Notes de cours Flashcards

1
Q

Dépression unipolaire

A

Les dépressions
- Léger
- Moyen
- Grave

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2
Q

Dépression bipolaire :

A
  • Moins commun, beaucoup plus rare (moins de 1% de la population)
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3
Q

Troubles bipolaires et apparentés

A
  • Trouble bipolaire de type 1
  • Trouble bipolaire de type II
  • Trouble cyclothymique
  • Trouble bipolaire ou apparenté induit par une substance/un médicament
  • Trouble bipolaire ou apparenté dû à une autre affection médicale
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4
Q

4 sortes de symptômes : émotionnels, cognitifs, motivationnel et somatique

unipolaire VS bipolaire

A

Unipolaire :
- Émotionnels : je me sens triste, sans espoir, impuissant, humilier, inquiet, coupable, à fleur de peaux, amis/ famille absent, aucune importance pour relation, sex…
- Cognitives : pensée négative envers soi, envers le futur et envers les expériences (triade cognitive), manque d’estime, pense qu’elle est la cause de l’échec (même si pas encore arrivé), l’avenir est noir, ne peut pas voir le changement
- Motivationnel : difficile de se lever le matin, travailler est difficile, prendre des décisions est difficile, ralentissement psychomoteur (difficile de se lever et marche courber), ne parle pas beaucoup, difficile de faire part à la discussion
- Somatiques : perte d’appétit, perte de poids, insomnie/hypersomnie, problème d’érection/lubrification vaginale, perte d’intérêt sexuelle, devient très sensible à son corps, plus susceptible à tomber malade.

Bipolaire :
Même ensemble de symptômes, mais manifestation différente :

  • Émotionnels : euphorie, irritable et on peut aussi changer entre les deux
  • Cognitifs : pensée grandiose, pas de limite ni de conséquence négative dans le futur, fuite des idées, facilement distrait, délusionnel (messager de dieu, ami intime d’une personne célèbre)
  • Motivationnel : hyperactivité, activité sont nombreuse, gambling compulsif, conduite dangereuse
  • Somatiques : toujours sur le go, pas besoin de beaucoup de sommeil, très actif
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5
Q

Dysthymique :

A

humeur triste, déprimée et/ou irritable, une perte de plaisir et une fatigue constante

désordre dépressive persistant
- Plus de deux ans

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6
Q

Cyclothymique :

A

tempérament qui oscille entre deux pôles, la tristesse et la gaieté

relié à bipolaire
- Plus de deux ans
- Ligne bleue donc manie moins intense

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7
Q

Bipolaire :

A

souvent besoins d’une hospitalisation car l’entourage c’est très difficile à gérer.

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8
Q

Différence entre type 1 et 2 :

A
  • Sévérité des symptômes dans la phase maniaque
  • Type 2 sont moins pire, la personne est capable de fonctionner dans la vie en générale
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9
Q

Dépression :

A

fluide et dynamique donc peut être changé

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10
Q

Théories de la dépression
§ Psychodynamique

A
  • La dépression est causée par la colère dirigé envers nous-même. Colère génère un état dépressif. Dans notre vie, on forme des attachements, investissement envers les gens.
  • Si on a une déception / une perte importante = tristesse et douleur
  • Investissement d’énergie libidinale dans une personne et maintenant n’est plus là, donc réabsorbe. On réabsorbe aussi toute nos sentiments par rapport à la personne = on absorbe aussi la colère reliée à l’abandon. Rage et déception crée la dépression
  • Traitement : faire la paix, faire face à notre colère
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11
Q

Théories de la dépression
§ Cognitives

A

Vision qui prédomine

  • Triade cognitive
  • Théorie de Beck à lire en diagonal
  • Confronter les distorsions cognitives qui deviennent plus intense lors de dépression
  • Croyance de base fondamentale qui a été violé = le monde est mauvais
  • Effet sur la triade cognitive, expérience/futur/moi
  • Formulation de pensé dysfonctionnel avec des croyances négatives
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12
Q

Théories de la dépression
§ Béhavioral

A
  • Impuissance acquise (expérience des chiens)

o Deux groupes de chiens : groupe 1 peut apprendre à éviter le choc, groupe 2 n’a pas le choix d’avoir le choix
o Après on met les chiens du groupe 2 dans la cage du groupe 1 : mais les chiens n’allaient pas dans la partie où il n’y avait pas de chocs = impuissance acquise.

  • Début des années 80 : évitement + interprétation des évitements
  • Va encourager afin de faire les bons comportements (thérapie)
  • Penser à l’action = améliore les symptômes dépressifs
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13
Q

Théories de la dépression
§ Bio-médicale

A

Vision qui prédomine

III. Traitement de la dépression
Amines Biogènes

Catecholamines Indolamines
Noradrénaline Sérotonine
Adrénaline Histamine
Dopamine

Monoamine–oxydase (inhibiteurs de monoamine-oxydase IMAO)
Tricycliques
Inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS)

Anti-dépresseur ont un effet sur la production de neuropédéphine

Espace synaptique : entre deux neurones (ne se touche pas)
La neuropédéphine est relâché par neurone 1, neurone deux absorbe mais pas tout. Neurone 1 aussi.

Tricycliques empêche les neuropédéphine d’être réabsorber (inhibition)
Monoamine–oxydase (inhibiteurs de monoamine-oxydase IMAO)

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14
Q

Deux classes d’antidépresseurs : (?)

A
  • L’absence de Sérotonine est vraiment la cause de la dépression, et non la neuropénéphrine.
  • Prozac = pas bcp d’effet secondaire, moins de surdosage, première vue = wow, très populaire pour traiter la dépression, essaie sur l’anxiété et les délinquances sexuelles (n’a pas fonctionné). Risque de surdosage encore là mais risque minimiser
  • Les compagnies ont créé leurs propres médicaments pour $$
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15
Q

Comment choisir entre les 3 types de médicaments

A
  • Monoamine–oxydase (inhibiteurs de monoamine-oxydase IMAO)
  • Tricycliques
  • Inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS) les plus prescrits car le moins dangereux

Pas de données entres les trois qui permettent de savoir lequel marche mieux

La plupart des anti-dépresseur sont déterminer aux hasards et non empiriques : c’est par rapport ce que le médecin a dans son bureau, vendu par les compagnies pharmaceutiques

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16
Q

FUBAR

A

FUCKED
UP
BEYOND
ALL
REPAIR

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17
Q

Système de classification basé sur 5 axes

A

Ø L’Axe 1 sert à décrire l’ensemble des troubles ou des situations de la classification (à l’exception des Troubles de la personnalité et du Retard Mental)

Ø Troubles liés à une substance
Ø Schizophrénie
Ø Troubles de l’humeur
Ø Troubles anxieux
Ø Troubles somatoformes
Ø Troubles factices
Ø Troubles dissociatifs
Ø Troubles sexuels
Ø Troubles d’alimentation
Ø Troubles de sommeil
Ø Troubles de l’adaptation

Ø Axe I - L’ensemble des troubles
Ø Axe II – Troubles de la personnalité et le Retard Mental.
Ø Axe III – Affectations médicales générales
Ø Axe IV - Problèmes psychosociaux et environnementaux
Ø Axe V - Évaluation globale du fonctionnement

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18
Q

Personnalité anciennes théories

A
  • Les éléments ont été pensé qu’ils auraient un effet sur la personnalité des gens
  • Constellation des tendances qui sont rigides et durable dans le temps
  • Ont une influence sur notre façon d’agir
  • Individuelle à nous =notre personnalité

On a divisé en 12 les éléments (les signes astros)

     Terre         Feu	    Eau      	 Air  Ø	Taureau      Leo	     Cancer	   Verseau Ø	Vierge	   Sagittaire  Scorpion   Gémeaux Ø	Capricorne   Bélier     Poisson         Balance	

Les traits de caractères du Scorpion
Le Scorpion est le huitième signe de l’année astrologique, les personnes de ce signe du zodiaque sont nées entre le 23 octobre et 22 novembre.

