pédopsy Flashcards

1
Q

Définition déficience intellectuelle

A

c’est un déficit généralement irréversible apparaissant en cours du développement, donc avant l’âge adulte, entraînant une atteinte chronique des fonctions intellectuelles et adaptives

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2
Q

quel est le seuil dx pour la déficience intellectuelle

A

facultés cognitives et d’adaptation sont situés sous la normale, habituellement QI inférieur à 70. Doit survenir avant âge adulte

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3
Q

quelle est la prévalence des DI dans la population

A

1%, mais peut aller jusqu’à 3% si on tient pas en compte QI

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4
Q

Quels sont les types d’anomalies responsable pour développement d’une DI

A

35% prénatale (anomalies monogéniques, chromosomiques, syndormes polygéniques familiaux, erreurs innées du métabolsime, malformations congénitales, exposition à des toxines), 10% périnatale (prématurité, complications à l’accouchement, anoxie), 20% postnatale(infections, exposition à des toxines, atteinte neurologique ex. traumatique) et 30-50% inconnues

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5
Q

Quels sont les critères Dx du DSM5 pour déficience intellectuelle

A

Le handicap intellectuel est un trouble débutant pendant la période de développement, fait des déficits tant intellectuels qu’adaptatifs dans les domaines conceptuels, sociaux et pratiques. Les trois critères suivant doivent être présents: A: Déficit des fonctions intellectuelles comme le raisonnement, la résolution de problèmes, la planification, l’abstraction, le jugement, l’apprentissage scolaire et l’apprentissage par l’expérience, confirmés par l’évaluation clinique et les tests d’intelligence individuels standardisés. // B. Déficits des fonctions adaptatives qui se traduit par un échec dans l’accession aux normes habituelles de développement socioculturel permettant l’autonomie et la responsabilité sociale. Sans assistance au long cours, les déficits adaptatifs limitent le fonctionnement dans un ou plusieurs champs d’activité de la vie quotidienne comme : la communication ; la participation sociale ; l’indépendance, dans des environnements variés tels que la maison, l’école, le travail, la collectivité. // C. début du déficit pendant la période du développement

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6
Q

Quelle proportion des personnes avec une déficicience intellectuelle sont à un niveau léger (QI entre 50-70)

A

85%

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7
Q

Pour quelle raison les enfants avec DI sont ils dirigées en psychiatrie généralement

A

ils sont généralement dirigés en psy ou à un médecin à cause de troubles de comportements. Il y a une fréquence accrue de trobules de comportements dans la population ayant une DI. Pour une personne avec DI, le trouble du comportement représente une réponse, un symptôme ou tout simplement un moyen de communiquer

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8
Q

Quelle est la liste exhaustive des raisons pour lesquelles une personne avec DI est envoyé consulter un psy

A

un ou plusieurs retards dans le développement (global,moteur, langage et communication, interaction sociale) // des dificultés en lien avec le sommeil ou l’appétit // des particularités sur le plan de l’attachement // un niveau d’activité inhabituel // de l’irritabilité // des troubles de comportement.

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9
Q

C’est quoi un trouble de comportement

A

« action, ou un ensemble d’actions, jugée problématiques parce qu’elle s’écarte des normes sociales, culturelles ou développementales et qui est préjudiciable à la personne ou à son environnement social et physique et dont la gravité ou l’impact se situe sur un continuum »

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10
Q

Un toruble de comportement est jugé grave si ….

A

s’il met en danger, réellement ou potentiellement, l’intégrité physique ou psychologique de la personne, d’autrui ou de l’environnement ou qu’il compromet sa liberté, son intégration ou ses liens sociaux

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11
Q

Qu’est-il important de faire lorsqu’on évalue une personne avec un DI

A

il faut faire une évluation et un questionnaire médical complet, surtout s’il y a une exacerbation des troubles de comportement ou une aggravation des difficultés de fonctionnement, car ce sont généralement les seuls façons d’exprimer les malaises physique que le patient peut vivre

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12
Q

Quelles sont des causes “organiques” fréquentes de déficience intellectuelle (4)

A

trisomie 21, syndrôme du X fragile, sclérose tubéreuse de Bourneville, sydrôme alcoolo-foetal

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13
Q

Décrir l’évaluation médicale quand on fait dx d’une personne avec DI

A

On recherhce étiologie possible de DI: ATCD familiaux (consanguinité, atcd DI, troubles apprentissages, épilepsie), histoire périnatale, histoire développementale, examen physique on recherche: dysmorphies, paramètres, examen neuro. On check audition, yeux, possiblement génétique

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14
Q

Quel est le DDX d’une DI

A

TSA (souvent coexiste avec DI), TDAH, troubles d’alimentation, trouble de l’attachement, troubles de communication

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15
Q

Quelles sont les difficulté de pharmacothérapie pour personnes avec DI

A

La comorbidité fréquente, la polypharmacie courante et la dificulté, voire l’impossibilité de communiquer les effets indésirables ressentis, rendent la personne présentant une DI vulnérable à la pharmacothérapie. Le principe « Commencez à faible dose et augmentez lentement » (start low, go slow) doit toujours guider le médecin dans les modalités d’admi- nistration de la médication psychotrope en dehors des situations d’urgence.

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16
Q

Existe-t-il un tx pharmaco pour traiter aggressivité ou trouble du comportement (DI)

A

Il faut souligner par ailleurs qu’outre un traitement sédatif en urgence, il n’existe pas de médication spécifique pour les troubles de comportement ou l’agressivité.

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17
Q

Quelle est à la base du traitement psychologique et social d’une DI

A

Avantages et modalités de soutien éducationnel plus diversifié.

