Neurococo Flashcards

You may prefer our related Brainscape-certified flashcards:
1
Q
  1. Professeur d’université de 48 ans. Il a une maladie de Parkinson diagnostiquée. Il a des tremblements, une bradykinésie et une rigidité d’intensité modérée. Il désire un traitement, mais craint la dyskinésie associée au traitement de sa maladie. En prenant en considération les inquiétudes du patient, quel médicament lui prescrire?

a. Ropinirole

b. Trihexyphenidyl

c. Levodopa-carbidopa

d. Selegiline

A

a. Ropinirole (agoniste dopaminergique)

(versus d. selegiline selon MTL review mais il était pas sûr…)

Patient de moins de 60 ans qui veut éviter la dyskinésie :
- Parkinsonnisme léger = Inhibiteur MAO-B (selegiline)
- Park. mod-sévère = Levodopa ou DA (ropinirole, pramipexole)

*Anticholinergique (trihexyphenidyl) parfois pour tremblements

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q
  1. Homme dans la soixantaine qui a fait un infarctus inferieur il y a 10 ans. Depuis 2 semaines, 7 épisodes de paresthésies et faiblesse soudaine du MSD durant 10-15 minutes. HTA connue avec TA à l’examen à 145/88. Connu anciennement pour des migraines mais n’en n’a pas eu depuis 10 ans. Quelle est la cause la plus probable ?

a. Crise partielle simple sur tumeur dans le cortex sensori-moteur G

b. ICT cardioembolique

c. ICT sur des embolies athéromateuses

d. ICT sur migraine

A

a. Crise partielle simple sur tumeur dans le cortex sensori-moteur G

Sx neuro positif (paresthésie) répétitifs et surtout très stéréotypé/toujours la même chose dans un seul territoire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q
  1. Meilleur façon de dx SEP:

A) Démonstration clinique d’épisodes neurologiques dans le temps et dans l’espace

B) Plaques à l’IRM

C) Bandes oligo @ PL

D) Potentiels évoqués anormaux

A

A) Démonstration clinique d’épisodes neurologiques dans le temps et dans l’espace

Critère diagnostique alors que les autres sont des trouvailles aux investigations.

Un évènement clinique + une dissémination temps et espace des plaques à un IRM est aussi ok pour dx.

Des bandes oligoclonales à la PL remplissent le critères “dissémination dans le temps” car montre que le patient a des anticorps de SEP dans le LCR qui annoncent de futures poussées.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q
  1. Pt 75 ans, hypertendu et diabétique avec épisodes récurrents depuis 2 ans de vision embrouillée avec parfois en plus dysarthrie ou diplopie ou dysphagie ou parésie MSD ou paresthésie péribuccale. Hyperréflexie D à l’examen.

A) AVC et ICT récidivants de la circulation postérieure

B) Angiopathie amyloïde avec plaques séniles

C) Plaques démyélinisantes

A

A) AVC et ICT récidivants de la circulation postérieure

Mais selon Lahoud : angiopathie amyloïde pas impossible et aurait certainement été la réponse si imagerie concordante

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q
  1. Une avocate de 63 ans avec peu d’antécédents se présente post perte de conscience. Les symptômes ont commencé par des crampes rythmiques au mollet droit. Ces crampes se sont par la suite propagées à la cuisse droite puis à l’hémi-abdomen droit, et elle a par la suite perdu conscience. Au réveil, elle a remarqué qu’elle s’était mordu la langue, qu’elle avait uriné et que sa jambe droite bougeait légèrement plus difficilement. Quel est le diagnostic le plus probable?

A) AVC hémorragique frontal gauche

B) Méningiome de la faux

C) Infarctus de la capsule interne gauche

D) Infarctus temporal gauche

A

A) AVC hémorragique frontal gauche

Les AVC corticaux et hémorragiques sont plus susceptibles de faire convulser (plus épileptogène) que les AVC sous-corticaux et/ou ischémiques.

Frontal gauche = MID au contraire de temporal ou de capsule interne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q
  1. Une jeune femme de 40 ans diabétique de type 1 se présente suite à l’apparition subite de nausée, perte d’équilibre, fatigue et difficulté à avaler. De plus, elle a noté un déficit thermo-algique de l’hémiface droite et de l’hémicorps gauche. Il n’y a pas d’autres symptômes neurologiques focaux. Quel est le diagnostic le plus probable?

A) Neuropathie diabétique mixte périphérique et crânienne

B) Multiples plaques démyélinisantes au niveau du tronc cérébral

C) AVC au niveau de l’artère cérébelleuse inféro-postérieure

D) Crises convulsives partielles répétées

A

C) AVC au niveau de l’artère cérébelleuse inféro-postérieure

Syndrome de Wallenberg aka AVC de la PICA (ou plus rarement de l’artère vertébrale) touchant le bulbe rachidien latéral (cf slide 23 pour SSx)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q
  1. Homme de 35 ans avec sténose mitrale rhumatismale. Il consulte à l’urgence pour un épisode survenu la veille de parésie du MSD et de dysarthrie qui ont duré 1h et qui se sont auto-résolus. Ce jour, le questionnaire est négatif et l’examen physique est normal. L’ECG est normal et le scan cérébral ne démontre aucune séquelle. Quel traitement allez-vous débuter?

A) Warfarine

B) Dabigatran

C) AAS

D) Plavix

A

C) AAS

ICT plus probable donc AAS. (Score ABCD2 de 4 avec deux points pour parésie unilatérale et durée d’une heure ou plus donc en théorie DAPT si ça fait moins de 24 heures SAUF si on est assez certain que c’est cardioembolique.)

Ceci dit : Lorsque prouvé ICT sur FA valvulaire, on change AAS pour warfarine. Mais tant que pas prouvé (ESUS ou embolic stroke of undtermined source), pas d’anticoagulant.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q
  1. Homme de 73 ans qui se présente pour dysarthrie, hémiparésie visage et membre supérieur droit depuis 90 minutes. NIHSS de 6. Le scan cérébral ne montre pas d’hémorragie. Au scope, on note quelques salves de FA. Quelle est la meilleure prise en charge?

A) Héparine IV

B) Aspirine

C) Warfarin

D) Activateur du plasminogène

A

D) Activateur du plasminogène

Thrombolyse : ACV ischémique, plus de 18 ans, déficits depuis moins de 4h30, débilitant (p. ex. NIHSS > ou égal à 6), aucune contre-indication (sgmt, AOD, etc.).

En théorie aurait probablement déjà reçu son bolus d’aspirine (160 mg) et on irait quand même en thrombolyse, mais maintenant n’est plus la priorité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q
  1. Concernant l’anatomie durant une ponction lombaire :

a) La moelle épinière se termine à L3

b) L’épine iliaque postéro-supérieure se situe au niveau de L4

c) Apophyse épineuse de L4 se situe au même niveau que la crête iliaque

d) Le conus médullaire se termine au niveau de l’espace L3-L4

A

c) Apophyse épineuse de L4 se situe au même niveau que la crête iliaque

La moelle épinière (et donc le conus médullaire) se termine à L1-L2.

Les épines postérieures sont bien plus basses que la crête.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q
  1. Femme dans la 50aine, connue diabétique type 2 sous HGO. Se présente avec ptose gauche et paralysie de l’hémiface G depuis 2 heures. Pas de dysarthrie. Elle n’a pas d’autres symptômes neurologiques. Quelle est votre prise en charge ?

a) Pénicilline

b) ASA

c) Prednisone

d) Acyclovir

A

c) Prednisone

Prednisone 60-80 mg x 7 jours pour tous les Bell (+/- antiviral si parésie sévère)

Un AVC ne devrait pas toucher la paupière (VII central) excepté un AVC de Weber (mésencéphale; touchant le noyau III donc ptose-mydriase-diplopie ipsilatérale et les voies pyramidales donc plégie de tout le corps controlatéral).

Selon Lahoud, un Bell n’entraîne pas non plus de ptose, mais bon mais bon.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q
  1. Pt qui présente des épisodes répétés de mvt involontaire bras et avant-bras G. Pas de perte de conscience associée, quel traitement?

a. Ethosuximide

b. Carbamazepine

c. Clobazam

d. Phenytoine

A

b. Carbamazépine

Pour une épilepsie focale, ce sont carbamazépine, oxcabazépine, phénytoïne (Dilantin), lacosamide (Vimpat), gabapentin, prégabalin, etc.