C’est la planètes et les astres qui nous forme (personnalité)

Élément : Eau

Qualités : passionné, ingénieux, observateur, énergique, dynamique, courageux, têtu, magnétique, de véritables amis

Défauts : jaloux, possessif, très obsessionnel(le), méfiant, manipulateur, inflexible, secret, mystérieux, violent

Ce qu’aiment les Scorpions : la vérité, les faits, avoir raison, les amis de longue date, les taquineries, les grandes passions

Ce que détestent les Scorpions : malhonnêteté, divulguer les secrets, les gens passifs

Les Scorpions sont connus par leur comportement calme et détaché et leur côté mystérieux. Les personnes nées en Scorpion sont énigmatiques, dynamiques, passionnées, extrêmes dans leurs opinions et ont une forte volonté.

Hypocrate : psychologie psychiatrique, problème avec le soma
- Personnalité à été determiner par les flujide dans le corps
- Balencement de ses fluide qui influence directement la personnalité
o Ex : mélancolie causé par un excès de bile noir
o Ex. un excès de lymphe = lymphatique, lent, froid, non répétorié
o Ex. un excès de bile jaune = coléreux/amer/irritable
o Ex. excès de sang = vif et émotif/hypethymique
- À durer des 100 d’année ce mouvement de pensé

La Phrénologie
Ø Fondateur: Franz Joseph Gall
Ø Populaire: entre 1810 et 1840

  • S’intéresse à la forme du crane
  • La formation de différente partie du cerveau qui pousse sur le crâne et qui déforme
  • Certaine façon d’agir peuvent être expliquer par les bosses
  • Tu touches le crane à la recherche de bosse

Freud :
- Personnalité est influencer par les stades oral, anal, phallique et génital
- Préoccupation dans des parties du corps
- Si on reste pris dans un stade = influence sur la personnalité
o Ex. Oral est souvent associé aux dépendance (drogue et alcool)

Émergence des modèles statistiques/mathématique
- Moyenne, médiane, variance, corrélation
- Décrire selon les statistiques
- Permet de développer des modèles sofistiqués = permet de dévelloper des théories et des tests de personnalité plus sofistiqué
- Avec des mesures sofistiqué, on peut vérifier la fidèlité et validité
- Et valider les tests
- Cattels 16 PF
o Utiliepour décrire comment les gens fonctionne dans la vie

Eysenck & Eysenck (1964)
Eysenck Personality Inventory

  • Émotions stables vs changeante
  • Extravertiveintrovertive
  • Inventaire pour les continuums des émotions et des traits

The big 5
- Ensemble de caractérise qui permettent d’expliquer la personnalité
- Domine encore le domaine de la personnalité
- Les 5 caractéristiques sont composées de sous-catégories
- Continuum

MMPI/tests de personnalité
- Mode mésadapté qui permette de déterminer les gens et de les classifier
- Mesure de personnalité pour les mesadapté
- Pas de psychologie anormale dans la plupart des tests de personnalité
o Sauf MMPI

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19
Q

Diagnostic and statistical manuel
Troubles de la personnalité

A
  • Progressivement raffiné pour la personnalité, mais depuis 1994 (?) rien

Axe II – Troubles de la personnalité et Retard mental
L’existence des Troubles de la personnalité et du Retard mental sur un axe séparé est le garant de la prise en considération des Troubles de la personnalité ou du Retard mental susceptibles d’être négligées lorsque l’attention est exclusivement centrée sur les troubles de l’Axe I habituellement plus florides. Le codage des Troubles de la personnalité sur l’Axe II ne signifie pas que leur pathogénie ou le choix du traitement approprié soient fondamentalement différents des troubles codées sur l’Axe I (DSM IV-TR, p. 23).

Absence d’un système axiale = gros problème
Mettre les troubles de personnalité sur un autres axe

Axe II de 4-tr= important surtout pour tr de personnalité : ont besoin d’être situé : système multiaxial: attention sur les troubles de personnalité : tr qui a besoin d’être traité

  • Les troubles de personnalités ont besoins d’être situé
  • Les TP ont « besoins d’être traité », mais pas nécessairement tout le temps
  • C’est rare les gens qui consulte pour des TP car égosyntonique (c’est les autres le problème)
  • On va découvrir un trouble lorsque les gens consultes pour autre chose
    o Peut-être qu’on ne va pas traiter car peut être pas de traitement adéquat
  • On ne change pas notre traitement en fonction du trouble de personnalité, on peut essayer de comprendre en quoi s’a l’affecte mais on ne change pas le traitement
  • Mettre l’emphase sur les troubles de personnalité (fascination envers les TP) = pas la bonne chose à faire
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20
Q

Critères diagnostique généraux des troubles de la personnalité

A
  • Applicable à tous les troubles de personnalité

Ø Il y en a six (critères A – F)

A) Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu. Cette déviation est manifeste dans au moins deux des domaines suivants:

1) la cognition (c’est-à-dire la perception et la vision de soi-même, d’autrui et des événements);

2) l’affectivité (c’est-à-dire la diversité, l’intensité, la labilité et l’adéquation de la réponse émotionnelle (change rapidement));

3) le fonctionnement interpersonnel;

4) le contrôle des impulsions

A) Modalité durable de l’expérience vécue de des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu.

B) Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales très diverses;

C) Ce mode durable entraîne une souffrance (vécu mais pas à cause de lui (perso ou sa façon car égosyntonyque) cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants;

D) Ce mode est stable et prolongé et ses premières manifestations sont décelable au plus tard à l’adolescence ou au début de l’âge adulte; (on ne veut pas diagnostiquer à l’enfance car pas prolongé, c’est en formation)

E) Ce tableau n’est pas mieux expliqué par les manifestations ou les conséquences d’un autre trouble

F) Ce mode durable n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex. une drogue donnant lieu à abus ou un médicament) ou d’une affection médicale générale (par exemple un traumatisme crânien).

