Cytoses réactionnelles Flashcards

1
Q

Érythrocytose: Définition

A
  • Le terme d’érythrocytose fait référence à une augmentation isolée du nombre des globules rouges circulants et ne doit pas être confondu, comme c’est souvent le cas, avec celui de polyglobulie, qui signifie une augmentation simultanée des globules rouges et d’au moins un autre type de cellules sanguines.
  • L’érythrocytose est définie plus strictement comme une augmentation anormale du volume total d’érythrocytes dans l’organisme.
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2
Q

Érythrocytose: Définition

A
  • Le terme d’érythrocytose fait référence à une augmentation isolée du nombre des globules rouges circulants et ne doit pas être confondu, comme c’est souvent le cas, avec celui de polyglobulie, qui signifie une augmentation simultanée des globules rouges et d’au moins un autre type de cellules sanguines.
  • L’érythrocytose est définie plus strictement comme une augmentation anormale du volume total d’érythrocytes dans l’organisme.
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3
Q

Érythrocytose: Définition
- définir terme érythrocytose

A
  • Le terme d’érythrocytose fait référence à une augmentation isolée du nombre des globules rouges circulants et ne doit pas être confondu, comme c’est souvent le cas, avec celui de polyglobulie, qui signifie une augmentation simultanée des globules rouges et d’au moins un autre type de cellules sanguines.
  • L’érythrocytose est définie plus strictement comme une augmentation anormale du volume total d’érythrocytes dans l’organisme.
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4
Q

Érythrocytose: Définition
- ce qui augmente

A
  • Le terme d’érythrocytose fait référence à une augmentation isolée du nombre des globules rouges circulants et ne doit pas être confondu, comme c’est souvent le cas, avec celui de polyglobulie, qui signifie une augmentation simultanée des globules rouges et d’au moins un autre type de cellules sanguines.
  • L’érythrocytose est définie plus strictement comme une augmentation anormale du volume total d’érythrocytes dans l’organisme.
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5
Q

Érythrocytose: Définition
- définition plus stricte

A
  • Le terme d’érythrocytose fait référence à une augmentation isolée du nombre des globules rouges circulants et ne doit pas être confondu, comme c’est souvent le cas, avec celui de polyglobulie, qui signifie une augmentation simultanée des globules rouges et d’au moins un autre type de cellules sanguines.
  • L’érythrocytose est définie plus strictement comme une augmentation anormale du volume total d’érythrocytes dans l’organisme.
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6
Q

Érythrocytose: Est évoquée dans quel contexte?

A
  • La possibilité d’une érythrocytose est presque toujours évoquée par l’observation à la formule sanguine d’une augmentation anormale de l’hémoglobine, de l’hématocrite ou du nombre de globules rouges.
  • Ces paramètres étant des mesures de concentration, donc relatives, il faut être conscient qu’ils peuvent aussi bien traduire une diminution du volume plasmatique (i.e. hémoconcentration) qu’une véritable augmentation du volume ou de la masse totale des érythrocytes.
  • C’est pourquoi il faut toujours les interpréter prudemment en fonction d’un contexte clinique particulier (ex : diarrhée avec déshydratation, prise de diurétiques) avant de conclure à la probabilité d’une érythrocytose et d’amorcer une investigation plus poussée en ce sens.
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7
Q

Érythrocytose: Précautions à prendre lors de l’analyse des mesures

A
  • La possibilité d’une érythrocytose est presque toujours évoquée par l’observation à la formule sanguine d’une augmentation anormale de l’hémoglobine, de l’hématocrite ou du nombre de globules rouges.
  • Ces paramètres étant des mesures de concentration, donc relatives, il faut être conscient qu’ils peuvent aussi bien traduire une diminution du volume plasmatique (i.e. hémoconcentration) qu’une véritable augmentation du volume ou de la masse totale des érythrocytes.
  • C’est pourquoi il faut toujours les interpréter prudemment en fonction d’un contexte clinique particulier (ex : diarrhée avec déshydratation, prise de diurétiques) avant de conclure à la probabilité d’une érythrocytose et d’amorcer une investigation plus poussée en ce sens.
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8
Q

Érythrocytose: Comment interpréter les mesures?

A
  • La possibilité d’une érythrocytose est presque toujours évoquée par l’observation à la formule sanguine d’une augmentation anormale de l’hémoglobine, de l’hématocrite ou du nombre de globules rouges.
  • Ces paramètres étant des mesures de concentration, donc relatives, il faut être conscient qu’ils peuvent aussi bien traduire une diminution du volume plasmatique (i.e. hémoconcentration) qu’une véritable augmentation du volume ou de la masse totale des érythrocytes.
  • C’est pourquoi il faut toujours les interpréter prudemment en fonction d’un contexte clinique particulier (ex : diarrhée avec déshydratation, prise de diurétiques) avant de conclure à la probabilité d’une érythrocytose et d’amorcer une investigation plus poussée en ce sens.
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9
Q

Érythrocytose: Valeurs

A
  • On soupçonnera le diagnostic d’érythrocytose lorsque l’hématocrite est supérieur à 0.48 ou l’hémoglobine supérieure à 160g/L chez la femme, et >0.49 ou >165g/L chez l’homme après s’être raisonnablement assuré qu’il n’existe pas de condition clinique susceptible d’avoir pu donner lieu à une simple hémoconcentration.
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10
Q

Érythrocytose: Valeurs - comment les analyser?

A
  • On soupçonnera le diagnostic d’érythrocytose lorsque l’hématocrite est supérieur à 0.48 ou l’hémoglobine supérieure à 160g/L chez la femme, et >0.49 ou >165g/L chez l’homme après s’être raisonnablement assuré qu’il n’existe pas de condition clinique susceptible d’avoir pu donner lieu à une simple hémoconcentration.
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11
Q

Érythrocytoses secondaires: Nommez les causes

A
  • Les érythrocytoses secondaires sont presque toutes causées par une sécrétion augmentée soit d’érythropoïétine normale, soit d’une substance anormale à activité équivalente sur les progéniteurs médullaires de l’érythropoïèse.
  • Cette hypersécrétion d’érythropoïétine est appropriée bien sûr lorsqu’il y existe une hypoxie tissulaire, mais elle peut aussi être inappropriée.
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12
Q

Érythrocytoses secondaires: l’hypersécrétion est appropriée?

A
  • Les érythrocytoses secondaires sont presque toutes causées par une sécrétion augmentée soit d’érythropoïétine normale, soit d’une substance anormale à activité équivalente sur les progéniteurs médullaires de l’érythropoïèse.
  • Cette hypersécrétion d’érythropoïétine est appropriée bien sûr lorsqu’il y existe une hypoxie tissulaire, mais elle peut aussi être inappropriée.
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13
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: La sécérétion est appropriée?

A
  • hypersécrétion appropriée d’érythropoïétine
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14
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Nommez les étiologies

A
  1. Diminution de l’oxygène dans l’air environnant
  2. Hypoventilation alvéolaire
  3. Cardiopathie avec shunt droit-gauche, elle cause une désaturation de l’hémoglobine du sang artériel avec hypoxie
  4. Diminution de la capacité de l’hémoglobine de transporter l’oxygène
  5. Affinité augmentée de l’hémoglobine pour l’oxygène
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15
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Diminution de l’oxygène dans l’air environnant

A
  • À de très hautes altitudes du globe, la diminution de la pression barométrique amène une diminution importante de la pression partielle en oxygène (pO2 en mm Hg).
  • Infailliblement, cela conduit à une hypoxie alvéolaire et artérielle, et une érythrocytose secondaire se produit : chez certains villageois des Andes, on a observé un taux d’hémoglobine atteignant 250 g/L.
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16
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Diminution de l’oxygène dans l’air environnant - expliquez

A
  • À de très hautes altitudes du globe, la diminution de la pression barométrique amène une diminution importante de la pression partielle en oxygène (pO2 en mm Hg).
  • Infailliblement, cela conduit à une hypoxie alvéolaire et artérielle, et une érythrocytose secondaire se produit : chez certains villageois des Andes, on a observé un taux d’hémoglobine atteignant 250 g/L.
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17
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Hypoventilation alvéolaire

A
  • La bronchite chronique obstructive avec hypoventilation alvéolaire peut s’accompagner d’une érythrocytose plus ou moins importante.
  • Un tableau particulier est celui du syndrome d’hypoventilation alvéolaire associé à une obésité marquée, appelé le syndrome de Pickwick.
  • Une hypoventilation nocturne se rencontre aussi chez certains patients atteints du syndrome d’apnée du sommeil.
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18
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Hypoventilation alvéolaire
- nommez des causes

A
  • La bronchite chronique obstructive avec hypoventilation alvéolaire peut s’accompagner d’une érythrocytose plus ou moins importante.
  • Un tableau particulier est celui du syndrome d’hypoventilation alvéolaire associé à une obésité marquée, appelé le syndrome de Pickwick.
  • Une hypoventilation nocturne se rencontre aussi chez certains patients atteints du syndrome d’apnée du sommeil.
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19
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Hypoventilation alvéolaire
- bronchite chronique

A
  • La bronchite chronique obstructive avec hypoventilation alvéolaire peut s’accompagner d’une érythrocytose plus ou moins importante.
  • Un tableau particulier est celui du syndrome d’hypoventilation alvéolaire associé à une obésité marquée, appelé le syndrome de Pickwick.
  • Une hypoventilation nocturne se rencontre aussi chez certains patients atteints du syndrome d’apnée du sommeil.
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20
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Hypoventilation alvéolaire
- tableau particulier

A
  • La bronchite chronique obstructive avec hypoventilation alvéolaire peut s’accompagner d’une érythrocytose plus ou moins importante.
  • Un tableau particulier est celui du syndrome d’hypoventilation alvéolaire associé à une obésité marquée, appelé le syndrome de Pickwick.
  • Une hypoventilation nocturne se rencontre aussi chez certains patients atteints du syndrome d’apnée du sommeil.
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21
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Hypoventilation alvéolaire
- apnée du sommeil

A
  • La bronchite chronique obstructive avec hypoventilation alvéolaire peut s’accompagner d’une érythrocytose plus ou moins importante.
  • Un tableau particulier est celui du syndrome d’hypoventilation alvéolaire associé à une obésité marquée, appelé le syndrome de Pickwick.
  • Une hypoventilation nocturne se rencontre aussi chez certains patients atteints du syndrome d’apnée du sommeil.
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22
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Hypoventilation alvéolaire
- syndrome de Pickwick

A
  • La bronchite chronique obstructive avec hypoventilation alvéolaire peut s’accompagner d’une érythrocytose plus ou moins importante.
  • Un tableau particulier est celui du syndrome d’hypoventilation alvéolaire associé à une obésité marquée, appelé le syndrome de Pickwick.
  • Une hypoventilation nocturne se rencontre aussi chez certains patients atteints du syndrome d’apnée du sommeil.
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23
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Cardiopathie

A
  • Cardiopathie avec shunt droit-gauche, elle cause une désaturation de l’hémoglobine du sang artériel avec hypoxie.
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24
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Cardiopathie
- type de shunt

A
  • Cardiopathie avec shunt droit-gauche, elle cause une désaturation de l’hémoglobine du sang artériel avec hypoxie.
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25
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Cardiopathie shunt D-G
- conséquence

A
  • Cardiopathie avec shunt droit-gauche, elle cause une désaturation de l’hémoglobine du sang artériel avec hypoxie.
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26
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Diminution de la capacité de l’hémoglobine de transporter l’oxygène

A
  • Certaines anomalies congénitales ou acquises de la fonction de l’hémoglobine peuvent causer une érythrocytose secondaire.
  • Les formes acquises sont les plus fréquentes, la principale étant la carboxyhémoglobinémie, qui cause fréquemment une érythrocytose légère.
  • Elle se rencontre chez les fumeurs, chez qui le taux de carboxyhémoglobine est beaucoup plus élevé que chez les non-fumeurs, et chez les habitants de régions industrielles ou populeuses où le taux de monoxyde de carbone de l’air est élevé (usines, gaz d’échappement des automobiles et des avions).
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27
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Diminution de la capacité de l’hémoglobine de transporter l’oxygène
- sous-types

A
  • Certaines anomalies congénitales ou acquises de la fonction de l’hémoglobine peuvent causer une érythrocytose secondaire.
  • Les formes acquises sont les plus fréquentes, la principale étant la carboxyhémoglobinémie, qui cause fréquemment une érythrocytose légère.
  • Elle se rencontre chez les fumeurs, chez qui le taux de carboxyhémoglobine est beaucoup plus élevé que chez les non-fumeurs, et chez les habitants de régions industrielles ou populeuses où le taux de monoxyde de carbone de l’air est élevé (usines, gaz d’échappement des automobiles et des avions).
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28
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Diminution de la capacité de l’hémoglobine de transporter l’oxygène
- congénitales vs acquises: lequel est le plus fréquent?

