Néoplasie d'origine myléoïde Flashcards

1
Q

Leucémies myléoïdes: Rappel

A
  • La leucémie aiguë myéloïde résulte d’une prolifération maligne des précurseurs des cellules d’origine myéloïde de la moelle osseuse, secondairement à des altérations génomiques de ces cellules.
  • Cette prolifération s’accompagne du passage (parfois tardif) des cellules malignes dans le sang.
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2
Q

Leucémies myléoïdes: Rappel
- physiopatho

A
  • La leucémie aiguë myéloïde résulte d’une prolifération maligne des précurseurs des cellules d’origine myéloïde de la moelle osseuse, secondairement à des altérations génomiques de ces cellules.
  • Cette prolifération s’accompagne du passage (parfois tardif) des cellules malignes dans le sang.
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3
Q

Leucémies myléoïdes: Rappel
- passage de cellules malignes dans le sang

A
  • La leucémie aiguë myéloïde résulte d’une prolifération maligne des précurseurs des cellules d’origine myéloïde de la moelle osseuse, secondairement à des altérations génomiques de ces cellules.
  • Cette prolifération s’accompagne du passage (parfois tardif) des cellules malignes dans le sang.
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4
Q

Leucémies myléoïdes: Rappel
- cause leucémie

A
  • La leucémie aiguë est une maladie de la différenciation et de la maturation de cellules hématopoïétiques.
  • Ces cellules demeurent totalement ou partiellement immatures, ne pouvant se différencier totalement.
  • Elles sont non fonctionnelles et ainsi ne peuvent défendre l’hôte contre les infections.
  • Contrairement aux cellules qui se différencient normalement et qui cessent de se diviser, les cellules leucémiques bloquées à un stade immature peuvent souvent continuer à se multiplier sans contrôle.
  • Il se produit donc une accumulation de cellules malignes.
  • Cette accumulation de cellules leucémiques inhibe la prolifération de l’hématopoïèse normale.
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5
Q

Leucémies myléoïdes: Rappel
- conséquences

A
  • La leucémie aiguë est une maladie de la différenciation et de la maturation de cellules hématopoïétiques.
  • Ces cellules demeurent totalement ou partiellement immatures, ne pouvant se différencier totalement.
  • Elles sont non fonctionnelles et ainsi ne peuvent défendre l’hôte contre les infections.
  • Contrairement aux cellules qui se différencient normalement et qui cessent de se diviser, les cellules leucémiques bloquées à un stade immature peuvent souvent continuer à se multiplier sans contrôle.
  • Il se produit donc une accumulation de cellules malignes.
  • Cette accumulation de cellules leucémiques inhibe la prolifération de l’hématopoïèse normale.
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6
Q

Leucémies myléoïdes: Rappel
- accumulation

A
  • La leucémie aiguë est une maladie de la différenciation et de la maturation de cellules hématopoïétiques.
  • Ces cellules demeurent totalement ou partiellement immatures, ne pouvant se différencier totalement.
  • Elles sont non fonctionnelles et ainsi ne peuvent défendre l’hôte contre les infections.
  • Contrairement aux cellules qui se différencient normalement et qui cessent de se diviser, les cellules leucémiques bloquées à un stade immature peuvent souvent continuer à se multiplier sans contrôle.
  • Il se produit donc une accumulation de cellules malignes.
  • Cette accumulation de cellules leucémiques inhibe la prolifération de l’hématopoïèse normale.
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7
Q

Leucémies myléoïdes: Étiologie

A
  • Des virus, les radiations ionisantes, le benzène, et autres cancérigènes qui entraînent des anomalies génétiques sont mis en cause (aussi vrai pour tous les types de néoplasies).
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8
Q

Variétés de leucémies aiguës

A
  • On distinguera les deux grandes classes de leucémies aiguës selon l’origine cellulaire soit : lymphoïde (leucémie aiguë lymphoblastique ou LAL : ou myéloïde (leucémie myéloblastique aiguë, LAM). Le degré de différenciation des cellules leucémiques en morphologie sera parfois utile pour déterminer les sous-catégories de la LAM.
  • La classification FAB (French-American-British) est une ancienne classification morphologique basée sur le degré de différenciation des cellules leucémiques.
  • On y retrouve 8 sous-types soit de M0 à M7 (tableau 7.1). Cette classification des LAM a longtemps été la principale utilisée mais a été remplacée par la classification de l’OMS
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9
Q

Variétés de leucémies aiguës: Grandes classes

A
  • On distinguera les deux grandes classes de leucémies aiguës selon l’origine cellulaire soit : lymphoïde (leucémie aiguë lymphoblastique ou LAL : ou myéloïde (leucémie myéloblastique aiguë, LAM).
  • Le degré de différenciation des cellules leucémiques en morphologie sera parfois utile pour déterminer les sous-catégories de la LAM.
  • La classification FAB (French-American-British) est une ancienne classification morphologique basée sur le degré de différenciation des cellules leucémiques.
  • On y retrouve 8 sous-types soit de M0 à M7 (tableau 7.1). Cette classification des LAM a longtemps été la principale utilisée mais a été remplacée par la classification de l’OMS
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10
Q

Variétés de leucémies aiguës: utilité du degré de différenciation

A
  • On distinguera les deux grandes classes de leucémies aiguës selon l’origine cellulaire soit : lymphoïde (leucémie aiguë lymphoblastique ou LAL : ou myéloïde (leucémie myéloblastique aiguë, LAM).
  • Le degré de différenciation des cellules leucémiques en morphologie sera parfois utile pour déterminer les sous-catégories de la LAM.
  • La classification FAB (French-American-British) est une ancienne classification morphologique basée sur le degré de différenciation des cellules leucémiques.
  • On y retrouve 8 sous-types soit de M0 à M7 (tableau 7.1). Cette classification des LAM a longtemps été la principale utilisée mais a été remplacée par la classification de l’OMS
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11
Q

Variétés de leucémies aiguës: classification FAB

A
  • On distinguera les deux grandes classes de leucémies aiguës selon l’origine cellulaire soit : lymphoïde (leucémie aiguë lymphoblastique ou LAL : ou myéloïde (leucémie myéloblastique aiguë, LAM).
  • Le degré de différenciation des cellules leucémiques en morphologie sera parfois utile pour déterminer les sous-catégories de la LAM.
  • La classification FAB (French-American-British) est une ancienne classification morphologique basée sur le degré de différenciation des cellules leucémiques.
  • On y retrouve 8 sous-types soit de M0 à M7 (tableau 7.1). Cette classification des LAM a longtemps été la principale utilisée mais a été remplacée par la classification de l’OMS
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12
Q

Variétés de leucémies aiguës: sous-types

A
  • On distinguera les deux grandes classes de leucémies aiguës selon l’origine cellulaire soit : lymphoïde (leucémie aiguë lymphoblastique ou LAL : ou myéloïde (leucémie myéloblastique aiguë, LAM).
  • Le degré de différenciation des cellules leucémiques en morphologie sera parfois utile pour déterminer les sous-catégories de la LAM.
  • La classification FAB (French-American-British) est une ancienne classification morphologique basée sur le degré de différenciation des cellules leucémiques.
  • On y retrouve 8 sous-types soit de M0 à M7 (tableau 7.1).
  • Cette classification des LAM a longtemps été la principale utilisée mais a été remplacée par la classification de l’OMS
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13
Q

Variétés de leucémies aiguës: Complexité

A
  • On y retrouve 8 sous-types soit de M0 à M7 (tableau 7.1). Cette classification des LAM a longtemps été la principale utilisée mais a été remplacée par la classification de l’OMS.
  • Cette dernière est plus complexe puisqu’elle se base sur de nombreux critères incluant les anomalies cytogénétiques et moléculaires.
  • Elle a son importance puisqu’elle permet d’adapter le traitement aux des sous-types.
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14
Q

Variétés de leucémies aiguës: Importance de la classification M0-M7 / FAB

A
  • On y retrouve 8 sous-types soit de M0 à M7 (tableau 7.1). Cette classification des LAM a longtemps été la principale utilisée mais a été remplacée par la classification de l’OMS.
  • Cette dernière est plus complexe puisqu’elle se base sur de nombreux critères incluant les anomalies cytogénétiques et moléculaires.
  • Elle a son importance puisqu’elle permet d’adapter le traitement aux des sous-types.
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15
Q

Variétés de leucémies aiguës: Entités reconnues par OMS

A

Les entités de cette famille, officiellement reconnues par l’OMS, sont :

  • LAM avec anomalies génétiques récurrentes (20-30%)
  • LAM avec changements liés à la myélodysplasie.
  • LAM liée au traitement
  • LAM non classée ailleurs (NOS)
  • Le sarcome myéloïde
  • La prolifération myéloïde liée au syndrome de Down
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16
Q

La LAM avec anomalies génétiques récurrentes

A
  • Plusieurs anomalies génétiques ont démontré leur importance pronostique ayant justifié la création d’une classe à part dans la classification de l’OMS.
  • Les anomalies à bon pronostic sont :
    • t(8 :21)
    • inv(16)
    • PML-RARA (leucémie promyélocytaire aigue (anciennement M3))
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17
Q

La LAM avec anomalies génétiques récurrentes: utilité

A
  • Plusieurs anomalies génétiques ont démontré leur importance pronostique ayant justifié la création d’une classe à part dans la classification de l’OMS.
  • Les anomalies à bon pronostic sont :
    • t(8 :21)
    • inv(16)
    • PML-RARA (leucémie promyélocytaire aigue (anciennement M3))
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18
Q

La LAM avec anomalies génétiques récurrentes: Anomalies à bon pronostic

A
  • Plusieurs anomalies génétiques ont démontré leur importance pronostique ayant justifié la création d’une classe à part dans la classification de l’OMS.
  • Les anomalies à bon pronostic sont :
    • t(8 :21)
    • inv(16)
    • PML-RARA (leucémie promyélocytaire aigue (anciennement M3))
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19
Q

La LAM avec anomalies génétiques récurrentes: indication chimiotx

A
  • Celles qui confèrent un pronostic intermédiaire ou pauvre influenceront le traitement de consolidation (voir section 1.7).
  • Une thérapie plus intensive que la chimiothérapie seule sera favorisée dans ces situations.
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20
Q

La LAM avec changements liés à la myélodysplasie: c’est quoi?

A
  • Elle correspond à la définition d’une LAM (20% de blastes minimalement) sans histoire de chimiothérapie antérieure et doit correspondre à au moins un des critères suivants associés à la myélodysplasie :
    • Myélodysplasie documentée auparavant.
    • Changements cytogénétiques associés à la myélodysplasie.
    • Dysplasie chez minimalement 50% des cellules d’au moins 2 lignées hématopoïétiques en morphologie.
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21
Q

La LAM avec changements liés à la myélodysplasie: critères

A
  • Elle correspond à la définition d’une LAM (20% de blastes minimalement) sans histoire de chimiothérapie antérieure et doit correspondre à au moins un des critères suivants associés à la myélodysplasie :
    • Myélodysplasie documentée auparavant.
    • Changements cytogénétiques associés à la myélodysplasie.
    • Dysplasie chez minimalement 50% des cellules d’au moins 2 lignées hématopoïétiques en morphologie.
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22
Q

La LAM secondaire au traitement

A
  • Chez un patient ayant reçu un traitement cytotoxique comme de la chimiothérapie dans le passé.
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23
Q

La LAM secondaire au traitement: Cause

A
  • Chez un patient ayant reçu un traitement cytotoxique comme de la chimiothérapie dans le passé.
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24
Q

La LAM non classée ailleurs (NOS)

A
  • Lorsqu’on ne réussit pas à classer la LAM dans une des catégories ci-décrites, on se fie à l’aspect morphologique des cellules ayant inspiré l’ancienne classification FAB.
  • Ces distinctions morphologiques n’ont pas de valeur pronostique (Tableau 7-1):
    • M0 : LAM avec différentiation minime
    • M1 : LAM sans maturation
    • M2 : LAM avec maturation
    • M4 : Leucémie myélomonocytaire aigue
    • M5 : Leucémie monoblastique et monocytaire aigue
    • M6 : Leucémie érythroïde pur
    • M7 : Leucémie mégakaryoblastique aigue
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25
Q

La LAM non classée ailleurs (NOS): utilisée dans quel contexte?

A
  • Lorsqu’on ne réussit pas à classer la LAM dans une des catégories ci-décrites, on se fie à l’aspect morphologique des cellules ayant inspiré l’ancienne classification FAB.
  • Ces distinctions morphologiques n’ont pas de valeur pronostique (Tableau 7-1):
    • M0 : LAM avec différentiation minime
    • M1 : LAM sans maturation
    • M2 : LAM avec maturation
    • M4 : Leucémie myélomonocytaire aigue
    • M5 : Leucémie monoblastique et monocytaire aigue
    • M6 : Leucémie érythroïde pur
    • M7 : Leucémie mégakaryoblastique aigue
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26
Q

La LAM non classée ailleurs (NOS): utilité

A
  • Lorsqu’on ne réussit pas à classer la LAM dans une des catégories ci-décrites, on se fie à l’aspect morphologique des cellules ayant inspiré l’ancienne classification FAB.
  • Ces distinctions morphologiques n’ont pas de valeur pronostique (Tableau 7-1):
    • M0 : LAM avec différentiation minime
    • M1 : LAM sans maturation
    • M2 : LAM avec maturation
    • M4 : Leucémie myélomonocytaire aigue
    • M5 : Leucémie monoblastique et monocytaire aigue
    • M6 : Leucémie érythroïde pur
    • M7 : Leucémie mégakaryoblastique aigue
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27
Q

La LAM non classée ailleurs (NOS): valeur pronostique

A
  • Lorsqu’on ne réussit pas à classer la LAM dans une des catégories ci-décrites, on se fie à l’aspect morphologique des cellules ayant inspiré l’ancienne classification FAB.
  • Ces distinctions morphologiques n’ont pas de valeur pronostique (Tableau 7-1):
    • M0 : LAM avec différentiation minime
    • M1 : LAM sans maturation
    • M2 : LAM avec maturation
    • M4 : Leucémie myélomonocytaire aigue
    • M5 : Leucémie monoblastique et monocytaire aigue
    • M6 : Leucémie érythroïde pur
    • M7 : Leucémie mégakaryoblastique aigue
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28
Q

La LAM non classée ailleurs (NOS): Nommez les différentes classes

A
  • Lorsqu’on ne réussit pas à classer la LAM dans une des catégories ci-décrites, on se fie à l’aspect morphologique des cellules ayant inspiré l’ancienne classification FAB.
  • Ces distinctions morphologiques n’ont pas de valeur pronostique (Tableau 7-1):
    • M0 : LAM avec différentiation minime
    • M1 : LAM sans maturation
    • M2 : LAM avec maturation
    • M4 : Leucémie myélomonocytaire aigue
    • M5 : Leucémie monoblastique et monocytaire aigue
    • M6 : Leucémie érythroïde pur
    • M7 : Leucémie mégakaryoblastique aigue
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29
Q

Leucémies aiguës myéloïdes vs lymphoïdes: Incidence

A
  • Chez l’adulte, 0 % des leucémies aiguës sont des LAM (vs 20 % de LAL) alors que chez l’enfant l’incidence de LAL est de 80 % contre 20 % de LAM.
  • Chez les enfants de moins de 5 ans, la leucémie aiguë constitue 40 % des cancers avec une fréquence de 6 pour 100 000.
  • Chez les adultes de plus de 30 ans, elle ne constitue que 2 % des cancers avec une fréquence de 1 à 2 pour 100 000.
  • Chez les jeunes de moins de 20 ans, c’est la leucémie aiguë lymphoïde qu’on rencontre surtout.
  • Chez les adultes de plus de 20 ans, la leucémie aiguë myéloïde (non lymphoblastique) est la plus fréquente.
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30
Q

Leucémies aiguës myéloïdes vs lymphoïdes: Incidence
- en général

A
  • Chez l’adulte, 0 % des leucémies aiguës sont des LAM (vs 20 % de LAL) alors que chez l’enfant l’incidence de LAL est de 80 % contre 20 % de LAM.
  • Chez les enfants de moins de 5 ans, la leucémie aiguë constitue 40 % des cancers avec une fréquence de 6 pour 100 000.
  • Chez les adultes de plus de 30 ans, elle ne constitue que 2 % des cancers avec une fréquence de 1 à 2 pour 100 000.
  • Chez les jeunes de moins de 20 ans, c’est la leucémie aiguë lymphoïde qu’on rencontre surtout.
  • Chez les adultes de plus de 20 ans, la leucémie aiguë myéloïde (non lymphoblastique) est la plus fréquente.
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31
Q

Leucémies aiguës myéloïdes vs lymphoïdes: Incidence
- chez les moins de 5 ans

A
  • Chez l’adulte, 0 % des leucémies aiguës sont des LAM (vs 20 % de LAL) alors que chez l’enfant l’incidence de LAL est de 80 % contre 20 % de LAM.
  • Chez les enfants de moins de 5 ans, la leucémie aiguë constitue 40 % des cancers avec une fréquence de 6 pour 100 000.
  • Chez les adultes de plus de 30 ans, elle ne constitue que 2 % des cancers avec une fréquence de 1 à 2 pour 100 000.
  • Chez les jeunes de moins de 20 ans, c’est la leucémie aiguë lymphoïde qu’on rencontre surtout.
  • Chez les adultes de plus de 20 ans, la leucémie aiguë myéloïde (non lymphoblastique) est la plus fréquente.
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32
Q

Leucémies aiguës myéloïdes vs lymphoïdes: Incidence
- chez les plus de 30 ans

A
  • Chez l’adulte, 0 % des leucémies aiguës sont des LAM (vs 20 % de LAL) alors que chez l’enfant l’incidence de LAL est de 80 % contre 20 % de LAM.
  • Chez les enfants de moins de 5 ans, la leucémie aiguë constitue 40 % des cancers avec une fréquence de 6 pour 100 000.
  • Chez les adultes de plus de 30 ans, elle ne constitue que 2 % des cancers avec une fréquence de 1 à 2 pour 100 000.
  • Chez les jeunes de moins de 20 ans, c’est la leucémie aiguë lymphoïde qu’on rencontre surtout.
  • Chez les adultes de plus de 20 ans, la leucémie aiguë myéloïde (non lymphoblastique) est la plus fréquente.
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33
Q

Leucémies aiguës myéloïdes vs lymphoïdes: Incidence
- chez les moins de 20 ans

A
  • Chez l’adulte, 0 % des leucémies aiguës sont des LAM (vs 20 % de LAL) alors que chez l’enfant l’incidence de LAL est de 80 % contre 20 % de LAM.
  • Chez les enfants de moins de 5 ans, la leucémie aiguë constitue 40 % des cancers avec une fréquence de 6 pour 100 000.
  • Chez les adultes de plus de 30 ans, elle ne constitue que 2 % des cancers avec une fréquence de 1 à 2 pour 100 000.
  • Chez les jeunes de moins de 20 ans, c’est la leucémie aiguë lymphoïde qu’on rencontre surtout.
  • Chez les adultes de plus de 20 ans, la leucémie aiguë myéloïde (non lymphoblastique) est la plus fréquente.
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34
Q

Leucémies aiguës myéloïdes vs lymphoïdes: Incidence
- chez les plus de 20 ans

A
  • Chez l’adulte, 0 % des leucémies aiguës sont des LAM (vs 20 % de LAL) alors que chez l’enfant l’incidence de LAL est de 80 % contre 20 % de LAM.
  • Chez les enfants de moins de 5 ans, la leucémie aiguë constitue 40 % des cancers avec une fréquence de 6 pour 100 000.
  • Chez les adultes de plus de 30 ans, elle ne constitue que 2 % des cancers avec une fréquence de 1 à 2 pour 100 000.
  • Chez les jeunes de moins de 20 ans, c’est la leucémie aiguë lymphoïde qu’on rencontre surtout.
  • Chez les adultes de plus de 20 ans, la leucémie aiguë myéloïde (non lymphoblastique) est la plus fréquente.
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35
Q

Néoplasie myléoïde: Types de causes de symptômes

A
  1. Insuffisance médullaire
  2. Prolifération des cellules maligns
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36
Q

Néoplasie myléoïde: Symptômes secondaires à l’insuffisance médullaire

A
  1. Anémie
  2. Thrombopénie
  3. Neutropénie
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37
Q

Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- c’est quoi?

A
  • Insuffisance médullaire : les symptômes sont consécutifs au manque de cellules normales
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38
Q

Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- symptômes de: anémie

A
  • fatigue
  • pâleur
  • palpitations
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39
Q

Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- symptômes de: thrombopénie

A
  • hémorragie cutanéo-muqueuse surtout (purpura, épistaxis)
  • hémorragie digestive : très fréquente
  • hémorragies neuro-méningées : fréquentes, sous- durales, sous-arachnoïdiennes et parfois intracérébrales.
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40
Q

Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- symptômes de: thrombopénie - hémorragie cutanéo-muqueuse

A
  • hémorragie cutanéo-muqueuse surtout (purpura, épistaxis)
  • hémorragie digestive : très fréquente
  • hémorragies neuro-méningées : fréquentes, sous- durales, sous-arachnoïdiennes et parfois intracérébrales.
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41
Q

Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- symptômes de: thrombopénie - hémorragie digestive

A
  • hémorragie cutanéo-muqueuse surtout (purpura, épistaxis)
  • hémorragie digestive : très fréquente
  • hémorragies neuro-méningées : fréquentes, sous- durales, sous-arachnoïdiennes et parfois intracérébrales.
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42
Q

Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- symptômes de: thrombopénie - hémorragies neuro-méningées

A
  • hémorragie cutanéo-muqueuse surtout (purpura, épistaxis)
  • hémorragie digestive : très fréquente
  • hémorragies neuro-méningées : fréquentes, sous- durales, sous-arachnoïdiennes et parfois intracérébrales.
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43
Q

Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- symptômes de: neutropénie

A
  • fièvre, infections diverses
  • bactéries : gram - (souvent bactériémies endogènes dont la porte d’entrée peut être des ulcérations buccales ou gastro-intestinales). E. coli, pseudomonas, klebsiella, etc.
  • mycoses : candidose buccale et systémique, aspergillose pulmonaire …
  • virus : souvent durant la rémission : herpès, zona, varicelle, hépatite, cytomégalovirus
  • parasites : pneumocystis jirovecii, toxoplasmose
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Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- symptômes de: neutropénie - sx généraux

A
  • fièvre, infections diverses
  • bactéries : gram - (souvent bactériémies endogènes dont la porte d’entrée peut être des ulcérations buccales ou gastro-intestinales). E. coli, pseudomonas, klebsiella, etc.
  • mycoses : candidose buccale et systémique, aspergillose pulmonaire …
  • virus : souvent durant la rémission : herpès, zona, varicelle, hépatite, cytomégalovirus
  • parasites : pneumocystis jirovecii, toxoplasmose
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45
Q

Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- symptômes de: neutropénie - nommez les bactéries

A
  • fièvre, infections diverses
  • bactéries : gram - (souvent bactériémies endogènes dont la porte d’entrée peut être des ulcérations buccales ou gastro-intestinales). E. coli, pseudomonas, klebsiella, etc.
  • mycoses : candidose buccale et systémique, aspergillose pulmonaire …
  • virus : souvent durant la rémission : herpès, zona, varicelle, hépatite, cytomégalovirus
  • parasites : pneumocystis jirovecii, toxoplasmose
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46
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Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- symptômes de: neutropénie - bactéries gram -:quelle est leur porte d’entrée?

A
  • fièvre, infections diverses
  • bactéries : gram - (souvent bactériémies endogènes dont la porte d’entrée peut être des ulcérations buccales ou gastro-intestinales). E. coli, pseudomonas, klebsiella, etc.
  • mycoses : candidose buccale et systémique, aspergillose pulmonaire …
  • virus : souvent durant la rémission : herpès, zona, varicelle, hépatite, cytomégalovirus
  • parasites : pneumocystis jirovecii, toxoplasmose
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Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- symptômes de: neutropénie - nommez les mycoses

A
  • fièvre, infections diverses
  • bactéries : gram - (souvent bactériémies endogènes dont la porte d’entrée peut être des ulcérations buccales ou gastro-intestinales). E. coli, pseudomonas, klebsiella, etc.
  • mycoses : candidose buccale et systémique, aspergillose pulmonaire …
  • virus : souvent durant la rémission : herpès, zona, varicelle, hépatite, cytomégalovirus
  • parasites : pneumocystis jirovecii, toxoplasmose
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Q

Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- symptômes de: neutropénie - nommez les virus

A
  • fièvre, infections diverses
  • bactéries : gram - (souvent bactériémies endogènes dont la porte d’entrée peut être des ulcérations buccales ou gastro-intestinales). E. coli, pseudomonas, klebsiella, etc.
  • mycoses : candidose buccale et systémique, aspergillose pulmonaire …
  • virus : souvent durant la rémission : herpès, zona, varicelle, hépatite, cytomégalovirus
  • parasites : pneumocystis jirovecii, toxoplasmose
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49
Q

Néoplasie myléoïde: Insuf méduallaire
- symptômes de: neutropénie - nommez les parasites

A
  • fièvre, infections diverses
  • bactéries : gram - (souvent bactériémies endogènes dont la porte d’entrée peut être des ulcérations buccales ou gastro-intestinales). E. coli, pseudomonas, klebsiella, etc.
  • mycoses : candidose buccale et systémique, aspergillose pulmonaire …
  • virus : souvent durant la rémission : herpès, zona, varicelle, hépatite, cytomégalovirus
  • parasites : pneumocystis jirovecii, toxoplasmose
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Néoplasie myléoïde: Prolif cellules malignes
- nommez les différents sx

A
  1. Syndrome tumoral
  2. Douleurs osseuse
  3. Infiltration méningée
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Q

Néoplasie myléoïde: Prolif cellules malignes
- syndrome tumoral

A
  • Infiltration de la peau et des gencives, rencontrées surtout dans les variantes myélo-monocytaire (M4) ou monoblastique (M5)
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52
Q

Néoplasie myléoïde: Prolif cellules malignes
- syndrome tumoral: touche quoi?

