Néoplasie d'origine lymphoïde Flashcards

1
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Intro

A
  • Tout comme pour les néoplasies d’origine myéloïdes, les néoplasies d’origine lymphoïde ont fait l’objet pendant longtemps d’une classification basée sur l’aspect morphologique des cellules pathologiques impliquées.
  • La classification de l’OMS de 2000, révisée pour la dernière fois en 2016 propose une classification basée sur des caractéristiques morphologiques, immunologiques et moléculaire. Il s’agit d’une classification complexe qui permet toutefois de regrouper ces maladies en plusieurs sous-groupes aux caractéristiques propres.
  • Ces sous-classes sont indispensables dans la recherche d’agents thérapeutiques efficaces puisque chacune de ces sous-classes pourrait potentiellement réagir de manière différente à un agent donné.
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2
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Intro
- classification

A
  • Tout comme pour les néoplasies d’origine myéloïdes, les néoplasies d’origine lymphoïde ont fait l’objet pendant longtemps d’une classification basée sur l’aspect morphologique des cellules pathologiques impliquées.
  • La classification de l’OMS de 2000, révisée pour la dernière fois en 2016 propose une classification basée sur des caractéristiques morphologiques, immunologiques et moléculaire. Il s’agit d’une classification complexe qui permet toutefois de regrouper ces maladies en plusieurs sous-groupes aux caractéristiques propres.
  • Ces sous-classes sont indispensables dans la recherche d’agents thérapeutiques efficaces puisque chacune de ces sous-classes pourrait potentiellement réagir de manière différente à un agent donné.
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3
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Intro
- utilité de la classification

A
  • Tout comme pour les néoplasies d’origine myéloïdes, les néoplasies d’origine lymphoïde ont fait l’objet pendant longtemps d’une classification basée sur l’aspect morphologique des cellules pathologiques impliquées.
  • La classification de l’OMS de 2000, révisée pour la dernière fois en 2016 propose une classification basée sur des caractéristiques morphologiques, immunologiques et moléculaire. Il s’agit d’une classification complexe qui permet toutefois de regrouper ces maladies en plusieurs sous-groupes aux caractéristiques propres.
  • Ces sous-classes sont indispensables dans la recherche d’agents thérapeutiques efficaces puisque chacune de ces sous-classes pourrait potentiellement réagir de manière différente à un agent donné.
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4
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Grandes classes

A

Les grandes classes néoplasies lymphoïdes sont donc :

  1. Les néoplasies des précurseurs lymphoïdes :
    * Leucémie/lymphome lymphoblastique B
    * Leucémie/lymphome lymphoblastique T
  2. Les néoplasies lymphoïdes matures :
    * Les néoplasies à cellules B matures
    * Les néoplasies à cellules T matures et NK
    * Les lymphomes hodgkiniens
    * Les maladies lymphoprolifératives post transplantation d’organe
    * Les néoplasies à cellules histiocytaires et dendritiques
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5
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Grandes classes
- nommez les: néoplasies des précurseurs lymphoïdes

A

Les grandes classes néoplasies lymphoïdes sont donc :

  1. Les néoplasies des précurseurs lymphoïdes :
    * Leucémie/lymphome lymphoblastique B
    * Leucémie/lymphome lymphoblastique T
  2. Les néoplasies lymphoïdes matures :
    * Les néoplasies à cellules B matures
    * Les néoplasies à cellules T matures et NK
    * Les lymphomes hodgkiniens
    * Les maladies lymphoprolifératives post transplantation d’organe
    * Les néoplasies à cellules histiocytaires et dendritiques
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6
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Grandes classes
- nommez les: néoplasies lymphoïdes matures

A

Les grandes classes néoplasies lymphoïdes sont donc :

  1. Les néoplasies des précurseurs lymphoïdes :
    * Leucémie/lymphome lymphoblastique B
    * Leucémie/lymphome lymphoblastique T
  2. Les néoplasies lymphoïdes matures :
    * Les néoplasies à cellules B matures
    * Les néoplasies à cellules T matures et NK
    * Les lymphomes hodgkiniens
    * Les maladies lymphoprolifératives post transplantation d’organe
    * Les néoplasies à cellules histiocytaires et dendritiques
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7
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Mécanisme

A
  • La leucémie aiguë lymphoïde (LAL) ou leucémie/lymphome lymphoblastique résulte d’une prolifération maligne des précurseurs lymphoïdes immatures de la moelle osseuse, associée à des altérations génomiques de ces cellules.
  • Cette maladie est appelée leucémie lorsqu’il y a 20% de blastes lymphoïdes ou plus dans la moelle osseuse.
  • Lorsqu’il y a < 20% de blastes dans le moelle et qu’il y a présence d’une masse, la maladie aura alors l’appellation de lymphome.
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8
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Noms possibes

A
  • La leucémie aiguë lymphoïde (LAL) ou leucémie/lymphome lymphoblastique résulte d’une prolifération maligne des précurseurs lymphoïdes immatures de la moelle osseuse, associée à des altérations génomiques de ces cellules.
  • Cette maladie est appelée leucémie lorsqu’il y a 20% de blastes lymphoïdes ou plus dans la moelle osseuse.
  • Lorsqu’il y a < 20% de blastes dans le moelle et qu’il y a présence d’une masse, la maladie aura alors l’appellation de lymphome.
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9
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Différence entre leucémies vs lymphoïdes

A
  • La leucémie aiguë lymphoïde (LAL) ou leucémie/lymphome lymphoblastique résulte d’une prolifération maligne des précurseurs lymphoïdes immatures de la moelle osseuse, associée à des altérations génomiques de ces cellules.
  • Cette maladie est appelée leucémie lorsqu’il y a 20% de blastes lymphoïdes ou plus dans la moelle osseuse.
  • Lorsqu’il y a < 20% de blastes dans le moelle et qu’il y a présence d’une masse, la maladie aura alors l’appellation de lymphome.
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10
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Lymphoblastes

A
  • Cette prolifération s’accompagne du passage des cellules malignes au sang périphérique sous forme de lymphoblastes, cellules nettement anormales qui ne se rencontrent jamais dans les lymphocytoses réactionnelles ni dans les syndromes mononucléosiques.
  • Ainsi, dans la majorité des cas (environ 80%), il est possible de suspecter la présence de ces blastes dans le sang périphérique lors d’un examen du frottis.
  • Dans plusieurs cas, les lymphoblastes leucémiques peuvent aussi envahir secondairement les organes lymphoïdes périphériques, c’est-à-dire les ganglions et la rate.
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11
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Frottis

A
  • Cette prolifération s’accompagne du passage des cellules malignes au sang périphérique sous forme de lymphoblastes, cellules nettement anormales qui ne se rencontrent jamais dans les lymphocytoses réactionnelles ni dans les syndromes mononucléosiques.
  • Ainsi, dans la majorité des cas (environ 80%), il est possible de suspecter la présence de ces blastes dans le sang périphérique lors d’un examen du frottis.
  • Dans plusieurs cas, les lymphoblastes leucémiques peuvent aussi envahir secondairement les organes lymphoïdes périphériques, c’est-à-dire les ganglions et la rate.
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12
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Envahissement organes périphériques

A
  • Cette prolifération s’accompagne du passage des cellules malignes au sang périphérique sous forme de lymphoblastes, cellules nettement anormales qui ne se rencontrent jamais dans les lymphocytoses réactionnelles ni dans les syndromes mononucléosiques.
  • Ainsi, dans la majorité des cas (environ 80%), il est possible de suspecter la présence de ces blastes dans le sang périphérique lors d’un examen du frottis.
  • Dans plusieurs cas, les lymphoblastes leucémiques peuvent aussi envahir secondairement les organes lymphoïdes périphériques, c’est-à-dire les ganglions et la rate.
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13
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Observées chez qui?

A
  • La leucémie aiguë est la forme de cancer la plus souvent observée chez le jeune l’enfant.
  • Dans 80% des cas, à cet âge, il s’agira d’une leucémie aiguë lymphoïde plutôt que myéloïde.
  • La leucémie aiguë lymphoïde se rencontre aussi chez l’adulte, mais elle ne représente que 20% environ des cas de leucémie aiguë observés après l’âge de 20 ans.
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14
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Adultes vs enfants

A
  • La leucémie aiguë est la forme de cancer la plus souvent observée chez le jeune l’enfant.
  • Dans 80% des cas, à cet âge, il s’agira d’une leucémie aiguë lymphoïde plutôt que myéloïde.
  • La leucémie aiguë lymphoïde se rencontre aussi chez l’adulte, mais elle ne représente que 20% environ des cas de leucémie aiguë observés après l’âge de 20 ans.
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15
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Chez l’enfant

A
  • La leucémie aiguë est la forme de cancer la plus souvent observée chez le jeune l’enfant.
  • Dans 80% des cas, à cet âge, il s’agira d’une leucémie aiguë lymphoïde plutôt que myéloïde.
  • La leucémie aiguë lymphoïde se rencontre aussi chez l’adulte, mais elle ne représente que 20% environ des cas de leucémie aiguë observés après l’âge de 20 ans.
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16
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Chez l’adulte

A
  • La leucémie aiguë est la forme de cancer la plus souvent observée chez le jeune l’enfant.
  • Dans 80% des cas, à cet âge, il s’agira d’une leucémie aiguë lymphoïde plutôt que myéloïde.
  • La leucémie aiguë lymphoïde se rencontre aussi chez l’adulte, mais elle ne représente que 20% environ des cas de leucémie aiguë observés après l’âge de 20 ans.
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17
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Taux de curabilité chez l’enfant

A
  • La leucémie aiguë lymphoïde de l’enfant est associée à un taux de curabilité élevé, de l’ordre de 80 à 90% des cas, d’où l’importance de savoir reconnaître cette maladie afin de pouvoir instituer le plus rapidement possible un traitement approprié.
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18
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Importance de reconnaître cette patho

A
  • La leucémie aiguë lymphoïde de l’enfant est associée à un taux de curabilité élevé, de l’ordre de 80 à 90% des cas, d’où l’importance de savoir reconnaître cette maladie afin de pouvoir instituer le plus rapidement possible un traitement approprié.
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19
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Étiologie

A
  • Comme pour les autres formes de leucémies aiguës, l’étiologie de cette maladie n’est pas connue à l’heure actuelle.
  • Elle survient de manière aléatoire, atteint également les deux sexes et il n’existe pas présentement de mesure préventive reconnue.
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20
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Mesures préventives

A
  • Comme pour les autres formes de leucémies aiguës, l’étiologie de cette maladie n’est pas connue à l’heure actuelle.
  • Elle survient de manière aléatoire, atteint également les deux sexes et il n’existe pas présentement de mesure préventive reconnue.
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21
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: H vs F

A
  • Comme pour les autres formes de leucémies aiguës, l’étiologie de cette maladie n’est pas connue à l’heure actuelle.
  • Elle survient de manière aléatoire, atteint également les deux sexes et il n’existe pas présentement de mesure préventive reconnue.
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22
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Intro

A
  • La LAL comporte plusieurs sous-catégories.
  • L’intérêt principal dans ce type de maladie consiste à reconnaître si le précurseur pathologique prédominant est d’origine T ou B. En morphologie, la distinction de ces deux types de cellules est impossible.
  • Le système de classification FAB basée sur la morphologie demeure encore utilisé de nos jours.
  • Ce système distingue trois variantes morphologiques de LAL dénommées L1, L2 et L3.
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23
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Utilité des sous-catégories

A
  • La LAL comporte plusieurs sous-catégories.
  • L’intérêt principal dans ce type de maladie consiste à reconnaître si le précurseur pathologique prédominant est d’origine T ou B.
  • En morphologie, la distinction de ces deux types de cellules est impossible.
  • Le système de classification FAB basée sur la morphologie demeure encore utilisé de nos jours.
  • Ce système distingue trois variantes morphologiques de LAL dénommées L1, L2 et L3.
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24
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Distinction en morphologie

A
  • La LAL comporte plusieurs sous-catégories.
  • L’intérêt principal dans ce type de maladie consiste à reconnaître si le précurseur pathologique prédominant est d’origine T ou B.
  • En morphologie, la distinction de ces deux types de cellules est impossible.
  • Le système de classification FAB basée sur la morphologie demeure encore utilisé de nos jours.
  • Ce système distingue trois variantes morphologiques de LAL dénommées L1, L2 et L3.
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25
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: sur quoi est basée la classification FAB?