A
  • Certaines anomalies congénitales ou acquises de la fonction de l’hémoglobine peuvent causer une érythrocytose secondaire.
  • Les formes acquises sont les plus fréquentes, la principale étant la carboxyhémoglobinémie, qui cause fréquemment une érythrocytose légère.
  • Elle se rencontre chez les fumeurs, chez qui le taux de carboxyhémoglobine est beaucoup plus élevé que chez les non-fumeurs, et chez les habitants de régions industrielles ou populeuses où le taux de monoxyde de carbone de l’air est élevé (usines, gaz d’échappement des automobiles et des avions).
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29
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Diminution de la capacité de l’hémoglobine de transporter l’oxygène
- type acquise: se rencontre chez qui?

A
  • Certaines anomalies congénitales ou acquises de la fonction de l’hémoglobine peuvent causer une érythrocytose secondaire.
  • Les formes acquises sont les plus fréquentes, la principale étant la carboxyhémoglobinémie, qui cause fréquemment une érythrocytose légère.
  • Elle se rencontre chez les fumeurs, chez qui le taux de carboxyhémoglobine est beaucoup plus élevé que chez les non-fumeurs, et chez les habitants de régions industrielles ou populeuses où le taux de monoxyde de carbone de l’air est élevé (usines, gaz d’échappement des automobiles et des avions).
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30
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Affinité augmentée de l’hémoglobine pour l’oxygène

A
  • Affinité augmentée de l’hémoglobine pour l’oxygène, observée dans certaines hémoglobinopathies congénitales, et réduisant la capacité de l’hémoglobine de se départir de son oxygène dans les tissus.
  • Elle survient aussi chez les rares patients atteints d’une déficience congénitale de la production de 2,3-BPG érythrocytaire.
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31
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Affinité augmentée de l’hémoglobine pour l’oxygène
- physiopatho

A
  • Affinité augmentée de l’hémoglobine pour l’oxygène, observée dans certaines hémoglobinopathies congénitales, et réduisant la capacité de l’hémoglobine de se départir de son oxygène dans les tissus.
  • Elle survient aussi chez les rares patients atteints d’une déficience congénitale de la production de 2,3-BPG érythrocytaire.
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32
Q

Érythrocytoses 2nd à l’hypoxie tissulaire: Affinité augmentée de l’hémoglobine pour l’oxygène
- autres causes plus rares

A
  • Affinité augmentée de l’hémoglobine pour l’oxygène, observée dans certaines hémoglobinopathies congénitales, et réduisant la capacité de l’hémoglobine de se départir de son oxygène dans les tissus.
  • Elle survient aussi chez les rares patients atteints d’une déficience congénitale de la production de 2,3-BPG érythrocytaire.
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33
Q

Érythrocytoses: Classification et étiologie

A
  • Relative (factice)
  • Absolue
    • Secondaire
    • Polyglobulie de Vaquez
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34
Q

Érythrocytoses: Classification et étiologie
- 2 grandes classes

A
  • Relative (factice)
  • Absolue
    • Secondaire
    • Polyglobulie de Vaquez
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35
Q

Érythrocytoses: Classification et étiologie
- relative: autre nom

A
  • Relative (factice)
  • Absolue
    • Secondaire
    • Polyglobulie de Vaquez
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36
Q

Érythrocytoses: Classification et étiologie
- absolue: sous-types

A
  • Relative (factice)
  • Absolue
    • Secondaire
    • Polyglobulie de Vaquez
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37
Q

Érythrocytose: 2 grands types

A
  1. Sécérétion appropriée d’Epo
  2. Présence inappropriée d’Epo ou d’une hormone ayant des effets analogues
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38
Q

Érythrocytose: Avec sécrétion appropriée d’Epo
- nommez les causes

A
  • Tabagisme
  • Carboxyhémoglobine
  • Haute altitude
  • Maladie pulmonaire
  • Maladie cardiaque (shunt D –> G)
  • Hémoglobine anormale, haute affinité pour l’O2
  • 2,3-BPG congénitalement déficient
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39
Q

Érythrocytose: Avec sécrétion appropriée d’Epo
- nommez les causes: HDV

A
  • Tabagisme
  • Carboxyhémoglobine
  • Haute altitude
  • Maladie pulmonaire
  • Maladie cardiaque (shunt D –> G)
  • Hémoglobine anormale, haute affinité pour l’O2
  • 2,3-BPG congénitalement déficient
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40
Q

Érythrocytose: Avec sécrétion appropriée d’Epo
- nommez les causes: Structures de l’Hb

A
  • Tabagisme
  • Carboxyhémoglobine
  • Haute altitude
  • Maladie pulmonaire
  • Maladie cardiaque (shunt D –> G)
  • Hémoglobine anormale, haute affinité pour l’O2
  • 2,3-BPG congénitalement déficient
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41
Q

Érythrocytose: Avec sécrétion appropriée d’Epo
- nommez les causes: pathos

A
  • Tabagisme
  • Carboxyhémoglobine
  • Haute altitude
  • Maladie pulmonaire
  • Maladie cardiaque (shunt D –> G)
  • Hémoglobine anormale, haute affinité pour l’O2
  • 2,3-BPG congénitalement déficient
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42
Q

Érythrocytose: Avec sécrétion appropriée d’Epo
- nommez les causes: environnement

A
  • Tabagisme
  • Carboxyhémoglobine
  • Haute altitude
  • Maladie pulmonaire
  • Maladie cardiaque (shunt D –> G)
  • Hémoglobine anormale, haute affinité pour l’O2
  • 2,3-BPG congénitalement déficient
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43
Q

Érythrocytose: Avec sécrétion inappropriée d’Epo ou hormone ayant des effets analogues

A
  • Tumeurs: foie, surrénale, cervelet, utérus
  • Maladie bénigne: kystes rénaux, hydronéphrose, greffe rénale
  • Administration chronique d’androgènes
  • Dosage suprathérapeutique d’Epo exogène
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44
Q

Érythrocytose: Avec sécrétion inappropriée d’Epo ou hormone ayant des effets analogues
- causes: nommez les tumeurs

A
  • Tumeurs: foie, surrénale, cervelet, utérus
  • Maladie bénigne: kystes rénaux, hydronéphrose, greffe rénale
  • Administration chronique d’androgènes
  • Dosage suprathérapeutique d’Epo exogène
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45
Q

Érythrocytose: Avec sécrétion inappropriée d’Epo ou hormone ayant des effets analogues
- causes: nommez les pathos

A
  • Tumeurs: foie, surrénale, cervelet, utérus
  • Maladie bénigne: kystes rénaux, hydronéphrose, greffe rénale
  • Administration chronique d’androgènes
  • Dosage suprathérapeutique d’Epo exogène
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46
Q

Érythrocytose: Avec sécrétion inappropriée d’Epo ou hormone ayant des effets analogues
- causes: Rx

A
  • Tumeurs: foie, surrénale, cervelet, utérus
  • Maladie bénigne: kystes rénaux, hydronéphrose, greffe rénale
  • Administration chronique d’androgènes
  • Dosage suprathérapeutique d’Epo exogène
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47
Q

Érythrocytoses 2nd à la présence inappropriée d’Epo ou d’une substance d’activité équivalente

A
  • Plusieurs tumeurs sont accompagnées d’une érythrocytose : cancer du rein, hépatome, fibrome utérin, hémangioblastome du cervelet, maladie de Cushing (adénome surrénalien).
  • Certaines conditions non tumorales comme l’hydronéphrose, les reins polykystiques, une sténose de l’artère rénale ou une greffe rénale peuvent aussi parfois entraîner une érythrocytose par ce mécanisme.
  • Enfin, l’administration chronique d’androgènes, utilisée dans le traitement du syndrome de Klinefelter ou même de l’andropause normale, peut aussi conduire au même résultat.
  • Dans le contexte approprié, il faut également suspecter le dopage (EPO ou androgènes).
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48
Q

Érythrocytoses 2nd à la présence inappropriée d’Epo ou d’une substance d’activité équivalente
- nommez des causes

A
  • Plusieurs tumeurs sont accompagnées d’une érythrocytose : cancer du rein, hépatome, fibrome utérin, hémangioblastome du cervelet, maladie de Cushing (adénome surrénalien).
  • Certaines conditions non tumorales comme l’hydronéphrose, les reins polykystiques, une sténose de l’artère rénale ou une greffe rénale peuvent aussi parfois entraîner une érythrocytose par ce mécanisme.
  • Enfin, l’administration chronique d’androgènes, utilisée dans le traitement du syndrome de Klinefelter ou même de l’andropause normale, peut aussi conduire au même résultat.
  • Dans le contexte approprié, il faut également suspecter le dopage (EPO ou androgènes).
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49
Q

Érythrocytoses 2nd à la présence inappropriée d’Epo ou d’une substance d’activité équivalente
- nommez des tumeurs en cause

A
  • Plusieurs tumeurs sont accompagnées d’une érythrocytose : cancer du rein, hépatome, fibrome utérin, hémangioblastome du cervelet, maladie de Cushing (adénome surrénalien).
  • Certaines conditions non tumorales comme l’hydronéphrose, les reins polykystiques, une sténose de l’artère rénale ou une greffe rénale peuvent aussi parfois entraîner une érythrocytose par ce mécanisme.
  • Enfin, l’administration chronique d’androgènes, utilisée dans le traitement du syndrome de Klinefelter ou même de l’andropause normale, peut aussi conduire au même résultat.
  • Dans le contexte approprié, il faut également suspecter le dopage (EPO ou androgènes).
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50
Q

Érythrocytoses 2nd à la présence inappropriée d’Epo ou d’une substance d’activité équivalente
- causes: nommez les conditons non tumorales

A
  • Plusieurs tumeurs sont accompagnées d’une érythrocytose : cancer du rein, hépatome, fibrome utérin, hémangioblastome du cervelet, maladie de Cushing (adénome surrénalien).
  • Certaines conditions non tumorales comme l’hydronéphrose, les reins polykystiques, une sténose de l’artère rénale ou une greffe rénale peuvent aussi parfois entraîner une érythrocytose par ce mécanisme.
  • Enfin, l’administration chronique d’androgènes, utilisée dans le traitement du syndrome de Klinefelter ou même de l’andropause normale, peut aussi conduire au même résultat.
  • Dans le contexte approprié, il faut également suspecter le dopage (EPO ou androgènes).
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51
Q

Érythrocytoses 2nd à la présence inappropriée d’Epo ou d’une substance d’activité équivalente
- causes: physiopatho des androgènes

A
  • Plusieurs tumeurs sont accompagnées d’une érythrocytose : cancer du rein, hépatome, fibrome utérin, hémangioblastome du cervelet, maladie de Cushing (adénome surrénalien).
  • Certaines conditions non tumorales comme l’hydronéphrose, les reins polykystiques, une sténose de l’artère rénale ou une greffe rénale peuvent aussi parfois entraîner une érythrocytose par ce mécanisme.
  • Enfin, l’administration chronique d’androgènes, utilisée dans le traitement du syndrome de Klinefelter ou même de l’andropause normale, peut aussi conduire au même résultat.
  • Dans le contexte approprié, il faut également suspecter le dopage (EPO ou androgènes).
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52
Q

Érythrocytoses 2nd à la présence inappropriée d’Epo ou d’une substance d’activité équivalente
- causes: dopage

A
  • Plusieurs tumeurs sont accompagnées d’une érythrocytose : cancer du rein, hépatome, fibrome utérin, hémangioblastome du cervelet, maladie de Cushing (adénome surrénalien).
  • Certaines conditions non tumorales comme l’hydronéphrose, les reins polykystiques, une sténose de l’artère rénale ou une greffe rénale peuvent aussi parfois entraîner une érythrocytose par ce mécanisme.
  • Enfin, l’administration chronique d’androgènes, utilisée dans le traitement du syndrome de Klinefelter ou même de l’andropause normale, peut aussi conduire au même résultat.
  • Dans le contexte approprié, il faut également suspecter le dopage (EPO ou androgènes).
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53
Q

Érythrocytose néoplasique autonome

A

L’érythrocytose néoplasique autonome (voir la Polyglobulie de Vaquez décrite plus loin).

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54
Q

Érythrocytose: Démarche diagnostique

A
  • Le tableau 2-2 résume les cheminements diagnostiques.
  • Tel qu’illustré, on recourra dans les situations opportunes aux épreuves diagnostiques suivantes : mesure de la carboxyhémoglobinémie sur sang veineux, mesure de la pO2 et de la SO2 du sang artériel, mesure de la P50 sur sang veineux (pO2 correspondant à une saturation de 50%), mesure de la concentration d’érythropoïétine sérique, recherche d’une neutrocytose, d’une thrombocytose ou d’une basophilie et recherche échographique d’une splénomégalie ou d’une tumeur rénale avec sécrétion inappropriée d’érythropoïétine.
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55
Q

Érythrocytose: Démarche diagnostique
- test à faire

A
  • Le tableau 2-2 résume les cheminements diagnostiques.
  • Tel qu’illustré, on recourra dans les situations opportunes aux épreuves diagnostiques suivantes : mesure de la carboxyhémoglobinémie sur sang veineux, mesure de la pO2 et de la SO2 du sang artériel, mesure de la P50 sur sang veineux (pO2 correspondant à une saturation de 50%), mesure de la concentration d’érythropoïétine sérique, recherche d’une neutrocytose, d’une thrombocytose ou d’une basophilie et recherche échographique d’une splénomégalie ou d’une tumeur rénale avec sécrétion inappropriée d’érythropoïétine.
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56
Q

Érythrocytose: Démarche diagnostique
- comment se fait le dx de Polyglobulie de Vaquez?

