Partie 1 Flashcards

1
Q

Définition d’Allport de la psychologie sociale?

A

« La psychologie sociale vise à comprendre et expliquer comment les pensées, les sentiments et les comportements des individus sont influencés par la présence imaginaire, implicite ou explicite des autres ».

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2
Q

Que montre la définition de la psychologie sociale donnée par Allport?

A

Les comportements des individus sont fondamentalement sociaux vu que même seul ils peuvent se comporter en fonction de règles sociales (influence d’autrui par sa présence imaginaire, implicite ou explicite).

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3
Q

Définition de Baron et Byrne de la psychologie sociale?

A

« La psychologie sociale est le domaine d’étude scientifique qui étudie la façon par laquelle le comportement, les sentiments ou les pensées d’un individu sont influencés ou déterminés par le comportement ou les caractéristiques des autres ».

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4
Q

Que montre la définition de la psychologie sociale donnée par Baron et Byrne?

A

Certaines caractéristiques de l’Autre (p. ex., l’âge, le genre, l’origine, l’apparence, le statut, etc.) sont des sources d’influence de nos pensées, attitudes, émotions, comportements.

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5
Q

Définition psychologie sociale?

A

L’étude scientifique des processus mentaux, des états mentaux et des comportements en prenant en compte le contexte social.

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6
Q

Qui a introduit le terme de psychologie sociale et quand?

A

Gabriel Tarde (ouvrage “Étude de Psychologie Sociale) en 1898.

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7
Q

Pourquoi la psychologie sociale est-elle une discipline scientifique?

A

Elle a un objet d’étude bien délimité, elle cherche à répondre à des questions de recherche précises et utilise des méthodes de recherche permettant d’apporter la preuve.

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8
Q

Formule de Kurt Lewin?

A

C = ƒ(P*E)
> C : comportement ; P : personne ; E : environnement.

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9
Q

Quels sont les différents types de recherche de la psychologie sociale?

A
  • Recherche descriptive : vise à décrire un phénomène psychologique
  • Recherche corrélationnelle : vise à saisir les liens entre des variables
  • Recherche expérimentale : vise à saisir des relations causales (de cause à effet)
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10
Q

En quoi consiste la méthode de l’expérimentation?

A

Elle implique de mettre à l’épreuve une hypothèse formulée a priori. Pour se faire, le chercheur va faire varier un ou plusieurs facteurs et en observer les effet sur une ou plusieurs variables.

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11
Q

Quels sont les deux principes de base de la méthode d’expérimentation?

A
  • « Toutes choses étant égales par ailleurs » : l’effet produit dans l’expérimentation pourra être attribué au seul déterminant (cause, facteur) qui a été testé/manipulé. Mettre un certain nombre de facteurs/causes de côté pour en étudier qu’un seul à la fois.
  • « La randomisation » : répartition aléatoire des participants dans différentes conditions expérimentales.
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12
Q

En quoi a consisté l’étude de Semmelweis (1847) et quels ont été les résultats?

A

Dans son service de maternité, il observe un fort taux de mortalité dû à la fièvre puerpérale (i.e., maladie infectieuse) de femmes en couche ces dernières années comparativement à un autre service hospitalier de maternité à proximité.
Premières hypothèses et tentatives de théorisation :
- Source épidémique liée aux variations atmosphériques : explications écartées – proximité des deux services
- Explications liées aux caractéristiques des services :
- Surpopulation : hypothèse écartée
- Régime alimentaire des patientes: 0 effet
- Nature des soins : effet nul
- Position lors de l’accouchement : effet nul
- Fréquentation du service par des étudiants en médecine – réduction de leur nombre : effet nul
Nouvel évènement : décès d’un des collègues de Semmelweis (symptôme de la fièvre puerpérale) > Nouvelle hypothèse : la matière cadavérique, véhiculée par les médecins et les étudiants en contact avec les patientes en couche, cause la mort des femmes par empoisonnement du sang.
Mise à l’épreuve : Utilisation de chlorure de chaux comme désinfectant avant les examens cliniques.
* VI (variable indépendante) : moment (avant vs. après)
* VD (variable dépendante) : nombre de décès
Résultats : comparaison des résultats à ceux des années précédentes : effet du lavage de main avant les examens clinique. Ils observent une diminution du taux de mortalité : en 1848, 1,27%

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13
Q

Pourquoi les psychologues sociaux accordent souvent plus d’importance à la situation qu’à la personnalité?