A
  • La LAL comporte plusieurs sous-catégories.
  • L’intérêt principal dans ce type de maladie consiste à reconnaître si le précurseur pathologique prédominant est d’origine T ou B.
  • En morphologie, la distinction de ces deux types de cellules est impossible.
  • Le système de classification FAB basée sur la morphologie demeure encore utilisé de nos jours.
  • Ce système distingue trois variantes morphologiques de LAL dénommées L1, L2 et L3.
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26
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Variantes morphologiques

A
  • La LAL comporte plusieurs sous-catégories.
  • L’intérêt principal dans ce type de maladie consiste à reconnaître si le précurseur pathologique prédominant est d’origine T ou B.
  • En morphologie, la distinction de ces deux types de cellules est impossible.
  • Le système de classification FAB basée sur la morphologie demeure encore utilisé de nos jours.
  • Ce système distingue trois variantes morphologiques de LAL dénommées L1, L2 et L3.
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27
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Type L1 vs L2 vs L3

A
  • Le type L1 est celui que l’on observe le plus souvent (80%) chez le jeune enfant.
    • Il se distingue par une population blastique très homogène.
  • Le type L2 est le type le plus souvent observé chez l’adulte (80%) avec une population blastique plus hétéromorphe.
  • Le type L3 ne représente que 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.
    • Il se caractérise par une population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile (très bleuté), souvent vacuolé, ressemblant en tous points aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt.
    • C’est pourquoi la LAL de type L3 est aussi souvent appelée LAL de type Burkitt.
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28
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Type L1

A
  • Le type L1 est celui que l’on observe le plus souvent (80%) chez le jeune enfant.
    • Il se distingue par une population blastique très homogène.
  • Le type L2 est le type le plus souvent observé chez l’adulte (80%) avec une population blastique plus hétéromorphe.
  • Le type L3 ne représente que 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.
    • Il se caractérise par une population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile (très bleuté), souvent vacuolé, ressemblant en tous points aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt.
    • C’est pourquoi la LAL de type L3 est aussi souvent appelée LAL de type Burkitt.
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29
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Type L1 - chez qui?

A
  • Le type L1 est celui que l’on observe le plus souvent (80%) chez le jeune enfant.
    • Il se distingue par une population blastique très homogène.
  • Le type L2 est le type le plus souvent observé chez l’adulte (80%) avec une population blastique plus hétéromorphe.
  • Le type L3 ne représente que 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.
    • Il se caractérise par une population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile (très bleuté), souvent vacuolé, ressemblant en tous points aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt.
    • C’est pourquoi la LAL de type L3 est aussi souvent appelée LAL de type Burkitt.
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30
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Type L1 - se distingue par quoi?

A
  • Le type L1 est celui que l’on observe le plus souvent (80%) chez le jeune enfant.
    • Il se distingue par une population blastique très homogène.
  • Le type L2 est le type le plus souvent observé chez l’adulte (80%) avec une population blastique plus hétéromorphe.
  • Le type L3 ne représente que 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.
    • Il se caractérise par une population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile (très bleuté), souvent vacuolé, ressemblant en tous points aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt.
    • C’est pourquoi la LAL de type L3 est aussi souvent appelée LAL de type Burkitt.
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31
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Type L2 - chez qui?

A
  • Le type L1 est celui que l’on observe le plus souvent (80%) chez le jeune enfant.
    • Il se distingue par une population blastique très homogène.
  • Le type L2 est le type le plus souvent observé chez l’adulte (80%) avec une population blastique plus hétéromorphe.
  • Le type L3 ne représente que 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.
    • Il se caractérise par une population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile (très bleuté), souvent vacuolé, ressemblant en tous points aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt.
    • C’est pourquoi la LAL de type L3 est aussi souvent appelée LAL de type Burkitt.
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32
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Type L2 - se distingue par quoi?

A
  • Le type L1 est celui que l’on observe le plus souvent (80%) chez le jeune enfant.
    • Il se distingue par une population blastique très homogène.
  • Le type L2 est le type le plus souvent observé chez l’adulte (80%) avec une population blastique plus hétéromorphe.
  • Le type L3 ne représente que 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.
    • Il se caractérise par une population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile (très bleuté), souvent vacuolé, ressemblant en tous points aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt.
    • C’est pourquoi la LAL de type L3 est aussi souvent appelée LAL de type Burkitt.
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33
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Type L3

A
  • Le type L1 est celui que l’on observe le plus souvent (80%) chez le jeune enfant.
    • Il se distingue par une population blastique très homogène.
  • Le type L2 est le type le plus souvent observé chez l’adulte (80%) avec une population blastique plus hétéromorphe.
  • Le type L3 ne représente que 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.
    • Il se caractérise par une population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile (très bleuté), souvent vacuolé, ressemblant en tous points aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt.
    • C’est pourquoi la LAL de type L3 est aussi souvent appelée LAL de type Burkitt.
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34
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Type L3 - fréquence

A
  • Le type L1 est celui que l’on observe le plus souvent (80%) chez le jeune enfant.
    • Il se distingue par une population blastique très homogène.
  • Le type L2 est le type le plus souvent observé chez l’adulte (80%) avec une population blastique plus hétéromorphe.
  • Le type L3 ne représente que 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.
    • Il se caractérise par une population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile (très bleuté), souvent vacuolé, ressemblant en tous points aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt.
    • C’est pourquoi la LAL de type L3 est aussi souvent appelée LAL de type Burkitt.
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35
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Type L3 - chez qui?

A
  • Le type L1 est celui que l’on observe le plus souvent (80%) chez le jeune enfant.
    • Il se distingue par une population blastique très homogène.
  • Le type L2 est le type le plus souvent observé chez l’adulte (80%) avec une population blastique plus hétéromorphe.
  • Le type L3 ne représente que 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.
    • Il se caractérise par une population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile (très bleuté), souvent vacuolé, ressemblant en tous points aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt.
    • C’est pourquoi la LAL de type L3 est aussi souvent appelée LAL de type Burkitt.
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36
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Type L3 - se caractérise par quoi?

A
  • Le type L1 est celui que l’on observe le plus souvent (80%) chez le jeune enfant.
    • Il se distingue par une population blastique très homogène.
  • Le type L2 est le type le plus souvent observé chez l’adulte (80%) avec une population blastique plus hétéromorphe.
  • Le type L3 ne représente que 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.
    • Il se caractérise par une population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile (très bleuté), souvent vacuolé, ressemblant en tous points aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt.
    • C’est pourquoi la LAL de type L3 est aussi souvent appelée LAL de type Burkitt.
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37
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Type L3 - autre nom

A
  • Le type L1 est celui que l’on observe le plus souvent (80%) chez le jeune enfant.
    • Il se distingue par une population blastique très homogène.
  • Le type L2 est le type le plus souvent observé chez l’adulte (80%) avec une population blastique plus hétéromorphe.
  • Le type L3 ne représente que 3 à 4% de tous les cas de leucémie aiguë lymphoïde, aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte.
    • Il se caractérise par une population de lymphocytes B matures à cytoplasme hyperbasophile (très bleuté), souvent vacuolé, ressemblant en tous points aux cellules observées dans le lymphome de Burkitt.
    • C’est pourquoi la LAL de type L3 est aussi souvent appelée LAL de type Burkitt.
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38
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Classification selon leur phénotype

A
  • Les LAL peuvent aussi être catégorisées selon leur phénotype, tel que révélé par une analyse cytométrique des marqueurs cellulaires en immunofluorescence.
  • La majorité des LAL origine des lymphocytes B immatures et porte l’antigène CD19.
  • Les LAL d’origine T sont moins fréquentes.
  • Certains marqueurs spécifiques à la lignée B ou T peuvent nous renseigner sur le niveau de maturation de la cellule.
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39
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Classification selon leur phénotype
- comment est faite?

A
  • Les LAL peuvent aussi être catégorisées selon leur phénotype, tel que révélé par une analyse cytométrique des marqueurs cellulaires en immunofluorescence.
  • La majorité des LAL origine des lymphocytes B immatures et porte l’antigène CD19.
  • Les LAL d’origine T sont moins fréquentes.
  • Certains marqueurs spécifiques à la lignée B ou T peuvent nous renseigner sur le niveau de maturation de la cellule.
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40
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Classification selon leur phénotype
- lymphocyte T ou B?