Selon Lahoud : On préfère lamotrigine (Lamictal), carbamazépine et lévétiracétam (Keppra).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q
  1. Femme soixantaine, diagnostic de HSA à l’urgence. Patiente connu HTA et DLP, sous statine et antihypertenseur ainsi que sous pradaxa pour une TPP récente. Comment gérez-vous l’anticoagulation :

a) Vitamine K

b) Facteur VIIa

c) Transfusion de PFC

d) Idarucizumab

A

d) Idarucizumab

Arrêter les antithrombotiques et renverser les anticoagulants comme antidote de dabigatran (Pradaxa) ci-haut mentionné ou un complexe prothrombique humain (PCC aka Beriplex) lorsque pas d’antidote disponible.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q
  1. Homme de 75 ans connu Parkinson. Admis pour pneumonie et développe agitation et est agressif physiquement avec le personnel infirmier. Comment le traitez-vous?

a. Quetiapine faible dose HS

b. Diazepam

c. Risperidone BID

d. Haloperidol

A

a. Quétiapine faible dose HS

En agitation, privilégier les antipsychotiques (Haldol)

mais en Parkinson, privilégier les antipsychotiques 2e génération notamment quétiapine. (En 2e ligne en agitation pour Parkinson utiliser Ativan).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q
  1. Femme de 40 ans qui consulte pour diplopie, paralysie du regard latéral et vertiges transitoires. À l’examen, paralysie de l’adduction de l’œil gauche, nystagmus vertical et skew deviation. Quel est le diagnostic le plus probable?

a) SEP

b) Tumeur pontique primaire

c) AVC lacunaire

A

a) SEP

Trois causes possibles mais compte tenu que femme de 40 ans sans facteur de risque vasculaire, SEP plus probable qu’AVC. De plus, les gliomes du tronc cérébral sont rares chez les adultes et ont habituellement des présentations insidieuses / lentement évolutives.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q
  1. Vous voyez une patiente connue pour un cancer du sein traité par chimiothérapie et radiothérapie il y a quelques années. Elle se plaint depuis quelques temps de douleur lombaire progressive et de faiblesse avec difficulté à marcher. Elle souffre aussi de constipation. Vous suspectez une compression de la moelle épinière. Lequel des éléments suivants vous orienterait vers un syndrome de la queue de cheval?

A- Vessie hyperactive avec pertes d’urine

B- Faiblesse et atrophie des membres inférieurs

C- Hyperréflexie

D- Sensibilité préservée MI

A

B- Faiblesse et atrophie des membres inférieurs

Plus classiquement une vessie atone / rétention urinaire avec possible incontinence par trop-plein. Hyporéflexie. Atteinte sensitive (toutes les racines sont touchées).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q
  1. Dame de 85 ans se présente avec tremblement, bradykinésie et rigidité. On suspecte un nouveau diagnostic de Parkinson. On veut exclure une cause médicamenteuse. Quel médicament est-il le plus sécuritaire de CONTINUER?

A- Maxeran

B- Stemetil

C-Haldol

D- Domperidone (motilium)

A

D- Domperidone (motilium)

Les antipsychotiques (typique > atypique) et les antiémétiques-prokinétiques (Maxeran, Stemetil) sont les pires médicaments en termes de parkinsonisme médicamenteux.

Le dompéridone (antagoniste intestinal de la dopamine) est même utilisé en Parkinson pour l’HTO.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q
  1. Patient hospitalisé. A eu appendicectomie. Céphalée rétroorbitaire importante en post-op. A déjà eu 3 épisodes similaires dans le passé. SVS sature à 97%. Oeil rouge et larmoiement. Quel est la 1re étape pour soulager ce patient?

a) ketorolac IV

b) morphine IV

c) Oxygénothérapie à haut débit

d) diclofenac P.O.

A

c) Oxygénothérapie à haut débit

Céphalée rétroorbitaire avec signes autonomiques = céphalée de Horton (ou céphalée en grappe aka cluster headache) qui se traite en 1re ligne avec O2 100% (2e ligne = triptan).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q
  1. Femme dans la 50aine se présente pour difficultés d’endormissement avec inconfort vague a/n des MI. Son conjoint affirme qu’elle donne des coups de pieds dans son sommeil. Un essai de sulfate ferreux est inefficace, que proposez-vous : traitement?

A- Pramipexole

B- CPAP

C- Gabapentin

D- Celexa

E- Seroquel

A

C- Gabapentin

Syndrome des jambes sans repos.

Traiter avec fer d’abord (surtout si ferritine < 75), avec levodopa-carbidopa PRN lorsque rare, avec gabapentinoide lorsque fréquent et si pas de CI (obésité, dépression ou ATCD dépressif, instabilité à la marche, etc.) ou avec DA (pramipexole) si fréquent et CI aux gabapentinoides.

Mesures non-pharmaco : Traiter les comorbidités du sommeil comme SAHS et éviter les Rx aggravants comme antidépresseur, antipsychotique, antihistaminiques, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q
  1. Homme 55 ans, vient pour lombalgie initialement 3-4 sur 10, depuis 4 semaines douleur qui s’empire 8-9 sur 10 malgré le repos, perte de poids de 6 kg non volontaire, fatigue, anorexie, non soulagé par tylenol extra fort et morphine. Son MD de fam a fait une radiographie de la colonne normale, pas de signe de fracture. À l’examen physique pas de déficit neuro, et une CRP à 21, prochaine étape?

A- Physio et revoir dans un mois

B- Scan de la colonne lombaire

C- Échographie transrectal de la prostate

A

B- Scan de la colonne lombaire

Prise en charge de la lombalgie aiguë (< 4-6 semaines) :

Si risque élevé de cancer comme ici, commencer par radiographie et CRP. Si radiographie normale mais CRP anormale, faire un IRM de préférence, mais scan (de préférence avec contraste) est ok.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q
  1. Homme de 23 ans que vous évaluez pour coma. Lorsque vous inclinez la tête à 30 degrés vers l’avant, une instillation d’eau froide dans l’oreille droite produit un nystagmus horizontal dont la phase rapide est vers la gauche. Diagnostic?

a) Intoxication aux barbituriques

b) Lésion au niveau du mésencéphale

c) Coma psychogénique

d) Hémorragie pontine

A

c) Coma psychogénique

Un patient avec atteinte du tronc cérébral n’aura pas de mouvement oculaire. Un patient avec coma sans atteinte du tronc aura une déviation du regard vers le côté “eau froide” (inhibition du tonus vestibulaire de ce côté) sans nystagmus (correction corticale).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q
  1. Femme dans la 60aine, ATCD cancer sein qui se présente avec des symptômes neuro de novo dont une douleur lombaire basse. Parésie des 2 MI, cutané plantaire en extension des 2 pieds et hyperréflexie des membres inférieurs. Quelle est la cause la plus probable pour expliquer ses symptômes?

a- AVC a/n ACM

b- Lésion lytiques a/n lombaires

c- Compression épidurale a/n moelle

d- Hernie discale lombaire

A

c- Compression épidurale a/n moelle

Signes de motoneurone supérieur (donc exclut les atteintes lombaires comme la ME termine à L1-L2) des deux membres inférieurs (en faveur de la ME).

De plus, les lésions vertébrales lytiques ne causent généralement pas de d’atteinte nerveuse.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q
  1. Femme de 20 ans avec antécédent de trauma crânien en jeune âge. Elle présente des épisodes répétés débutant avec un grognement suivi de mouvements tonico-cloniques des bras et des jambes et d’une respiration difficile sans cyanose. Durant l’évènement, elle répond pendant les crises seulement par des grognements. Les évènements surviennent plusieurs fois par jour et durent environ 5 minutes chacun. Son état de conscience se normalise rapidement post-évènement. Quel est le diagnostic le plus probable?

A) Pseudo-convulsion

B) Convulsion généralisée primaire

C) Convulsion temporale

D) Convulsion généralisée secondaire

A

A) Pseudo-convulsion

Plusieurs arguments en faveur de pseudo-convulsion : état de conscience partiel pendant la crise, sons émis après le début d’une crise, aucun signe autonomique (comme tachycardie, cyanose, incontinence) lors d’une crise majeure, longue crise de plusieurs minutes, crises fréquentes, peu à pas d’état post-ictal (possible en absence ou crise frontale), se produit seulement lorsque d’autres gens autour, déclencheur émotif, mouvements atypiques (opisthotonos, yeux fermés, mouvements rythmiques de la tête, mouvements des yeux).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q
  1. 70M with Parkinson’s well controlled on levodopa over the last 5 years but has now developed dyskinesia. You start him on another drug, and he then develops compulsive behaviour including hoarding and repetitive pacing. Which of the following drugs is responsible?

a. Pramipexole

b. Levodopa

c. Selegiline

d. Entacapone

A

a. Pramipexole

Les impulse control disorders sont possibles avec toutes les thérapies dopaminergiques (Levodopa ou entacapone qui est un inhibiteur de l’enzyme COMT qui dégrade la dopamine, utilisé en combinaison avec Levodopa pour allonger son action), mais pires avec les agonistes dopaminergiques.

Selegiline = Inhibiteur MAO-B utilisé pour les sx moteurs en Parkinson léger.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q
  1. Femme de 38 ans qui a quatre enfants. Elle présente une faiblesse musculaire principalement au bras gauche et une difficulté à relâcher les objets surtout les balles de neige. Elle présente aussi une dysphagie. Quel structure est atteinte ?