A
  • Le diagnostic de la polyglobulie de Vaquez était jusqu’à tout récemment un diagnostic d’exclusion.
  • On a découvert en 2005 une mutation du gène codant pour la protéine JAK2, une tyrosine kinase essentielle à la signalisation associée au récepteur membranaire de l’érythropoïétine.
  • Cette kinase n’est normalement activée que lorsque l’érythropoïétine se lie au récepteur.
  • La mutation V617F entraîne une auto-activation spontanée de JAK2, donc une hypersensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine, ce qui résulte en une augmentation inappropriée du volume érythrocytaire, même en l’absence d’érythropoïétine.
  • Cette mutation se retrouve dans plus de 95% des cas de polyglobulie de Vaquez et on ne la retrouve jamais dans les érythrocytoses secondaires ou relatives.
  • Une mutation de l’exon 12 du JAK-2 expliquerait jusqu’à 3,4% additionnels des cas de polyglobulie de Vaquez négatifs pour la mutation V617F.
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57
Q

Érythrocytose: Démarche diagnostique
- Polyglobulie de Vaquez: dx d’exclusion?

A
  • Le diagnostic de la polyglobulie de Vaquez était jusqu’à tout récemment un diagnostic d’exclusion.
  • On a découvert en 2005 une mutation du gène codant pour la protéine JAK2, une tyrosine kinase essentielle à la signalisation associée au récepteur membranaire de l’érythropoïétine.
  • Cette kinase n’est normalement activée que lorsque l’érythropoïétine se lie au récepteur.
  • La mutation V617F entraîne une auto-activation spontanée de JAK2, donc une hypersensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine, ce qui résulte en une augmentation inappropriée du volume érythrocytaire, même en l’absence d’érythropoïétine.
  • Cette mutation se retrouve dans plus de 95% des cas de polyglobulie de Vaquez et on ne la retrouve jamais dans les érythrocytoses secondaires ou relatives.
  • Une mutation de l’exon 12 du JAK-2 expliquerait jusqu’à 3,4% additionnels des cas de polyglobulie de Vaquez négatifs pour la mutation V617F.
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58
Q

Érythrocytose: Démarche diagnostique
- Polyglobulie de Vaquez: physiopatho

A
  • Le diagnostic de la polyglobulie de Vaquez était jusqu’à tout récemment un diagnostic d’exclusion.
  • On a découvert en 2005 une mutation du gène codant pour la protéine JAK2, une tyrosine kinase essentielle à la signalisation associée au récepteur membranaire de l’érythropoïétine.
  • Cette kinase n’est normalement activée que lorsque l’érythropoïétine se lie au récepteur.
  • La mutation V617F entraîne une auto-activation spontanée de JAK2, donc une hypersensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine, ce qui résulte en une augmentation inappropriée du volume érythrocytaire, même en l’absence d’érythropoïétine.
  • Cette mutation se retrouve dans plus de 95% des cas de polyglobulie de Vaquez et on ne la retrouve jamais dans les érythrocytoses secondaires ou relatives.
  • Une mutation de l’exon 12 du JAK-2 expliquerait jusqu’à 3,4% additionnels des cas de polyglobulie de Vaquez négatifs pour la mutation V617F.
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59
Q

Érythrocytose: Démarche diagnostique
- Polyglobulie de Vaquez: gène en jeu

A
  • Le diagnostic de la polyglobulie de Vaquez était jusqu’à tout récemment un diagnostic d’exclusion.
  • On a découvert en 2005 une mutation du gène codant pour la protéine JAK2, une tyrosine kinase essentielle à la signalisation associée au récepteur membranaire de l’érythropoïétine.
  • Cette kinase n’est normalement activée que lorsque l’érythropoïétine se lie au récepteur.
  • La mutation V617F entraîne une auto-activation spontanée de JAK2, donc une hypersensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine, ce qui résulte en une augmentation inappropriée du volume érythrocytaire, même en l’absence d’érythropoïétine.
  • Cette mutation se retrouve dans plus de 95% des cas de polyglobulie de Vaquez et on ne la retrouve jamais dans les érythrocytoses secondaires ou relatives.
  • Une mutation de l’exon 12 du JAK-2 expliquerait jusqu’à 3,4% additionnels des cas de polyglobulie de Vaquez négatifs pour la mutation V617F.
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60
Q

Érythrocytose: Démarche diagnostique
- Polyglobulie de Vaquez: comment est activée cette kinase normalement?

A
  • Le diagnostic de la polyglobulie de Vaquez était jusqu’à tout récemment un diagnostic d’exclusion.
  • On a découvert en 2005 une mutation du gène codant pour la protéine JAK2, une tyrosine kinase essentielle à la signalisation associée au récepteur membranaire de l’érythropoïétine.
  • Cette kinase n’est normalement activée que lorsque l’érythropoïétine se lie au récepteur.
  • La mutation V617F entraîne une auto-activation spontanée de JAK2, donc une hypersensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine, ce qui résulte en une augmentation inappropriée du volume érythrocytaire, même en l’absence d’érythropoïétine.
  • Cette mutation se retrouve dans plus de 95% des cas de polyglobulie de Vaquez et on ne la retrouve jamais dans les érythrocytoses secondaires ou relatives.
  • Une mutation de l’exon 12 du JAK-2 expliquerait jusqu’à 3,4% additionnels des cas de polyglobulie de Vaquez négatifs pour la mutation V617F.
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61
Q

Érythrocytose: Démarche diagnostique
- Polyglobulie de Vaquez: ce que cause la mutation V617F

A
  • Le diagnostic de la polyglobulie de Vaquez était jusqu’à tout récemment un diagnostic d’exclusion.
  • On a découvert en 2005 une mutation du gène codant pour la protéine JAK2, une tyrosine kinase essentielle à la signalisation associée au récepteur membranaire de l’érythropoïétine.
  • Cette kinase n’est normalement activée que lorsque l’érythropoïétine se lie au récepteur.
  • La mutation V617F entraîne une auto-activation spontanée de JAK2, donc une hypersensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine, ce qui résulte en une augmentation inappropriée du volume érythrocytaire, même en l’absence d’érythropoïétine.
  • Cette mutation se retrouve dans plus de 95% des cas de polyglobulie de Vaquez et on ne la retrouve jamais dans les érythrocytoses secondaires ou relatives.
  • Une mutation de l’exon 12 du JAK-2 expliquerait jusqu’à 3,4% additionnels des cas de polyglobulie de Vaquez négatifs pour la mutation V617F.
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62
Q

Érythrocytose: Démarche diagnostique
- Polyglobulie de Vaquez: fréquence de la mutation de V617F dans la polyglobulie de Vaquez

A
  • Le diagnostic de la polyglobulie de Vaquez était jusqu’à tout récemment un diagnostic d’exclusion.
  • On a découvert en 2005 une mutation du gène codant pour la protéine JAK2, une tyrosine kinase essentielle à la signalisation associée au récepteur membranaire de l’érythropoïétine.
  • Cette kinase n’est normalement activée que lorsque l’érythropoïétine se lie au récepteur.
  • La mutation V617F entraîne une auto-activation spontanée de JAK2, donc une hypersensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine, ce qui résulte en une augmentation inappropriée du volume érythrocytaire, même en l’absence d’érythropoïétine.
  • Cette mutation se retrouve dans plus de 95% des cas de polyglobulie de Vaquez et on ne la retrouve jamais dans les érythrocytoses secondaires ou relatives.
  • Une mutation de l’exon 12 du JAK-2 expliquerait jusqu’à 3,4% additionnels des cas de polyglobulie de Vaquez négatifs pour la mutation V617F.
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63
Q

Érythrocytose: Démarche diagnostique
- Polyglobulie de Vaquez: autre mutation possible

A
  • Le diagnostic de la polyglobulie de Vaquez était jusqu’à tout récemment un diagnostic d’exclusion.
  • On a découvert en 2005 une mutation du gène codant pour la protéine JAK2, une tyrosine kinase essentielle à la signalisation associée au récepteur membranaire de l’érythropoïétine.
  • Cette kinase n’est normalement activée que lorsque l’érythropoïétine se lie au récepteur.
  • La mutation V617F entraîne une auto-activation spontanée de JAK2, donc une hypersensibilité anormale du récepteur de l’érythropoïétine, ce qui résulte en une augmentation inappropriée du volume érythrocytaire, même en l’absence d’érythropoïétine.
  • Cette mutation se retrouve dans plus de 95% des cas de polyglobulie de Vaquez et on ne la retrouve jamais dans les érythrocytoses secondaires ou relatives.
  • Une mutation de l’exon 12 du JAK-2 expliquerait jusqu’à 3,4% additionnels des cas de polyglobulie de Vaquez négatifs pour la mutation V617F.
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64
Q

TABLEAU 2-2: DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE PROPOSÉE DANS UNE ÉRYTHROCYTOSE

A
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65
Q

Polynucléoses

A
  • La moelle normale réagit à diverses formes d’agression par une surproduction d’éléments cellulaires de la lignée granulocytaire.
  • Cette réaction dure aussi longtemps que persistent dans la circulation les médiateurs solubles (facteurs de croissance) résultant de cette agression, et cessera après la fin de celle-ci.
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66
Q

Polynucléoses: Intro

A
  • La moelle normale réagit à diverses formes d’agression par une surproduction d’éléments cellulaires de la lignée granulocytaire.
  • Cette réaction dure aussi longtemps que persistent dans la circulation les médiateurs solubles (facteurs de croissance) résultant de cette agression, et cessera après la fin de celle-ci.
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67
Q

Polynucléoses: Réaction de la moelle normale face à une agression

A
  • La moelle normale réagit à diverses formes d’agression par une surproduction d’éléments cellulaires de la lignée granulocytaire.
  • Cette réaction dure aussi longtemps que persistent dans la circulation les médiateurs solubles (facteurs de croissance) résultant de cette agression, et cessera après la fin de celle-ci.
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68
Q

Polynucléose neutrophile: Autre nom

A

Neutrocytose

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69
Q

Polynucléose neutrophile: Physiopatho

A
  • Les divers mécanismes de neutrocytose sont le miroir de la pathogénie des neutropénies, notamment pour la physiologie de la granulopoïèse et des granulocytes neutrophiles intravasculaires).
  • Il existe une polynucléose neutrophile lorsqu’il y a plus de 7 x 10^9 polynucléaires neutrophiles/L en circulation.
  • Celle-ci peut résulter de l’un ou l’autre des mécanismes suivants :
    • 1- Démargination des polynucléaires neutrophiles adhérant à l’endothélium (ex. stress physique ou psychologique).
    • 2- Inhibition de la diapédèse (ex. prise de corticostéroïdes systémiques).
    • 3- Libération médullaire accrue (ex. infection).
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70
Q

Polynucléose neutrophile: Valeur

A
  • Les divers mécanismes de neutrocytose sont le miroir de la pathogénie des neutropénies, notamment pour la physiologie de la granulopoïèse et des granulocytes neutrophiles intravasculaires).
  • Il existe une polynucléose neutrophile lorsqu’il y a plus de 7 x 10^9 polynucléaires neutrophiles/L en circulation.
  • Celle-ci peut résulter de l’un ou l’autre des mécanismes suivants :
    • 1- Démargination des polynucléaires neutrophiles adhérant à l’endothélium (ex. stress physique ou psychologique).
    • 2- Inhibition de la diapédèse (ex. prise de corticostéroïdes systémiques).
    • 3- Libération médullaire accrue (ex. infection).
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71
Q

Polynucléose neutrophile: Les divers mécanismes reflètent quoi?

