Partie 4 Flashcards

1
Q

Combien de temps environ passe-t-on à communiquer dans une journée?

A

Environ 70%

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Q

Étymologie du terme communication?

A

Latin “communicare” = « partager, mettre en commun ».

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3
Q

Définition communication?

A

Processus par lequel une personne, un groupe, ou une organisation (émetteur) transmet certaines informations (message) à une autre personne, groupe, ou organisation (récepteur).

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4
Q

Définition communication non-verbale (Matsumoto et collaborateurs, 2013)?

A

« la transmission et l’échange de messages dans toutes modalités qui n’impliquent pas de mots »

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5
Q

Combien d’expressions faciales différentes (relevées par Pei, 1965)?

A

-10 000 à 20 000

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6
Q

Combien de signes de paralangage différents (relevées par Pei, 1965)?

A

1000

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7
Q

Combien de gestes, postures et expressions faciales différents (relevées par Pei, 1965)?

A

700 000

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8
Q

Pourquoi est-il nécessaire de prendre en compte les indices non verbaux que les individus expriment?

A

Car ils déploient un ensemble de stratégies pour cacher leurs vrais visages, sentiments, attitudes.

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9
Q

Exemple d’une chose qui peut pallier aux expressions faciales lorsqu’on ne peut pas les exprimer?

A

Émoticônes pour les réseaux sociaux

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10
Q

Qu’ont montré Cherbonnier et Michinov (2021 ; 2022) sur les émotions de base?

A

6 émotions de base sont mieux reconnues à partir d’émoticônes spécifiquement conçues pour les exprimer qu’à partir des émoticônes d’iOS ou de Facebook, et même que les expressions faciales d’hommes et de femmes présentées sur des photos.

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11
Q

Qui sont les auteurs de la théorie catégorielle des émotions discrètes?

A

Tomkins & McCarter, 1964 ; Ekman, 1992 ; Izard, 1991

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12
Q

Que postule la théorie catégorielle des émotions discrètes?

A
  • L’existence d’un petit nombre d’émotions primaires se différenciant les unes des autres et se caractérisant biologiquement par des réactions préprogrammées.
  • 6 émotions de base (ou émotions primaires) universelles : la joie, la tristesse, la colère, la surprise, le dégoût, et la peur.
  • Le mépris est parfois relevé comme une 7ème émotion primaire (Ekman & Friesen, 1986 ; Matsumoto, 1992).
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13
Q

Comment est définie une émotion primaire selon Ekman (1992)?

A
  • Elle possède un signal universel spécifique
  • Elle est présente chez d’autres espèces que l’être humain
  • Elle provient de réactions physiologiques
  • Elle est associée à des évènements déclencheurs universels
  • Elle est déclenchée spontanément
  • Elle est de courte durée
  • Elle est évaluée automatiquement
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14
Q

En quoi le modèle des expressions faciales proposé par Ekman et Friesen est qualifié de « neuro-culturel »?

A

Car les chercheurs ont postulé, d’une part, l’existence d’un programme neuro-moteur inné et universel et, d’autre part, des normes sociales et culturelles qui précisent les expressions faciales qu’il convient d’exprimer dans une situation donnée.

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15
Q

Quels sont les limites de l’approche universaliste de la théorie catégorielle des émotions discrètes (Tomkins & McCarter, 1964 ; Ekman, 1992 ; Izard, 1991)?

A
  • Les émotions vont bien au-delà des 6 émotions primaires > honte, envie, fierté, regret, jalousie… + une même expression du visage peut refléter des ressentis différents
  • Les expressions faciales primaires sont rarement observées dans les interactions sociales réelles
  • Prouver la relation entre la présence de certaines unités d’action et une émotion est complexe, surtout s’il ne s’agit pas d’une émotion primaire
  • L’interprétation d’une expression faciale dépend assez largement du contexte
  • Beaucoup d’expressions faciales ne reflètent pas des émotions
  • Il existe une grande variabilité inter-individuelle.
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16
Q

Qui est l’auteur de la théorie dimensionnelle-contextuelle?

A

Russell, 1997

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17
Q

Que postule la théorie dimensionnelle-contextuelle?

A

L’émotion perçue sur un visage est en partie liée à l’expression faciale, mais aussi à la spécificité du contexte à partir d’un acte d’attribution complexe qui varie selon la situation ou la culture. Dans une étude, Carroll et Russell (1996) ont montré à des personnes la photographie d’un visage qui exprime la peur après leur avoir fait lire une histoire qui suggère que cette personne est dans une situation de grande frustration et d’irritation (colère), 60% des participants décrivent la photo comme exprimant la colère. En revanche, lorsque l’histoire n’était pas lue par les participants, l’expression de la peur a été perçue sur le visage.