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21
Q

État vs trait (examen)

A
  • Trouble de personnalité = trait (durable, stable, central…)
  • État = performer d’une certaine façon, situationnel (état dépressif (pas ce que je vie naturellement, c’est une simulation)
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22
Q

Les types ou « clusters » de troubles de la personnalité
(persoSABNÉO)

A

Le type A

Ø La personnalité Paranoïaque
Ø La personnalité Schizoïde
Ø La personnalité Schizotypique

(aller voir les critères diagnostiques dans le PDF)

permet de prédire

Le troubles de la personnalité du type A sont généralement les personnes qui sont décrits comme bizarre ou excentriques

*DSM 5 si on avait psycho typique seulement les type A qui aurait resté (%???)
!On aurait laissé les autres et juste garder schizotypique car les autres n’ont pas assez d’évidence!

Les troubles de personnalité ont beaucoup de symptômes semblables, ce qui rend difficile les diagnostiques

Type B
Le troubles de la personnalité du type B sont généralement les personnes qui sont décrits comme dramatique, émotionnelle (pas stable).

Ø La personnalité Antisociale
Ø La personnalité Borderline
Ø La personnalité Histrionique
Ø La personnalité Narcissique

Type C
Le troubles de la personnalité du type C sont généralement les personnes qui sont décrits comme anxieuse.

Ø La personnalité Évitant
Ø La personnalité Dépendante
Ø La personnalité Obsessionnelle Compulsive

DSM-5 Alternative model
Ø La personnalité Schizotypique
Ø La personnalité Antisociale
Ø La personnalité Borderline
Ø La personnalité Narcissique
Ø La personnalité Évitant
Ø La personnalité Obsessionnelle Compulsive

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23
Q

Psychopathie

A

Ø Sociopathie versus psychopathie
Ø Hare Psychopathy Checklist
Ø La structure factorielle du PCL
Ø Personnalité antisocial vs psychopathie
Ø Traitement de la psychopathie

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24
Q

Hare Psychopathy Checklist (PCL)

A
  • 20 items (voir PCL R item définition vf.doc)
  • Coté à partir des dossiers institutionnels et les entrevues
  • Chaque item coté 0 (pas présent), 1 ou 2 (définitivement présent)
  • Est-ce que la psychopathie est un taxon? (Catégorielle et dimensionnel)
    Psychopatho = taxon car pas de dimension (tu l’es ou tu ne l’es pas)
    Psychopatho = dimensionnel (prof traite comme ça)
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25
Q

Les items du Hare PCL

A

1- Loquacité/charme superficiel
2- Surestimation de soi
3- Besoin de stimulation/tendance à s’ennuyer
4- Tendance au mensonge pathologique
5- Duperie/manipulation
6- Absence de remords ou de culpabilité
7 - Affect superficiel
8- Insensibilité/manque d’empathie
9- Tendance au parasitisme
10- Faible maîtrise de soi
11- Promiscuité sexuelle
12- Apparition précoce de problèmes de comportement
13- Incapacité de planifier à long terme et de façon réaliste
14- Impulsivité
15- Irresponsabilité
16- Incapacité d’assumer la responsabilité de ses faits et gestes
17 - Nombreuses cohabitations de courte durée
18- Délinquance juvénile
19- Violation des conditions de mise en liberté conditionnelle
20- Diversité des types de délits commis par le sujet

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26
Q

La structure factorielle du PCL

A
  • Il y a des études qui montrent qu’il y a deux facteurs qui sont mesurés par le PCL, d’autres qui ont trouvé trois facteurs, et encore d’autres qui rapportent quatre facteurs. Pour illustrer la différence entre la psychopathie et la personnalité antisociale, j’utilise l’exemple le plus simple: deux facteurs. Toutefois, la logique est identiqu avec les modèles de trois facteurs et de quatre facteurs.

Facteur 1: Caractéristiques interpersonnel et affectives

Facteur 2: Caractéristiques comportementaux

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27
Q

la différence entre la psychopathie et la personnalité antisociale
Facteur 1: Caractéristiques interpersonnel et affectives

A

Pas considérer par le DSM
Ø Loquacité/charme superficiel (interpersonnel)
Ø Surestimation de soi
Ø Tendance au mensonge pathologique
Ø Duperie/manipulation
Ø Absence de remords ou de culpabilité
Ø Affect superficiel
Ø Insensibilité/manque d’empathie
Ø Incapacité d’assumer la responsabilité de ses faits et gestes

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28
Q

Facteur 2: Caractéristiques comportementaux
(psychopathie)

A

(regroupement de corrélation) on est capable de dire c’est quoi le comportement

Ø Besoin de stimulation/tendance à s’ennuyer
Ø Tendance au parasitisme
Ø Faible maîtrise de soi
Ø Apparition précoce de problèmes de comportement
Ø Incapacité de planifier à long terme et de façon réaliste
Ø Impulsivité
Ø Irresponsabilité
Ø Délinquance juvénile
Ø Violation des conditions de mise en liberté conditionnelle
Ø Diversité des types de délits commis par le sujet

Le DSM ignore le côté affectif = différence entre psychopathie et personnalité antisociale

Ex : de modèle à 4 facteurs
- Si diagnostique psychopathe = garantie de remplir les critères de personnalité antisociale
- Si diagnostique anti-sociale = pas toutes les caractéristiques affectives de psychopathe

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29
Q

Le type B

A

Ø La personnalité Antisociale *
Ø La personnalité Borderline *
Ø La personnalité Histrionique
Ø La personnalité Narcissique *
Le troubles de la personnalité du type B sont généralement les personnes qui sont décrits comme dramatique, émotionnelle (pas stable).

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30
Q

Le type C

A

Ø La personnalité Évitant *
Ø La personnalité Dépendante
Ø La personnalité Obsessionnelle Compulsive * (pas la même chose que le trouble OC)
Le troubles de la personnalité du type C sont généralement les personnes qui sont décrits comme anxieuse.

Le trouble est toujours plus handicapé (plus anormale) que le TP (toujours moins handicapant)

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31
Q

définition des différents troubles de personnalités

A

Personnalité paranoiaque est caractérisée par une méfiance soupçonneus envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes.

La Personnalité schizoïde est caractérisée par un détachement des relation sociales et une restriction de la variété des expressions émotionnelles.

La Personnalité schizotypique est caractérisée par une gêne aiguë dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles et des conduites excentriques.

La Personnalité antisociale est caractérisée par un mépris et une transgression des droits d’autrui

La Personnalité borderline est caractérisée par une impulsivité marquée et une instabilité des relations interpersonneiles, de l’image de soi et des affects.

La Personnalité histrionique est caractérisée par des réponses émotionnelles excessives et une quête d’attention.

La Personnalité narcissique est caractérisée par des fantaisies ou des comportements grandioses, un besoin d’être admiré et un manque d’empathie.

La Personnalité évitante est caractérisée par une inhibition sociale, par des sentiments de ne pas être à la hauteur et une hypersensibilité au jugement négatif d’autrui.

La Personnalité dépendante est caractérisée par un comportement soumis et «collant » lié à un besoin excessif d’être pris en charge.

La personnalité obsessionnelle-compulsive est caractérisée par une préoccupation, par l’ordre, la perfection et le contrôle.

