Pathogénèse Flashcards
Quels sont les réservoirs d‘agents pathogènes
- porteurs sains, des porteurs latents, ou des gens malades.
- animaux: zoonose
- Environnement : réservoir inanimé
Comment peuvent se transmettre les microbes
- contact étroit (relation intime ou gouttelettes)
- vecteur vivant est surtout accomplie par des arthropodes.(insectes)
- par véhicule inanimé peut être l’exposition à un objet souillé dans la nature
Pathogénicité et virulence définitions
- pathogénicité est la capacité pour un microbe d’induire une infection
- la virulence est un attribut quantitatif car elle reflète le degré de pathogénicité d’une souche envers un hôte, c’est-à-dire, sa capacité d’induire une infection d’une plus ou moins grande sévérité
Comment peut être mesurée la virulence
- taux de morbidité
- Taux de mortalité
- dose létale (plus elle est faible, plus le microbe est dangereux)
Facteurs de risques prédisposants aux infections
-Génétiques : ex. l’anatomie féminine favorise la rétention des microbes causant des ITS;
ex. certaines personnes ont une déficience immunitaire innée de nature génétique.
- Reliées à l’âge : les enfants de moins de 2 ans et les personnes âgées n’ont pas un système
immunitaire aussi efficace.
-Les habitudes de vie : la malnutrition et des mesures sanitaires inadéquates fragilisent l’hôte et l’exposent aux microbes.
—Les pratiques sexuelles et l’injection de drogues intraveineuses constituent également des facteurs de risque. Les maladies chroniques sous-jacentes : plusieurs maladies chroniques rendent sensibles aux infections, que ce soit le SIDA, la fibrose kystique, le diabète, le cancer, etc.
-La prise de médicaments : les antibiotiques, surtout à large spectre, détruisent temporairement une partie de la flore normale, ce qui laisse place aux infections opportunistes (ex. Clostridium difficile, infections à levures). Il en va de même des agents immunosuppresseurs donnés en cas de greffe ou les effets secondaires d’une chimiothérapie anti-cancéreuse.
————L’environnement : les lieux d’habitation et de travail peuvent comporter des facteurs de risque. Par exemple, l’élevage d’animaux accroît le risque de contracter une zoonose, habiter une région chaude où prévalent des moustiques porteurs de parasites, etc. Des cas de légionellose ont été observés à Québec suite à l’émission d’aérosols contaminés par les systèmes d’échangeurs d’air de bâtiments.
Par où entrent les microbes
Au niveau des muqueuses et de la peau
(voie parentérale lorsqu’elle n’emprunte pas la voie orale-digestive : piqure, coupure, morsure) (par opposition à entérale = intestin)).
quels sont les obstacles naturels à l’implantation de germes
La peau et les muqueuses sécrètent des substances chimiques qui inhibent ou détruisent les bactéries, notamment des acides gras (sébum), du lysozyme (les larmes en contiennent), de l’acide chlorhydrique, des enzymes de sucs digestifs et de la bile, ainsi que des anticorps IgA (ex. immunoglobulines A dans le mucus bronchique).
Les microorganismes sont aussi drainés par ex mvt péristaltique ou réflexe du système respiratoire
qu’est ce qui est nécessaire pour l’adhésion du microbe à l’hôte
Elle nécessite la participation de facteurs microbiens et de facteurs constitutifs des cellules de l’hôte qui interagissent d’une manière complémentaire et spécifique (comme un ‘Velcro’), que l’on nomme respectivement adhésines (aussi appelées ligands ; glycoprotéines ou des lipoprotéines sur la surface bactérienne.) et récepteurs (hydrates de carbone sur la cellule hôte).
Qu’est ce que la métagénomique
métagénomique étudie, quant à elle, l’ensemble des gènes présents dans un environnement complexe (toutes espèces confondues)
Rôles de la flore normale
Rôle protecteur : les microbes qui colonisent des sites anatomiques s’adaptent à ces différentes niches écologiques et y exercent un rôle protecteur contre les pathogènes qui chercheraient à s’y implanter, car ils occupent le terrain et assimilent les nutriments disponibles. Ils sécrètent, de plus, des éléments toxiques envers les autres bactéries indésirables.
Rôle métabolique : la flore normale exerce un rôle métabolique bénéfique pour l’hôte en favorisant la digestion et la transformation des aliments ingérés, ainsi qu’en produisant des vitamines (K, B1, 2, 6, 12).
Stimulation du système immunitaire : la présence d’une énorme quantité de bactéries au contact des muqueuses stimule en permanence le rôle protecteur du système immunitaire disséminé le long de ces muqueuses, ou derrière leurs parois, ce qui implique entre autres la production d’anticorps IgA ou la présence de leucocytes phagocytaires prévenant le passage des microbes vers le système lymphatique ou sanguin.
Source d’infections : malheureusement, lorsque les microbes de la flore normale se retrouvent au niveau de sites anatomiques inhabituels ou blessés, ils peuvent causer des infections opportunistes.
Quelles bactéries retrouve t’on dans la flore de la peau
Staphylocoque (peuvent supporter une grande concentration saline donc peuvent survivre sur la peau), corynébactéries et Propionibacterium acnes (qui se cache dans les pores et les glandes et provoque l’acné)
Flore du tube digestif
L’estomac et le duodénum on peu de microbe en raison du pH acide.
Le colon possède la plus forte concentration microbienne de tout l’organisme. Les bactéries anaérobies sont nettement prédominantes
Flore vaginale
Avant la puberté et après la ménopause : le vagin a un pH alcalin et ne produit pas de glycogène; les lactobacilles sont absents. La flore vaginale est alors composée principalement de Staphylocoques, Streptocoques, Corynébactéries et Escherichia coli. Après la ménopause
Après la puberté : Les lactobacilles, qui constituent la majeure partie de la flore vaginale, fermentent le glycogène et produisent de l’acide lactique. Ils contribuent ainsi à maintenir un pH vaginal acide. Plusieurs bactéries intestinales sont inhibées à ce pH, ce qui constitue une protection par la flore vaginale contre de potentielles contaminations.
Comment les microbes résistent ils aux défenses immunitaires
- Masquer leurs composantes vulnérables : virus enveloppés, bactéries encapsulées
- Se protéger contre la phagocytose : bactéries encapsulées
- Survivre à l’intérieur des leucocytes : VIH, certains parasites et bactéries
- Sécréter des enzymes détruisant les leucocytes : leucocidines bactériennes
- Interférer avec les anticorps et le complément : enzymes, changements structurels
Différencier endotoxine et exotoxine
endo : fait partie des composantes de la bactérie
exo : est sécrétée par la bactérie, résultant de ses activités métaboliques