A
  • Les divers mécanismes de neutrocytose sont le miroir de la pathogénie des neutropénies, notamment pour la physiologie de la granulopoïèse et des granulocytes neutrophiles intravasculaires).
  • Il existe une polynucléose neutrophile lorsqu’il y a plus de 7 x 10^9 polynucléaires neutrophiles/L en circulation.
  • Celle-ci peut résulter de l’un ou l’autre des mécanismes suivants :
    • 1- Démargination des polynucléaires neutrophiles adhérant à l’endothélium (ex. stress physique ou psychologique).
    • 2- Inhibition de la diapédèse (ex. prise de corticostéroïdes systémiques).
    • 3- Libération médullaire accrue (ex. infection).
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72
Q

Polynucléose neutrophile: Nommez les mécanismes en cause

A
  • Les divers mécanismes de neutrocytose sont le miroir de la pathogénie des neutropénies, notamment pour la physiologie de la granulopoïèse et des granulocytes neutrophiles intravasculaires).
  • Il existe une polynucléose neutrophile lorsqu’il y a plus de 7 x 10^9 polynucléaires neutrophiles/L en circulation.
  • Celle-ci peut résulter de l’un ou l’autre des mécanismes suivants :
    • 1- Démargination des polynucléaires neutrophiles adhérant à l’endothélium (ex. stress physique ou psychologique).
    • 2- Inhibition de la diapédèse (ex. prise de corticostéroïdes systémiques).
    • 3- Libération médullaire accrue (ex. infection).
73
Q

Polynucléose neutrophile: Démargination

A

Démargination

  • a) Cette sorte de neutrocytose est en réalité une pseudo-neutrocytose car le nombre total de neutrophiles intravasculaires n’est pas augmenté. Mais le compartiment des neutrophiles circulants (donc comptés lors d’une prise de sang) augmente au détriment du compartiment marginal.
  • b) Normalement, cette pseudo-neutrocytose ne peut guère dépasser 20,0 x 10^9 neutrophiles/L, c’est-à-dire trois fois le nombre normal maximum des neutrophiles circulants, car les compartiments marginal et circulant sont approximativement de même taille.
  • c) Elle est de courte durée, cessant moins de 60 minutes après la fin de l’événement déclenchant.
  • d) Elle se rencontre lors de stress, ou de décharge d’adrénaline (ex. émotions fortes, exercice physique violent).
74
Q

Polynucléose neutrophile: Démargination
- type de neutrocytose

A

Démargination

  • a) Cette sorte de neutrocytose est en réalité une pseudo-neutrocytose car le nombre total de neutrophiles intravasculaires n’est pas augmenté. Mais le compartiment des neutrophiles circulants (donc comptés lors d’une prise de sang) augmente au détriment du compartiment marginal.
  • b) Normalement, cette pseudo-neutrocytose ne peut guère dépasser 20,0 x 10^9 neutrophiles/L, c’est-à-dire trois fois le nombre normal maximum des neutrophiles circulants, car les compartiments marginal et circulant sont approximativement de même taille.
  • c) Elle est de courte durée, cessant moins de 60 minutes après la fin de l’événement déclenchant.
  • d) Elle se rencontre lors de stress, ou de décharge d’adrénaline (ex. émotions fortes, exercice physique violent).
75
Q

Polynucléose neutrophile: Démargination
- pourquoi on dit que c’est une pseudo-neutrocytose?

A

Démargination

  • a) Cette sorte de neutrocytose est en réalité une pseudo-neutrocytose car le nombre total de neutrophiles intravasculaires n’est pas augmenté. Mais le compartiment des neutrophiles circulants (donc comptés lors d’une prise de sang) augmente au détriment du compartiment marginal.
  • b) Normalement, cette pseudo-neutrocytose ne peut guère dépasser 20,0 x 10^9 neutrophiles/L, c’est-à-dire trois fois le nombre normal maximum des neutrophiles circulants, car les compartiments marginal et circulant sont approximativement de même taille.
  • c) Elle est de courte durée, cessant moins de 60 minutes après la fin de l’événement déclenchant.
  • d) Elle se rencontre lors de stress, ou de décharge d’adrénaline (ex. émotions fortes, exercice physique violent).
76
Q

Polynucléose neutrophile: Démargination
- valeur

A

Démargination

  • a) Cette sorte de neutrocytose est en réalité une pseudo-neutrocytose car le nombre total de neutrophiles intravasculaires n’est pas augmenté. Mais le compartiment des neutrophiles circulants (donc comptés lors d’une prise de sang) augmente au détriment du compartiment marginal.
  • b) Normalement, cette pseudo-neutrocytose ne peut guère dépasser 20,0 x 10^9 neutrophiles/L, c’est-à-dire trois fois le nombre normal maximum des neutrophiles circulants, car les compartiments marginal et circulant sont approximativement de même taille.
  • c) Elle est de courte durée, cessant moins de 60 minutes après la fin de l’événement déclenchant.
  • d) Elle se rencontre lors de stress, ou de décharge d’adrénaline (ex. émotions fortes, exercice physique violent).
77
Q

Polynucléose neutrophile: Démargination
- durée

A

Démargination

  • a) Cette sorte de neutrocytose est en réalité une pseudo-neutrocytose car le nombre total de neutrophiles intravasculaires n’est pas augmenté. Mais le compartiment des neutrophiles circulants (donc comptés lors d’une prise de sang) augmente au détriment du compartiment marginal.
  • b) Normalement, cette pseudo-neutrocytose ne peut guère dépasser 20,0 x 10^9 neutrophiles/L, c’est-à-dire trois fois le nombre normal maximum des neutrophiles circulants, car les compartiments marginal et circulant sont approximativement de même taille.
  • c) Elle est de courte durée, cessant moins de 60 minutes après la fin de l’événement déclenchant.
  • d) Elle se rencontre lors de stress, ou de décharge d’adrénaline (ex. émotions fortes, exercice physique violent).
78
Q

Polynucléose neutrophile: Démargination
- se rencontre dans quelle situation?

A

Démargination

  • a) Cette sorte de neutrocytose est en réalité une pseudo-neutrocytose car le nombre total de neutrophiles intravasculaires n’est pas augmenté. Mais le compartiment des neutrophiles circulants (donc comptés lors d’une prise de sang) augmente au détriment du compartiment marginal.
  • b) Normalement, cette pseudo-neutrocytose ne peut guère dépasser 20,0 x 10^9 neutrophiles/L, c’est-à-dire trois fois le nombre normal maximum des neutrophiles circulants, car les compartiments marginal et circulant sont approximativement de même taille.
  • c) Elle est de courte durée, cessant moins de 60 minutes après la fin de l’événement déclenchant.
  • d) Elle se rencontre lors de stress, ou de décharge d’adrénaline (ex. émotions fortes, exercice physique violent).
79
Q

Polynucléose neutrophile: Inhibition de la diapédèse

A
  • Mécanisme rare de neutrocytose (corticostéroïdes à dose élevée, syndrome de Cushing).
  • Il y a blocage de l’émigration hors des vaisseaux (dans les tissus); cette diapédèse des neutrophiles constitue un processus physiologique important et constant, puisque le destin du polynucléaire est d’aller combattre et mourir dans le compartiment extravasculaire.
80
Q

Polynucléose neutrophile: Inhibition de la diapédèse
- fréquence

A
  • Mécanisme rare de neutrocytose (corticostéroïdes à dose élevée, syndrome de Cushing).
  • Il y a blocage de l’émigration hors des vaisseaux (dans les tissus); cette diapédèse des neutrophiles constitue un processus physiologique important et constant, puisque le destin du polynucléaire est d’aller combattre et mourir dans le compartiment extravasculaire.
81
Q

Polynucléose neutrophile: Inhibition de la diapédèse
- causes possibles

A
  • Mécanisme rare de neutrocytose (corticostéroïdes à dose élevée, syndrome de Cushing).
  • Il y a blocage de l’émigration hors des vaisseaux (dans les tissus); cette diapédèse des neutrophiles constitue un processus physiologique important et constant, puisque le destin du polynucléaire est d’aller combattre et mourir dans le compartiment extravasculaire.
82
Q

Polynucléose neutrophile: Inhibition de la diapédèse
- physiopatho

A
  • Mécanisme rare de neutrocytose (corticostéroïdes à dose élevée, syndrome de Cushing).
  • Il y a blocage de l’émigration hors des vaisseaux (dans les tissus); cette diapédèse des neutrophiles constitue un processus physiologique important et constant, puisque le destin du polynucléaire est d’aller combattre et mourir dans le compartiment extravasculaire.
83
Q

Polynucléose neutrophile: Inhibition de la diapédèse
- corticostéroïdes: mécanisme en cause

A
  • La neutrocytose du patient prenant des corticostéroïdes est trompeuse, car elle suggère une capacité réactionnelle intacte de la granulopoïèse et des neutrophiles.
  • En réalité, elle traduit une déficience fonctionnelle.
  • D’autre part, les corticostéroïdes ont un deuxième effet, soit d’augmenter la libération médullaire des granulocytes neutrophiles.
  • En pathologie, on rencontre beaucoup plus fréquemment l’altération contraire, soit l’exacerbation de la diapédèse (lors d’infection, d’inflammation).
84
Q

Polynucléose neutrophile: Inhibition de la diapédèse
- en patho on rencontre quoi (?)

A
  • La neutrocytose du patient prenant des corticostéroïdes est trompeuse, car elle suggère une capacité réactionnelle intacte de la granulopoïèse et des neutrophiles.
  • En réalité, elle traduit une déficience fonctionnelle.
  • D’autre part, les corticostéroïdes ont un deuxième effet, soit d’augmenter la libération médullaire des granulocytes neutrophiles.
  • En pathologie, on rencontre beaucoup plus fréquemment l’altération contraire, soit l’exacerbation de la diapédèse (lors d’infection, d’inflammation).
85
Q

Polynucléose neutrophile: Libération médullaire accrue
- nommez les processus médullaires

A
  • Trois processus médullaires se conjuguent :
    • a) utilisation des réserves médullaires;
    • b) production accrue,
    • et c) maturation et libération accélérées.
86
Q

Polynucléose neutrophile: Libération médullaire accrue
- utilisation des réserves médullaires: c’est quoi?

A
  • Utilisation des réserves médullaires : la moelle normale contient 15 à 20 fois plus de neutrophiles que le sang.
  • La première phase de la neutrocytose de provenance médullaire se produit par approvisionnement à même les réserves d’éléments médullaires mûrs.
  • Au début les polynucléaires sont libérés préférentiellement aux stabs, de telle sorte que la neutrocytose initiale ne comporte qu’une faible augmentation des stabs
87
Q

Polynucléose neutrophile: Libération médullaire accrue
- utilisation des réserves médullaires: mécanisme

A
  • Utilisation des réserves médullaires : la moelle normale contient 15 à 20 fois plus de neutrophiles que le sang.
  • La première phase de la neutrocytose de provenance médullaire se produit par approvisionnement à même les réserves d’éléments médullaires mûrs.
  • Au début les polynucléaires sont libérés préférentiellement aux stabs, de telle sorte que la neutrocytose initiale ne comporte qu’une faible augmentation des stabs.
88
Q

Polynucléose neutrophile: Libération médullaire accrue
- Production accrue des neutrophiles

A
  • Production accrue des neutrophiles : mécanisme essentiel pour continuer à approvisionner le sang alors que les réserves s’épuisent.
  • C’est le processus le plus important au-delà de la phase initiale.
  • Le rapport stabs/polynucléaires dans la moelle est alors beaucoup plus élevé qu’auparavant : il en résulte une hausse du pourcentage de stabs dans la formule leucocytaire sanguine
89
Q

Polynucléose neutrophile: Libération médullaire accrue
- Production accrue des neutrophiles: utilité

A
  • Production accrue des neutrophiles : mécanisme essentiel pour continuer à approvisionner le sang alors que les réserves s’épuisent.
  • C’est le processus le plus important au-delà de la phase initiale.
  • Le rapport stabs/polynucléaires dans la moelle est alors beaucoup plus élevé qu’auparavant : il en résulte une hausse du pourcentage de stabs dans la formule leucocytaire sanguine
90
Q

Polynucléose neutrophile: Libération médullaire accrue
- Production accrue des neutrophiles: rapport stabs / polynucléaires

A
  • Production accrue des neutrophiles : mécanisme essentiel pour continuer à approvisionner le sang alors que les réserves s’épuisent.
  • C’est le processus le plus important au-delà de la phase initiale.
  • Le rapport stabs/polynucléaires dans la moelle est alors beaucoup plus élevé qu’auparavant : il en résulte une hausse du pourcentage de stabs dans la formule leucocytaire sanguine
91
Q

Polynucléose neutrophile: Libération médullaire accrue
- Maturation et libération médullaires accélérées

A
  1. Maturation accélérée : une granulopoïèse très stimulée, comme pour l’érythropoïèse, “brûle les étapes”. À l’instar des hématies polychromatophiles qui trahissent l’expulsion prématurée dans le sang de réticulocytes immatures, la présence de granulations toxiques et de corps de Döhle dans les polynucléaires neutrophiles circulants témoigne d’une maturation médullaire écourtée.
  2. Libération médullaire accélérée et prématurée : la barrière moelle-sang devient plus perméable, et un petit nombre de précurseurs réussissent à la franchir : quelques métamyélocytes, myélocytes et parfois un promyélocyte apparaissent dans le sang. Exceptionnellement, un nombre plus impressionnant de ces précurseurs se retrouvera dans le sang, en association avec une neutrocytose très élevée : c’est ce qu’on appelle une réaction leucémoïde (voir plus loin).
92
Q

Polynucléose neutrophile: Libération médullaire accrue
- Maturation et libération médullaires accélérées: Types de mécanismes en cause

