Parkinson Flashcards

0
Q

Définition de bradykinésie

A

Lenteur dans l’exécution du mouvement

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1
Q

Définition d’akinésie

A

Retard dans l’initiation du mouvement

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2
Q

Citer les trois signes majeurs de la maladie de Parkinson

A

Tremblement de repos
Hypertonie plastique
Akinésie

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2
Q

Définition de l’hypokinésie

A

Retard dans l’amplitude du mouvement

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3
Q

Vrai ou Faux
Le syndrome parkinsonien est habituellement asymétrique dans la maladie de Parkinson contrairement à d’autres causes de syndrome Parkinsonien

A

Vrai

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4
Q

Détailler l’akinésie du syndrome parkinsonien

A

Trouble de l’initiative motrice avec lenteur et rareté des mouvements automatiques et volontaires
❗️force musculaire normale
___________________

❗️- diminution de l’expression gestuelle, amimie

  • rareté du clignement
  • réduction du balancement des bras lors de la marche
  • absence de déplacement de la tête lors de l’exploration du champ visuel

❗️- marche à petits pas
❗️- micrographie
❗️- dysarthrie monotone

  • peut disparaitre brutalement à l’occasion d’une émotion (kinésie paradoxale)
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5
Q

Arguments principaux du diagnostic positif de Parkinson

A

1) Tremblement de repos caractéristique ;
2) Asymétrie de la symptomatologie parkinsonienne
3) Normalité du reste de l’examen neurologique (absence de « drapeaux rouges »
4) absence de facteurs iatrogéniques explicatifs.

Le diagnostic est clinique. Aucun examen complémentaire n’est justifié, sauf chez les sujets de moins de 40 ans (IRM cérébrale et bilan du cuivre afin d’exclure une maladie de Wilson).

Le marquage des terminaisons dopaminergiques en scintigraphie cérébrale (DAT-scan®) peut être utile dans le diagnostic différentiel de tremblement « mixte » d’attitude, d’action et de repos ; l’indication est posée par le spécialiste

______________
Le diagnostic est confirmé cliniquement par l’observation d’une nette réduction des signes moteurs à l’instauration du traitement dopaminergique. Dans la maladie de Parkinson cette sensibilité aux traitements est prolongée au-delà de 5 ans.

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6
Q

Détailler l’hypertonie parkinsonienne

A

Dite plastique, prédomine sur les fléchisseurs :

  • résistance constante lors de l’allongement passif des membres
  • cédant par a coups : roue dentée parfois
  • fixant le membre à chaque nouvelle position

NB : s’accentue lors de l’exécution d’un mouvement volontaire par le membre controlatéral (manoeuvre de Froment) et lors d’un calcul mental

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7
Q

Détailler le tremblement parkinsonien

A

Souvent révélateur mais inconstant

  • tremblement de repos
  • faible amplitude
  • disparaissant lors du sommeil et du mouvement volontaire
  • souvent unilatéral au début +++
  • surtout les extrémités distales des membres supérieurs, parfois peribuccal ou pied
  • ❗️non amélioré par la consommation d’alcool

________
❗️Ne touche jamais la tête contrairement au tremblement essentiel

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8
Q

Citer les signes pouvant être associés à la triade parkinsonienne

A

1) SIGNES VÉGÉTATIFS
- hypersialorrhée
- hypersécrétion sébacée
- accès d’hypersudation
- hypotension orthostatique ++

2) SIGNES NEUROLOGIQUES
- réflexe nasopalpébral exagéré et inépuisable
- ROT souvent vifs sans Babinski
- dystonies des mains et des pieds

3) TROUBLES DES FONCTIONS SUPÉRIEURES
- syndrome dépressif souvent associé
- effets secondaires du traitement

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9
Q

Signes négatifs du syndrome parkinsonien

A
  • pas de déficit sensitivo moteur
  • pas de syndrome pyramidal
  • pas de syndrome cérebelleux
  • pas de trouble oculomoteur
  • pas de chutes ou de troubles dysautonomiques au stade précoce de la maladie
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10
Q