A) Mitochondrie

B) Muscle

C) Jonction neuromusculaire

D) Nerfs

A

B) Muscle

Description de dystrophie myotonique (Maladie de Steinert), une maladie génétique des muscles avec notamment une faiblesse musculaire (visage, dysphagie et/ou membres) et des myotonies (relaxation ralentie des muscles après contraction). Peut se manifester dès la naissance comme à l’âge adulte ad l’âge de 70 ans.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q
  1. Patiente hospitalisée aux soins intensifs pour ARDS. A reçu 48 h de curares initialement cessés depuis plusieurs jours. Elle présente une faiblesse musculaire, diminution de la sensibilité et réflexes abolis aux membres inférieurs. Les nerfs crâniens sont normaux. Une PL et un CT scan cérébraux sont normaux. Quel est le diagnostic?

A) Syndrome de Guillain-Barré

B) Myopathie des soins intensifs

C) Polyneuropathie des soins intensifs

D) Myasthénie Atteint sensorielle

A

C) Polyneuropathie des soins intensifs

  • Limb muscle weakness and atrophy
  • Reduced or absent deep tendon reflexes
  • Loss of peripheral sensation to light touch and pinprick
  • Relative preservation of cranial nerve function
  • Prolonged weaning from mechanical ventilation

Le tout se développant après habituellement une à plusieurs semaines aux soins intensifs.

On peut parler de myopathie des soins lorsque seulement :
*Flaccid quadriparesis that may affect proximal more than distal muscles
*Failure to wean from mechanical ventilation
* Facial muscle weakness is also relatively common, but extraocular muscle weakness rarely occurs.

Mais au final, les deux se chevauchent souvent (polyneuromyopathie des soins intensifs).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q
  1. H80 ans, longue vignette pour aboutir à un Dx de HSA de haut grade avec début d’herniation uncale. Famille dit que patient aurait voulu don d’organe. Qu’est-ce qui exclut un don d’organes :

a) Étiologie de la mort cérébrale connue

b) Abolition des réflexes spinaux

c) Abolition des réflexes du tronc

d) Absence d’effort respiratoire au test d’apnée

A

b) Abolition des réflexes spinaux

Les critères de don d’organe en DDN sont étiologie établie, coma profond (E/P qu’on connaît) et absence de confondants (choc, hypothermie, trouble métabolique grave, dysfonction des nerfs ou muscles ou jonctions neuromusculaires pouvant fausser l’E/P, intoxication grave comme ROH, barbituriques, sédatifs).

*L’abolition des réflexes spinaux N’EXCLUT PAS le don, mais bon par élimination, doit être la bonne réponse.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q
  1. F52 ans diabétique et HTA se présente pour symptômes neurologiques ayant duré 1 heure. Sa tension à l’arrivée est à 220/105 et présentement 178/95. Elle présente une hémiplégie droite dense. Bilan sanguin de base normal, INR normal, scan cérébral sans hémorragie. Quelle est votre prise en charge par rapport à la TA ?

A) Rien faire

B) Diminuer de 15-25% dans le premier 24h

C) Viser < 160/90 en 1 heure

D) Viser < 130/70 en 24 heures

A

A) Rien faire

AVC aigu avec hémiplégie droite donc à priori pas de CI pour tPA & NIHSS semble minimalement à 6 (si pas d’effort contre gravité MS D 3 points + MI D 3 points)

A une TA qui la rends éligible à une tPA (< 180/105)
Même si pas de tPA : pas d’indication de tx TA, car il faut viser < 220/120

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q
  1. Patiente de 64 ans hospitalisée pour angine instable. ATCD de migraine avec aura visuel. Aura visuel idem à migraine ce jour, quel est le traitement à instaurer si céphalée survient?

a - Ergo

b - Triptan

c - Acétaminophène

d - Dexaméthasone

A

c - Acétaminophène

Ergo et triptan contre-indiqués chez patients avec MCAS. Dexaméthasone loin de la première ligne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q
  1. Qu’est-ce qui est vrai à propos de la thrombolyse en AVC :

A- Diminution mortalité court terme

B- Diminution mortalité long terme

C- Diminution « disability » à court terme

A

A- Diminution mortalité court terme

RÉPONSE INCERTAINE.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q
  1. Homme 53 ans avec étourdissements et chutes. Trouble de miction avec incontinence. TA couchée-debout: orthostatisme pas subtile. Nystagmus « gaze-evoqued » et légère ataxie tronculaire.

A) Atrophie multisystèmique

B) Ataxie Friedrich

C) Amyloïdose avec atteinte neuro

D) Neuropathie diabétique

A

A) Atrophie multisystèmique

Parkinson + qui se distingue par un parkinsonnisme symétrique, pas de tremblement, instabilité posturale précoce, dysautonomie, ataxie (avec possible nystagmus “cérébelleux”), stridor, myoclonus distaux et pas de réponse à la Lévodopa.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q
  1. Patiente de 65 ans, épisode mvt pieds droits d’allure convulsif puis s’étend à la jambe jusqu’au genou. Demeure avec une douleur musculaire après. Dx le plus compatible?

A) Petite ischémie médulla D

B) Petit gliome frontal G

C) Infarctus capsule interne G

D) Sclérose mésiale temporale G

A

B) Petit gliome frontal G

Une tumeur peut entraîner des convulsions en lien avec son territoire, ce qui fonctionne ici frontal G = MID.

Les AVC ischémiques causent plus rarement des convulsions et surtout lorsqu’ils sont sous-corticaux. De plus, serait suprennant que n’affecte que la jambe dans ces territoires.

Sclérose mésiale temporale cause surtout des épilepsies dès l’adolescence avec des auras sensitifs ou cognitifs et des automatismes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q
  1. Longue vignette, patient avec faiblesse progressive, aréflexie, déficits sensitifs. Bilan: CK normaux. EMG = démyélinisation.

a) Pred

b) Cyclophosphamide

c) Rituxan

d) Anti-TNF

A

a) Pred

Ça ressemble en fait surtout à un Guillain-Barré, mais on ne peut pas donner ni IVIG ni PLEX alors on va dire que c’est la forme chronique (CIDP) qui se traite avec IVIG ou prednisone.

(CIDP progresse typiquement lentement sur des mois, mais peut avoir un début abrupt comme SGB mais va continuer à se détériorer après 4 semaines ou va récidiver après 8 semaines.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q
  1. 65F, previous MCA stroke in the past, presents with generalized tonic clonic seizure. MRI shows old stroke. Now seizure resolved, well for >24h. How would you manage?

a) Lorazepam

b) Ethosuximide

c) Valproic acid

d) Phenobarbital

A

c) Valproic acid

Les premières lignes en épilepsie généralisée sont souvent Epival, lamotrigine (Lamictal) et topiramate (Topamax). Aussi possible : lévétiracétam (Keppra), etc.

Éthosuximide = absence.

(En 1res convulsions post-AVC tardives ou “late-onset”, on ne débute pas toujours des antiépileptiques, mais on a tendance si l’AVC était dans les 2-3 dernières années.)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q
  1. Patient diagnostiqué avec SLA il y a 3 ans. Faiblesse distale avec atrophie des éminences thénar et hypothénar. Fasciculation des membres inférieurs. Ses nerfs crâniens sont normaux. Absence de dysphagie et réflexe de toux préservés. Capacité vital de 40 %. Gaz artériel démontrant une paO2 70 mmhg et pCO2 de 50. Quel traitement améliorera sa survie ?

a) VNI (Bipap)

b) ATB prophylaxique

c) IvIg et plasmaphérèse

d) Drainage postural DIE + clapping

A

a) VNI (Bipap)

La VNI en SLA peut augmenter la qualité de vie et la survie pour ces indications :

  • CV < 50%
  • Présence d’OTP
  • SNIF < 40 cm
  • MIP < - 60 cm
  • Saturométrie nocturne anormale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q
  1. Patient avec asymmétrie faciale droite importante (ils détaillaient qu’il bavait et qu’il avait de la misère avec ses paupières…). Quel traitement est le plus efficace?

a. Pred po pendant 7 jours

b. Acyclovir

A

a. Pred po pendant 7 jours

Prednisone pour tous les Bell.

Acyclovir si atteinte sévère (défigurant, aucun mouvement du front, fermeture incomplète de l’œil ou asymétrie franche de la bouche malgré effort maximal) à complète.

36
Q
  1. Femme dans la trentaine vous consulte pour céphalées frontales, temporales et rétroorbitaires bilatérales depuis quelques mois, à prédominance matinales. Elle a un IMC à 31. Examen neurologique normal excepté papilloedème bilatéral. Scan cérébral normal. Quel test vous donnera le diagnostic ?

a) Veinographie

b) Angioscan

c) Pression ouverture de la ponction lombaire

A

c) Pression ouverture de la ponction lombaire

Probable hypertension intracrânienne idiopathique (pseudotumor cerebri)

Toutes ces trouvailles sont aussi possibles en thrombose veineuse cérébrale (qui cause une hypertension intracrânienne souvent d’installation lente) et le CT peut être normal dans 30% des cas de thrombose veineuse cérébrale. Ceci dit, la céphalée est présente habituellement depuis qq jours à qq semaines et non des mois.