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18
Q

Quel est la base du traitement des troubles de comportement (DI)

A

Un traitement multimodale intégré centré sur une psychothérapie en lien avec la théorie néobéhavioriste du conditonnement opérant (behavioural theorie/renforcement positif)

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19
Q

Quelle sont les bases de la théorie néobehaviorste du conditionnement opérant de skinner

A

le renforcement intensifie le comportement alors que la punition ne l’affaiblit pas // Le renforçateur selon Skinner est « toute chose qui modifie la fréquence d’une réponse lorsqu’on la subordonne à cette réponse”.

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20
Q

Quelle est le traitement d’un trouble de comportement dangereux (DI)

A

en présence d’un comportement à risque, les interventionspour assurer la sécurité doivent alors prévaloire: le retrait de stimuli avec exclusion, l’administration d’un médicament sédatif, des soins physiques ponctuels, l’isolement et la contentions (mesures à considérer comme recours ultimes ou devant l’échec d’application des autres techniques). Ces interventions sont les moins efficace dans le traitement du trouble de comportement, elle ne le modifie pas, et même que parfois elle le favorise son augmentation.

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21
Q

Quelles techniques et considérations facilitent grandement le travail auprès des personnes avec DI

A

prendre le temps nécessaire pour établir une relation de confiance // limiter les distractions // adapter la durée des séances aux capacités du patient // prévoir des perspectives à moyen et long terme // répéter régulièrement, faire confiance au patient // utiliser des supports visuels (p. ex., pictogrammes) // faire des mises en situation // utiliser un journal de bord adapté des rencontres // favoriser une activation comportementale et des activités physiques pour diminuer le stress // concrétiser des approches de résolution de problème, des techniques de relaxation, de gestion du stress // travailler à développer et à améliorer les habiletés sociales.

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22
Q

Quel est le pronostic pour personnes avec DI

A

Très variable. Dépend du niveau d’atteinte fonctionnelle.
- Amélioration du niveau d’adaptation si stimulation ou environnement supportant // Meilleur px pour atteinte légère à modérée // Moins bon px si comorbidité PSY // Moins bonne réponse et tolérance à la Rx psychiatrique

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23
Q

Quelle est la prévalence des TED

A

.7%-2.7% selon les études et les années (il y a eu une augmentation de la prévalence dans les dernières années suit au changement des critères diagnostics

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24
Q

Quel est le ration homme femme pour le TED

A

en moyenne quatre garcons pour une fille atteitne

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25
Q

quel est l’âge moyen auquel est porté de DX de TED

A

4 ans

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26
Q

L’étiologie des TED est maintenant considérée comme _________.

A

génétique (les mécanismes génétiques impliquent une multitude de gènes, différents selon les individus, et dont les effets convergent vers un phénotype semblable)

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27
Q

Décrire concordance familiale du TED

A

taux de concordance est de 60% pour jumeaux monozygotes. Le taux de récurrence dans la fraterie non gémellaire varie de 20-50% selon qu’on est en présence d’un autisme sporadique ou familial, que l’enfant atteint est un garçon ou une fille, et qu’il y a un seul ou plusieurs enfants atteints. . Les frères et soeurs non atteints ont souvent des forces et faiblesses cognitives et des caractéristiques similaires à l’enfant avec TED

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28
Q

Quels sont les deux théories des mécanismes moléculaires en cause pour l’hérédité du TED

A
  1. la forme sporadique résulteraient de mutations de noco. Ces mutations sont rares, mais liées au vieillissement du matériel génétique, ce qui expliquerait la relation entre l’augmentation du risque et l’âge parental tardif // 2. Les filles sont plus résistantes aux mutations de novo (pour des raisons inconnus), donc n’expriment pas le phénotype TED, mais ils vont transmettre le gêne de manière quasi dominante à leur déscendance mâle.
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29
Q

Quels éléments du cerveau sont différents chez patients avec TED

A

Il y a une variation de l’architecture neurocognitive distribuée sur de multiples niveaux du traitement de l’information: tissu neuronal modifié a/n de l’aire fronto temporale, diminution du volume du corps calleux, il y a des marqeurs d’hyperplasticité, il y a un hyperfonctionnent perceptif généralisé carcatérisé par une augmentation de la performance perceptive et du rôle de la perception dans l’ensemble des opérations cognitives, diminution de la connectivité fonctionnelle entre les zones antérieures et postérieures

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30
Q

Quelles sont les fonctions neurocognitives modifiées chez personnes avec TED

A

L’encodage de l’information perceptive élémentaire est modifié, se révélant supérieur par rapport aux personnes non atteintes d’un TSA dans plusieurs opérations // Le traitement de l’information privilégie la catégorisation perceptive à la catégorisation sémantique // Le rôle relatif du langage et des représentations non verbales dans les opérations cognitives est moindre que chez les personnes non autistes.

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31
Q

Quels sont les 5 critères du DSM5 pour TED/TSA

A

A. Déficits persistants de la communication et des interactions sociales observés dans des contextes variés. // B. Caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités, comme en témoignent au moins deux éléments // C. Les symptômes doivent être présents dès les étapes précoces du développement // D. Les symptômes occasionnent un retentissement cliniquement signicatif en termes de fonctionne- ment social, scolaire/professionnel ou dans d’autres domaines importants. // E. Ces troubles ne sont pas mieux expliqués par un handicap intellectuel (trouble du développement intellectuel) ou un retard global du développement. La décience intellectuelle et le trouble du spectre de l’autisme sont fréquemment associés. Pour permettre un diagnostic de comorbidité entre trouble du spectre de l’autisme et un handicap intellectuel, l’altération de la communication sociale doit être supérieure à ce qui serait attendu pour le niveau de développement général.