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18
Q

Comment fonctionne le modèle des expressions faciales élaboré par Russell?

A

(Théorie dimensionnelle-contextuelle)
Modèle circulaire qui permet d’identifier des émotions articulées autour de deux dimensions : le degré de plaisir (plaisant ou déplaisant) et le degré d’activation (agité ou détendu).

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19
Q

Que postule l’approche comportementale écologique des expressions faciales (Fridlund, 1994)?

A

L’existence d’un grand nombre de manifestations faciales, comme par exemple « être sur le point d’agresser », qui dépendent de caractéristiques contextuelles (ex. l’autre personne est dominante ou non, elle est de la même espèce, elle défend son territoire…).

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20
Q

Que postule l’approche des expressions faciales comme mode de préparation à l’action (Frijda, 1986)?

A

Expression faciale = moyen de se préparer à l’action, et ce moyen est perçu ou inféré par des observateurs à partir d’une expression faciale. Ainsi, le fait de voir un visage qui exprime la colère peut signifier que la personne se prépare à attaquer.

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21
Q

Que postulent les théories cognitives multi-componentielles (Sherer, 1984)?

A

C’est l’interprétation donnée par la personne à la situation émotionnelle qui détermine la nature des états émotionnels > les expressions faciales émotionnelles résulteraient de processus d’évaluation cognitive. Ex: le fait d’avoir les grands yeux ouverts et les sourcils froncés qui font partie des expressions prototypiques de la surprise et de la peur, serviraient à augmenter la vision périphérique, notamment lorsque l’individu cherche à réduire l’incertitude dans son environnement (Ortony & Turner, 1980).

22
Q

Qu’est-ce qui prime pour donner une signification au message quand le message verbal et l’expression du visage se contredisent?

A

C’est souvent l’expression du visage qui prime pour donner une signification au message.

23
Q

Quelles sont les conséquences pour les personnes qui n’ont pas/peu d’expressions faciales?

A
  • Paralysie faciale congénitale (« syndrome de Mobius ») > dépourvues de la moindre expression faciale, ces personnes éprouvent des difficultés à développer et entretenir des relations amicales.
  • Patients dépressifs ont moins d’expressions faciales comparativement aux personnes non dépressives (Rottenberg et al., 2002).
  • Personnes alexithymiques (5 à 15% de la population) = difficulté à identifier et à exprimer des états émotionnels, par exemple en les verbalisant (alexithymie = « sans mots pour les émotions »). Une personne alexithymique peut ressentir des émotions comme la colère ou la tristesse, mais elle ne manifeste pas les émotions qu’elle ressent au niveau des expressions faciales, des gestes, de sa posture ou de l’intonation de sa voix > peu de soutien social de la part d’autrui. L’origine de ce trouble peut être liée à des anomalies du fonctionnement cérébral ou à un manque de communication parentale dans l’enfance qui empêche l’enfant de mettre des mots sur ce qu’il ressent.
24
Q

En quoi consiste l’effet Koulechov?

A

La reconnaissance des émotions par les expressions faciales dépend largement du contexte. Dans une mise en scène, il a associé un même visage d’acteur à trois scènes différentes : une assiette de soupe, une femme allongée sur un canapé et une femme allongée dans un cercueil. Les spectateurs ont été dupés par la mise en scène et n’ont pas pris conscience que l’expression faciale du comédien était identique d’une scène à l’autre > ils ont reconnu une émotion différente en fonction du contexte.

25
Q

Qu’est-ce que le micro-expressions?

A

Expressions qui surviennent dans les premiers instants où une personne ressent une émotion et/ou lorsqu’elle cherche à la masquer sans y parvenir totalement.
> Traduisent des émotions de faible intensité, atténuées, et sont souvent interprétées comme le signe d’un échec à camoufler une émotion. Les micro-expressions surviennent très rapidement en moins d’une demi-seconde, sont incontrôlables et difficilement observables.

26
Q

Qu’est-ce qu’une macro-émotion?

A

Une émotion survient sans raison de vouloir la supprimer ou la modifier (Ekman, 2003). Ces expressions émotionnelles sont de forte intensité, elles surviennent en moins de 2 secondes et durent entre 0,5 et 4 secondes.

