ORL Cours 5 : Nez et sinus Flashcards
Nommez les fonctions du nez (2)
- Rôle respiratoire
- Rôle de défense
Décrire le rôle respiratoire du nez (5)
- important mais ne fait pas que laisser passer l’air inspiré ou expiré
- il : le conditionne, le réchauffe et l’humidifie pour protéger les voies respiratoires inférieures et favoriser les échanges gazeux pulmonaires.
- Il contrôle en grande partie la résistance des voies respiratoires supérieures au flot d’air inspiré.
- Il est impliqué dans plusieurs arcs réflexes aux effets systémiques.
- IL fait partie du concept plus actuel du « unified airway ».
Décrire le rôle de défense du nez (3)
- L’environnement pourrait être hostile pour les voies respiratoires inférieures et l’organisme.
- Le nez a alors pour fonction de se débarrasser de corps étrangers, de bactéries et de virus passagers de l’air inspiré.
- Enfin, le nez procure un des 5 sens soit l’olfaction.
S’il y a obstruction nasale, qu’est-ce qui arrive à l’air? (2)
- un pourcentage de l’air inspiré de plus en plus important doit passer par la bouche court- circuitant ainsi l’humidification et le réchauffement ainsi que les mécanismes de résistance nasale.
- Bien que la respiration buccale joue un rôle physiologique important dans l’exercice physique extrême où la demande d’oxygène augmente, au repos, le court-circuitage des fonctions nasales entraîne une diminution de l’efficacité respiratoire.
Les fréquences respiratoires normales chez l’adulte sont de combien? Et le volume inspiré?
12 à 24 cycles/minute et le volume inspiré est de 30 litres/minute.
Choisir le bon mot
L’anatomie des fosses nasales favorise un flot turbulent qui augmente/diminue le temps de contact entre l’air et la muqueuse.
augmente
L’anatomie des fosses nasales favorise un flot turbulent qui augmente le temps de contact entre l’air et la muqueuse.
Qu’est-ce qui arrive si le flot diminue?
Et si le flot augmente?
- Si le flot diminue, (< 0,3 litre/seconde) le flot est plus laminaire, le contact est défavorisé.
- Si le flot augmente à plus de 35 litres/minute les fosses nasales ne peuvent plus accommoder l’air inspiré, la respiration buccale doit alors contribuer.
L’humidification de l’air inspiré par le nez sert à quoi?
- Permet des échanges efficaces de l’O2 et du C02 malgré les grandes différences dans les environnements externes. Au niveau du poumon, les échanges gazeux seront optimaux si l’humidité est de 80%.
- L’humidification nasale de l’air inspiré empêche la dessiccation des voies respiratoires inférieures.
- L’anatomie du nez procure une grande surface de contact air-muqueuse favorisant le transfert de l’humidité de la muqueuse nasale vers l’air inspiré. Le gonflement des cornets, la sécrétion des glandes séreuses, celle des glandes muqueuses et la transsudation à partir des vaisseaux, tout ceci sous l’influence du parasympathique, favorisent l’humidification.

La température de l’air inspiré puisse varier de__°C à + __°C
la température de l’air inspiré puisse varier de -50°C à +50°C
La température du naso-pharynx ne varie que de __ à __°C entre l’inspiration et l’expiration.
la température du naso-pharynx ne varie que de 2 à 3°C entre l’inspiration et l’expiration.
Dans l’univers physique la chaleur peut être transférée comment? (3)
par conduction, convection ou radiation.
Expliquez : Le réchauffement de l’air inspiré par le nez (4)
- Le nez corrige la température de l’air inspiré.
- Dans le nez, la conduction est le mécanisme important.
- L’échange de chaleur s’y fait entre deux fluides en contact thermique, non direct : l’air inspiré et l’irrigation vasculaire du nez.
- Le réseau capillaire et les sinusoïdes veineux juste sous la muqueuse nasale conduisent la chaleur de la muqueuse dans la colonne aérienne permettant à l’air inspiré d’être à la température du corps lorsqu’il atteint les voies respiratoires inférieures.
Décrire : Rôle du nez dans la thermorégulation
- Au niveau du nez, l’énergie est dépensée pour deux fonctions :
- Augmentation de la température de l’air inspiré.
- Évaporation de l’« eau » sur la muqueuse.
- L’humidification de l’air inspiré exige une évaporation de l’eau au niveau de la muqueuse. Ceci implique une dépense d’énergie et un refroidissement de la surface muqueuse du nez. Chez l’humain 10% de la chaleur corporelle est perdue par le nez.
Expliquez : La modification de l’air expiré (3)
- Lors de l’expiration, à l’arrivée à la choane postérieure, l’air est presque à la température corporelle et est saturé d’humidité.
- Comme la température diminue vers l’avant du nez, l’eau se condense sur la muqueuse.
- On récupère ainsi un tiers de l’eau utilisée pour l’humidification de l’air inspiré.
Qu’est-ce qui est plus étroites entre la choane antérieure (la narine) et la postérieur ou la fosse nasale?
la choane antérieure (la narine) et la choane postérieure sont plus étroites que la fosse nasale elle-même.
La vélocité de l’air inspiré sera donc supérieure au niveau des choanes.
Expliquez. (5)
- la choane antérieure (la narine) et la choane postérieure sont plus étroites que la fosse nasale elle-même.
- La forme complexe de la fosse nasale, les variations de diamètre et de forme présentes sur toute sa longueur entraînent des variations de la pression et de la vélocité et compliquent l’étude du flot aérien.
- À l’inspiration après avoir passé la choane antérieure et la valve nasale, le flot s’étend sur toute la hauteur de la cavité nasale pour se reconcentrer au niveau de la choane postérieure.
- On considère ce flot laminaire, mais en pratique il y a de la turbulence.
- Et la turbulente est augmentée à l’expiration.

