ORL Cours 7 : Larynx Flashcards
Décrire : Larynx (3)
- Le larynx est un sphincte
- sa fermeture isole les voies respiratoires inférieures des voies aéorodigestives supérieures empêchant ainsi l’aspiration lors de la déglutition.
- Il s’agit de la fonction principale du larynx; la voix n’est que secondaire.
Qu’est-ce qui empêche l’entrée des aliments dans la trachée pendant la déglutition (1)
Il s’agit de l’action sphinctérienne du larynx
Il s’agit de l’action sphinctérienne du larynx qui empêche l’entrée des aliments dans la trachée pendant la déglutition.
Nommez les 3 mécanismes
- Fermeture des cordes vocales
- Élévation du larynx contre la base de la langue
- Contraction supraglottique et déplacement postérieur de l’épiglotte
Si un corps étranger pénètre dans le larynx, la trachée ou une bronche, qu’est-ce qui est enclenché? Expliquez (2)
- réflexe de toux est enclenché
- Une expiration forcée est faite contre le larynx fermé qui se réouvrira subitement laissant échapper l’air sous pression, ceci délogera le plus souvent le corps étranger.
Décrire le rôle du larynx dans l’apapreil respiratoire (2)
- Le larynx est une portion de l’appareil respiratoire, donc il laissera passer l’air inspiré et expiré.
- Le larynx a un certain contrôle à ce niveau pouvant augmenter ou diminuer la résistance au passage de l’air.
La voix est le produit final d’un instrument à vent constitué de quoi? (3)
- d’une soufflerie,
- d’un générateur
- et de résonateurs
La voix est le produit final d’un instrument à vent constitué d’une soufflerie, d’un générateur et de résonateurs.
Nommez les.
- l’étage glottique du larynx (celui des cordes vocales) est le point central de la chaîne de production vocale. Les cordes vocales sont le vibrateur ou générateur.
- les poumons, les muscles expiratoires : la soufflerie ou activateur.
- le larynx supraglottique, le pharynx, la bouche, les cavités nasales : les résonateurs.
Décrire les étapes de la production des sons de la voix (5)
- Lors de la phonation, les cordes vocales se rapprochent doucement l’une de l’autre.
- L’air expiré est poussé contre cet obstacle, la pression sous-glottique augmente et force l’ouverture.
- L’air s’échappe entre les cordes vocales qui se referment immédiatement jusqu’à ce que de nouveau la pression sous-glottique soit suffisante pour provoquer l’ouverture.
- La vibration laryngée sera donc constituée d’une alternance de mouvements d’ouverture et de fermeture.
- À chaque ouverture l’air fuit sous pression : il y a donc formation d’un train de « bouffées » d’air qui constitue l’onde sonore.
Qu’est-ce qui amèneront les changements dans l’intensité et la hauteur du son? (4)
- Le contrôle de la tension
- de la longueur
- de la masse des cordes vocales
- et celui de la puissance de la soufflerie
Décrire l’influence des résonateurs sur le larynx et le son (5)
- Les résonateurs modifient le son laryngé.
- Ils peuvent l’amplifier ou l’étouffer.
- Ils le colorent en ajoutant voyelles et consonnes le rendant ainsi intelligible.
- Les résonateurs, par leurs structures mobiles, peuvent changer de forme et de taille à l’infini.
- Les possibilités de modifications du son laryngé seront donc elles aussi infinies.
C’est quoi l’influence de la fixation de la cage thoracique et tronc sur le larynx? (3)
- L’augmentation de la pression intra-abdominale et intrathoracique sur un larynx fermé amène une fixation de la cage thoracique et du tronc.
- Cette fixation peut faciliter les efforts physiques importants.
- La fermeture glottique serrée permet la construction d’une pression intra-abdominale efficace importante par exemple lors de l’accouchement ou de la simple défécation.
Comment faire questionner l’histoire de la voix (9)
- depuis quand, la fréquence, les fluctuations, la sévérité, le handicap imposé
- la profession, les loisirs “vocaux”, les habitudes vocales
- le tabagisme, la prise d’alcool
- le milieu (sécheresse, air climatisé, bruit)
- les allergies
- le reflux gastro-oesophagien
- les médicaments habituels
- On veut mettre en évidence les déficits laryngés donc les malfonctions physiologiques de cet organe. Il faut donc s’informer de la qualité de la déglutition, des difficultés respiratoires, des troubles vocaux. Les symptômes reliés aux troubles laryngés seront souvent limités à ces éléments : dysphagie, dysphonie, dyspnée.
