Obésité juvenile Flashcards
Comment se définit l’embonpoint? (par âge)
Risque d’embonpoint: 2-5 ans IMC entre 85e et 97e percentile
2-5 ans: IMC entre 97e et 99.9e percentile pou l’âge (2-3 écart-type) 5-19 ans: IMC entre 85e percentile et le 97e percentile pour l’âge Adultes: IMC entre 25 et 30 kg/m2
Comment se définit l’obésité par âge?
2-5 ans IMC ≥ 99.9e percentile pour l’âge (3 écart-type)
5-19 ans IMC≥ 97e percentile (2 écart-type)
Adultes: IMC ≥ 30 kg/m2
Obésité sévère:
5-19 ans: IMC ≥ 99.9e percentile pour l’âge (3 écart-type)
Adultes: IMC ≥ 35 kg/m2
Quelles sont les statistiques les plus récentes pour IMC chez les enfants 6-17 ans
Stabilité récente de la pandémie (années 2000)
Au Canada:
25.4 % surpoids
17.2% embonpoint
8.2% obèses (15% des filles obésité abdominale)
Au Québec: Égalité garçons/filles
25% surpoids
16% embonpoint
9% obèses
Sous-estimation de l’obésité chez les filles (circonférence abdominale)
Aux États-Unis (2009-2010) JAMA 2012
31.8% surpoids
14.9% embonpoint
16.9% obésité (tendance augmentation chez les garçons de 12-19 ans)
Qui sont les groupes de personnes le plus à risque d’être en surpoids?
Premières Nations (≥ 40 à 55%)
Immigrants récents (33%)
Familles avec précarité financière, en situation de vulnérabilité
Facteurs de risque personnels: histoire familiale d’obésité, tabagisme maternel pendant la grossesse, macrosomie, gain de poids rapide dans la première année de vie.
Groupes à risque: enfants avec pathologies psychiatriques (TSA, dépression) prenant des médicaments psychotropes
C’est quoi l’obésité ou le surpoids? Décrivez la physiopathologie?
Déséquilibre chronique entre apports et les dépenses énergétiques.
Une histoire de sucres ajoutés (fructose) ?
Génétique (mais n’explique pas la pandémie)
Programmation fœtale (épigénétique): obésité maternelle
Perturbateurs endocriniens et environnementaux : pollution, stress, sommeil, etc.
Tissu adipeux, GI : métaboliquement actif (adipokines: leptine, ghreline) : gestion appétit et satiété
Modification neuroendocriniennes: insuline, cortisol, système de récompenses,
Inflammation systémique chronique subaiguë
Changements colonisation bactérienne intestinale
Quel rôle joue la génétique dans le surpoids ou l’obésité?
La part génétique est estimée à 30 à 40%, avec des facteurs inter-reliés:
Distribution du tissu adipeux
Niveau de sensations de satiété et d’appétit
Préférences et comportements alimentaires
Niveau d’activité volontaire et dépense d’énergie
Vignette 1 (c.f powerpoint). Fille 6 mois prenant du lait 3.25% honmo (3 biberons par jour de 8 oz ou 240ml) et 2 biberons de 6 oz de jus par jour. Courbes: poids»_space; taille. Aime céréales, auxquelles viennent s’ajouter 2 toasts avec Nutella le matin, refuse fruits et légumes, accepte avec difficulté la viande. Constatations? Quoi faire?
De visite en visite, depuis l’âge de 6 mois, Alice prend du poids et grossit plus vite qu’elle ne grandit.
Selon les courbes de l’OMS, son poids est passé progressivement du 3e au 15e, 50e, 85e et à 18 mois au 97e p.
Le ratio poids-taille la situe entre le 97e et 99.9e percentile (zone d’embonpoint).
- Avertir les parents (les grands responsables de la qualité de l’alimentation) que les besoins en lait à cet âge, se situent autour 20 onces de lait par jour.
- Que les jus n’amènent rien de supérieur à un fruit. Donner la préférence à l’eau.
- Bannir les biberons à 18 mois et offrir fréquemment une variété d’aliments pour surmonter la « néophobie » vis à vis de nouveaux aliments, typique de ces âges, (8 à 10 essais nécessaires).
Quelles sont les recommandations du guide alimentaire canadien en 2020?
- Manger des légumes et des fruits en abondance.