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32
Q

Trouble de la personnalité non spécifié

A

Ø Cette catégorie est réservée aux troubles de la personnalité qui ne remplissent pas les critères d’un trouble de la personnalité spécifique. Un exemple en est la présence de caractéristiques appartenant à plusieurs troubles de la personnalité, sans que les critères d’un Trouble particulier de la personnalité soient remplis (« personnalité mixte ») mais néanmoins responsables d’une souffrance cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement dans un ou plusieurs domaines importants (p. ex. social ou professionnel). Cette catégorie peut aussi être utilisée lorsque le clinicien estime qu’un diagnostic spécifique de Trouble de la personnalité ne figurant pas dans la classification est approprié, par exemple celui de personnalité dépressive ou de personnalité passive-agressive

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33
Q
  • Modèle actuariel
A

o Va toujours être supérieur au modèle clinique

o Toujours moins d’erreur

o Modèle mathématique : prendre une décision importante (ex : utilisé par compagnie d’assurance)

o Pose questions style : homme vs femmes, âge, temps de permis, quartier

o Chaque question dans modèle actuariel : qui prédit probabilité d’avoir un accident, même chose pour un prêt bancaire

o Modèle actuariel va toujours batte un modèle clinique : tjrs moins d’erreur dans modèle actuariel basé sur des recherches empiriques qui sont basés sur des facteurs qui sont impliqués dans comportement (on le sait depuis 1954)

o En tant que psychologue ou société : est-ce que on devrait laisser aller ou intervenir

x Est-ce que les personnes impliquer dans les actes sexuels ont 18 ans et plus
x Si non = problème, si oui : est ce que les deux personnes sont consentante
x Si oui = nous ne sommes pas impliquées (judiciaire et psycho…)
x Si non = problème !!

o Si les personnes ont plus de 18 ans, nous n’avons pas d’intérêt à s’y intéresser à part si il y a un manque de consentement

o Zoophilie : attirance émotionnelle et sexuelle VS bestialité : attirance sexuelle

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34
Q

Quelques hypothèses concernant l’étiologies des comportements sexuellement déviants

A
  • Agresser eux-mêmes
  • Agresser un adulte ou un enfant
  • Agresser des individus vulnérables
  • Drogues/alcool
  • Personnalité antisociale
  • Personnalité narcissique
  • Impulsif
  • Manque d’éducation sexuelle
  • Génétique/héréditaire
  • Sexisme
  • Intelligence
  • Personnalité
35
Q

Recherche et programme de traitement en Ontario qui ont toujours lieu
2 études unanime :

A
  • Les pédophiles ont le même niveau d’intelligence que les non-pédophiles
  • Il faut bien choisir le groupe contrôle car
    o Entre des pédophiles et des détenus = pas de différence
    o Entre des étudiants universitaire et les pédophiles = grande différence
36
Q

Hypothèse que les pédophiles ont été agresser lorsqu’ils étaient jeunes
- Comment vous avez pu faire ça à d’autre enfants

A

o Pas vraiment de réponses

37
Q

Le MMPI n’est pas valide pour diagnostiquer une pédophilie car

A

pas nécessairement de différence entre les personnalités

38
Q

Utilise des mesures psychophysiologiques =

A

seule chose qu’on peut utiliser (érection mesure)
Mesure élaborer par un psychiatre qui répondait à une demande de l’armé (pour ne pas avoir des homosexuels dans l’armé = mesurer l’excitation sexuelle)
- La personne était plus excitée par homme ou femme

Les hommes agresseurs sexuel vont présenter une excitation sexuelle différente que les hommes non-agresseurs !!!

39
Q

Évaluation de la préférence en fonction de l’âge :
limites
Violeur : évaluation de l’excitation sexuelle envers les relations violentes

A

Enfant
groupe contrôle:
1-7ans = pas vraiment de niveau excitation 8-12ans = un peu plus

aggresseur:
1-7ans = excitation moyenne
8-12ans = excitation forte

Ado
groupe contrôle:
13-17ans = significativement plus d’excitation que le stimulus neutre

aggresseur:
13-17ans = baisse de l’excitation

Adultes
groupe contrôle
18+ = excitation monte beaucoup plus

Agresseurs :
femme adultes = plus d’excitation
excitation équivalente au 1-7ans

Agresseurs sont plus excité que les non-agresseurs

Plus que l’âge augmente plus que l’excitation augmente pour le groupe contrôle

Cette évaluation n’est plus utilisée car utilise des photos de jeunes enfants (voler les droits)

Violeur : évaluation de l’excitation sexuelle envers les relations violentes

  • Inhibition de l’excitation sexuelle non-agresseur lorsque stimulus de viol
  • Plus excité par stimulus de viol que stimulus de consentement
  • Pas d’inhibition lorsque agresseur
  • Car inhibition lorsque non-agresseur

Évaluation
Dommage corporelle supérieur à ce qui était nécessaire à l’acte sexuel

40
Q

Inceste :

A

sous-catégorie de la pédophilie

  • Plusieurs définitions et on peut classifier de différente façon
  • Donne naissance à deux types de traitement

o Mettre le pédophile en prison
o Crime situationnel : guérir les situations familiales, avec objectif de réintégrer le père dans la famille

41
Q

Étude :
différence entre adulte et pédophile pour le viol

A
  • Non-agresseur : niveau maximal d’excitation = adulte
    Le niveau d’excitation diminue lorsque enfants et viol…
  • Les pédophiles : même niveau d’excitation lorsque adulte, enfant… diminution pour viol et agression physique
    Pas tant d’inhibition, maintient le même niveau

Pair incestueux et pédophile

42
Q

Thérapie : agresseurs sexuels

A

Peut être utilisé pour les personnes violentes et pleins d’autre chose

On ne traite pas pour réduire le risque

Traitement :
- En group de 8 à 12 (peut perdre le contrôle)
o En groupe aide d’avoir le contrôle car le thérapeute peut avoir de l’aide des autres
 Ex : un va dire à l’autre wtf ce n’est pas correct avoir des relations sexuelles avec des enfants
- 3h/jour
- 5 jours par semaine
- 8 mois

43
Q

Traitement des paraphilies
les différents volets
DDcHsR

A
  • En group de 8 à 12 (peut perdre le contrôle)

o En groupe aide d’avoir le contrôle car le thérapeute peut avoir de l’aide des autres
Ex : un va dire à l’autre wtf ce n’est pas correct avoir des relations sexuelles avec des enfants

  • 3h/jour
  • 5 jours par semaine
  • 8 mois

volet:

  • Déni
    (facile à repérer) et minimisation (on le fait tout le temps, oui mais… oui sauf que… on veut garder une image de nous-même correct)

o On ne peut rien faire avec un patient qui ne veux rien savoir

o Très dure d’avouer ce qu’on a fait et de laisser tomber nos minimisations.