A
  • Infiltration de la peau et des gencives, rencontrées surtout dans les variantes myélo-monocytaire (M4) ou monoblastique (M5)
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Néoplasie myléoïde: Prolif cellules malignes
- syndrome tumoral: dans quelles variantes?

A
  • Infiltration de la peau et des gencives, rencontrées surtout dans les variantes myélo-monocytaire (M4) ou monoblastique (M5)
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Néoplasie myléoïde: Prolif cellules malignes
- douleurs osseuses

A

Douleurs osseuses et arthralgies migratrices

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Néoplasie myléoïde: Prolif cellules malignes
- douleurs osseuses: sx

A

Douleurs osseuses et arthralgies migratrices

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56
Q

Néoplasie myléoïde: Prolif cellules malignes
- infiltration méningée

A
  • L’atteinte méningée se rencontre rarement dans les leucémies aiguës myéloïdes (variante M5 surtout).
  • Le diagnostic se fait par ponction lombaire et démonstration de la présence de cellules leucémiques dans le liquide céphalo-rachidien.
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57
Q

Néoplasie myléoïde: Prolif cellules malignes
- infiltation méningée: se rencontre dans quelles variantes?

A
  • L’atteinte méningée se rencontre rarement dans les leucémies aiguës myéloïdes (variante M5 surtout).
  • Le diagnostic se fait par ponction lombaire et démonstration de la présence de cellules leucémiques dans le liquide céphalo-rachidien.
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58
Q

Néoplasie myléoïde: Prolif cellules malignes
- infiltation méningée: comment se fait le dx?

A
  • L’atteinte méningée se rencontre rarement dans les leucémies aiguës myéloïdes (variante M5 surtout).
  • Le diagnostic se fait par ponction lombaire et démonstration de la présence de cellules leucémiques dans le liquide céphalo-rachidien.
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59
Q

Néoplasie myléoïde: Biologie hématologique - mécanismes en jeu

A
  • Elle est reliée à ces 2 mécanismes :
    • prolifération maligne
    • et insuffisance médullaire.
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60
Q

Néoplasie myléoïde: Biologie hématologique - sang

A
  • Anémie - thrombopénie - leucocytose variable - avec cellules leucémiques (ces dernières sont parfois absentes du sang circulant).
  • Lorsque les cellules leucémiques n’apparaissent pas dans le sang, on parle de leucémie «aleucémique».
  • On peut aussi trouver des anomalies de la coagulation sanguine qui augmentent le risque hémorragique.
    • Ceci s’observe surtout dans certaines formes de leucémies aiguës myéloïdes : les formes hyperleucocytaires, quelle que soit la variante, et surtout la leucémie aiguë promyélocytaire (M3) sont celles où ce syndrome est plus fréquent.
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61
Q

Néoplasie myléoïde: Biologie hématologique - sang: général

A
  • Anémie - thrombopénie - leucocytose variable - avec cellules leucémiques (ces dernières sont parfois absentes du sang circulant).
  • Lorsque les cellules leucémiques n’apparaissent pas dans le sang, on parle de leucémie «aleucémique».
  • On peut aussi trouver des anomalies de la coagulation sanguine qui augmentent le risque hémorragique.
    • Ceci s’observe surtout dans certaines formes de leucémies aiguës myéloïdes : les formes hyperleucocytaires, quelle que soit la variante, et surtout la leucémie aiguë promyélocytaire (M3) sont celles où ce syndrome est plus fréquent.
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62
Q

Néoplasie myléoïde: Biologie hématologique - sang: en cas de leucémie aleucémique

A
  • Anémie - thrombopénie - leucocytose variable - avec cellules leucémiques (ces dernières sont parfois absentes du sang circulant).
  • Lorsque les cellules leucémiques n’apparaissent pas dans le sang, on parle de leucémie «aleucémique».
  • On peut aussi trouver des anomalies de la coagulation sanguine qui augmentent le risque hémorragique.
    • Ceci s’observe surtout dans certaines formes de leucémies aiguës myéloïdes : les formes hyperleucocytaires, quelle que soit la variante, et surtout la leucémie aiguë promyélocytaire (M3) sont celles où ce syndrome est plus fréquent.
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63
Q

Néoplasie myléoïde: Biologie hématologique - sang: anomalies de la coagulation

A
  • Anémie - thrombopénie - leucocytose variable - avec cellules leucémiques (ces dernières sont parfois absentes du sang circulant).
  • Lorsque les cellules leucémiques n’apparaissent pas dans le sang, on parle de leucémie «aleucémique».
  • On peut aussi trouver des anomalies de la coagulation sanguine qui augmentent le risque hémorragique.
    • Ceci s’observe surtout dans certaines formes de leucémies aiguës myéloïdes : les formes hyperleucocytaires, quelle que soit la variante, et surtout la leucémie aiguë promyélocytaire (M3) sont celles où ce syndrome est plus fréquent.
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64
Q

Néoplasie myléoïde: Biologie hématologique - sang: anomalies de la coag - se retrouve dans quel contexte?

A
  • Anémie - thrombopénie - leucocytose variable - avec cellules leucémiques (ces dernières sont parfois absentes du sang circulant).
  • Lorsque les cellules leucémiques n’apparaissent pas dans le sang, on parle de leucémie «aleucémique».
  • On peut aussi trouver des anomalies de la coagulation sanguine qui augmentent le risque hémorragique.
    • Ceci s’observe surtout dans certaines formes de leucémies aiguës myéloïdes : les formes hyperleucocytaires, quelle que soit la variante, et surtout la leucémie aiguë promyélocytaire (M3) sont celles où ce syndrome est plus fréquent.
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65
Q

Néoplasie myléoïde: Biologie hématologique
- moelle osseuse

A
  • Principal “tissu” envahi puisque les leucémies prennent leur origine de la moelle osseuse.
  • C’est l’endroit essentiel pour poser le diagnostic de leucémie.
  • La moelle est plus riche, mais les précurseurs immatures (cellules leucémiques ou blastes) sont en surnombre.
  • Le tissu médullaire normal est plus ou moins remplacé par des « blastes » leucémiques.
    • L’envahissement blastique doit être d’au moins 20% et peut atteindre jusqu’à 100 % dans certains cas.
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Q

Néoplasie myléoïde: Biologie hématologique
- moelle osseuse: son importance

A
  • Principal “tissu” envahi puisque les leucémies prennent leur origine de la moelle osseuse.
  • C’est l’endroit essentiel pour poser le diagnostic de leucémie.
  • La moelle est plus riche, mais les précurseurs immatures (cellules leucémiques ou blastes) sont en surnombre.
  • Le tissu médullaire normal est plus ou moins remplacé par des « blastes » leucémiques.
    • L’envahissement blastique doit être d’au moins 20% et peut atteindre jusqu’à 100 % dans certains cas.
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Q

Néoplasie myléoïde: Biologie hématologique
- moelle osseuse: son utilité

A
  • Principal “tissu” envahi puisque les leucémies prennent leur origine de la moelle osseuse.
  • C’est l’endroit essentiel pour poser le diagnostic de leucémie.
  • La moelle est plus riche, mais les précurseurs immatures (cellules leucémiques ou blastes) sont en surnombre.
  • Le tissu médullaire normal est plus ou moins remplacé par des « blastes » leucémiques.
    • L’envahissement blastique doit être d’au moins 20% et peut atteindre jusqu’à 100 % dans certains cas.
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68
Q

Néoplasie myléoïde: Biologie hématologique
- moelle osseuse: ce qu’on observe

A
  • Principal “tissu” envahi puisque les leucémies prennent leur origine de la moelle osseuse.
  • C’est l’endroit essentiel pour poser le diagnostic de leucémie.
  • La moelle est plus riche, mais les précurseurs immatures (cellules leucémiques ou blastes) sont en surnombre.
  • Le tissu médullaire normal est plus ou moins remplacé par des « blastes » leucémiques.
    • L’envahissement blastique doit être d’au moins 20% et peut atteindre jusqu’à 100 % dans certains cas.
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69
Q

Néoplasie myléoïde: Biologie hématologique
- moelle osseuse: % d’envahissement

A
  • Principal “tissu” envahi puisque les leucémies prennent leur origine de la moelle osseuse.
  • C’est l’endroit essentiel pour poser le diagnostic de leucémie.
  • La moelle est plus riche, mais les précurseurs immatures (cellules leucémiques ou blastes) sont en surnombre.
  • Le tissu médullaire normal est plus ou moins remplacé par des « blastes » leucémiques.
    • L’envahissement blastique doit être d’au moins 20% et peut atteindre jusqu’à 100 % dans certains cas.
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70
Q

Néoplasie myléoïde: Pronostic

A
  • Le pronostic dépend de divers facteurs dont l’âge du patient, le sous-type de leucémie et la présence ou non d’une hyperleucocytose au moment du diagnostic.
  • De plus en plus, l’identification d’anomalies cytogénétiques ou moléculaires spécifiques se révèle comme étant le facteur pronostique le plus important.
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71
Q

Néoplasie myléoïde: Pronostic
- dépend de quoi?

A
  • Le pronostic dépend de divers facteurs dont l’âge du patient, le sous-type de leucémie et la présence ou non d’une hyperleucocytose au moment du diagnostic.
  • De plus en plus, l’identification d’anomalies cytogénétiques ou moléculaires spécifiques se révèle comme étant le facteur pronostique le plus important.
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72
Q

Néoplasie myléoïde: Pronostic
- facteur pronostique le plus important

A
  • Le pronostic dépend de divers facteurs dont l’âge du patient, le sous-type de leucémie et la présence ou non d’une hyperleucocytose au moment du diagnostic.
  • De plus en plus, l’identification d’anomalies cytogénétiques ou moléculaires spécifiques se révèle comme étant le facteur pronostique le plus important.
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73
Q

Néoplasie myléoïde: Traitement

A
  • Le principe de traitement est basé sur l’utilisation de chimiothérapies combinées, administrées séquentiellement (Figure 7-1).
  • Un premier traitement d’induction visera à induire une rémission complète (apparente) avec entière disparition des cellules blastiques visibles dans la moelle osseuse et normalisation de la formule sanguine.
  • Toutefois, même chez les patients qui obtiennent une rémission complète, de nombreuses cellules leucémiques demeurent (maladie résiduelle non détectable) et on devra avoir recours à des traitements de consolidation (1 à 4 selon l’état du patient) afin d’espérer obtenir une guérison réelle.
  • De nombreux travaux de recherche sont continuellement en cours pour identifier les meilleurs traitements possibles.
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Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- principe de tx

A
  • Le principe de traitement est basé sur l’utilisation de chimiothérapies combinées, administrées séquentiellement (Figure 7-1).
  • Un premier traitement d’induction visera à induire une rémission complète (apparente) avec entière disparition des cellules blastiques visibles dans la moelle osseuse et normalisation de la formule sanguine.
  • Toutefois, même chez les patients qui obtiennent une rémission complète, de nombreuses cellules leucémiques demeurent (maladie résiduelle non détectable) et on devra avoir recours à des traitements de consolidation (1 à 4 selon l’état du patient) afin d’espérer obtenir une guérison réelle.
  • De nombreux travaux de recherche sont continuellement en cours pour identifier les meilleurs traitements possibles.
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75
Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- 1er traitement vise quoi?

A
  • Le principe de traitement est basé sur l’utilisation de chimiothérapies combinées, administrées séquentiellement (Figure 7-1).
  • Un premier traitement d’induction visera à induire une rémission complète (apparente) avec entière disparition des cellules blastiques visibles dans la moelle osseuse et normalisation de la formule sanguine.
  • Toutefois, même chez les patients qui obtiennent une rémission complète, de nombreuses cellules leucémiques demeurent (maladie résiduelle non détectable) et on devra avoir recours à des traitements de consolidation (1 à 4 selon l’état du patient) afin d’espérer obtenir une guérison réelle.
  • De nombreux travaux de recherche sont continuellement en cours pour identifier les meilleurs traitements possibles.
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76
Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- traitement de consolidation: pertinence

A
  • Le principe de traitement est basé sur l’utilisation de chimiothérapies combinées, administrées séquentiellement (Figure 7-1).
  • Un premier traitement d’induction visera à induire une rémission complète (apparente) avec entière disparition des cellules blastiques visibles dans la moelle osseuse et normalisation de la formule sanguine.
  • Toutefois, même chez les patients qui obtiennent une rémission complète, de nombreuses cellules leucémiques demeurent (maladie résiduelle non détectable) et on devra avoir recours à des traitements de consolidation (1 à 4 selon l’état du patient) afin d’espérer obtenir une guérison réelle.
  • De nombreux travaux de recherche sont continuellement en cours pour identifier les meilleurs traitements possibles.
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77
Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- fréquence rémission complète

A
  • Une rémission complète est généralement obtenue dans environ 70% des cas.
  • Les patients qui n’obtiennent pas de rémission complète initialement auront un pronostic sombre avec peu de chances de survie à long terme.
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78
Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- pronostic si pas de rémission complète initiale

A
  • Une rémission complète est généralement obtenue dans environ 70% des cas.
  • Les patients qui n’obtiennent pas de rémission complète initialement auront un pronostic sombre avec peu de chances de survie à long terme.
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79
Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- pronostic si rechute

A
  • S’il y a rechute, les chances d’obtenir une seconde rémission complète à l’aide d’une nouvelle chimiothérapie d’induction demeurent assez bonnes, cependant les chances de survie à long terme sont très minces.
  • On pourra envisager dans ces cas le recours à la transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques.
  • Les donneurs pour la greffe allogénique sont recrutés parmi les frères et sœurs.
  • Il y a 30 % de chances de trouver un donneur compatible.
  • Si aucun donneur n’est identifié dans la famille, on pourra avoir recours à un donneur non apparenté.
  • À ce jour, le registre international comptait plus de 20 millions de donneurs potentiels.
  • Depuis quelques années, lorsqu’aucun donneur n’est identifié, on peut parfois avoir recours à l’utilisation d’un greffon provenant du sang d’un cordon ombilical ou d’un greffon dit « haploidentique » (partageant un haplotype) d’un parent, enfant ou membre de la fratrie du patient.
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Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- pronostic si rechute: traitement

A
  • S’il y a rechute, les chances d’obtenir une seconde rémission complète à l’aide d’une nouvelle chimiothérapie d’induction demeurent assez bonnes, cependant les chances de survie à long terme sont très minces.
  • On pourra envisager dans ces cas le recours à la transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques.
  • Les donneurs pour la greffe allogénique sont recrutés parmi les frères et sœurs.
  • Il y a 30 % de chances de trouver un donneur compatible.
  • Si aucun donneur n’est identifié dans la famille, on pourra avoir recours à un donneur non apparenté.
  • À ce jour, le registre international comptait plus de 20 millions de donneurs potentiels.
  • Depuis quelques années, lorsqu’aucun donneur n’est identifié, on peut parfois avoir recours à l’utilisation d’un greffon provenant du sang d’un cordon ombilical ou d’un greffon dit « haploidentique » (partageant un haplotype) d’un parent, enfant ou membre de la fratrie du patient.
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Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- pronostic si rechute: qui sont les donneurs de l’allogreffe?

A
  • S’il y a rechute, les chances d’obtenir une seconde rémission complète à l’aide d’une nouvelle chimiothérapie d’induction demeurent assez bonnes, cependant les chances de survie à long terme sont très minces.
  • On pourra envisager dans ces cas le recours à la transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques.
  • Les donneurs pour la greffe allogénique sont recrutés parmi les frères et sœurs.
  • Il y a 30 % de chances de trouver un donneur compatible.
  • Si aucun donneur n’est identifié dans la famille, on pourra avoir recours à un donneur non apparenté.
  • À ce jour, le registre international comptait plus de 20 millions de donneurs potentiels.
  • Depuis quelques années, lorsqu’aucun donneur n’est identifié, on peut parfois avoir recours à l’utilisation d’un greffon provenant du sang d’un cordon ombilical ou d’un greffon dit « haploidentique » (partageant un haplotype) d’un parent, enfant ou membre de la fratrie du patient.
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Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- pronostic si rechute: chance de trouver donneur compatible

A
  • S’il y a rechute, les chances d’obtenir une seconde rémission complète à l’aide d’une nouvelle chimiothérapie d’induction demeurent assez bonnes, cependant les chances de survie à long terme sont très minces.
  • On pourra envisager dans ces cas le recours à la transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques.
  • Les donneurs pour la greffe allogénique sont recrutés parmi les frères et sœurs.
  • Il y a 30 % de chances de trouver un donneur compatible.
  • Si aucun donneur n’est identifié dans la famille, on pourra avoir recours à un donneur non apparenté.
  • À ce jour, le registre international comptait plus de 20 millions de donneurs potentiels.
  • Depuis quelques années, lorsqu’aucun donneur n’est identifié, on peut parfois avoir recours à l’utilisation d’un greffon provenant du sang d’un cordon ombilical ou d’un greffon dit « haploidentique » (partageant un haplotype) d’un parent, enfant ou membre de la fratrie du patient.
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Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- pronostic si rechute: quoi faire si ø donneur identifié dans la famille

A
  • S’il y a rechute, les chances d’obtenir une seconde rémission complète à l’aide d’une nouvelle chimiothérapie d’induction demeurent assez bonnes, cependant les chances de survie à long terme sont très minces.
  • On pourra envisager dans ces cas le recours à la transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques.
  • Les donneurs pour la greffe allogénique sont recrutés parmi les frères et sœurs.
  • Il y a 30 % de chances de trouver un donneur compatible.
  • Si aucun donneur n’est identifié dans la famille, on pourra avoir recours à un donneur non apparenté.
  • À ce jour, le registre international comptait plus de 20 millions de donneurs potentiels.
  • Depuis quelques années, lorsqu’aucun donneur n’est identifié, on peut parfois avoir recours à l’utilisation d’un greffon provenant du sang d’un cordon ombilical ou d’un greffon dit « haploidentique » (partageant un haplotype) d’un parent, enfant ou membre de la fratrie du patient.
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Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- pronostic si rechute: registre de donneurs

A
  • S’il y a rechute, les chances d’obtenir une seconde rémission complète à l’aide d’une nouvelle chimiothérapie d’induction demeurent assez bonnes, cependant les chances de survie à long terme sont très minces.
  • On pourra envisager dans ces cas le recours à la transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques.
  • Les donneurs pour la greffe allogénique sont recrutés parmi les frères et sœurs.
  • Il y a 30 % de chances de trouver un donneur compatible.
  • Si aucun donneur n’est identifié dans la famille, on pourra avoir recours à un donneur non apparenté.
  • À ce jour, le registre international comptait plus de 20 millions de donneurs potentiels.
  • Depuis quelques années, lorsqu’aucun donneur n’est identifié, on peut parfois avoir recours à l’utilisation d’un greffon provenant du sang d’un cordon ombilical ou d’un greffon dit « haploidentique » (partageant un haplotype) d’un parent, enfant ou membre de la fratrie du patient.
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85
Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- pronostic si rechute: quoi faire si pas donneur identifié?

A
  • S’il y a rechute, les chances d’obtenir une seconde rémission complète à l’aide d’une nouvelle chimiothérapie d’induction demeurent assez bonnes, cependant les chances de survie à long terme sont très minces.
  • On pourra envisager dans ces cas le recours à la transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques.
  • Les donneurs pour la greffe allogénique sont recrutés parmi les frères et sœurs.
  • Il y a 30 % de chances de trouver un donneur compatible.
  • Si aucun donneur n’est identifié dans la famille, on pourra avoir recours à un donneur non apparenté.
  • À ce jour, le registre international comptait plus de 20 millions de donneurs potentiels.
  • Depuis quelques années, lorsqu’aucun donneur n’est identifié, on peut parfois avoir recours à l’utilisation d’un greffon provenant du sang d’un cordon ombilical ou d’un greffon dit « haploidentique » (partageant un haplotype) d’un parent, enfant ou membre de la fratrie du patient.
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86
Q

Néoplasie myléoïde: Traitement
- à titre indicatif

A
  • La Figure 7-2 vous donne, à titre indicatif, les courbes de survie, par tranches d’âge, de 927 patients suédois chez qui un diagnostic de leucémie aiguë myéloïde a été effectué entre 1997 et 1999.
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87
Q

Leucémie promyélocytaire aiguë: autre nom

A

anciennement M3

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88
Q

Leucémie promyélocytaire aiguë: Particularité
- se distingue sur quels éléments?

A
  • La leucémie promyélocytaire aigue se distingue des autres types et sous-types de LAM par sa présentation clinique, son traitement et son pronostic.
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89
Q

Leucémie promyélocytaire aiguë: Particularité
- à la présentation clinique

A
  • À la présentation, en plus de présenter les symptômes usuels de la LAM, on observe fréquemment une coagulopathie complexe incluant une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD).
  • Lorsque non-traitée, cette entité mènera rapidement au décès du patient en raison de saignements ou de la coagulopathie associée.
  • Il s’agit d’une complication morbide puisque près de 20% des patients vont décéder avant même le début du traitement.
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90
Q

Leucémie promyélocytaire aiguë: Particularité
- à la présentation clinique: symptômes

A
  • À la présentation, en plus de présenter les symptômes usuels de la LAM, on observe fréquemment une coagulopathie complexe incluant une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD).
  • Lorsque non-traitée, cette entité mènera rapidement au décès du patient en raison de saignements ou de la coagulopathie associée.
  • Il s’agit d’une complication morbide puisque près de 20% des patients vont décéder avant même le début du traitement.
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91
Q

Leucémie promyélocytaire aiguë: Particularité
- à la présentation clinique: lorsque non-tx

A
  • À la présentation, en plus de présenter les symptômes usuels de la LAM, on observe fréquemment une coagulopathie complexe incluant une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD).
  • Lorsque non-traitée, cette entité mènera rapidement au décès du patient en raison de saignements ou de la coagulopathie associée.
  • Il s’agit d’une complication morbide puisque près de 20% des patients vont décéder avant même le début du traitement.
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92
Q

Leucémie promyélocytaire aiguë: Particularité
- à la présentation clinique: CIVD - risque associé

A
  • À la présentation, en plus de présenter les symptômes usuels de la LAM, on observe fréquemment une coagulopathie complexe incluant une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD).
  • Lorsque non-traitée, cette entité mènera rapidement au décès du patient en raison de saignements ou de la coagulopathie associée.
  • Il s’agit d’une complication morbide puisque près de 20% des patients vont décéder avant même le début du traitement.
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93
Q

Leucémie promyélocytaire aiguë: Particularité
- différences du traitement

A
  • L’ajout d’ATRA (all-trans retinoic acid) et de trioxyde d’arsenic au traitement standard de la LAM a transformé cette maladie.
  • Elle comptait un des pires pronostics auparavant et a maintenant au contraire l’un des meilleurs avec 90-95% de guérison pour ceux qui débuteront le traitement.
  • Il s’agit donc d’une urgence médicale qui nécessite de débuter un traitement le plus précocement possible.
  • De fait, on recommande de débuter immédiatement un traitement avec l’acide rétinoïque pour toute nouvelle leucémie présentant un syndrome hémorragique ou des anomalies de la coagulation.
  • Une confirmation du diagnostic par l’analyse de la translocation 15;17 ou la recherche du réarrangement PML-RARA (présents dans plus de 95% des leucémies promyélocytaires) permettra de poursuivre le traitement ou de le modifier si le diagnostic est infirmer.
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94
Q

Leucémie promyélocytaire aiguë: Particularité
- pronostic

A
  • L’ajout d’ATRA (all-trans retinoic acid) et de trioxyde d’arsenic au traitement standard de la LAM a transformé cette maladie.
  • Elle comptait un des pires pronostics auparavant et a maintenant au contraire l’un des meilleurs avec 90-95% de guérison pour ceux qui débuteront le traitement.
  • Il s’agit donc d’une urgence médicale qui nécessite de débuter un traitement le plus précocement possible.
  • De fait, on recommande de débuter immédiatement un traitement avec l’acide rétinoïque pour toute nouvelle leucémie présentant un syndrome hémorragique ou des anomalies de la coagulation.
  • Une confirmation du diagnostic par l’analyse de la translocation 15;17 ou la recherche du réarrangement PML-RARA (présents dans plus de 95% des leucémies promyélocytaires) permettra de poursuivre le traitement ou de le modifier si le diagnostic est infirmer.
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95
Q

Leucémie promyélocytaire aiguë: Particularité
- risques associés

A
  • L’ajout d’ATRA (all-trans retinoic acid) et de trioxyde d’arsenic au traitement standard de la LAM a transformé cette maladie.
  • Elle comptait un des pires pronostics auparavant et a maintenant au contraire l’un des meilleurs avec 90-95% de guérison pour ceux qui débuteront le traitement.
  • Il s’agit donc d’une urgence médicale qui nécessite de débuter un traitement le plus précocement possible.
  • De fait, on recommande de débuter immédiatement un traitement avec l’acide rétinoïque pour toute nouvelle leucémie présentant un syndrome hémorragique ou des anomalies de la coagulation.
  • Une confirmation du diagnostic par l’analyse de la translocation 15;17 ou la recherche du réarrangement PML-RARA (présents dans plus de 95% des leucémies promyélocytaires) permettra de poursuivre le traitement ou de le modifier si le diagnostic est infirmer.
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96
Q

Leucémie promyélocytaire aiguë: Particularité
- recommandations du tx

A
  • L’ajout d’ATRA (all-trans retinoic acid) et de trioxyde d’arsenic au traitement standard de la LAM a transformé cette maladie.
  • Elle comptait un des pires pronostics auparavant et a maintenant au contraire l’un des meilleurs avec 90-95% de guérison pour ceux qui débuteront le traitement.
  • Il s’agit donc d’une urgence médicale qui nécessite de débuter un traitement le plus précocement possible.
  • De fait, on recommande de débuter immédiatement un traitement avec l’acide rétinoïque pour toute nouvelle leucémie présentant un syndrome hémorragique ou des anomalies de la coagulation.
  • Une confirmation du diagnostic par l’analyse de la translocation 15;17 ou la recherche du réarrangement PML-RARA (présents dans plus de 95% des leucémies promyélocytaires) permettra de poursuivre le traitement ou de le modifier si le diagnostic est infirmer.
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97
Q

Leucémie promyélocytaire aiguë: Particularité
- diagnostic

A
  • L’ajout d’ATRA (all-trans retinoic acid) et de trioxyde d’arsenic au traitement standard de la LAM a transformé cette maladie.
  • Elle comptait un des pires pronostics auparavant et a maintenant au contraire l’un des meilleurs avec 90-95% de guérison pour ceux qui débuteront le traitement.
  • Il s’agit donc d’une urgence médicale qui nécessite de débuter un traitement le plus précocement possible.
  • De fait, on recommande de débuter immédiatement un traitement avec l’acide rétinoïque pour toute nouvelle leucémie présentant un syndrome hémorragique ou des anomalies de la coagulation.
  • Une confirmation du diagnostic par l’analyse de la translocation 15;17 ou la recherche du réarrangement PML-RARA (présents dans plus de 95% des leucémies promyélocytaires) permettra de poursuivre le traitement ou de le modifier si le diagnostic est infirmer.
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98
Q

Principe de traitement des LMA

A
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99
Q

Survie globale des patients avec LAM en Suède, 1997-1999

A
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100
Q

Syndromes myélodysplasiques

A
  • Les syndromes myélodysplasiques (SMD) ou myélodysplasies sont des maladies clonales issues de la cellule souche hématopoïétique ou d’un progéniteur commun myéloïde, et caractérisées par
    • 1) une ou plusieurs cytopénies chroniques découlant d’une hématopoïèse médullaire inefficace et/ou
    • 2) une évolution à court ou moyen terme vers une leucémie aiguë myéloïde franche (on les appelait auparavant les syndromes préleucémiques).
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101
Q

Syndromes myélodysplasiques: C’est quoi?