A
  • Les LAL peuvent aussi être catégorisées selon leur phénotype, tel que révélé par une analyse cytométrique des marqueurs cellulaires en immunofluorescence.
  • La majorité des LAL origine des lymphocytes B immatures et porte l’antigène CD19.
  • Les LAL d’origine T sont moins fréquentes.
  • Certains marqueurs spécifiques à la lignée B ou T peuvent nous renseigner sur le niveau de maturation de la cellule.
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41
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Classification selon leur phénotype
- marqueur

A
  • Les LAL peuvent aussi être catégorisées selon leur phénotype, tel que révélé par une analyse cytométrique des marqueurs cellulaires en immunofluorescence.
  • La majorité des LAL origine des lymphocytes B immatures et porte l’antigène CD19.
  • Les LAL d’origine T sont moins fréquentes.
  • Certains marqueurs spécifiques à la lignée B ou T peuvent nous renseigner sur le niveau de maturation de la cellule.
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42
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Cytogénétique

A
  • La cytogénétique permet aussi d’apporter des distinctions d’importance pronostique fondamentale dans les cas de LAL.
  • La présence du chromosome de Philadelphie (translocation 9;22 ou gène bcr-abl) – le même que celui qui caractérise la leucémie myéloïde chronique – s’observe dans une proportion des LAL qui augmente avec l’âge (plutôt rare chez l’enfant), jusqu’à 30% chez les adultes atteints de cette forme de leucémie.
  • De même, la présence du réarrangement du gène MLL (11q23) ou d’un caryotype hypodiploïde (< 45 chromosomes) sont d’autres variables de mauvais pronostic justifiant l’intensification du plan de traitement.
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43
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Cytogénétique
- utilité

A
  • La cytogénétique permet aussi d’apporter des distinctions d’importance pronostique fondamentale dans les cas de LAL.
  • La présence du chromosome de Philadelphie (translocation 9;22 ou gène bcr-abl) – le même que celui qui caractérise la leucémie myéloïde chronique – s’observe dans une proportion des LAL qui augmente avec l’âge (plutôt rare chez l’enfant), jusqu’à 30% chez les adultes atteints de cette forme de leucémie.
  • De même, la présence du réarrangement du gène MLL (11q23) ou d’un caryotype hypodiploïde (< 45 chromosomes) sont d’autres variables de mauvais pronostic justifiant l’intensification du plan de traitement.
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44
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Cytogénétique
- chromosome Philadelphie

A
  • La cytogénétique permet aussi d’apporter des distinctions d’importance pronostique fondamentale dans les cas de LAL.
  • La présence du chromosome de Philadelphie (translocation 9;22 ou gène bcr-abl) – le même que celui qui caractérise la leucémie myéloïde chronique – s’observe dans une proportion des LAL qui augmente avec l’âge (plutôt rare chez l’enfant), jusqu’à 30% chez les adultes atteints de cette forme de leucémie.
  • De même, la présence du réarrangement du gène MLL (11q23) ou d’un caryotype hypodiploïde (< 45 chromosomes) sont d’autres variables de mauvais pronostic justifiant l’intensification du plan de traitement.
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45
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Cytogénétique
- réarrangement du gène

A
  • La cytogénétique permet aussi d’apporter des distinctions d’importance pronostique fondamentale dans les cas de LAL.
  • La présence du chromosome de Philadelphie (translocation 9;22 ou gène bcr-abl) – le même que celui qui caractérise la leucémie myéloïde chronique – s’observe dans une proportion des LAL qui augmente avec l’âge (plutôt rare chez l’enfant), jusqu’à 30% chez les adultes atteints de cette forme de leucémie.
  • De même, la présence du réarrangement du gène MLL (11q23) ou d’un caryotype hypodiploïde (< 45 chromosomes) sont d’autres variables de mauvais pronostic justifiant l’intensification du plan de traitement.
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46
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Cytogénétique
- caryotype

A
  • La cytogénétique permet aussi d’apporter des distinctions d’importance pronostique fondamentale dans les cas de LAL.
  • La présence du chromosome de Philadelphie (translocation 9;22 ou gène bcr-abl) – le même que celui qui caractérise la leucémie myéloïde chronique – s’observe dans une proportion des LAL qui augmente avec l’âge (plutôt rare chez l’enfant), jusqu’à 30% chez les adultes atteints de cette forme de leucémie.
  • De même, la présence du réarrangement du gène MLL (11q23) ou d’un caryotype hypodiploïde (< 45 chromosomes) sont d’autres variables de mauvais pronostic justifiant l’intensification du plan de traitement.
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47
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Cytogénétique
- indicateurs de mauvais pronostic

A
  • La cytogénétique permet aussi d’apporter des distinctions d’importance pronostique fondamentale dans les cas de LAL.
  • La présence du chromosome de Philadelphie (translocation 9;22 ou gène bcr-abl) – le même que celui qui caractérise la leucémie myéloïde chronique – s’observe dans une proportion des LAL qui augmente avec l’âge (plutôt rare chez l’enfant), jusqu’à 30% chez les adultes atteints de cette forme de leucémie.
  • De même, la présence du réarrangement du gène MLL (11q23) ou d’un caryotype hypodiploïde (< 45 chromosomes) sont d’autres variables de mauvais pronostic justifiant l’intensification du plan de traitement.
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48
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Manifestations cliniques - nommez-les

A
  1. Insuffisance médullaire
  2. Prolifération cellulaire
  3. Douleurs osseuse
  4. Envahissement méningé
  5. Envahissement testiculaire
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49
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Insuf médullaire

A
  • Comme pour les leucémies aiguës myéloïdes, l’inhibition de l’hématopoïèse normale se manifeste par des symptômes :
    • i. d’anémie (dyspnée à l’effort, pâleur, fatigabilité, tachycardie);
    • ii. de neutropénie (infections répétées ou rebelles);
    • iii. de thrombopénie (pétéchies/ purpura, ecchymoses ou autres (saignements).
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50
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Insuf médullaire
- mécanisme en jeu

A
  • Comme pour les leucémies aiguës myéloïdes, l’inhibition de l’hématopoïèse normale se manifeste par des symptômes :
    • i. d’anémie (dyspnée à l’effort, pâleur, fatigabilité, tachycardie);
    • ii. de neutropénie (infections répétées ou rebelles);
    • iii. de thrombopénie (pétéchies/ purpura, ecchymoses ou autres (saignements).
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51
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Insuf médullaire
- nommez les sx

A
  • Comme pour les leucémies aiguës myéloïdes, l’inhibition de l’hématopoïèse normale se manifeste par des symptômes :
    • i. d’anémie (dyspnée à l’effort, pâleur, fatigabilité, tachycardie);
    • ii. de neutropénie (infections répétées ou rebelles);
    • iii. de thrombopénie (pétéchies/ purpura, ecchymoses ou autres (saignements).
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52
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Insuf médullaire
- sx anémie

A
  • Comme pour les leucémies aiguës myéloïdes, l’inhibition de l’hématopoïèse normale se manifeste par des symptômes :
    • i. d’anémie (dyspnée à l’effort, pâleur, fatigabilité, tachycardie);
    • ii. de neutropénie (infections répétées ou rebelles);
    • iii. de thrombopénie (pétéchies/ purpura, ecchymoses ou autres (saignements).
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53
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Insuf médullaire
- sx de neutropénie

A
  • Comme pour les leucémies aiguës myéloïdes, l’inhibition de l’hématopoïèse normale se manifeste par des symptômes :
    • i. d’anémie (dyspnée à l’effort, pâleur, fatigabilité, tachycardie);
    • ii. de neutropénie (infections répétées ou rebelles);
    • iii. de thrombopénie (pétéchies/ purpura, ecchymoses ou autres (saignements).
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54
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Insuf médullaire
- sx de thrombopénie

A
  • Comme pour les leucémies aiguës myéloïdes, l’inhibition de l’hématopoïèse normale se manifeste par des symptômes :
    • i. d’anémie (dyspnée à l’effort, pâleur, fatigabilité, tachycardie);
    • ii. de neutropénie (infections répétées ou rebelles);
    • iii. de thrombopénie (pétéchies/ purpura, ecchymoses ou autres (saignements).
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55
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Prolifération cellulaire

A
  • Syndrome tumoral avec polyadénopathie, hépato-splénomégalie, parfois masse médiastinale (LAL-T en particulier) causant compression vasculaire et/ou respiratoire.
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56
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Prolifération cellulaire
- signes

A
  • Syndrome tumoral avec polyadénopathie, hépato-splénomégalie, parfois masse médiastinale (LAL-T en particulier) causant compression vasculaire et/ou respiratoire.
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57
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Douleurs osseuse

A
  • Elles reflètent l’envahissement médullaire massif et sont parfois le premier et seul symptôme de la maladie chez les enfants.
  • Parfois, la radiographie osseuse peut révéler la présence de soulèvements périostés aux sites les plus douloureux.
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58
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Douleurs osseuse
- mécanisme en jeu

A
  • Elles reflètent l’envahissement médullaire massif et sont parfois le premier et seul symptôme de la maladie chez les enfants.
  • Parfois, la radiographie osseuse peut révéler la présence de soulèvements périostés aux sites les plus douloureux.
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59
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Douleurs osseuse
- pertinence de ce sx

A
  • Elles reflètent l’envahissement médullaire massif et sont parfois le premier et seul symptôme de la maladie chez les enfants.
  • Parfois, la radiographie osseuse peut révéler la présence de soulèvements périostés aux sites les plus douloureux.
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60
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Douleurs osseuse
- utilité radiographie

A
  • Elles reflètent l’envahissement médullaire massif et sont parfois le premier et seul symptôme de la maladie chez les enfants.
  • Parfois, la radiographie osseuse peut révéler la présence de soulèvements périostés aux sites les plus douloureux.
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61
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Envahissement méningé

A
  • Contrairement au cas des leucémies aiguës myéloïdes, l’infiltration leucémique des méninges est fréquente dans les LAL, soit au moment du diagnostic, soit au cours de l’évolution de la maladie.
  • Elle se manifeste principalement par des céphalées, des douleurs rachidiennes, une raideur de la nuque, des nausées et/ou vomissements et par divers signes neurologiques focaux reflétant une atteinte des nerfs émergeant à la base du crâne.
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62
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Envahissement méningé
- fréquence

A
  • Contrairement au cas des leucémies aiguës myéloïdes, l’infiltration leucémique des méninges est fréquente dans les LAL, soit au moment du diagnostic, soit au cours de l’évolution de la maladie.
  • Elle se manifeste principalement par des céphalées, des douleurs rachidiennes, une raideur de la nuque, des nausées et/ou vomissements et par divers signes neurologiques focaux reflétant une atteinte des nerfs émergeant à la base du crâne.
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63
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Envahissement méningé
- est retrouvé à quel moment de l’évolutiom?

A
  • Contrairement au cas des leucémies aiguës myéloïdes, l’infiltration leucémique des méninges est fréquente dans les LAL, soit au moment du diagnostic, soit au cours de l’évolution de la maladie.
  • Elle se manifeste principalement par des céphalées, des douleurs rachidiennes, une raideur de la nuque, des nausées et/ou vomissements et par divers signes neurologiques focaux reflétant une atteinte des nerfs émergeant à la base du crâne.
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64
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Envahissement méningé
- symptômes

A
  • Contrairement au cas des leucémies aiguës myéloïdes, l’infiltration leucémique des méninges est fréquente dans les LAL, soit au moment du diagnostic, soit au cours de l’évolution de la maladie.
  • Elle se manifeste principalement par des céphalées, des douleurs rachidiennes, une raideur de la nuque, des nausées et/ou vomissements et par divers signes neurologiques focaux reflétant une atteinte des nerfs émergeant à la base du crâne.
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65
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Envahissement méningé
- comment est confirmé le dx?

