Neurobiologie de la mémoire musicale Flashcards

1
Q

Qui est Clive Wearing?

A

Un amnésique encore capable de jouer du piano.

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2
Q

Qu’est-ce qu’une faculté transversale?

A
  • Opère de façon similaire dans plusieurs domaines
  • Peut se spécialiser par domaine
  • Non-spécifique
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3
Q

Qu’est-ce que le mere-exposure effect?

A
  • Un biais : nous aimons ce que nous connaissons
  • Inconscient
  • Forme de mémoire IMPLICITE (se retrouve dans l’Alzheimer et chez l’amnésique)
  • Forte composante culturelle
  • Ancrage biologique (sécurit, réconfort)
  • PAS spécifique à la musique
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4
Q

Quelle est l’explication possible du mere-exposure effect?

A

Perceptual fluency : on comprend mieux la 2e fois qu’on entend quelque chose car la première fois, on est occupé à décortiquer/analyser le son complexe.

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5
Q

Une étude de Peretz et al., 1999, teste le mere-exposure effect en musique avec une tâche d’écoute. Décrivez cette étude.

A
4 groupes :
- Musique familière, présentée
- Musique familière, pas présentée
- Musique non-familière, présentée
- Musique non-familière, pas présentée 
Résultat : 
1- Pour la musique familière, on a déjà un biais, donc pas d'effet
2- Pour les non-familières, une présentation suffit (présentée) pour que la personne préfère cette chanson à une pas présentée
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6
Q

L’étude “artistic canon is due to exposure” se penche sur le mere-exposure effect. Donnez les 3 résultats de cette étude.

A

1- Une préférence pour un tableau dépend de la fréquence d’exposition
2- Absent chez les enfants
3- Pas de relation avec la reconnaissance, la complexité ou la prototypicalité

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7
Q

Qu’est-ce que la mémoire autobiographique?

A
  • Une mémoire meilleure pour les musiques de l’adolescence et début de l’âge adulte (20 ans, reminescence bump)
  • Ce sont les musiques qu’on va écouter toute notre vie
  • Attribuée aux émotions et événements personnels
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8
Q

Décrivez l’étude vue en classe sur la reminescence bump.

A
  • Étudiants universitaires à qui on présente des hits de 1955 à 2009
  • On leur demande de noter chaque chanson par rapport à des critères
  • Pour les critères “souvenirs personnels” et “nostalgie”, la courbe est plus élevée pour les chansons des années 80
  • Résultat : C’est la musique que leurs parents écoutaient quand ils avaient 20 ans : étant enfants, ils y ont été exposés
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9
Q

Que peut-on conclure sur la mémoire autobiographique?

A
  • La musique est un puissant indice de récupération en mémoire de faits autobiographiques
  • Ces mémoires évoquent des émotions fortes (nostalgie et joie)
  • Transmission culturelle
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10
Q

Qu’est-ce que l’imagerie auditive (inner music)?

A
  • Capacité à évoquer la musique dans sa tête sans qu’elle ne soit audible, présente (DE MÉMOIRE)
  • Exemple : Beethoven : représentation auditive intérieure de la musique
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11
Q

Décrivez l’étude vue en classe sur l’imagerie auditive.

A
  • Tâche similaire à la tâche de rotation de Shepherd :
  • On demande d’imaginer une chanson connue (ex : happy birthday) et on demande si une certaine note est plus grave que la première
  • Le sujet doit chanter dans sa tête pour comparer
  • On compare des imageries cérébrales AVEC et SANS présentation auditive
    Résultats :
  • Temps plus long pour les notes plus éloignées
  • Les mêmes régions du cortex auditif sont activées dans PERCEPTION et IMAGERIE AUDITIVE : gyrus temporal supérieur
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12
Q

Quel est le lien entre attention, curiosité et dopamine?

A
  • Plus on est intéressé/curieux, plus on apprend/mémorise facilement
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13
Q

Décrivez l’étude en IRMf présentée en classe sur l’attention, curiosité et dopamine.