A
  1. Maturation accélérée : une granulopoïèse très stimulée, comme pour l’érythropoïèse, “brûle les étapes”. À l’instar des hématies polychromatophiles qui trahissent l’expulsion prématurée dans le sang de réticulocytes immatures, la présence de granulations toxiques et de corps de Döhle dans les polynucléaires neutrophiles circulants témoigne d’une maturation médullaire écourtée.
  2. Libération médullaire accélérée et prématurée : la barrière moelle-sang devient plus perméable, et un petit nombre de précurseurs réussissent à la franchir : quelques métamyélocytes, myélocytes et parfois un promyélocyte apparaissent dans le sang. Exceptionnellement, un nombre plus impressionnant de ces précurseurs se retrouvera dans le sang, en association avec une neutrocytose très élevée : c’est ce qu’on appelle une réaction leucémoïde (voir plus loin).
93
Q

Polynucléose neutrophile: Libération médullaire accrue
- Maturation et libération médullaires accélérées: maturation accélérée

A
  1. Maturation accélérée : une granulopoïèse très stimulée, comme pour l’érythropoïèse, “brûle les étapes”. À l’instar des hématies polychromatophiles qui trahissent l’expulsion prématurée dans le sang de réticulocytes immatures, la présence de granulations toxiques et de corps de Döhle dans les polynucléaires neutrophiles circulants témoigne d’une maturation médullaire écourtée.
  2. Libération médullaire accélérée et prématurée : la barrière moelle-sang devient plus perméable, et un petit nombre de précurseurs réussissent à la franchir : quelques métamyélocytes, myélocytes et parfois un promyélocyte apparaissent dans le sang. Exceptionnellement, un nombre plus impressionnant de ces précurseurs se retrouvera dans le sang, en association avec une neutrocytose très élevée : c’est ce qu’on appelle une réaction leucémoïde (voir plus loin).
94
Q

Polynucléose neutrophile: Libération médullaire accrue
- Maturation et libération médullaires accélérées: maturation - mécanisme

A
  1. Maturation accélérée : une granulopoïèse très stimulée, comme pour l’érythropoïèse, “brûle les étapes”. À l’instar des hématies polychromatophiles qui trahissent l’expulsion prématurée dans le sang de réticulocytes immatures, la présence de granulations toxiques et de corps de Döhle dans les polynucléaires neutrophiles circulants témoigne d’une maturation médullaire écourtée.
  2. Libération médullaire accélérée et prématurée : la barrière moelle-sang devient plus perméable, et un petit nombre de précurseurs réussissent à la franchir : quelques métamyélocytes, myélocytes et parfois un promyélocyte apparaissent dans le sang. Exceptionnellement, un nombre plus impressionnant de ces précurseurs se retrouvera dans le sang, en association avec une neutrocytose très élevée : c’est ce qu’on appelle une réaction leucémoïde (voir plus loin).
95
Q

Polynucléose neutrophile: Libération médullaire accrue
- Maturation et libération médullaires accélérées: libération

A
  1. Maturation accélérée : une granulopoïèse très stimulée, comme pour l’érythropoïèse, “brûle les étapes”. À l’instar des hématies polychromatophiles qui trahissent l’expulsion prématurée dans le sang de réticulocytes immatures, la présence de granulations toxiques et de corps de Döhle dans les polynucléaires neutrophiles circulants témoigne d’une maturation médullaire écourtée.
  2. Libération médullaire accélérée et prématurée : la barrière moelle-sang devient plus perméable, et un petit nombre de précurseurs réussissent à la franchir : quelques métamyélocytes, myélocytes et parfois un promyélocyte apparaissent dans le sang. Exceptionnellement, un nombre plus impressionnant de ces précurseurs se retrouvera dans le sang, en association avec une neutrocytose très élevée : c’est ce qu’on appelle une réaction leucémoïde (voir plus loin).
96
Q

Polynucléose neutrophile: Libération médullaire accrue
- Maturation et libération médullaires accélérées: libération - mécanisme

A
  1. Maturation accélérée : une granulopoïèse très stimulée, comme pour l’érythropoïèse, “brûle les étapes”. À l’instar des hématies polychromatophiles qui trahissent l’expulsion prématurée dans le sang de réticulocytes immatures, la présence de granulations toxiques et de corps de Döhle dans les polynucléaires neutrophiles circulants témoigne d’une maturation médullaire écourtée.
  2. Libération médullaire accélérée et prématurée : la barrière moelle-sang devient plus perméable, et un petit nombre de précurseurs réussissent à la franchir : quelques métamyélocytes, myélocytes et parfois un promyélocyte apparaissent dans le sang. Exceptionnellement, un nombre plus impressionnant de ces précurseurs se retrouvera dans le sang, en association avec une neutrocytose très élevée : c’est ce qu’on appelle une réaction leucémoïde (voir plus loin).
97
Q

Qu’entend-on par “déviation à gauche” de la formule leucocytaire?

A
  • C’est l’ensemble des anomalies neutrocytaires sanguines habituellement rencontrées dans les neutrocytoses avec production médullaire accrue, soit : augmentation des stabs, présence occasionnelle de quelques métamyélocytes et formes plus jeunes, et présence de granulations toxiques et de corps de Döhle.
  • Déviation à gauche signifie déviation vers les formes cellulaires plus jeunes.
  • Le tableau 2-3 énumère les causes de neutrocytose et rappelle leur mécanisme.
98
Q

Neutrocytose: Tableau des causes et mécanismes

A
99
Q

Neutrocytose: Tableau des causes et mécanismes
- nommez les causes

A
  1. États physiologiques
  2. États réactionnels
  3. Glucocorticoïde
  4. Infections, inflammation et néoplasie
100
Q

Neutrocytose: Tableau des causes et mécanismes
- états physiologiques: nommez-les

A
  1. Nouveau-né
  2. Menstruations
  3. Grossesse
101
Q

Neutrocytose: Tableau des causes et mécanismes
- états réactionnels: nommez-les

A
  1. Exercice physique violent
  2. Émotions, stress neutrocytose
  3. Convulsions

Mécanisme: démargination

102
Q

Neutrocytose: Tableau des causes et mécanismes
- états réactionnels: nommez le mécanisme en cause

A
  1. Exercice physique violent
  2. Émotions, stress neutrocytose
  3. Convulsions

Mécanisme: démargination

103
Q

Neutrocytose: Tableau des causes et mécanismes
- glucocorticoïdes: nommez les causes

A
  1. Corticothérapie
  2. Syndrome de Cushing

Mécanismes: inhibition de la diapédèse et libération médullaire accrue

104
Q

Neutrocytose: Tableau des causes et mécanismes
- glucocorticoïdes: nommez les mécanismes en cause

A
  1. Corticothérapie
  2. Syndrome de Cushing

Mécanismes: inhibition de la diapédèse et libération médullaire accrue

105
Q

Neutrocytose: Tableau des causes et mécanismes
- Infections, inflammations, néoplasies: nommez les causes

A
  1. Infections bactériennes localisées ou généralisées, certaines infections virales.
  2. Maladies inflammatoires sévères (connectivites, maladies rhumatismales, goutte aiguë ou allergie sévère).
  3. Nécrose tissulaire importante (brûlures, traumatismes, chirurgie, etc.).
  4. Cancers et lymphomes.
  5. Maladies diverses (plus rarement) : hémorragie ou hémolyse aiguë, intoxication, éclampsie, et autres.
  6. Lithium (RX de la maladie bipolaire)

Mécanisme: libération médullaire accrue

106
Q

Neutrocytose: Tableau des causes et mécanismes
- Infections, inflammations, néoplasies: nommez le mécanisme en cause

A
  1. Infections bactériennes localisées ou généralisées, certaines infections virales.
  2. Maladies inflammatoires sévères (connectivites, maladies rhumatismales, goutte aiguë ou allergie sévère).
  3. Nécrose tissulaire importante (brûlures, traumatismes, chirurgie, etc.).
  4. Cancers et lymphomes.
  5. Maladies diverses (plus rarement) : hémorragie ou hémolyse aiguë, intoxication, éclampsie, et autres.
  6. Lithium (RX de la maladie bipolaire)

Mécanisme: libération médullaire accrue

107
Q

RÉSUMÉ: Infections bactériennes, neutrocytoses et neutropénies
- infection bactérienne: résultats aux tests sanguins

A
  1. Classiquement, à l’état floride, une infection bactérienne sévère s’accompagne d’une neutrocytose avec déviation à gauche de la formule leucocytaire.
  2. Dans les cas extrêmes (ou chez les splénectomisés), ces anomalies sont même plus accusées encore : c’est la réaction leucémoïde. Par contre, dans les infections graves surtout, on peut observer tout le contraire, c’est-à-dire :
  3. La neutropénie paradoxale: cette réaction inattendue peut survenir lors d’infections très sévères dans lesquelles on s’attendrait plutôt à observer une neutrocytose réactionnelle. La neutropénie paradoxale s’accompagne habituellement d’une augmentation relative des stabs et des autres signes de déviation à gauche : la production médullaire, malgré ses limitations, est quand même augmentée et accélérée par rapport à son régime habituel chez ce patient. La neutropénie paradoxale est l’équivalent physiopathologique, pour les polynucléaires neutrophiles de l’anémie hémolytique avec érythropoïèse typiquement augmentée mais relativement insuffisante.
  • Le tableau 2-4 résume les constatations faites à l’hémogramme dans les neutrocytoses et neutropénies induites par divers mécanismes.
108
Q

RÉSUMÉ: Infections bactériennes, neutrocytoses et neutropénies
- infections bactériennes: tests sanguins dans les cas extrêmes

A
  1. Classiquement, à l’état floride, une infection bactérienne sévère s’accompagne d’une neutrocytose avec déviation à gauche de la formule leucocytaire.
  2. Dans les cas extrêmes (ou chez les splénectomisés), ces anomalies sont même plus accusées encore : c’est la réaction leucémoïde. Par contre, dans les infections graves surtout, on peut observer tout le contraire, c’est-à-dire :
  3. La neutropénie paradoxale: cette réaction inattendue peut survenir lors d’infections très sévères dans lesquelles on s’attendrait plutôt à observer une neutrocytose réactionnelle. La neutropénie paradoxale s’accompagne habituellement d’une augmentation relative des stabs et des autres signes de déviation à gauche : la production médullaire, malgré ses limitations, est quand même augmentée et accélérée par rapport à son régime habituel chez ce patient. La neutropénie paradoxale est l’équivalent physiopathologique, pour les polynucléaires neutrophiles de l’anémie hémolytique avec érythropoïèse typiquement augmentée mais relativement insuffisante.
  • Le tableau 2-4 résume les constatations faites à l’hémogramme dans les neutrocytoses et neutropénies induites par divers mécanismes.
109
Q

RÉSUMÉ: Infections bactériennes, neutrocytoses et neutropénies
- infections bactériennes: expliquez la neutropénie paradoxale

A
  1. Classiquement, à l’état floride, une infection bactérienne sévère s’accompagne d’une neutrocytose avec déviation à gauche de la formule leucocytaire.
  2. Dans les cas extrêmes (ou chez les splénectomisés), ces anomalies sont même plus accusées encore : c’est la réaction leucémoïde. Par contre, dans les infections graves surtout, on peut observer tout le contraire, c’est-à-dire :
  3. La neutropénie paradoxale: cette réaction inattendue peut survenir lors d’infections très sévères dans lesquelles on s’attendrait plutôt à observer une neutrocytose réactionnelle. La neutropénie paradoxale s’accompagne habituellement d’une augmentation relative des stabs et des autres signes de déviation à gauche : la production médullaire, malgré ses limitations, est quand même augmentée et accélérée par rapport à son régime habituel chez ce patient. La neutropénie paradoxale est l’équivalent physiopathologique, pour les polynucléaires neutrophiles de l’anémie hémolytique avec érythropoïèse typiquement augmentée mais relativement insuffisante.
  • Le tableau 2-4 résume les constatations faites à l’hémogramme dans les neutrocytoses et neutropénies induites par divers mécanismes.
110
Q

RÉSUMÉ: Infections bactériennes, neutrocytoses et neutropénies
- neutropénie paradoxale: physiopatho

A
  1. Classiquement, à l’état floride, une infection bactérienne sévère s’accompagne d’une neutrocytose avec déviation à gauche de la formule leucocytaire.
  2. Dans les cas extrêmes (ou chez les splénectomisés), ces anomalies sont même plus accusées encore : c’est la réaction leucémoïde. Par contre, dans les infections graves surtout, on peut observer tout le contraire, c’est-à-dire :
  3. La neutropénie paradoxale: cette réaction inattendue peut survenir lors d’infections très sévères dans lesquelles on s’attendrait plutôt à observer une neutrocytose réactionnelle. La neutropénie paradoxale s’accompagne habituellement d’une augmentation relative des stabs et des autres signes de déviation à gauche : la production médullaire, malgré ses limitations, est quand même augmentée et accélérée par rapport à son régime habituel chez ce patient. La neutropénie paradoxale est l’équivalent physiopathologique, pour les polynucléaires neutrophiles de l’anémie hémolytique avec érythropoïèse typiquement augmentée mais relativement insuffisante.
  • Le tableau 2-4 résume les constatations faites à l’hémogramme dans les neutrocytoses et neutropénies induites par divers mécanismes.
111
Q