27
Q

Pourquoi le contrôle de nos expressions faciales est important selon Krause (1981)?

A

Car il nous permettrait d’apprendre à réguler nos émotions.

28
Q

5 processus de contrôle des émotions fréquemment utilisés?

A
  • Atténuation = atténuer l’intensité de ce qu’on montre aux autres
  • Amplification = amplifier l’intensité de ce qu’on exprime
  • Masquage = masquer ce qui est ressenti en montrant une émotion différente
  • Neutralisation = neutraliser ce qui est ressenti
  • Simulation = produire une émotion qu’on ne ressent pas
29
Q

Quelles sont les 2 techniques de mesure pour étudier les relations entre expressions faciales et émotions?

A

L’approche de mesure (ou en composante) qui se centre sur le codage des signes observables tels que les mouvements des muscles faciaux, et l’approche de jugement qui s’intéresse aux émotions qu’une personne va inférer à partir de l’observation d’une expression faciale.

30
Q

En quoi consiste la technique de l’électromyographie faciale (EMG)?

A
  • Approche de mesure
  • Permet de mesurer la décharge électrique pendant la contraction d’un muscle facial à l’aide de petites électrodes > évaluation précise du comportement facial visible et non-visible, spontané et volontaire, ainsi que l’intensité des réactions affectives en réponse à des stimuli externes. Cette technique consiste à relever à l’aide de capteurs les moindres mouvements des muscles du visage pour décrire avec précision les mouvements musculaires associés à chaque émotion.
31
Q

Quelle est la différence entre le vrai sourire (de Duchenne) et le faux sourire (sourire social)?

A

Le vrai sourire ne réside pas dans la seule contraction du Zygomaticus Major, mais la contraction d’un muscle au niveau de la paupière est nécessaire, l’Orbicularis Oculi. Seul le vrai sourire communique chez l’interlocuteur une impression positive, le faux sourire véhiculant plutôt une impression négative.

32
Q

En quoi consiste la technique de codage par observation mise au point par Ekman et ses collaborateurs (Ekman, Friesen, & Hager, 2002)?

A
  • Approche de mesure
  • Système de codage des actions faciales (FACS, Facial Action Coding System). Cette méthode repose sur des bases anatomiques qui permettent le codage de toute expression faciale en plus petites unités d’activité musculaire : les unités d’action auxquels on assigne un code numérique. Le FACS se compose de 44 unités d’action (UA) qui associées entre elles permettent d’identifier des états émotionnels spécifiques (voir ci-après un extrait du système de codage FACS à partir d’unités d’actions).
33
Q

Dans quoi la technique de codage par observation a-t-elle été utilisée?

A
  • Mesurer les réactions faciales de Chimpanzés afin de faire des comparaisons entre différentes espèces
  • Évaluer des réactions émotionnelles complexes comme le flow chez des personnes qui jouent à des jeux vidéo multi-joueurs
  • Produire des émotions sur des visages en image de synthèse dans les films et les dessins animés
  • Développer des logiciels de reconnaissance et d’analyse des émotions (ex. FaceReader de Noldus Observer®)
  • Apprendre aux robots à reconnaître des émotions à partir des expressions faciales à partir d’algorithmes d’intelligence artificielle
  • Construire des émoticônes qui expriment des émotions
34
Q

En quoi consiste la technique d’approche de jugement?

A

Cette méthode repose sur le postulat qu’une personne peut identifier correctement une émotion à partir de l’expression faciale sans connaître le contexte dans lequel celle-ci a été produite. La méthode consiste à présenter des photos d’expressions faciales et de demander à des observateurs (juges) d’identifier l’émotion en la sélectionnant à partir d’une courte liste de termes émotionnels (choix forcés). L’exactitude est inférée à partir de la proportion d’observateurs ayant choisi l’émotion prédite pour une expression faciale donnée. La reconnaissance serait précise lorsque le taux d’accord entre les observateurs est supérieur au hasard, c’est notamment le cas pour les émotions primaires. En revanche, les choses sont plus compliquées lorsqu’il s’agit d’évaluer des émotions complexes, pourtant omniprésente dans les interactions sociales, où le taux de reconnaissance chute dramatiquement. C’est par exemple le cas lorsqu’une personne exprime simultanément plusieurs émotions à partir d’une seule expression faciale.

35
Q

Quelle est la théorie de Darwin concernant les expressions faciales des émotions?