A
  • Les syndromes myélodysplasiques (SMD) ou myélodysplasies sont des maladies clonales issues de la cellule souche hématopoïétique ou d’un progéniteur commun myéloïde, et caractérisées par
    • 1) une ou plusieurs cytopénies chroniques découlant d’une hématopoïèse médullaire inefficace et/ou
    • 2) une évolution à court ou moyen terme vers une leucémie aiguë myéloïde franche (on les appelait auparavant les syndromes préleucémiques).
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102
Q

Syndromes myélodysplasiques: Cause

A
  • Les syndromes myélodysplasiques (SMD) ou myélodysplasies sont des maladies clonales issues de la cellule souche hématopoïétique ou d’un progéniteur commun myéloïde, et caractérisées par
    • 1) une ou plusieurs cytopénies chroniques découlant d’une hématopoïèse médullaire inefficace et/ou
    • 2) une évolution à court ou moyen terme vers une leucémie aiguë myéloïde franche (on les appelait auparavant les syndromes préleucémiques).
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103
Q

Syndromes myélodysplasiques: Autre nom

A
  • Les syndromes myélodysplasiques (SMD) ou myélodysplasies sont des maladies clonales issues de la cellule souche hématopoïétique ou d’un progéniteur commun myéloïde, et caractérisées par
    • 1) une ou plusieurs cytopénies chroniques découlant d’une hématopoïèse médullaire inefficace et/ou
    • 2) une évolution à court ou moyen terme vers une leucémie aiguë myéloïde franche (on les appelait auparavant les syndromes préleucémiques).
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104
Q

Syndromes myélodysplasiques: Sont caractérisés par quoi?

A
  • Les syndromes myélodysplasiques (SMD) ou myélodysplasies sont des maladies clonales issues de la cellule souche hématopoïétique ou d’un progéniteur commun myéloïde, et caractérisées par
    • 1) une ou plusieurs cytopénies chroniques découlant d’une hématopoïèse médullaire inefficace et/ou
    • 2) une évolution à court ou moyen terme vers une leucémie aiguë myéloïde franche (on les appelait auparavant les syndromes préleucémiques).
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105
Q

Syndrome myélodysplasique: Comment est fait le dx?

A
  • Leur diagnostic est souvent difficile car il réside sur l’identification d’altérations morphologiques parfois discrètes.
  • Les SMD s’observent le plus souvent chez les personnes de >60 ans et se présentent fréquemment sous forme d’anémie macrocytaire (VGM > 100 fL) ou pancytopénie.
  • Dans ces cas, il est essentiel d’éliminer tout d’abord, à l’aide de dosages appropriés, une simple carence en vitamine B12.
  • Dans les SMD, tous les cofacteurs de l’hématopoïèse (B12, folates, fer) sont normaux.
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106
Q

Syndrome myélodysplasique: Sur quoi réside le dx?

A
  • Leur diagnostic est souvent difficile car il réside sur l’identification d’altérations morphologiques parfois discrètes.
  • Les SMD s’observent le plus souvent chez les personnes de >60 ans et se présentent fréquemment sous forme d’anémie macrocytaire (VGM > 100 fL) ou pancytopénie.
  • Dans ces cas, il est essentiel d’éliminer tout d’abord, à l’aide de dosages appropriés, une simple carence en vitamine B12.
  • Dans les SMD, tous les cofacteurs de l’hématopoïèse (B12, folates, fer) sont normaux.
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107
Q

Syndrome myélodysplasique: Chez qui?

A
  • Leur diagnostic est souvent difficile car il réside sur l’identification d’altérations morphologiques parfois discrètes.
  • Les SMD s’observent le plus souvent chez les personnes de >60 ans et se présentent fréquemment sous forme d’anémie macrocytaire (VGM > 100 fL) ou pancytopénie.
  • Dans ces cas, il est essentiel d’éliminer tout d’abord, à l’aide de dosages appropriés, une simple carence en vitamine B12.
  • Dans les SMD, tous les cofacteurs de l’hématopoïèse (B12, folates, fer) sont normaux.
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108
Q

Syndrome myélodysplasique: Anomalies du sang

A
  • Leur diagnostic est souvent difficile car il réside sur l’identification d’altérations morphologiques parfois discrètes.
  • Les SMD s’observent le plus souvent chez les personnes de >60 ans et se présentent fréquemment sous forme d’anémie macrocytaire (VGM > 100 fL) ou pancytopénie.
  • Dans ces cas, il est essentiel d’éliminer tout d’abord, à l’aide de dosages appropriés, une simple carence en vitamine B12.
  • Dans les SMD, tous les cofacteurs de l’hématopoïèse (B12, folates, fer) sont normaux.
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109
Q

Syndrome myélodysplasique: Il faut éliminer quoi?

A
  • Leur diagnostic est souvent difficile car il réside sur l’identification d’altérations morphologiques parfois discrètes.
  • Les SMD s’observent le plus souvent chez les personnes de >60 ans et se présentent fréquemment sous forme d’anémie macrocytaire (VGM > 100 fL) ou pancytopénie.
  • Dans ces cas, il est essentiel d’éliminer tout d’abord, à l’aide de dosages appropriés, une simple carence en vitamine B12.
  • Dans les SMD, tous les cofacteurs de l’hématopoïèse (B12, folates, fer) sont normaux.
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110
Q

Syndrome myélodysplasique: Cofacteurs

A
  • Leur diagnostic est souvent difficile car il réside sur l’identification d’altérations morphologiques parfois discrètes.
  • Les SMD s’observent le plus souvent chez les personnes de >60 ans et se présentent fréquemment sous forme d’anémie macrocytaire (VGM > 100 fL) ou pancytopénie.
  • Dans ces cas, il est essentiel d’éliminer tout d’abord, à l’aide de dosages appropriés, une simple carence en vitamine B12.
  • Dans les SMD, tous les cofacteurs de l’hématopoïèse (B12, folates, fer) sont normaux.
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111
Q

Syndrome myélodysplasique:

A
  • La ponction aspiration et biopsie de la moelle sont essentiels au diagnostic précis des SMD.
  • On évaluera la cellularité car en dépit de l’insuffisance d’une ou plusieurs lignées sanguine dans le sang périphérique, la moelle hématopoïétique est habituellement hypercellulaire.
  • Des anomalies morphologiques seront recherchées témoignant d’une hématopoïèse inefficace.
  • L’analyse cytogénétique (le caryotype) de la moelle est essentielle pour évaluer le pronostic.
  • Sans entrer dans les détails, on pourra retrouver de nombreuses anomalies chromosomiques (caryotype complexe) dans de nombreux cas associés à un mauvais pronostic et à un risque important de progresser vers une leucémie aiguë.
  • De nombreuses mutations génétiques sont retrouvées dans les SMD
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112
Q

Syndrome myélodysplasique: Qu’est-ce qui est essentiel pour poser le dx?

A
  • La ponction aspiration et biopsie de la moelle sont essentiels au diagnostic précis des SMD.
  • On évaluera la cellularité car en dépit de l’insuffisance d’une ou plusieurs lignées sanguine dans le sang périphérique, la moelle hématopoïétique est habituellement hypercellulaire.
  • Des anomalies morphologiques seront recherchées témoignant d’une hématopoïèse inefficace.
  • L’analyse cytogénétique (le caryotype) de la moelle est essentielle pour évaluer le pronostic.
  • Sans entrer dans les détails, on pourra retrouver de nombreuses anomalies chromosomiques (caryotype complexe) dans de nombreux cas associés à un mauvais pronostic et à un risque important de progresser vers une leucémie aiguë.
  • De nombreuses mutations génétiques sont retrouvées dans les SMD
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113
Q

Syndrome myélodysplasique: Pertinence de la biopsie et aspiration

A
  • La ponction aspiration et biopsie de la moelle sont essentiels au diagnostic précis des SMD.
  • On évaluera la cellularité car en dépit de l’insuffisance d’une ou plusieurs lignées sanguine dans le sang périphérique, la moelle hématopoïétique est habituellement hypercellulaire.
  • Des anomalies morphologiques seront recherchées témoignant d’une hématopoïèse inefficace.
  • L’analyse cytogénétique (le caryotype) de la moelle est essentielle pour évaluer le pronostic.
  • Sans entrer dans les détails, on pourra retrouver de nombreuses anomalies chromosomiques (caryotype complexe) dans de nombreux cas associés à un mauvais pronostic et à un risque important de progresser vers une leucémie aiguë.
  • De nombreuses mutations génétiques sont retrouvées dans les SMD
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114
Q

Syndrome myélodysplasique: on évalue quoi à la ponction / aspiration?

A
  • La ponction aspiration et biopsie de la moelle sont essentiels au diagnostic précis des SMD.
  • On évaluera la cellularité car en dépit de l’insuffisance d’une ou plusieurs lignées sanguine dans le sang périphérique, la moelle hématopoïétique est habituellement hypercellulaire.
  • Des anomalies morphologiques seront recherchées témoignant d’une hématopoïèse inefficace.
  • L’analyse cytogénétique (le caryotype) de la moelle est essentielle pour évaluer le pronostic.
  • Sans entrer dans les détails, on pourra retrouver de nombreuses anomalies chromosomiques (caryotype complexe) dans de nombreux cas associés à un mauvais pronostic et à un risque important de progresser vers une leucémie aiguë.
  • De nombreuses mutations génétiques sont retrouvées dans les SMD
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115
Q

Syndrome myélodysplasique: Ce qui est essentiel pour déterminer le pronostic

A
  • La ponction aspiration et biopsie de la moelle sont essentiels au diagnostic précis des SMD.
  • On évaluera la cellularité car en dépit de l’insuffisance d’une ou plusieurs lignées sanguine dans le sang périphérique, la moelle hématopoïétique est habituellement hypercellulaire.
  • Des anomalies morphologiques seront recherchées témoignant d’une hématopoïèse inefficace.
  • L’analyse cytogénétique (le caryotype) de la moelle est essentielle pour évaluer le pronostic.
  • Sans entrer dans les détails, on pourra retrouver de nombreuses anomalies chromosomiques (caryotype complexe) dans de nombreux cas associés à un mauvais pronostic et à un risque important de progresser vers une leucémie aiguë.
  • De nombreuses mutations génétiques sont retrouvées dans les SMD
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116
Q

Syndrome myélodysplasique: Mutations génétiques

A
  • La ponction aspiration et biopsie de la moelle sont essentiels au diagnostic précis des SMD.
  • On évaluera la cellularité car en dépit de l’insuffisance d’une ou plusieurs lignées sanguine dans le sang périphérique, la moelle hématopoïétique est habituellement hypercellulaire.
  • Des anomalies morphologiques seront recherchées témoignant d’une hématopoïèse inefficace.
  • L’analyse cytogénétique (le caryotype) de la moelle est essentielle pour évaluer le pronostic.
  • Sans entrer dans les détails, on pourra retrouver de nombreuses anomalies chromosomiques (caryotype complexe) dans de nombreux cas associés à un mauvais pronostic et à un risque important de progresser vers une leucémie aiguë.
  • De nombreuses mutations génétiques sont retrouvées dans les SMD
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117
Q

Syndrome myélodysplasique: Classification

A

La classification des SMD selon l’OMS reconnaît de nombreuses entités distinctes dont les principales sont :

  • Syndrome myélodysplasique avec dysplasie unilignée
  • Syndrome myélodysplasique avec dysplasie multilignée
  • Syndrome myélodysplasique avec sidéroblastes
  • Syndrome myélodysplasique avec del(5q) isolée
  • Syndrome myélodysplasique avec excès de blastes
  • Syndrome myélodysplasique inclassable
  • Cytopénie réfractaire de l’enfance
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118
Q

Syndrome myélodysplasique: Traitement

A
  • Les SMD ont un algorithme de traitement dépassant les objectifs de ce cours.
  • Le principe général consiste à établir le degré de risque de la maladie pour chaque patient.
  • Pour les patients à faible risque, l’observation sera recommandée.
  • Pour ceux présentant une anémie symptomatique, l’érythropoïétine pour être utilisée de même que le G-CSF (facteur de croissance des neutrophiles), en cas de neutropénie sévère.
  • Ces traitements sont souvent peu efficaces ou d’une efficacité limitée si bien que le patient évoluera dans la majorité des cas vers un programme transfusionnel régulier.
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119
Q

Syndrome myélodysplasique: Traitement
- principe général

A
  • Les SMD ont un algorithme de traitement dépassant les objectifs de ce cours.
  • Le principe général consiste à établir le degré de risque de la maladie pour chaque patient.
  • Pour les patients à faible risque, l’observation sera recommandée.
  • Pour ceux présentant une anémie symptomatique, l’érythropoïétine pour être utilisée de même que le G-CSF (facteur de croissance des neutrophiles), en cas de neutropénie sévère.
  • Ces traitements sont souvent peu Cahier 2, chapitre 7 ©Centre d’Hématologie du CHU efficaces ou d’une efficacité limitée si bien que le patient évoluera dans la majorité des cas vers un programme transfusionnel régulier.
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120
Q

Syndrome myélodysplasique: Traitement
- patient à faible risque

A
  • Les SMD ont un algorithme de traitement dépassant les objectifs de ce cours.
  • Le principe général consiste à établir le degré de risque de la maladie pour chaque patient.
  • Pour les patients à faible risque, l’observation sera recommandée.
  • Pour ceux présentant une anémie symptomatique, l’érythropoïétine pour être utilisée de même que le G-CSF (facteur de croissance des neutrophiles), en cas de neutropénie sévère.
  • Ces traitements sont souvent peu Cahier 2, chapitre 7 ©Centre d’Hématologie du CHU efficaces ou d’une efficacité limitée si bien que le patient évoluera dans la majorité des cas vers un programme transfusionnel régulier.
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121
Q

Syndrome myélodysplasique: Traitement
- si anémie symptomatique

A
  • Les SMD ont un algorithme de traitement dépassant les objectifs de ce cours.
  • Le principe général consiste à établir le degré de risque de la maladie pour chaque patient.
  • Pour les patients à faible risque, l’observation sera recommandée.
  • Pour ceux présentant une anémie symptomatique, l’érythropoïétine pour être utilisée de même que le G-CSF (facteur de croissance des neutrophiles), en cas de neutropénie sévère.
  • Ces traitements sont souvent peu Cahier 2, chapitre 7 ©Centre d’Hématologie du CHU efficaces ou d’une efficacité limitée si bien que le patient évoluera dans la majorité des cas vers un programme transfusionnel régulier.
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122
Q

Syndrome myélodysplasique: Traitement
- efficacité

A
  • Les SMD ont un algorithme de traitement dépassant les objectifs de ce cours.
  • Le principe général consiste à établir le degré de risque de la maladie pour chaque patient.
  • Pour les patients à faible risque, l’observation sera recommandée.
  • Pour ceux présentant une anémie symptomatique, l’érythropoïétine pour être utilisée de même que le G-CSF (facteur de croissance des neutrophiles), en cas de neutropénie sévère.
  • Ces traitements sont souvent peu efficaces ou d’une efficacité limitée si bien que le patient évoluera dans la majorité des cas vers un programme transfusionnel régulier.
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123
Q

Syndrome myélodysplasique: Traitement
- patient à haut risque et de moins de 65 ans

A
  • Chez les patients à haut risque et de moins de 65 ans, une option à visée curative peut être envisagée soit une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
  • Toutefois, peu de patients sont éligibles en raison de l’âge avancé au diagnostic dans la majorité des cas et du caractère hautement toxique de ce traitement.
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124
Q

Syndrome myélodysplasique: Traitement
- patients eligibles à l’allogreffe

A
  • Chez les patients à haut risque et de moins de 65 ans, une option à visée curative peut être envisagée soit une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
  • Toutefois, peu de patients sont éligibles en raison de l’âge avancé au diagnostic dans la majorité des cas et du caractère hautement toxique de ce traitement.
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125
Q

Syndrome myélodysplasique: Raison du décès des patients

A
  • En général, les patients atteints de myélodysplasie vont décéder en raison d’un arrêt du programme transfusionnel puisque de moins en moins efficace pour assure une qualité de vie ou encore d’infections sévères en raison de la neutropénie.
  • Pour les patients à haut risque, la transformation vers une leucémie myéloïde aiguë est la principale cause de décès.
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126
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques des maladies formant ce groupe

A
  • Les maladies formant ce groupe nosologique sont des maladies clonales issues de la cellule souche hématopoïétique ou d’un progéniteur commun myéloïde et dont l’évolution naturelle est habituellement chronique, s’étalant sur quelques années.
  • Il existe quatre néoplasies myéloprolifératives principales :
    • 1- La leucémie myéloïde chronique.
    • 2- La myélofibrose primaire
    • 3- La thrombocytémie essentielle.
    • 4- La polycythemia vera (PV) (aussi appelée polyglobulie vraie/essentielle, ou maladie de Vaquez)
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127
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Nommez les principales pathos

A
  • Les maladies formant ce groupe nosologique sont des maladies clonales issues de la cellule souche hématopoïétique ou d’un progéniteur commun myéloïde et dont l’évolution naturelle est habituellement chronique, s’étalant sur quelques années.
  • Il existe quatre néoplasies myéloprolifératives principales :
    • 1- La leucémie myéloïde chronique.
    • 2- La myélofibrose primaire
    • 3- La thrombocytémie essentielle.
    • 4- La polycythemia vera (PV) (aussi appelée polyglobulie vraie/essentielle, ou maladie de Vaquez)
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128
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes

A
  1. Néoplasie de la cellule souche ou d’un progéniteur commun myéloïde, résultant en un clone cellulaire avec prolifération maligne portant sur au moins l’une des trois lignées d’origine myéloïde de la moelle osseuse.
  2. Il existe fréquemment une atteinte de deux ou trois lignées hématopoïétiques, ce qui n’est pas surprenant car c’est un cancer de la cellule souche multipotente hématopoïétique.
  3. Même s’il s’agit de maladies clonales de la cellule souche, l’évolution de ces divers syndromes sera très variable.
  4. Au stade initial, les néoplasies myéloprolifératives seront souvent asymptomatiques et leur découverte est souvent fortuite
  5. La phase terminale (appelée également phase accélérée ou transformation aiguë) est caractérisée par l’apparition soit d’une leucémie aiguë inexorable, soit d’une insuffisance médullaire grave avec pancytopénie et dans certains cas une fibrose médullaire.
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129
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- origine

A
  • Néoplasie de la cellule souche ou d’un progéniteur commun myéloïde, résultant en un clone cellulaire avec prolifération maligne portant sur au moins l’une des trois lignées d’origine myéloïde de la moelle osseuse.
  • Contrairement au cas des leucémies aiguës, il n’y a pas de blocage de la maturation morphologique des éléments de la lignée touchée, et pas de blocage important de leur différenciation.
  • Ces cellules demeurent suffisamment fonctionnelles, ce qui explique pourquoi plusieurs patients demeurent asymptomatiques. Il en résulte une augmentation importante du nombre des cellules correspondantes dans le sang.
  • Les éléments figurés présents dans le sang sont les stades terminaux normaux de la lignée touchée et aussi des précurseurs partiellement différenciés, avec tout au plus quelques cellules très jeunes.
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130
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- touche quelles lignées?

A
  • Néoplasie de la cellule souche ou d’un progéniteur commun myéloïde, résultant en un clone cellulaire avec prolifération maligne portant sur au moins l’une des trois lignées d’origine myéloïde de la moelle osseuse.
  • Contrairement au cas des leucémies aiguës, il n’y a pas de blocage de la maturation morphologique des éléments de la lignée touchée, et pas de blocage important de leur différenciation.
  • Ces cellules demeurent suffisamment fonctionnelles, ce qui explique pourquoi plusieurs patients demeurent asymptomatiques. Il en résulte une augmentation importante du nombre des cellules correspondantes dans le sang.
  • Les éléments figurés présents dans le sang sont les stades terminaux normaux de la lignée touchée et aussi des précurseurs partiellement différenciés, avec tout au plus quelques cellules très jeunes.
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131
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- vient de quelle cellule?

A
  • Néoplasie de la cellule souche ou d’un progéniteur commun myéloïde, résultant en un clone cellulaire avec prolifération maligne portant sur au moins l’une des trois lignées d’origine myéloïde de la moelle osseuse.
  • Contrairement au cas des leucémies aiguës, il n’y a pas de blocage de la maturation morphologique des éléments de la lignée touchée, et pas de blocage important de leur différenciation.
  • Ces cellules demeurent suffisamment fonctionnelles, ce qui explique pourquoi plusieurs patients demeurent asymptomatiques. Il en résulte une augmentation importante du nombre des cellules correspondantes dans le sang.
  • Les éléments figurés présents dans le sang sont les stades terminaux normaux de la lignée touchée et aussi des précurseurs partiellement différenciés, avec tout au plus quelques cellules très jeunes.
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132
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- cause

A
  • Néoplasie de la cellule souche ou d’un progéniteur commun myéloïde, résultant en un clone cellulaire avec prolifération maligne portant sur au moins l’une des trois lignées d’origine myéloïde de la moelle osseuse.
  • Contrairement au cas des leucémies aiguës, il n’y a pas de blocage de la maturation morphologique des éléments de la lignée touchée, et pas de blocage important de leur différenciation.
  • Ces cellules demeurent suffisamment fonctionnelles, ce qui explique pourquoi plusieurs patients demeurent asymptomatiques. Il en résulte une augmentation importante du nombre des cellules correspondantes dans le sang.
  • Les éléments figurés présents dans le sang sont les stades terminaux normaux de la lignée touchée et aussi des précurseurs partiellement différenciés, avec tout au plus quelques cellules très jeunes.
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133
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- blocage maturation

A
  • Néoplasie de la cellule souche ou d’un progéniteur commun myéloïde, résultant en un clone cellulaire avec prolifération maligne portant sur au moins l’une des trois lignées d’origine myéloïde de la moelle osseuse.
  • Contrairement au cas des leucémies aiguës, il n’y a pas de blocage de la maturation morphologique des éléments de la lignée touchée, et pas de blocage important de leur différenciation.
  • Ces cellules demeurent suffisamment fonctionnelles, ce qui explique pourquoi plusieurs patients demeurent asymptomatiques. Il en résulte une augmentation importante du nombre des cellules correspondantes dans le sang.
  • Les éléments figurés présents dans le sang sont les stades terminaux normaux de la lignée touchée et aussi des précurseurs partiellement différenciés, avec tout au plus quelques cellules très jeunes.
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134
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- niveau de fonctionnalité des cellules

A
  • Néoplasie de la cellule souche ou d’un progéniteur commun myéloïde, résultant en un clone cellulaire avec prolifération maligne portant sur au moins l’une des trois lignées d’origine myéloïde de la moelle osseuse.
  • Contrairement au cas des leucémies aiguës, il n’y a pas de blocage de la maturation morphologique des éléments de la lignée touchée, et pas de blocage important de leur différenciation.
  • Ces cellules demeurent suffisamment fonctionnelles, ce qui explique pourquoi plusieurs patients demeurent asymptomatiques. Il en résulte une augmentation importante du nombre des cellules correspondantes dans le sang.
  • Les éléments figurés présents dans le sang sont les stades terminaux normaux de la lignée touchée et aussi des précurseurs partiellement différenciés, avec tout au plus quelques cellules très jeunes.
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135
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- pourquoi les patients sont asx?