  • Distorsions cognitives

o Quand commence à pleurer : abuser sexuellement quand jetait jeune et ca ruine sa vie, sa ruiner sa vie comment il a pu faire ça a un autre enfant.

o Prétendre que c’était l’alcool

o Protégé les thérapeutes

  • Habilités sociales

o Comportement qui coopérative avec autre membre de la société

  • Affirmation de soi
  • Contrôle de la colère
  • Éducation sexuelle
  • Empathie envers la victime

o Faire rencontrer victime et agresseurs, crimes sexuels à ne pas faire

  • Prévention de la rechute

o Doit avoir toutes les habiletés

o Identifier : rechute qui amène au contact avec victime (ex : contact avec un gâteau au chocolat quand régime = acheter le gâteau pour le chum = manger une part…)

o Prédire toutes les situations qui pourrait donner la rechute

44
Q
  • Cas de Guy Turcotte
A

o 20 février 2009 : les corps sont retrouvés

o Means rea : esprit coupable (on le sait qu’on a fait quelque chose de mal)
 Si la personne n’a pas de means rea n’est pas nécessairement coupable car elle ne savait pas qu’elle faisait quelques choses de mal (base il faut avoir une attention, une conscience)

o M’naugthen rule
 Il n’est pas en capaciter (mentale) de distinguer le bien du mal
 Les deux vont ensemble car il faut avoir un esprit non-coupable (means rea pour pour pouvoir distinguer)

 Plaider pour aliénation mentale
 C’est un terme légal

o 2011 : procès de guy
 2 ans donc stratégies :

  • Avoue avoir commis un geste illégal sans admettre l’intention criminelle (comme ça pas de means rea)
  • Plaider pour alinéation mentale
    o Si on est capable de prouver que lors du crime, on n’était pas capable de faire la différence entre bien et mal = NON COUPABLE
    o Et on peut le réintégrer dans la société et le laisser en liberté
  • Inaptitude de suivre son procès (il faut pouvoir diriger l’avocat au canada (responsabilité des accusés) si pas capable : inaptitude)
    o Si la personne est inapte : elle doit aller en hôpital psychiatrique et revenir lorsque guérie

 5 juillet 2011 : déclarer non criminellement responsable des meurtres de ses deux enfants pour causes de troubles mentaux
o Ils ont plaidé l’alinéation mentale et ils ont gagnés
o Il a été transféré dans un hôpital psychiatrique
 Le but est de l’intégrer dans la société sans qu’il soit un danger

 Un trouble d’adaptation

  • Développement de symptôme dans les registre émotionnelle et comportementaux en réaction a un ou plusieurs facteurs de stress identifiable au cours des trois mois suivants
    o Stress du divorce
    o Voir critères DSM
  • E : une fois que le facteur de stress a disparu les symptômes ne persistent pas au-delà de 6 mois (important pour le procès car on ne pouvait pas le condamner à une sentence car pas plus de 6 mois)

o 22 juillet : le directeur des poursuite criminelle et pénales déclare qu’ils veulent apporter la cause en appel
 Le DPCP est un organisme public indépendant du ministère de la justice. Son travail n’est influencé par personne (médiat) et c’est eux qui ont demander un appel

o 2012 :
 5 juin : maintien de la détention de Guy à l’institution avec sortie

  • Tous les 6 mois on évalue le contrôle qu’on a sur le détenu
  • Guy demande qu’il soit libéré

 19 septembre : demande officielle d’un nouveau procès

 12 décembre : guy est libéré sous conditions

  • Rester à MTL
  • Pas de passeport
  • Doit toujours être en contact avec son oncle

o 2013 :
 Cour d’appel du QC ordonne un nouveau procès pour l’ancien cardiologue

o 2014 :
 Guy est arrêté pour une deuxième fois pour meurtre à deuxième degré et est incarcérer.
 Demande de rejeter le procès et de considérer le premier verdict
 Demande rejeter
 Requête pour être remis en liberté en attente du procès
 Requête accepter et le 12 septembre il est remis en liberté

o Partick Gaston, frère d’isabelle Gaston (ex de Guy)
 12 septembre : il n’est pas content et lui dit qu’il est un manipulateur

o Réaction de Mario Benjamin
 Réaction du peuple québécois : pourquoi un homme qui tue ses enfants peut être libéré

o Dr. Chamberland (psychiatre)
 Les docteurs ont dû faire des évaluations complètes et Guy répondait à tous les critères de libération
 Modèle actuariel (9 : 50)
 Décision plus légale

o Deuxième procès débute le 14 septembre 2015

o 6 décembre : coupable du meurtre non prémédité de ses enfants

o 15 janvier 2016 : Turcotte rentre en prison pour 17 ans sans pouvoir sortir avant

o Aujourd’hui : il est encore incarcéré et n’a fait aucune demande de libération

45
Q

Means rea :

A

esprit coupable (on le sait qu’on a fait quelque chose de mal)

Si la personne n’a pas de means rea n’est pas nécessairement coupable car elle ne savait pas qu’elle faisait quelques choses de mal (base il faut avoir une attention, une conscience)

46
Q

M’naugthen rule

A

Il n’est pas en capaciter (mentale) de distinguer le bien du mal

Les deux vont ensemble car il faut avoir un esprit non-coupable (means rea pour pour pouvoir distinguer)

47
Q

Aliénation mentale

A

C’est un terme légal

trouble mentale instable

48
Q

psycho-légal

A
  • Pas d’emploi en ce moment en psycho-légal
49
Q

Modèle actuariel :

A

mathématique, additionner et comparer à échelle pour savoir si score dis violence ou dépasse seuil ou en bas

o Toujours supérieur au modèle clinique

50
Q

L’idée générale de fidélité et de validité

A
  • Validité de construit
  • Test-retest
  • Accord inter-juge
51
Q

Confidentialité: quand est-ce qu’on peut briser

A

Ø Lorsqu’il y a un risque de suicide

Ø Lorsqu’il le développement d’un enfant est compromis

Ø Lorsque la sécurité d’autrui est en danger

52
Q

La décision Tarasoff

A

décision qu’un professionnel se doit de briser la confidentialité si une personne peut être en danger (son client peut être dangeureux)

  • Tatianna Tarasoff (22 janvier 1949 – 27 octobre 1969)
  • Prosenjit Poddar
  • In Tarasoff v. Regents of the University of California (1976), the California Supreme Court held that mental health providers have an obligation to protect persons who could be harmed by a patient
  • https://en.wikipedia.org/wiki/Tarasoff_v._Regents_of_the_University_of_California
53
Q

Début de la schizophrénie
Emil Kraepelin

A

Introduit en 1898 le concept de « dementia praecox » ou démence précoce (apparait très rapidement dans la vie)

« Maladie mentale chronique apparaissant à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte et caractérisé par des troubles graves de l’intelligence et de l’affectivité et paraissant évoluer vers un déficit intellectuel progressif »

Apparait très tôt dans la vie et évolue de pire en pire

54
Q

Début de la schizophrénie
Eugène Bleuler

A

Propose le terme schizophrénie en 1911

Critique de Krapelin : La schizophrénie ne serait pas nécessairement dégénérative et peut arriver plus tard

Schizophrénie = bris des liens associatifs dans les mots et dans la pensée (schizein = fendre et phrên = esprit) façon différente de voir le monde

55
Q

La schizophrénie
La psychose

A

C’est une perte de contact avec la réalité

Rupture des fonctions perceptuelles, cognitives ou rationnelles de l’esprit

Expérience de la réalité différente des individus évoluant dans la même culture (ex. Qc. Va dormir chez ses amis et ils jouent au ouija, le psychologue pourrait pense qu’il est en psychose, mais en fait c’est tout le monde qui avait peur et qui pensait qu’il y avait des fantômes) (ex. penser que je peux voler, dans ma culture, on sait que personne ne peut voler, perception différente du monde, donc psychose)

Plus le processus psychotique s’intensifie plus le monde de l’individu devient unique à cette personne

Pas un trouble mental en soi, mais on le retrouve dans les troubles psychotiques

Et aussi d’autres troubles psychologiques (Démence, trouble de la personnalité, trouble de l’humeur)

Durée variable (quelques heures, jours, mois, année et jusqu’à leur mort)

Vivre une psychose = pas nécessairement un trouble psychotique

Mais un trouble psychotique est nécessairement avec de la psychose

56
Q

Spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques dans le DSM-5

A

§ Trouble délirant

§ Trouble psychotique bref

§ Trouble schizophréniforme (durée dans le temps)

§ Schizophrénie

§ Trouble schizoaffectif (mélange schizophrénie et bipolarité)

§ Trouble psychotique induit par une substance/un médicament/autre affection médicale (drogue hallucinogène ex.)