37
Q
  1. Vignette de plusieurs lignes d’une femme avec faiblesse progressive. Quel est le signe qui exclut le syndrome de Guillain Barré ?

a) Cutanés plantaires en extension bilatéraux

b) Paralysie faciale

c) Rétention urinaire

d) Faiblesse symétrique proximale des membres inférieurs.

A

a) Cutanés plantaires en extension bilatéraux

SGB = Polyradiculopathie aka motoneurone inférieur donc cutané plantaire en flexion (si patient toujours capable d’avoir des réflexes).

38
Q
  1. H76 ans avec hémiparésie droite avec parésie de l’hémivisage D inférieur, associé à diplopie g. Démontre aussi à l’examen une atteinte de 3ème nerf cranien G. Patient est alerte et en BEG outre ces sx. Quelle atteinte ?

a. AVC de l’artère cérébrale moyenne G avec oedème qui comprime le 3eme nerf cranien

b. AVC dans la capsule interne

c. AVC lacunaire du mésencéphale à gauche

A

c. AVC lacunaire du mésencéphale à gauche

Classique cas de syndrome de Weber, c’est-à-dire d’AVC du mésencéphale habituellement par atteinte de la PICA avec nerf 3 (ptose, mydriase, diplopie down and out) ipsilatéral et hémiparésie controlatérale des trois étages.

39
Q
  1. Diabétique de 50 ans, se présente avec céphalée hémicrânienne droite et ptose droite, réflexe pupillaire normal bilatéralement. Quelle est la cause de son malaise ?

A) Ischémie du mésencéphale

B) Ischémie du nerf oculomoteur

C) Anévrysme de l’artère cérébrale postérieure

D) Engagement transtentoriel (uncal)

A

C) Anévrysme de l’artère cérébrale postérieure

Une paralysie du nerf III par compression (souvent anévrismale) cause toutes les anomalies (parésie partielle ou complète des MEO du III, ptose et mydriase) alors qu’un mécanisme ischémique (souvent diabétique) épargne la pupille (fibres externes du nerf qui régulent la pupille épargnés). Les deux sont souvent accompagnés d’une céphalée, souvent plus légère en ischémie.

CECI DIT : Si la pupille est épargnée et que les anomalies motrices sont partielles, il faut quand même penser d’abord à un anévrisme et faire une imagerie. (On est rassuré que c’est ischémique seulement lorsque pupille épargnée et atteinte motrice complète.)

Hernie uncal = NoVo, AEC

AVC mésencéphale = Atteinte des deux yeux et autres atteintes neurologiques

40
Q
  1. Patient de 72 ans avec lymphome diffus à grandes cellules B qui subit un traitement de chimiothérapie de type R-CHOP (cyclophosphamide, anthracycline, vincristine et prednisone). Après le 4e traitement, il développe des symptômes de paresthésies aux extrémités qui semblent s’empirer après les cycles subséquents et développe maintenant des symptômes au niveau des membres supérieurs. Sur l’imagerie il est en rémission. Ses symptômes persistent. Il présente une sensation de brûlement au niveau des pieds qui l’empêche de mettre ses souliers. Quel est le diagnostic le PLUS probable?

A) Syndrome paranéoplasique

B) Lymphome méningé

C) Neurotoxicité reliée à la vincristine

D) CIDP

A

C) Neurotoxicité reliée à la vincristine

PNP secondaire à la chimiothérapie : platines (cysplatin, oxaliplatin, carboplatin), vinca-alcaloide (vincristine et vinblastine), taxanes (paclitaxel, docétaxel), velcade, etc.

41
Q
  1. Jeune femme se présentant avec faiblesse des deux membres inférieurs avec augmentation du tonus et Babinski positifs bilatéraux. Elle a aussi une diminution de sa sensibilité vibratoire et proprioceptive aux deux jambes. Reste de examen physique et bilan sont normaux. Quel traitement débuter ?

A. Vitamine B12

B. Discectomie vertébrale lombaire

C. Plasmaphérèse

D. Pénicilline IV

A

A. Vitamine B12

La déficience en B12 peut mener à une myélopathie touchant surtout les colonnes dorsales (vibration et proprioception) et les voies corticospinales (motoneurone supérieur), toutes des atteintes qu’on retrouve ici.

Un Guillain-Barré et une atteinte lombaire (fin de la moelle L1-L2) feraient un motoneurone inférieur. Une neurosyphilis ne touche que les colonnes dorsales (tabes dorsalis).

42
Q
  1. Homme de 68 ans, connu HTA, avant TA 170/90, consulte pour des épisodes de diplopie, dysarthrie, dysphagie et paresthésie du membre supérieur droit transitoire depuis 7-8 mois qui apparaissent de manière plus fréquente dernièrement. Qu’est ce qui explique sa présentation clinique?

A - ICT du territoire vertébrobasilaire

B - ICT provenant de la carotide interne gauche

C - Neuropathie diabétique

D - Sclérose en plaque

A

A - ICT du territoire vertébrobasilaire

Déficits transitoires de la circulation postérieure chez homme hypertendu de 68 ans = ICT de la circulation postérieure plus probable.

43
Q
  1. Vous voyez un homme de 60 ans en clinique, connu pour hypertension et dyslipidémie. Il consulte pour un épisode étant survenu la veille, d’un affaissement de l’hémiface droite, parésie du membre supérieur droit et difficulté à trouver ses mots. Le tout s’est déroulé chez sa fille infirmière qui a objectivé les déficits neurologiques et vous confirme l’histoire. Les symptômes ont duré 5-10 minutes au total et sont disparus par la suite. Aujourd’hui le patient va bien, est asymptomatique et votre examen neurologique est normal. En prenant en considération le temps d’attente du patient, sa situation clinique et votre rôle de défenseur du système de santé, qu’allez-vous faire pour orienter sa prise en charge?

A - Demander une consultation avec un neurologue d’ici deux semaines

B - Le transférer en ambulance dans une centre tertiaire spécialisé dans la prise en charge et l’investigation des AVC

C - Débuter AAS 325 mg et organiser un suivi en neurologie dans un mois

D - Lui arranger un rendez-vous dans une clinique de prévention des AVC pour qu’il soit vu le jour même

A

D - Lui arranger un rendez-vous dans une clinique de prévention des AVC pour qu’il soit vu le jour même

Score ABCD d’au moins 4 (1 pour > 60 ans, 2 comme parésie unilatérale, 1 comme 10 à 59 minutes) donc >/= 4 donc high-risk (risque important de récidive dans les prochains jours) demandant prise en charge rapide et une DAPT à l’intérieur de 24 heures de l’ICT (donc pas AAS seul et pas une prise en charge dans 2 semaines).

44
Q
  1. Homme de 68 ans, connu HTA, présente pertes de vision récurrentes de l’oeil droit. Les épisodes commencent d’abord par une perte de vision du champ visuel supérieur puis par une perte complète du champ visuel. Résolution spontanée après quelques minutes avant retour à la vision normale.
    Quelle est l’atteinte la plus probable?

a. Atrophie optique ischémique

b. Ischémie du territoire de la PICA gauche

c. Ischémie du territoire de la carotide interne droite

d. Artérite temporale

A

c. Ischémie du territoire de la carotide interne droite

ICT de la circulation antérieure dans l’artère centrale rétinienne. Curtain sign typique de ceci. Attention s’il y avait le moindre argument pour une AT (comme céphalée), on aurait dû considérer l’AT.

45
Q
  1. Une femme de 52 ans consulte pour une diminution de la vision de son oeil droit de façon assez subite. La vision de son oeil gauche est à 20/20 et celle de son oeil droit est à 20/200. À l’examen physique, lorsque vous mettez de la lumière dans l’oeil droit, aucune des deux pupilles ne réagit. Lorsque vous mettez la lumière dans l’oeil gauche, les deux pupilles se rétrécissent. Lorsque vous remettez la lumière dans l’oeil droit, la pupille D se dilate. Comment expliquez-vous ce phénomène?

A - Pupilles d’Argyll-Robertson

B - Ophtalmoplégie internucléaire

C - Névrite optique

D - Syndrome de Horner

A

C - Névrite optique

Le défaut pupillaire afférent décrit chez cette patiente avec perte de vision monoculaire est en faveur d’une névrite optique. Habituellement avec douleur aux MEO.

Les pupilles d’Argyll-Robertson (atteinte du mésencéphale par la neurosyphilis) touchent habituellement les deux pupilles qui sont toujours en myosis et ne se contractent pas à la lumière (abolition du réflexe photomoteur), mais se contractent à l’accommodation (objet rapproché des yeux).

46
Q
  1. Homme de 78 ans s’est mis à faire des chutes dans les derniers mois et de l’ataxie. A l’examen, babinski bilat, faiblesse au niveau des membres inférieurs et diminution des sensibilités des membres inférieurs. Hb 135. VGM 97. Qu’est-ce que qui explique les chutes?