A
  • Le diagnostic est confirmé par l’évaluation du liquide céphalorachidien prélevé par ponction lombaire ou si il y a atteinte d’un/des nerf(s) crânien(s) à la présentation clinique initiale.
  • Une imagerie cérébrale par IRM n’est pas effectuée de routine.
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66
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Envahissement méningé
- IRM

A
  • Le diagnostic est confirmé par l’évaluation du liquide céphalorachidien prélevé par ponction lombaire ou si il y a atteinte d’un/des nerf(s) crânien(s) à la présentation clinique initiale.
  • Une imagerie cérébrale par IRM n’est pas effectuée de routine.
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67
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Envahissement testiculaire
- pourquoi cet endroit est envahi?

A
  • Comme les méninges, les testicules, protégés par la membrane albuginée, constituent chez les garçons un « territoire sanctuaire » où les cellules leucémiques peuvent échapper à l’action des médicaments de chimiothérapie.
  • Les récidives testiculaires se présentent habituellement sous forme d’une masse anormale, indolore mais toujours suspecte.
  • Une simple ponction cytologique à l’aiguille fine suffit habituellement à confirmer l’envahissement lymphoblastique.
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68
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Envahissement testiculaire
- sx de récidives testiculaires

A
  • Comme les méninges, les testicules, protégés par la membrane albuginée, constituent chez les garçons un « territoire sanctuaire » où les cellules leucémiques peuvent échapper à l’action des médicaments de chimiothérapie.
  • Les récidives testiculaires se présentent habituellement sous forme d’une masse anormale, indolore mais toujours suspecte.
  • Une simple ponction cytologique à l’aiguille fine suffit habituellement à confirmer l’envahissement lymphoblastique.
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69
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Envahissement testiculaire
- comment confirmer le dx?

A
  • Comme les méninges, les testicules, protégés par la membrane albuginée, constituent chez les garçons un « territoire sanctuaire » où les cellules leucémiques peuvent échapper à l’action des médicaments de chimiothérapie.
  • Les récidives testiculaires se présentent habituellement sous forme d’une masse anormale, indolore mais toujours suspecte.
  • Une simple ponction cytologique à l’aiguille fine suffit habituellement à confirmer l’envahissement lymphoblastique.
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70
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: FSC

A
  • La formule sanguine est habituellement révélatrice d’une hyperleucocytose anormale faite d’éléments mononucléés immatures suggérant d’emblée l’existence possible d’une leucémie aiguë.
  • Chez les adolescents et les jeunes adultes, le diagnostic différentiel d’une lymphocytose anormale doit cependant toujours inclure la possibilité d’un syndrome mononucléosique.
  • L’anémie, la neutropénie et la thrombopénie peuvent exister à des degrés divers, selon chaque cas.
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71
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: FSC
- GB

A
  • La formule sanguine est habituellement révélatrice d’une hyperleucocytose anormale faite d’éléments mononucléés immatures suggérant d’emblée l’existence possible d’une leucémie aiguë.
  • Chez les adolescents et les jeunes adultes, le diagnostic différentiel d’une lymphocytose anormale doit cependant toujours inclure la possibilité d’un syndrome mononucléosique.
  • L’anémie, la neutropénie et la thrombopénie peuvent exister à des degrés divers, selon chaque cas.
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72
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: FSC
- décrire l’hyperleucocytose

A
  • La formule sanguine est habituellement révélatrice d’une hyperleucocytose anormale faite d’éléments mononucléés immatures suggérant d’emblée l’existence possible d’une leucémie aiguë.
  • Chez les adolescents et les jeunes adultes, le diagnostic différentiel d’une lymphocytose anormale doit cependant toujours inclure la possibilité d’un syndrome mononucléosique.
  • L’anémie, la neutropénie et la thrombopénie peuvent exister à des degrés divers, selon chaque cas.
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73
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: FSC
- ddx de la lymphoctose anormale

A
  • La formule sanguine est habituellement révélatrice d’une hyperleucocytose anormale faite d’éléments mononucléés immatures suggérant d’emblée l’existence possible d’une leucémie aiguë.
  • Chez les adolescents et les jeunes adultes, le diagnostic différentiel d’une lymphocytose anormale doit cependant toujours inclure la possibilité d’un syndrome mononucléosique.
  • L’anémie, la neutropénie et la thrombopénie peuvent exister à des degrés divers, selon chaque cas.
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74
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: FSC
- GR

A
  • La formule sanguine est habituellement révélatrice d’une hyperleucocytose anormale faite d’éléments mononucléés immatures suggérant d’emblée l’existence possible d’une leucémie aiguë.
  • Chez les adolescents et les jeunes adultes, le diagnostic différentiel d’une lymphocytose anormale doit cependant toujours inclure la possibilité d’un syndrome mononucléosique.
  • L’anémie, la neutropénie et la thrombopénie peuvent exister à des degrés divers, selon chaque cas.
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75
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: FSC
- neutrophiles

A
  • La formule sanguine est habituellement révélatrice d’une hyperleucocytose anormale faite d’éléments mononucléés immatures suggérant d’emblée l’existence possible d’une leucémie aiguë.
  • Chez les adolescents et les jeunes adultes, le diagnostic différentiel d’une lymphocytose anormale doit cependant toujours inclure la possibilité d’un syndrome mononucléosique.
  • L’anémie, la neutropénie et la thrombopénie peuvent exister à des degrés divers, selon chaque cas.
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76
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: FSC
- plaquettes

A
  • La formule sanguine est habituellement révélatrice d’une hyperleucocytose anormale faite d’éléments mononucléés immatures suggérant d’emblée l’existence possible d’une leucémie aiguë.
  • Chez les adolescents et les jeunes adultes, le diagnostic différentiel d’une lymphocytose anormale doit cependant toujours inclure la possibilité d’un syndrome mononucléosique.
  • L’anémie, la neutropénie et la thrombopénie peuvent exister à des degrés divers, selon chaque cas.
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77
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Aspiration de moelle

A
  • La ponction de moelle (aspiration) confirme un envahissement blastique dont les caractères morphologiques permettent de classifier la LAL selon la classification FAB.
  • Un prélèvement est aussi effectué pour analyse cytofluorométrique des marqueurs cellulaires, permettant d’identifier le phénotype d’origine des cellules leucémiques (T ou B) et leur degré de maturité.
  • Un caryotype, une analyse FISH et certaines analyses moléculaires seront également effectués.
  • L’ensemble de ces examens permettra de classifier les divers sous-types leucémiques selon les critères de la classification de l’OMS.
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78
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Aspiration de moelle
- ce qu’on y trouve

A
  • La ponction de moelle (aspiration) confirme un envahissement blastique dont les caractères morphologiques permettent de classifier la LAL selon la classification FAB.
  • Un prélèvement est aussi effectué pour analyse cytofluorométrique des marqueurs cellulaires, permettant d’identifier le phénotype d’origine des cellules leucémiques (T ou B) et leur degré de maturité.
  • Un caryotype, une analyse FISH et certaines analyses moléculaires seront également effectués.
  • L’ensemble de ces examens permettra de classifier les divers sous-types leucémiques selon les critères de la classification de l’OMS.
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79
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Aspiration de moelle
- analyse cytofluorométrique

A
  • La ponction de moelle (aspiration) confirme un envahissement blastique dont les caractères morphologiques permettent de classifier la LAL selon la classification FAB.
  • Un prélèvement est aussi effectué pour analyse cytofluorométrique des marqueurs cellulaires, permettant d’identifier le phénotype d’origine des cellules leucémiques (T ou B) et leur degré de maturité.
  • Un caryotype, une analyse FISH et certaines analyses moléculaires seront également effectués.
  • L’ensemble de ces examens permettra de classifier les divers sous-types leucémiques selon les critères de la classification de l’OMS.
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80
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Aspiration de moelle
- autres analyses utiles

A
  • La ponction de moelle (aspiration) confirme un envahissement blastique dont les caractères morphologiques permettent de classifier la LAL selon la classification FAB.
  • Un prélèvement est aussi effectué pour analyse cytofluorométrique des marqueurs cellulaires, permettant d’identifier le phénotype d’origine des cellules leucémiques (T ou B) et leur degré de maturité.
  • Un caryotype, une analyse FISH et certaines analyses moléculaires seront également effectués.
  • L’ensemble de ces examens permettra de classifier les divers sous-types leucémiques selon les critères de la classification de l’OMS.
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81
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Aspiration de moelle
- pertinence de ces tests

A
  • La ponction de moelle (aspiration) confirme un envahissement blastique dont les caractères morphologiques permettent de classifier la LAL selon la classification FAB.
  • Un prélèvement est aussi effectué pour analyse cytofluorométrique des marqueurs cellulaires, permettant d’identifier le phénotype d’origine des cellules leucémiques (T ou B) et leur degré de maturité.
  • Un caryotype, une analyse FISH et certaines analyses moléculaires seront également effectués.
  • L’ensemble de ces examens permettra de classifier les divers sous-types leucémiques selon les critères de la classification de l’OMS.
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82
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Pronostic

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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Leucémies aiguës lymphoïdes: Facteurs de bon pronostic

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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Leucémies aiguës lymphoïdes: Facteurs de bon pronostic
- âge

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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Leucémies aiguës lymphoïdes: Facteurs de bon pronostic
- H vs F

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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86
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Leucémies aiguës lymphoïdes: Facteurs de bon pronostic
- marqueurs

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Facteurs de bon pronostic
- anomalies cytogénétiques

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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Leucémies aiguës lymphoïdes: Facteurs de bon pronostic
- donneur

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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Leucémies aiguës lymphoïdes: Facteurs de bon pronostic
- rechute

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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Leucémies aiguës lymphoïdes: Facteurs de bon pronostic
- GB

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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Leucémies aiguës lymphoïdes: Facteurs de bon pronostic
- caryotype

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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Leucémies aiguës lymphoïdes: Facteurs de bon pronostic
- traitement

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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Leucémies aiguës lymphoïdes: Facteurs de bon pronostic
- mode de tx

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Facteurs de bon pronostic
- réponse initiale au tx

A

Les principaux facteurs qui influencent de manière favorable le pronostic et la curabilité des LAL sont :

  • L’âge : entre 1 et 10 ans;
  • Sexe masculine (LAL-T seulement);
  • L’absence ou la présence de certains marqueurs de surface spécifiques (LLA-T) et l’absence d’anomalies cytogénétiques complexes;
  • La présence d’un donneur potentiel apparenté en vue d’une greffe de cellules souches (LLA-T);
  • L’absence de rechute;
  • La leucocytose initiale < 50 x 10^9/L;
  • Le caryotype : hyperdiploïdie, absence du chromosome de Philadelphie et absence de réarrangement du gène MLL (11q23) (LLA-B);
  • Le mode de traitement : protocoles plus intensifs (basés sur protocoles pédiatriques);
  • La réponse initiale au traitement : rémission atteinte à la fin de l’induction (hématologique par la normalisation de la formule sanguine sans blastes, morphologique et moléculaire par un examen répété de la moelle osseuse).
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Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Pronostic
- importance de l’âge