57
Q

La schizophrénie
Perturbation caractéristique dans

A

§ Le contenu et le cours de la pensé

§ La perception

§ L’affectivité

§ La conscience de soi

§ La volonté

§ La relation au monde extérieur

§ Les comportements psychomoteurs (bouger son corps)

Bref, perturbation dans toutes les sphères de la vie

58
Q

Critères diagnostiques DSM-5

A

A. Symptômes caractéristiques : Deux (ou plus) des manifestations suivantes sont présentes, chacune pendant une partie significative de temps pendant une période d’1 mois (ou moins quand elles répondent favorablement au traitement). Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent

  1. Idées délirantes
  2. Hallucinations
  3. Discours désorganisé
  4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
  5. Symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression émotionnelle)

4-5 pas nécessairement psychotique

On peut évaluer que si on n’avait pas donner de médications, les hallucinations aurait duré 1 mois

Sinon, sans médications, les symptômes durent pendant 1 mois.

B. Dysfonctionnement social/des activités : Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène personnelle est passé d’une façon marquée en dessous du niveau atteint avant le début du trouble
On se serait attendu à ce que son fonctionnement s’améliore avec le temps (ado vs adulte)

C. Durée : Des signes permanents de la perturbation persistent pendant au moins 6 mois. (La personnes doit être affecter pendant au moins 6 mois) Cette période de 6 mois doit comprendre au moins 1 mois de symptômes (ou moins quand ils répondent favorablement au traitement) qui répondent au Critère A (symptômes de la phase active) et peut comprendre des périodes de symptômes prodromiques ou résiduels.

D. Exclusions psychologiques : Un trouble schizoaffectif, dépressif ou un trouble bipolaire avec manifestations psychotiques ont été exclus (un autre trouble répondrait mieux)

E. Exclusions médicales/substances : Le trouble n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une pathologie médicale (blessure à la tête)

F. Relation avec un trouble envahissant du développement : S’il y existe des antécédents de trouble du spectre de l’autisme ou de trouble de la communication débutant à l’enfance, le dx surajouté de schizophrénie est uniquement porté si des symptômes hallucinatoires et délirants importants sont présents en plus des autres critères obligatoires (ex. diagnostique de l’autisme ou d’un trouble de déficience intellectuelle)

59
Q

Les phases de la schizophrénie
Phase prodromique

A

§ Détérioration nette du fonctionnement par rapport au niveau de fonctionnement antérieur

§ Précède la première phase psychotique

§ Difficulté sociale depuis quelques mois (peut être semaine, année… parfois, il n’y a pas de cette phase)

§ Apparition des symptômes négatifs

60
Q

Les phases de la schizophrénie
Phase aiguë (ou active, psychotique)

A

§ Symptômes psychotiques au premier plan

§ Ex : psychose, ça c’est la schizophrénie, ça parait

§ Idées délirante ex. il a l’impression que s’il va à l’école, il va mourir

§ Apparition des symptômes positifs

§ Certaines personnes peuvent rester en phase aiguë toute leur vie (si pas médicamenté), ces personnes sont souvent internées pour leur restant de leur vie

61
Q

Les phases de la schizophrénie
Phase résiduelle

A

§ Handicap au fonctionnement quotidien

§ Symptômes résiduels

§ Après la première phase aigue

§ Réapparition des symptômes négatifs

§ Pas de symptômes d’hallucination ou de délire

62
Q

Positifs :

A

Des symptômes qui viennent s’ajouter aux fonctions mentales habituelles (Idées délirantes, discours désorganisé, hallucination)

63
Q

Idées délirantes
les principaux types

  • Bizzares
  • Pensées imposées
  • De référence
  • De persécution
  • De grandiosité
A

§ Idées en opposition avec la réalité et dont la personne est convaincue. Basées sur des inférences tendancieuses (des idées qui ne font aucun sens ex. le FBI est contre lui).

§ Attention si congruente à l’humeur (dx différentiel) (on retrouve l’attention congruente à l’humeur dans d’autre trouble (phase maniaque et bipolarité), donc s’assuré que c’est le bon diagnostic (schizoaffectif) ex. elle pense qu’elle est l’ange Michael et elle pense qu’elle est punie))

Principaux types ;

  • Bizzares (des choses qui ne peuvent pas exister ex. un extraterrestre m’a enlevé. Et il m’a mis enceinte vs la mafia a mis des camera dans ma maison = pas bizarre)
  • Pensées imposées, vol des pensées, etc. (tout ce qui a lien avec les pensé, le diable impose ses pensées, quelqu’un me vole mes pensées, quelqu’un d’autre aime les jeux vidéo et c’est pour ça que j’aime ça)
  • De référence (obséder avec le chiffre 23 et on voit ça comme un signe, des choses banales qu’on voit comme un signe, me fait référence à moi)
  • De persécution (on veut me faire du mal, paranoïa, la police est contre moi, la mafia a mis des camera dans ma maison)
  • De grandiosité (je suis le meilleur au monde, je suis jésus…)

Ne pas oublier de regarder avec la culture

64
Q

Hallucinations
Principaux types
différence dans les pays et support moral

A

§ Expériences sensorielles en absence d’une stimulation extérieure

Principaux types ;

  • Auditif (Hallucinations de type négative: tu es tellement dégueu, peut aussi être hallucination de ne rien entendre)
  • Visuel (voir des abeilles qui te pique)
  • Somatique (sentir que des abeilles te pique)
  • Olfactive (sentir que tu pu)
  • Gustative (gouter du sang)

La manifestation des symptômes dans deux pays différents :

Si une famille/un bon système de support = moins de manifestation des symptômes

Dans certains pays, plus de trauma à l’enfance = plus de chance de développer de la schizophrénie

65
Q

Désorganisation

Comment les personnes se comportent VS Comment les personnes parles

A

(Comment les personnes parles)

§ Discours désorganisé
§ Incohérence ; Associations incomprehensibles
§ Néologismes ; Invention de nouveaux mots
§ Tengentiel ; Du coq-à-l’âne
§ Discours sous pression ; Parle très (trop) rapidement
§ Discours distrait ; Changement de sujet suite à une distraction
§ Écholalie ; Répète comme un écho