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32
Q

Donner 3 exemples du critère A pour l’autisme

A
  1. Déficits de la réciprocité sociale ou émotionnelle allant, par exemple, d’anomalies de l’approche sociale et d’une incapacité à la conversation bidi- rectionnelle normale, à des difficultés à partager les intérêts, les émotions et les affects, jusqu’à une incapacité à initier des interactions sociales ou d’y répondre. // 2. Déficits des comportements de communication non verbaux utilisés au cours des interactions sociales, allant, par exemple, d’une intégration défectueuse entre la communication verbale et non verbale, à des anomalies du contact visuel et du langage du corps, à des déficits dans la compréhension et l’utilisation des gestes, jusqu’à une absence totale d’expressions faciales et de communication non verbale. // 3. Déficits du développement, du maintien et de la compréhension des relations, allant, par exemple, de dificultés à ajuster le comportement à des contextes sociaux variés, à des difficultés à partager des jeux imaginatifs ou à se faire des amis, jusqu’à l’absence d’intérêt pour les pairs.
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33
Q

Donner 4 éléments du critère B du TED/TSA (caractère restreint et répétitif des comportements, intérêts ou des activités). Il en faut deux pour remplir le critère

A
  1. Caractère stéréotypé ou répétitif des mouve- ments, de l’utilisation des objets ou du langage (p. ex. stéréotypies motrices simples, activités d’alignement des jouets ou de rotation des objets, écholalie, phrases idiosyncrasiques). // 2. Intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés (p. ex. détresse extrême provoquée par des change- ments mineurs, difficulté à gérer les transitions, modes de pensée rigides, ritualisation des formules de salutation, nécessité de prendre
    le même chemin ou de manger les mêmes aliments tous les jours). // 3. Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité, soit dans leur but (p. ex. attachement à des objets insolites ou préoccu- pations à propos de ce type d’objets, intérêts excessivement circonscrits ou persévérants). // 4. Hyper ou hyporéactivité aux stimulations sensorielles ou intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement (p. ex. indifférence apparente à la douleur ou à la température, réactions négatives à des sons ou à des textures spécifiques, actions de flairer ou de toucher excessivement les objets, fascination visuelle pour les lumières ou les mouvements).
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34
Q

La catégorie unique du spectre de l’autisme est à préciser selon des modificateurs (des dimensions dont la variation modifie la présentation clinique sans en altérer le diagnostic). Quels sont ces modificateurs.

A

l’âge, l’intélligence, le niveau de langage, les affections médicales associées

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35
Q

Quelles sont les comorbidités fréquentes du TED/TSA

A

troubles anxieux ou phobiques, retard de développement, troubles spécifiques du langage, TDAH, troubles apprentissafe, éburésie, épilepsie, tics chroniques, encoprésie, syndrôme gilles de la Tourette (comorbidité plus fréquente à moins fréquente)

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36
Q

Quel est le ddx du TED/TSA

A

Syndrome de gilles de la tourette (à envisager quand SGT avec réduction de la socialisation et comportements répétitifs surtout 6-12 ans) // TOC (surtout quand TOC présente goûts particuliers, ritualisation) // TDAH (car TED/TSA est inattentif dû au fait que son attention est monopolisée par ses objets d’intérêts plutôt que ce sur quoi on cherche à attirer l’attention) // anxiété sociale // personnalité schizoïde // schizophrénie

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37
Q

Quels sont les 4 objectifs du soutien (pas traitement, car ce n’est pas une maladie) pour personnes avec TED/TSA

A
  1. permettre le plein épanouissement des capacités émotionnelles et cognitives de la personne 2. alléger la souffrance psychologique 3. contribuer à ce que la personne occupe une place sociale à la mesure de ses aptitudes 4. soigner éventuellement les comorbidités psychiatriques qui, elles, sont des maladies traitables
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38
Q

L’abord pharmacologique des TSA doit se faire en ayant à l’esprit qu’il n’existe pas de traitement pharmacologique des symptômes sociocommunicatifs. Ce sont les problèmes de ___________ ou les ________________ qui sont la cible des traitements pharmacologiques.

A

comportement // pathologies psychiatriques comorbides associées aux TSA

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39
Q

Quel est le but du traitement psychologique pour une personnne avec TED

A

Le premier objectif de l’intervention est d’assurer le développement du langage et le fonctionnement dans le groupe de pairs

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40
Q

quels sont les deux approches du traitement psychologique pour TED

A

approches comportementales (comme DI, fonctionne plus ou moins pour TSA) et la guidance parentale, et la TCC

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41
Q

Quel est l’objectif de la guidance parentale pour le “traitement” du TED.

A

La guidance parentale visent surtout à augmenter la communication, elle a pour principe de redonner aux parents les moyens d’intéragir avec leur enfant.

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42
Q

Quel est le pronostic pour personnes avec TED

A

Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) sont constitués d’une variété d’affections dont plusieurs convergent vers la normalisation au fur et à mesure du développement de l’individu. Les problèmes dans les domaines sociaux et communicatifs tendent à s’atténuer, ce qui est vrai aussi, dans une moindre mesure, pour les signes appartenant aux comportements répétitifs et aux champs d’intérêt restreints.

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43
Q

Nommez 7 caractéristiques ou signes d’appel, permettant d’évoquer la possibilité d’un TSA ?

A
  1. Déficit de la réciprocité sociale ou émotionnelle
  2. Déficit de la communication non verbale
  3. Déficit du dével / maintien / compréhension des relations
  4. Stéréotypies
  5. Rigidité (intolérance au chg)
  6. Intérêts restreints
  7. Particularités sensorielles
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44
Q

C’est quoi le TDAH

A

Il s’agit d’un problème neurodéveloppemental qui entraîne des difficultés à se concentrer sur une tâche (inattention), à moduler ses gestes (bougeotte physique) et ses comportements (impulsivité) et par- fois même ses émotions (hyperréactivité émotionnelle).