A- Neuropathie alcoolique

B- Déficit en b12

C-Déficit en thiamine

D- SLA

A

B- Déficit en b12

La déficience en B12 peut mener à une myélopathie touchant surtout les colonnes dorsales (vibration et proprioception avec ataxie sensitive secondaire) et les voies corticospinales (motoneurone supérieur), toutes des atteintes qu’on retrouve ici. De plus, VGM augmenté en faveur.

47
Q
  1. Femme dans la trentaine, avec diplopie. Quand elle regarde à D, abduction de l’oeil D OK avec nystagmus et incapable de faire adduction de l’oeil G. Lorsqu’elle regarde à G, abduction de l’oeil G OK avec nystagmus et incapable de faire adduction de l’oeil D. Quel est le Dx?

A- Atteinte des muscles extra-oculaires (me semble que c’est les muscles internes dans le choix)

B- Ophtalmoglégie internucléaire

C- Parésie du NC 3 bilatérale

D- Ischémie du tronc

A

B- Ophtalmoglégie internucléaire

Description classique de INO (bilatérale ici) avec parésie/plégie de l’adduction du côté atteint et nystagmus de l’oeil controlatéral (sain) en abduction. L’adduction est préservée en convergence car emprunte une voie différente. Démontre une atteinte du fascicule longitudinal médial (MLF) dans le pont ou le mésencéphale.

Le INO est assez souvent bilatéral en maladie démyélinisante.

48
Q
  1. Un homme diabétique de 42 ans présente depuis quelques mois une atrophie et une faiblesse des muscles de la main droite, sa main dominante. Quel serait un signe suggérant une atteinte du nerf médian?

a) Faiblesse de l’hypothénar

b) Perte de sensibilité du dos de la main

c) Faiblesse de l’opposant du pouce

d) Perte de sensibilité de la partie distale du 5e doigt

A

c) Faiblesse de l’opposant du pouce

Le nerf médian permet : opposition et flexion du pouce, flexion des 2e et 3e doigts, flexion et abduction du poignet et pronation + sensibilité palmaire et sensibilité 1-2-3e et moitié radiale du 4e doigt palmaire > dorsal. L’atteinte par contre peut être à différents endroits sur son parcours et donc entraîner plus ou moins de ces ssx. Comme toute atteinte MNI (souvent aussi en MNS), une atrophie des muscles mal-innervés finit par se développer (thénar et non hypothénar).

49
Q
  1. Une femme de 43 ans fait un AVC ischémique dans le territoire de la cérébrale moyenne droite. Son ECG, son écho cardiaque, de même que le Holter sont normaux. Un doppler des carotides démontre une sténose de 30% de la carotide gauche. Quel examen supplémentaire devrait-on faire pour compléter l’investigation?

a) Dosage des antiphospholipides

b) Angiographie par résonance magnétique

c) Reveal-AF

d) Un test de résistance au Plavix (tel quel)

A

a) Dosage des antiphospholipides

OU

c) Reveal-AF

QUESTION INCERTAINE

AVC chez le jeune < 55 ans mérite angioscan et IRM (comme bien des AVC > 55 ans d’ailleurs) avant même le reste du bilan supplémentaire (ce qui fait même pencher vers la réponse b), puis un Holter prolongé au moins 14 jours (pas précisé ici) et oui, les anticorps antiphospholipides (etc. cf TR).

SELON TR : Prioriser recherche de FA (Holter 14 jours)&raquo_space; recherche SAPL.

*Attention dans une autre version de la question, on peut choisir IRM (et non angio-IRM) qui pourrait donc être la bonne réponse.

50
Q
  1. Homme 75 ans. Tableau AVC sylvien gauche classique. Sous ASA en prévention primaire. Holter, ETT et ECG normaux. Le doppler montre une sténose de 70% carotide gauche et 30% carotide droite. Prise en charge?

a) Ajout disopyramide

b) Ajout plavix

c) Coumadin

d) Endartérectomie gauche

A

d) Endartérectomie gauche

On opère la majorité des sténoses carotidiennes de 50-99% avec symptômes dans les 2 dernières semaines (sous aspirine).
- On hésite mais on tend à opérer après deux semaines chez les 70-99%
- On hésite à opérer chez les femmes 50-69% (en général ne pas opérer si deux semaines dépassées)

La question par contre se pose d’ajouter Plavix avant la chirurgie si AVC NIHSS < 3

51
Q
  1. Patient âgé qui se présente pour vertige évoluant depuis quelques temps. Patient décrit ces vertiges comme survenant aux changements de positions (exemple : en se tournant dans le lit), diminué au repos, récidivant à la reprise des mouvements, durée de 15 secondes. Les vertiges ont duré pendant quelques semaines, puis arrêt pendant plusieurs mois, et récidive récente. Au bureau, TA debout couchée sans critère d’hypotension orthostatique, Sx reproduits lorsque se couche sur la table d’examen ainsi que lorsqu’il se relève. L’examen révèle un nystagmus vertical, mais épuisable (pas d’info sur la présence ou l’absence d’une période de latence). Le patient ne présente aucun autre Sx neuro (pas de diplopie/dysarthrie/ataxie ni de parésie ou de Sx focalisateur).
    Dx le plus probable?

a- Insuffisance vertébro-basilaire

b- Ménière

c- HTO médicamenteuse

d- VPPB

A

a- Insuffisance vertébro-basilaire

OU

d- VPPB

QUESTION INCERTAINE

Les causes centrale de vertige (SEP, AVC vertébrobasillaire) devraient entraîner un nystagmus et vertige spontanés et souvent constants et non seulement positionnels (mais s’aggravent tout de même avec les changements de positions). De plus, le patient a habituellement d’autres déficits neurologiques.

TOUTEFOIS : Un nystagmus purement vertical (ou purement rotatoire) est presque jamais périphérique.

POUR CELA : Je penche vers a) car ça serait inadéquat de laisser partir le patient sans au moins une imagerie du SNC.

52
Q
  1. Femme qui consulte pour tableau de difficulté à la marche depuis depuis 3 jours. ROH+++ chronique, tabac+. A un tableau d’IVRS depuis 7 jours. Ataxique à la marche, tendance à tomber vers le côté D. Romberg negatif. Ataxie tronculaire et appendiculaire surtout à droite. A une histoire de dlr / perte de sensibilité chronique depuis quelques mois aux membres inférieurs. Diadocochinésie (MAR normaux) des deux membres supérieurs et inférieurs. Quel est le diagnostic le plus probable ?

a) Neuronite vestibulaire

b) AVC cérébelleux D

c) Dégénérescence cérébelleuse ROH

d) Neuropathie ROH

A

b) AVC cérébelleux D

L’ataxie tronculaire et appendiculaire préférentielle à droite et l’apparition aigüe sont en faveur d’un AVC cérébelleux (déficit ipsilatéral en cervelet).

La neuronite (possible per/post-viral) devrait s’accompagner d’un tableau important de vertige, nystagmus, NoVo.

Les autres causes sont d’installation chronique et devraient être assez symétriques.

53
Q
  1. Homme de 55 ans travailleur de la construction. Se présente à l’urgence pour céphalée unilatérale droite. Difficulté à ouvrir son œil droit et se plaint de vision embrouillée. Il se dit en bonne santé, mais avoir de la haute pression (pour laquelle il prend du ramipril) et du diabète (traité avec des hypoglycémiants oraux). À l’examen, il a une ptose de l’œil droit et les pupilles sont égales et réactives. Lorsque l’on relève la paupière de l’œil droit, le patient se plaint de vision floue. Il est capable de faire une abduction de son œil droit, mais les mouvements oculaires sont limités dans toutes les autres directions. Il n’a pas d’autres trouvailles. Quelle est la cause la plus probable qui explique les symptômes du patient?

a) Herniation transtentorielle (uncal)

b) Anévrisme de l’artère communicante postérieure

c) Paralysie du 3e nerf crânien secondaire à une atteinte ischémique

d) AVC du mésencéphale

A

c) Paralysie du 3e nerf crânien secondaire à une atteinte ischémique

Une paralysie du nerf III par compression (souvent anévrismale) cause toutes les anomalies (parésie partielle ou complète des MEO du III, ptose et mydriase) alors qu’un mécanisme ischémique (souvent diabétique) épargne la pupille (fibres externes du nerf qui régulent la pupille sont épargnés). Les deux sont souvent accompagnés d’une céphalée, souvent plus légère en ischémie.

*Attention : La même vignette mais avec MEO partiellement atteints devrait nous faire pencher vers un anévrisme et surtout une imagerie.