- Lors du questionnaire, le son de la voix lui-même et la façon de l’utiliser sont des indices précieux et peuvent déjà suggérer le diagnostic à l’oreille exercée du clinicien.
Expliqeuz les étapes d’une laryngoscopie indirecte (6)
- L’examen laryngé de base (en pratique de moins en moins utilisé)
- Se fait à l’aide d’une lampe frontale et d’un petit miroir angulé.
- Le patient est assis, le dos droit, le cou légèrement étendu, il ouvre sa bouche et sort sa langue; il respire par la bouche et essaie de se détendre.
- L’examinateur tient la langue « délicatement » dans une gaze, introduit le miroir dans la bouche. Il l’appuie doucement sur la luette et le palais mou.
- En dirigeant sa lumière frontale sur le miroir, il éclaire donc le larynx et l’hypopharynx.
- On demande au patient de faire des sons, le plus souvent des « é » et des « i », ce qui permet une meilleure visualisation du larynx et en même temps permet de juger de ses mouvements.
Il faudra évaluer quoi lors de la laryngoscopie indirecte? (9)
- la base de la langue,
- les vallécules,
- l’épiglotte,
- les replis aryépiglottiques,
- les sinus piriformes,
- les bandes ventriculaires (fausses cordes),
- les ventricules,
- les cordes vocales,
- la région sous-glottique.
Il faudra noter quoi lors de la laryngoscopie indirecte? (5)
- les changements de coloration, les changements de structure, les sécrétions (en particulier un éventuel « pooling » dans le sinus piriforme) et bien sûr, la mobilité des cordes vocales.
- Les cordes vocales sont normalement pâles, lisses, les bords libres sont bien réguliers, le reste de la muqueuse est lisse et rosé.
- Si l’examen est difficile à cause d’un réflexe nauséeux très important, la vapo- risation d’un anesthésique local pourra aider.
- En clinique ORL le nasolaryngoscope flexible (fibres optiques) et l’endoscope rigide à 90o sont maintenant utilisés.
- Si l’examen est tout à fait impossible ou qu’un doute persiste, une laryngoscopie directe sous anesthésie générale devra être faite.
Par rapport à l’évaluation de la voix, expliquez l’examen du cou (2)
- La palpation du cou est tout à fait indispensable lors de l’évaluation d’une pathologie laryngée.
- Il faudra noter tout changement de forme, tout gonflement ou autre anomalie.
Par rapport à l’évaluation de la voix, il faudra noter quoi s’il y a gonflement ou masse à l’examen du cou? (6)
- la localisation
- la grosseur
- la sensibilité
- la consistance
- la mobilité ou la fixation aux structures adjacentes
- Il faudra palper les chaînes ganglionnaires cervicales systématiquement en notant la présence d’adénopathies, leur grosseur, leur mobilité, leur sensibilité.
Nommez les investigations pour le larynx (3)
- RADIOLOGIE
- LARYNGOSCOPIE DIRECTE
- Sans ou avec microscope (microlaryngoscopie)
- ORTHOPHONIE
Nommez les radiologies pour le larynx (4)
- film simple en latéral et en antéropostérieur
- tomodensitométrie
- TEP CT
- résonance magnétique
Il faut faire quoi lors d ela laryngoscopie directe? (3)
- si le larynx n’a pu être examiné de façon adéquate à la clinique externe;
- pour évaluation et biopsie d’une lésion suspecte de malignité;
- pour procéder à une microchirurgie laryngée d’une lésion bénigne ou maligne.
Décrire : L’orthophoniste (2)
- est un spécialiste du diagnostic et du traitement des troubles de la communication.
- Son intervention se situe surtout au niveau de la fonction : étude de l’utilisation faite de l’appareil phonatoire, identification des mécanismes fautifs et corrections par l’éducation et la rééducation.
Décrire : Laryngomalacie (4)
- Pathologie congénitale
- Le larynx du nouveau-né est petit!
- La dimension antéropostérieure est de 7 mm et la latérale de 4 mm.