RÉSUMÉ: Infections bactériennes, neutrocytoses et neutropénies
- constations

A
  1. Classiquement, à l’état floride, une infection bactérienne sévère s’accompagne d’une neutrocytose avec déviation à gauche de la formule leucocytaire.
  2. Dans les cas extrêmes (ou chez les splénectomisés), ces anomalies sont même plus accusées encore : c’est la réaction leucémoïde. Par contre, dans les infections graves surtout, on peut observer tout le contraire, c’est-à-dire :
  3. La neutropénie paradoxale: cette réaction inattendue peut survenir lors d’infections très sévères dans lesquelles on s’attendrait plutôt à observer une neutrocytose réactionnelle. La neutropénie paradoxale s’accompagne habituellement d’une augmentation relative des stabs et des autres signes de déviation à gauche : la production médullaire, malgré ses limitations, est quand même augmentée et accélérée par rapport à son régime habituel chez ce patient. La neutropénie paradoxale est l’équivalent physiopathologique, pour les polynucléaires neutrophiles de l’anémie hémolytique avec érythropoïèse typiquement augmentée mais relativement insuffisante.
  • Le tableau 2-4 résume les constatations faites à l’hémogramme dans les neutrocytoses et neutropénies induites par divers mécanismes.
112
Q

Altérations de la formule des neutrophiles dans diverses circonstances

A
113
Q

Altérations de la formule des neutrophiles dans diverses circonstances
- Nommez les causes de neutrocytoses

A
  1. Démargination : Inhibition de la diapédèse
  2. Libération des réserves médullaires (phase initiale)
  3. Libération (réserves) et production médullaires accrues (phases plus tardives)
  4. Libération et production médullaires très intenses
114
Q

Altérations de la formule des neutrophiles dans diverses circonstances
- Si neutrocytoses: Démargination / Inhibition de la diapédèse

A
  • Neutrocytose (pseudo-neutrocytose si démargination)
  • Stabs non augmentés
115
Q

Altérations de la formule des neutrophiles dans diverses circonstances
- Si neutrocytoses: Libération des réserves médullaires (phase initiale)

A
  • Neutrocytose modérée
  • Stabs légèrement ou modérément augmentés
116
Q

Altérations de la formule des neutrophiles dans diverses circonstances
- Si neutrocytoses: Libération (réserves) et production médullaires accrues (phases plus tardives)

A
  • Neutrocytose importante
  • Stabs très augmentés
  • Granulations toxiques et corps de Döhle
117
Q

Altérations de la formule des neutrophiles dans diverses circonstances
- Si neutrocytoses: Libération et production médullaires très intenses

A
  • Neutrocytose très importante
  • Stabs très augmentés
  • Granulations toxiques et corps de Döhle = réaction leucémoïde
  • Myélémie : présence de 3 à 10 % de myélocytes et métamyélocytes
118
Q

Altérations de la formule des neutrophiles dans diverses circonstances
- nommez les causes de neutropénies

A
  1. Pseudo-neutropénie margination excessive
  2. Production médullaire diminuée (hypoplasie)
  3. Production médullaire accrue mais consommation périphérique plus considérable encore
119
Q

Altérations de la formule des neutrophiles dans diverses circonstances
- si neutropénies: Altérations de la formule des neutrophiles dans diverses circonstances

A
  • Neutropénie apparente
  • % de stabs normal
120
Q

Altérations de la formule des neutrophiles dans diverses circonstances
- si neutropénies: Production médullaire diminuée (hypoplasie)

A
  • Neutropénie réelle
  • % de stabs normal ou diminué
121
Q

Altérations de la formule des neutrophiles dans diverses circonstances
- si neutropénies: Production médullaire accrue mais consommation périphérique plus considérable encore

A
  • Neutropénie “paradoxale”
  • % de stabs augmenté modérément ou beaucoup
  • Granulations toxiques et corps de Döhle
  • Myélémie variable
122
Q

Polynucléose éosinophile: Autre nom

A

Éosinophilie

123
Q

Polynucléose éosinophile: Valeurs

A
  • Elle existe lorsqu’il y a plus de 0,5 x 10^9 polynucléaires éosinophiles/L.
  • Les causes principales des éosinophilies réactionnelles sont :
  1. des affections allergiques (asthme, eczéma, réactions médicamenteuses, autres allergies chroniques);
  2. Certaines parasitoses (ascaris, oxyure, ankylostome, trichinose, et autres);
  3. La vasculites granulomateuses (Wegener, Churg-Strauss, périartérite noueuse);
  4. Certaines maladies pulmonaires (ex: syndrome de Loeffler).
  5. Certains cancers, hématologiques (Hodgkin) ou autres; et
  6. De rares cas de mastocytose systémique.
124
Q

Polynucléose éosinophile: Causes principales

A
  • Elle existe lorsqu’il y a plus de 0,5 x 10^9 polynucléaires éosinophiles/L.
  • Les causes principales des éosinophilies réactionnelles sont :
  1. Des affections allergiques (asthme, eczéma, réactions médicamenteuses, autres allergies chroniques);
  2. Certaines parasitoses (ascaris, oxyure, ankylostome, trichinose, et autres);
  3. La vasculites granulomateuses (Wegener, Churg-Strauss, périartérite noueuse);
  4. Certaines maladies pulmonaires (ex: syndrome de Loeffler).
  5. Certains cancers, hématologiques (Hodgkin) ou autres; et
  6. De rares cas de mastocytose systémique.
125
Q

Polynucléose éosinophile: Cause très rare

A
  • Il existe une condition très rare appelée leucémie à éosinophiles qui doit être aussi considérée lorsqu’aucune cause apparente ne peut être trouvée pour expliquer une éosinophilie importante et persistante chez un patient donné.
126
Q

Syndrome hyperéosinophilique: Valeur

A
  • Le syndrome hyperéosinophilique est caractérisé par la présence d’une éosinophilie de 1,5 x 10^9/L ou plus pour une période minimale de 6 mois n’étant pas expliquée par une cause réactionnelle.
  • Cette appellation comprend un large éventail de syndromes cliniques ayant comme point commun une dysfonction organique attribuable à la présence augmentée d’éosinophiles.
  • Les organes les plus souvent atteints sont la peau, les poumons, le tractus digestif et plus rarement le cœur et le système nerveux central. Son traitement dépend de son étiologie exacte et de son importance clinique.
127
Q

Syndrome hyperéosinophilique: Durée

A
  • Le syndrome hyperéosinophilique est caractérisé par la présence d’une éosinophilie de 1,5 x 10^9/L ou plus pour une période minimale de 6 mois n’étant pas expliquée par une cause réactionnelle.
  • Cette appellation comprend un large éventail de syndromes cliniques ayant comme point commun une dysfonction organique attribuable à la présence augmentée d’éosinophiles.
  • Les organes les plus souvent atteints sont la peau, les poumons, le tractus digestif et plus rarement le cœur et le système nerveux central. Son traitement dépend de son étiologie exacte et de son importance clinique.
128
Q

Syndrome hyperéosinophilique: Comprend quoi?

A
  • Le syndrome hyperéosinophilique est caractérisé par la présence d’une éosinophilie de 1,5 x 10^9/L ou plus pour une période minimale de 6 mois n’étant pas expliquée par une cause réactionnelle.
  • Cette appellation comprend un large éventail de syndromes cliniques ayant comme point commun une dysfonction organique attribuable à la présence augmentée d’éosinophiles.
  • Les organes les plus souvent atteints sont la peau, les poumons, le tractus digestif et plus rarement le cœur et le système nerveux central. Son traitement dépend de son étiologie exacte et de son importance clinique.
129
Q

Syndrome hyperéosinophilique: Organes les plus souvents atteints

A
  • Le syndrome hyperéosinophilique est caractérisé par la présence d’une éosinophilie de 1,5 x 10^9/L ou plus pour une période minimale de 6 mois n’étant pas expliquée par une cause réactionnelle.
  • Cette appellation comprend un large éventail de syndromes cliniques ayant comme point commun une dysfonction organique attribuable à la présence augmentée d’éosinophiles.
  • Les organes les plus souvent atteints sont la peau, les poumons, le tractus digestif et plus rarement le cœur et le système nerveux central.
  • Son traitement dépend de son étiologie exacte et de son importance clinique.
130
Q

Syndrome hyperéosinophilique: Traitement

A
  • Le syndrome hyperéosinophilique est caractérisé par la présence d’une éosinophilie de 1,5 x 10^9/L ou plus pour une période minimale de 6 mois n’étant pas expliquée par une cause réactionnelle.
  • Cette appellation comprend un large éventail de syndromes cliniques ayant comme point commun une dysfonction organique attribuable à la présence augmentée d’éosinophiles.
  • Les organes les plus souvent atteints sont la peau, les poumons, le tractus digestif et plus rarement le cœur et le système nerveux central.
  • Son traitement dépend de son étiologie exacte et de son importance clinique.
131
Q

Polynucléose basophile: Autre nom

A

basophilie

132
Q

Polynucléose basophile: Valeur

A
  • Elle existe lorsqu’on trouve plus de 0,2 x 10^9 polynucléaires basophiles/L de sang.
  • Elle est rare, se rencontrant dans les circonstances suivantes : leucémie myéloïde chronique ou autres néoplasies myéloprolifératives, certaines néoplasies hématologique, les réactions allergiques ou inflammatoires (PAR, Colite ulcéreuse), les endocrinopathies (hypothyroïdie) et les infections (virus, TB, helminthes).
  • Elle est souvent associée à une hyperhistaminémie et susceptible de causer du prurit.
133
Q

Polynucléose basophile: Fréquence

A
  • Elle existe lorsqu’on trouve plus de 0,2 x 10^9 polynucléaires basophiles/L de sang.
  • Elle est rare, se rencontrant dans les circonstances suivantes : leucémie myéloïde chronique ou autres néoplasies myéloprolifératives, certaines néoplasies hématologique, les réactions allergiques ou inflammatoires (PAR, Colite ulcéreuse), les endocrinopathies (hypothyroïdie) et les infections (virus, TB, helminthes).
  • Elle est souvent associée à une hyperhistaminémie et susceptible de causer du prurit.
134
Q

Polynucléose basophile: Se retrouve dans quel contexte?

A
  • Elle existe lorsqu’on trouve plus de 0,2 x 10^9 polynucléaires basophiles/L de sang.
  • Elle est rare, se rencontrant dans les circonstances suivantes : leucémie myéloïde chronique ou autres néoplasies myéloprolifératives, certaines néoplasies hématologique, les réactions allergiques ou inflammatoires (PAR, Colite ulcéreuse), les endocrinopathies (hypothyroïdie) et les infections (virus, TB, helminthes).
  • Elle est souvent associée à une hyperhistaminémie et susceptible de causer du prurit.
135
Q

Polynucléose basophile: Associé à quoi?

A
  • Elle existe lorsqu’on trouve plus de 0,2 x 10^9 polynucléaires basophiles/L de sang.
  • Elle est rare, se rencontrant dans les circonstances suivantes : leucémie myéloïde chronique ou autres néoplasies myéloprolifératives, certaines néoplasies hématologique, les réactions allergiques ou inflammatoires (PAR, Colite ulcéreuse), les endocrinopathies (hypothyroïdie) et les infections (virus, TB, helminthes).
  • Elle est souvent associée à une hyperhistaminémie et susceptible de causer du prurit.
136
Q

Monocytose: Valeurs

A
  • La monocytose est définie par l’existence d’un nombre absolu de monocytes circulants supérieur à 0,8 x 10^9/L (selon uptodate)
  • Une monocytose réactionnelle peut s’observer en association avec :
  • 1- Les infections (chroniques surtout)
    • bactériennes (ex. tuberculose)
    • parasitaires (ex. paludisme)
    • virales.
  • 2- Un début de régénération médullaire après une période d’aplasie profonde.
  • 3- Certains syndromes inflammatoires (connectivites, polyarthrite rhumatoïde, sarcoïdose, entérite régionale, etc.).
  • 4- Un état post-splénectomie
  • 5- La grossesse
  • 6- Le traitement au G-CSF ou aux corticostéroïdes
137
Q

Monocytose: Peut s’observer en association avec quoi?