54
Q
  1. Un homme de 63 ans, se présente à votre bureau ce jour en vous rapportant les symptômes et l’histoire suivante : depuis quelques mois, échappe des objets sans le vouloir comme ses clés. A noté une diminution de la force de ses membres supérieurs, et ce à droite plus qu’à gauche. Également depuis quelques temps, a de plus en plus de difficulté à monter les marches. Il note qu’à un certain moment il a eu de la difficulté à avaler et s’est étouffé. Il a des fasciculations aux membres inférieurs ainsi que supérieurs. Il a également des douleurs lombaires basses et hautes depuis quelques années, suite à un accident de voiture. On lui a dit qu’il avait de l’arthrose vertébral.
    Quel tableau explique les symptômes du patient?

a) Syringomyélie

b) Sclérose latérale amyotrophique

c) Discopathie

d) Arthrose cervicale

A

b) Sclérose latérale amyotrophique

La présentation de la SLA est hautement variable, mais elle débute le plus souvent dans une extrémité distale (main ou pied, MNS ou MNI) (80%), parfois au niveau bulbaire (dysarthrie, dysphagie) (20%). Lorsqu’elle débute dans une extrémité distale, elle tend à progresser en proximal du membre affecté, puis au membre controlatéral, puis aux membres épargnés et enfin, en bulbaire. Lorsqu’elle débute en bulbaire, elle tend à affecter les MS par la suite. La maladie tend à progresser à une vitesse assez constante pendant des mois à des années jusqu’à mener à l’insuffisance respiratoire et à la mort. Le patient peut aussi expérimenter un syndrome pseudobulbaire (rires ou pleurs incontrôlables et inappropriés).

Une petite syringomyélie causerait une atteinte seulement spinothalamique (douleur et température), car cette voie est la seule à décusser dans la moelle. Une grosse syringomyélie cause habituellement une atteinte de toutes les modalités et donc ici il manquerait du sensitif.

55
Q
  1. Femme 48 ans, DB1 de longue date, étourdissement soudain, vomissement et dysphagie. Perte de sensation de la douleur et de la température hémi-visage droit et hémicorps gauche
    Quel est le Dx?

a) Multiples embolies d’origine cardiaques

b) Saignement néoplasique a/n du tronc cérébral

c) Thrombose de l’artère cérébelleuse postérieure

d) Occlusion carotide interne unilatérale

A

c) Thrombose de l’artère cérébelleuse postérieure

Classique cas de syndrome de Wallenberg (AVC du bulbe rachidien latéral via la PICA ou parfois la vertébrale) qui peut se présenter avec ataxie ipsilatérale, Horner ipsilatéral, hypoesthésie douleur et température hémi-face ipsilatérale, hypoesthésie douleur et température hémi-corps controlatérale, vertige, nystagmus, dysphagie, voix rauque et hoquets.

56
Q
  1. Très longue vignette. Femme de 49 ans, professeure titulaire à l’université. Depuis 3 ans, sa famille a noté des changements de personnalité. Elle a embrassé un inconnu à l’épicerie, fait du binge-eating dont des aliments avariés et fait le ménage sans arrêt de sa maison. Elle a perdu l’intérêt pour les activités qui la passionnaient avant. Elle prend de la mélatonine pour dormir. Examen physique normal. Longue liste de prises de sang normaux dont calcium, B12, etc. Syphilis et VIH négatifs. IRM cérébrale montre une atrophie de l’insula et autres structures que j’ai oubliées (cingulate gyrus and amygdala atrophied), pas d’atteintes vasculaires. Quel est le diagnostic?

a) Démence vasculaire

b) Démence fronto-temporale

c) Maladie bipolaire avec TOC

d) Maladie de Creutzfeldt-Jakob

A

b) Démence fronto-temporale

Tableau clinique suggestif + atrophie de l’insula décrit dans cette démence.

Dx posé lors de présence de démence clinique et trois de :
- Désinhibition
- Apathie
- Perte d’empathie
- Persévération (difficile de passer d’une tâche à l’autre p. ex.)
- Hyperoralité
- Dysfonction exécutive

57
Q
  1. Homme de 45 ans consulte pour tableau de céphalée en bandeau après ses longues journées de travail au bureau devant écran d’ordinateur. Il se dit très bien soulagé par tylenol 650 mg. Le médecin de famille a fait un CT scan cérébral au cours de l’investigation où une petite masse de 1 cm d’allure méningiome bénin au niveau selle turcique ne faisant pas d’effet de masse a été découverte. Le patient se porte bien, allure céphalée de tension au questionnaire et stable selon le patient. Examen physique normal. Quelle est la suite de votre investigation:

a) Consultation en neurochirurgie

b) IRM avec gadolinum

c) Ne pas changer le plan de traitement

A

b) IRM avec gadolinum

Petit méningiome asymptomatique. IRM avec contraste est l’examen de choix pour confirmer le dx d’autant plus que la localisation est sur la selle turcique. Selon moi, on ne ferait rien que ‘watch and wait’ ensuite. En général, méningiome considéré «petit» si < 3 cm.

58
Q
  1. Homme 72 ans n’a pas d’antécédent et ne prend aucun médicament. Subitement devant ses proches s’affaisse du côté droit. Il est relevé debout et on se rend compte qu’il est plégique de son hémicorps droit et aphasique. Il est amené à l’urgence en 30 minutes. À son arrivée à l’hôpital, il se met à convulser (convulsion tonico-clonique généralisée) pendant 3 minutes. Auto-résolutif. Vous l’évaluez 5 minutes après sa convulsion. Il a un état post-ictal. Comment traitez-vous son épisode convulsif ?

a) Dilantin IV

b) Keppra PO

c) Ativan

d) Rien

A

d) Rien

Tant qu’on est à une seule crise dans les 24 heures de l’AVC et auto-résolutive, on peut éviter les anti-épileptiques. Dès qu’une deuxième crise survient, on débutera un anti-épileptique.

(Après deux minutes, on considère la crise non-auto-résolutive et on traite [benzo courte-action comme Ativan en 1re ligne], mais ça, c’est dans le contexte qu’on regarde le patient convulser et on veut pas attendre le 5 minutes usuel qui définit le status. Ici, ça a été auto-résolutif en moins de 5 minutes donc je considère la crise auto-résolutive…)

Si une crise survient après 24 heures mais avant deux semaines (early poststroke seizures) ou encore si les crises se répètent ou sont non-auto-résolutives, on débute un anti-épileptique pour minimum 3 mois.

Si les crises surviennent après 2 semaines (late poststroke seizures), anti-épileptique à long-terme.

59
Q
  1. Homme de 60 ans se présente pour faiblesse et douleur pancorporelle depuis 3 ans. Pas de sx B. Pas de ralentissement psychomoteur. Pas de symptome sensitif. À l’examen: SV N, forces segmentaire : ⅘ cuisse, poignet, mains (symétrique). ROT N. Sensibilité N.
    Bilans: TSH N, B12N, pas d’anémie. CK non dosé

a) CIDP

b) SLA

c) Myosite à corps d’inclusion

d) Myasthénie grave

A

c) Myosite à corps d’inclusion

Myosite la plus fréquente après 50 ans et âge moyen au diagnostic 60-65 ans. Atypique p/r aux autres myosites immunes car :
- Homme > femme
- Évolution lente et insidieuse (durée moyenne avant dx 5 ans)
- Asymétrique
- Atteinte distale en plus de proximale (classiquement mains et cuisses, mais éventuellement partout incluant visage et dysphagie)
- Pauvre réponse aux traitements, pas d’immunosuppresseur

Des myalgies légères sont possibles.

60
Q
  1. 45M presents with unilateral headache, photophobia, and nausea. He is known for having recurrent headaches. His past medical history is notable for HTA, diabetes, CKD, and CAD with an inferior wall stemi 2 years ago. He is currently on ASA, metformin, monocor, insulin, ramipril. His blood pressure is 162/85. You perform a fundoscopic exam which shows AV nicking, cotton wool spots, and hard exudates. There is no disc edema. Which of the following would be most appropriate.

a) IV sumatriptan

b) IV labetalol

c) Metoclopramide

d) Subcutaneous ergotamine

A

c) Metoclopramide

Migraine probable, on évite les triptants et l’ergotamine en MCAS / ATCD IM.

Rétinopathie hypertensive chronique sans urgence hypertensive.

61
Q
  1. 70M with HTA/DLP. Medications include ASA, statin, ACEi, amlodipine and tylenol. Comes for gradual memory loss. Also complains of gait instability with 3 falls recently. On examination, no orthostatic hypotension, MMSE 25/30, wide gait ataxia, urinary incontinence. Brain imaging shows large ventricles. Neuro examination otherwise normal. What is the next step?

a) Start rivastigmine

b) Start acetazolamide

c) Begin CSF drainage

A

c) Begin CSF drainage

Triade classique de l’hydrocéphalie normotensive (MMSE négatif pour TNC mais c’est ok, pas obligé d’avoir la triade complète).

Le test confirmatoire est celui d’un drainage de LCR (via PL ou drain) avec amélioration de la vitesse de marche par la suite. ATTENTION : HCP normotensive aka la pression d’ouverture devrait être normale aka sous 25 cm H2O

Le tx définitif est une dérivation ventriculo-péritonéale.

62
Q
  1. Patient avec Guillain-barré. Début d’IVIG. 48h plus tard, développe céphalée +++. Quel est le dx le plus probable?

a) méningite bactérienne

b) méningite aseptique

c) migraine

A

b) méningite aseptique

Causes : The most commonly implicated medications are nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs), certain antibiotics (eg, trimethoprim-sulfamethoxazole), intravenous immune globulin, vaccines, intrathecal antimetabolites, corticosteroids, and anaesthetics.