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45
Q

Quels sont les manifestations clinique du TDAH chez l’adulte

A

Des troubles cognitifs attentionnels (sensibilité aux stimuli distrayants, distractabilité, bougeotte des idées) // une désorganisation associée (comme la procrastination, la difficulté à entreprendre puis à terminer ses tâches, l’éparpillement et la difficulté avec la notion de temps écoulé) // de l’impulsivité qui leur nuit tant sur les plans scolaire et professionnel que dans leur vie quotidienne // une diffculté à moduler l’intensité de leur réponse émotionnelle («être à fleur de peau», «hypersensible», «avoir la mèche courte»).

46
Q

Prévalence du TDAH

A

5-8%

47
Q

ratio gars/fille pour TDAH

A

3 garcons pour une fille (Cet écart peut refléter un biais de référence plutôt qu’une réelle différence dans la prévalence, selon les experts. Par exemple, les symptômes d’hyperactivité et d’impulsivité (plus fréquents chez les garçons) sont souvent dépistés plus tôt que les symptômes d’inattention (plus fréquents chez les filles).)

48
Q

Quels sont les facteurs environnementaux étiologiques pour le TDAH

A

le tabagisme ou la consommtion importante d’alcool durant la grossesse // exposition à des métaux lourds durant la grossesse // enfants qui ont reçus une chimiothérapie ou radiothérapie // prématurité et petit poids de naissance // PAS lié à l’environnement psychosocial dans lequel enfant est élevé (pas la faute du parent)

49
Q

Est ce qu’il y a une lien entre l’hérédité et le TDAH

A

OUI, le TDAH est fortement génétique (presque autant que la taille d’une personne). C’est pourquoi, lorsqu’on fait un dx de TDAH à une personne il est fortement recommandé de faire un dépistage familiale

50
Q

Au niveau des neurotransmetteurs, qu’est ce qui peut expliquer le TDAH

A

il y a un défaut dnas la transmission synaptique et un déficit de l’automodulation par des neurotransmetteurs comme la DA et la NA. DA permet de susciter et maintenir l’intérpet sur une tâche. NA permet de filtrer les stimuli non pertinent se tfaciliter la fluidité pour passer d’une tâche à une autre. Les médicaments contre le TDAH agissent à ce niveau

51
Q

Quand on veut faire le DX d’un TDAH, quelle autre affections faut-il dépister/éliminer

A

Une déficience intellectuelle, une douance intellectuelle, un trouble d’apprentissage, un trouble du langage, un trouble de l a communication sociale, une lenteur de traitement de l’Information (ces problématiques peuvent entraîner des symptômes d’inatention en mesure de mimer ou d’exacerber un TDAH

52
Q

Quels sont les 5 critères du DSM5 pour TDAH

A

A.Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement // B. Plusieurs symptômes d’inattention ou d’hyperactivité-impulsivité étaient présents avant l’âge de 12 ans. // C. Plusieurs symptômes d’inattention ou d’hyperactivité-impulsivité sont présents au moins deux contextes différents (p. ex., à la maison, à l’école, ou au travail ; avec des amis ou de la famille, dans d’autres activités). // D. On doit mettre clairement en évidence que les symptômes interfèrent avec ou réduisent la qualité du fonctionnement social, scolaire ou professionnel. // E. Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique, et ils ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex., trouble de l’humeur, trouble anxieux, trouble dissociatif, trouble de personnalité, intoxication par, ou sevrage d’une substance).

53
Q

Pour remplir critère A il faut soit 6 ou plus des symptômes d’innatention ou d’hyperactivité/ impulsivité. Quels sont les symptômes d’inattention

A

A. Souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités //
B. A souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux // C. Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement // D. Souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles // E. A souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités // F. Souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu //
G. Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités // H . Se laisse facilement distraire par des stimuli externes // I. A des oublis fréquents dans la vie quotidienne

54
Q

Pour remplir critère A il faut soit 6 ou plus des symptômes d’innatention ou d’hyperactivité/ impulsivité. Quels sont les symptômes d’hyperactivité/impulsivité

A

A. Remue souvent les mains ou les pieds, ou se tortille sur son siège. // B. Se lève souvent en classe ou dans d’autres situations où il est supposé
rester assisc. // C. Souvent, court ou grimpe partout, dans des situations où cela est
inapproprié // D. Est souvent incapable de se tenir tranquille dans les jeux ou les
activités de loisir. // E. Estsouvent«surlabrèche»ouagitsouventcommes’ilétait«montésur ressorts» // F. Parle souvent trop. // G. Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas
encore entièrement posée // H. A souvent du mal à attendre son tour // I. Interrompt souvent les autres ou impose sa présence

55
Q

Comment fait-on une évaluation pour le TDAh

A

Il faut rencontrer le patient et ses proches, et demander le point de vue de ceux qui le voient évoluer, dont les enseignants pour les plus jeunes. Les informations collatérales sont précieuses et contribuent à l’évaluation en fournissant différentes perspectives. Il faut rechercher des symptômes, dans l’enfance et dans la vie actuelle, éliminer des pathologies qui peuvent ressembler à un TDA/H

56
Q

Quelles sont les affections médicales dans le DDX (associés ou qui peuvent mimer) du TDAH

A

l’exposition pendant la grossesse à des substances toxiques ou des drogues, les complications périnatales entraînant une encéphalopathie, les troubles génétiques et du métabolisme (X fragile, phénylcétonurie), les déficits sensoriels/visuels/auditifs, une dysfonction thyroïdienne, le diabète, l’anémie, les tics, l’épilepsie, un TCC, troubles du sommeil