A
  1. Trop d’importance est accordée à la personnalité
  2. Trop peu d’importance est accordée aux situations
  3. L’évaluation de la personnalité est si complexe qu’elle requière une discipline à elle seule
  4. Les explications en termes de personnalités sont souvent incomplètes
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14
Q

En quoi a consisté l’étude de Moriarty (1975) et quels ont été les résultats?

A

Un homme est sur une plage avec sa radio. Soit il demande à son voisin : « Excusez-moi vous avez du feu ? » / « Excusez-moi, vous pouvez jeter un œil sur ma radio ? ». Après sa demande, le vol de la radio est orchestré par un comparse.
Résultats : dans le premier cas, seulement 20% des personnes interviennent afin d’empêcher le vol. Dans le second cas, 95% des personnes interviennent pour empêcher le vol. Très peu de participants, quand on leur a demandé pourquoi ils avaient empêché le vol, ont répondu « parce que la personne m’a demandé de surveiller sa radio ». La plupart ont répondu « parce que je suis courageux », « parce que je ne supporte pas l’injustice »…
> Ici, les personnes n’ont pas conscience des déterminants de leurs comportements. Explications majoritairement en termes de traits de personnalités.

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15
Q

En quoi a consisté l’étude de Isen & Levin (1972) et quels ont été les résultats?

A

L’équipe de recherche a laissé dans certaines cabines téléphoniques une pièce de monnaie dans la partie « monnaie de retour ». Dans d’autres cabines, il n’y avait pas de pièces de monnaie. A la suite de leur appel téléphonique toutes les personnes reprenaient leur chemin. Toutes les personnes croisaient le chemin d’une dame (comparse des chercheur.es) qui, a un moment donné, faisait tomber un dossier rempli de documents. Les chercheur.es mesuraient le nombre d’individus qui aidaient la femme.
Résultats :
- Ceux ayant trouvé la pièce aidaient dans 88% des cas
- Ceux n’ayant pas trouvé la pièce aidaient dans 4% des cas
Une personne lambda aurait pu expliquer ces comportements en termes de générosité ou d’altruisme. Elle n’aurait pas cru à ce qu’un événement insignifiant relevant du contexte puisse influencer le comportement des personnes.
> Biais de sous-estimation du pouvoir des situations (Dubois, 1987).

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16
Q

Qui a réalisé la première expérience de psychologie sociale et quand? De quelle constat est-il parti?

A

Norman Triplett en 1898.
> Lors de courses de cyclisme, il semble que les cyclistes pédalent plus vite en présence d’autres cyclistes que lorsqu’ils sont seuls, quand bien même l’objectif dans les deux cas (seul ou en présence d’autrui) est d’aller le plus vite possible. Norman Triplett veut vérifier cette hypothèse à partir de deux méthodes de recherche : l’analyse d’archives et l’expérimentation.
Analyse d’archive : Triplett rassemble les performances de 2000 cyclistes parcourant une distance de 40kms selon trois types de courses. Les résultats montrent que les cyclistes sont plus rapides en présence d’autrui que seuls.
Problème: ce ne sont pas les mêmes coureurs qui participent aux trois courses.

17
Q

En quoi a consisté l’expérience de Norman Triplett (1898) et quels ont été les résultats?

A

Triplett demande à 40 enfants d’enrouler le plus rapidement possible un moulinet de canne à pêche seul ou en situation de présence d’autrui. Il mesure le temps mis par les enfants pour enrouler le moulinet. Les résultats montrent que la présence d’autrui a un effet bénéfique sur la performance : on parle d’un effet de facilitation sociale.