A
  • La plupart des expressions faciales seraient dues à des habitudes de fonctionnement, ce serait des restes de comportements adaptatifs qui étaient utiles à une certaine époque pour éviter un danger ou satisfaire des besoins primaires. Selon cette approche phylogénétique, les preuves du caractère inné et universel des expressions faciales émotionnelles ont été apporté par la comparaison de photographies d’expressions humaines de personnes voyantes et aveugles de naissance, + par le degré de similitude entre espèces et entre personnes de différentes cultures.
  • Existence d’un petit nombre d’émotions associées à des expressions faciales de manière innée. Quelle que soit la culture ou les espèces, nous utiliserions les mêmes muscles pour communiquer les mêmes émotions (30-40 muscles pour communiquer les émotions).
36
Q

Quelles sont les critiques faites aux travaux de Darwin sur l’expression faciale des émotions?

A

Margaret Mead et Ray Birdwhistell ont relevé de grandes différences dans les expressions faciales entre les cultures et ont conclu qu’elles ne pouvaient pas être universelles. Au contraire, elles seraient apprises différemment selon les cultures au même titre que le langage verbal. Selon cette approche ontogénétique, les expressions faciales émotionnelles seraient le résultat d’un apprentissage social et culturel (« ce qu’on voit sur le visage est écrit par la culture »).

37
Q

Que postule le psychologue américain Silvan Tomkins (1911-1991)?

A

Existence de programmes affectifs innés, sorte de comportements programmés qui mettraient l’accent sur des actions musculaires spécifiques permettant d’exprimer automatiquement des émotions à partir de son visage.

38
Q

Quels ont été les travaux d’Ekman et Friesen (1971) sur la dimension culturelle et universelle des expressions faciales?

A

Ils ont utilisé une approche de jugement en présentant à des participants une série de photographies de visages qui exprimaient les 6 émotions primaires en leur demandant d’indiquer de quelle émotion il s’agissait. Indépendamment de l’appartenance culturelle des participants, il existe une remarquable précision pour identifier les 6 émotions à partir des expressions faciales de personnes appartenant à la même culture ou à des cultures différentes. Le taux de reconnaissance oscille entre 70 et 90%, soit une proportion nettement supérieure à une reconnaissance aléatoire due à la chance (16,6%). La joie est l’émotion la mieux reconnue, le dégoût et la colère obtiennent les taux de reconnaissance les plus faibles. Les émotions sont mieux reconnues aux États-Unis, Sumatra et le Japon obtiennent les taux de reconnaissance les plus faibles.
» Dans toutes les cultures, les gens s’accordent sur les six émotions primaires prototypiques exprimées par les expressions faciales

39
Q

Quelles critiques ont été faites sur les travaux d’Ekman et Friesen sur la dimension culturelle et universelle des expressions faciales?

A

Les gens des différents pays où l’enquête a été réalisée auraient pu apprendre à interpréter les visages en raison de l’exposition répétée à ces expressions dans différents médias.

40
Q

Quelle étude a été faite par Ekman et Friesen pour répondre aux critiques concernant leur étude sur la dimension culturelle et universelle des expressions faciales?

A

La même étude a été réalisée dans des tribus vivant dans le Pacifique et n’ayant jamais été exposées à la culture occidentale. Dans une étude, les membres de ces tribus devaient réagir à différents événements de vie qui leur étaient proposés et leurs expressions faciales étaient scrutées (lorsqu’ils devaient combattre, rencontrer un ami, perdre un enfant…). Là encore, les résultats ont mis en évidence que pour un événement de vie, les membres de ces tribus exprimaient les mêmes expressions faciales traduisant les émotions primaires que les occidentaux.

41
Q

En quoi a consisté l’étude de Krauss, Curran, & Ferleger (1983) sur l’universalité des expressions faciales?

A

Plutôt que d’utiliser des photographies statiques, ils ont demandé aux participants d’identifier les émotions à partir d’extraits de feuilletons japonais ou américains où les émotions étaient très présentes > remarquable concordance interculturelle.

42
Q

En quoi a consisté l’étude de Jack, Garrod, Yu, Caldara, & Schyns (2012) sur l’universalité des expressions faciale et quels ont été les résultats?