63
Q

77, Vous êtes demandé en consultation à l’urgence à 21h. Une dame de 75 ans a présenté à 14h une aphasie associée à plégie MSD, et ses symptômes persistent actuellement. Sa TA est de 180/100 avec FC 65. Scan cérébral normal. Quelle est la meilleure prise en charge à ce moment?

a- Thrombectomie

b- ASA 325 mg po die

c- Labetalol 10mg IV

d- Thrombolyse

A

a- Thrombectomie

On est à l’extérieur de la fenêtre de 6 heures, mais peut être considérée ad 24 heures.

L’ASA serait la priorité et aurait pu être la bonne réponse si ça avait été la bonne dose (160 mg).

TA dans les cibles et hors-délai pour thrombolyse.

64
Q
  1. Jeune femme avec HTA et dysplasie fibromusculaire des artères rénales connues. Elle a lu sur internet et est inquiète par rapport aux anévrismes cérébraux.
    Quel test allez-vous demander?

a. Doppler des carotides

b. Angiographie cérébrale par tomodensitométrie

c. Angiographie cérébrale et carotidienne

d. IRM de la circulation cérébrale

A

b. Angiographie cérébrale par tomodensitométrie

Les techniques non-invasives sont préférées et parmi celles-ci, on priorise l’angioscan, puis l’angio-IRM puis le doppler. Dans certains centres avec expertise en doppler, le doppler peut être utilisé en premier, mais on garde en tête angioscan (habituellement tête au pelvis si DFM suspectée / connue).

65
Q
  1. Patient avec SLA. Longue vignette. Cardiomyopathie connue. Se présente avec dyspnée. Orthopnée +. Pas de crépitants à l’auscultation. B3 +. Un peu OMI mais TVC normale. Subfébrile avec exacerbations des sx de base de SLA (faiblesses). Beaucoup d’éléments dans la vignette faisant soupçonner que PAS une IC décompensée. Quelle est l’origine de sa dyspnée?

a. Surcharge

b. Dysfonction diaphragmatique

c. Surinfection

A

c. Surinfection

Le tableau aigu ne concorde pas avec une insuffisance respiratoire d’installation lente de SLA.

Toutefois SLA = risque d’aspiration = pneumonie d’aspiration avec état subfébrile.

66
Q
  1. Homme de 67 ans, connu pour TPP anticoagulée x 1 mois avec HBPM, se présente après 6h de parésie MSG. Scan cérébral démontrant masse de 2cm au niveau frontal D, avec œdème vasogénique au pourtour. Que faites-vous dans l’immédiat?

A. Dilantin IV

B. Decadron IV

C. Cesser anticoagulant

D. Mannitol IV

A

C. Cesser anticoagulant

En théorie masse tumeur intracrânienne = contre-indication à l’anticoagulation thérapeutique. Je dirais d’abord et avant tout ne pas nuire et donc ne pas donner son anticoagulant, puis donner Décadron IV.

67
Q
  1. 76M with sudden onset shuffling gait. Found to have postural hypotension ++ new executive dysfunction. CT reveals extensive microangiopathic changes. Quel est le diagnostic le plus probable?

A. Démence à cors de Lewy

B. Démence vasculaire

C. Atrophie multisystème

D. Maladie de Parkinson

A

C. Atrophie multisystème

Une instabilité posturale précoce (avec possible syndrome cérébélleux aka ataxie) et une dysautonomie doivent nous faire penser ++ à l’AMS. Le caractère aigu et la dysfonction exécutive sont moins classiques, quoique atteinte des fonctions exécutives possibles selon UpToDate.

AMS-P = parkinsonnisme avec pauvre réponse au Levodopa sans syndrome cérébelleux
AMS-C = Syndrome cérébelleux sans parkinsonnisme

68
Q
  1. Femme de 50ans, qui se présente pour crise convulsive tonico-clonique résolue. TA 175/85, FC 95, Sp02 94% AA, T 37.9. Scan et IRM cérébral démontrent œdème vasogénique sans anomalie structurelle. Que lui donnez-vous parmi les suivants?

A. Mannitol

B. Spironolactone

C. Labétalol

D. Dexaméthasone

A

D. Dexaméthasone

En œdème vasogénique, traitement de choix. Toutefois, si doute sur HTIC avec début d’herniation (AEC, nouvelle parésie NC III), on ajoute habituellement mannitol.

Le traitement peut aussi varier en fonction de la cause de l’œdème.

69
Q
  1. Homme de 65 ans avec diabète type 2 x 15 ans. Hospitalisé pour EHH. Améliore sous insuline et hydratation. Mieux ce jour. L’infirmière note une faiblesse au niveau du visage à gauche. Le patient est alerte et orienté. A l’examen : parésie visage gauche incluant le front. Hémiparésie bras et jambe droit. Babinski droit. Où est la lésion?

A. Cortex frontal gauche

B. Capsule interne gauche

C. Médulla droite

D. Protubérance gauche

A

D. Protubérance gauche

Aussi appelé pont cérébral.

Atteinte faciale incluant front = soit VII périph ou noyau VII (ipsilatérale à l’hémi-face atteinte).
Donc ici atteinte du noyau du VII G (se trouve dans le pont) + atteinte de la voie corticospinale (pyramidale) avant décussation dans le pont.

*Truc : Avant de se rendre au noyau du nerf facial, la voie motrice du visage est aussi controlatérale p/r à l’hémi-face innervée (donc a/n cortex et capsule).

70
Q
  1. Un homme de 40 ans, travailleur de la construction se présente pour faiblesse et atrophie de sa main droite, qui est sa main dominante. Il n’a pas d’antécédents, ne prend pas de médicaments et n’a pas d’autres symptômes. Lequel de ces signes à l’examen physique orienterait vers une neuropathie du nerf ulnaire (ou cubital)?

A. faiblesse de l’opposant du pouce

B. perte de sensibilité de la face interne du pouce et de l’index

C. perte de sensibilité de la face interne de l’avant-bras

D. faiblesse de l’abducteur du petit doigt

A

D. Faiblesse de l’abducteur du petit doigt

Le nerf ulnaire est responsable de la sensibilité palmaire non-pris en charge par le nerf médian (moitié ulnaire du 4e doigt et 5e doigt + paume ulnaire) et de la sensibilité dorsale des mêmes régions.

Il est responsable de la motricité de plusieurs muscles exécutant : flexion et abduction du 5e doigt, flexion des 3e et 4e MCP, etc.

71
Q
  1. Homme 51 ans, consulte à l’urgence pour une hémiplégie droite. On lui diagnostique un ICT. Actuellement, ses symptômes neuros sont résolus. Pt connu MCAS et HTA sous asa et bêta-bloquant. Quelle médication permettra à ce patient de réduire ses risques de récidives d’ICT/ACV?

A) rivaroxaban

B) asa et clopidogrel

C. coumadin

D. prasugrel

A

B) asa et clopidogrel

Si ABCD2 > ou égal à 4 et ICT de moins de 24 heures.

72
Q
  1. Femme 62 ans, aucun antécédent mentionné, avec faiblesse et spasticité aux 2 membres inférieurs apparues progressivement. Cutanés plantaires en extension bilatéralement (babinski x2). Diminution de la sensibilité aux 2 pieds et bas des jambes. Aucun autre élément ou labo mentionné. Quel test permettra de faire le diagnostic ?

A) dosage mercure sérique

B) cytologie dans LCR

C) dosage acide méthylmalonique sérique

D) VDRL dans LCR

A

C) dosage acide méthylmalonique sérique

Myélopathie secondaire à déficience en B12 = atteinte colonne dorsale (vibration, proprioception, tact) et voie corticospinale (MNS).

L’acide méthylmalonique (AMM) est utilisée lorsque le dosage de la B12 est dans une zone grise (150-220) et est augmentée en déficience en B12 ( > 400).

UpToDate sur l’intoxication au mercure : PNP et atteinte cognitive et de personnalité (et rénale, cutanée et muqueuses).

73
Q
  1. Patiente qui se présente avec une masse cérébelleuse 3x4 cm avec HIC. Masse qui bloque le système ventriculaire. On débute la dexaméthasone, quoi faire immédiatement ?

a. Mannitol

b. Chimio

c. Radio

d. Consult neurochir

A

a. Mannitol

*Décadron en HCP obstructive est bizarre, pas typique comme PEC (suggéré en œdème vasogénique habituellement lors de tumeur ou d’infection).

Le meilleur traitement en HTIC est d’adresser la cause, donc consultation neurochirurgie pour dérivation de LCR rapidement, mais on temporise la situation en HTIC avec risque d’herniation avec du NS 3% ou du mannitol.