57
Q

Quels sont les troubles psychiatriques qui peuvent être associés ou mimer le TDAH

A

Troubles anxieux, troubles dépressifs (peuvent mimer ou comorbide), utilisation de substances stimulantes, troubles bipolaires, troubles de personnalité limite/antisociale

58
Q

Quelles sont les interventions psychosociales qui peuvent être faites pour améliorer TDAH

A

intervention en psychoéducation (techniques de gestion du temps et de résolution de problèmes), adaptation aux symptômes (stat afin d’augmenter la duré e de l’attention, réduire la sensibilité à la distraction), intervention dans la vie quotidienne (saines habitudes de vie, diminuer prise de stimulants), intervention alimentation (augmentation risque obésité pour personnes avec TDAH), intervention à l’école ou au travail (mesures adaptation ou de soutien)

59
Q

Décrire le traitement pharmacologique du TDAH

A

Prioriser les interventions psychosociales
- La médication nécessite un ajustement progressif des doses sous surveillance médicale
- Commencer à faible dose et augmenter graduellement (Start low, go slow)
- Non-stimulants : prise quotidienne régulière vs psychostimulants : au moment où action
thérapeutique est souhaitée
- Bénéfices cliniques + lents pour les non-stimulants (1 à 4 sem)
- Monitorage staturopondéral est essentiel (croissance compromise par sx d’inappétence ??) - Surveillance de la TA et pouls est suggérée surtout lors des chgs de doses
- Psychostimulants : pas de lien entre la dose thérapeutique & poids (même chez enfant). // il est recommandé d’utiliser les rx à libération prolongée pour diminuer le risque de mésusage

60
Q

Quel est le mécanisme d’action des psychostimulants

A

inhibiteurs du recaptage de la DA et NA

61
Q

Quel est le mécanisme d’action des non stimulants

A

inhibiteur sélectif de la pompe de recaptage de la NA OU agoniste spécifique des récepteurs noradrénergiques alpha 2 post synaptique

62
Q

Quelle est l’épiémiologie pour le trouble de l’opposition et trouble des conduites

A

plus fréquents à 16-17 ans, garçons ont TC 3x plus élevée que filles.

63
Q

quels facteur étiologiques biologiques augmentent les chances de dev TC ou TOP

A

présence psychopathologie/toxicomanie/traits antisociaux chez l’un ou l’autre des parent biologique, usage alcool/tabac/drogue/nutrition déficiente lors grossesse, complications médicales et psychiatrique durant grossesse et accouchement. ET présence de chromosome Y (basically if you a man)/testostérone

64
Q

Quels facteurs psychologiques présents chez l’enfant augmentent le risque de comportements perturbateurs et de délinquance (TOP et TC)

A

tempérament difficile, QI plus faible que la moyenne, difficultés d’apprentissage en lien avec une atteinte neurologique et une baisse de l’estime de soi, tout ce qui risque d’augmenter TCC, recherche de sensations fortes, comorbidité TDAH, rejet ou intimidation

65
Q

Quels facteurs socio-environnementaux augmentent augmentent les risques de dev TC et TOP

A

perturbations familiales, pratiques parentales spécifiques qui sont à risque de diriger l’enfant vers des comportements perturbateurs (négligence, résolution inadéquate de conflits, manque d’empathie, abus physique), souffrir de pauvreté, vivre dans un quartier désorganisé, fréquenter mauvaise école, fréquentation de pairs délinquants ou toxixomanes

66
Q

Quels sont des facteurs protecteurs contre TC ou TOP

A

un bon soutien familial, une capacité d’attachement sécure, une attitude positive (qui accepte autorité et interventions éducative), un bon quotient intellectuel, une bonne réussite scolaire, un participation dans des activités prosociales, une bonne capacité d’adaptation

67
Q

Définition trouble oppositionnel avec provocation

A

Le TOP regroupe des comportements (vol sans affrontement, mensonges, fugue, école buissonnière, contestation, opposition) de l’enfance et de l’adolescence qui n’entraînent pas de conséquences graves par rapport aux droits des autres et surtout ne comportent pas d’atteinte à l’intégrité physique d’autrui. Ces symptômes ne doivent pas être en lien avec un épisode de manie ou de dépression et doivent être présents sur une période de plus de six mois

68
Q

Définition trouble des conduites

A

Le diagnostic du TC ne peut être retenu que si les comportements inacceptables persistent, pour la plupart, depuis une année et ne correspondent pas aux comportements habituels d’un enfant du même âge. Le critère de persistance et de répétition des conduites délictueuses est déterminant, un seul geste grave ne permettant pas d’en établir le diagnostic.

69
Q

Quels sont les trois critères DX du DSM5 pour TOP

A

A. Un ensemble d’une humeur colérique/irritable, d’un comportement querelleur/provocateur, ou d’un esprit vindicatif persistant pendant au moins 6 mois durant lesquels sont présents au moins quatre symptômes des catégories suivantes, et se manifestant durant l’interaction avec au moins un sujet extérieur à la fratrie. // B. La perturbation du comportement est associée à une détresse de l’indi- vidu ou d’autrui dans son entourage social proche (p. ex. famille, groupe de pairs, collègues de travail), ou a entraîné une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire, professionnel ou dans d’autres domaines importants. // C. Les comportements ne surviennent pas exclusivement au cours : d’un trouble psychotique, d’un trouble de l’usage d’une substance, d’un trouble dépressif, d’un trouble bipolaire.
De plus, le trouble ne répond pas aux critères du trouble disruptif avec dysrégulation de l’humeur.