Désorganisation
(Comment les personnes se comportent)

§ Comportements désorganisé (bizarre) ou catatonique
§ Gestes bizzares, répétitifs
§ Ne doit pas être dû à une hallucination ou un délire
§ Catatonie (attitude figée, raideur) (la personne ne « bouge » pas)

66
Q

Négatifs :

Apathie
Alogie
Anhédonie
Affect plat
Asociabilité

A

Absence de comportements adoptés par la plupart des gens (apathie, alogie, anhédonie, affect plat, asociabilité, catatonie)

Apathie (avolition)
§ Manque d’énergie, d’intérêt et de persistance dans les activités quotidiennes habituelles (zéro motivation, les gens ne vont pas se laver)

Alogie
§ Pauvreté du langage et pauvreté du contenu du discours (parle beaucoup moins, ne répond pas, discourt de plusieurs mots mais qui ne veut rien dire (désorganisation), pauvreté du langage)

Anhédonie
§ Incapacité à ressentir du plaisir (ne vouloir rien faire car pas de plaisir à faire les choses)

Affect plat
§ Absence complète (ou presque) d’expression émotionnelle quel que soit le stimulus (Kring et Neale, 1996) (pas de manifestation d’émotion, les gens peuvent trouver le film triste, mais zéro manifestation)

Asociabilité
§ Présence de difficulté sociale importante (on le voit longtemps avant souvent)

Parfois difficile de voir si symptômes négatifs sont dus au trouble ou au choc du diagnostic et/ou aux médicaments…
Car ressemble beaucoup aux symptômes dépressifs

67
Q

Au niveau cognitif, après les premiers épisode, les affects:

A
  • QI plus bas après premier épisode psychotique
  • Diminution Mémoire
  • Diminution Habiletés langagières
  • Diminution Fonctions exécutives
  • Diminution Attention

Certains doivent réapprendre à écrire, lire…
Certains symptômes sont temporaires (lecture), mais d’autre sont pour la vie (diminution de QI, mémoire…)

68
Q

Diagnostic différentiel
Un autre trouble qui expliquerait mieux :

Trouble schizophréniforme et trouble psychotique bref
Trouble schizo-affectif
Trouble délirant
Trouble de la personnalité du Cluster A (excentrique, bizarre)
Trouble de l’humeur ou autres troubles

A

Trouble schizophréniforme et trouble psychotique bref

§ Schizophréniforme ; entre 1 et 6 mois
§ Psychotique bref ; moins d’un mois

Trouble schizo-affectif

§ Épisode thymique (dépressif, maniaque ou mixte) avec psychose surajouté

§ Phase maniaque (psychotique) juste bipolaire et phase juste de schizophrénie

Trouble délirant

§ Idées délirantes sans autre symptômes de psychose

§ Persuader que moi et Carey Price on est en amour

§ Trouble à une seule idée, mais peut enchainer pleins d’autres choses

Trouble de la personnalité du Cluster A (excentrique, bizarre):

§ Trouble de la personnalité paranoïaque (je penses que mes voisins me vole mes colis, je pense que mes collègue men veulent, pas de perte totale)

§ Trouble de la personnalité schizoïde (aucun symptôme psychotique, simplement ne pas vouloir se faire des amis, vouloir être seul)

§ Trouble de la personnalité schizotypique (manifestation de tout type de symptômes psychotique, le contact avec la réalité est présent mais on va avoir des croyances très pousser (penser absolument qu’il y a des crocrodile dans les égouts, si quelqu’un me dit qu’il est allé et qu’il n’en a pas vu, je vais te croire), plus de chance de développer une schizophrénie plus tard.

Trouble de la personnalité pure : toujours contact avec la réalité en tout temps

Trouble de l’humeur ou autres troubles

§ Avec caractéristiques psychotiques (ex. dépression avec caractéristiques psychotiques comme peur de mourir du cancer)

§ Si caractéristiques psychotiques ne sont pas de l’avant

69
Q

Épidémiologie

A

§ Prévalence : 5/1000 (0,5%) vont souffrir de schizophrénie

§ Semblable entre homme/femme (1,2/1,4:1)

§ Plus grave chez les hommes car commence plus jeune

§ Plus dans les hôpitaux car ils s’en remettent moins

Début
§ Fin de l’adolescence, début de l’âge adulte

§ Plus tôt chez les hommes (15-24 ans) vs. femmes (25-35 ans)

§ Début aigu vs. prodrome long (5 ans avant la phase aiguë)

§ Hospitalisation souvent nécessaire

70
Q

Étiologie (cause) et facteurs de risque de la schizophrénie
Modèle biopsychosocial

A

§ Vulnérabilité (biologique) -Stress (environnementaux) : Hypothèse la plus reconnue

§ Stress important surajouté à une predisposition déjà existante pourrait déclencher un processus psychotique.

À considerer : Génétique, neurobiologie et les stresseurs environnementaux

C’est quand ton verre déborde que la schizophrénie apparait

71
Q

La génétique
l’étude des familles

A

Avec l’étude des familles, on peut prouver le tout

§ Plus le lien de parenté est rapproché, plus les risques de développer la schizophrénie sont élevés ;

§ Parents 2e degré : moins de 5%

§ Père et mère : 10%

§ Frère/soeur : 10%

§ Jumeau DZ : 10%

§ Jumeau MZ : environ 45-50%

§ 10% chez les enfants du jumeau non atteints de schizophrénie et 12,3% chez les enfants du jumeau atteint

% ne sont pas à retenir

Autant de chance de souffrir de schizophrénie si ma mère ne l’a pas mais que ça sœur MZ l’a, que si elle l’avait

72
Q

Étude d’adoption

A

§ Permets le contrôle des effets de l’environnement

§ Mère biologique Sz augmente les risques de développer une schizophrénie, une psychopathologie ou des comportements déviants

§ Le lien n’est pas retrouvé à l’intérieur des familles adoptives (uniquement si un lien biologique)

§ Heston (1966) et son étude sur 97 bébés.

73
Q

Corrélats biochimiques
Hypothèse d’hyperactivité dopaminergique (dopamine)

A

Les médicaments qui jouent avec la dopamine (augmente) joue avec la schizo

Effets des drogues/médicaments:

§ Antipsychotiques (1re et 2e générations) (diminue la dopamine donc diminue les symptômes)

§ Amphétamines (augmente la dopamine donc augmentation des symptômes) ex. speed, retalin

§ Plus de dopamine dans le cerveau dans personnes schizophrène (pas nécessairement vrai, en fait les neurones sont plus sensibles et plus de récepteurs)

§ Nombre excessif de récepteurs dopaminergiques

§ Hypersensibilité des récepteurs dopaminergiques

§ Interactions complexes entre plusieurs neurotransmetteurs (c’est plus l’interaction que juste la sensibilité et le nombre de récepteur = plus complexe)

§ Glutamate
§ Sérotonine

74
Q

les changements dans le cerveau sk
Corrélats biochimiques

A
  • Hypothèse d’hyperactivité dopaminergique (dopamine)

