Observation des comportements - Cours 10 Flashcards
Qu’est-ce que l’éthique liée à l’observation?
- Le soucis d’objectivité
- Être conscient de qui on est et de nos limites
- Quelles seraient vos attentes si quelqu’un se présentait pour faire un exercice d’observation dans votre groupe?
Qu’est-ce que le soucis d’objectivité?
- La rigueur de la collecte des données
- L’interprétation du comportement, et donc de l’intervention qui s’en suit, peut avoir des répercussions négatives sur le devenir de l’individu observé
- Éviter les jugements de valeur
Qu’est-ce qu’être conscient de qui on est et de nos limites?
- C’est l’ouverture à questionner son propre comportement, ses décisions et à accepter de se remettre en question
Quelles seraient vos attentes si quelqu’un se présentait pour faire un exercice d’observation dans votre groupe?
- Respect des personnes
- Respect des règles locales (ex. : ne pas déplacer les objets sans permission)
- Informer les gens sur les objectifs
- Rassurer les gens sur la confidentialité des données
- Obtenir leur accord pour la diffusion publique des images, s’il y a lieu; ou les informer que seule l’équipe d’observateurs pourra voir les images
Qu’est-ce que l’éthique liée à une recherche?
- Obtenir le consentement éclairé
- Dédommagements et non des salaires
- Possibilité de se retirer à tout moment sans justification
- Données anonymes
- Liste sur la correspondance entre les noms et les numéros sous-clé
Qu’entendons-nous par obtenir le consentement éclairé?
- Le consentement est écrit ou verbal
- Informer sur les objectifs et la procédure
- Informer sur les risques et les bénéfices
- Informer sur la possibilité d’un signalement par le chercheur (*le prof est contre ça)
Quels sont les facteurs limitants et facilitants?
- La mémoire
- La perception
- La sélection de l’information
- La catégorisation de l’information
- L’interprétation de l’information
Décrivez la mémoire selon les notes de cours.
- Se souvenir des détails (en particulier les enchaînements d’actions)
- Même si la prise des notes est possible durant l’observation, on n’a pas nécessairement le temps de tout noter et il faut compléter après avec nos souvenirs
- Plus on sollicite notre mémoire, plus on la développe
Définissez la perception selon 4 auteurs.
- Définition de Legendre, 1993 : «Processus par lequel une personne acquiert des renseignements sur son environnement.» ; stimulations visuelle, auditive, olfactive, gustative et tactile
- Définition de Bagot, 1999 : «L’ensemble des procédures qui nous permettent de prendre connaissance du monde environnant et de construire nos propres représentations mentales de ce monde»
- Définition de Tavernier, 1992 : «Toute observation procède (dépend) d’une activité de perception, mais toute perception n’est pas observation. L’observation est une activité de perception convergente et comparative orientée par un questionnement; elle suppose focalisation, attention et recherche.»
- Définition de Berthiaume, 2004 : «L’observation requiert la capacité à sélectionner des informations sensorielles pertinentes, à relater des faits de manière à se rapprocher le plus possible de la réalité, à démontrer l’ouverture nécessaire pour accepter de se remettre en question et à baser ses interprétations sur des faits.»
Quelles sont les limites de la perception?
- Les conditions de l’environnement (éclairage, bruit, nombre de personnes par rapport à la grandeur de la salle, angles morts, etc.)
- La position de l’observateur
- L’état de l’observateur : fatigue, maladie
- La capacité d’attention
- L’éveil, la disponibilité d’esprit, l’ouverture, la curiosité, l’étonnement
Décrivez la sélection de l’information.
- L’intensité de la stimulation : Plus une stimulation est intense, plus nous sommes susceptibles de la percevoir. Par exemple, un enfant qui chante plus fort que les autres attirera davantage notre attention.