- Il est peu rigide et facilement compressible.
Nommez les sx Laryngomalacie (4)
- l’obstruction respiratoire
- la dysphagie
- la qualité du cri
- la croissance insatisfaisante
Nommez les étiologies : Laryngomalacie (2)
- exagération de l’état flaccide du larynx du nouveau-né
- à l’inspiration, ce tissu laryngé trop mou est aspiré, le larynx se ferme, le passage est rétréci.
Décrire la clinique : Laryngomalacie (3)
- stridor tôt après la naissance, inspiratoire, augmenté par l’exercice
- cyanose rare
- la voix est normale
Comment faire le dx : Laryngomalacie (2)
- histoire de stridor avec voix normale
- à la laryngoscopie on voit le larynx sus-glottique (épiglotte, repli aryépiglottique, bandes ventriculaires) se fermer à l’inspiration. La respiration est normale si le laryngoscope maintient le larynx ouvert.
C’est quoi le tx : Laryngomalacie (2)
- réassurance et patience
- rarement : trachéotomie
C’est quoi l’évolution : Laryngomalacie (3)
- les cartilages deviennent plus rigides
- les muscles plus solides
- le problème se règle avant ou vers 12 à 15 mois.
Nommez les manifestations de traumatisme externe du larynx (6)
- ecchymose cutanée
- emphysème sous-cutané (implique un bris des voies respiratoires avec fuite d’air dans les tissus mous)
- hémorragie sous-muqueuse endolaryngée
- fracture des cartilages laryngés
- sténose laryngée immédiate (s’il y a déformation importante du larynx)
- périchondrite (s’il y a infection)
Décrire la clinique : Traumatisme externe du larynx (10)
- dyspnée (par le déplacement des tissus laryngés et l’oedème)
- dysphonie
- dysphagie
- hémoptysie
- douleur
- sensibilité
- crépitation aux sites des fractures
- gonflement externe(emphysème sous-cutané, hématome, oedème)
- ecchymose cutanée
- hémorragie sous-muqueuse endolaryngée
Comment faire le dx : Traumatisme externe du larynx (2)
- histoire et signes physiques
- radiographies (tomodensitométrie)
Comment faire le tx : Traumatisme externe du larynx (3)
- maintenir les voies aériennes - trachéotomie au besoin
- prévenir l’infection - antibiotiques prophylactiques
- exploration chirurgicale si déplacement du cartilage ou lacération des muqueuses en vue de replacer les structures dans leur position anatomique pour redonner une fonction adéquate et prévenir les complications cicatricielles
Décrire l’évolution : Traumatisme externe du larynx (3)
- Si le diagnostic n’est pas fait, si le traitement est inadéquat ou si le traumatisme est trop important il peut y avoir guérison imparfaite.
- Les synéchies peuvent se produire si deux surfaces dénudées de leur muqueuse se touchent, une cicatrisation ou une fibrose importante peut occasionner des changements majeurs au niveau de l’architecture laryngée (ex. obstruction) ou au niveau des structures mobiles (ex. ankylose des articulations crico-aryténoïdiennes).
- Les séquelles peuvent être importantes et varier de la sténose à la béance.
Décrire : Traumatisme d’intubation du larynx (1)
On parle ici, du traumatisme pouvant être causé par un tube endotrachéal placé par exemple pour une anesthésie générale, lors d’une manoeuvre de réanimation, ou pour support ventilatoire. (Le tube est placé par la bouche (ou moins fréquemment par le nez), à travers l’oropharynx, les cordes vocales jusque dans la trachée.)
Nommez les étiologies : Traumatisme d’intubation du larynx (4)
- intubation difficile
- intubation prolongée
- tube trop gros
- patient agité
Nomme les manifestations du Traumatisme d’intubation du larynx (5)
- hématome
- abrasion superficielle
- granulome d’intubation (habituellement au tiers postérieur de la corde vocale où la muqueuse recouvre simplement le cartilage. Si le cartilage est mis à nu, une périchondrite se développe localement, empêchant la guérison et favorisant la formation d’un granulome.)
- ankylose crico-aryténoïdienne (immobilité de la corde vocale secondaire à la cicatrisation et à la fibrose au niveau des articulations).