A
  • Tel que déjà mentionné au début de ce chapitre, la LAL est une forme de leucémie qui, chez l’enfant, comporte à l’heure actuelle un potentiel de guérison très élevé (90%) (nettement amélioré par rapport aux années antérieures (Figure 8.1), tandis qu’à l’âge adulte, la curabilité ne dépasse guère 50% dans les meilleurs cas.
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96
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Traitement

A
  • La polychimiothérapie en plusieurs phases (induction, intensification, consolidation et entretien) utilisant plusieurs médicaments différents constitue la base de tous les protocoles utilisés actuellement dans le traitement des LAL.
  • En raison du risque d’envahissement méningé, certains médicaments capables de pénétrer efficacement la barrière hémato-encéphalique (ex : méthotrexate, hydrocortisone et cytarabine à fortes doses) sont incorporés systématiquement dès le début, en plus des injections intra- rachidiennes répétées des mêmes médicaments à doses plus faibles.
  • La radiothérapie crânienne, en traitement ou en prophylaxie méningée, est parfois utilisée dans certaines situations (ex. hyperleucocytose initiale à plus de 100 x 10^9/L, persistance de blastes dans le liquide céphalo-rachidien au Jour +18 de la chimiothérapie d’induction initiale).
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97
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Traitement
- chimiotx

A
  • La polychimiothérapie en plusieurs phases (induction, intensification, consolidation et entretien) utilisant plusieurs médicaments différents constitue la base de tous les protocoles utilisés actuellement dans le traitement des LAL.
  • En raison du risque d’envahissement méningé, certains médicaments capables de pénétrer efficacement la barrière hémato-encéphalique (ex : méthotrexate, hydrocortisone et cytarabine à fortes doses) sont incorporés systématiquement dès le début, en plus des injections intra- rachidiennes répétées des mêmes médicaments à doses plus faibles.
  • La radiothérapie crânienne, en traitement ou en prophylaxie méningée, est parfois utilisée dans certaines situations (ex. hyperleucocytose initiale à plus de 100 x 10^9/L, persistance de blastes dans le liquide céphalo-rachidien au Jour +18 de la chimiothérapie d’induction initiale).
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98
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Traitement
- chimiotx: différentes phases

A
  • La polychimiothérapie en plusieurs phases (induction, intensification, consolidation et entretien) utilisant plusieurs médicaments différents constitue la base de tous les protocoles utilisés actuellement dans le traitement des LAL.
  • En raison du risque d’envahissement méningé, certains médicaments capables de pénétrer efficacement la barrière hémato-encéphalique (ex : méthotrexate, hydrocortisone et cytarabine à fortes doses) sont incorporés systématiquement dès le début, en plus des injections intra- rachidiennes répétées des mêmes médicaments à doses plus faibles.
  • La radiothérapie crânienne, en traitement ou en prophylaxie méningée, est parfois utilisée dans certaines situations (ex. hyperleucocytose initiale à plus de 100 x 10^9/L, persistance de blastes dans le liquide céphalo-rachidien au Jour +18 de la chimiothérapie d’induction initiale).
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99
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Traitement
- chimiotx: médicaments

A
  • La polychimiothérapie en plusieurs phases (induction, intensification, consolidation et entretien) utilisant plusieurs médicaments différents constitue la base de tous les protocoles utilisés actuellement dans le traitement des LAL.
  • En raison du risque d’envahissement méningé, certains médicaments capables de pénétrer efficacement la barrière hémato-encéphalique (ex : méthotrexate, hydrocortisone et cytarabine à fortes doses) sont incorporés systématiquement dès le début, en plus des injections intra- rachidiennes répétées des mêmes médicaments à doses plus faibles.
  • La radiothérapie crânienne, en traitement ou en prophylaxie méningée, est parfois utilisée dans certaines situations (ex. hyperleucocytose initiale à plus de 100 x 10^9/L, persistance de blastes dans le liquide céphalo-rachidien au Jour +18 de la chimiothérapie d’induction initiale).
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100
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Leucémies aiguës lymphoïdes: Traitement
- pour le risque d’envahissement méningé

A
  • La polychimiothérapie en plusieurs phases (induction, intensification, consolidation et entretien) utilisant plusieurs médicaments différents constitue la base de tous les protocoles utilisés actuellement dans le traitement des LAL.
  • En raison du risque d’envahissement méningé, certains médicaments capables de pénétrer efficacement la barrière hémato-encéphalique (ex : méthotrexate, hydrocortisone et cytarabine à fortes doses) sont incorporés systématiquement dès le début, en plus des injections intra- rachidiennes répétées des mêmes médicaments à doses plus faibles.
  • La radiothérapie crânienne, en traitement ou en prophylaxie méningée, est parfois utilisée dans certaines situations (ex. hyperleucocytose initiale à plus de 100 x 10^9/L, persistance de blastes dans le liquide céphalo-rachidien au Jour +18 de la chimiothérapie d’induction initiale).
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101
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Traitement
- intra-rachidien

A
  • La polychimiothérapie en plusieurs phases (induction, intensification, consolidation et entretien) utilisant plusieurs médicaments différents constitue la base de tous les protocoles utilisés actuellement dans le traitement des LAL.
  • En raison du risque d’envahissement méningé, certains médicaments capables de pénétrer efficacement la barrière hémato-encéphalique (ex : méthotrexate, hydrocortisone et cytarabine à fortes doses) sont incorporés systématiquement dès le début, en plus des injections intra- rachidiennes répétées des mêmes médicaments à doses plus faibles.
  • La radiothérapie crânienne, en traitement ou en prophylaxie méningée, est parfois utilisée dans certaines situations (ex. hyperleucocytose initiale à plus de 100 x 10^9/L, persistance de blastes dans le liquide céphalo-rachidien au Jour +18 de la chimiothérapie d’induction initiale).
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102
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Traitement
- radiotx: indications

A
  • La polychimiothérapie en plusieurs phases (induction, intensification, consolidation et entretien) utilisant plusieurs médicaments différents constitue la base de tous les protocoles utilisés actuellement dans le traitement des LAL.
  • En raison du risque d’envahissement méningé, certains médicaments capables de pénétrer efficacement la barrière hémato-encéphalique (ex : méthotrexate, hydrocortisone et cytarabine à fortes doses) sont incorporés systématiquement dès le début, en plus des injections intra- rachidiennes répétées des mêmes médicaments à doses plus faibles.
  • La radiothérapie crânienne, en traitement ou en prophylaxie méningée, est parfois utilisée dans certaines situations (ex. hyperleucocytose initiale à plus de 100 x 10^9/L, persistance de blastes dans le liquide céphalo-rachidien au Jour +18 de la chimiothérapie d’induction initiale).
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103
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Traitement
- allogreffe

A
  • L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques peut être envisagée dans les cas de moins bon pronostic (ex : chez l’adulte) ou lors d’un état réfractaire au traitement standard ou encore d’une rechute de la maladie chez le patient pédiatrique.
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104
Q

Leucémies aiguës lymphoïdes: Traitement
- allogreffe: utilité

A
  • L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques peut être envisagée dans les cas de moins bon pronostic (ex : chez l’adulte) ou lors d’un état réfractaire au traitement standard ou encore d’une rechute de la maladie chez le patient pédiatrique.
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105
Q

Hôpital Saint-Jude : Enfants traités pour LAL entre 1962 et 2000

A
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106
Q

Syndromes lymphoprolifératifs à expression leucémique
- décrire c’est quoi

A
  • Cette section regroupe un ensemble de néoplasies chroniques caractérisées par une lymphocytose anormale (>5 x 10^9/L) mais de morphologie mature (c’est-à-dire non- blastique), ce qui permet de les distinguer d’emblée de l’aspect morphologique habituel des leucémies aiguës.
  • Ces maladies sont souvent associées à la présence d’adénopathies et/ou d’une splénomégalie.
  • Avant l’avènement des techniques permettant d’identifier les antigènes de la surface lymphocytaire (immunofluorescence, cytométrie de flux), toutes ces entités étaient regroupées sous le terme de « leucémie lymphoïde chronique » dont on admettait l’existence d’une certaine variabilité morphologique sans toutefois en connaître l’origine.
  • On distingue maintenant pas moins d’une dizaine de variantes de ce syndrome lymphoprolifératif chronique leucémique.
  • Nous décrivons dans ce chapitre les entités les plus fréquentes.
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107
Q

Syndromes lymphoprolifératifs à expression leucémique
- décrire les pathos incluses

A
  • Cette section regroupe un ensemble de néoplasies chroniques caractérisées par une lymphocytose anormale (>5 x 10^9/L) mais de morphologie mature (c’est-à-dire non- blastique), ce qui permet de les distinguer d’emblée de l’aspect morphologique habituel des leucémies aiguës.
  • Ces maladies sont souvent associées à la présence d’adénopathies et/ou d’une splénomégalie.
  • Avant l’avènement des techniques permettant d’identifier les antigènes de la surface lymphocytaire (immunofluorescence, cytométrie de flux), toutes ces entités étaient regroupées sous le terme de « leucémie lymphoïde chronique » dont on admettait l’existence d’une certaine variabilité morphologique sans toutefois en connaître l’origine.
  • On distingue maintenant pas moins d’une dizaine de variantes de ce syndrome lymphoprolifératif chronique leucémique.
  • Nous décrivons dans ce chapitre les entités les plus fréquentes.
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108
Q

Syndromes lymphoprolifératifs à expression leucémique
- examen physique

A
  • Cette section regroupe un ensemble de néoplasies chroniques caractérisées par une lymphocytose anormale (>5 x 10^9/L) mais de morphologie mature (c’est-à-dire non- blastique), ce qui permet de les distinguer d’emblée de l’aspect morphologique habituel des leucémies aiguës.
  • Ces maladies sont souvent associées à la présence d’adénopathies et/ou d’une splénomégalie.
  • Avant l’avènement des techniques permettant d’identifier les antigènes de la surface lymphocytaire (immunofluorescence, cytométrie de flux), toutes ces entités étaient regroupées sous le terme de « leucémie lymphoïde chronique » dont on admettait l’existence d’une certaine variabilité morphologique sans toutefois en connaître l’origine.
  • On distingue maintenant pas moins d’une dizaine de variantes de ce syndrome lymphoprolifératif chronique leucémique.
  • Nous décrivons dans ce chapitre les entités les plus fréquentes.
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109
Q

Syndromes lymphoprolifératifs à expression leucémique
- avant l’avènement des technologies