A

30 volontaires ont été recrutés (15 occidentaux et 15 immigrants asiatiques récemment arrivés aux États-Unis) pour identifier l’une des six émotions primaires sur 4 800 visages différents présentés sur écran d’ordinateur tout en indiquant l’intensité de l’émotion. Il apparaît que les Occidentaux sont consensuels pour identifier les émotions des visages et évaluer leur intensité. En revanche, les Asiatiques ont classé difficilement les expressions marquant le dégoût, la peur, la surprise et la colère alors que la joie et la tristesse étaient identifiées de manière consensuelle.

43
Q

Qu’ont montré Gendron et collaborateurs (2014) sur l’universalité des expressions faciales?

A

En utilisant une autre méthode qui repose sur le tri de photographies de visages, ils ont montré que les Himba (tribu du Nord de la Namibie, Afrique) ne trient pas spontanément les visages prototypiques selon les 6 catégories occidentales (colère, peur, joie, …), mais selon trois types de visage : souriants, yeux grands ouverts, et les autres dans une troisième catégorie. En revanche, ils trient les photographies comme attendu lorsqu’on leur donne les 6 émotions primaires.

44
Q

Qu’en est-il des similitudes/différences d’expressions faciales chez les personnes voyantes/aveugles?

A

Bien que les personnes aveugles ne perçoivent pas l’ensemble des indices non verbaux permettant d’apprendre les relations entre expressions faciales et émotions, elles expriment les mêmes émotions primaires que les personnes voyantes. De nombreuses similitudes ont été repérées dans l’expression faciale des émotions chez les personnes (enfants et adultes) voyantes et aveugles de naissance dans différentes cultures.
» Approche phylogénétique validée

45
Q

Quelle a été l’étude de Matsumoto et Willingham (2009) sur les expressions faciales de judokas?

A

Fortes corrélations entre les mouvements musculaires du visage chez les judokas voyants et aveugles pendant le combat, en recevant une médaille, et lorsqu’ils se trouvaient sur le podium.

46
Q

Étude de Argyle (1987) sur la variabilité culturelle et normes sociales concernant les expressions faciales des émotions

A

A présenté à des juges italiens, anglais et japonais les émotions d’acteurs de ces mêmes pays. Les juges n’ont eu aucune difficulté pour reconnaître les émotions des acteurs anglais et italiens. En revanche, tous ont éprouvés des difficultés à déterminer les émotions de l’acteur japonais, y compris les japonais eux-mêmes.

47
Q

Étude de Friesen (1972) sur la variabilité culturelle et normes sociales concernant les expressions faciales des émotions

A

A contrôlé l’expression faciale d’étudiants américains et japonais amenés à regarder un film très stressant en privé ou en public sachant qu’ils en parleraient avec l’expérimentateur à la fin. En privé, les deux groupes expriment des émotions négatives. En public, seuls les américains expriment des expressions faciales qui traduisent des émotions négatives, les expressions faciales des japonais indiquent des émotions plutôt positives.

48
Q

De quoi le sourire dépend-il?

A

De la culture et du contexte.

49
Q

Étude de Kraut & Johnston (1979) sur le sourire comme outil de communication

A

Dans des études réalisées en situation naturelle sur l’acte de sourire, les chercheurs ont observé la fréquence des sourires dans un ensemble de situations telles que les allées de bowling, les réactions des supporteurs de hockey lors d’un match, ou les croisements de piétons sur des sentiers publics. Les gens ont plus tendance à sourire lorsqu’ils sont face à autrui plutôt que seuls, et le fait d’être réellement heureux après une bonne performance n’a pas vraiment d’influence sur le fait de sourire ou non > l’acte de sourire sert davantage à communiquer sa joie aux autres qu’à exprimer une émotion de joie > indépendamment de la performance, c’est le fait d’être en situation d’interaction sociale qui détermine l’acte de sourire.

50
Q

Étude de Kushlev et al. (2019) sur le lien entre utilisation des smartphones et expressions faciales

A

Des participants qui ne se connaissaient pas attendaient ensemble avec ou sans leur smartphone et leur sourire était enregistré et codé par des assistants. Les participants qui disposaient de leur smartphone affichaient significativement moins de sourires et notamment moins de sourires authentiques (« sourires de Duchenne ») que ceux qui n’avaient pas la possibilité d’utiliser leur smartphone.

51
Q

Étude de (Krys et al., 2016) sur les relations entre le sourire et l’intelligence perçue chez les mêmes personnes souriantes ou non souriantes

A

Elle a révélé que dans 6 pays sur 44, les personnes non souriantes sont considérées comme plus intelligentes que les personnes souriantes : Japon, Inde, Iran, Corée du Sud, Russie, France