50% de toute la résistance des voies respiratoires se retrouve où?
au niveau du nez.
50% de toute la résistance des voies respiratoires se retrouve au niveau du nez. Cette résistance dépend de quoi? (2)
- de l’architecture stable du nez (cartilage, os, muscle)
- et du gonflement variable de sa muqueuse.
Nommez l’endroit dans le nez où la résistance est à son point le plus élevé.
la valve nasale

C’est quoi le rôle de la résistance nasale en expériation? Nommez un exemple clinique.
- en expiration : garder les alvéoles ouvertes (pression positive) pour maximiser les échanges gazeux. L’anatomie
- Exemple clinique : Perte de la résistance nasale lors d’une trachéotomie, la diminution sensible de la résistance à l’expiration permet un collapse alvéolaire et une diminution de la ventilation alvéolaire.
- Les voies nasales sont relativement étroites. De discrètes anomalies à ce niveau, par exemple : une déviation septale, peuvent être très signifiantes et nuire à une respiration fonctionnelle et confortable.
La résistance nasale et le flot aérien sont modifiés par des changements de quoi?
la muqueuse nasale.
Décrire : Vascularisation du nez (6)
- Le nez est une boîte rigide. Sa résistance est modifiée par l’altération du flot sanguin et la quantité de sang retenue dans les vaisseaux. Le réseau vasculaire nasal comprend des sinusoïdes veineux qui forment un plexus caverneux de veines larges anastomotiques et sans valve qui reçoivent le sang des artérioles et des veines. Lorsque ces sinusoïdes sont gonflés il y a augmentation de la surface muqueuse disponible pour les fonctions nasales. Lorsque la congestion est « exagérée », la résistance augmente, le flot aérien est compromis et l’inconfort se manifeste.
- Cette architecture vasculaire (le tissu pseudo-érectile de la muqueuse nasale) est mieux développée au niveau des cornets.
- Le système nerveux autonome contrôle la vascularisation nasale.
- Le parcours afférent et efférent final se fait par les branches sensitives du nerf ophtalmique et maxillaire du trijumeau.
- En général une balance de l’innervation du côté sympathique entraîne une vasoconstriction, donc une diminution de la résistance nasale. Un déplacement de la balance vers le parasympathique entraîne une congestion nasale et une augmentation des sécrétions.
- L’étude des neurotransmetteurs est très importante en rhino-sinusologie. Une grande partie de la médication est orientée sur l’action du sympathique et du parasympathique et en particulier des neurotransmetteurs
Nommez : Facteurs qui diminuent la résistance nasale (5)
- L’hypoxie et l’hypercapnie par une action au niveau du lit vasculaire et par une augmentation de l’action du dilatateur de la narine.
- L’exercice physique diminue la résistance nasale. Ceci est probablement sous le contrôle du centre inspiratoire permettant une augmentation du flot aérien pour satisfaire à la demande d’oxygène. Il s’agit probablement d’un phénomène médié par le système sympathique.
- Les corticostéroïdes stabilisent la membrane cellulaire des mastocytes et des cellules de surface, ils diminuent la perméabilité de l’endothélium.
- Les sympathicomimétiques et leurs agonistes. L’éphédrine ou les produits dérivés entraînent une vasoconstriction, mais également une hyperhémie de rebond et une rhinorrhée.
- La cocaïne est un anesthésique local, mais bloque également l’« uptake » de la noradrénaline et potentialise ainsi l’action vasoconstrictive.
Nommez : Facteurs qui augmentent la résistance nasale (6)
- L’oestrogène, concentré par la muqueuse nasale, entraîne une dilatation vasculaire et le gonflement du tissu érectile. Cette action est impliquée dans la rhinite de la grossesse et peut être aussi retrouvée lors des menstruations et de la puberté.
- La thyroxine peut entraîner un engorgement de la muqueuse nasale.
- La fumée de cigarette et les vapeurs d’ammoniac peuvent entraîner une augmentation rapide de la résistance nasale et des sécrétions nasales. Le nez utilise ces mécanismes de protection pour empêcher l’entrée de produits nuisibles dans les poumons.
- L’alcool entraîne une vasodilatation. La congestion causée par cette vasodilatation additionnée à la réaction musculaire causée par l’alcool peuvent favoriser l’apnée du sommeil.
- Les médicaments anti-hypertenseurs en bloquant l’activité sympathique.
- Les parasympathicomimétiques et leurs agonistes