A
  • Cette section regroupe un ensemble de néoplasies chroniques caractérisées par une lymphocytose anormale (>5 x 10^9/L) mais de morphologie mature (c’est-à-dire non- blastique), ce qui permet de les distinguer d’emblée de l’aspect morphologique habituel des leucémies aiguës.
  • Ces maladies sont souvent associées à la présence d’adénopathies et/ou d’une splénomégalie.
  • Avant l’avènement des techniques permettant d’identifier les antigènes de la surface lymphocytaire (immunofluorescence, cytométrie de flux), toutes ces entités étaient regroupées sous le terme de « leucémie lymphoïde chronique » dont on admettait l’existence d’une certaine variabilité morphologique sans toutefois en connaître l’origine.
  • On distingue maintenant pas moins d’une dizaine de variantes de ce syndrome lymphoprolifératif chronique leucémique.
  • Nous décrivons dans ce chapitre les entités les plus fréquentes.
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110
Q

Syndromes lymphoprolifératifs à expression leucémique
- variantes

A
  • Cette section regroupe un ensemble de néoplasies chroniques caractérisées par une lymphocytose anormale (>5 x 10^9/L) mais de morphologie mature (c’est-à-dire non- blastique), ce qui permet de les distinguer d’emblée de l’aspect morphologique habituel des leucémies aiguës.
  • Ces maladies sont souvent associées à la présence d’adénopathies et/ou d’une splénomégalie.
  • Avant l’avènement des techniques permettant d’identifier les antigènes de la surface lymphocytaire (immunofluorescence, cytométrie de flux), toutes ces entités étaient regroupées sous le terme de « leucémie lymphoïde chronique » dont on admettait l’existence d’une certaine variabilité morphologique sans toutefois en connaître l’origine.
  • On distingue maintenant pas moins d’une dizaine de variantes de ce syndrome lymphoprolifératif chronique leucémique.
  • Nous décrivons dans ce chapitre les entités les plus fréquentes.
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111
Q

Syndromes lymphoprolifératifs à expression leucémique

A
  • Cette section regroupe un ensemble de néoplasies chroniques caractérisées par une lymphocytose anormale (>5 x 10^9/L) mais de morphologie mature (c’est-à-dire non- blastique), ce qui permet de les distinguer d’emblée de l’aspect morphologique habituel des leucémies aiguës.
  • Ces maladies sont souvent associées à la présence d’adénopathies et/ou d’une splénomégalie.
  • Avant l’avènement des techniques permettant d’identifier les antigènes de la surface lymphocytaire (immunofluorescence, cytométrie de flux), toutes ces entités étaient regroupées sous le terme de « leucémie lymphoïde chronique » dont on admettait l’existence d’une certaine variabilité morphologique sans toutefois en connaître l’origine.
  • On distingue maintenant pas moins d’une dizaine de variantes de ce syndrome lymphoprolifératif chronique leucémique.
  • Nous décrivons dans ce chapitre les entités les plus fréquentes.
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112
Q

LLC-B: Nom long

A

La leucémie lymphoïde chronique (LLC) -B

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113
Q

LLC-B: Fréquence

A
  • La LLC-B est la leucémie la plus fréquemment rencontrée dans la population en général.
  • Elle ne s’observe que chez l’adulte, généralement de plus de 50 ans, avec une incidence qui augmente avec l’âge.
  • La LLC-B est une maladie chronique, incurable, évoluant la plupart du temps sur plusieurs années.
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114
Q

LLC-B: âge

A
  • La LLC-B est la leucémie la plus fréquemment rencontrée dans la population en général.
  • Elle ne s’observe que chez l’adulte, généralement de plus de 50 ans, avec une incidence qui augmente avec l’âge.
  • La LLC-B est une maladie chronique, incurable, évoluant la plupart du temps sur plusieurs années.
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115
Q

LLC-B: chronique ou aiguë?

A
  • La LLC-B est la leucémie la plus fréquemment rencontrée dans la population en général.
  • Elle ne s’observe que chez l’adulte, généralement de plus de 50 ans, avec une incidence qui augmente avec l’âge.
  • La LLC-B est une maladie chronique, incurable, évoluant la plupart du temps sur plusieurs années.
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116
Q

LLC-B: curable?

A
  • La LLC-B est la leucémie la plus fréquemment rencontrée dans la population en général.
  • Elle ne s’observe que chez l’adulte, généralement de plus de 50 ans, avec une incidence qui augmente avec l’âge.
  • La LLC-B est une maladie chronique, incurable, évoluant la plupart du temps sur plusieurs années.
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117
Q

LLC-B: durée de l’évolution

A
  • La LLC-B est la leucémie la plus fréquemment rencontrée dans la population en général.
  • Elle ne s’observe que chez l’adulte, généralement de plus de 50 ans, avec une incidence qui augmente avec l’âge.
  • La LLC-B est une maladie chronique, incurable, évoluant la plupart du temps sur plusieurs années.
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118
Q

LLC-B: C’est quoi?

A
  • La LLC origine d’un clone lymphocytaire B de phénotype CD5+/CD19+/CD23+.
  • Pour des raisons encore inconnues (perte de la fonction physiologique d’apoptose ?), le clone s’accumule de façon lente et inexorable d’abord dans la moelle osseuse, puis dans le sang pour envahir finalement la plupart des organes lymphoïdes périphériques.
  • Les cellules sont le plus souvent de petite taille avec un noyau à chromatine condensée en «carapace de tortue» et sans nucléole visible, ressemblant fort aux petits lymphocytes normaux du sang circulant.
  • Leur origine monoclonale et leur phénotype caractéristique (les lymphocytes CD5+/CD19+/CD23+ constituent moins de 1% des lymphocytes chez les individus normaux) peuvent être facilement démontrés sur un échantillon sanguin par une analyse des marqueurs de la surface lymphocytaire (cytométrie de flux).
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119
Q

LLC-B: Origine

A
  • La LLC origine d’un clone lymphocytaire B de phénotype CD5+/CD19+/CD23+.
  • Pour des raisons encore inconnues (perte de la fonction physiologique d’apoptose ?), le clone s’accumule de façon lente et inexorable d’abord dans la moelle osseuse, puis dans le sang pour envahir finalement la plupart des organes lymphoïdes périphériques.
  • Les cellules sont le plus souvent de petite taille avec un noyau à chromatine condensée en «carapace de tortue» et sans nucléole visible, ressemblant fort aux petits lymphocytes normaux du sang circulant.
  • Leur origine monoclonale et leur phénotype caractéristique (les lymphocytes CD5+/CD19+/CD23+ constituent moins de 1% des lymphocytes chez les individus normaux) peuvent être facilement démontrés sur un échantillon sanguin par une analyse des marqueurs de la surface lymphocytaire (cytométrie de flux).
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120
Q

LLC-B: ce qui se passe avec le clone

A
  • La LLC origine d’un clone lymphocytaire B de phénotype CD5+/CD19+/CD23+.
  • Pour des raisons encore inconnues (perte de la fonction physiologique d’apoptose ?), le clone s’accumule de façon lente et inexorable d’abord dans la moelle osseuse, puis dans le sang pour envahir finalement la plupart des organes lymphoïdes périphériques.
  • Les cellules sont le plus souvent de petite taille avec un noyau à chromatine condensée en «carapace de tortue» et sans nucléole visible, ressemblant fort aux petits lymphocytes normaux du sang circulant.
  • Leur origine monoclonale et leur phénotype caractéristique (les lymphocytes CD5+/CD19+/CD23+ constituent moins de 1% des lymphocytes chez les individus normaux) peuvent être facilement démontrés sur un échantillon sanguin par une analyse des marqueurs de la surface lymphocytaire (cytométrie de flux).
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121
Q

LLC-B: Pourquoi le clone s’accumule?

A
  • La LLC origine d’un clone lymphocytaire B de phénotype CD5+/CD19+/CD23+.
  • Pour des raisons encore inconnues (perte de la fonction physiologique d’apoptose ?), le clone s’accumule de façon lente et inexorable d’abord dans la moelle osseuse, puis dans le sang pour envahir finalement la plupart des organes lymphoïdes périphériques.
  • Les cellules sont le plus souvent de petite taille avec un noyau à chromatine condensée en «carapace de tortue» et sans nucléole visible, ressemblant fort aux petits lymphocytes normaux du sang circulant.
  • Leur origine monoclonale et leur phénotype caractéristique (les lymphocytes CD5+/CD19+/CD23+ constituent moins de 1% des lymphocytes chez les individus normaux) peuvent être facilement démontrés sur un échantillon sanguin par une analyse des marqueurs de la surface lymphocytaire (cytométrie de flux).
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122
Q

LLC-B: décrire l’accumulation du clone

A
  • La LLC origine d’un clone lymphocytaire B de phénotype CD5+/CD19+/CD23+.
  • Pour des raisons encore inconnues (perte de la fonction physiologique d’apoptose ?), le clone s’accumule de façon lente et inexorable d’abord dans la moelle osseuse, puis dans le sang pour envahir finalement la plupart des organes lymphoïdes périphériques.
  • Les cellules sont le plus souvent de petite taille avec un noyau à chromatine condensée en «carapace de tortue» et sans nucléole visible, ressemblant fort aux petits lymphocytes normaux du sang circulant.
  • Leur origine monoclonale et leur phénotype caractéristique (les lymphocytes CD5+/CD19+/CD23+ constituent moins de 1% des lymphocytes chez les individus normaux) peuvent être facilement démontrés sur un échantillon sanguin par une analyse des marqueurs de la surface lymphocytaire (cytométrie de flux).
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123
Q

LLC-B: Décrire les cellules

A
  • La LLC origine d’un clone lymphocytaire B de phénotype CD5+/CD19+/CD23+.
  • Pour des raisons encore inconnues (perte de la fonction physiologique d’apoptose ?), le clone s’accumule de façon lente et inexorable d’abord dans la moelle osseuse, puis dans le sang pour envahir finalement la plupart des organes lymphoïdes périphériques.
  • Les cellules sont le plus souvent de petite taille avec un noyau à chromatine condensée en «carapace de tortue» et sans nucléole visible, ressemblant fort aux petits lymphocytes normaux du sang circulant.
  • Leur origine monoclonale et leur phénotype caractéristique (les lymphocytes CD5+/CD19+/CD23+ constituent moins de 1% des lymphocytes chez les individus normaux) peuvent être facilement démontrés sur un échantillon sanguin par une analyse des marqueurs de la surface lymphocytaire (cytométrie de flux).
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124
Q

LLC-B: Décrire le noyau de la cellule

A
  • La LLC origine d’un clone lymphocytaire B de phénotype CD5+/CD19+/CD23+.
  • Pour des raisons encore inconnues (perte de la fonction physiologique d’apoptose ?), le clone s’accumule de façon lente et inexorable d’abord dans la moelle osseuse, puis dans le sang pour envahir finalement la plupart des organes lymphoïdes périphériques.
  • Les cellules sont le plus souvent de petite taille avec un noyau à chromatine condensée en «carapace de tortue» et sans nucléole visible, ressemblant fort aux petits lymphocytes normaux du sang circulant.
  • Leur origine monoclonale et leur phénotype caractéristique (les lymphocytes CD5+/CD19+/CD23+ constituent moins de 1% des lymphocytes chez les individus normaux) peuvent être facilement démontrés sur un échantillon sanguin par une analyse des marqueurs de la surface lymphocytaire (cytométrie de flux).
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125
Q

LLC-B: Phénotype

A
  • La LLC origine d’un clone lymphocytaire B de phénotype CD5+/CD19+/CD23+.
  • Pour des raisons encore inconnues (perte de la fonction physiologique d’apoptose ?), le clone s’accumule de façon lente et inexorable d’abord dans la moelle osseuse, puis dans le sang pour envahir finalement la plupart des organes lymphoïdes périphériques.
  • Les cellules sont le plus souvent de petite taille avec un noyau à chromatine condensée en «carapace de tortue» et sans nucléole visible, ressemblant fort aux petits lymphocytes normaux du sang circulant.
  • Leur origine monoclonale et leur phénotype caractéristique (les lymphocytes CD5+/CD19+/CD23+ constituent moins de 1% des lymphocytes chez les individus normaux) peuvent être facilement démontrés sur un échantillon sanguin par une analyse des marqueurs de la surface lymphocytaire (cytométrie de flux).
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126
Q

LLC-B: Comment les phénotypes sont démontrés?