A
  • Néoplasie de la cellule souche ou d’un progéniteur commun myéloïde, résultant en un clone cellulaire avec prolifération maligne portant sur au moins l’une des trois lignées d’origine myéloïde de la moelle osseuse.
  • Contrairement au cas des leucémies aiguës, il n’y a pas de blocage de la maturation morphologique des éléments de la lignée touchée, et pas de blocage important de leur différenciation.
  • Ces cellules demeurent suffisamment fonctionnelles, ce qui explique pourquoi plusieurs patients demeurent asymptomatiques.
  • Il en résulte une augmentation importante du nombre des cellules correspondantes dans le sang.
  • Les éléments figurés présents dans le sang sont les stades terminaux normaux de la lignée touchée et aussi des précurseurs partiellement différenciés, avec tout au plus quelques cellules très jeunes.
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136
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- décrire les éléments figuérs dans le sang

A
  • Néoplasie de la cellule souche ou d’un progéniteur commun myéloïde, résultant en un clone cellulaire avec prolifération maligne portant sur au moins l’une des trois lignées d’origine myéloïde de la moelle osseuse.
  • Contrairement au cas des leucémies aiguës, il n’y a pas de blocage de la maturation morphologique des éléments de la lignée touchée, et pas de blocage important de leur différenciation.
  • Ces cellules demeurent suffisamment fonctionnelles, ce qui explique pourquoi plusieurs patients demeurent asymptomatiques.
  • Il en résulte une augmentation importante du nombre des cellules correspondantes dans le sang.
  • Les éléments figurés présents dans le sang sont les stades terminaux normaux de la lignée touchée et aussi des précurseurs partiellement différenciés, avec tout au plus quelques cellules très jeunes.
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137
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- nb de lignées atteintes

A
  • Il existe fréquemment une atteinte de deux ou trois lignées hématopoïétiques, ce qui n’est pas surprenant car c’est un cancer de la cellule souche multipotente hématopoïétique.
  • On parle alors de polycythémie; ces formes avec atteintes de deux ou trois lignées sont d’expression hématologique très variable.
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138
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- définir: polycythémie

A
  • Il existe fréquemment une atteinte de deux ou trois lignées hématopoïétiques, ce qui n’est pas surprenant car c’est un cancer de la cellule souche multipotente hématopoïétique.
  • On parle alors de polycythémie; ces formes avec atteintes de deux ou trois lignées sont d’expression hématologique très variable.
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139
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- évolution des syndromes

A
  • Même s’il s’agit de maladies clonales de la cellule souche, l’évolution de ces divers syndromes sera très variable.
  • Ainsi, la LMC et la myélofibrose évoluent habituellement en deux étapes : une phase chronique, durant de 1 à 10 ans, relativement bénigne, à laquelle fait suite une phase terminale qui conduit au décès en quelques mois.
  • La thrombocytémie essentielle et la polyglobulie vraie ou de Vaquez auront des évolutions cliniques plus bénignes et la transformation vers une forme plus agressive comme la leucémie aiguë est nettement plus rare.
  • Les problèmes de thromboses et d’hémorragies seront fréquemment observés dans la thrombocytémie essentielle en raison de la dysfonction plaquettaire.
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140
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- évolution de la LMC

A
  • Même s’il s’agit de maladies clonales de la cellule souche, l’évolution de ces divers syndromes sera très variable.
  • Ainsi, la LMC et la myélofibrose évoluent habituellement en deux étapes : une phase chronique, durant de 1 à 10 ans, relativement bénigne, à laquelle fait suite une phase terminale qui conduit au décès en quelques mois.
  • La thrombocytémie essentielle et la polyglobulie vraie ou de Vaquez auront des évolutions cliniques plus bénignes et la transformation vers une forme plus agressive comme la leucémie aiguë est nettement plus rare.
  • Les problèmes de thromboses et d’hémorragies seront fréquemment observés dans la thrombocytémie essentielle en raison de la dysfonction plaquettaire.
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141
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- évolution de thrombocytémie essentielle et la polyglobulie vraie

A
  • Même s’il s’agit de maladies clonales de la cellule souche, l’évolution de ces divers syndromes sera très variable.
  • Ainsi, la LMC et la myélofibrose évoluent habituellement en deux étapes : une phase chronique, durant de 1 à 10 ans, relativement bénigne, à laquelle fait suite une phase terminale qui conduit au décès en quelques mois.
  • La thrombocytémie essentielle et la polyglobulie vraie ou de Vaquez auront des évolutions cliniques plus bénignes et la transformation vers une forme plus agressive comme la leucémie aiguë est nettement plus rare.
  • Les problèmes de thromboses et d’hémorragies seront fréquemment observés dans la thrombocytémie essentielle en raison de la dysfonction plaquettaire.
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142
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- thrombocytémie essentielle: problème associé

A
  • Même s’il s’agit de maladies clonales de la cellule souche, l’évolution de ces divers syndromes sera très variable.
  • Ainsi, la LMC et la myélofibrose évoluent habituellement en deux étapes : une phase chronique, durant de 1 à 10 ans, relativement bénigne, à laquelle fait suite une phase terminale qui conduit au décès en quelques mois.
  • La thrombocytémie essentielle et la polyglobulie vraie ou de Vaquez auront des évolutions cliniques plus bénignes et la transformation vers une forme plus agressive comme la leucémie aiguë est nettement plus rare.
  • Les problèmes de thromboses et d’hémorragies seront fréquemment observés dans la thrombocytémie essentielle en raison de la dysfonction plaquettaire.
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143
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- au stade initial

A
  • Au stade initial, les néoplasies myéloprolifératives seront souvent asymptomatiques et leur découverte est souvent fortuite
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144
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- au stade initial: sx

A
  • Au stade initial, les néoplasies myéloprolifératives seront souvent asymptomatiques et leur découverte est souvent fortuite
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145
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- phase terminale

A
  • La phase terminale (appelée également phase accélérée ou transformation aiguë) est caractérisée par l’apparition soit d’une leucémie aiguë inexorable, soit d’une insuffisance médullaire grave avec pancytopénie et dans certains cas une fibrose médullaire.
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146
Q

Néoplasies myéloprolifératives: Caractéristiques communes
- phase terminale: ce qui se passe de particulier

A
  • La phase terminale (appelée également phase accélérée ou transformation aiguë) est caractérisée par l’apparition soit d’une leucémie aiguë inexorable, soit d’une insuffisance médullaire grave avec pancytopénie et dans certains cas une fibrose médullaire.
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147
Q

LMC: Nom long

A

Leucémie myléoïde chronique

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148
Q

LMC: Intro

A
  • La leucémie myéloïde chronique est une maladie myéloproliférative due à une hyperplasie maligne de la lignée granulocytaire qui s’accompagne, dans la plupart des cas, d’une splénomégalie importante, d’une hyperleucocytose de 50 à 100,0 x 109 leucocytes/L, et d’une anomalie chromosomique spécifique qui permet d’en porter le diagnostic formel dans plus de 90 % des cas : le chromosome de Philadelphie.
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149
Q

LMC: Intro
- cause de la LMC

A
  • La leucémie myéloïde chronique est une maladie myéloproliférative due à une hyperplasie maligne de la lignée granulocytaire qui s’accompagne, dans la plupart des cas, d’une splénomégalie importante, d’une hyperleucocytose de 50 à 100,0 x 109 leucocytes/L, et d’une anomalie chromosomique spécifique qui permet d’en porter le diagnostic formel dans plus de 90 % des cas : le chromosome de Philadelphie.
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150
Q

LMC: Intro
- décrire la rate dans LMC

A
  • La leucémie myéloïde chronique est une maladie myéloproliférative due à une hyperplasie maligne de la lignée granulocytaire qui s’accompagne, dans la plupart des cas, d’une splénomégalie importante, d’une hyperleucocytose de 50 à 100,0 x 10^9 leucocytes/L, et d’une anomalie chromosomique spécifique qui permet d’en porter le diagnostic formel dans plus de 90 % des cas : le chromosome de Philadelphie.
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151
Q

LMC: Intro
- chromosomes

A
  • La leucémie myéloïde chronique est une maladie myéloproliférative due à une hyperplasie maligne de la lignée granulocytaire qui s’accompagne, dans la plupart des cas, d’une splénomégalie importante, d’une hyperleucocytose de 50 à 100,0 x 109 leucocytes/L, et d’une anomalie chromosomique spécifique qui permet d’en porter le diagnostic formel dans plus de 90 % des cas : le chromosome de Philadelphie.
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152
Q

LMC: Intro
- qu’est-ce que le chromosome de Philadelphie?

A
  • Ce chromosome est la résultante de la translocation réciproque des chromosomes 9 et 22 (t 9;22) qui entraîne la formation d’un gène chimérique appelé bcr-Abl.
  • Ce réarrangement provoque une augmentation de l’activité tyrosine kinase du gène Abl qui est impliqué dans les signaux de prolifération cellulaire.
  • Il en résulte une augmentation de la prolifération cellulaire.
  • Ce réarrangement peut être retrouvé dans des cas de LMC où le chromosome de Philadelphie est absent selon la cytogénétique conventionnelle.
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153
Q

LMC: Intro
- chromosome de Philadelphie: décrire

A
  • Ce chromosome est la résultante de la translocation réciproque des chromosomes 9 et 22 (t 9;22) qui entraîne la formation d’un gène chimérique appelé bcr-Abl.
  • Ce réarrangement provoque une augmentation de l’activité tyrosine kinase du gène Abl qui est impliqué dans les signaux de prolifération cellulaire.
  • Il en résulte une augmentation de la prolifération cellulaire.
  • Ce réarrangement peut être retrouvé dans des cas de LMC où le chromosome de Philadelphie est absent selon la cytogénétique conventionnelle.
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154
Q

LMC: Intro
- chromosome de Philadelphie: conséquences

A
  • Ce chromosome est la résultante de la translocation réciproque des chromosomes 9 et 22 (t 9;22) qui entraîne la formation d’un gène chimérique appelé bcr-Abl.
  • Ce réarrangement provoque une augmentation de l’activité tyrosine kinase du gène Abl qui est impliqué dans les signaux de prolifération cellulaire.
  • Il en résulte une augmentation de la prolifération cellulaire.
  • Ce réarrangement peut être retrouvé dans des cas de LMC où le chromosome de Philadelphie est absent selon la cytogénétique conventionnelle.
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155
Q

LMC: Intro
- chromosome de Philadelphie: ce qui se passe avec

A
  • Ce chromosome est la résultante de la translocation réciproque des chromosomes 9 et 22 (t 9;22) qui entraîne la formation d’un gène chimérique appelé bcr-Abl.
  • Ce réarrangement provoque une augmentation de l’activité tyrosine kinase du gène Abl qui est impliqué dans les signaux de prolifération cellulaire.
  • Il en résulte une augmentation de la prolifération cellulaire.
  • Ce réarrangement peut être retrouvé dans des cas de LMC où le chromosome de Philadelphie est absent selon la cytogénétique conventionnelle.
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156
Q

LMC: Intro
- fréquence LMC

A
  • Cette maladie compte pour environ 15 à 20 % des leucémies chez l’adulte occidental, et elle se manifeste le plus souvent entre l’âge de 40 et de 70 ans, rarement avant 30 ans.
  • Les mêmes facteurs étiologiques discutés pour les leucémies aiguës sont envisagés pour la LMC : virus, radiations ionisantes, et produits chimiques.
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157
Q

LMC: Intro
- facteurs étiologiques

A
  • Cette maladie compte pour environ 15 à 20 % des leucémies chez l’adulte occidental, et elle se manifeste le plus souvent entre l’âge de 40 et de 70 ans, rarement avant 30 ans.
  • Les mêmes facteurs étiologiques discutés pour les leucémies aiguës sont envisagés pour la LMC : virus, radiations ionisantes, et produits chimiques.
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158
Q

LMC: Circonstance du dx

A
  • Le diagnostic peut être fait fortuitement à l’occasion d’un examen systématique chez un patient souvent asymptomatique.
  • Le patient symptomatique consultera habituellement :
    • a) pour des malaises généraux en rapport avec la néoplasie ou l’anémie secondaire : asthénie, sudation nocturne et diurne, pâleur;
    • b) pour des malaises à l’hypocondre gauche causés par la splénomégalie : pesanteur, satiété précoce lors des repas, gêne mécanique due à la compression des organes du voisinage, douleurs dues à un infarctus splénique;
    • c) pour des douleurs osseuses secondaires à la prolifération granulocytaire, ou arthritiques dues à une goutte secondaire avec dépôt d’acide urique.
  • L’examen clinique révèle assez souvent une splénomégalie parfois très importante, le plus souvent isolée.
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159
Q

LMC: Circonstance du dx
- patient est symptomatique?

A
  • Le diagnostic peut être fait fortuitement à l’occasion d’un examen systématique chez un patient souvent asymptomatique.
  • Le patient symptomatique consultera habituellement :
    • a) pour des malaises généraux en rapport avec la néoplasie ou l’anémie secondaire : asthénie, sudation nocturne et diurne, pâleur;
    • b) pour des malaises à l’hypocondre gauche causés par la splénomégalie : pesanteur, satiété précoce lors des repas, gêne mécanique due à la compression des organes du voisinage, douleurs dues à un infarctus splénique;
    • c) pour des douleurs osseuses secondaires à la prolifération granulocytaire, ou arthritiques dues à une goutte secondaire avec dépôt d’acide urique.
  • L’examen clinique révèle assez souvent une splénomégalie parfois très importante, le plus souvent isolée.
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160
Q

LMC: Circonstance du dx
- nommez les RC

A
  • Le diagnostic peut être fait fortuitement à l’occasion d’un examen systématique chez un patient souvent asymptomatique.
  • Le patient symptomatique consultera habituellement :
    • a) pour des malaises généraux en rapport avec la néoplasie ou l’anémie secondaire : asthénie, sudation nocturne et diurne, pâleur;
    • b) pour des malaises à l’hypocondre gauche causés par la splénomégalie : pesanteur, satiété précoce lors des repas, gêne mécanique due à la compression des organes du voisinage, douleurs dues à un infarctus splénique;
    • c) pour des douleurs osseuses secondaires à la prolifération granulocytaire, ou arthritiques dues à une goutte secondaire avec dépôt d’acide urique.
  • L’examen clinique révèle assez souvent une splénomégalie parfois très importante, le plus souvent isolée.
161
Q

LMC: Circonstance du dx
- RC: malaises généraux

A
  • Le diagnostic peut être fait fortuitement à l’occasion d’un examen systématique chez un patient souvent asymptomatique.
  • Le patient symptomatique consultera habituellement :
    • a) pour des malaises généraux en rapport avec la néoplasie ou l’anémie secondaire : asthénie, sudation nocturne et diurne, pâleur;
    • b) pour des malaises à l’hypocondre gauche causés par la splénomégalie : pesanteur, satiété précoce lors des repas, gêne mécanique due à la compression des organes du voisinage, douleurs dues à un infarctus splénique;
    • c) pour des douleurs osseuses secondaires à la prolifération granulocytaire, ou arthritiques dues à une goutte secondaire avec dépôt d’acide urique.
  • L’examen clinique révèle assez souvent une splénomégalie parfois très importante, le plus souvent isolée.
162
Q

LMC: Circonstance du dx
- RC: malaises à l’hypochondre gauche

A
  • Le diagnostic peut être fait fortuitement à l’occasion d’un examen systématique chez un patient souvent asymptomatique.
  • Le patient symptomatique consultera habituellement :
    • a) pour des malaises généraux en rapport avec la néoplasie ou l’anémie secondaire : asthénie, sudation nocturne et diurne, pâleur;
    • b) pour des malaises à l’hypocondre gauche causés par la splénomégalie : pesanteur, satiété précoce lors des repas, gêne mécanique due à la compression des organes du voisinage, douleurs dues à un infarctus splénique;
    • c) pour des douleurs osseuses secondaires à la prolifération granulocytaire, ou arthritiques dues à une goutte secondaire avec dépôt d’acide urique.
  • L’examen clinique révèle assez souvent une splénomégalie parfois très importante, le plus souvent isolée.
163
Q

LMC: Circonstance du dx
- RC: douleurs osseuses

A
  • Le diagnostic peut être fait fortuitement à l’occasion d’un examen systématique chez un patient souvent asymptomatique.
  • Le patient symptomatique consultera habituellement :
    • a) pour des malaises généraux en rapport avec la néoplasie ou l’anémie secondaire : asthénie, sudation nocturne et diurne, pâleur;
    • b) pour des malaises à l’hypocondre gauche causés par la splénomégalie : pesanteur, satiété précoce lors des repas, gêne mécanique due à la compression des organes du voisinage, douleurs dues à un infarctus splénique;
    • c) pour des douleurs osseuses secondaires à la prolifération granulocytaire, ou arthritiques dues à une goutte secondaire avec dépôt d’acide urique.
  • L’examen clinique révèle assez souvent une splénomégalie parfois très importante, le plus souvent isolée.
164
Q

LMC: Circonstance du dx
- examen clinique révèle quoi?

A
  • Le diagnostic peut être fait fortuitement à l’occasion d’un examen systématique chez un patient souvent asymptomatique.
  • Le patient symptomatique consultera habituellement :
    • a) pour des malaises généraux en rapport avec la néoplasie ou l’anémie secondaire : asthénie, sudation nocturne et diurne, pâleur;
    • b) pour des malaises à l’hypocondre gauche causés par la splénomégalie : pesanteur, satiété précoce lors des repas, gêne mécanique due à la compression des organes du voisinage, douleurs dues à un infarctus splénique;
    • c) pour des douleurs osseuses secondaires à la prolifération granulocytaire, ou arthritiques dues à une goutte secondaire avec dépôt d’acide urique.
  • L’examen clinique révèle assez souvent une splénomégalie parfois très importante, le plus souvent isolée.
165
Q

LMC: Hémogramme

A
  • L’hémogramme révèle une hyperleucocytose considérable, généralement supérieure à 50,0 x 109/L, avec prédominance massive de cellules granuleuses dans la formule leucocytaire, et passage dans le sang d’éléments granulocytaires immatures, principalement des myélocytes et des métamyélocytes (= myélémie).
  • Quelques promyélocytes et myéloblastes peuvent être observés, et une éosinophilie ou une basocytose sont fréquentes.
  • Une anémie normochrome arégénérative est parfois présente, et le nombre des plaquettes est soit normal, soit augmenté
166
Q

LMC: Hémogramme
- GB

A
  • L’hémogramme révèle une hyperleucocytose considérable, généralement supérieure à 50,0 x 109/L, avec prédominance massive de cellules granuleuses dans la formule leucocytaire, et passage dans le sang d’éléments granulocytaires immatures, principalement des myélocytes et des métamyélocytes (= myélémie).
  • Quelques promyélocytes et myéloblastes peuvent être observés, et une éosinophilie ou une basocytose sont fréquentes.
  • Une anémie normochrome arégénérative est parfois présente, et le nombre des plaquettes est soit normal, soit augmenté
167
Q

LMC: Hémogramme
- décrire l’hyperleucocytose

A
  • L’hémogramme révèle une hyperleucocytose considérable, généralement supérieure à 50,0 x 109/L, avec prédominance massive de cellules granuleuses dans la formule leucocytaire, et passage dans le sang d’éléments granulocytaires immatures, principalement des myélocytes et des métamyélocytes (= myélémie).
  • Quelques promyélocytes et myéloblastes peuvent être observés, et une éosinophilie ou une basocytose sont fréquentes.
  • Une anémie normochrome arégénérative est parfois présente, et le nombre des plaquettes est soit normal, soit augmenté
168
Q

LMC: Hémogramme
- GR

A
  • L’hémogramme révèle une hyperleucocytose considérable, généralement supérieure à 50,0 x 109/L, avec prédominance massive de cellules granuleuses dans la formule leucocytaire, et passage dans le sang d’éléments granulocytaires immatures, principalement des myélocytes et des métamyélocytes (= myélémie).
  • Quelques promyélocytes et myéloblastes peuvent être observés, et une éosinophilie ou une basocytose sont fréquentes.
  • Une anémie normochrome arégénérative est parfois présente, et le nombre des plaquettes est soit normal, soit augmenté
169
Q

LMC: Hémogramme
- décrire l’anémie

A
  • L’hémogramme révèle une hyperleucocytose considérable, généralement supérieure à 50,0 x 109/L, avec prédominance massive de cellules granuleuses dans la formule leucocytaire, et passage dans le sang d’éléments granulocytaires immatures, principalement des myélocytes et des métamyélocytes (= myélémie).
  • Quelques promyélocytes et myéloblastes peuvent être observés, et une éosinophilie ou une basocytose sont fréquentes.
  • Une anémie normochrome arégénérative est parfois présente, et le nombre des plaquettes est soit normal, soit augmenté
170
Q

LMC: Hémogramme
- plaquettes

A
  • L’hémogramme révèle une hyperleucocytose considérable, généralement supérieure à 50,0 x 109/L, avec prédominance massive de cellules granuleuses dans la formule leucocytaire, et passage dans le sang d’éléments granulocytaires immatures, principalement des myélocytes et des métamyélocytes (= myélémie).
  • Quelques promyélocytes et myéloblastes peuvent être observés, et une éosinophilie ou une basocytose sont fréquentes.
  • Une anémie normochrome arégénérative est parfois présente, et le nombre des plaquettes est soit normal, soit augmenté
171
Q

LMC: Myélogramme

A
  • Le myélogramme confirme l’hyperplasie de la lignée granulocytaire, la moelle étant très riche et contenant 80-95 % de cellules granulocytaires aux divers stades de leur maturation.
  • Lorsque les myéloblastes représentent moins de 10% du total, on parlera de phase chronique. Lorsqu’ils constituent de 10-19%, il s’agit de la phase accélérée et finalement, la phase blastique est définie par plus de 20% de myéloblastes.
172
Q

LMC: Myélogramme
- démontre quoi?

A
  • Le myélogramme confirme l’hyperplasie de la lignée granulocytaire, la moelle étant très riche et contenant 80-95 % de cellules granulocytaires aux divers stades de leur maturation.
  • Lorsque les myéloblastes représentent moins de 10% du total, on parlera de phase chronique. Lorsqu’ils constituent de 10-19%, il s’agit de la phase accélérée et finalement, la phase blastique est définie par plus de 20% de myéloblastes.
173
Q

LMC: Myélogramme
- utilité des myéloblastes

A
  • Le myélogramme confirme l’hyperplasie de la lignée granulocytaire, la moelle étant très riche et contenant 80-95 % de cellules granulocytaires aux divers stades de leur maturation.
  • Lorsque les myéloblastes représentent moins de 10% du total, on parlera de phase chronique.
  • Lorsqu’ils constituent de 10-19%, il s’agit de la phase accélérée et finalement, la phase blastique est définie par plus de 20% de myéloblastes.
174
Q

LMC: Myélogramme
- si myéloblastes représentent < 10%

A
  • Le myélogramme confirme l’hyperplasie de la lignée granulocytaire, la moelle étant très riche et contenant 80-95 % de cellules granulocytaires aux divers stades de leur maturation.
  • Lorsque les myéloblastes représentent moins de 10% du total, on parlera de phase chronique.
  • Lorsqu’ils constituent de 10-19%, il s’agit de la phase accélérée et finalement, la phase blastique est définie par plus de 20% de myéloblastes.
175
Q

LMC: Myélogramme
- si myéloblastes représentent < 10%

A
  • Le myélogramme confirme l’hyperplasie de la lignée granulocytaire, la moelle étant très riche et contenant 80-95 % de cellules granulocytaires aux divers stades de leur maturation.
  • Lorsque les myéloblastes représentent moins de 10% du total, on parlera de phase chronique.
  • Lorsqu’ils constituent de 10-19%, il s’agit de la phase accélérée et finalement, la phase blastique est définie par plus de 20% de myéloblastes.
176
Q

LMC: Myélogramme
- si myéloblastes représentent 10-19%

A
  • Le myélogramme confirme l’hyperplasie de la lignée granulocytaire, la moelle étant très riche et contenant 80-95 % de cellules granulocytaires aux divers stades de leur maturation.
  • Lorsque les myéloblastes représentent moins de 10% du total, on parlera de phase chronique.
  • Lorsqu’ils constituent de 10-19%, il s’agit de la phase accélérée et finalement, la phase blastique est définie par plus de 20% de myéloblastes.
177
Q

LMC: Myélogramme
- si myéloblastes représentent > 20%

A
  • Le myélogramme confirme l’hyperplasie de la lignée granulocytaire, la moelle étant très riche et contenant 80-95 % de cellules granulocytaires aux divers stades de leur maturation.
  • Lorsque les myéloblastes représentent moins de 10% du total, on parlera de phase chronique.
  • Lorsqu’ils constituent de 10-19%, il s’agit de la phase accélérée et finalement, la phase blastique est définie par plus de 20% de myéloblastes.
178
Q

LMC: Caryotype
- révèle quoi?