18
Q

En quoi a consisté l’expérience de Maximilien Ringelmann (1913) et quels ont été les résultats?

A

Ringelmann propose à des participants de tirer sur une corde afin d’exercer le maximum de force seuls ou avec d’autres personnes (2 vs. 3 vs. 8). Les résultats montrent que plus le nombre de participants augmente, plus la performance individuelle diminue.
> Phénomène de paresse sociale

19
Q

En quoi a consisté l’expérience de Latané, Williams et Harkins (1979) et quels ont été les résultats?

A

Les participants doivent applaudir et crier le plus fort possible seuls ou avec d’autres personnes (2 vs. 4 vs. 6). Les résultats montrent une baisse de la motivation individuelle lorsque la taille du groupe augmente.
> Effet de paresse sociale.

20
Q

Qu’ont montré les travaux de Zajonc (1965)?

A

Théorie de l’activation/« drive » > pour des tâches simples la présence serait plutôt bénéfique (facilitation sociale).
Pour les tâches complexes la présence d’autrui serait plutôt néfaste (paresse sociale).

21
Q

En quoi a consisté l’étude de Latané et Darley (1970) et quels ont été les résultats?

A

Un participant entend dans la salle adjacente une personne qui a une crise d’épilepsie et qui réclame de l’aide (la personne est un comparse des chercheurs). Les chercheurs font varier le nombre de personnes présentes dans une salle avec le participant :
- 2 personnes : 1 comparse « victime d’épilepsie » + 1 participant
- 3 personnes : 1 comparse « victime d’épilepsie » + 1 comparse + 1 participant
- 6 personnes : 1 comparse « victime d’épilepsie » + 3 comparses + 1 participant
Les chercheurs mesurent les comportements d’aide (ou non) apportés à « la victime d’épilepsie » et le temps que les participants mettent à agir (s’ils agissent).
Les résultats montrent que (a) lorsque le participant est seul à avoir entendu la victime, il porte secours dans tous les cas et met en moyenne 52sec pour intervenir ; (b) lorsque le participant est avec 1 autre personne – il porte secours dans 85% avec une moyenne d’intervention de 93sec ; (c) lorsque que le participant est avec 4 autres personnes – il porte secours dans 62% des cas et avec une moyenne d’intervention de 166sec.
> Effet témoin / Effet spectateur

22
Q

En quoi a consisté l’étude de Latané & Rodin (1969) et quels ont été les résultats?

A

Les participants attendent seul ou en présence d’autres personnes. Une femme présentée comme chercheuse en marketing fait semblant de tomber dans une pièce voisine. Les chercheurs mesurent le comportement d’aide (pourcentage de personnes qui aident la victime).
Résultats : Seul : 70% ; En présence d’autrui : 40%
> Effet témoin / Effet spectateur

23
Q

En quoi a consisté l’étude de Latané & Darley (1968) et quels ont été les résultats?

A

Prétextant une étude sur la perception des formes, les participants sont installés dans une pièce. Ils sont seuls ou avec d’autres personnes (5 à 15 autres personnes). L’expérimentateur s’absente, et 5 minutes après son départ on entend une dispute entre deux personnes dans le couloir avec des cris. Les chercheurs mesurent le comportement d’aide = le temps pour sortir dans le couloir et intervenir:
- Seul > 1 min
- 5 > 3 min
- 10 > 5 min
- 15 > 10 min
» Effet témoin / Effet spectateur

24
Q

En quoi consiste le “calcul du passant” (Darley et Latané, 1968)?

A

Qu’est-ce que ça va coûter à la victime si je ne l’aide pas ? Qu’est-ce que ça va me coûter si je l’aide ?
> Si ça me coûte trop, je n’interviendrai sûrement pas.

25
Q

En quoi consiste l’étude de Asch (1951) et quels ont été les résultats?