70
Q

Décrire les symptômes d’humeur colérique/irritable (3) , de comportement querelleur/provocateur (4), et d’esprit vindicatif (1) dont il en faut 4 pour remplir critère A du DSM 5 pour TOP

A

Se met souvent en colère, Est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres, Est souvent fâché et plein de ressentiment. // Conteste souvent les personnes en position d’autorité, S’oppose souvent activement ou refuse de se plier aux règles ou aux demandes des personnes en position d’autorité, Embête souvent les autres délibérément, Fait souvent porter à autrui la responsabilité de ses erreurs ou de sa mauvaise conduite // s’est montré souvent méchant ou vindicatif au moins deux fois durant les 6 derniers mois

71
Q

Quels sont les trois critères DX du DSM5 pour TC

A

A. Ensemble de conduites, répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamen- taux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondant à l’âge du sujet, comme en témoigne la présence de trois des 15 critères (au cours des 12 derniers mois, et d’au moins un de ces critères au cours des 6 derniers mois // B. La perturbation du comportement entraîne une altération cliniquement signicative du fonctionne- Idem à DSM-5. ment social, scolaire ou professionnel. // C. Si la personne est âgée de 18 ans ou plus, le trouble ne répond pas aux critères de la personnalité Idem à DSM-5. antisociale.

72
Q

Quels sont les 15 critères pour TC dans DSM5 dont il en faut trois pour remplir critère A

A

( 5 catégories : agression envers des personnes ou des animaux, destruction de biens métriels, fraude ou vol, violations graves de règles établies) 1. Brutalise, menace ou intimide souvent d’autres personnes. 2. Commence souvent les bagarres.
3. A utilisé une arme pouvant blesser sérieusement autrui (p. ex. un bâton, une brique, une bouteille
cassée, un couteau, une arme à feu).
4. A fait preuve de cruauté physique envers des personnes.
5. A fait preuve de cruauté physique envers des animaux.
6. A commis un vol en affrontant la victime (p. ex. agression, vol de sac à main, extorsion d’argent, vol
à main armée).
7. A contraint quelqu’un à avoir des relations sexuelles. 8. A délibérément mis le feu avec l’intention de provoquer des dégâts importants. 9. A délibérément détruit le bien d’autrui (autrement qu’en y mettant le feu). 10. A pénétré par effraction dans une maison, un bâtiment ou une voiture appartenant à autrui.
11. Ment souvent pour obtenir des biens ou des faveurs ou pour échapper à des obligations (p. ex.
« arnaque » les autres).
12. A volé des objets d’une certaine valeur sans affronter la victime (p. ex. vol à l’étalage sans destruc-
tion ou effraction, contrefaçon). 13. Reste dehors tard la nuit en dépit des interdictions de ses parents, et cela a commencé avant l’âge de 13 ans.
14. A fugué et passé la nuit dehors au moins à deux reprises alors qu’il vivait avec ses parents ou en placement familial (ou a fugué une seule fois sans rentrer à la maison pendant une longue période).
15. Fait souvent l’école buissonnière, et cela a commencé avant l’âge de 13 ans.

73
Q

Au niveau pronostic, quels sont les facteurs de mauvais pronostic ?

A
  • Début des comportements perturbateurs < 10 ans
  • Comportements perturbateurs présents dans différents milieux
  • Être victime de violence physique
  • Contrôle parental excessif ou inexistant
  • Adhésion des parents à des valeurs antisociales
  • Utilisation de drogues < 15 ans
  • Placement à l’extérieur du domicile familial
  • Pauvreté, milieu défavorisé
  • Décrochage scolaire
  • Pairs délinquants
74
Q

Quel est le DDX du TC et TOP

A

un acte délicteux, même grace et spectaculaire, ne signe pas nécessairement la présence d’un TC (donc DDX = patient peut ne pas avoir de maladies), TDAH, trouble anxieux, PTSD, toxicomanie, dépression, maladies neurologies (épilepsie, séquelles TCC)

75
Q

V ou F: dans le tx du TC ou TOP, l’approche pharmacologique est la monothérapie à tenter en première intention

A

F :Les psychotropes doivent être utilisés en association avec des interventions psychosociales. La pharmacoTx peut être utile, mais n’est jamais suffisante seule. De toutes les interventions psychosociales, l’entraînement aux habiletés parentales est la méthode la + efficace pour ↓ les comportements inadéquats.
Les A-P sont agents les + prescrits pour le tx pharmaco du TOP et du TC. Il est recommandé d’utiliser d’abord les A-P de 2e génération (rispéridone).

76
Q

Quels sont les interventions psychosociales qui peuvent être faites pour traiter TC ou TOP

A

entraînement aux habiletés parentales (méthode la plus efficace, mais fonctionne plus si l’enfant est plus jeune). Entaînement aux habiletés parentales consiste à incités à utiliser des renforcements positifs, à éviter les punitions corporelles et apprendre à négocier adéquattement avec leur enfant. Sinon, on peut faire de l’entraînement à de la résolution de problèmes.

77
Q

Définition anxiété de séparation

A

l’anxiété de séparation se définit comme une manifestation excessive, inappropriée pour l’âge de la personne, d’une crainte de la séparation de son milieu familial et de ses figures principales d’attachement qui dure au moins quatre semaines.

78
Q

Décrire épidémiologie anxiété de séparation

A

La prévalence de l’anxiété de séparation chez les enfants et les adolescents est de 3 à 5 % avec une survenue maximale entre 7 et 9 ans

79
Q

Quels sont les 4 critères du DSM5 pour dx anxiété de séparation

A

A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade du développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoigne la présence d’au moins trois des manifestations // B. La peur, l’anxiété ou l’évitement persistent pendant au moins 4 semaines chez les enfants et les adoles- cents et typiquement pendant 6 mois ou plus chez les adultes. // C. Le trouble entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, scolaire, professionnel, ou dans d’autres domaines importants. // D. trouble n’est pas mieux expliqué par d’autres troubles mentaux.

