courte durée que les sulfonylurées
vrai
Vrai ou Faux : on pourrait envisager l’association d’une sulfonylurée et de répaglinide
Faux
Vrai ou Faux : le répaglinide permettrait une sécrétion d’insuline plus pulsatile et conserverait la biosynthèse de l’insuline, menant ainsi à un épuisement moins rapide des réserves d’insuline par rapport aux SU
vrai
Vrai ou Faux: le repaglinide augmente le risque d’hypoglycémie et offre une moins bonne réduction de la glycémie post-prandiale par rapport aux SU
Faux. Diminution des hypoglycémies et meilleure réduction des glycémies post-prandiales
Combien de temps avant les repas faut-il prendre le repaglinide ?
15 minutes
Quel médicament est susceptible d’interagir avec le repaglinide outre les inhibiteurs et inducteurs du 3A4 ?
le clopidogrel
Quel est le mécanisme d’action des thiazolidinediones
Ce sont des agonistes du récepteur nucléaire PPAR gamma
Vrai ou Faux : les thiazolidinediones sont des insulino-sensibilisants
Vrai
Nommer 2 réponses pharmacologiques qui sont à la base de l’efficacité des thiazolidinediones dans la gestion de la glycémie
- Baisse de la production de glucose hépatique
- Agumentation de l’utilisation du glucose par les cellules musculaires et adipeuses
Nommer 4 mécanismes par lesquels la sensibilisation à l’insuline s’effectue par les thiazolidinediones
- Il y a différenciation accrue des adipocytes dans le tissu adipeux sous-cutané et augmentation de la captation des acides gras libres par ces nouveaux adipocytes
- Il y a diminution de la concentration d’acides gras circulants
- Il y a augmentation de la concentration plasmatique d’adiponectine
- Réduction de la disponibilité des médiateurs inflammatoires comme le RNF-alpha, le PAI- I et l’interleukine-6
Nommer 2 effets des thiazolidinediones sur les muscles
- Augmentation de l’expression des transporteurs GLUT-4 au niveau membranaire
- Amélioration de la voie de signalisation utilisée par l’insuline
Vrai ou Faux : les thiazolidinediones augmentent la sensibilité des mécanismes de signalisation de l’insuline au niveau des adipocytes et augmentent également la division des adipocytes
vrai
Vrai ou Faux : les thiazolidinediones ont un début d’action très rapide
Faux. Début d’action très lent, car régulation génique nécessaire
Quel cytochrome est la voie de métabolisation principale de la rosiglitazone ?
CYP 2C8
Nommer 4 EI de la rosiglitazone
- Gain pondéral
- Anémie légère avec diminution de l’hémoglobine et de l’hématocrite
- IC
- oedème
Vrai ou Faux : on dénote une augmentation du risque de fractures lors de l’utilisation à long terme de rosiglitazone chez les femmes
vrai
La rosiglitazone serait potentiellement associée à une augmentation du risque CV
vrai
Que faut-il monitorer avec la rosiglitazone et selon quelle fréquence ?
les ALT tous les 6 mois
Vrai ou Faux : on devrait faire un bilan osseux avec les thiazolidinediones aux 6 mois
vrai
Nommer 7 EI des thiazolidinediones
- Gain pondéral
- oedème maculaire
- Reprise de l’ovulation
- insuffisance cardiaque
- augmentation des fractures
- anémie légère
- risque de cancer de la vessie
Nommer 4 CI des thiazolidinediones
- Grossesse et allaitement
- IC de stade 3 ou 4 ou symptomatique
- ne pas combiner avec insuline
- ATCD cancer de la vessie ou hématurie macroscopique non évaluée
Quelle valeur d’ALT en termes d’écart par rapport à la normale serait suffisante pour ne pas débuter une thiazolidinediones et quand faut-il cesser le traitement ( 2 ) en lien avec ce même paramètre
- Si ALT supérieures de 2,5 fois à la normale, on ne débute pas le traitement
- Si ALT supérieures à 3 fois la normale ou ictère en cours de traitement = on cesse
Vrai ou Faux : les thiazolidinediones sont une dernière ligne de traitement
vrai
3 facteurs qui justifient de ne pas combiner de l’insuline à une thiazolidinediones
- augmentation des hypoglycémies
- augmentation de l’oedème périphérique
- augmentation du gain de poids
Nommer 4 médicaments qui sont susceptibles d’interagir avec les thiazolidinediones au niveau du CYP 2C8
- triméthoprime
- gemfibrozil
- fénofibrate
- Rifampicine
Vrai ou Faux : au final, la même quantité de glucose est absorbée avec ou sans l’acarbose
vrai
Vrai ou Faux : l’acarbose augmente l’activité du GLP-1 et diminue la vitesse de la vidange gastrique
vrai
Vrai ou Faux : le fait d’inhiber l’alpha-glucosidase. permet de repousser la digestion (et ainsi la résorption) de l’amidon et des disaccharides ingérés jusqu’à l’intestin grêle distal
vrai
Quel est le principal avantage de l’acarbose au regard de son effet sur la glycémie ?
Il permet de réduire les pics de glycémie en post-prandial
L’acarbose devrait être pris avec la _______ ________ du repas
première bouchée
Vrai ou Faux : comme l’acarbose peut être associé à une baisse des enzymes hépatiques, il convient de prendre une mesure avant d’instaurer le traitement et de monitorer tous les 6 mois
vrai
Qu’est-ce qui est très important à savoir pour un patient qui prend de l’acarbose et qui doit traiter une hypoglycémie ?
Il faut que le patient sache que son hypoglycémie devrai être traitée avec des sucres simples comme les comprimés de glucose Dex-4, car les polysaccharides de l’alimentation ne seront pas absorbés ou cette absorption sera grandement ralentie
Nommer 4 CI de l’acarbose
- maladies intestinales inflammatoires
- obstruction intestinale
- atteinte intestinale
- cirrhose
Pour quelle raison faut-il augmenter les doses d’acarbose de manière très progressive
car très mauvaise tolérance GI
Vrai ou Faux : l’utilisation de miel et de lait ne permettra pas de traiter l’hypoglycémie chez un patient recevant de l’acarbose
Faux. Cela pourra fonctionner
Quel médicament peut avoir une concentration plasmatique diminuée en raison de l’acarbose ?
la digoxine
Vrai ou Faux : on peut utiliser l’acarbose en grossesse et allaitement
faux
Quelle classe peut causer une acidocétose diabétique euglycémique ?
iSGLT-2