A
  • La LLC origine d’un clone lymphocytaire B de phénotype CD5+/CD19+/CD23+.
  • Pour des raisons encore inconnues (perte de la fonction physiologique d’apoptose ?), le clone s’accumule de façon lente et inexorable d’abord dans la moelle osseuse, puis dans le sang pour envahir finalement la plupart des organes lymphoïdes périphériques.
  • Les cellules sont le plus souvent de petite taille avec un noyau à chromatine condensée en «carapace de tortue» et sans nucléole visible, ressemblant fort aux petits lymphocytes normaux du sang circulant.
  • Leur origine monoclonale et leur phénotype caractéristique (les lymphocytes CD5+/CD19+/CD23+ constituent moins de 1% des lymphocytes chez les individus normaux) peuvent être facilement démontrés sur un échantillon sanguin par une analyse des marqueurs de la surface lymphocytaire (cytométrie de flux).
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127
Q

LLC-B: Progression tumorale

A
  • On distingue habituellement 5 stades d’évolution tumorale de la LLC-B, correspondant au degré d’envahissement lymphocytaire (classification de Rai) :
    • Stade 0
    • Stade 1
    • Stade 2
    • Stade 3
    • Stade 4
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128
Q

LLC-B: Progression tumorale
- classification

A
  • On distingue habituellement 5 stades d’évolution tumorale de la LLC-B, correspondant au degré d’envahissement lymphocytaire (classification de Rai) :
    • Stade 0
    • Stade 1
    • Stade 2
    • Stade 3
    • Stade 4
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129
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 0

A
  • Stade 0 : Lymphocytose isolée de plus de 5x10^9/L, sans autre manifestation tumorale.
  • Il s’agit la plupart du temps d’une découverte fortuite effectuée à l’occasion d’une formule sanguine chez un patient âgé et sans symptôme relié à la maladie.
  • La leucocytose totale, composée principalement de lymphocytes, peut être parfois très élevée (jusqu’à 100x109/L).
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130
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 0: manifestations

A
  • Stade 0 : Lymphocytose isolée de plus de 5x10^9/L, sans autre manifestation tumorale.
  • Il s’agit la plupart du temps d’une découverte fortuite effectuée à l’occasion d’une formule sanguine chez un patient âgé et sans symptôme relié à la maladie.
  • La leucocytose totale, composée principalement de lymphocytes, peut être parfois très élevée (jusqu’à 100x109/L).
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131
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 0: découvert comment?

A
  • Stade 0 : Lymphocytose isolée de plus de 5x10^9/L, sans autre manifestation tumorale.
  • Il s’agit la plupart du temps d’une découverte fortuite effectuée à l’occasion d’une formule sanguine chez un patient âgé et sans symptôme relié à la maladie.
  • La leucocytose totale, composée principalement de lymphocytes, peut être parfois très élevée (jusqu’à 100x109/L).
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132
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 0: de quoi est composé la leucocytose?

A
  • Stade 0 : Lymphocytose isolée de plus de 5x10^9/L, sans autre manifestation tumorale.
  • Il s’agit la plupart du temps d’une découverte fortuite effectuée à l’occasion d’une formule sanguine chez un patient âgé et sans symptôme relié à la maladie.
  • La leucocytose totale, composée principalement de lymphocytes, peut être parfois très élevée (jusqu’à 100x109/L).
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133
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 1

A
  • Stade 1 : Une polyadénopathie s’ajoute à la lymphocytose.
  • Toutes les aires ganglionnaires superficielles (i.e. palpables) et profondes peuvent être atteintes.
  • Les ganglions tuméfiés sont habituellement indolores, mobiles et de consistance normale.
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134
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 1: manifestations cliniques

A
  • Stade 1 : Une polyadénopathie s’ajoute à la lymphocytose.
  • Toutes les aires ganglionnaires superficielles (i.e. palpables) et profondes peuvent être atteintes.
  • Les ganglions tuméfiés sont habituellement indolores, mobiles et de consistance normale.
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135
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 1: quelles aires sont touchées?

A
  • Stade 1 : Une polyadénopathie s’ajoute à la lymphocytose.
  • Toutes les aires ganglionnaires superficielles (i.e. palpables) et profondes peuvent être atteintes.
  • Les ganglions tuméfiés sont habituellement indolores, mobiles et de consistance normale.
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136
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 1: adénopathies - douleur?

A
  • Stade 1 : Une polyadénopathie s’ajoute à la lymphocytose.
  • Toutes les aires ganglionnaires superficielles (i.e. palpables) et profondes peuvent être atteintes.
  • Les ganglions tuméfiés sont habituellement indolores, mobiles et de consistance normale.
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137
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 1: adénopathies - fixes ou mobiles?

A
  • Stade 1 : Une polyadénopathie s’ajoute à la lymphocytose.
  • Toutes les aires ganglionnaires superficielles (i.e. palpables) et profondes peuvent être atteintes.
  • Les ganglions tuméfiés sont habituellement indolores, mobiles et de consistance normale.
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138
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 1: adénopathies - consistance

A
  • Stade 1 : Une polyadénopathie s’ajoute à la lymphocytose.
  • Toutes les aires ganglionnaires superficielles (i.e. palpables) et profondes peuvent être atteintes.
  • Les ganglions tuméfiés sont habituellement indolores, mobiles et de consistance normale.
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139
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 2

A
  • Stade 2 : Une splénomégalie (avec ou sans polyadénopathie) s’ajoute au tableau, habituellement palpable à l’examen clinique, mais parfois détectée uniquement par une échographie ou par une tomodensitométrie abdominale.
  • La plupart des malades n’en éprouvent aucun symptôme particulier.
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140
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 2: manifestations cliniques

A
  • Stade 2 : Une splénomégalie (avec ou sans polyadénopathie) s’ajoute au tableau, habituellement palpable à l’examen clinique, mais parfois détectée uniquement par une échographie ou par une tomodensitométrie abdominale.
  • La plupart des malades n’en éprouvent aucun symptôme particulier.
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141
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 2: adénopathies?

A
  • Stade 2 : Une splénomégalie (avec ou sans polyadénopathie) s’ajoute au tableau, habituellement palpable à l’examen clinique, mais parfois détectée uniquement par une échographie ou par une tomodensitométrie abdominale.
  • La plupart des malades n’en éprouvent aucun symptôme particulier.
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142
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 2: splénomégalies - est détectée comment?

A
  • Stade 2 : Une splénomégalie (avec ou sans polyadénopathie) s’ajoute au tableau, habituellement palpable à l’examen clinique, mais parfois détectée uniquement par une échographie ou par une tomodensitométrie abdominale.
  • La plupart des malades n’en éprouvent aucun symptôme particulier.
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143
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 2: symptômes

A
  • Stade 2 : Une splénomégalie (avec ou sans polyadénopathie) s’ajoute au tableau, habituellement palpable à l’examen clinique, mais parfois détectée uniquement par une échographie ou par une tomodensitométrie abdominale.
  • La plupart des malades n’en éprouvent aucun symptôme particulier.
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144
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 3

A
  • Stade 3 : Présence d’une anémie, normochrome, normocytaire et non régénérative de < 110g/L associée à la lymphocytose, mais avec ou sans adénopathies ou splénomégalie.
  • L’anémie témoigne d’une insuffisance fonctionnelle due à l’envahissement massif de la moelle osseuse.
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145
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 3: manifestations cliniques

A
  • Stade 3 : Présence d’une anémie, normochrome, normocytaire et non régénérative de < 110g/L associée à la lymphocytose, mais avec ou sans adénopathies ou splénomégalie.
  • L’anémie témoigne d’une insuffisance fonctionnelle due à l’envahissement massif de la moelle osseuse.
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146
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 3: décrire l’anémie

A
  • Stade 3 : Présence d’une anémie, normochrome, normocytaire et non régénérative de < 110g/L associée à la lymphocytose, mais avec ou sans adénopathies ou splénomégalie.
  • L’anémie témoigne d’une insuffisance fonctionnelle due à l’envahissement massif de la moelle osseuse.
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147
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 3: GB

A
  • Stade 3 : Présence d’une anémie, normochrome, normocytaire et non régénérative de < 110g/L associée à la lymphocytose, mais avec ou sans adénopathies ou splénomégalie.
  • L’anémie témoigne d’une insuffisance fonctionnelle due à l’envahissement massif de la moelle osseuse.
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148
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 3: ADNP? splénomégalie?

A
  • Stade 3 : Présence d’une anémie, normochrome, normocytaire et non régénérative de < 110g/L associée à la lymphocytose, mais avec ou sans adénopathies ou splénomégalie.
  • L’anémie témoigne d’une insuffisance fonctionnelle due à l’envahissement massif de la moelle osseuse.
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149
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 3: cause de l’anémie

A
  • Stade 3 : Présence d’une anémie, normochrome, normocytaire et non régénérative de < 110g/L associée à la lymphocytose, mais avec ou sans adénopathies ou splénomégalie.
  • L’anémie témoigne d’une insuffisance fonctionnelle due à l’envahissement massif de la moelle osseuse.
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150
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 4

A
  • Stade 4 : Une thrombopénie < 100x109/L associée à la lymphocytose, avec ou sans anémie, adénopathies ou splénomégalie.
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151
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 4: manifestations cliniques

A
  • Stade 4 : Une thrombopénie < 100x109/L associée à la lymphocytose, avec ou sans anémie, adénopathies ou splénomégalie.
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152
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 4: plaquettes

A
  • Stade 4 : Une thrombopénie < 100x109/L associée à la lymphocytose, avec ou sans anémie, adénopathies ou splénomégalie.
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153
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 4: GB

A
  • Stade 4 : Une thrombopénie < 100x109/L associée à la lymphocytose, avec ou sans anémie, adénopathies ou splénomégalie.
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154
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 4: anémie?