§ Interactions complexes entre plusieurs neurotransmetteurs
§ Nombre excessif de récepteurs dopaminergiques
§ Hypersensibilité des récepteurs dopaminergiques

  • Ventricules élargis

§ Hypodéveloppement de l’hippocampe et amygdale (lobe temporal)

  • Hypofrontalité

§ Activité réduite des lobes frontaux

75
Q

Facteur prénatal et périnatal

A

§ Infection virale telle que la grippe, taxmoplasmose (litière des chats), rubéole, itss chez la femme enceinte

§ Complication obstétricale (manque d’air à la naissance)

§ Désastre naturel, deuils, famine (Malaspina et al., 2008)

76
Q

Environnement
Adversité durant l’enfance (Varese et al., 2012) (traumatisme à l’enfance)

Drogue (Semple, McIntos et Lawrie, 2005; Marconie et al., 2016)

Attitude parentale (Harington, 2012)

Événements de la vie quotidienne provoquant un stress élevé

Climat familial

Classe sociale

A

Adversité durant l’enfance (Varese et al., 2012) (traumatisme à l’enfance)
2, 72x plus de chance si…

§ Intimidation

§ Violence physique, sexuelle et psychologique

§ Négligence

§ Mort d’un parent

Drogue (Semple, McIntos et Lawrie, 2005; Marconie et al., 2016)

§ Cannabis à un jeune âge augmente le risque de développer un trouble psychotique

§ Relation dose-réponse (1x, 2x et 4x plus de risque) plus que tu consommes, plus que tu as des chance (seulement si vulnérabilité biologique)

Attitude parentale (Harington, 2012)

§ Théorie de la mère schizophrénogène

§ Pas de raison de croire que l’attitude parentale est à l’origine de la sz

Événements de la vie quotidienne provoquant un stress élevé

§ Perte d’emploi

§ Deuil

§ Milieu de vie stressant
Facteurs de rechute aussi!

Climat familial

Un mauvais climat augmente les symptômes – les symptômes augmente le mauvais climats (stress…) cercle vicieux

§ Hostilité
§ Peu de communication
§ Critique
§ Soutien social vs. exigeance élevé

Classe sociale
§ Corrélation entre la classe sociale et la sz

§ Classe sociale plus faible = plus de sz

§ Les personnes qui souffrent de sz diminue souvent de classe sociale

77
Q

Traitements
Pharmacothérapie

A

Antipsychotique (neuroleptique)
Pas seulement pour les psychose, mais pour celle-ci elle sont importante

1re génération

§ + Effets secondaires extrapyramidaux (plus grave)

§ Akinésie, hypertonie, tremblement au repos, difficulté de mouvement, figé le visage (même si on arrête la médication, ça reste)

2e génération

§ + Effets secondaires métaboliques

§ Prise de poids, aménorrhée, problèmes sexuelle, tensions artérielles, somnolence (dormir 20h par jour), etc.

§ Syndrome malin des neuroleptiques

Lié à une vie beaucoup plus courte, entre autres à cause des médicaments et des effets secondaires

Antipsychotique (neuroleptique)

§ Efficacité démontrée pour diminuer et contrôler les symptômes positifs (marche très bien)

§ Semble moins agir sur les symptômes négatifs (les gens vont toujours avoir le gout de mourir, peut même augmenter les symptômes)

§ Reconnue comme thérapie de base pour permettre d’autres types d’interventions

78
Q

Interventions psychologiques

Entraînement aux habiletés sociales (Bellack, Mueser, Gingerich, et Agresta, 2013)

Psychoéducation (Rund et al., 1994)

Thérapie cognitive-comportementale (groupe et/ou individuel)

Thérapie familiale

A

le but des interventions psychologique:

  • Augmenter le réseau social
  • Éduquer les gens autour pour avoir un soutien social

Entraînement aux habiletés sociales (Bellack, Mueser, Gingerich, et Agresta, 2013)

§ Enseignement d’habiletés sociales

§ Habiletés pour fonctionner au quotidien

§ Parfois en groupe pour permettre de pratiquer les habiletés

Psychoéducation (Rund et al., 1994)

§ Éducation sur les symptômes, la médication, les émotions, etc.

Thérapie cognitive-comportementale (groupe et/ou individuel)

§ Aider la personne à gagner de la perspective sur ses pensées et à développer des stratégies de gestion du stress et des émotions, l’estime de soi, prévention de la rechute, etc.

§ Modifier les fausses croyances, car elles maintiennent les symptômes

§ Permet de pratiquer habiletés sociales dans le contexte de groupe

Thérapie familiale

§ Information et soutien aux familles

§ Accent sur les habiletés de communication avec le patient (réduction des critiques, émotions exprimées, etc.)

79
Q

La meilleure intervention

A

§ La médication permet de stabiliser l’état de la personne avec un diagnostic de schizophrénie et ensuite l’intervention psychologique peut avoir lieu

§ Le contact avec la réalité doit être présent pour que les interventions soient efficaces

80
Q

Rémission

A

§ Entre 17-78% (M=35,6%) après un premier épisode

§ Entre 16-62% (M=37%) chez les patients ayant eu plus d’un épisode

le taux de rémission diminue si plusieurs épisode

§ Taux de rémission symptomatiques (moins de symptômes, mais la personne ne revienne pas fonctionnelle) taux de rémission fonctionnel

Plus favorable chez ;
§ Fonctionnement prémorbide supérieur

§ Symptômes plus légers

§ Réponse précoce au traitement

§ Durée plus courte de la psychose

§ Moins de troubles comorbides (usage de substance, de la personnalité, dépression et anxiété)

§ Filet de sécurité sociale (très important d’avoir des personnes qui vont nous soutenir quand ça va moins bien)

Rémission des symptômes positifs, mais les symptômes négatifs restent souvent (dépression profonde)

81
Q

Enjeux associés
Stigmatisation

A

§ Diagnostic à vie

§ Obligation de déclarer leur trouble de santé mentale aux policiers, SAAQ, etc.

§ Stigmatisation par le personnel hospitalier (les voient dans leur pire état), les employeurs et la population de façon générale

§ Difficulté à trouver un travail

§ Perception de la population comme étant des personnes violentes (pas plus violent que les autres);

§ Violence semblable aux gens ayant un trouble d’abus de substance (c’est l’abus de substances qui rend violent)

§ Plus à risque d’être des victime

82
Q

Comorbidités (présence d’un trouble associé à la schizo)

A
  • dépression (50%)
  • trouble de panique (15%)
  • TSPT (29%)
  • Trouble O/C (23%)
  • anxiété sociale (17%)
  • trouble d’abus de substance (47%)
  • Rejet car trouble social
  • Traumatisme à l’hôpital
  • Dépression = symptômes négatifs
83
Q

Le suicide

A

§ 1/2 personnes diagnostiquées feront au moins une tentative de suicide

§ 1/10 personne atteinte de schizophrénie décède par suicide

§ Espérance de vie : 64,7 ans (H=59,9 ans et F=67,6 ans)

§ Diminué d’environ 15-20 ans

§ Effets secondaires de la médication (diabète, obésité, problème cardiovasculaire)

§ Sédentarité

§ Suicide

§ Consommation de drogues illicites