Nephropathie tubulo-interstitielle Flashcards
1
Q
Bilan étiologique devant une Néphropathie interstitielle
A
Cliniquement : Pas ou peu d’HTA, pas d’hématurie
Protéinurie des 24h/ Iono U : altération des fonctions tubulaires :
- Polyurie avec natriurèse obligatoire (perte de sel)
- Protéinurie de faible débit (<1g/j) et de bas PM (β2-microglobulines)
- Acidose tubulaire : proximale, distale ou hyperkaliémique(secondaire à un hyporéninisme-hypoaldostéronisme)
Histologie : fibrose interstitielle et atrophie tubulaire, infiltration interstitielle inflammatoire par des leucocytes modérée (sauf causes immunologiques), pas d’œdème interstitiel. Les glomérules et les vaisseaux sont souvent préservés aux stades initiaux
Imagerie :
- PNA : reins bosselés
- Si néphropathie aux analgésiques : séquelles de nécroses papillaires
- Si néphropathie au lithium : microkystes tubulaires situés dans la médullaire à l’IRM
En pratique :
- Petits reins + encoches (reins bosselés) + calcifications = NTI
- Si terrain évocateur (PNA à répétition, AINS…) : pas besoin de PBR
2
Q
Causes de néphropathie interstitielle aigue
A
-
NTA : Cause d’IRA organique la plus fréquente
- Récupération spontanée dans la grande majorité des cas en 3 semaines
- Principales causes :
- Hypoperfusion rénale prolongée, favorisé par néphrotoxiques
- Causes exogènes : aminosides, ampho B, cysplatine, PCI
- Causes endogènes : hémolyse, rhabdomyolyse
-
Néphrite interstitielle aigue
- PBR : œdème interstitiel avec infiltration cellulaire (leuco) +/- nécrose tubulaire
- Sd tubulo-interstitiel + leucocyturie + éosinophilurie + Pu (<1g/j).
-
Principales causes :
- PNA, Autres infections : lepstospirose, Hantavirus
- Immunoallergique : signes extra-rénaux d’allergie (Rifampicine, pénicillines, AINS, oméprazole, ciprofloxacine fluindione) - 15 jours/3S => Pas de PBR si amélioration à l’arrêt du médicament
-
Tubulopathie myélomateuse = Précipitation de chaînes légères intra-tubulaires
- Syndrome tubulaire : Alb <300 mg/24h, Pu tubulaire (Chaîne légère libre monoclonale)
3
Q
Causes de néphropathie interstitielle chronique
A
- NIC primaire : Pas d’anomalies glomérulaires ou vasculaires initialement
-
Causes secondaires de NIC :
- Infectieuses : pyélonéphrites à répétition, tuberculose rénale
- Urologiques : Reflux vésico-urétéral
- Obstacle chronique : lithiase, valves de l’urètre postérieur, adénome/cancer prostate, tumeur petit bassin, fibrose rétropéritonéale
- Immunologiques : Sarcoïdose (granulomes interstitiels), Sjogren
- Toxiques :néphropathie aux analgésiques, lithium, ciclosporine A,intoxication métaux (Pb, cadmium, arsenic), herbes chinoises…
- Causes métaboliques : hypokaliémie chronique, hypercalciurie/hyperoxalurie (néphrocalcinose)
- Causes hématologiques : tubulopathiemyélomateuse drépanocytose
- Causes génétiques : PKAD, néphronophtise, maladie kystique de la médullaire