80
Q

Quels sont les 8 manifestations possible de l’anxiété de séparation (il en faut au moins trois pour remplir critère A DSM5)

A
  1. Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les
    principales figures d’attachement ou en anticipation de telles situations.
  2. Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un
    malheur pouvant leur arriver, tel qu’une maladie, un accident, une catastrophe ou la mort.
  3. Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux (p. ex., se retrouver perdu, être kidnappé, avoir un accident, tomber malade) ne vienne séparer le sujet de ses principales gures d’attachement.
  4. Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler, ou ailleurs, en raison de la peur de la séparation.
  5. Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement à la maison, ou bien dans d’autres environnements.
  6. Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement.
  7. Cauchemars répétés à thèmes de séparation.
  8. Plaintes somatiques répétées (p. ex., céphalées, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors
    des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations.
81
Q

quel est le ddx de l’anxiété de séparation

A

anxiété généralisée, phobie sociale et phobie spécifique (mais dans ces maladies, présence du parent a moins tendance à atténuer anxiété que dans anxiété de séparation), dépression (enfant peut s’accrocher de manière excessive au parent), harcèlement à l’école

82
Q

Quel est le traitement de l’anxiété de séparation chez l’enfant

A

TCC, et mettre en lumière dynamique parent enfant qui peut augmenter ou être cause de l’anxiété de séparation. Possiblement tx avec ISRS

83
Q

Quelle est l’évolution de l’anxiété de séparation

A

Le trouble d’anxiété de séparation constitue un facteur de risque pour la dépression et les autres troubles anxieux, y compris le trouble panique. Si le traitement s’avère souvent efficace, aucune étude n’en montre encore l’impact sur le risque de développer une psychopathologie spécifique.

84
Q

Quelle est la différence entre la phobie sociale chez l’enfant et celle chez l’adulte

A

chez l’enfant, peur ou anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, accès de colère ou réactions de figement. Ils peuvent aussi développer une forme extrême de phobie sociale qui se manifeste par du mutisme sélectif (enfant ne parle jamais, sauf avec ses parent par exemple)

85
Q

Quels sont les manifestations de la dépression chez l’enfant

A

comportement externalisés (p. ex. opposition, crises de colère), irritabilité, tristesse, isolement, anhédonie, régression des comportements, plaintes somatiques, symptômes psychotiques

86
Q

quels sont les manifestations cliniques de la dépression chez l’adolescent

A

opposition, comportements antisociaux, abus d’alcool ou drogues, irritabilité, tristesse, isolement, anhédonie, hygiène personnelle réduite, désespoir, ralentissement psychooteur, tentative suicidaire

87
Q

C’est quoi le trouble disruptid avec dysrégulation de l’humeur

A

un trouble dont les manifestations cliniques majeures incluent des crises de colère fréquentes déclenchées par toute frustration et une humeur chorniquement irritable ou colérique entre les crises

88
Q

V ou F, chez les adolescent on observe une prévalence accrue de dépression chez les filles

A

vrai, prévalence de 4-9%

89
Q

Décrire épidémiologie des troubles de l’anorexie

A

chez les femmes prévalence à vie entre 1-2%, touche majoritairement adolescente de 15-19 ans

90
Q

Décrire épidémiologie de la boulimie

A

prévalence à vie de 1-2%, âge entre 16 et 20 ans

91
Q

Quelles sont les étiologies biologiques des troubles des conduites alimentaires

A

contribution importante de la génétique, plusieurs indices de fonctionnement anomral des récepteurs sérotoninergiques et dopaminergiques, tempérament spécifique. Leurs cerveau est aussi moins capables de moduler leur réponse affective immédiate face à des stimuli et a une augmentation de l’acitvité des circuits intervenant dans la planification et prévision des conséquences. Il y a aussi plusieurs modifications qui surviennent suite à la dénutrition qui exagèrent les traits prémorbides déja existants.

92
Q

Quelles sont les étiologies psychologiques des troubles de conduite alimentaire

A

souvent tempérament de: perfectionnisme, hauts taux d’émotions négatives, une hyperréactivité au stress, évitement de la souffrance. Il y a aussi des déficits cognitifs dans l’anorexie: rigidité de la pensée et une difficulté à percevoir globalement les situations, détails prennent une trop grande importance. Aussi augmentation risque d’anorexie quand il y a événements négatifs dans la vie de la personne (ex. rupture, abus, changements corporels lors de la puberté)

93
Q

Quelles sont les étiologies sociales des troubles de conduite alimentaire

A

certaines caractéristiques parentales: obsession de l’exercice, les préoccupations autour de l’image corporelle et des traits de personnalité TOC. // idéalisation de la minceur projectée par les médias // certains choix de carrières ou de sport

94
Q

C’est quoi l’anorexie mentale

A

La caractéristique principale de l’anorexie mentale est le refus de maintenir un poids idéal minimal menant souvent à l’émaciation (amaigrissement extrême). l’appétit est le plus souvent conservé. Ces personnes souffrant d’anorexie utilisent différentes stratégies pour perdre du poids : la restriction des apports caloriques par régimes très restrictifs, de l’exercice physique excessuf, des vomissement provoqués, l’utilisation de laxatifs, de coupe-faim, de boissons énergisantes et autres. On note également une distorsion de l’image corporelle avec sous-estimation de la maigreur et une insatisfaction à propos de certaines parties de leur corps.

