Neuro Flashcards
AIT
Épisodes de sx neuro temporaires
Sx persistants quelques minutes, max 1h
signes et sx idem à l’AVC
Entièrement résolu sans intervention médicale
souvent avant-coureurs d’un AVC
Interventions AIT
ABC, SV et SN, 2 voies IV, bilan sanguins, glycémie capillaire
Administration médicaments nécessaires et surveillance SV
Moniteur cardiaque (Surveillance FA de novo)
Scan cérébral
Échographie carotides
Antiplaquettaire (ASA, plavix)
Congé rapide possible avec suivi en ext
AVC causes
Thrombus ou embolie
ischémique 80%
hémorragique 20%
Cause fréquente thrombus pour AVC
FA
Pourquoi prioriser scan cérébral lors d’AVC
But de prioriser un scan ; voir si hémorragie pour identifier le bon traitement
Manifestations cliniques AVC
Apparition soudaine
hémiparésie, hémipléie ou hémiparésie
aphasie, dysarthrie
hémianopsie, diplopie
AEC : confusion, agitation, stupeur, convulsion, coma
Algorithme de l’AVC : avis du préhospitalier
Lancer la préalerte AVC
Aviser scan et équipe de neurologie
Algorithme de l’AVC : STAT à l’arrivée
stabilisation du ABC
Évaluation brève par neurologue
installation 2 accès IV (labo, ne pas retarder le scan)
Scan cérébral STAT + angioscan
Algorithme de l’AVC : après le scan
Établir l’heure exacte du début des sx
examen des antécédents, dernière dose de ACO
monitoring cardiaque, ECG, SV
compléter les labos, code 50, FSC, coag, tropo
Dans un délai moyen de 30 minutes
Déterminer si candidat à la thrombolyse
débuter médication
déterminer si candidat à la thrombectomie
organiser le transfert PRN
Candidat à la thrombolyse : AVC ischémique : Dans les 4,5 suivant l’apparition des sx
Traitement par thrombolyse le + tôt possible (meilleurs résultats si < 90 min
TNKase (bolus seulement)
Alteplase (RtPA) (bolus + perf) (de - en -)
Délai permettant de diminuer les séquelles
time is brain activity
Candidat à la thrombolyse : AVC ischémique : risque faible hémorragie si < 3h
Risque d’hémorragie : 6-8% lors de la thrombolyse, mais pas significativement augmenté en ajoutant la thrombectomie
Thrombolyse - contre indications pour AVC : absolue
Toute source d’hémorragie active
AVC hémorragique
Thrombolyse - contre-indications pour AVC : relatives
Hx d’hémorragie intra-cranienne
Hx de TCC ou trauma médullaire < 3 mois
chirurgie majeure < 14 jours (cardiaque, thoracique, abdo, ortho)
HTA sévère réfractaire au tx aggressif antihypertenseur administré à l’arrivée
prise d’anticoagulant oral (ACO)
Wake up stroke (zone de pénombre favorable : nouvelle technique)
Surveillance per et post thrombolyse
SV et SN complets rapprochés
TA ne doit pas dépasser 185/110
attention aux techniques invasives pendant les premières 24h (ponctions, sonde, TNG)
Surveillance des signes et saignement et réaction anaphylactique
aucun autre anticoagulant ni antiplaquettaire x24h
admission SI ou unité spécialisée
Si TA élevée en thrombolyse risque de
hémorragie
Si hypotension post thrombolyse signe de
hémorragie
Candidat à la thrombectomie
Retrait mécanique du thrombus proximal
idéal dans un délai de < 6h post début des sx
mais parfois offert aussi pour les délais <6h, max 24h post début des sx
intéressant pour les wake-up stoke
pour toute thrombolyse non efficace avec thrombus accessible
AVC interventions générales
Monitoring cardiaque x24-48h : dépister arythmie auriculaire de novo
Si AVC sans thrombolyse + FA ou flutter auriculaire : ACO vs héparine IV
Dépistage risque dysphagique : avant de débuter toute médication PO, hydratation ou alimentation. garder NPO si dépistage de dysphagie positif ad évaluation professionnel. attention aux fins de semaines et longs congés
Causes de paralysie de Bell
inflammation et oedème du nerf facial périphérique causant une compression
cause la plus fréquente ; virus de l’herpès simplex
attention aigue ad 72h avec récupération sur plusieurs mois
sx unilatéraux
pourrait laisser sx permanents