A
  • La monocytose est définie par l’existence d’un nombre absolu de monocytes circulants supérieur à 0,8 x 10^9/L (selon uptodate)
  • Une monocytose réactionnelle peut s’observer en association avec :
  • 1- Les infections (chroniques surtout)
    • bactériennes (ex. tuberculose)
    • parasitaires (ex. paludisme)
    • virales.
  • 2- Un début de régénération médullaire après une période d’aplasie profonde.
  • 3- Certains syndromes inflammatoires (connectivites, polyarthrite rhumatoïde, sarcoïdose, entérite régionale, etc.).
  • 4- Un état post-splénectomie
  • 5- La grossesse
  • 6- Le traitement au G-CSF ou aux corticostéroïdes
138
Q

Monocytose: En association avec - infections

A
  • La monocytose est définie par l’existence d’un nombre absolu de monocytes circulants supérieur à 0,8 x 10^9/L (selon uptodate)
  • Une monocytose réactionnelle peut s’observer en association avec :
  • 1- Les infections (chroniques surtout)
    • bactériennes (ex. tuberculose)
    • parasitaires (ex. paludisme)
    • virales.
  • 2- Un début de régénération médullaire après une période d’aplasie profonde.
  • 3- Certains syndromes inflammatoires (connectivites, polyarthrite rhumatoïde, sarcoïdose, entérite régionale, etc.).
  • 4- Un état post-splénectomie
  • 5- La grossesse
  • 6- Le traitement au G-CSF ou aux corticostéroïdes
139
Q

Monocytose: En association avec - regénération médullaire

A
  • La monocytose est définie par l’existence d’un nombre absolu de monocytes circulants supérieur à 0,8 x 10^9/L (selon uptodate)
  • Une monocytose réactionnelle peut s’observer en association avec :
  • 1- Les infections (chroniques surtout)
    • bactériennes (ex. tuberculose)
    • parasitaires (ex. paludisme)
    • virales.
  • 2- Un début de régénération médullaire après une période d’aplasie profonde.
  • 3- Certains syndromes inflammatoires (connectivites, polyarthrite rhumatoïde, sarcoïdose, entérite régionale, etc.).
  • 4- Un état post-splénectomie
  • 5- La grossesse
  • 6- Le traitement au G-CSF ou aux corticostéroïdes
140
Q

Monocytose: En association avec - syndromes

A
  • La monocytose est définie par l’existence d’un nombre absolu de monocytes circulants supérieur à 0,8 x 10^9/L (selon uptodate)
  • Une monocytose réactionnelle peut s’observer en association avec :
  • 1- Les infections (chroniques surtout)
    • bactériennes (ex. tuberculose)
    • parasitaires (ex. paludisme)
    • virales.
  • 2- Un début de régénération médullaire après une période d’aplasie profonde.
  • 3- Certains syndromes inflammatoires (connectivites, polyarthrite rhumatoïde, sarcoïdose, entérite régionale, etc.).
  • 4- Un état post-splénectomie
  • 5- La grossesse
  • 6- Le traitement au G-CSF ou aux corticostéroïdes
141
Q

Monocytose: En association avec - chx

A
  • La monocytose est définie par l’existence d’un nombre absolu de monocytes circulants supérieur à 0,8 x 10^9/L (selon uptodate)
  • Une monocytose réactionnelle peut s’observer en association avec :
  • 1- Les infections (chroniques surtout)
    • bactériennes (ex. tuberculose)
    • parasitaires (ex. paludisme)
    • virales.
  • 2- Un début de régénération médullaire après une période d’aplasie profonde.
  • 3- Certains syndromes inflammatoires (connectivites, polyarthrite rhumatoïde, sarcoïdose, entérite régionale, etc.).
  • 4- Un état post-splénectomie
  • 5- La grossesse
  • 6- Le traitement au G-CSF ou aux corticostéroïdes
142
Q

Monocytose: En association avec - grossesse

A
  • La monocytose est définie par l’existence d’un nombre absolu de monocytes circulants supérieur à 0,8 x 10^9/L (selon uptodate)
  • Une monocytose réactionnelle peut s’observer en association avec :
  • 1- Les infections (chroniques surtout)
    • bactériennes (ex. tuberculose)
    • parasitaires (ex. paludisme)
    • virales.
  • 2- Un début de régénération médullaire après une période d’aplasie profonde.
  • 3- Certains syndromes inflammatoires (connectivites, polyarthrite rhumatoïde, sarcoïdose, entérite régionale, etc.).
  • 4- Un état post-splénectomie
  • 5- La grossesse
  • 6- Le traitement au G-CSF ou aux corticostéroïdes
143
Q

Monocytose: En association avec - traitement

A
  • La monocytose est définie par l’existence d’un nombre absolu de monocytes circulants supérieur à 0,8 x 10^9/L (selon uptodate)
  • Une monocytose réactionnelle peut s’observer en association avec :
  • 1- Les infections (chroniques surtout)
    • bactériennes (ex. tuberculose)
    • parasitaires (ex. paludisme)
    • virales.
  • 2- Un début de régénération médullaire après une période d’aplasie profonde.
  • 3- Certains syndromes inflammatoires (connectivites, polyarthrite rhumatoïde, sarcoïdose, entérite régionale, etc.).
  • 4- Un état post-splénectomie
  • 5- La grossesse
  • 6- Le traitement au G-CSF ou aux corticostéroïdes
144
Q

Monocytose: Quoi faire si n’est pas en association?

A
  • En l’absence d’une ou de l’autre des conditions précédentes, il faut soupçonner l’existence d’une monocytose primaire ou néoplasique telle que rencontrée dans la leucémie monocytaire ou myélo-monocytaire chronique.
  • Une monocytose réactionnelle peut s’observer en association avec :
  • 1- Les infections (chroniques surtout)
    • bactériennes (ex. tuberculose)
    • parasitaires (ex. paludisme)
    • virales.
  • 2- Un début de régénération médullaire après une période d’aplasie profonde.
  • 3- Certains syndromes inflammatoires (connectivites, polyarthrite rhumatoïde, sarcoïdose, entérite régionale, etc.).
  • 4- Un état post-splénectomie
  • 5- La grossesse
  • 6- Le traitement au G-CSF ou aux corticostéroïdes
145
Q

Thrombocytose: Autre nom

A

Hyperplaquettose

146
Q

Thrombocytose: Valeur

A
  • Une thrombocytose existe, chez l’adulte, lorsque la numération des plaquettes se situe au-delà de 400 x 109/L après avoir été mesurée à plusieurs reprises.
  • L’hyperplaquettose secondaire est soit transitoire, soit persistante.
  • Les hyperplaquettoses secondaires s’observent :
    • 1- après splénectomie, de façon transitoire ou permanente;
    • 2- en association avec certains cancers;
    • 3- après une stimulation de la moelle hématopoïétique : hémorragie aiguë, hémolyse, infection;
    • 4- au cours de maladies inflammatoires (ex. polyarthrite rhumatoïde, colite ulcéreuse) ou infectieuses (ex. tuberculose);
    • 5- au cours d’un état ferriprive chronique;
    • 6- durant le post-partum.
    • 7- en post-opératoire ou lors d’un trauma
147
Q

Thrombocytose: Nombre de valeurs

A
  • Une thrombocytose existe, chez l’adulte, lorsque la numération des plaquettes se situe au-delà de 400 x 109/L après avoir été mesurée à plusieurs reprises.
  • L’hyperplaquettose secondaire est soit transitoire, soit persistante.
  • Les hyperplaquettoses secondaires s’observent :
    • 1- après splénectomie, de façon transitoire ou permanente;
    • 2- en association avec certains cancers;
    • 3- après une stimulation de la moelle hématopoïétique : hémorragie aiguë, hémolyse, infection;
    • 4- au cours de maladies inflammatoires (ex. polyarthrite rhumatoïde, colite ulcéreuse) ou infectieuses (ex. tuberculose);
    • 5- au cours d’un état ferriprive chronique;
    • 6- durant le post-partum.
    • 7- en post-opératoire ou lors d’un trauma
148
Q

Thrombocytose: En association avec - chx

A
  • Une thrombocytose existe, chez l’adulte, lorsque la numération des plaquettes se situe au-delà de 400 x 109/L après avoir été mesurée à plusieurs reprises.
  • L’hyperplaquettose secondaire est soit transitoire, soit persistante.
  • Les hyperplaquettoses secondaires s’observent :
    • 1- après splénectomie, de façon transitoire ou permanente;
    • 2- en association avec certains cancers;
    • 3- après une stimulation de la moelle hématopoïétique : hémorragie aiguë, hémolyse, infection;
    • 4- au cours de maladies inflammatoires (ex. polyarthrite rhumatoïde, colite ulcéreuse) ou infectieuses (ex. tuberculose);
    • 5- au cours d’un état ferriprive chronique;
    • 6- durant le post-partum.
    • 7- en post-opératoire ou lors d’un trauma
149
Q

Thrombocytose: En association avec - néo

A
  • Une thrombocytose existe, chez l’adulte, lorsque la numération des plaquettes se situe au-delà de 400 x 109/L après avoir été mesurée à plusieurs reprises.
  • L’hyperplaquettose secondaire est soit transitoire, soit persistante.
  • Les hyperplaquettoses secondaires s’observent :
    • 1- après splénectomie, de façon transitoire ou permanente;
    • 2- en association avec certains cancers;
    • 3- après une stimulation de la moelle hématopoïétique : hémorragie aiguë, hémolyse, infection;
    • 4- au cours de maladies inflammatoires (ex. polyarthrite rhumatoïde, colite ulcéreuse) ou infectieuses (ex. tuberculose);
    • 5- au cours d’un état ferriprive chronique;
    • 6- durant le post-partum.
    • 7- en post-opératoire ou lors d’un trauma
150
Q

Thrombocytose: En association avec - stimulation de la moelle

A
  • Une thrombocytose existe, chez l’adulte, lorsque la numération des plaquettes se situe au-delà de 400 x 109/L après avoir été mesurée à plusieurs reprises.
  • L’hyperplaquettose secondaire est soit transitoire, soit persistante.
  • Les hyperplaquettoses secondaires s’observent :
    • 1- après splénectomie, de façon transitoire ou permanente;
    • 2- en association avec certains cancers;
    • 3- après une stimulation de la moelle hématopoïétique : hémorragie aiguë, hémolyse, infection;
    • 4- au cours de maladies inflammatoires (ex. polyarthrite rhumatoïde, colite ulcéreuse) ou infectieuses (ex. tuberculose);
    • 5- au cours d’un état ferriprive chronique;
    • 6- durant le post-partum.
    • 7- en post-opératoire ou lors d’un trauma
151
Q

Thrombocytose: En association avec - fer

A
  • Une thrombocytose existe, chez l’adulte, lorsque la numération des plaquettes se situe au-delà de 400 x 109/L après avoir été mesurée à plusieurs reprises.
  • L’hyperplaquettose secondaire est soit transitoire, soit persistante.
  • Les hyperplaquettoses secondaires s’observent :
    • 1- après splénectomie, de façon transitoire ou permanente;
    • 2- en association avec certains cancers;
    • 3- après une stimulation de la moelle hématopoïétique : hémorragie aiguë, hémolyse, infection;
    • 4- au cours de maladies inflammatoires (ex. polyarthrite rhumatoïde, colite ulcéreuse) ou infectieuses (ex. tuberculose);
    • 5- au cours d’un état ferriprive chronique;
    • 6- durant le post-partum.
    • 7- en post-opératoire ou lors d’un trauma
152
Q

Thrombocytose: En association avec - grossesse

A
  • Une thrombocytose existe, chez l’adulte, lorsque la numération des plaquettes se situe au-delà de 400 x 109/L après avoir été mesurée à plusieurs reprises.
  • L’hyperplaquettose secondaire est soit transitoire, soit persistante.
  • Les hyperplaquettoses secondaires s’observent :
    • 1- après splénectomie, de façon transitoire ou permanente;
    • 2- en association avec certains cancers;
    • 3- après une stimulation de la moelle hématopoïétique : hémorragie aiguë, hémolyse, infection;
    • 4- au cours de maladies inflammatoires (ex. polyarthrite rhumatoïde, colite ulcéreuse) ou infectieuses (ex. tuberculose);
    • 5- au cours d’un état ferriprive chronique;
    • 6- durant le post-partum.
    • 7- en post-opératoire ou lors d’un trauma
153
Q

Thrombocytose: En association avec - chx / trauma

A
  • Une thrombocytose existe, chez l’adulte, lorsque la numération des plaquettes se situe au-delà de 400 x 109/L après avoir été mesurée à plusieurs reprises.
  • L’hyperplaquettose secondaire est soit transitoire, soit persistante.
  • Les hyperplaquettoses secondaires s’observent :
    • 1- après splénectomie, de façon transitoire ou permanente;
    • 2- en association avec certains cancers;
    • 3- après une stimulation de la moelle hématopoïétique : hémorragie aiguë, hémolyse, infection;
    • 4- au cours de maladies inflammatoires (ex. polyarthrite rhumatoïde, colite ulcéreuse) ou infectieuses (ex. tuberculose);
    • 5- au cours d’un état ferriprive chronique;
    • 6- durant le post-partum.
    • 7- en post-opératoire ou lors d’un trauma
154
Q

Thrombocytose: Causes secondaires

A
  • Une thrombocytose existe, chez l’adulte, lorsque la numération des plaquettes se situe au-delà de 400 x 109/L après avoir été mesurée à plusieurs reprises.
  • L’hyperplaquettose secondaire est soit transitoire, soit persistante.
  • Les hyperplaquettoses secondaires s’observent :
    • 1- après splénectomie, de façon transitoire ou permanente;
    • 2- en association avec certains cancers;
    • 3- après une stimulation de la moelle hématopoïétique : hémorragie aiguë, hémolyse, infection;
    • 4- au cours de maladies inflammatoires (ex. polyarthrite rhumatoïde, colite ulcéreuse) ou infectieuses (ex. tuberculose);
    • 5- au cours d’un état ferriprive chronique;
    • 6- durant le post-partum.
    • 7- en post-opératoire ou lors d’un trauma
155
Q

Thrombocytose: C’est quoi si c’est pas en association?