A
  • Le caryotype révèle une anomalie chromosomique caractéristique dans >90 % des cas : c’est le chromosome de Philadelphie (ou Ph).
  • Il s’agit d’un chromosome 22 qui a subi une délétion de son bras long, avec translocation réciproque au bras long du chromosome 9. Cette translocation est normalement dénotée comme t(9;22).
  • Il en résulte une juxtaposition du proto-oncogène c-Abl provenant du chromosome 9 avec un gène nommé bcr situé sur le chromosome 22, créant ainsi un gène de fusion anormal, appelé bcr-Abl.
  • Le réarrangement génique bcr-Abl est caractéristique de la LMC, mais il peut aussi se retrouver dans certains cas de leucémie aiguë, le plus souvent lymphoïde.
179
Q

LMC: Caryotype
- qu’est-ce que le chromosome de Philadelphie?

A
  • Le caryotype révèle une anomalie chromosomique caractéristique dans >90 % des cas : c’est le chromosome de Philadelphie (ou Ph).
  • Il s’agit d’un chromosome 22 qui a subi une délétion de son bras long, avec translocation réciproque au bras long du chromosome 9.
  • Cette translocation est normalement dénotée comme t(9;22).
  • Il en résulte une juxtaposition du proto-oncogène c-Abl provenant du chromosome 9 avec un gène nommé bcr situé sur le chromosome 22, créant ainsi un gène de fusion anormal, appelé bcr-Abl.
  • Le réarrangement génique bcr-Abl est caractéristique de la LMC, mais il peut aussi se retrouver dans certains cas de leucémie aiguë, le plus souvent lymphoïde.
180
Q

LMC: Caryotype
- chromosome de Philadelphie: notation

A
  • Le caryotype révèle une anomalie chromosomique caractéristique dans >90 % des cas : c’est le chromosome de Philadelphie (ou Ph).
  • Il s’agit d’un chromosome 22 qui a subi une délétion de son bras long, avec translocation réciproque au bras long du chromosome 9.
  • Cette translocation est normalement dénotée comme t(9;22).
  • Il en résulte une juxtaposition du proto-oncogène c-Abl provenant du chromosome 9 avec un gène nommé bcr situé sur le chromosome 22, créant ainsi un gène de fusion anormal, appelé bcr-Abl.
  • Le réarrangement génique bcr-Abl est caractéristique de la LMC, mais il peut aussi se retrouver dans certains cas de leucémie aiguë, le plus souvent lymphoïde.
181
Q

LMC: Caryotype
- chromosome de Philadelphie: conséquences

A
  • Le caryotype révèle une anomalie chromosomique caractéristique dans >90 % des cas : c’est le chromosome de Philadelphie (ou Ph).
  • Il s’agit d’un chromosome 22 qui a subi une délétion de son bras long, avec translocation réciproque au bras long du chromosome 9. Cette translocation est normalement dénotée comme t(9;22).
  • Il en résulte une juxtaposition du proto-oncogène c-Abl provenant du chromosome 9 avec un gène nommé bcr situé sur le chromosome 22, créant ainsi un gène de fusion anormal, appelé bcr-Abl.
  • Le réarrangement génique bcr-Abl est caractéristique de la LMC, mais il peut aussi se retrouver dans certains cas de leucémie aiguë, le plus souvent lymphoïde.
182
Q

LMC: Caryotype
- chromosome de Philadelphie: se retrouve dans quelles pathos?

A
  • Le caryotype révèle une anomalie chromosomique caractéristique dans >90 % des cas : c’est le chromosome de Philadelphie (ou Ph).
  • Il s’agit d’un chromosome 22 qui a subi une délétion de son bras long, avec translocation réciproque au bras long du chromosome 9. Cette translocation est normalement dénotée comme t(9;22).
  • Il en résulte une juxtaposition du proto-oncogène c-Abl provenant du chromosome 9 avec un gène nommé bcr situé sur le chromosome 22, créant ainsi un gène de fusion anormal, appelé bcr-Abl.
  • Le réarrangement génique bcr-Abl est caractéristique de la LMC, mais il peut aussi se retrouver dans certains cas de leucémie aiguë, le plus souvent lymphoïde.
183
Q

LMC: recherche du gène de fusion bcr-Abl
- technique utilisée

A
  • La recherche du gène de fusion bcr-Abl par la technique de polymérase en chaîne ou PCR sur l’ADN des cellules du sang périphérique (ou de la moelle osseuse) constitue actuellement le test diagnostique le plus sensible et le plus spécifique de la LMC.
  • Il est particulièrement utile dans l’établissement du diagnostic différentiel d’avec les hypergranulocytoses d’origine réactionnelle ou celles associées à d’autres néoplasies myéloprolifératives.
184
Q

LMC: recherche du gène de fusion bcr-Abl
- pertinence

A
  • La recherche du gène de fusion bcr-Abl par la technique de polymérase en chaîne ou PCR sur l’ADN des cellules du sang périphérique (ou de la moelle osseuse) constitue actuellement le test diagnostique le plus sensible et le plus spécifique de la LMC.
  • Il est particulièrement utile dans l’établissement du diagnostic différentiel d’avec les hypergranulocytoses d’origine réactionnelle ou celles associées à d’autres néoplasies myéloprolifératives.
185
Q

LMC: recherche du gène de fusion bcr-Abl
- utilité

A
  • La recherche du gène de fusion bcr-Abl par la technique de polymérase en chaîne ou PCR sur l’ADN des cellules du sang périphérique (ou de la moelle osseuse) constitue actuellement le test diagnostique le plus sensible et le plus spécifique de la LMC.
  • Il est particulièrement utile dans l’établissement du diagnostic différentiel d’avec les hypergranulocytoses d’origine réactionnelle ou celles associées à d’autres néoplasies myéloprolifératives.
186
Q

LMC: Uricémie

A
  • L’uricémie est souvent augmentée, à cause du taux de renouvellement cellulaire augmenté de la masse des granulocytes, ce qui occasionne un catabolisme exagéré des purines.
  • Les conséquences sont une goutte secondaire, une néphrolithiase et l’insuffisance rénale.
187
Q

LMC: Uricémie
- cause de l’uricémie

A
  • L’uricémie est souvent augmentée, à cause du taux de renouvellement cellulaire augmenté de la masse des granulocytes, ce qui occasionne un catabolisme exagéré des purines.
  • Les conséquences sont une goutte secondaire, une néphrolithiase et l’insuffisance rénale.
188
Q

LMC: Uricémie
- physiopatho de l’uricémie augmentée

A
  • L’uricémie est souvent augmentée, à cause du taux de renouvellement cellulaire augmenté de la masse des granulocytes, ce qui occasionne un catabolisme exagéré des purines.
  • Les conséquences sont une goutte secondaire, une néphrolithiase et l’insuffisance rénale.
189
Q

LMC: Uricémie
- conséquences de l’uricémie augmentée

A
  • L’uricémie est souvent augmentée, à cause du taux de renouvellement cellulaire augmenté de la masse des granulocytes, ce qui occasionne un catabolisme exagéré des purines.
  • Les conséquences sont une goutte secondaire, une néphrolithiase et l’insuffisance rénale.
190
Q

LMC: ddx

A
  • Il est à faire avec les autres néoplasies myéloprolifératives (voir plus loin) et tout particulièrement avec la réaction leucémoïde.
  • Le Tableau 7-3 résume les principaux caractères semblables et distinctifs de ces deux états.
191
Q

LMC: Principes de tx

A
  • Le traitement de la leucémie myéloïde chronique doit être discuté en tenant compte des deux phases de la maladie : la phase chronique initiale, d’une durée de 1 à 10 ans, relativement bénigne, et les phases plus avancées, inexorablement fatales en quelques mois si non traitées.
192
Q

LMC: Principes de tx
- ce qui doit être pris en compte

A
  • Le traitement de la leucémie myéloïde chronique doit être discuté en tenant compte des deux phases de la maladie : la phase chronique initiale, d’une durée de 1 à 10 ans, relativement bénigne, et les phases plus avancées, inexorablement fatales en quelques mois si non traitées.
193
Q

LMC: Principes de tx
- durée de la phase chronique initiale

A
  • Le traitement de la leucémie myéloïde chronique doit être discuté en tenant compte des deux phases de la maladie : la phase chronique initiale, d’une durée de 1 à 10 ans, relativement bénigne, et les phases plus avancées, inexorablement fatales en quelques mois si non traitées.
194
Q

LMC: Principes de tx
- gravité des 2 phases

A
  • Le traitement de la leucémie myéloïde chronique doit être discuté en tenant compte des deux phases de la maladie : la phase chronique initiale, d’une durée de 1 à 10 ans, relativement bénigne, et les phases plus avancées, inexorablement fatales en quelques mois si non traitées.
195
Q

LMC: Principes de tx
- Phase chronique

A
  • L’imatinib (GleevecMC) a été le premier un inhibiteur sélectif de l’activité tyrosine kinase (ITK) de la protéine mutante bcr/Abl.
  • L’imatinib, le nilotinib et le dasatinib sont 3 inhibiteurs de tyrosine kinase et chacune de ces molécules constitue un traitement de première ligne de la LMC en phase chronique.
  • Le premier but est l’objectif d’obtenir une rémission cytogénétique (disparition des cellules portant le chromosome de Philadelphie).
  • L’utilisation des inhibiteurs de tyrosine kinase a changé considérablement le pronostic des patients atteints de LMC. La grande majorité des patients ont maintenant une espérance de vie normale.
196
Q

LMC: Principes de tx
- Phase chronique: qu’est-ce que l’imatinib?

A
  • L’imatinib (GleevecMC) a été le premier un inhibiteur sélectif de l’activité tyrosine kinase (ITK) de la protéine mutante bcr/Abl.
  • L’imatinib, le nilotinib et le dasatinib sont 3 inhibiteurs de tyrosine kinase et chacune de ces molécules constitue un traitement de première ligne de la LMC en phase chronique.
  • Le premier but est l’objectif d’obtenir une rémission cytogénétique (disparition des cellules portant le chromosome de Philadelphie).
  • L’utilisation des inhibiteurs de tyrosine kinase a changé considérablement le pronostic des patients atteints de LMC. La grande majorité des patients ont maintenant une espérance de vie normale.
197
Q

LMC: Principes de tx
- Phase chronique: tx de 1ère ligne

A
  • L’imatinib (GleevecMC) a été le premier un inhibiteur sélectif de l’activité tyrosine kinase (ITK) de la protéine mutante bcr/Abl.
  • L’imatinib, le nilotinib et le dasatinib sont 3 inhibiteurs de tyrosine kinase et chacune de ces molécules constitue un traitement de première ligne de la LMC en phase chronique.
  • Le premier but est l’objectif d’obtenir une rémission cytogénétique (disparition des cellules portant le chromosome de Philadelphie).
  • L’utilisation des inhibiteurs de tyrosine kinase a changé considérablement le pronostic des patients atteints de LMC. La grande majorité des patients ont maintenant une espérance de vie normale.
198
Q

LMC: Principes de tx
- Phase chronique: fonctionnement des inhibiteurs de tyrosine kinase

A
  • L’imatinib (GleevecMC) a été le premier un inhibiteur sélectif de l’activité tyrosine kinase (ITK) de la protéine mutante bcr/Abl.
  • L’imatinib, le nilotinib et le dasatinib sont 3 inhibiteurs de tyrosine kinase et chacune de ces molécules constitue un traitement de première ligne de la LMC en phase chronique.
  • Le premier but est l’objectif d’obtenir une rémission cytogénétique (disparition des cellules portant le chromosome de Philadelphie).
  • L’utilisation des inhibiteurs de tyrosine kinase a changé considérablement le pronostic des patients atteints de LMC. La grande majorité des patients ont maintenant une espérance de vie normale.
199
Q

LMC: Principes de tx
- Phase chronique: utilité et pertinence des inhibiteurs de tyrosine kinase

A
  • L’imatinib (GleevecMC) a été le premier un inhibiteur sélectif de l’activité tyrosine kinase (ITK) de la protéine mutante bcr/Abl.
  • L’imatinib, le nilotinib et le dasatinib sont 3 inhibiteurs de tyrosine kinase et chacune de ces molécules constitue un traitement de première ligne de la LMC en phase chronique.
  • Le premier but est l’objectif d’obtenir une rémission cytogénétique (disparition des cellules portant le chromosome de Philadelphie).
  • L’utilisation des inhibiteurs de tyrosine kinase a changé considérablement le pronostic des patients atteints de LMC.
  • La grande majorité des patients ont maintenant une espérance de vie normale.
200
Q

LMC: Principes de tx
- Phase chronique: impacts des inhibiteurs de tyrosine kinase sur pronostic

A
  • L’imatinib (GleevecMC) a été le premier un inhibiteur sélectif de l’activité tyrosine kinase (ITK) de la protéine mutante bcr/Abl.
  • L’imatinib, le nilotinib et le dasatinib sont 3 inhibiteurs de tyrosine kinase et chacune de ces molécules constitue un traitement de première ligne de la LMC en phase chronique.
  • Le premier but est l’objectif d’obtenir une rémission cytogénétique (disparition des cellules portant le chromosome de Philadelphie).
  • L’utilisation des inhibiteurs de tyrosine kinase a changé considérablement le pronostic des patients atteints de LMC. La grande majorité des patients ont maintenant une espérance de vie normale.
201
Q

LMC: Principes de tx
- Phase chronique: tx curatifs

A
  • Malgré l’excellent pronostic des patients traités par ITK, la greffe de cellules souches hématopoïétiques allogènes constitue à l’heure actuelle le seul traitement reconnu curatif de la LMC.
  • Malheureusement, cette approche est encore associée à de nombreux et importants effets secondaires.
  • Son usage n’est donc conseillé que chez les patients en phase avancée (transformation en leucémie aiguë) ou réfractaires aux ITK dans la mesure où leur âge, leur état général et la disponibilité d’un donneur HLAcompatible le permettent.
202
Q

LMC: Principes de tx
- Phase chronique: désavantages de la greffe

A
  • Malgré l’excellent pronostic des patients traités par ITK, la greffe de cellules souches hématopoïétiques allogènes constitue à l’heure actuelle le seul traitement reconnu curatif de la LMC.
  • Malheureusement, cette approche est encore associée à de nombreux et importants effets secondaires.
  • Son usage n’est donc conseillé que chez les patients en phase avancée (transformation en leucémie aiguë) ou réfractaires aux ITK dans la mesure où leur âge, leur état général et la disponibilité d’un donneur HLAcompatible le permettent.
203
Q

LMC: Principes de tx
- Phase chronique: la greffe conseillée chez qui?

A
  • Malgré l’excellent pronostic des patients traités par ITK, la greffe de cellules souches hématopoïétiques allogènes constitue à l’heure actuelle le seul traitement reconnu curatif de la LMC.
  • Malheureusement, cette approche est encore associée à de nombreux et importants effets secondaires.
  • Son usage n’est donc conseillé que chez les patients en phase avancée (transformation en leucémie aiguë) ou réfractaires aux ITK dans la mesure où leur âge, leur état général et la disponibilité d’un donneur HLAcompatible le permettent.
204
Q

LMC: Principes de tx
- Phase accélérée et blastique

A
  • Un inhibiteur de tyrosine kinase de seconde génération sera utilisé afin d’obtenir une rémission qui est habituellement de courte durée mais pourra permettre de recourir à une greffe chez les candidats pouvant être greffés.
205
Q

LMC: Principes de tx
- Phase accélérée et blastique: utilité de tyrosine kinase de seconde génération

A
  • Un inhibiteur de tyrosine kinase de seconde génération sera utilisé afin d’obtenir une rémission qui est habituellement de courte durée mais pourra permettre de recourir à une greffe chez les candidats pouvant être greffés.
206
Q

LMC: Présentation clinique

A
  • Symptômes d’anémie et d’atteinte de l’état général.
  • Malaises à l’hypocondre gauche (splénomégalie importante).
  • Douleurs ostéo-articulaires (goutte, infiltration néoplasique).
  • Découverte fortuite à l’hémogramme : hyperneutrocytose avec myélémie.
207
Q

LMC: Présentation clinique
- sx généraux

A
  • Symptômes d’anémie et d’atteinte de l’état général.
  • Malaises à l’hypocondre gauche (splénomégalie importante).
  • Douleurs ostéo-articulaires (goutte, infiltration néoplasique).
  • Découverte fortuite à l’hémogramme : hyperneutrocytose avec myélémie.
208
Q

LMC: Présentation clinique
- cause des douleurs à HCG

A
  • Symptômes d’anémie et d’atteinte de l’état général.
  • Malaises à l’hypocondre gauche (splénomégalie importante).
  • Douleurs ostéo-articulaires (goutte, infiltration néoplasique).
  • Découverte fortuite à l’hémogramme : hyperneutrocytose avec myélémie.
209
Q

LMC: Présentation clinique
- cause des douleurs ostéo-articulaires

A
  • Symptômes d’anémie et d’atteinte de l’état général.
  • Malaises à l’hypocondre gauche (splénomégalie importante).
  • Douleurs ostéo-articulaires (goutte, infiltration néoplasique).
  • Découverte fortuite à l’hémogramme : hyperneutrocytose avec myélémie.
210
Q

LMC: Présentation clinique
- découverte fortuite à la FSC: ce qu’on voit

A
  • Symptômes d’anémie et d’atteinte de l’état général.
  • Malaises à l’hypocondre gauche (splénomégalie importante).
  • Douleurs ostéo-articulaires (goutte, infiltration néoplasique).
  • Découverte fortuite à l’hémogramme : hyperneutrocytose avec myélémie.
211
Q

LMC: Présentation clinique
- diagnostic

A
  • Hyperneutrocytose avec myélémie (myélocytes et métamyélocytes surtout).
  • Chromosome de Philadelphie (90 % des cas).
  • Réarrangement génique bcr-Abl (près de 100 % des cas).
212
Q

LMC: Présentation clinique
- diagnostic: ce qu’on observe à la ponction / aspiration

A
  • Hyperneutrocytose avec myélémie (myélocytes et métamyélocytes surtout).
  • Chromosome de Philadelphie (90 % des cas).
  • Réarrangement génique bcr-Abl (près de 100 % des cas).
213
Q

LMC: Présentation clinique
- diagnostic: chromosme

A
  • Hyperneutrocytose avec myélémie (myélocytes et métamyélocytes surtout).
  • Chromosome de Philadelphie (90 % des cas).
  • Réarrangement génique bcr-Abl (près de 100 % des cas).
214
Q

LMC: Présentation clinique
- diagnostic: réarrangement

A
  • Hyperneutrocytose avec myélémie (myélocytes et métamyélocytes surtout).
  • Chromosome de Philadelphie (90 % des cas).
  • Réarrangement génique bcr-Abl (près de 100 % des cas).
215
Q

LMC: Évolution

A
  • Incurable (sauf si greffe de cellules souches).
  • Phase chronique : dure de 6 mois à 10 ans (médiane de 42 mois). Qualité de vie généralement satisfaisante. Pronostic excellent dans la grande majorité des patients traités par ITK
  • Phases avancée : accélération ou transformation en leucémie aiguë → décès après 1 à 6 mois (sauf si greffe de cellules souches).
216
Q

LMC: Évolution
- traitable?

A
  • Incurable (sauf si greffe de cellules souches).
  • Phase chronique : dure de 6 mois à 10 ans (médiane de 42 mois). Qualité de vie généralement satisfaisante. Pronostic excellent dans la grande majorité des patients traités par ITK
  • Phases avancée : accélération ou transformation en leucémie aiguë → décès après 1 à 6 mois (sauf si greffe de cellules souches).
217
Q

LMC: Évolution
- phase chronique: durée

A
  • Incurable (sauf si greffe de cellules souches).
  • Phase chronique : dure de 6 mois à 10 ans (médiane de 42 mois).
    • Qualité de vie généralement satisfaisante.
    • Pronostic excellent dans la grande majorité des patients traités par ITK
  • Phases avancée : accélération ou transformation en leucémie aiguë → décès après 1 à 6 mois (sauf si greffe de cellules souches).
218
Q

LMC: Évolution
- phase chronique: qualité de vie

A
  • Incurable (sauf si greffe de cellules souches).
  • Phase chronique : dure de 6 mois à 10 ans (médiane de 42 mois).
    • Qualité de vie généralement satisfaisante.
    • Pronostic excellent dans la grande majorité des patients traités par ITK
  • Phases avancée : accélération ou transformation en leucémie aiguë → décès après 1 à 6 mois (sauf si greffe de cellules souches).
219
Q

LMC: Évolution
- phase chronique: pronostic

A
  • Incurable (sauf si greffe de cellules souches).
  • Phase chronique : dure de 6 mois à 10 ans (médiane de 42 mois).
    • Qualité de vie généralement satisfaisante.
    • Pronostic excellent dans la grande majorité des patients traités par ITK
  • Phases avancée : accélération ou transformation en leucémie aiguë → décès après 1 à 6 mois (sauf si greffe de cellules souches).
220
Q

LMC: Évolution
- phase avancée: pronostic

A
  • Incurable (sauf si greffe de cellules souches).
  • Phase chronique : dure de 6 mois à 10 ans (médiane de 42 mois).
    • Qualité de vie généralement satisfaisante.
    • Pronostic excellent dans la grande majorité des patients traités par ITK
  • Phases avancée : accélération ou transformation en leucémie aiguë → décès après 1 à 6 mois (sauf si greffe de cellules souches).
221
Q

LMC: Traitement - phase chronique

A

Phase chronique

  • Imatinib, nilotinib ou dasatinib,
  • Générations subséquentes d’inhibiteurs de tyrosine kinase
  • Greffe de cellules souches si intolérance ou résistance aux ITK
222
Q

LMC: Traitement - phase avancée

A

Phase avancée :

  • Inhibiteur de tyrosine kinase potentiellement suivi d’une greffe de cellules souches si un retour à la phase chronique est obtenu.
  • Palliation
223
Q

Différencier: LMC vs réaction leucémoïde
- caractéristiques semblables

A
  • Polynucléose neutrophile importante, soit > ou > > 20,0 x 109/L
  • Myélémie
  • Moelle : hyperplasie de la lignée granulopoïétique
224
Q

Différencier: LMC vs réaction leucémoïde
- contexte clinique

A
  • LMC: aucun
  • Réaction myléoïde: Maladie causant une hyperplasie et une libération médullaires intenses
225
Q

Différencier: LMC vs réaction leucémoïde
- rate

A
  • LMC: Splénomégalie (inconstante)
  • Réaction myléoïde: Volume normal
226
Q

Différencier: LMC vs réaction leucémoïde
- caryotype

A
  • LMC: Chromosome Philadelphie + (90 % des cas)
  • Réaction myléoïde: Normal
227
Q

Différencier: LMC vs réaction leucémoïde
- Réarrangement de gène bcr-Abl

A
  • LMC: Présent
  • Réaction myléoïde: Absent
228
Q

Différencier: LMC vs réaction leucémoïde
- Neutrocytose sanguine

A
  • LMC: Souvent supérieure à 50 x 10^9/L
  • Réaction myléoïde: Rarement supérieure à 50 x 10^9/L
229
Q

Différencier: LMC vs réaction leucémoïde
- Nombre absolu de basophiles à la formule sanguine

A
  • LMC: Augmenté (inconstant)
  • Réaction myléoïde: N
230
Q

Myélofibrose primaire: est caractérisée par quoi?

A
  • Cette néoplasie myéloproliférative est caractérisée par une métaplasie érythroïde et myéloïde de la rate, et par une évolution vers une fibrose médullaire graduelle et massive, causant éventuellement une insuffisance médullaire profonde.
  • Après plusieurs années, il peut y avoir évolution vers une leucémie aiguë myéloïde dans environ 10% des cas.
231
Q

Myélofibrose primaire: Évolution possible

A
  • Cette néoplasie myéloproliférative est caractérisée par une métaplasie érythroïde et myéloïde de la rate, et par une évolution vers une fibrose médullaire graduelle et massive, causant éventuellement une insuffisance médullaire profonde.
  • Après plusieurs années, il peut y avoir évolution vers une leucémie aiguë myéloïde dans environ 10% des cas.
232
Q

Myélofibrose primaire: Circonstance du dx

A
  • Celles-ci sont fort semblables à celles des patients atteints d’une leucémie myéloïde chronique.
    • La découverte fortuite est plus rare, les patients présentant plus fréquemment et de façon plus accusée, des symptômes.
  • L’examen clinique révèle la plupart du temps une splénomégalie, parfois importante avec ou sans hépatomégalie associée.
    • La pâleur est fréquente, secondaire à une anémie.
233
Q

Myélofibrose primaire: Circonstance du dx
- découverte fortuite possible?