Dépistage dans les 4h premières heures suivant AVC
s/s paralysée de bell
faiblesse de l’hémi visage: impliquant les muscles de la bouche, de la joue, de l’oeil et du front
incapacité de fermer l’oeil
réduction des larmes
affaissement d’un coin de la bouche
hyperacousie
dysgueusie : altération du goût
Évaluation paralysie de Bell
observation du visage en demandant de :
fermer les yeux
lever le sourcil
montrer les dents
Traitements paralysie de Bell
À débuter idéalement < 3 mois post début des sx
glucocortico PO, anti-viral PO
Soins à l’oeil qui ne se ferme pas
Prévention d’une lésion à la cornée et de la sécheresse :
larmes artificielles durant le jour (QID ad q.h PRN)
port de lunettes protectrices
application d’un onguent lubrifiant la nuit
application d’un pansement adhésif pour tenir l’oeil fermé la nuit
Définition de la méningite
Inflammation aiguë des méninges + LCR
Causée par un agent viral ou bactérien
Acquise :
en communauté (de - en - à cause du vaccin)
précédée par une infection (otite, sinusite, bactériémie)
suite à un trauma (fracture de la base du crâne)
Se transmet via contact direct par gouttelettes ou sécrétions
BACTÉRIENNE PLUS DANGEREUSE QUE VIRAL
Manifestations cliniques
fièvre
céphalée intense
nausées et vomissements
photophobie
raideur de la nuque
pétéchies (rougeur qui ne blanchissents pas verre de shooters pour voir)
convulsions
AEC
Interventions inf
ABC, SV, SN, Temp R
IV, labo, hémoc
Administration ATB stat et possible antiviraux <1h
Perles cliniques : prévention de l’hyperthermie, prévention de la convulsions, anticonvulsivants, élevéer têter de lit 30 dégrés et diminuer éclairage
survillance étroite état conscience, raideur de nuque
surveillances des signes de choc et pétéchies
isolement goutelettes contact
Comment gérer la PIC
Gérer la fièvre
antinauséeux
soulager la douleur
diminuer valsalva
éviter hypoTA et hyperTA
tête de lit
alignement du corps
crises convulsives définition
brèves manifestations du système électrique cérébral dues à une décharge des neurones corticaux
acquises : lésions, métabolique
idiopathique ; prédisposition héréditaires
3 types de manifestations cliniques
absences
crises partielles
crises généralisées
Absences ; caractéristiques
fréquentes chez les enfants
interruption soudaine des activité ; quelques secondes ad < 3minutes
peut survenir plusieurs fois par jour
regard vide, fixe, absence de réponse, les yeux peuvent faire des mouvements rotatoires vers le haut
crises partielles (focales)
caractérisées par des signes unilatéraux
simples ; phénomènes moteurs (visage, bras, jambe), sans altération de l’état de conscience
complexes ; altération de conscience pendant 1-2 minutes
crises généralisées
caractérisées par des signes bilatéraux
crises toniques
crises atoniques (drop attack)
crises tonico-cloniques
crises tonico-cloniques
la plus fréquentes des crises généralisées
début extrêmement brutal, maruqée par un cri, une chute et une perte de conscience totale et immédiate
impressionnant
phase tonique
contraction intense et généralisée des muscles ; a/n membres, rachis, thorax, face
conséquences ; apné, cyanose, morsure possible de la langue
durée < 1min
phase clonique
secousses musculaires brusques, généralisées
mouvements de rotation a/n des yeux
morsure possible de la langue
salivation excessive + écume
diaphorèse
incontinence urinaire et fécale
état d’hyperventilation
phase résolutive (post-ictal)
résolution musculaire généralisée
période d’inconscience ou de coma, réveil progressif
durée entre secondes et plusieurs heures
lors de la reprise de conscience :
confusion agitation amnésie grande fatigue déficits neurologiques temporaires ; parésie
Convulsions ; comblications
entrave à la respiration / anoxie ;
L’anoxie est le résultat fréquent d’une hypoxie où le cerveau ou le corps perdent complètement leur apport en oxygène.