Indication à l’IRM dans la maladie de Parkinson

A

Présence de drapeaux rouges

  • absence de réponse prolongée au traitement dopaminergique
  • progression rapide avec chutes précoces
  • signes précoces d’atteinte cognitive, pseudobulbaire (dysarthrie et dysphagie) ou de dysautonomie (incontinence urinaire, hypotension orthostatique sévère)
  • syndrome cérébelleux
  • atteinte pyramidale
  • troubles oculomoteurs
  • signes corticaux (apraxie, aphasie, troubles sensitifs)
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11
Q

Citer les 4 types de médicaments sur lesquels repose le traitement médicamenteux de Parkinson

A

L DOPA

AGONISTES DOPAMINERGIQUES

MEDICAMENTS RÉDUISANT LE TURN OVER DE LA DOPAMINE

ANTICHOLINERGIQUES

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12
Q

Traitement initial de Parkinson

A

1) AVANT 65-70 ANS
- Agoniste dopaminergique en monothérapie (retardement de l’apparition des complications motrices) OU
- Inhibiteur de la monoamine oxydase B (IMAO-B).

+ Coprescription par dompéridone (diminution des effets secondaires à la stimulation des récepteurs dopaminergiques périphériques : nausées, vomissements).

▫️Si contrôle insatisfaisant # 1
- progression posologique de l’agoniste dopaminergique.
▫️Si contrôle insatisfaisant # 2
- association avec la L-dopa ou IMAO-B.

Anticholinergiques : quasi obsolètes en raison de leurs effets secondaires, ils peuvent avoir un intérêt chez les patients jeunes avec tremblement malgré un traitement dopaminergique bien conduit.

2) APRES 65-70 ANS
- L-dopa d’emblée en monothérapie ou IMAO-B.
- Coprescription par dompéridone

▫️Si contrôle insatisfaisant:
- progression posologique de la L-dopa ou association avec IMAO-B.

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13
Q

Effets indésirables de la L DOPA

A

1) PRÉCOCES
- digestifs : nausées vomissements gastralgies
- CV : HypoTA orthostatique, TdR

2) TARDIFS
- tb psychiques ++ : sd confusionnel, hallucinations, angoisse
- épuisement de l’effet et troubles moteurs
____________
❗️❗️ NB : le surdosage, l’âge avancé, la prescription concomittante d’autres médicaments potentiellement confusogènes (agonistes dopamineriques et anticholinergiques) favorisent les troubles psychiques sous L DOPA

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14
Q

Quoi exclure chez un patient jeune présentant un syndrome parkinsonien

A

Maladie de Wilson

14
Q

Pourquoi préférer un agoniste dopaminergique plutot que le L DOPA en premiere intention

A

L’utilisation des agonistes dopaminergiques au début de la maladie permet de retarder la survenue des complications motrices.

15
Q

Sur quels éléments de la triade parkinsonienne agit la L DOPA

A

Akinésie et hypertonie

Effet sur le tremblement moins constant et retardé

NB : associer un anti L DOPA décarboxylase périphérique (carbidopa ou bensérazide)

17
Q

Corps de Lewy= ?

A

Parkinson

Inclusions intraneuronales contenant des agrégats anormaux d’alpha-synucléine.

19
Q

Vrai ou Faux

L’asymétrie de la maladie de Parkinson finit par s’estomper au cours de l’évolution de la maladie

A

Faux

20
Q

Complications motrices du traitement dopaminergique

A
  • Les complications motrices apparaissent en moyenne 4 à 5 ans après le début de la maladie.
  • L’âge jeune du début de la maladie est un facteur de risque pour l’apparition précoce des complications motrices.
    _______________
    On distingue :

1- FLUCTUATIONS D’EFFICACITÉ DU TRAITEMENT :
▫️Akinésie de fin de dose : Apparition des signes parkinsoniens avant la prochaine prise du traitement dopaminergique. La durée de l’action de la L-dopa diminue au cours de la maladie en raison de la perte progressive de la capacité de son stockage cérébral. La durée d’action correspond dans les stades avancés à la demi-vie de la L-dopa (60–90 minutes).
▫️Akinésie de nuit et du petit matin: Se traduisant par des crampes des mollets et orteils, difficultés pour se tourner dans le lit.
▫️Phénomène « on/off » : Se traduisant par des passages parfois assez brutaux d’un état non parkinsonien (« on ») à un état parkinsonien sévère (« off »).