95
Q

Quel est le modèle étiologique multidimensionnel de l’anorexie

A

AJOUTER IMAGE

96
Q

quels sont les trois critères DX de l’anorexie selon DSM5

A

A. Restriction des apports énergétiques par rapport aux besoins condui- sant à un poids significativement bas compte tenu de l’âge, du sexe, du stade de développement et de la santé physique. Est considéré comme significativement bas un poids inférieur à la norme minimale ou, pour les enfants et les adolescents, inférieur au poids minimal attendu. // B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, ou comportement persistant interférant avec la prise de poids alors que le poids est significativement bas. // C. Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime
de soi, ou manque de reconnaissance persistant de la gravité de la maigreur actuelle.

97
Q

C’est quoi un accès hyperphagique

A

un accès hyperphagique répond aux deux caractéristiques suivantes: 1. absorption, en une période limité, d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similiaire et dans les mêmes circonstance , 2. sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise

98
Q

C’est quoi les critères Dx selon le DSM5 de la boulimie (5)

A

A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques // B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que : vomissements provoqués ; emploi abusif de laxatifs, diurétiques, lavements ou autres médicaments ; jeûne ; exercice physique excessif. // C. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous les deux, en moyenne, au moins une fois par semaine pendant 3 mois. // D. L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle. //
E. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des épisodes d’anoxerie mentale (anorexia nervosa).

99
Q

Quels sont les 5 critères DX du DSM5 pour le trouble d’accès hyperphagique

A

A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques // B. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) sont associés à au moins trois des caractéristiques suivantes : Manger beaucoup plus rapidement que la normale, Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension
abdominale, Manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une
sensation physique de faim, Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que
l’on absorbe, Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir
mangé. // C. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) entraînent une détresse marquée. // D. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) surviennent, en moyenne, au moins une fois par semaine pendant 3 mois. // E. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) ne sont pas associés au recours régulier à des comportements compensatoires inappropriés comme dans la boulimie, et ne surviennent pas exclusivement au cours de la boulimie ou de l’anorexie mentale.

100
Q

Quels sont les deux sous-types d’anorexie nerveuse

A

type restrictif et type accès hyperphagiques/purgatif

101
Q

Quel est le traitement des troubles des conduites aliimentaires

A

retour à un poids santé (enlève le cercle vicieux, permet de retrouver personnalité d’avant qui a changé suite carrence alimentaire). // Traite les complications physiques telles que: troubles métaboliques (surtout ioniques), attention syndrôme réalimentation, ostéoporose, anémie, leucopénie, constipation, atrophie cérébrale. // On traite avec agents biologiques: ISRS, antidépresseurs haute dose (boulimie), Benzo avant repas pour diminuer anxiété. // Tx psy: thérapie familiale pour diminuer cercle vicieux, TCC individuelle ou en groupe aussi (boulimie)

102
Q

Quels sont les 4 stades des capacités cognitives particulières

A

A. Stade sensorimoteur (naissance à 2 ans) : contrôle moteur, schèmes perceptuels élémentaires, permanence de l’objet, symboles mentaux & langage
B. Stade préopératoire (2 à 7 ans) : symboles et langage +++, pensée intuitive et non raisonnée, pensée magique = causalité, pensée animiste, pensée égocentrique (tient pas compte de l’autre)
C. Stade opératoire concret (7 à 12 ans) : pensée opératoire (traiter qté infos extérieures à l’enfant), suivre les règles, sens moral, conclusion à partir de 2 prémisses
D. Stadeopératoireformel(12anset+):dévelpenséeabstraite,raisonnementlogique…intérêtpourphilo, histoire, religion, éthique

103
Q

Expliquez comme le tempérament peut influencer sur l’attachement.

A

Les différences individuelles observées dans le tempérament des enfants sont le résultat de variations neurophysiologiques internes. À l’opposé, l’attachement met l’accent sur la dimension relationnelle parent- enfant. Ces dimensions ont généralement peu de liens entre elles (enfant facile 1 attachement sécure vs enfant difficile 1 attachement insécure).
Cependant, les dimensions de l’attachement et du tempérament sont susceptibles d’interagir l’une avec l’autre et d’influencer le dével de l’enfant et la présentation de ses sx cliniques. Bref, on doit tjrs évaluer le tempérament de l’enfant ET les interactions avec ses figures d’attachement.

104
Q

définition bonding

A

conduites parentales précoces à la formation du lien d’attachement

105
Q

définition attachement

A

capacité de rechercher la proximité de sa figure d’attachement pour être réconforté, nourri, voire protégé lorsque l’enfant en a besoin

106
Q

Quels sont les 3 types d’attachement insécure?

A

Évitant, ambivalent et désorganisé

107
Q

Décrire style attachement évitant

A

parent insensible qui interprète incorrectement les signaux de son enfant, enfant minimise ses manifs de détresse et le recours à son parent en situation de stress afin de ne pas activer d’émotions négatives, qui sont difficiles à gérer par son parent

108
Q

Décrire style attachement ambivalent

A

parent inconstant (parfois sensible, parfois insensible), enfant amplifie sa détresse afin de maximiser ses chances de recevoir du réconfort, mais résiste au contact physique et réconfort quand ils sont prodigués

109
Q

Décrire style attachement désorganisé

A

Parents extrêmes, effrayants, En présence de leur figure d’attachement, enfant demeure confus, désorienté et même apeuré, paradoxe = sa source potentielle de réconfort est aussi sa source de peur

110
Q

Qu’est-ce que la « sensibilité parentale »?

A

Capacité du parent à percevoir et interpréter les besoins et signaux de l’enfant et d’y répondre de manière appropriée dans un délai acceptable. La sensibilité du parent, et du coup sa contribution au lien d’attachement, repose bcp sur la manière dont il a intégré ses propres expériences d’attachement, ce qui est décrit sous le nom de « modèles représentationnels d’attachement du parent ».