A
  • Questions trivia et visages présentés rapidement et aléatoirement
    Résultats :
  • On porte + attention quand on ne sait pas la réponse mais qu’elle nous intéresse
  • On mémorise mieux ce qui a piqué notre curiosité
  • Noyaux acc., substancia nigra (aire tegmentale ventrale) et hippocampe activés + libération de dopamine
  • On se rappelle + des visages qui étaient associés à des questions intéressantes
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14
Q

Que peut-on conclure de l’attention, curiosité et dopamine?

A
  • Quand on est intéressé, on enregistre tout car l’intérêt active tout le système (on se souvient mieux de tout = mémoire épisodique/déclarative)
  • Dû à l’activation du circuit de récompense (proportionnelle à la curiosité, motivation personnelle)
  • Dû à l’activation de l’hippocampe (mémoire, consolidation)
  • État favorable à l’apprentissage : notre système nous encourage à apprendre en sécrétant de la dopamine
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15
Q

Qu’est-ce que le statistical learning?

A
  • Nous naissons avec une machine à calculer les probabilités : c’est le pilier de l’apprentissage
  • Fonctionnel chez le nouveau-né
  • Se retrouve aussi chez certains singes
  • Dans toutes les modalités
    > Auditive (parole, tons, musique + timbre)
    > Formes visuelles
    > Stimulations tactiles
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16
Q

Comment fonctionne le statistical learning au niveau du langage?

A
  • On établit des relations probabilistes entre les éléments selon les probabilités qu’on enregistre avec l’exposition
  • Exemple : “ttyba” est moins probable que “pretty” ou “baby”
  • Les séquences plus probables ont plus de chances d’être des mots internes
  • Les séquences les moins probables ont plus de chances d’être des fins de mots
17
Q

Décrivez l’étude présentée en classe sur le statistical learning en langage.

A
  • Chez l’adulte et le bébé
  • 3 non-mots : dutaba, patubi, todiku; 21 min. d’exposition
  • Résultat : les mots sont mieux reconnus que des parties (ex: tokidu et patubi mieux reconnus que dupatu)
  • Amusiques = contrôles, donc ils sont capable d’utiliser le statistical learning avec les mots
18
Q

Décrivez l’étude présentée en classe sur le statistical learning en musique.

A
  • Enfants et adultes doivent discriminer les motifs
  • Tâche de segmentation de motifs : groupement de 3 notes qui vont se répéter (ex : do-mi-fa et sol-la-si)
  • Résultat : ils discriminent mieux les motifs que les part-motifs (ex de part motif : fa-sol-la)
  • Ce résultat est mieux pour les notes que les sons purs
  • Amusique n’égalent pas contrôles
19
Q

En comparant les études du statistical learning et en musique avec les amusiques, que peut-on conclure?

A
  • Les amusiques sont capable d’utiliser le statistical learning avec les mots
  • MAIS pour la musique, on a un statistical learning qui est différent de celui du langage
20
Q

Une étude compare le chant et la parole en statistical learning. Quels sont les résultats?

A
  • Chanter facilite la segmentation chez l’étudiant
  • Pour parler, les résultats sont dus au hasard
  • Courte durée d’exposition : 7 minutes
21
Q

Est-ce vrai qu’on apprend pendant le sommeil? Expliquez.

A

Oui :

  • Le cerveau rejoue (parfois en accéléré) les décharges neuronales de la veille, non seulement dans l’hippocampe mais aussi dans d’autres régions
  • Cette répétition permet une réorganisation et une stabilisation de la mémoire
  • En réalité, on n’apprend pas mais on consolide et crée des liens en dormant
  • VRAI POUR TOUT, pas juste pour musique
22
Q

Qu’est-ce qui est mieux pour consolider sa mémoire, du repos ou du sommeil?

A
  • Du sommeil : rien ne vaut l’étude à petites doses entrecoupées de sommeil
  • Une courte sieste peut suffire, alors qu’un repos éveillé de même durée n’et pas aussi efficace
23
Q

Quelles aires du cerveau est associée à la mémoire autobiographique? Est-ce que ce circuit est préservé dans l’Alzheimer?

A
  • Les régions préfrontales médianes (MPFC)
  • Toutefois, implique tout le cerveau car les épisodes de nos vies sont riches et il y a plein d’associations
  • Ce circuit (MPFC) serait préservé dans l’Alzheimer.