- Cette ankylose peut être la première manifestation du traumatisme d’intubation et elle peut n’être diagnostiquée que longtemps après ce traumatisme.
- Les cordes vocales sont habituellement en fermeture, compromettant la voie aérienne.
- Il faut donc songer à cette possibilité de diagnostic lorsque l’on voit les cordes vocales immobiles.
- sténose cicatricielle
Décrire la clinique : Traumatisme d’intubation du larynx (2)
- dysphonie
- dyspnée
Comment prévenir : Traumatisme d’intubation du larynx (3)
- délicatesse à l’intubation
- garder le patient le plus calme possible
- songer à la trachéotomie si l’intubation se prolonge plus de 7 jours
Comment faire le tx : Traumatisme d’intubation du larynx (3)
- pour les abrasions superficielles et le granulome d’intubation, le repos vocal est souvent suffisant. La microchirurgie peut être faite, et le granulome réséqué au besoin.
- on peut avoir à faire une chirurgie pour des sténoses cicatricielles handicapantes.
- Nommez les étiologies : Sténose laryngée et trachéale (5)
- séquelles de trauma laryngotrachéal non traité ou mal traité
- ingestion caustique
- peut être due à un tube endotrachéal ou à un tube de trachéostomie
- rarement la séquelle d’une infection granulomateuse (ex. tuberculose)
- .congénitale
Nommez les manifestations : Sténose laryngée et trachéale (1)
déformation très variable selon l’étiologie
Nommez les sx : Sténose laryngée et trachéale (2)
- dysphonie
- dyspnée
Nommez les investigations : Sténose laryngée et trachéale (2)
- tomodensitométrie
- Tests de fonction respiratoire
Nommez les tx : Sténose laryngée et trachéale (3)
- chirurgie
- habituellement, résection du tissu cicatriciel avec ou sans mise en place d’un moule intralaryngé (nombreuses techniques)
- la trachéotomie est nécessaire s’il y a obstruction respiratoire importante. Cette trachéotomie est temporaire si une correction chirurgicale peut être faite au niveau du larynx, elle peut également être permanente si cette correction est impossible.
Nommez les traumatismes vocaux (2)
- Hémorragie sous-muqueuse aiguë (coup de fouet laryngé)
- Nodules
Nommez les étiologies : Hémorragie sous-muqueuse aiguë (coup de fouet laryngé) (1)
due à l’approximation soudaine et violente des cordes vocales : toux, cris, levée de poids
Nommez les manifestations : Hémorragie sous-muqueuse aiguë (coup de fouet laryngé) (2)
- hémorragie sous-muqueuse peut être simple ou multiple.
- Le reste de la corde vocale est hyperhémié.
Décrire la clinique : Hémorragie sous-muqueuse aiguë (coup de fouet laryngé) (2)
- dysphonie soudaine
- douleur possible
C’est quoi le tx : Hémorragie sous-muqueuse aiguë (coup de fouet laryngé) (1)
repos vocal
Nomme les étiologies : Nodules du larynx (2)
- utilisation excessive de la voix (surtout si trop haut et trop fort) .
- techniques vocales inadéquates
Nomme les manifestations : Nodules du larynx (4)
- ils sont situés à la jonction du tiers antérieur et des deux tiers postérieurs des cordes vocales (point nodulaire). Il s’agit de la région ou l’amplitude vibratoire est maximale.
- à peu près toujours bilatéraux, ils peuvent être minuscules
- il s’agit d’abord d’un tissu oedémateux qui s’organise et devient fibreux.
- on peut avoir une hyperkératose importante localisée.
Décrire la clinique : Nodules du larynx (2)
- dysphonie : voix voilée
- peut être subite ou progressive
Comment faire le dx : Nodules du larynx (1)
laryngoscopie indirecte
C’est quoi le tx : Nodules du larynx (2)
- orthophonie et rééducation
- microchirurgie, si nécessaire
C’est quoi l’évolution : Nodules du larynx (2)
- si de bonnes habitudes vocales sont acquises par le patient, les chances de réversibilité sont excellentes surtout lorsque le nodule est « peu organisé ».
- si la microchirurgie laryngée est nécessaire, la voix est habituellement bonne en postopératoire, mais la récidive est toujours possible si les habitudes fautives ne sont pas corrigées.