A
  • Celles-ci sont fort semblables à celles des patients atteints d’une leucémie myéloïde chronique.
    • La découverte fortuite est plus rare, les patients présentant plus fréquemment et de façon plus accusée, des symptômes.
  • L’examen clinique révèle la plupart du temps une splénomégalie, parfois importante avec ou sans hépatomégalie associée.
    • La pâleur est fréquente, secondaire à une anémie.
234
Q

Myélofibrose primaire: Examen clinique

A
  • Celles-ci sont fort semblables à celles des patients atteints d’une leucémie myéloïde chronique.
    • La découverte fortuite est plus rare, les patients présentant plus fréquemment et de façon plus accusée, des symptômes.
  • L’examen clinique révèle la plupart du temps une splénomégalie, parfois importante avec ou sans hépatomégalie associée.
    • La pâleur est fréquente, secondaire à une anémie.
235
Q

Myélofibrose primaire: Examen clinique
- mégalie

A
  • Celles-ci sont fort semblables à celles des patients atteints d’une leucémie myéloïde chronique.
    • La découverte fortuite est plus rare, les patients présentant plus fréquemment et de façon plus accusée, des symptômes.
  • L’examen clinique révèle la plupart du temps une splénomégalie, parfois importante avec ou sans hépatomégalie associée.
    • La pâleur est fréquente, secondaire à une anémie.
236
Q

Myélofibrose primaire: Examen clinique
- apparence du pt

A
  • Celles-ci sont fort semblables à celles des patients atteints d’une leucémie myéloïde chronique.
    • La découverte fortuite est plus rare, les patients présentant plus fréquemment et de façon plus accusée, des symptômes.
  • L’examen clinique révèle la plupart du temps une splénomégalie, parfois importante avec ou sans hépatomégalie associée.
    • La pâleur est fréquente, secondaire à une anémie.
237
Q

Myélofibrose primaire: FSC

A
  • L’hémogramme révèle le plus souvent une leucocytose modérée, qui dépasse rarement 50,0 x 10^9/L; la lignée granulocytaire neutrophile prédomine largement, avec des éléments aux divers stades de maturation, surtout des polynucléaires, des métamyélocytes et des myélocytes.
  • Une érythroblastémie s’y associe le plus souvent (= leuco- érythroblastose), et aussi une anémie avec une morphologie érythrocytaire caractérisée par une anisocytose et une poïkilocytose souvent très importantes, avec fréquemment des hématies “en larme” ou en raquette.
  • Une polyglobulie est parfois présente au tout début, et une thrombocytémie existe plus rarement.
238
Q

Myélofibrose primaire: FSC
- GB

A
  • L’hémogramme révèle le plus souvent une leucocytose modérée, qui dépasse rarement 50,0 x 10^9/L; la lignée granulocytaire neutrophile prédomine largement, avec des éléments aux divers stades de maturation, surtout des polynucléaires, des métamyélocytes et des myélocytes.
  • Une érythroblastémie s’y associe le plus souvent (= leuco- érythroblastose), et aussi une anémie avec une morphologie érythrocytaire caractérisée par une anisocytose et une poïkilocytose souvent très importantes, avec fréquemment des hématies “en larme” ou en raquette.
  • Une polyglobulie est parfois présente au tout début, et une thrombocytémie existe plus rarement.
239
Q

Myélofibrose primaire: FSC
- décrire la leucocytose

A
  • L’hémogramme révèle le plus souvent une leucocytose modérée, qui dépasse rarement 50,0 x 10^9/L; la lignée granulocytaire neutrophile prédomine largement, avec des éléments aux divers stades de maturation, surtout des polynucléaires, des métamyélocytes et des myélocytes.
  • Une érythroblastémie s’y associe le plus souvent (= leuco- érythroblastose), et aussi une anémie avec une morphologie érythrocytaire caractérisée par une anisocytose et une poïkilocytose souvent très importantes, avec fréquemment des hématies “en larme” ou en raquette.
  • Une polyglobulie est parfois présente au tout début, et une thrombocytémie existe plus rarement.
240
Q

Myélofibrose primaire: FSC
- GR

A
  • L’hémogramme révèle le plus souvent une leucocytose modérée, qui dépasse rarement 50,0 x 10^9/L; la lignée granulocytaire neutrophile prédomine largement, avec des éléments aux divers stades de maturation, surtout des polynucléaires, des métamyélocytes et des myélocytes.
  • Une érythroblastémie s’y associe le plus souvent (= leuco- érythroblastose), et aussi une anémie avec une morphologie érythrocytaire caractérisée par une anisocytose et une poïkilocytose souvent très importantes, avec fréquemment des hématies “en larme” ou en raquette.
  • Une polyglobulie est parfois présente au tout début, et une thrombocytémie existe plus rarement.
241
Q

Myélofibrose primaire: FSC
- décrire l’anémie

A
  • L’hémogramme révèle le plus souvent une leucocytose modérée, qui dépasse rarement 50,0 x 10^9/L; la lignée granulocytaire neutrophile prédomine largement, avec des éléments aux divers stades de maturation, surtout des polynucléaires, des métamyélocytes et des myélocytes.
  • Une érythroblastémie s’y associe le plus souvent (= leuco- érythroblastose), et aussi une anémie avec une morphologie érythrocytaire caractérisée par une anisocytose et une poïkilocytose souvent très importantes, avec fréquemment des hématies “en larme” ou en raquette.
  • Une polyglobulie est parfois présente au tout début, et une thrombocytémie existe plus rarement.
242
Q

Myélofibrose primaire: FSC
- décrire la poïkilocytose

A
  • L’hémogramme révèle le plus souvent une leucocytose modérée, qui dépasse rarement 50,0 x 10^9/L; la lignée granulocytaire neutrophile prédomine largement, avec des éléments aux divers stades de maturation, surtout des polynucléaires, des métamyélocytes et des myélocytes.
  • Une érythroblastémie s’y associe le plus souvent (= leuco- érythroblastose), et aussi une anémie avec une morphologie érythrocytaire caractérisée par une anisocytose et une poïkilocytose souvent très importantes, avec fréquemment des hématies “en larme” ou en raquette.
  • Une polyglobulie est parfois présente au tout début, et une thrombocytémie existe plus rarement.
243
Q

Myélofibrose primaire: FSC
- plaquettes

A
  • L’hémogramme révèle le plus souvent une leucocytose modérée, qui dépasse rarement 50,0 x 10^9/L; la lignée granulocytaire neutrophile prédomine largement, avec des éléments aux divers stades de maturation, surtout des polynucléaires, des métamyélocytes et des myélocytes.
  • Une érythroblastémie s’y associe le plus souvent (= leuco- érythroblastose), et aussi une anémie avec une morphologie érythrocytaire caractérisée par une anisocytose et une poïkilocytose souvent très importantes, avec fréquemment des hématies “en larme” ou en raquette.
  • Une polyglobulie est parfois présente au tout début, et une thrombocytémie existe plus rarement.
244
Q

Myélofibrose primaire: FSC
- polyglobulie

A
  • L’hémogramme révèle le plus souvent une leucocytose modérée, qui dépasse rarement 50,0 x 10^9/L; la lignée granulocytaire neutrophile prédomine largement, avec des éléments aux divers stades de maturation, surtout des polynucléaires, des métamyélocytes et des myélocytes.
  • Une érythroblastémie s’y associe le plus souvent (= leuco- érythroblastose), et aussi une anémie avec une morphologie érythrocytaire caractérisée par une anisocytose et une poïkilocytose souvent très importantes, avec fréquemment des hématies “en larme” ou en raquette.
  • Une polyglobulie est parfois présente au tout début, et une thrombocytémie existe plus rarement.
245
Q

Myélofibrose primaire: Moelle osseuse

A
  • L’étude de la moelle osseuse par ponction aspiratrice est souvent peu caractéristique, les étalements obtenus étant fréquemment pauvres (ponction sèche, causée par la fibrose médullaire).
  • La biopsie médullaire démontre par contre une moelle de cellularité augmentée, un excès de mégacaryocytes et une fibrose médullaire dont l’importance croît à mesure que la maladie évolue.
246
Q

Myélofibrose primaire: Moelle osseuse
- comment se fait l’étude de la moelle osseuse?

A
  • L’étude de la moelle osseuse par ponction aspiratrice est souvent peu caractéristique, les étalements obtenus étant fréquemment pauvres (ponction sèche, causée par la fibrose médullaire).
  • La biopsie médullaire démontre par contre une moelle de cellularité augmentée, un excès de mégacaryocytes et une fibrose médullaire dont l’importance croît à mesure que la maladie évolue.
247
Q

Myélofibrose primaire: Moelle osseuse
- ce qu’on observe à la ponction

A
  • L’étude de la moelle osseuse par ponction aspiratrice est souvent peu caractéristique, les étalements obtenus étant fréquemment pauvres (ponction sèche, causée par la fibrose médullaire).
  • La biopsie médullaire démontre par contre une moelle de cellularité augmentée, un excès de mégacaryocytes et une fibrose médullaire dont l’importance croît à mesure que la maladie évolue.
248
Q

Myélofibrose primaire: Moelle osseuse
- ce qu’on observe à la biopsie

A
  • L’étude de la moelle osseuse par ponction aspiratrice est souvent peu caractéristique, les étalements obtenus étant fréquemment pauvres (ponction sèche, causée par la fibrose médullaire).
  • La biopsie médullaire démontre par contre une moelle de cellularité augmentée, un excès de mégacaryocytes et une fibrose médullaire dont l’importance croît à mesure que la maladie évolue.
249
Q

Myélofibrose primaire: chromosome de Philadelphie?

A
  • Le chromosome de Philadelphie et le réarrangement bcr-Abl sont absents.
250
Q

Myélofibrose primaire: Raérrangement bcr-Abl

A
  • Le chromosome de Philadelphie et le réarrangement bcr-Abl sont absents.
251
Q

Myélofibrose primaire: Mutation de gènes

A
  • Une mutation (V617F) du gène codant pour la protéine de transcription JAK2 peut être retrouvée par méthode PCR sur les cellules du sang ou de la moelle osseuse chez 60-65% des patients.
  • Certains patients négatifs pour la mutation JAK-2 peuvent avoir une mutation de CALR (20-25%) ou MPL (7%).
252
Q

Myélofibrose primaire: Mutation de gènes
- décrire la mutation

A
  • Une mutation (V617F) du gène codant pour la protéine de transcription JAK2 peut être retrouvée par méthode PCR sur les cellules du sang ou de la moelle osseuse chez 60-65% des patients.
  • Certains patients négatifs pour la mutation JAK-2 peuvent avoir une mutation de CALR (20-25%) ou MPL (7%).
253
Q

Myélofibrose primaire: Mutation de gènes
- fréquence

A
  • Une mutation (V617F) du gène codant pour la protéine de transcription JAK2 peut être retrouvée par méthode PCR sur les cellules du sang ou de la moelle osseuse chez 60-65% des patients.
  • Certains patients négatifs pour la mutation JAK-2 peuvent avoir une mutation de CALR (20-25%) ou MPL (7%).
254
Q

Myélofibrose primaire: Mutation de gènes
- autres mutations possibles

A
  • Une mutation (V617F) du gène codant pour la protéine de transcription JAK2 peut être retrouvée par méthode PCR sur les cellules du sang ou de la moelle osseuse chez 60-65% des patients.
  • Certains patients négatifs pour la mutation JAK-2 peuvent avoir une mutation de CALR (20-25%) ou MPL (7%).
255
Q

Myélofibrose primaire: Traitement

A
  • Son traitement est très variable et peut inclure un traitement de support (incluant parfois le support transfusionnel), la monochimiothérapie à l’hydroxyurée, la splénectomie, l’irradiation splénique, la greffe de cellules souches et le ruxolitinib (un inhibiteur de JAK-2) en cas de splénomégalie très symptomatique.
256
Q

Myélofibrose primaire: Traitement
- traitement de support

A
  • Son traitement est très variable et peut inclure un traitement de support (incluant parfois le support transfusionnel), la monochimiothérapie à l’hydroxyurée, la splénectomie, l’irradiation splénique, la greffe de cellules souches et le ruxolitinib (un inhibiteur de JAK-2) en cas de splénomégalie très symptomatique.
257
Q

Myélofibrose primaire: Traitement
- nommez-les

A
  • Son traitement est très variable et peut inclure un traitement de support (incluant parfois le support transfusionnel), la monochimiothérapie à l’hydroxyurée, la splénectomie, l’irradiation splénique, la greffe de cellules souches et le ruxolitinib (un inhibiteur de JAK-2) en cas de splénomégalie très symptomatique.
258
Q

Myélofibrose primaire: Présentation clinique

A
  • Symptômes d’anémie et d’atteinte de l’état général.
  • Malaises à l’hypocondre gauche (splénomégalie).
  • Douleurs ostéo-articulaires (goutte, infiltration néoplasique).
  • Découverte fortuite.
  • Mutation JAK2 (60 - 65%) des cas, CALR (20-25%), MPL (7%)
259
Q

Myélofibrose primaire: Présentation clinique
- sx généraux

A
  • Symptômes d’anémie et d’atteinte de l’état général.
  • Malaises à l’hypocondre gauche (splénomégalie).
  • Douleurs ostéo-articulaires (goutte, infiltration néoplasique).
  • Découverte fortuite.
  • Mutation JAK2 (60 - 65%) des cas, CALR (20-25%), MPL (7%)
260
Q

Myélofibrose primaire: Présentation clinique
- malaise HCG

A
  • Symptômes d’anémie et d’atteinte de l’état général.
  • Malaises à l’hypocondre gauche (splénomégalie).
  • Douleurs ostéo-articulaires (goutte, infiltration néoplasique).
  • Découverte fortuite.
  • Mutation JAK2 (60 - 65%) des cas, CALR (20-25%), MPL (7%)
261
Q

Myélofibrose primaire: Présentation clinique
- douleurs osseuses

A
  • Symptômes d’anémie et d’atteinte de l’état général.
  • Malaises à l’hypocondre gauche (splénomégalie).
  • Douleurs ostéo-articulaires (goutte, infiltration néoplasique).
  • Découverte fortuite.
  • Mutation JAK2 (60 - 65%) des cas, CALR (20-25%), MPL (7%)
262
Q

Myélofibrose primaire: Présentation clinique
- découverte fortuite?

A
  • Symptômes d’anémie et d’atteinte de l’état général.
  • Malaises à l’hypocondre gauche (splénomégalie).
  • Douleurs ostéo-articulaires (goutte, infiltration néoplasique).
  • Découverte fortuite.
  • Mutation JAK2 (60 - 65%) des cas, CALR (20-25%), MPL (7%)
263
Q

Myélofibrose primaire: Présentation clinique
- mutations

A
  • Symptômes d’anémie et d’atteinte de l’état général.
  • Malaises à l’hypocondre gauche (splénomégalie).
  • Douleurs ostéo-articulaires (goutte, infiltration néoplasique).
  • Découverte fortuite.
  • Mutation JAK2 (60 - 65%) des cas, CALR (20-25%), MPL (7%)
264
Q

Myélofibrose primaire: Évolution
- phase chronique

A
  • (3 à 15 ans)
  • Fibrose et insuffisance médullaires progressives, : de plus en plus sévères.
  • Splénomégalie énorme → gêne mécanique et hypersplénisme.
265
Q

Myélofibrose primaire: Évolution
- phase chronique: durée

A
  • (3 à 15 ans)
  • Fibrose et insuffisance médullaires progressives, : de plus en plus sévères.
  • Splénomégalie énorme → gêne mécanique et hypersplénisme.
266
Q

Myélofibrose primaire: Évolution
- phase chronique: au niveau médullaire

A
  • (3 à 15 ans)
  • Fibrose et insuffisance médullaires progressives, : de plus en plus sévères.
  • Splénomégalie énorme → gêne mécanique et hypersplénisme.
267
Q

Myélofibrose primaire: Évolution
- phase chronique: splénomégalie

A
  • (3 à 15 ans)
  • Fibrose et insuffisance médullaires progressives, : de plus en plus sévères.
  • Splénomégalie énorme → gêne mécanique et hypersplénisme.
268
Q

Myélofibrose primaire: Évolution
- phase avancée

A
  • Atteinte de l’état général
  • Pancytopénie sévère.
  • Transformation leucémique aiguë (10 % des cas).
269
Q

Myélofibrose primaire: Évolution
- phase avancée: symptômes

A
  • Atteinte de l’état général
  • Pancytopénie sévère.
  • Transformation leucémique aiguë (10 % des cas).
270
Q

Myélofibrose primaire: Évolution
- phase avancée: FSC

A
  • Atteinte de l’état général
  • Pancytopénie sévère.
  • Transformation leucémique aiguë (10 % des cas).
271
Q

Myélofibrose primaire: Évolution
- phase avancée: évolution possible

A
  • Atteinte de l’état général
  • Pancytopénie sévère.
  • Transformation leucémique aiguë (10 % des cas).
272
Q

Myélofibrose primaire: Traitement symptomatique

A
  • culots érythrocytaires
  • complications infectieuses ou hémorragiques.
273
Q

Myélofibrose primaire: Traitement de la splénomégalie

A
  • Splénectomie
  • Irradiation splénique
  • Monochimiothérapie (hydroxyurée)
  • Ruxolitinib
274
Q

Thrombocytémie essentielle

A
  • Cette néoplasie myéloproliférative est caractérisée par une élévation persistante du nombre des plaquettes, le plus souvent au-dessus de 700 x 10^9/L, avec habituellement, mais pas toujours, une splénomégalie.
  • La maladie peut être découverte fortuitement, ou parce que le patient consulte à cause de thromboses ou de purpura.
275
Q

Thrombocytémie essentielle: est caractérisée par quoi?

A
  • Cette néoplasie myéloproliférative est caractérisée par une élévation persistante du nombre des plaquettes, le plus souvent au-dessus de 700 x 10^9/L, avec habituellement, mais pas toujours, une splénomégalie.
  • La maladie peut être découverte fortuitement, ou parce que le patient consulte à cause de thromboses ou de purpura.
276
Q

Thrombocytémie essentielle: valeur de plaquettes

A
  • Cette néoplasie myéloproliférative est caractérisée par une élévation persistante du nombre des plaquettes, le plus souvent au-dessus de 700 x 10^9/L, avec habituellement, mais pas toujours, une splénomégalie.
  • La maladie peut être découverte fortuitement, ou parce que le patient consulte à cause de thromboses ou de purpura.
277
Q

Thrombocytémie essentielle: splénomégalie?

A
  • Cette néoplasie myéloproliférative est caractérisée par une élévation persistante du nombre des plaquettes, le plus souvent au-dessus de 700 x 10^9/L, avec habituellement, mais pas toujours, une splénomégalie.
  • La maladie peut être découverte fortuitement, ou parce que le patient consulte à cause de thromboses ou de purpura.
278
Q

Thrombocytémie essentielle: Peut être découverte comment?

A
  • Cette néoplasie myéloproliférative est caractérisée par une élévation persistante du nombre des plaquettes, le plus souvent au-dessus de 700 x 10^9/L, avec habituellement, mais pas toujours, une splénomégalie.
  • La maladie peut être découverte fortuitement, ou parce que le patient consulte à cause de thromboses ou de purpura.
279
Q

Thrombocytémie essentielle: FSC

A
  • L’hémogramme révèle une hyperplaquettose supérieure à 450 x 10^9/L, au moins, avec parfois des signes importants de dystrophie thrombocytaire.
  • Une anémie et une neutrocytose peuvent être associées à la thrombocytose.
  • Rappelons qu’une thrombocytose se rencontre aussi fréquemment en association avec la leucémie myéloïde chronique, la polyglobulie de Vaquez, et plus rarement avec la splénomégalie myéloïde.
280
Q

Thrombocytémie essentielle: FSC
- valeur de plaquettes

A
  • L’hémogramme révèle une hyperplaquettose supérieure à 450 x 10^9/L, au moins, avec parfois des signes importants de dystrophie thrombocytaire.
  • Une anémie et une neutrocytose peuvent être associées à la thrombocytose.
  • Rappelons qu’une thrombocytose se rencontre aussi fréquemment en association avec la leucémie myéloïde chronique, la polyglobulie de Vaquez, et plus rarement avec la splénomégalie myéloïde.
281
Q

Thrombocytémie essentielle: FSC
- GR

A
  • L’hémogramme révèle une hyperplaquettose supérieure à 450 x 10^9/L, au moins, avec parfois des signes importants de dystrophie thrombocytaire.
  • Une anémie et une neutrocytose peuvent être associées à la thrombocytose.
  • Rappelons qu’une thrombocytose se rencontre aussi fréquemment en association avec la leucémie myéloïde chronique, la polyglobulie de Vaquez, et plus rarement avec la splénomégalie myéloïde.
282
Q

Thrombocytémie essentielle: FSC
- GB

A
  • L’hémogramme révèle une hyperplaquettose supérieure à 450 x 10^9/L, au moins, avec parfois des signes importants de dystrophie thrombocytaire.
  • Une anémie et une neutrocytose peuvent être associées à la thrombocytose.
  • Rappelons qu’une thrombocytose se rencontre aussi fréquemment en association avec la leucémie myéloïde chronique, la polyglobulie de Vaquez, et plus rarement avec la splénomégalie myéloïde.
283
Q

Thrombocytémie essentielle: FSC
- autres causes de thrombocytose

A
  • L’hémogramme révèle une hyperplaquettose supérieure à 450 x 10^9/L, au moins, avec parfois des signes importants de dystrophie thrombocytaire.
  • Une anémie et une neutrocytose peuvent être associées à la thrombocytose.
  • Rappelons qu’une thrombocytose se rencontre aussi fréquemment en association avec la leucémie myéloïde chronique, la polyglobulie de Vaquez, et plus rarement avec la splénomégalie myéloïde.
284
Q

Thrombocytémie essentielle: Moelle osseuse

A
  • L’étude de la moelle osseuse en ponction et en biopsie révélera une hyperplasie mégacaryocytaire importante, avec ou sans hyperplasie des autres lignées.
285
Q

Thrombocytémie essentielle: Moelle osseuse
- ce qu’on trouve à la ponction / biopsie

A
  • L’étude de la moelle osseuse en ponction et en biopsie révélera une hyperplasie mégacaryocytaire importante, avec ou sans hyperplasie des autres lignées.
286
Q

Thrombocytémie essentielle: Mutation du gène

A
  • La recherche par PCR d’une mutation du gène (V617F) JAK2 (protéine de transcription) a été rapportée positive dans 60-65% des cas de thrombocytémie essentielle (cette mutation se retrouve aussi dans les cas de polyglobulie de Vaquez et de myélofibrose essentielle, mais jamais dans les cas de thrombocytose réactionnelle).
  • La mutation de CALR est retrouvée chez un autre 20-25% de patients et la mutation MPL chez un autre 3%.
287
Q

Thrombocytémie essentielle: Mutation du gène
- gène en jeu

A
  • La recherche par PCR d’une mutation du gène (V617F) JAK2 (protéine de transcription) a été rapportée positive dans 60-65% des cas de thrombocytémie essentielle (cette mutation se retrouve aussi dans les cas de polyglobulie de Vaquez et de myélofibrose essentielle, mais jamais dans les cas de thrombocytose réactionnelle).
  • La mutation de CALR est retrouvée chez un autre 20-25% de patients et la mutation MPL chez un autre 3%.
288
Q

Thrombocytémie essentielle: Mutation du gène
- protéine en jeu

A
  • La recherche par PCR d’une mutation du gène (V617F) JAK2 (protéine de transcription) a été rapportée positive dans 60-65% des cas de thrombocytémie essentielle (cette mutation se retrouve aussi dans les cas de polyglobulie de Vaquez et de myélofibrose essentielle, mais jamais dans les cas de thrombocytose réactionnelle).
  • La mutation de CALR est retrouvée chez un autre 20-25% de patients et la mutation MPL chez un autre 3%.
289
Q

Thrombocytémie essentielle: Mutation du gène
- fréquence

A
  • La recherche par PCR d’une mutation du gène (V617F) JAK2 (protéine de transcription) a été rapportée positive dans 60-65% des cas de thrombocytémie essentielle (cette mutation se retrouve aussi dans les cas de polyglobulie de Vaquez et de myélofibrose essentielle, mais jamais dans les cas de thrombocytose réactionnelle).
  • La mutation de CALR est retrouvée chez un autre 20-25% de patients et la mutation MPL chez un autre 3%.
290
Q

Thrombocytémie essentielle: Mutation du gène
- mutation se trouve dans quel autre contexte?