- La dimension des choses : Plus elle est grande, plus notre attention est sollicitée. Par exemple, les gros caractères sur une affiche capteront davantage notre attention que ceux qui sont plus petites. L’enfant plus grand risque d’attirer davantage l’attention.
- Les contrastes : Nous remarquons plus facilement un enfant à la peau blanche dans un groupe d’enfants à la peau noire ou enfant vêtu de jaune et de violet qu’un enfant vêtu de brun. L’enfant qui est particulièrement beau risque aussi d’attirer davantage l’attention.
- La répétition : Un geste ou un message court que l’on répète fréquemment attire davantage l’attention qu’un long message monotone. Par exemple, l’enfant qui lève sa main pour parler à plusieurs reprises finit par attirer l’attention de même que l’éducatrice qui insiste sur certaines mots en les répétant lorsqu’elle raconte une histoire.
- Le mouvement : Un objet qui bouge attire plus notre regard qu’un objet immobile. De ce fait, un enfant qui lit dans le coin lecture sans bouger attirera moins l’attention que celui qui saute à la corde.
- La familiarité et la nouveauté : Un nouveau jeu parmi des jeux familiers ou un objet familier dans un nouvel environnement attire généralement notre attention.
- Verbal et non verbal : Souvent on porte davantage notre attention à ce qui est dit.
Décrivez la catégorisation de l’information.
- Automatique, spontanée
- À partir du vocabulaire connu qui véhicule des concepts, des stéréotypes, etc. (Stéréotypes : représentations à partir de seulement quelques caractères qui permettent de maximiser la vitesse de prise de décision, aux dépends de la précision. Par exemple : reposant sur l’apparence physique (couleurs de la peau ou des cheveux, vêtements portés, etc.); hippie, punk, straight, homo, blonde, gros, etc.)
Décrivez l’interprétation de l’information.
- Définition de Mucchielli, 1988 : «L’interprétation personnelle, phénomène lié à la projection, consiste à donner à la réalité des significations issues de l’univers personnel.»
- Personnalité : s’attarder plus à certains détails ou phénomènes (Gens soucieux de leur image corporelle ont tendance à porter une attention particulière au poids des autres; Individus qui veulent éliminer certains de leurs traits qu’ils jugent indésirables ont tendance à projeter ces traits dans leur perception des autres.)
- Valeurs : l’importance que nous attribuons aux choses, aux gens et aux événements de notre vie
- Préjugés : idées préconçues avant même de connaître l’objet (ex : les immigrants sont des voleurs de job)
- Croyances : l’action de croire qu’une chose est vrai, vraisemblable ou possible. La façon de se vêtir, de s’alimenter et d’interagir avec les autres peut être influencée par les croyances de l’individu.
- Nos émotions au moment de l’observation - À partir d’une théorie à laquelle on adhère, consciemment ou non
- Formation disciplinaire
- L’avantage d’une équipe multidisciplinaire - L’effet Pygmalion : les attentes de l’éducatrice envers un enfant peuvent l’amener, consciemment ou non, à adopter des attitudes qui modifieront le comportement de l’enfant.
- L’effet halo : lorsqu’un comportement qui a une forte impression sur l’observateur vient biaiser son jugement sur les comportements subséquents.
- Par exemple : l’observateur aura tendance à juger les comportements d’un individu comme plus négatifs s’il a observé une attaque cruelle de cet individu sur une autre personne au début de la session d’observation
- La première impression face à un étranger peut influencer l’interaction subséquente
Vrai ou faux. Dans une interaction, tout comportement a la valeur d’un message, c’est-à-dire qu’il est une communication, y compris l’immobilité ou l’absence de réponse.
Vrai
En quoi le non verbal est important?
- Le non verbal fait partie du monde animal et de l’espère humaine
- Il y a parfois une contradiction entre le verbal et le non verbal
- Le non verbal aide à interpréter le verbal
- Il faut porter davantage attention au non verbal
- C’est la personne observée qui peut nous dire si notre interprétation a une signification pour elle