A

Participants installés dans une salle pour un « test d’identification visuelle ». On leur demande parmi plusieurs lignes, de retrouver celle qui est de la même taille que la ligne modèle. Il y a plusieurs comparses de l’expérimentateur et un seul participant par groupe. Les comparses ont pour consigne de souvent donner une réponse incorrecte afin d’observer si le participant donne la même réponse que les comparses quand bien même la réponse ne colle pas à la réalité. Les résultats montrent que (a) environ 75% les participants se conforment au moins 1 fois ; (b) 32% des participants se sont conformés tout le temps ; (c) 25% (soit 13 participants sur 50) ne se sont jamais conformés, mais des signes d’anxiété étaient clairement visibles.

26
Q

Qu’a permis de montrer l’expérience de Asch (1951)?

A

Les gens adoptent des comportements parce que les autres les adoptent > conformisme social.

27
Q

Pourquoi les gens se conforment très souvent à la majorité?

A

Certains veulent être comme tout le monde, ont peur de paraître stupides, certains doutent de leur bonne réponse, d’autres doutent de leur propre vue et se disent que la majorité a raison et même ceux qui ne se conforment pas se sentent extrêmement inconfortables.
> pression normative = force qui pousse une personne à se conformer à ce qui est socialement désirable : les comportements ou les jugements les plus fréquents (« ce que tout le monde fait » = norme descriptive), et les comportements ou jugements qui sont moralement approuvés ou désapprouvés (« ce qu’il faut faire » = norme prescriptive).

28
Q

En quoi a consisté l’étude de Milgram (1963) et quels ont été les résultats?

A

Il s’agissait d’accomplir une tâche d’apprentissage dans laquelle un “prof” pouvait punir un “élève” par le biais d’une machine délivrant des chocs électriques à chaque erreur. L’élève était toujours un comparse de l’expérimentateur. Le “prof” (participant) est dans une pièce à côté, l’”élève” (comparse) apprend des séries de paires de mots. Ce dernier va commencer progressivement à faire de plus en plus d’erreurs et à chaque erreur le “prof” doit administrer un choc électrique de plus en plus fort (+ 15 volts à chaque fois). L’”élève” comparse commence à protester, puis se met à frapper au mur en décrivant une douleur difficilement tolérable, jusqu’à ne plus répondre du tout (tout est pour de faux, mise à part les comportements des participants). Si le participant commençait à hésiter, l’expérimentateur (en blouse blanche avec un badge) insistait en donnant des ordres « Continuez, svp », « vous n’avez pas le choix, vous devez continuer ».
Les résultats montrent que 62.5% des personnes sont allées jusqu’à 450 volts (létale) ; seulement 35% des participants résistèrent à aller au bout. Enfin, les participants montraient des signes de souffrance, de tension, des tremblements de mains et des mimiques faciales de détresse.

29
Q

En quoi la situation expérimentale peut-elle influencer la soumission à l’autorité? (expérience de Milgram, 1963)

A

Escalade progressive des punitions, le voltage augmente. Mais, on retrouve également, un transfert des responsabilités à la figure d’autorité (« ce n’est pas moi, on me l’a ordonné »). Or, il n’y a eu aucun exemple de personne défiant l’autorité. Au contraire, 10% des participants infligèrent des chocs de 450 volts lorsque d’autres s’étaient désistés devant eux.

30
Q

En quoi l’expérimentateur peut-il influencer la soumission à l’autorité? (expérience de Milgram, 1963)

A

1) le pouvoir de l’uniforme: l’expérimentateur était en blouse blanche avec un badge symbole de savoir et d’un statut imposant,
2) le statut, le statut de « sachant » conduit à un certain pouvoir,
3) légitimité perçue de l’expérimentateur,
4) la proximité de l’expérimentateur, lorsque l’autorité est proche, ses ordres sont influents (réplication de l’étude mais avec un expérimentateur dans une autre pièce = le taux d’obéissance diminuait à 40%).