2- LES MOUVEMENTS INVOLONTAIRES : DYSKINÉSIES
▫️Dyskinésies de milieu ou de pic de dose : Mouvements involontaires, notamment choréiques des membres et du tronc, survenant lors de la phase d’efficacité maximale du traitement dopaminergique.
▫️Dyskinésies biphasiques: Mouvements involontaires, plutôt dystoniques des membres inférieurs (souvent douloureux), survenant lors de la transition entre l’état parkinsonien et l’état non parkinsonien (début ou fin de dose).) :

21
Q

Traitement des fluctuations motrices de la phase avancée de Parkinson

A
  • Fractionnement de la L-dopa (rapprochement des prises).
  • Agoniste dopaminergique si le traitement reposait sur la L-dopa seule ou renforcement des doses d’agoniste dopaminergique.
  • Injection d’apomorphine (agoniste dopaminergique) par stylo en cas de blocage sévère.
  • ICOMT en association avec la L-dopa.
  • IMAO-B.
22
Q

Traitement des dyskinésies de la phase avancée de Parkinson

A
  • Réduction des posologies de la L-dopa en cas de dyskinésies de milieu de dose avec, en général, un plus grand fractionnement sur la journée.
  • Amantadine
23
Q

Traitement des fluctuations et ou dyskinésies sévères non contrôlées par les traitements

A

Stimulation à haute fréquence du noyau sous-thalamique ou du pallidum interne peut être proposée chez des patients de moins de 70 ans présentant des complications motrices sévères ou un tremblement handicapant malgré un traitement bien conduit, en l’absence de troubles sévères cognitifs ou du comportement

Deux autres alternatives sont possibles :

  • la pompe d’apomorphine (agoniste dopaminergique appliqué en continue en sous-cutané)
  • l’application intraduodénale continue de la L-dopa via une gastrostomie.
24
Q

Traitement des signes non moteurs de la phase avancée de Parkinson

A
  • Hallucinations, délire : suppression progressive des traitements antiparkinsoniens en dehors de la L-dopa ; si persistance, traitement par clozapine
  • Démence : anticholinestérasique.
  • Dépression : antidépresseurs.
  • Dysautonomie :
  • hypotension orthostatique : mesures hygiéniques, bas de contention ; si insuffisant : midodrine ou fludrocortisone
  • impériosités mictionnelles : anticholinergiques de type chlorure de trospium ou oxybutinine
  • troubles du sommeil : somnifères si nécessaire ; clonazépam si troubles du comportement en sommeil paradoxal.
25
Q

Quel neuroleptique donner dans Parkinson ?

A

❗️Il faut un neuroleptique non susceptible d’induire un syndrome extra pyramidal !
______________
- clozapine :
neuroleptique atypique avec peu ou pas d’effets secondaires extrapyramidaux
❗️
nécessité d’une surveillance étroite de la numération en raison du risque d’agranulocytose

26
Q

Citer les médicaments pouvant etre responsables d’un syndrome parkinsonien
Clinique. Traitement.

A

Neuroleptiques ou neuroleptiques « cachés » :
- antinauséeux comme métoclopramide et métopimazine
- sédatifs comme alimémazine
- inhibiteurs calciques de type flunarizine (traitement de fond de la migraine)
- antidépresseurs
___________________

▫️CLINIQUE

  • plutôt symétrique (inconstant).
  • Plus fréquemment un tremblement postural ou d’action qu’un authentique tremblement de repos.
  • Absence de réponse au traitement dopaminergique.

▫️Traitement

  • Si possible, arrêt du neuroleptique.
  • Si impossible, substitution par la clozapine (QS)