ischémie cérébrale
rhabdomyolyse (destruction des cellules musculaires, déchets qui vient bloquer les reins)
acidose métabolique sur acide lactique
status épilepticus
Présence d’activité convulsive continue : durée 20-30 min ou 2 épisodes ou + de convulsions sans rétablissement complet de la conscience entre les crises
urgence neurologiques : entre 16-20 de mortalité surtout ;a cause de l’hypoxie)
souvent provoqué par l’arrêt brutal des anticonvulsivants
souvent tonico-clonique
traitement ; coma provoqué /intubation/ maitrise les convulsions
Intervention
A et B
dégagement des voies respi
canule naso
succion intérieur des joues
O2 : vie VM 15L
Position de recouvrement latéeal
protection de la tête
C : IV/
D : glycémie capillaire
EFG :
Sv et SN
gestion de la famille
administrer médication
sécurité : ridelles de lit
Évaluation d’une crise convulsive
circonstances
observations des mouvements, localisation et le type de contraction, autre déficit neurologique
durée des convulsions
présence d’incontinence
médicaments administrés/efficacité
état d’éveil post convulsion
convulsion active - médication
Benzodiaazepine : lorazepam, midalozam
médicament anticonvulsive : keppra, dilantin, epival
2e dose de benzo si échec de la 1ere dose
si échec considérer le status épilepticus :
intubation
perfusion de propofol ou midalozam ou ketamine ou ohenobarbital
Convulsion ; trouver la cause
glycémie capillaire
labo ; FSC, E+, Ca, Mg, dosage médication anticonvulsivante
température rectale
scan cérébral
Enseignement au patient
respect de la médication
consommation déconseillée
alcool
boissons énergisantes, substances stimulantes
permis de conduire pas de crise x1an
activité dangereuse ; ss surveillance (bain, baignade, travailler en hauteur)
porte de bracelet médic alert recommandé
Convulsions possibles sur un choc vagal ; pas d’origine neurologique : pas de post ictal
TOUJOURS UN POST ICTAL LORS DE CONVULSIONS NEURO
Convulsions fébrile
Critères :
convulsion associée à Temp > 38
enfant entre 6 mois et 5 ans
absence d’infection systématique affectant le SNC (méningite), absence d’une cause métabolique pouvant produire convulsion
Pas d’histoire antérieur de convulsion afébrile
définition ; convulsions généralisées < 15 minutes
ne se reproduisent pas dans le prochain 24h
Facteurs de risques convulsions fébriles
forte fièvre (↑ risque plus de 40 degré)
Infection virale
post vaccination
prédisposition génétique
risque de se reproduire dans la petite enfance
faible risque de développer épilepsie
Interventions
majorité : résolue avant arrivée à l’urgence
gérer la fièvre (ne prévient pas la récurrence)
surveillance si état de conscience normal
trouver et traiter la cause de l’infection
si perdure > 5 min à l’urg
surveillance et prise en charge ABC
Traitement d’une convulsion classique = Benzo
Trouver et traiter la cause de l’infection
Si convulsion complexe (> 15 min) ou status épilepticus = admission
SI crise alors toujours O2 comme état anoxie. la sevrer après la prise
Messages clés- neuro
reconnaître un AVC
comment prévenir les délais de prise en charge d’un AVC
reconnaitre une convulsion
interventions reliées aux convulsions
calculer un glasgow