A
  • La recherche par PCR d’une mutation du gène (V617F) JAK2 (protéine de transcription) a été rapportée positive dans 60-65% des cas de thrombocytémie essentielle (cette mutation se retrouve aussi dans les cas de polyglobulie de Vaquez et de myélofibrose essentielle, mais jamais dans les cas de thrombocytose réactionnelle).
  • La mutation de CALR est retrouvée chez un autre 20-25% de patients et la mutation MPL chez un autre 3%.
291
Q

Thrombocytémie essentielle: Mutation du gène
- nommez les autres mutations

A
  • La recherche par PCR d’une mutation du gène (V617F) JAK2 (protéine de transcription) a été rapportée positive dans 60-65% des cas de thrombocytémie essentielle (cette mutation se retrouve aussi dans les cas de polyglobulie de Vaquez et de myélofibrose essentielle, mais jamais dans les cas de thrombocytose réactionnelle).
  • La mutation de CALR est retrouvée chez un autre 20-25% de patients et la mutation MPL chez un autre 3%.
292
Q

Thrombocytémie essentielle: Évolution

A
  • Cette maladie peut évoluer de façon bénigne pendant de nombreuses années, mais elle peut aussi être ponctuée de complications graves comme les thromboses, les hémorragies, et l’insuffisance médullaire.
  • La transformation vers une leucémie aiguë est plutôt rare.
293
Q

Thrombocytémie essentielle: Évolution
- possible

A
  • Cette maladie peut évoluer de façon bénigne pendant de nombreuses années, mais elle peut aussi être ponctuée de complications graves comme les thromboses, les hémorragies, et l’insuffisance médullaire.
  • La transformation vers une leucémie aiguë est plutôt rare.
294
Q

Thrombocytémie essentielle: Évolution
- complications possibles

A
  • Cette maladie peut évoluer de façon bénigne pendant de nombreuses années, mais elle peut aussi être ponctuée de complications graves comme les thromboses, les hémorragies, et l’insuffisance médullaire.
  • La transformation vers une leucémie aiguë est plutôt rare.
295
Q

Thrombocytémie essentielle: Évolution
- transformation vers …

A
  • Cette maladie peut évoluer de façon bénigne pendant de nombreuses années, mais elle peut aussi être ponctuée de complications graves comme les thromboses, les hémorragies, et l’insuffisance médullaire.
  • La transformation vers une leucémie aiguë est plutôt rare.
296
Q

Thrombocytémie essentielle: Traitement

A
  • Le traitement habituel a pour but de réduire le nombre de plaquettes circulantes à un taux inférieur à 400 x 10^9/L, à l’aide d’une monochimiothérapie : l’hydroxyurée est le premier choix.
  • L’anagrélide peut aussi être utilisé.
  • L’aspirine à petites doses (81 mg die) est souvent associée pour prévenir l’agrégation plaquettaire spontanée in vivo.
297
Q

Thrombocytémie essentielle: Traitement
- objectif du tx habituel

A
  • Le traitement habituel a pour but de réduire le nombre de plaquettes circulantes à un taux inférieur à 400 x 10^9/L, à l’aide d’une monochimiothérapie : l’hydroxyurée est le premier choix.
  • L’anagrélide peut aussi être utilisé.
  • L’aspirine à petites doses (81 mg die) est souvent associée pour prévenir l’agrégation plaquettaire spontanée in vivo.
298
Q

Thrombocytémie essentielle: Traitement
- tx habituel

A
  • Le traitement habituel a pour but de réduire le nombre de plaquettes circulantes à un taux inférieur à 400 x 10^9/L, à l’aide d’une monochimiothérapie : l’hydroxyurée est le premier choix.
  • L’anagrélide peut aussi être utilisé.
  • L’aspirine à petites doses (81 mg die) est souvent associée pour prévenir l’agrégation plaquettaire spontanée in vivo.
299
Q

Thrombocytémie essentielle: Traitement
- utilité aspirine

A
  • Le traitement habituel a pour but de réduire le nombre de plaquettes circulantes à un taux inférieur à 400 x 10^9/L, à l’aide d’une monochimiothérapie : l’hydroxyurée est le premier choix.
  • L’anagrélide peut aussi être utilisé.
  • L’aspirine à petites doses (81 mg die) est souvent associée pour prévenir l’agrégation plaquettaire spontanée in vivo.
300
Q

Thrombocytémie essentielle: Présentation clinique

A
  • Découverte fortuite.
  • Thromboses ou hémorragies.
  • Splénomégalie, infarctus splénique.
  • Mutation JAK2 (60 - 65%) , CALR (20-25%), MPL (3%)
301
Q

Thrombocytémie essentielle: Présentation clinique
- découverte fortuite?

A
  • Découverte fortuite.
  • Thromboses ou hémorragies.
  • Splénomégalie, infarctus splénique.
  • Mutation JAK2 (60 - 65%) , CALR (20-25%), MPL (3%)
302
Q

Thrombocytémie essentielle: Présentation clinique
- sx

A
  • Découverte fortuite.
  • Thromboses ou hémorragies.
  • Splénomégalie, infarctus splénique.
  • Mutation JAK2 (60 - 65%) , CALR (20-25%), MPL (3%)
303
Q

Thrombocytémie essentielle: Présentation clinique
- à l’examen physique

A
  • Découverte fortuite.
  • Thromboses ou hémorragies.
  • Splénomégalie, infarctus splénique.
  • Mutation JAK2 (60 - 65%) , CALR (20-25%), MPL (3%)
304
Q

Thrombocytémie essentielle: Présentation clinique
- mutations?

A
  • Découverte fortuite.
  • Thromboses ou hémorragies.
  • Splénomégalie, infarctus splénique.
  • Mutation JAK2 (60 - 65%) , CALR (20-25%), MPL (3%)
305
Q

Thrombocytémie essentielle: Évolution
- phase chronique

A
  • (2 à 12 ans)
  • Assez souvent bénigne, mais les thromboses et hémorragies graves ne sont pas rares.
306
Q

Thrombocytémie essentielle: Évolution
- phase chronique: durée

A
  • (2 à 12 ans)
  • Assez souvent bénigne, mais les thromboses et hémorragies graves ne sont pas rares.
307
Q

Thrombocytémie essentielle: Évolution
- phase chronique: risques associés

A
  • (2 à 12 ans)
  • Assez souvent bénigne, mais les thromboses et hémorragies graves ne sont pas rares.
308
Q

Thrombocytémie essentielle: Évolution
- phase avancée

A
  • Insuffisance médullaire, thromboses et hémorragies, leucémie aiguë (rare).
309
Q

Thrombocytémie essentielle: Évolution
- phase avancée: risques associés

A
  • Insuffisance médullaire, thromboses et hémorragies, leucémie aiguë (rare).
310
Q

Thrombocytémie essentielle: Traitement

A
  • Monochimiothérapie (hydroxyurée).
  • Agrylin
  • Aspirine
311
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives

A
312
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Dx possibles

A
  1. Leucémie myléoïde chronique
  2. Polyglobulie vraie (Vaquez)
  3. Métaplasie myéloïde de la rate (Myélofibrose)
  4. Thrombocytémie essentielle
313
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Leucémie myéloïde chronique

A
  • Leucocytose ↑↑, (parfois ↑ des plaquettes aussi)
  • Chromosome de Philadelphie (Phi) présent [caryotype]
  • bcr-Abl présent
  • Mutation (V617F) JAK2 absent
314
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Leucémie myéloïde chronique
- résultats à la FSC

A
  • Leucocytose ↑↑, (parfois ↑ des plaquettes aussi)
  • Chromosome de Philadelphie (Phi) présent [caryotype]
  • bcr-Abl présent
  • Mutation (V617F) JAK2 absent
315
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Leucémie myéloïde chronique
- caryotype

A
  • Leucocytose ↑↑, (parfois ↑ des plaquettes aussi)
  • Chromosome de Philadelphie (Phi) présent [caryotype]
  • bcr-Abl présent
  • Mutation (V617F) JAK2 absent
316
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Leucémie myéloïde chronique
- mutation

A
  • Leucocytose ↑↑, (parfois ↑ des plaquettes aussi)
  • Chromosome de Philadelphie (Phi) présent [caryotype]
  • bcr-Abl présent
  • Mutation (V617F) JAK2 absent
317
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Polyglobulie vraie (Vaquez)

A
  • Hématocrite élevé
  • Exclusion des érythrocytoses secondaires ou relatives
  • Rate ↑ volume
  • ↑ Leucocytose + ↑ Thrombocytose souvent associés
  • Mutation (V617F) JAK2 présent dans ≥ 95%
  • Bcr-Abl et Phi absents
  • EPO abaissée
318
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Polyglobulie vraie (Vaquez)
- hématocrite

A
  • Hématocrite élevé
  • Exclusion des érythrocytoses secondaires ou relatives
  • Rate ↑ volume
  • ↑ Leucocytose + ↑ Thrombocytose souvent associés
  • Mutation (V617F) JAK2 présent dans ≥ 95%
  • Bcr-Abl et Phi absents
  • EPO abaissée
319
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Polyglobulie vraie (Vaquez)
- GR

A
  • Hématocrite élevé
  • Exclusion des érythrocytoses secondaires ou relatives
  • Rate ↑ volume
  • ↑ Leucocytose + ↑ Thrombocytose souvent associés
  • Mutation (V617F) JAK2 présent dans ≥ 95%
  • Bcr-Abl et Phi absents
  • EPO abaissée
320
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Polyglobulie vraie (Vaquez)
- rate

A
  • Hématocrite élevé
  • Exclusion des érythrocytoses secondaires ou relatives
  • Rate ↑ volume
  • ↑ Leucocytose + ↑ Thrombocytose souvent associés
  • Mutation (V617F) JAK2 présent dans ≥ 95%
  • Bcr-Abl et Phi absents
  • EPO abaissée
321
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Polyglobulie vraie (Vaquez)
- GB

A
  • Hématocrite élevé
  • Exclusion des érythrocytoses secondaires ou relatives
  • Rate ↑ volume
  • ↑ Leucocytose + ↑ Thrombocytose souvent associés
  • Mutation (V617F) JAK2 présent dans ≥ 95%
  • Bcr-Abl et Phi absents
  • EPO abaissée
322
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Polyglobulie vraie (Vaquez)
- plaquettes

A
  • Hématocrite élevé
  • Exclusion des érythrocytoses secondaires ou relatives
  • Rate ↑ volume
  • ↑ Leucocytose + ↑ Thrombocytose souvent associés
  • Mutation (V617F) JAK2 présent dans ≥ 95%
  • Bcr-Abl et Phi absents
  • EPO abaissée
323
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Polyglobulie vraie (Vaquez)
- chromosome

A
  • Hématocrite élevé
  • Exclusion des érythrocytoses secondaires ou relatives
  • Rate ↑ volume
  • ↑ Leucocytose + ↑ Thrombocytose souvent associés
  • Mutation (V617F) JAK2 présent dans ≥ 95%
  • Bcr-Abl et Phi absents
  • EPO abaissée
324
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Polyglobulie vraie (Vaquez)
- Epo

A
  • Hématocrite élevé
  • Exclusion des érythrocytoses secondaires ou relatives
  • Rate ↑ volume
  • ↑ Leucocytose + ↑ Thrombocytose souvent associés
  • Mutation (V617F) JAK2 présent dans ≥ 95%
  • Bcr-Abl et Phi absents
  • EPO abaissée
325
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Autre nom de Myélofibrose

A

Métaplasie myéloïde de la rate

326
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Myélofibrose
- GR

A
  • Érythroblastes + cellules en larmes (sang) .
  • Fibrose médullaire
  • Rate ↑↑↑ ./ JAK2 CALR ou MPL > 87-97% des cas
  • Bcr-Abl et Phi absents
327
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Myélofibrose
- moelle

A
  • Érythroblastes + cellules en larmes (sang) .
  • Fibrose médullaire
  • Rate ↑↑↑
  • JAK2 CALR ou MPL > 87-97% des cas
  • Bcr-Abl et Phi absents
328
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Myélofibrose
- rate

A
  • Érythroblastes + cellules en larmes (sang) .
  • Fibrose médullaire
  • Rate ↑↑↑
  • JAK2 CALR ou MPL > 87-97% des cas
  • Bcr-Abl et Phi absents
329
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Myélofibrose
- mutations

A
  • Érythroblastes + cellules en larmes (sang) .
  • Fibrose médullaire
  • Rate ↑↑↑
  • JAK2 CALR ou MPL > 87-97% des cas
  • Bcr-Abl et Phi absents
330
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Myélofibrose
- chromosome

A
  • Érythroblastes + cellules en larmes (sang) .
  • Fibrose médullaire
  • Rate ↑↑↑
  • JAK2 CALR ou MPL > 87-97% des cas
  • Bcr-Abl et Phi absents
331
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Thrombocytémie essentielle
- plaquettes

A
  • Plaquettes ↑↑
  • Exclusion de thrombocytoses secondaires
  • Mutation (V617F) JAK2, CALR ou MPL > 83-93% des cas
  • Bcr-Abl et Phi absents
332
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Thrombocytémie essentielle
- exclure quoi?

A
  • Plaquettes ↑↑
  • Exclusion de thrombocytoses secondaires
  • Mutation (V617F) JAK2, CALR ou MPL > 83-93% des cas
  • Bcr-Abl et Phi absents
333
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Thrombocytémie essentielle
- mutation + fréquence

A
  • Plaquettes ↑↑
  • Exclusion de thrombocytoses secondaires
  • Mutation (V617F) JAK2, CALR ou MPL > 83-93% des cas
  • Bcr-Abl et Phi absents
334
Q

Comparaison des néoplasies myéloprolifératives: Thrombocytémie essentielle
- chromosome

A
  • Plaquettes ↑↑
  • Exclusion de thrombocytoses secondaires
  • Mutation (V617F) JAK2, CALR ou MPL > 83-93% des cas
  • Bcr-Abl et Phi absents
335
Q

Polyglobulie de Vaquez: Intro

A
  • C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales.
  • Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine et on y retrouve dans >95% des cas une mutation acquise (V617F) du gène JAK2, se traduisant plutôt par une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine.
  • Très fréquemment, les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques, et l’on parle alors de polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse).
  • Comme les autres néoplasies myéloprolifératives, cette maladie évolue habituellement en deux phases : une phase chronique, durant volontiers une quinzaine d’années, suivie d’une phase terminale plus grave et plus courte.
  • Toutefois, des complications thrombotiques ou hémorragiques peuvent provoquer le décès ou une morbidité grave durant la phase chronique.
336
Q

Polyglobulie de Vaquez: Intro
- c’est quoi?

A
  • C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales.
  • Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine et on y retrouve dans >95% des cas une mutation acquise (V617F) du gène JAK2, se traduisant plutôt par une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine.
  • Très fréquemment, les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques, et l’on parle alors de polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse).
  • Comme les autres néoplasies myéloprolifératives, cette maladie évolue habituellement en deux phases : une phase chronique, durant volontiers une quinzaine d’années, suivie d’une phase terminale plus grave et plus courte.
  • Toutefois, des complications thrombotiques ou hémorragiques peuvent provoquer le décès ou une morbidité grave durant la phase chronique.
337
Q

Polyglobulie de Vaquez: Intro
- type de néoplasie

A
  • C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales.
  • Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine et on y retrouve dans >95% des cas une mutation acquise (V617F) du gène JAK2, se traduisant plutôt par une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine.
  • Très fréquemment, les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques, et l’on parle alors de polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse).
  • Comme les autres néoplasies myéloprolifératives, cette maladie évolue habituellement en deux phases : une phase chronique, durant volontiers une quinzaine d’années, suivie d’une phase terminale plus grave et plus courte.
  • Toutefois, des complications thrombotiques ou hémorragiques peuvent provoquer le décès ou une morbidité grave durant la phase chronique.
338
Q

Polyglobulie de Vaquez: Intro
- est caractérisée par quoi?

A
  • C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales.
  • Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine et on y retrouve dans >95% des cas une mutation acquise (V617F) du gène JAK2, se traduisant plutôt par une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine.
  • Très fréquemment, les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques, et l’on parle alors de polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse).
  • Comme les autres néoplasies myéloprolifératives, cette maladie évolue habituellement en deux phases : une phase chronique, durant volontiers une quinzaine d’années, suivie d’une phase terminale plus grave et plus courte.
  • Toutefois, des complications thrombotiques ou hémorragiques peuvent provoquer le décès ou une morbidité grave durant la phase chronique.
339
Q

Polyglobulie de Vaquez: Intro
- Epo

A
  • C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales.
  • Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine et on y retrouve dans >95% des cas une mutation acquise (V617F) du gène JAK2, se traduisant plutôt par une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine.
  • Très fréquemment, les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques, et l’on parle alors de polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse).
  • Comme les autres néoplasies myéloprolifératives, cette maladie évolue habituellement en deux phases : une phase chronique, durant volontiers une quinzaine d’années, suivie d’une phase terminale plus grave et plus courte.
  • Toutefois, des complications thrombotiques ou hémorragiques peuvent provoquer le décès ou une morbidité grave durant la phase chronique.
340
Q

Polyglobulie de Vaquez: Intro
- mutation

A
  • C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales.
  • Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine et on y retrouve dans >95% des cas une mutation acquise (V617F) du gène JAK2, se traduisant plutôt par une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine.
  • Très fréquemment, les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques, et l’on parle alors de polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse).
  • Comme les autres néoplasies myéloprolifératives, cette maladie évolue habituellement en deux phases : une phase chronique, durant volontiers une quinzaine d’années, suivie d’une phase terminale plus grave et plus courte.
  • Toutefois, des complications thrombotiques ou hémorragiques peuvent provoquer le décès ou une morbidité grave durant la phase chronique.
341
Q

Polyglobulie de Vaquez: Intro
- lignées touchées

A
  • C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales.
  • Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine et on y retrouve dans >95% des cas une mutation acquise (V617F) du gène JAK2, se traduisant plutôt par une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine.
  • Très fréquemment, les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques, et l’on parle alors de polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse).
  • Comme les autres néoplasies myéloprolifératives, cette maladie évolue habituellement en deux phases : une phase chronique, durant volontiers une quinzaine d’années, suivie d’une phase terminale plus grave et plus courte.
  • Toutefois, des complications thrombotiques ou hémorragiques peuvent provoquer le décès ou une morbidité grave durant la phase chronique.
342
Q

Polyglobulie de Vaquez: Intro
- polycythémie

A
  • C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales.
  • Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine et on y retrouve dans >95% des cas une mutation acquise (V617F) du gène JAK2, se traduisant plutôt par une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine.
  • Très fréquemment, les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques, et l’on parle alors de polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse).
  • Comme les autres néoplasies myéloprolifératives, cette maladie évolue habituellement en deux phases : une phase chronique, durant volontiers une quinzaine d’années, suivie d’une phase terminale plus grave et plus courte.
  • Toutefois, des complications thrombotiques ou hémorragiques peuvent provoquer le décès ou une morbidité grave durant la phase chronique.
343
Q

Polyglobulie de Vaquez: Intro
- évolution

A
  • C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales.
  • Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine et on y retrouve dans >95% des cas une mutation acquise (V617F) du gène JAK2, se traduisant plutôt par une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine.
  • Très fréquemment, les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques, et l’on parle alors de polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse).
  • Comme les autres néoplasies myéloprolifératives, cette maladie évolue habituellement en deux phases : une phase chronique, durant volontiers une quinzaine d’années, suivie d’une phase terminale plus grave et plus courte.
  • Toutefois, des complications thrombotiques ou hémorragiques peuvent provoquer le décès ou une morbidité grave durant la phase chronique.
344
Q

Polyglobulie de Vaquez: Intro
- phases

A
  • C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales.
  • Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine et on y retrouve dans >95% des cas une mutation acquise (V617F) du gène JAK2, se traduisant plutôt par une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine.
  • Très fréquemment, les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques, et l’on parle alors de polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse).
  • Comme les autres néoplasies myéloprolifératives, cette maladie évolue habituellement en deux phases : une phase chronique, durant volontiers une quinzaine d’années, suivie d’une phase terminale plus grave et plus courte.
  • Toutefois, des complications thrombotiques ou hémorragiques peuvent provoquer le décès ou une morbidité grave durant la phase chronique.
345
Q

Polyglobulie de Vaquez: Intro
- risques / complications

A
  • C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales.
  • Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine et on y retrouve dans >95% des cas une mutation acquise (V617F) du gène JAK2, se traduisant plutôt par une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine.
  • Très fréquemment, les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques, et l’on parle alors de polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse).
  • Comme les autres néoplasies myéloprolifératives, cette maladie évolue habituellement en deux phases : une phase chronique, durant volontiers une quinzaine d’années, suivie d’une phase terminale plus grave et plus courte.
  • Toutefois, des complications thrombotiques ou hémorragiques peuvent provoquer le décès ou une morbidité grave durant la phase chronique.
346
Q

Polyglobulie de Vaquez: Intro

A
  • C’est une néoplasie myéloproliférative, qui a pour caractéristique une hyperplasie autonome de la lignée érythropoïétique avec surproduction d’érythrocytes matures et augmentation de la masse érythrocytaire circulante au-delà des valeurs normales.
  • Contrairement aux érythrocytoses réactionnelles bénignes, il n’y a pas d’hypersécrétion, appropriée ou non, d’érythropoïétine et on y retrouve dans >95% des cas une mutation acquise (V617F) du gène JAK2, se traduisant plutôt par une sensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine.
  • Très fréquemment, les trois lignées hématopoïétiques principales sont hyperplasiques, et l’on parle alors de polycythémie (dans le sang) ou de panmyélose (dans la moelle osseuse).
  • Comme les autres néoplasies myéloprolifératives, cette maladie évolue habituellement en deux phases : une phase chronique, durant volontiers une quinzaine d’années, suivie d’une phase terminale plus grave et plus courte.
  • Toutefois, des complications thrombotiques ou hémorragiques peuvent provoquer le décès ou une morbidité grave durant la phase chronique.
347
Q

Polyglobulie de Vaquez: Symptômes
- diversité des sx

A

Celle-ci est riche et variée, mais la maladie peut être découverte fortuitement.

    1. Atteinte de l’état général : asthénie, amaigrissement.
    1. Manifestations de l’augmentation de la masse érythrocytaire totale :
      - a) symptômes de pléthore : érythrose faciale, érythrose des paumes des mains et plantes des pieds, engorgement des vaisseaux des conjonctives, des muqueuses et de la rétine;
      - b) symptômes d’hyperviscosité sanguine : signes neurologiques fonctionnels (céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles, paresthésies, etc.), manifestations d’ischémie cérébrale (hémiplégie, monoplégie, troubles psychiques), signes cardiovasculaires (insuffisance cardiaque globale, thrombose artérielle ou veineuse, insuffisance coronarienne ou artérielle).
    1. Manifestations de la thrombocytémie éventuelle : thrombose, hémorragie.
    1. Manifestations dues à l’augmentation des basophiles circulants : prurit à l’eau chaude.
    1. Signes digestifs : ulcère gastroduodénal avec ou sans hémorragie.
    1. Splénomégalie : présente dans environ 75 % des cas ± infarctus splénique.
348
Q

Polyglobulie de Vaquez: Symptômes
- nommez-les

A

Celle-ci est riche et variée, mais la maladie peut être découverte fortuitement.

    1. Atteinte de l’état général : asthénie, amaigrissement.
    1. Manifestations de l’augmentation de la masse érythrocytaire totale :
      - a) symptômes de pléthore : érythrose faciale, érythrose des paumes des mains et plantes des pieds, engorgement des vaisseaux des conjonctives, des muqueuses et de la rétine;
      - b) symptômes d’hyperviscosité sanguine : signes neurologiques fonctionnels (céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles, paresthésies, etc.), manifestations d’ischémie cérébrale (hémiplégie, monoplégie, troubles psychiques), signes cardiovasculaires (insuffisance cardiaque globale, thrombose artérielle ou veineuse, insuffisance coronarienne ou artérielle).
    1. Manifestations de la thrombocytémie éventuelle : thrombose, hémorragie.
    1. Manifestations dues à l’augmentation des basophiles circulants : prurit à l’eau chaude.
    1. Signes digestifs : ulcère gastroduodénal avec ou sans hémorragie.
    1. Splénomégalie : présente dans environ 75 % des cas ± infarctus splénique.
349
Q

Polyglobulie de Vaquez: Symptômes
- atteinte état général

A

Celle-ci est riche et variée, mais la maladie peut être découverte fortuitement.

  • 1. Atteinte de l’état général : asthénie, amaigrissement.
    1. Manifestations de l’augmentation de la masse érythrocytaire totale :
      - a) symptômes de pléthore : érythrose faciale, érythrose des paumes des mains et plantes des pieds, engorgement des vaisseaux des conjonctives, des muqueuses et de la rétine;
      - b) symptômes d’hyperviscosité sanguine : signes neurologiques fonctionnels (céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles, paresthésies, etc.), manifestations d’ischémie cérébrale (hémiplégie, monoplégie, troubles psychiques), signes cardiovasculaires (insuffisance cardiaque globale, thrombose artérielle ou veineuse, insuffisance coronarienne ou artérielle).
    1. Manifestations de la thrombocytémie éventuelle : thrombose, hémorragie.
    1. Manifestations dues à l’augmentation des basophiles circulants : prurit à l’eau chaude.
    1. Signes digestifs : ulcère gastroduodénal avec ou sans hémorragie.
    1. Splénomégalie : présente dans environ 75 % des cas ± infarctus splénique.
350
Q

Polyglobulie de Vaquez: Symptômes
- GR

A

Celle-ci est riche et variée, mais la maladie peut être découverte fortuitement.

    1. Atteinte de l’état général : asthénie, amaigrissement.
    1. Manifestations de l’augmentation de la masse érythrocytaire totale :
      - a) symptômes de pléthore : érythrose faciale, érythrose des paumes des mains et plantes des pieds, engorgement des vaisseaux des conjonctives, des muqueuses et de la rétine;
      - b) symptômes d’hyperviscosité sanguine : signes neurologiques fonctionnels (céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles, paresthésies, etc.), manifestations d’ischémie cérébrale (hémiplégie, monoplégie, troubles psychiques), signes cardiovasculaires (insuffisance cardiaque globale, thrombose artérielle ou veineuse, insuffisance coronarienne ou artérielle).
    1. Manifestations de la thrombocytémie éventuelle : thrombose, hémorragie.
    1. Manifestations dues à l’augmentation des basophiles circulants : prurit à l’eau chaude.
    1. Signes digestifs : ulcère gastroduodénal avec ou sans hémorragie.
    1. Splénomégalie : présente dans environ 75 % des cas ± infarctus splénique.
351
Q

Polyglobulie de Vaquez: Symptômes
- sx de pléthore

A

Celle-ci est riche et variée, mais la maladie peut être découverte fortuitement.