74
Q
  1. Patient de 75 ans, sans antécédent particulier, vous consulte pour des étourdissements et une perte d’audition progressive depuis 2 ans. Il rapporte aussi des céphalées en bandeau en le questionnant. À l’examen physique, il n’y a pas de nystagmus et la manœuvre de Dix-Hallpike est négative. Aux bilans, on note une phosphatase alcaline élevée ainsi qu’une élévation de l’hydroxyproline urinaire. La radiographie du crâne révèle une lésion lytique. Quel examen devrait-on faire?

A) TEP scan

B) Série osseuse

C) Scintigraphie osseuse

D) Biopsie osseuse

A

C) Scintigraphie osseuse

Lésion lytique particulièrement au crâne avec PAL (marqueur de formation osseuse, tout comme ostéocalcine) et hydroxyproline (marqueur de résorption osseuse) élevés = penser maladie de Paget.

De plus, l’atteinte du crâne peut entraîner céphalée et par atteinte de l’oreille interne : perte d’audition, étourdissement et vertige.

La scintigraphie osseuse est plus sensible que la série osseuse pour trouver d’autres lésions.

75
Q
  1. Femme 62A, tableau d’engourdissements progressifs avec diminution vibration et proprioception. Ataxie cérébelleuse et cheville D inflamée (tel quel) de novo
    Quel test nous permettra de poser le Dx?

a) dosage mercure

B) dosage antiHu au LCR

C) VDRL et test trepo a/n LCR

D) Cytologie LCR

A

RÉPONSE INCERTAINE

C) VDRL et test trepo a/n LCR (?)

Si on se dit que l’ataxie est plutôt de type sensitive (par atteinte de la proprioception), ça pourrait être un tabes dorsalis + arthrite syphilitique…

B) Dosage anti-HU au LCR (pourrait être la 2e meilleure réponse mais bof…)

76
Q
  1. Homme de 24A avec tableau de confusion, céphalée, fièvre de novo. On veut procéder à une PL pour Dx suspect de méningite. Scan cérébral ok
    Longue liste de labos mais on retient IRA avec creat 123 Hb N, plt 29 INR 1.1 D-Dim >10 fibri à 3,8. Frottis : dev gauche avec corps de Dohle. Par ailleurs normal. Quel est la prochaine étape?

A) procéder à la PL

B) plasmaphérèse

C) transfuser 1 pool de plt

D) Donner une unité de PCC

A

C) transfuser 1 pool de plt

On évite les PL lorsque les plaquettes sont < 50. On transfuse simplement 1 pool de plaquettes avant la procédure.

77
Q
A
78
Q
  1. H77 ans, ICT hémianopsie homonyme droite 30 min la veille. Aucun autre ATCD/FR. CT normal, récupération complète. Tx?

1) AAS + Plavix à vie

2) AAS à vie

3) AAS + Plavix 21 j

A

2) AAS à vie

ICT score ABCD2 de 2 (1 pour > 60 ans et 1 > 10-59 minutes) donc AAS seul.

RAPPEL ANOPSIE :
- Hémianopsie bitemporale = les deux demi-champs temporaux par atteinte du chiasma
- Hémianopsie homonyme = les deux demi-champs du même côté (par ex. temporal de l’oeil droit + nasal de l’oeil gauche) par atteinte (AVC souvent) des radiations optiques
- Quadranopsie homonyme = les deux quart-champs homonymes (par ex. temporal supérieur de l’oeil droit + nasal supérieur de l’oeil gauche) par atteinte (AVC souvent) des radiations optiques soit pariétales, soit temporales

79
Q
  1. Homme se présente avec dlr en cou de couteau a/n de la bouche unilatérale, intermittent. Il a peur de manger à cause de cela. Il présente aussi une hypoesthésie de la bouche du même côté.
    Quel est le traitement?

a) Lyrica

b) Gabapentin/baclofen

c) Carbamazépine

d) Corticos

A

c) Carbamazépine

Névralgie du trijumeau : defined clinically by paroxysmal, stereotyped attacks of usually intense, sharp, superficial, or stabbing pain in the distribution of one or more branches of the fifth cranial nerve. The pain of TN tends to occur in paroxysms and is maximal at or near onset. Facial muscle spasms can be seen with severe pain. It usually lasts from one to several seconds, but may occur repetitively, anywhere from 0 to more than 50 times a day. A refractory period of several minutes during which a paroxysm cannot be provoked is common. Nearly all patients with TN experience triggered pain. Other triggers of TN paroxysms include chewing, talking, brushing teeth, cold air, smiling, and/or grimacing.

Pharmacologic therapy with carbamazepine or oxcarbazepine is the first-line initial treatment for most patients.

80
Q
  1. Homme qui consomme ROH chronique présente sx MVAS chronique a/n MI (jambes froides, pouls diminués, douleur a/n des mollets à l’effort), diminution sensibilité MI bilat x qq années
    x 72h difficulté à la marche
    à l’examen - nystagmus bilatéral; ataxie tronculaire; discrète dysmétrie bilat
    dx?

a- AVC de la PICA

b- polyneuropathie ROH

c- dégénérescence cérébelleuse ROH

d- névrite virale

A

c- dégénérescence cérébelleuse ROH

Se déclare habituellement au moins une dizaine d’années après le début d’une consommation excessive de ROH et les sx apparaissent sur quelques semaines à mois, mais parfois sur des années ou abruptement. Mild and apparently stable cases can become suddenly worse. L’atteinte classique est une ataxie tronculaire et des MI avec tb marche et de l’équilibre. Possiblement : ataxies des MS, dysarthrie, diplopie et vision floue intermittentes.

*Le nystagmus est plus classique de l’encéphalopathie de Wernicke / Korsakoff.

81
Q
  1. Mise en situation menant à quel effet secondaire est associé au Keppra ?

a. Ostéoporose

b. Hépatite

c. Cytopénie

d. Idée suicidaire

A

c. Cytopénie

(d. Idée suicidaire aussi possible mais rare)

On devra voir quelle est la mise en situation pour décider de quel effet secondaire ils parlent.

82
Q
  1. Jeune patiente schizophrène traitée avec antipsychotiques. Post-op jour 1 d’une chirurgie pour déviation du septum nasal avec paquetage du nez. Reçoit anti-nauséeux en post-op et reprend ses médicaments usuels dès le lendemain. Elle développe fièvre à 40, confusion, rigidité et hyporéflexie. Quelle est l’étiologie la plus probable?

A) Syndrome sérotoninergique

B) Syndrome neuroleptique malin

C) Hyperthermie maligne

D) Parkinsonisme

A

B) Syndrome neuroleptique malin

Agents causaux : Antipsychotique, antiémétique dopaminergique (dompéridone, métoclopramide, prochlorpérazine).

Ssx : Hyperthermie, AEC / confusion / agitation, atteinte autonomique (diaphorèse, tachycardie, TA labile, arythmie), rigidité, hyporéflexie (pas de clonus).

*SS a plutôt une hyperréflexie et des clonus spontanés ou inductibles.

83
Q
  1. Patiente de 26 ans avec douleurs chroniques à la tête, cou, épaules et dos. Elle se plaint aussi de troubles du sommeil, prurit, paresthésies hémicorps droit et bouche sèche. La FSC et la CRP sont normales. Quel est le traitement approprié?

a. Zopiclone HS

b. Hydromorphone PRN

c. Prednisone faible dose

d. Exercice physique

A

d. Exercice physique

Fibromyalgie : Parfois la douleur est initialement localisée aux épaules et au cou. Rares sx : paresthésie, numbness, sx de dysautonomie, sécheresse oculaire et Raynaud.

(Bon c’est quand même un très weird cas de fibromyalgie…)

84
Q
  1. Homme dans la 50-60aine amené par sa conjointe pour des changements de comportements x plusieurs mois. Désinhibé, moins empathique… Difficulté au travail car ne remet pas des travaux et averti plusieurs fois pour avoir regardé du contenu pornographique sur son ordinateur. Quel est le dx le plus probable?

a. Alzheimer

b. Démence à corp de Lewy

c. Démence frontotemporale

d. Démence vasculaire

A

c. Démence frontotemporale

Dx posé lors de présence de démence clinique et trois de :
- Désinhibition
- Apathie
- Perte d’empathie
- Persévération (difficile de passer d’une tâche à l’autre p. ex.)
- Hyperoralité
- Dysfonction exécutive

85
Q
  1. Une femme de 55ans se présente avec des symptômes d’AVC. Elle a une TA 200/110 avec le reste des SV normaux. Elle a une hémiplégie dense du côté droit avec de la dysarthrie et on retrouve à son scan cérébral un hématome intra-parenchymateux temporal G qui correspond au territoire de l’artère cérébrale moyenne.
    Quelle TA viser dans la prochaine heure?

a) 120/80

b) 140/90

c) 160/100

d) 200/110

A

b) 140/90

(la réponse c) 160/100 n’est pas mauvaise)

En HIP, pendant 24-48 heures, on vise une TAS < 160-140. On tend à viser < 140 lorsque :
- HIP de moins de 6 heures
- Pt sous anticoagulant
- Marqueurs d’expansion de l’HIP
- TAS inaugurale < 220

À distance de l’évènement, les patients avec ATCD de HIP ont pour cible de TA < 130/80.