31
Q

En quoi la “victime” peut-elle influencer la soumission à l’autorité? (expérience de Milgram, 1963)

A

1) La désindividuation de la victime,
2) la distance de la victime. Ainsi, le fait de percevoir la victime comme étant anonyme et dans une autre pièce facilite l’obéissance. Dans une condition expérimentale, lors d’une réplication, le professeur devait prendre la main de la victime et la poser sur la plaque de choc, l’obéissance diminuait à 30%.

32
Q

Comment fonctionne (causes et conséquences) la soumission à l’autorité?

A

C’est un acte banal appris depuis l’enfance. Elle s’exerce régulièrement au travail. + Nous intériorisons la soumission à l’autorité par l’effet des renforcements positifs ou négatifs. Une autorité peut récompenser ou sanctionner. Enfin, la soumission à l’autorité conduit la personne à être dans un état agentique. Autrement dit, la personne se considère comme un agent ou un exécutant d’une autorité, d’une volonté qui va au-delà de leur personne. Et une des conséquences de l’état agentique, c’est la déresponsabilisation : « Je n’ai fait qu’obéir aux ordres ».

33
Q

En quoi a consisté l’étude de Leyens et al. (1986) et quels ont été les résultats?

A

Son équipe demande à des étudiant.es de participer à une étude qui porte sur les nouvelles technologies. Les participants sont prévenus qu’ils peuvent partir quand ils veulent. Par ailleurs, l’expérimentateur n’a pas un pouvoir coercitif (facilité de sortie, anonyme, expérimentateur sans pouvoir). Durant la tâche, l’expérimentateur revient dans la salle, environ toutes les heures, afin de prendre les copies des participants et de les déchirer sous leurs yeux.
Résultat : Certains participants sont restés pendant plusieurs heures.

34
Q

Pourquoi, en réalisation de tâche absurde, les personnes obéissent-elles ?

A
  • Présence de caméra : déterminabilité sociale (le fait de croire que la personne a des informations sur nous, nous conduit à être davantage sensible aux influences)
  • Blouse blanche : pouvoir du savoir, renforcement de l’autorité
  • Engagement : « Je sais que c’est absurde mais je continue parce que j’ai déjà accepté et ainsi de suite ».
  • Mettre un sens : « Je ne comprends pas, mais peut-être que l’on va m’expliquer plus tard. »
  • Réseau de communication : pour qu’un groupe se constitue et réagisse, il faut d’abord que les gens puissent communiquer entre eux, or tout le monde regarde une unique personne.
35
Q

En quoi a consisté l’étude de Zimbardo (1971)? Qu’a-t-elle montré?

A

Zimbardo et ses collaborateurs ont recruté plusieurs étudiants de l’université de Stanford. La moitié des étudiants devait jouer le rôle de “gardiens de prison” quand l’autre moitié devait jouer le rôle de “prisonniers”. L’objectif de l’étude était de montrer que la situation - plus que la personnalité - peut engendrer les comportements agressifs. Les “prisonniers” ont subi et « accepté » un traitement humiliant et parfois sadique de la part des “gardiens”.
> Effet Lucifer

36
Q

Comment peut être réalisée la recherche en psychologie sociale?

A

Elle peut être appliquée (recherche qui vise à apporter des solutions un problème concret) et/ou fondamentale (recherche qui vise à tester des théories, expliquer des phénomènes psychologiques…). Elle peut se réaliser en laboratoire (conditions contrôlées) et sur le terrain (conditions écologiques).

37
Q

Quels sont les différents champs d’étude pouvant être traités par la psychologie sociale?

A
  • Perception sociale et cognition sociale : étude de la manière dont les gens perçoivent et interprètent les informations sociales.
  • Influence sociale : étude des processus qui engendrent modifications du jugement, de l’attitude, de la perception ou du comportement d’une personne à la suite de la prise en compte de la réponse d’autrui.
  • Relations interpersonnelles et intergroupes : étude des processus impliqués lors d’interaction avec un autre, de la formation de groupe et de l’influence de groupe sur les autres groupes et les membres des groupes.
  • Etc.