    1. Atteinte de l’état général : asthénie, amaigrissement.
    1. Manifestations de l’augmentation de la masse érythrocytaire totale :
      - a) symptômes de pléthore : érythrose faciale, érythrose des paumes des mains et plantes des pieds, engorgement des vaisseaux des conjonctives, des muqueuses et de la rétine;
      - b) symptômes d’hyperviscosité sanguine : signes neurologiques fonctionnels (céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles, paresthésies, etc.), manifestations d’ischémie cérébrale (hémiplégie, monoplégie, troubles psychiques), signes cardiovasculaires (insuffisance cardiaque globale, thrombose artérielle ou veineuse, insuffisance coronarienne ou artérielle).
    1. Manifestations de la thrombocytémie éventuelle : thrombose, hémorragie.
    1. Manifestations dues à l’augmentation des basophiles circulants : prurit à l’eau chaude.
    1. Signes digestifs : ulcère gastroduodénal avec ou sans hémorragie.
    1. Splénomégalie : présente dans environ 75 % des cas ± infarctus splénique.
352
Q

Polyglobulie de Vaquez: Symptômes
- sx d’hyperviscosité

A

Celle-ci est riche et variée, mais la maladie peut être découverte fortuitement.

    1. Atteinte de l’état général : asthénie, amaigrissement.
    1. Manifestations de l’augmentation de la masse érythrocytaire totale :
      - a) symptômes de pléthore : érythrose faciale, érythrose des paumes des mains et plantes des pieds, engorgement des vaisseaux des conjonctives, des muqueuses et de la rétine;
      - b) symptômes d’hyperviscosité sanguine : signes neurologiques fonctionnels (céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles, paresthésies, etc.), manifestations d’ischémie cérébrale (hémiplégie, monoplégie, troubles psychiques), signes cardiovasculaires (insuffisance cardiaque globale, thrombose artérielle ou veineuse, insuffisance coronarienne ou artérielle).
    1. Manifestations de la thrombocytémie éventuelle : thrombose, hémorragie.
    1. Manifestations dues à l’augmentation des basophiles circulants : prurit à l’eau chaude.
    1. Signes digestifs : ulcère gastroduodénal avec ou sans hémorragie.
    1. Splénomégalie : présente dans environ 75 % des cas ± infarctus splénique.
353
Q

Polyglobulie de Vaquez: Symptômes
- plaquettes

A

Celle-ci est riche et variée, mais la maladie peut être découverte fortuitement.

    1. Atteinte de l’état général : asthénie, amaigrissement.
    1. Manifestations de l’augmentation de la masse érythrocytaire totale :
      - a) symptômes de pléthore : érythrose faciale, érythrose des paumes des mains et plantes des pieds, engorgement des vaisseaux des conjonctives, des muqueuses et de la rétine;
      - b) symptômes d’hyperviscosité sanguine : signes neurologiques fonctionnels (céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles, paresthésies, etc.), manifestations d’ischémie cérébrale (hémiplégie, monoplégie, troubles psychiques), signes cardiovasculaires (insuffisance cardiaque globale, thrombose artérielle ou veineuse, insuffisance coronarienne ou artérielle).
    1. Manifestations de la thrombocytémie éventuelle : thrombose, hémorragie.
    1. Manifestations dues à l’augmentation des basophiles circulants : prurit à l’eau chaude.
    1. Signes digestifs : ulcère gastroduodénal avec ou sans hémorragie.
    1. Splénomégalie : présente dans environ 75 % des cas ± infarctus splénique.
354
Q

Polyglobulie de Vaquez: Symptômes
- basophiles

A

Celle-ci est riche et variée, mais la maladie peut être découverte fortuitement.

    1. Atteinte de l’état général : asthénie, amaigrissement.
    1. Manifestations de l’augmentation de la masse érythrocytaire totale :
      - a) symptômes de pléthore : érythrose faciale, érythrose des paumes des mains et plantes des pieds, engorgement des vaisseaux des conjonctives, des muqueuses et de la rétine;
      - b) symptômes d’hyperviscosité sanguine : signes neurologiques fonctionnels (céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles, paresthésies, etc.), manifestations d’ischémie cérébrale (hémiplégie, monoplégie, troubles psychiques), signes cardiovasculaires (insuffisance cardiaque globale, thrombose artérielle ou veineuse, insuffisance coronarienne ou artérielle).
    1. Manifestations de la thrombocytémie éventuelle : thrombose, hémorragie.
    1. Manifestations dues à l’augmentation des basophiles circulants : prurit à l’eau chaude.
    1. Signes digestifs : ulcère gastroduodénal avec ou sans hémorragie.
    1. Splénomégalie : présente dans environ 75 % des cas ± infarctus splénique.
355
Q

Polyglobulie de Vaquez: Symptômes
- GI

A

Celle-ci est riche et variée, mais la maladie peut être découverte fortuitement.

    1. Atteinte de l’état général : asthénie, amaigrissement.
    1. Manifestations de l’augmentation de la masse érythrocytaire totale :
      - a) symptômes de pléthore : érythrose faciale, érythrose des paumes des mains et plantes des pieds, engorgement des vaisseaux des conjonctives, des muqueuses et de la rétine;
      - b) symptômes d’hyperviscosité sanguine : signes neurologiques fonctionnels (céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles, paresthésies, etc.), manifestations d’ischémie cérébrale (hémiplégie, monoplégie, troubles psychiques), signes cardiovasculaires (insuffisance cardiaque globale, thrombose artérielle ou veineuse, insuffisance coronarienne ou artérielle).
    1. Manifestations de la thrombocytémie éventuelle : thrombose, hémorragie.
    1. Manifestations dues à l’augmentation des basophiles circulants : prurit à l’eau chaude.
    1. Signes digestifs : ulcère gastroduodénal avec ou sans hémorragie.
    1. Splénomégalie : présente dans environ 75 % des cas ± infarctus splénique.
356
Q

Polyglobulie de Vaquez: Symptômes
- rate

A

Celle-ci est riche et variée, mais la maladie peut être découverte fortuitement.

    1. Atteinte de l’état général : asthénie, amaigrissement.
    1. Manifestations de l’augmentation de la masse érythrocytaire totale :
      - a) symptômes de pléthore : érythrose faciale, érythrose des paumes des mains et plantes des pieds, engorgement des vaisseaux des conjonctives, des muqueuses et de la rétine;
      - b) symptômes d’hyperviscosité sanguine : signes neurologiques fonctionnels (céphalées, vertiges, bourdonnements d’oreilles, paresthésies, etc.), manifestations d’ischémie cérébrale (hémiplégie, monoplégie, troubles psychiques), signes cardiovasculaires (insuffisance cardiaque globale, thrombose artérielle ou veineuse, insuffisance coronarienne ou artérielle).
    1. Manifestations de la thrombocytémie éventuelle : thrombose, hémorragie.
    1. Manifestations dues à l’augmentation des basophiles circulants : prurit à l’eau chaude.
    1. Signes digestifs : ulcère gastroduodénal avec ou sans hémorragie.
    1. Splénomégalie : présente dans environ 75 % des cas ± infarctus splénique.
357
Q

Polyglobulie de Vaquez: Complications

A
  • L’évolution de la phase chronique est marquée par un risque majeur, celui des thrombo- ses artérielles ou veineuses (accidents cérébrovasculaires, accidents coronariens, thrombose artérielle périphérique, thrombose splénique ou mésentérique, thrombophlébite profonde des membres inférieurs avec ou sans embolie pulmonaire).
  • Des hémorragies, le plus souvent mineures mais parfois intracérébrales, ou gastroduodénales graves sont relativement fréquentes.
358
Q

Polyglobulie de Vaquez: Complications
- phase chronique

A
  • L’évolution de la phase chronique est marquée par un risque majeur, celui des thromboses artérielles ou veineuses (accidents cérébrovasculaires, accidents coronariens, thrombose artérielle périphérique, thrombose splénique ou mésentérique, thrombophlébite profonde des membres inférieurs avec ou sans embolie pulmonaire).
  • Des hémorragies, le plus souvent mineures mais parfois intracérébrales, ou gastroduodénales graves sont relativement fréquentes.
359
Q

Polyglobulie de Vaquez: Complications
- phase chronique: risques

A
  • L’évolution de la phase chronique est marquée par un risque majeur, celui des thrombo- ses artérielles ou veineuses (accidents cérébrovasculaires, accidents coronariens, thrombose artérielle périphérique, thrombose splénique ou mésentérique, thrombophlébite profonde des membres inférieurs avec ou sans embolie pulmonaire).
  • Des hémorragies, le plus souvent mineures mais parfois intracérébrales, ou gastroduodénales graves sont relativement fréquentes.
360
Q

Polyglobulie de Vaquez: Complications
- hémorragies

A
  • L’évolution de la phase chronique est marquée par un risque majeur, celui des thrombo- ses artérielles ou veineuses (accidents cérébrovasculaires, accidents coronariens, thrombose artérielle périphérique, thrombose splénique ou mésentérique, thrombophlébite profonde des membres inférieurs avec ou sans embolie pulmonaire).
  • Des hémorragies, le plus souvent mineures mais parfois intracérébrales, ou gastroduodénales graves sont relativement fréquentes.
361
Q

Polyglobulie de Vaquez: Traitement
- si érythrocytose importante

A
  • Si l’érythrocytose est importante, le risque de thrombose nécessite de recourir sans retard à des phlébotomies répétées, afin de ramener l’hématocrite en dessous de 45 %.
  • Les saignées périodiques peuvent constituer l’unique traitement d’une polyglobulie de Vaquez peu bruyante avec hyperproduction érythrocytaire relativement modeste.
362
Q

Polyglobulie de Vaquez: Traitement
- érythrocytose importante: risque

A
  • Si l’érythrocytose est importante, le risque de thrombose nécessite de recourir sans retard à des phlébotomies répétées, afin de ramener l’hématocrite en dessous de 45 %.
  • Les saignées périodiques peuvent constituer l’unique traitement d’une polyglobulie de Vaquez peu bruyante avec hyperproduction érythrocytaire relativement modeste.
363
Q

Polyglobulie de Vaquez: Traitement
- érythrocytose importante: tx

A
  • Si l’érythrocytose est importante, le risque de thrombose nécessite de recourir sans retard à des phlébotomies répétées, afin de ramener l’hématocrite en dessous de 45 %.
  • Les saignées périodiques peuvent constituer l’unique traitement d’une polyglobulie de Vaquez peu bruyante avec hyperproduction érythrocytaire relativement modeste.
364
Q

Polyglobulie de Vaquez: Traitement
- formes rebelles / sévères

A
  • Les formes plus rebelles ou sévères nécessitent souvent un traitement ayant pour objectif de réduire la production érythrocytaire par une myélosuppression, généralement à l’aide d’hydroxyurée (Tableau 7-7).
  • L’aspirin 81mg est ajoutée, lorsqu’il n’y a pas de contre-indication, chez ces patients en raison de leur risque augmenté de thrombose.
365
Q

Polyglobulie de Vaquez: Traitement
- en raison du risque augmenté de thrombose

A
  • Les formes plus rebelles ou sévères nécessitent souvent un traitement ayant pour objectif de réduire la production érythrocytaire par une myélosuppression, généralement à l’aide d’hydroxyurée (Tableau 7-7).
  • L’aspirin 81mg est ajoutée, lorsqu’il n’y a pas de contre-indication, chez ces patients en raison de leur risque augmenté de thrombose.
366
Q

Polyglobulie de Vaquez: Traitement
- utilité aspirine

A
  • Les formes plus rebelles ou sévères nécessitent souvent un traitement ayant pour objectif de réduire la production érythrocytaire par une myélosuppression, généralement à l’aide d’hydroxyurée (Tableau 7-7).
  • L’aspirin 81mg est ajoutée, lorsqu’il n’y a pas de contre-indication, chez ces patients en raison de leur risque augmenté de thrombose.
367
Q

Polyglobulie de Vaquez: Phase chronique

A
  • La phase chronique dure habituellement de nombreuses années, à moins d’être abrégée par des accidents thrombo-emboliques mortels.
  • Au cours de cette période de la maladie, les poussées se succèdent, nécessitant des reprises de chimiothérapie.
368
Q

Polyglobulie de Vaquez: Durée phase chronique

A
  • La phase chronique dure habituellement de nombreuses années, à moins d’être abrégée par des accidents thrombo-emboliques mortels.
  • Au cours de cette période de la maladie, les poussées se succèdent, nécessitant des reprises de chimiothérapie.
369
Q

Polyglobulie de Vaquez: Phase chronique - peut être abrégée par quoi?

A
  • La phase chronique dure habituellement de nombreuses années, à moins d’être abrégée par des accidents thrombo-emboliques mortels.
  • Au cours de cette période de la maladie, les poussées se succèdent, nécessitant des reprises de chimiothérapie.
370
Q

Polyglobulie de Vaquez: Phase chronique - poussée

A
  • La phase chronique dure habituellement de nombreuses années, à moins d’être abrégée par des accidents thrombo-emboliques mortels.
  • Au cours de cette période de la maladie, les poussées se succèdent, nécessitant des reprises de chimiothérapie.
371
Q

Polyglobulie de Vaquez: Ce qui se passe après la phase chronique

A
  • Tôt ou tard, la phase chronique cède la place à une phase plus grave, caractérisée dans 5 % des cas par une transformation en leucémie aiguë rebelle aux traitements habituels, et dans 15% des cas par une insuffisance médullaire grave, avec pancytopénie et évolution vers la myélofibrose secondaire.
  • La durée moyenne de survie est de l’ordre de douze ans dans les cas bien traités, si bien que plusieurs patients déjà âgés au moment du diagnostic mourront d’une autre affection entre-temps.
372
Q

Polyglobulie de Vaquez: Phase plus grave

A
  • Tôt ou tard, la phase chronique cède la place à une phase plus grave, caractérisée dans 5 % des cas par une transformation en leucémie aiguë rebelle aux traitements habituels, et dans 15% des cas par une insuffisance médullaire grave, avec pancytopénie et évolution vers la myélofibrose secondaire.
  • La durée moyenne de survie est de l’ordre de douze ans dans les cas bien traités, si bien que plusieurs patients déjà âgés au moment du diagnostic mourront d’une autre affection entre-temps.
373
Q

Polyglobulie de Vaquez: Durée moyenne de survie

A
  • Tôt ou tard, la phase chronique cède la place à une phase plus grave, caractérisée dans 5 % des cas par une transformation en leucémie aiguë rebelle aux traitements habituels, et dans 15% des cas par une insuffisance médullaire grave, avec pancytopénie et évolution vers la myélofibrose secondaire.
  • La durée moyenne de survie est de l’ordre de douze ans dans les cas bien traités, si bien que plusieurs patients déjà âgés au moment du diagnostic mourront d’une autre affection entre-temps.
374
Q

Polyglobulie de Vaquez: Critères diagnostiques

A

(3 premiers ou 2 premiers + EPO)

  • Hématocrite élevé > 0.49 chez l’homme ou > 0.48 chez la femme (aucune cause d’érythrocytose secondaire)
  • Mutation (V617F) JAK2 (ou exon 12) présente près de 100% des cas)
  • Biopsie montrant hypercellularité pour l’âge avec panmyélose
  • ±
  • Érythropoïétine sérique normale ou diminuée
375
Q

Polyglobulie de Vaquez: Critères diagnostiques
- besoin de combien de critères?

A

(3 premiers ou 2 premiers + EPO)

  • Hématocrite élevé > 0.49 chez l’homme ou > 0.48 chez la femme (aucune cause d’érythrocytose secondaire)
  • Mutation (V617F) JAK2 (ou exon 12) présente près de 100% des cas)
  • Biopsie montrant hypercellularité pour l’âge avec panmyélose
  • ±
  • Érythropoïétine sérique normale ou diminuée
376
Q

Polyglobulie de Vaquez: Critères diagnostiques
- hématocrite

A

(3 premiers ou 2 premiers + EPO)

  • Hématocrite élevé > 0.49 chez l’homme ou > 0.48 chez la femme (aucune cause d’érythrocytose secondaire)
  • Mutation (V617F) JAK2 (ou exon 12) présente près de 100% des cas)
  • Biopsie montrant hypercellularité pour l’âge avec panmyélose
  • ±
  • Érythropoïétine sérique normale ou diminuée
377
Q

Polyglobulie de Vaquez: Critères diagnostiques
- mutation

A

(3 premiers ou 2 premiers + EPO)

  • Hématocrite élevé > 0.49 chez l’homme ou > 0.48 chez la femme (aucune cause d’érythrocytose secondaire)
  • Mutation (V617F) JAK2 (ou exon 12) présente près de 100% des cas)
  • Biopsie montrant hypercellularité pour l’âge avec panmyélose
  • ±
  • Érythropoïétine sérique normale ou diminuée
378
Q

Polyglobulie de Vaquez: Critères diagnostiques
- biopsie

A

(3 premiers ou 2 premiers + EPO)

  • Hématocrite élevé > 0.49 chez l’homme ou > 0.48 chez la femme (aucune cause d’érythrocytose secondaire)
  • Mutation (V617F) JAK2 (ou exon 12) présente près de 100% des cas)
  • Biopsie montrant hypercellularité pour l’âge avec panmyélose
  • ±
  • Érythropoïétine sérique normale ou diminuée
379
Q

Polyglobulie de Vaquez: Critères diagnostiques
- Epo

A

(3 premiers ou 2 premiers + EPO)

  • Hématocrite élevé > 0.49 chez l’homme ou > 0.48 chez la femme (aucune cause d’érythrocytose secondaire)
  • Mutation (V617F) JAK2 (ou exon 12) présente près de 100% des cas)
  • Biopsie montrant hypercellularité pour l’âge avec panmyélose
  • ±
  • Érythropoïétine sérique normale ou diminuée
380
Q

Polyglobulie de Vaquez: Évolution

A
  • Phase chronique (5 à 10 ans) : moelle hyperactive.
  • Hypervolémie sanguine.
  • Manifestations d’hyperviscosité sanguine.
  • Thrombo-embolies et hémorragies.
  • Phases tardives :
    • A. Moelle épuisée :
      • Production ↓↓ → pancytopénie sévère
    • B. Phase terminale :
      • Myélofibrose (15 %)
      • Leucémie aiguë (5%)
381
Q

Polyglobulie de Vaquez: Évolution
- phase chronique: moelle

A
  • Phase chronique (5 à 10 ans) : moelle hyperactive.
  • Hypervolémie sanguine.
  • Manifestations d’hyperviscosité sanguine.
  • Thrombo-embolies et hémorragies.
  • Phases tardives :
    • A. Moelle épuisée :
      • Production ↓↓ → pancytopénie sévère
    • B. Phase terminale :
      • Myélofibrose (15 %)
      • Leucémie aiguë (5%)
382
Q

Polyglobulie de Vaquez: Évolution
- volémie

A
  • Phase chronique (5 à 10 ans) : moelle hyperactive.
  • Hypervolémie sanguine.
  • Manifestations d’hyperviscosité sanguine.
  • Thrombo-embolies et hémorragies.
  • Phases tardives :
    • A. Moelle épuisée :
      • Production ↓↓ → pancytopénie sévère
    • B. Phase terminale :
      • Myélofibrose (15 %)
      • Leucémie aiguë (5%)
383
Q

Polyglobulie de Vaquez: Évolution
- viscosité

A
  • Phase chronique (5 à 10 ans) : moelle hyperactive.
  • Hypervolémie sanguine.
  • Manifestations d’hyperviscosité sanguine.
  • Thrombo-embolies et hémorragies.
  • Phases tardives :
    • A. Moelle épuisée :
      • Production ↓↓ → pancytopénie sévère
    • B. Phase terminale :
      • Myélofibrose (15 %)
      • Leucémie aiguë (5%)
384
Q

Polyglobulie de Vaquez: Évolution
- problème de coagulation

A
  • Phase chronique (5 à 10 ans) : moelle hyperactive.
  • Hypervolémie sanguine.
  • Manifestations d’hyperviscosité sanguine.
  • Thrombo-embolies et hémorragies.
  • Phases tardives :
    • A. Moelle épuisée :
      • Production ↓↓ → pancytopénie sévère
    • B. Phase terminale :
      • Myélofibrose (15 %)
      • Leucémie aiguë (5%)
385
Q

Polyglobulie de Vaquez: Évolution
- phases tardives

A
  • Phase chronique (5 à 10 ans) : moelle hyperactive.
  • Hypervolémie sanguine.
  • Manifestations d’hyperviscosité sanguine.
  • Thrombo-embolies et hémorragies.
  • Phases tardives :
    • A. Moelle épuisée :
      • Production ↓↓ → pancytopénie sévère
    • B. Phase terminale :
      • Myélofibrose (15 %)
      • Leucémie aiguë (5%)
386
Q

Polyglobulie de Vaquez: Évolution
- phases tardives: étapes

A
  • Phase chronique (5 à 10 ans) : moelle hyperactive.
  • Hypervolémie sanguine.
  • Manifestations d’hyperviscosité sanguine.
  • Thrombo-embolies et hémorragies.
  • Phases tardives :
    • A. Moelle épuisée :
      • Production ↓↓ → pancytopénie sévère
    • B. Phase terminale :
      • Myélofibrose (15 %)
      • Leucémie aiguë (5%)
387
Q

Polyglobulie de Vaquez: Évolution
- phases tardives: moelle épuisée

A
  • Phase chronique (5 à 10 ans) : moelle hyperactive.
  • Hypervolémie sanguine.
  • Manifestations d’hyperviscosité sanguine.
  • Thrombo-embolies et hémorragies.
  • Phases tardives :
    • A. Moelle épuisée :
      • Production ↓↓ → pancytopénie sévère
    • B. Phase terminale :
      • Myélofibrose (15 %)
      • Leucémie aiguë (5%)
388
Q

Polyglobulie de Vaquez: Évolution
- phases tardives: phase terminale

A
  • Phase chronique (5 à 10 ans) : moelle hyperactive.
  • Hypervolémie sanguine.
  • Manifestations d’hyperviscosité sanguine.
  • Thrombo-embolies et hémorragies.
  • Phases tardives :
    • A. Moelle épuisée :
      • Production ↓↓ → pancytopénie sévère
    • B. Phase terminale :
      • Myélofibrose (15 %)
      • Leucémie aiguë (5%)
389
Q

Polyglobulie de Vaquez: Traitement

A
  • Saignées
  • Hydroxyurée (Hydréa™)
  • Aspirine
390
Q

Polyglobulie de Vaquez: Traitement
- général

A
  • Saignées
  • Hydroxyurée (Hydréa™)
  • Aspirine
391
Q

Polyglobulie de Vaquez: Traitement
- médicaments

A
  • Saignées
  • Hydroxyurée (Hydréa™)
  • Aspirine
392
Q

Polyglobulie de Vaquez: Durée de survie

A
  • Médiane de 10 - 12 ans
393
Q

Décrivez les principales caractéristiques de la cellule leucémique d’une leucémie aiguë.

A
  • 1- Cellule très immature = «leucoblaste» ou «blaste». Plusieurs variétés.
  • 2- Cette cellule est incapable de maturation.
  • 3- En conséquence :
    • a) elle est incapable de produire des cellules sanguines fonctionnelles.
    • b) elle se multiplie sans cesse, car faute de maturation les mitoses cellulaires continuent indéfiniment.
394
Q

Nommez les deux grandes classes de leucémies aiguës.

A
  • 1- Lymphoïde (ou lymphoblastique)
  • et 2- Myéloïde (ou non lymphoblastique).
395
Q

Présentation clinique d’une leucémie aiguë : Énumérez les conséquences cliniques de l’insuffisance médullaire causée par l’envahissement de la moelle par les cellules leucémiques.

A
  • 1- Symptômes d’anémie
  • 2- Fièvre, ulcérations des muqueuses, infections
  • 3- Hémorragies.
396
Q

Quelles sont les différences à l’hémogramme entre une néoplasie myéloproliférative en phase chronique et une leucémie aiguë ?

A
  • a) Néoplasie myéloproliférative :
    • Forte augmentation clonale de cellules assez matures dans une et souvent deux lignées, voire trois.
    • L’Hb et les plaquettes sont normales au début, et parfois même augmentées.
  • b) Leucémie aiguë :
    • Leucoblastose sanguine importante, c’est-à-dire des cellules très immatures.
    • Anémie, thrombopénie et neutropénie habituellement sévères.
397
Q

Quelles sont les différences à l’hémogramme entre une néoplasie myéloproliférative en phase chronique et une leucémie aiguë ?
- néoplasie myéloproliférative

A
  • a) Néoplasie myéloproliférative :
    • Forte augmentation clonale de cellules assez matures dans une et souvent deux lignées, voire trois.
    • L’Hb et les plaquettes sont normales au début, et parfois même augmentées.
  • b) Leucémie aiguë :
    • Leucoblastose sanguine importante, c’est-à-dire des cellules très immatures.
    • Anémie, thrombopénie et neutropénie habituellement sévères.
398
Q

Quelles sont les différences à l’hémogramme entre une néoplasie myéloproliférative en phase chronique et une leucémie aiguë ?
- leucémie aiguë

A
  • a) Néoplasie myéloproliférative :
    • Forte augmentation clonale de cellules assez matures dans une et souvent deux lignées, voire trois.
    • L’Hb et les plaquettes sont normales au début, et parfois même augmentées.
  • b) Leucémie aiguë :
    • Leucoblastose sanguine importante, c’est-à-dire des cellules très immatures.
    • Anémie, thrombopénie et neutropénie habituellement sévères.
399
Q
A