A
  • En l’absence de l’une ou l’autre des conditions mentionnées ci-dessus, il faut alors soupçonner l’existence d’un thrombocytose primaire ou néoplasique reflétant l’existence sous-jacente d’une thrombocytémie essentielle ou une autre néoplasie myéloproliférative apparenté dont nous discuterons plus en détails dans un autre chapitre.
  • Les hyperplaquettoses secondaires s’observent :
    • 1- après splénectomie, de façon transitoire ou permanente;
    • 2- en association avec certains cancers;
    • 3- après une stimulation de la moelle hématopoïétique : hémorragie aiguë, hémolyse, infection;
    • 4- au cours de maladies inflammatoires (ex. polyarthrite rhumatoïde, colite ulcéreuse) ou infectieuses (ex. tuberculose);
    • 5- au cours d’un état ferriprive chronique;
    • 6- durant le post-partum.
    • 7- en post-opératoire ou lors d’un trauma
156
Q

Mécanismes médullaires causant une polynucléose neutrophile dans le sang :

  • a) Quel mécanisme agit le plus rapidement ?
  • b) Nommez deux autres mécanismes médullaires de polynucléose neutrophile.
A
  • a) Libération des réserves médullaires de neutrophiles matures (polynucléaires et stabs).
  • b)
    • Maturation et libération granulocytaires accélérées (agit moins rapidement que 8 a)).
    • Granulopoïèse augmentée → production quantitativement accrue de neutrophiles (ce mécanisme est plus lent encore à se manifester dans le sang. Mais il peut produire une polynucléose plus importante et de plus longue durée).
157
Q

Mécanismes médullaires causant une polynucléose neutrophile dans le sang :

  • a) Quel mécanisme agit le plus rapidement ?
A
  • a) Libération des réserves médullaires de neutrophiles matures (polynucléaires et stabs).
  • b)
    • Maturation et libération granulocytaires accélérées (agit moins rapidement que 8 a)).
    • Granulopoïèse augmentée → production quantitativement accrue de neutrophiles (ce mécanisme est plus lent encore à se manifester dans le sang. Mais il peut produire une polynucléose plus importante et de plus longue durée).
158
Q

Mécanismes médullaires causant une polynucléose neutrophile dans le sang :

  • b) Nommez deux autres mécanismes médullaires de polynucléose neutrophile (autres que ceux plus rapides).
A
  • a) Libération des réserves médullaires de neutrophiles matures (polynucléaires et stabs).
  • b)
    • Maturation et libération granulocytaires accélérées (agit moins rapidement que 8 a)).
    • Granulopoïèse augmentée → production quantitativement accrue de neutrophiles (ce mécanisme est plus lent encore à se manifester dans le sang. Mais il peut produire une polynucléose plus importante et de plus longue durée).
159
Q

Qu’entend-on par «déviation à gauche» de la formule leucocytaire ?

A
  • Formule leucocytaire avec :
    • augmentation des stabs;
    • occasionnellement quelques métamyélocytes ou myélocytes;
    • présence de granulations toxiques ou de corps de Döhle.
  • «Déviation à gauche» signifie vers les formes de neutrophiles plus jeunes.
160
Q

Qu’est-ce qu’une neutropénie paradoxale?

A
  • Il y a «paradoxe» lorsqu’une déviation à gauche est associée non pas à une neutrocytose comme c’est habituellement le cas, mais à une neutropénie.
  • La moelle est incapable de produire en quantité suffisante dans cette circonstance.
161
Q

Nommez des causes d’éosinophilie et des causes de monocytose.

A
  • Causes d’éosinophilie: allergies, parasitoses, dermatites extensives, vasculites granulomateuses.
  • Causes de monocytose : infections chroniques (TB), régénération post-aplasie ou changements sanguins post-splénectomie.
162
Q

Quel est le symptôme souvent associé à une basophilie sanguine?

A
  • Le prurit est un symptôme fréquemment associé à la basophilie, résultant vraisemblablement de l’hyperhistaminémie associée.
163
Q

Érythrocytose secondaire (bénigne) ou maligne?

A

Érythrocytose secondaire.

164
Q

Diagnostic ou étiologie probable?

A

Hypoxie de haute altitude.

165
Q

Test(s) additionnel(s) approprié(s) ?

A
  • Surveillance clinique et de l’hémoglobine.
  • Si doute sur la cause, mesurer la PO2 artérielle ?
166
Q

Prédisez le taux de l’hémoglobine six mois après le retour au Québec.

A

Hémoglobine normalisée.

167
Q

Quel est l’hématocrite à partir duquel une érythrocytose est suspectée chez les femmes?

A

Hématocrite supérieur à 0.48 ou hémoglobine supérieure à 160.

168
Q

Érythrocytose secondaire vs maladie de Vaquez : la polynucléose observée chez cette patiente constitue-t-elle à votre avis un argument important en faveur d’une polyglobulie de Vaquez?

A

Non. Elle peut fort bien être réactionnelle à sa pneumonie.

169
Q

Votre externe se dit d’avis qu’il s’agit d’une érythrocytose secondaire à sa maladie respiratoire : quel(s) test(s) devrait-il pratiquer pour confirmer son hypothèse diagnostique?

A

Saturométrie ou gaz artériel (mesure de la PO2 artérielle).

170
Q

Certaines des trois mesures ou fonctions érythrocytaires énumérées ci-dessous peuvent- elles être affectées (en plus ou en moins) par : 1) le tabagisme; et 2) l’éthylisme:

  • a) le nombre d’érythrocytes circulants ?
  • b) le VGM érythrocytaire ?
  • c) la fonction des érythrocytes ?
A
  • a) Le tabac peut causer une érythrocytose. L’alcool peut causer une anémie (toxicité médullaire directe ou carence en folates ou hémorragie(s) digestive(s) supérieure(s).
  • b) L’éthylisme (mais non le tabagisme) peut causer une macrocytose (VGM habituellement entre 100 et 110 fL), souvent sans anémie associée.
  • c) Le CO intoxique l’hémoglobine des fumeurs et l’empêche de fixer l’oxygène.
171
Q

Certaines des trois mesures ou fonctions érythrocytaires énumérées ci-dessous peuvent- elles être affectées (en plus ou en moins) par : 1) le tabagisme; et 2) l’éthylisme:

  • a) le nombre d’érythrocytes circulants ?
A
  • a) Le tabac peut causer une érythrocytose. L’alcool peut causer une anémie (toxicité médullaire directe ou carence en folates ou hémorragie(s) digestive(s) supérieure(s).
  • b) L’éthylisme (mais non le tabagisme) peut causer une macrocytose (VGM habituellement entre 100 et 110 fL), souvent sans anémie associée.
  • c) Le CO intoxique l’hémoglobine des fumeurs et l’empêche de fixer l’oxygène.
172
Q

Certaines des trois mesures ou fonctions érythrocytaires énumérées ci-dessous peuvent- elles être affectées (en plus ou en moins) par : 1) le tabagisme; et 2) l’éthylisme:

  • b) le VGM érythrocytaire ?
A
  • a) Le tabac peut causer une érythrocytose. L’alcool peut causer une anémie (toxicité médullaire directe ou carence en folates ou hémorragie(s) digestive(s) supérieure(s).
  • b) L’éthylisme (mais non le tabagisme) peut causer une macrocytose (VGM habituellement entre 100 et 110 fL), souvent sans anémie associée.
  • c) Le CO intoxique l’hémoglobine des fumeurs et l’empêche de fixer l’oxygène.
173
Q

Certaines des trois mesures ou fonctions érythrocytaires énumérées ci-dessous peuvent- elles être affectées (en plus ou en moins) par : 1) le tabagisme; et 2) l’éthylisme:

  • c) la fonction des érythrocytes ?
A
  • a) Le tabac peut causer une érythrocytose. L’alcool peut causer une anémie (toxicité médullaire directe ou carence en folates ou hémorragie(s) digestive(s) supérieure(s).
  • b) L’éthylisme (mais non le tabagisme) peut causer une macrocytose (VGM habituellement entre 100 et 110 fL), souvent sans anémie associée.
  • c) Le CO intoxique l’hémoglobine des fumeurs et l’empêche de fixer l’oxygène.
174
Q

Deux années passent. La fonction respiratoire continue à se détériorer, et le coeur est maintenant en décompensation : la patiente présente des douleurs angineuses de plus en plus fréquentes. Puis, comme on le craignait, elle fait un infarctus myocardique transmural étendu, débordant sur le ventricule droit. Une insuffisance cardiaque globale, droite et gauche, vient aggraver une situation déjà fort intriquée. L’hémoglobine étant à 192 g/L et l’hématocrite à 0,575, le cardiologue fait faire quelques saignées, avec amélioration de l’insuffisance cardiaque et diminution des douleurs angineuses.

  • a) Quelle est l’importance des érythrocytes relativement à la viscosité sanguine ?
  • b) Parmi les examens de routine, quel est le meilleur paramètre pour mesurer l’impact quantitatif des érythrocytes sur la viscosité du sang total ?
A
  • a) Les nombre d’érythrocytes circulants est le facteur le plus important susceptible d’influencer le degré de viscosité du sang total.
  • b) L’hématocrite.
175
Q

Deux années passent. La fonction respiratoire continue à se détériorer, et le coeur est maintenant en décompensation : la patiente présente des douleurs angineuses de plus en plus fréquentes. Puis, comme on le craignait, elle fait un infarctus myocardique transmural étendu, débordant sur le ventricule droit. Une insuffisance cardiaque globale, droite et gauche, vient aggraver une situation déjà fort intriquée. L’hémoglobine étant à 192 g/L et l’hématocrite à 0,575, le cardiologue fait faire quelques saignées, avec amélioration de l’insuffisance cardiaque et diminution des douleurs angineuses.

  • a) Quelle est l’importance des érythrocytes relativement à la viscosité sanguine ?
A
  • a) Les nombre d’érythrocytes circulants est le facteur le plus important susceptible d’influencer le degré de viscosité du sang total.
  • b) L’hématocrite.
176
Q

Deux années passent. La fonction respiratoire continue à se détériorer, et le coeur est maintenant en décompensation : la patiente présente des douleurs angineuses de plus en plus fréquentes. Puis, comme on le craignait, elle fait un infarctus myocardique transmural étendu, débordant sur le ventricule droit. Une insuffisance cardiaque globale, droite et gauche, vient aggraver une situation déjà fort intriquée. L’hémoglobine étant à 192 g/L et l’hématocrite à 0,575, le cardiologue fait faire quelques saignées, avec amélioration de l’insuffisance cardiaque et diminution des douleurs angineuses.

  • b) Parmi les examens de routine, quel est le meilleur paramètre pour mesurer l’impact quantitatif des érythrocytes sur la viscosité du sang total ?
A
  • a) Les nombre d’érythrocytes circulants est le facteur le plus important susceptible d’influencer le degré de viscosité du sang total.
  • b) L’hématocrite.
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Deux années passent. La fonction respiratoire continue à se détériorer, et le coeur est maintenant en décompensation : la patiente présente des douleurs angineuses de plus en plus fréquentes. Puis, comme on le craignait, elle fait un infarctus myocardique transmural étendu, débordant sur le ventricule droit. Une insuffisance cardiaque globale, droite et gauche, vient aggraver une situation déjà fort intriquée. L’hémoglobine étant à 192 g/L et l’hématocrite à 0,575, le cardiologue fait faire quelques saignées, avec amélioration de l’insuffisance cardiaque et diminution des douleurs angineuses.

  • Nommez trois (3) propriétés du globule rouge qui sont déterminantes pour sa déformabilité et son impact sur la viscosité sanguine.
A
  • Rapport surface/volume, flexibilité de la membrane, fluidité du cytoplasme (concentration et solubilité de l’hémoglobine).
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Deux années passent. La fonction respiratoire continue à se détériorer, et le coeur est maintenant en décompensation : la patiente présente des douleurs angineuses de plus en plus fréquentes. Puis, comme on le craignait, elle fait un infarctus myocardique transmural étendu, débordant sur le ventricule droit. Une insuffisance cardiaque globale, droite et gauche, vient aggraver une situation déjà fort intriquée. L’hémoglobine étant à 192 g/L et l’hématocrite à 0,575, le cardiologue fait faire quelques saignées, avec amélioration de l’insuffisance cardiaque et diminution des douleurs angineuses.

  • Cette patiente présente-t-elle des manifestations cliniques d’un syndrome d’hyperviscosité sanguine ?
A
  • L’insuffisance cardiaque et l’angine sont probablement aggravées par l’hyperviscosité.
  • Autres symptômes qu’elle aurait pu présenter : diminution des fonctions cérébrales supérieures, céphalées, somnolence, vertiges, troubles visuels, épistaxis et troubles de l’équilibre.