- Consommez des aliments protéinés
- Faites de l’eau votre boisson de choix
- Choisissez des aliments à grains entiers.
Comment prévenir l’obésité chez les familles à risque?
Suivi de grossesse (prise de poids)
Allaitement maternel exclusif 6 mois
DME (diversification menée par l’enfant)
Lait 2% (partiellement écrémé) à 2 ans
Assiette colorée, diversifiée
Pas de biberon au-delà de 18 mois
Pas de jus
Vignette 2: Lucas, 5 ans. Maternelle. A été très difficile vers 2-3 ans, mais à présent il obéit à ses parents et mange comme eux de bonnes assiettes, surtout le soir en revenant de la garderie où il a tendance à grignoter. Toute la famille aime les écrans, Lucas aime la tablette et la télé. Il dit avoir mal aux jambes si on marche des longues distances. Que déduire? Quoi faire?
Si on se fie aux seules courbes de poids et taille de Lucas, on a l’impression que tout est quasi normal et acceptable (puisque P et T se situent entre le 3e et le 97e percentile).
Par contre, en retournant la page et calculant l’IMC, on a la surprise de voir que l’IMC est passé en 3 ans du 10e – 25e p. , au 75e p. pour se situer à présent plus ou égal à 97e p. donc dans la zone embonpoint.
Suivant les distorsions notées au relevé alimentaire (questionnaire de la veille) corriger la dimension des portions offertes et les horaires des repas (souvent petits déjeuners sautés).
Apprendre à réécouter les signaux de faim et de satiété.
Apprendre aux parents et à tout adulte en charge de l’enfant (recherches de Mme Ellyn Satter* aux Etats-Unis), qui est responsable de quoi pendant les repas (« where, what, when to eat and how much »).
Diminuer la TV, jeux vidéo à moins de 1h/j. L’inscrire dans des activités plaisantes (natation, soccer, etc.)
Conclusion toujours calculer l’IMC dès l’âge de 2 ans, quand on a l’impression que l’enfant est à risque de surpoids
Notion de ‘’ Tracking ’’
Quels sont les risques de la sédentarité?
Peu d’activité physique: cours d’éducation physique, terrains de jeu, urbanisme (trottoirs),moyens de transport (pistes cyclables)
Le temps d’écran chez 1293 enfants québécois (10 écoles):
1/3 passent près de 40 heures temps d’écran soit > 5h/jour
Les enfants É-U: moyenne 2.5 heures/jour de télé 10 fois plus que le temps aloué à l’exercise physique
Nommez les statistiques récentes sur la forme physique des enfants
Selon l’OMS de 2016, 81% des adolescents dans le monde sont insuffisamment actifs.
Au Québec, baisse importante de la capacité
cardiovasculaire en 35 ans:
Test de navette (bip-bip) fait chez 3700 élèves de 6-17 ans en 1982 et refait 2014-2017
diminution de 30% de paliers reussis
57% garcons de 17 ans sous le seuil rec VO2max 70% filles de 17 ans sous le seuil rec VO2max
Nommez les directives canadiennes 2011 pour l’activité physique
Au moins 60 min d’activité modérée à élevée par jour
Incluant:
Activités à intensité élevée 3 fois semaine
Activités renforçant muscles / os 3 fois semaine
Nommez des exemples d’activité physiques par intensité
Les activités physiques d’intensité modérée incluent le vélo, les activités au terrain de jeux, la planche à roulettes, la marche rapide, la randonnée, le canot, le baseball et le softball.
Les activités physiques d’intensité élevée incluent la course, la nage, l’aérobie, le basketball, la danse vigoureuse, le hockey sur glace ou le hockey sur gazon.
Les activités qui renforcent les muscles et les os incluent les jeux comme les élastiques, la « tague » et la corde à danser, des sports comme la gymnastique, le basketball, le volleyball, le tennis, le fait de s’accrocher aux structures de jeu ou aux barres horizontales, le fait de grimper dans la cage à singes, sur un mur d’escalade ou dans un arbre, la course.
Nommez les avantages de l’activité physique
Renforcer les os et les muscles
Rester souple
Conserver un poids-santé
Avoir une bonne posture et un bon sens de l’équilibre
Améliorer la forme physique
Renforcer le coeur
Accroître l’estime de soi corporelle
Relaxer davantage
Se faire de nouveaux amis
Améliorer le rendement scolaire