A
  • Stade 4 : Une thrombopénie < 100x109/L associée à la lymphocytose, avec ou sans anémie, adénopathies ou splénomégalie.
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155
Q

LLC-B: Progression tumorale
- Stade 4: ADNP? splénomégalie?

A
  • Stade 4 : Une thrombopénie < 100x109/L associée à la lymphocytose, avec ou sans anémie, adénopathies ou splénomégalie.
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156
Q

LLC-B: Symptômes systémiques

A
  • Une atteinte de l’état général peut se manifester sous forme d’asthénie, d’amaigrissement ou de sudation nocturne chez certains malades.
  • Elle survient rarement aux stades 0 et 1 de la progression tumorale mais peut apparaître graduellement au fur et à mesure que l’envahissement progresse au-delà de ces premiers stades.
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157
Q

LLC-B: Symptômes systémiques
- nommez les sx

A
  • Une atteinte de l’état général peut se manifester sous forme d’asthénie, d’amaigrissement ou de sudation nocturne chez certains malades.
  • Elle survient rarement aux stades 0 et 1 de la progression tumorale mais peut apparaître graduellement au fur et à mesure que l’envahissement progresse au-delà de ces premiers stades.
158
Q

LLC-B: Symptômes systémiques
- surviennent à quels stades?

A
  • Une atteinte de l’état général peut se manifester sous forme d’asthénie, d’amaigrissement ou de sudation nocturne chez certains malades.
  • Elle survient rarement aux stades 0 et 1 de la progression tumorale mais peut apparaître graduellement au fur et à mesure que l’envahissement progresse au-delà de ces premiers stades.
159
Q

LLC-B: Infections répétées

A
  • L’accumulation lymphocytaire s’accompagne souvent d’un déficit immunitaire acquis caractérisé par une hypogammaglobulinémie importante.
  • Ainsi, ces malades présentent souvent des infections, la plupart du temps bactériennes (pneumonies, sinusites, etc.).
  • Cette tendance aux infections répétées survient habituellement assez tard dans l’évolution de la maladie et elle en représente la principale cause de décès.
160
Q

LLC-B: Infections répétées
- cause

A
  • L’accumulation lymphocytaire s’accompagne souvent d’un déficit immunitaire acquis caractérisé par une hypogammaglobulinémie importante.
  • Ainsi, ces malades présentent souvent des infections, la plupart du temps bactériennes (pneumonies, sinusites, etc.).
  • Cette tendance aux infections répétées survient habituellement assez tard dans l’évolution de la maladie et elle en représente la principale cause de décès.
161
Q

LLC-B: Infections répétées
- nommez les infections

A
  • L’accumulation lymphocytaire s’accompagne souvent d’un déficit immunitaire acquis caractérisé par une hypogammaglobulinémie importante.
  • Ainsi, ces malades présentent souvent des infections, la plupart du temps bactériennes (pneumonies, sinusites, etc.).
  • Cette tendance aux infections répétées survient habituellement assez tard dans l’évolution de la maladie et elle en représente la principale cause de décès.
162
Q

LLC-B: Infections répétées
- survient quand?

A
  • L’accumulation lymphocytaire s’accompagne souvent d’un déficit immunitaire acquis caractérisé par une hypogammaglobulinémie importante.
  • Ainsi, ces malades présentent souvent des infections, la plupart du temps bactériennes (pneumonies, sinusites, etc.).
  • Cette tendance aux infections répétées survient habituellement assez tard dans l’évolution de la maladie et elle en représente la principale cause de décès.
163
Q

LLC-B: Manifestations d’auto-immunité

A
  • Une proportion estimée à environ 10% des malades atteints de LLC-B peut développer au cours de sa maladie soit une anémie hémolytique auto-immune (Coombs direct positif), soit une thrombopénie auto-immune (PTI).
164
Q

LLC-B: Manifestations d’auto-immunité
- fréquence

A
  • Une proportion estimée à environ 10% des malades atteints de LLC-B peut développer au cours de sa maladie soit une anémie hémolytique auto-immune (Coombs direct positif), soit une thrombopénie auto-immune (PTI).
165
Q

LLC-B: Manifestations d’auto-immunité
- nommez-les

A
  • Une proportion estimée à environ 10% des malades atteints de LLC-B peut développer au cours de sa maladie soit une anémie hémolytique auto-immune (Coombs direct positif), soit une thrombopénie auto-immune (PTI).
166
Q

LLC-B: Confirmation du dx

A
  • La confirmation du diagnostic requiert la documentation d’une lymphocytose circulante >5x10^9/L d’aspect non-blastique et la démonstration, par cytométrie de flux, du phénotype lymphocytaire CD5+/CD19+/CD23+.
167
Q

LLC-B: Confirmation du dx
- GB

A
  • La confirmation du diagnostic requiert la documentation d’une lymphocytose circulante >5x10^9/L d’aspect non-blastique et la démonstration, par cytométrie de flux, du phénotype lymphocytaire CD5+/CD19+/CD23+.
168
Q

LLC-B: Confirmation du dx
- type de GB

A
  • La confirmation du diagnostic requiert la documentation d’une lymphocytose circulante >5x10^9/L d’aspect non-blastique et la démonstration, par cytométrie de flux, du phénotype lymphocytaire CD5+/CD19+/CD23+.
169
Q

LLC-B: Confirmation du dx
- comment est analysée la lymphocytose?

A
  • La confirmation du diagnostic requiert la documentation d’une lymphocytose circulante >5x10^9/L d’aspect non-blastique et la démonstration, par cytométrie de flux, du phénotype lymphocytaire CD5+/CD19+/CD23+.
170
Q

LLC-B: Confirmation du dx
- phénotype lymphocytaire

A
  • La confirmation du diagnostic requiert la documentation d’une lymphocytose circulante >5x10^9/L d’aspect non-blastique et la démonstration, par cytométrie de flux, du phénotype lymphocytaire CD5+/CD19+/CD23+.
171
Q

LLC-B: Examens complémentaires

A
  • Les examens complémentaires habituellement recommandés sont une immunofixation des protéines sériques, un dosage des immunoglobulines, de la β2-microglobu- line ou de la LDH, et une échographie abdominale si nécessaire, à la recherche d’adénopathies ou d’une splénomégalie.
  • S’il y a anémie au moment du diagnostic, il est important d’obtenir d’emblée une réticulocytose et un test de Coombs direct pour éliminer l’existence d’une hémolyse auto-immune
172
Q

LLC-B: Examens complémentaires
- nommez-les

A
  • Les examens complémentaires habituellement recommandés sont une immunofixation des protéines sériques, un dosage des immunoglobulines, de la β2-microglobu- line ou de la LDH, et une échographie abdominale si nécessaire, à la recherche d’adénopathies ou d’une splénomégalie.
  • S’il y a anémie au moment du diagnostic, il est important d’obtenir d’emblée une réticulocytose et un test de Coombs direct pour éliminer l’existence d’une hémolyse auto-immune
173
Q

LLC-B: Examens complémentaires
- quoi faire si anémie au moment du dx?

A
  • Les examens complémentaires habituellement recommandés sont une immunofixation des protéines sériques, un dosage des immunoglobulines, de la β2-microglobu- line ou de la LDH, et une échographie abdominale si nécessaire, à la recherche d’adénopathies ou d’une splénomégalie.
  • S’il y a anémie au moment du diagnostic, il est important d’obtenir d’emblée une réticulocytose et un test de Coombs direct pour éliminer l’existence d’une hémolyse auto-immune
174
Q

LLC-B: Pronostic

A
  • La survie médiane, selon le stade de Rai au moment du diagnostic, est illustrée ci- dessous.
175
Q

LLC-B: Pronostic
- survie médiane

A
  • La survie médiane, selon le stade de Rai au moment du diagnostic, est illustrée ci- dessous.
176
Q

LLC-B: Traitement

A
  • L’abstention thérapeutique, parfois pendant plusieurs années, est la règle chez les malades qui se présentent aux stades 0 ou I de Rai, sans atteinte systémique et sans facteur particulier de mauvais pronostic.
  • Lorsque s’impose la nécessité d’un traitement, une évaluation plus approfondie doit être amorcée à la recherche de facteurs pouvant exiger un traitement différent (del 17p en FISH) ou impliquant un pronostic différent. Le traitement de la LLC a grandement évolué au cours des dernières années, mais la séquence optimale de traitement n’a pas encore été complètement validée à ce jour.
  • L’approche favorisée au Canada associera un anticorps monoclonal anti-CD20 (plus souvent le rituximab, mais parfois l’ofatumumab, l’obinutuzumab) avec une mono- ou polychimiothérapie comportant un agent alkylant (cyclophosphamide, bendamustine, chlorambucil) en première ligne.
  • Le classique utilisé chez le patient jeune et en forme est le protocole FCR (Fludarabine, Cyclophosphamide, Rituximab).
177
Q

LLC-B: Traitement
- abstention thérapeutique

A
  • L’abstention thérapeutique, parfois pendant plusieurs années, est la règle chez les malades qui se présentent aux stades 0 ou I de Rai, sans atteinte systémique et sans facteur particulier de mauvais pronostic.
  • Lorsque s’impose la nécessité d’un traitement, une évaluation plus approfondie doit être amorcée à la recherche de facteurs pouvant exiger un traitement différent (del 17p en FISH) ou impliquant un pronostic différent. Le traitement de la LLC a grandement évolué au cours des dernières années, mais la séquence optimale de traitement n’a pas encore été complètement validée à ce jour.
  • L’approche favorisée au Canada associera un anticorps monoclonal anti-CD20 (plus souvent le rituximab, mais parfois l’ofatumumab, l’obinutuzumab) avec une mono- ou polychimiothérapie comportant un agent alkylant (cyclophosphamide, bendamustine, chlorambucil) en première ligne.
  • Le classique utilisé chez le patient jeune et en forme est le protocole FCR (Fludarabine, Cyclophosphamide, Rituximab).
178
Q

LLC-B: Traitement
- abstention thérapeutique: indications

A
  • L’abstention thérapeutique, parfois pendant plusieurs années, est la règle chez les malades qui se présentent aux stades 0 ou I de Rai, sans atteinte systémique et sans facteur particulier de mauvais pronostic.
  • Lorsque s’impose la nécessité d’un traitement, une évaluation plus approfondie doit être amorcée à la recherche de facteurs pouvant exiger un traitement différent (del 17p en FISH) ou impliquant un pronostic différent. Le traitement de la LLC a grandement évolué au cours des dernières années, mais la séquence optimale de traitement n’a pas encore été complètement validée à ce jour.
  • L’approche favorisée au Canada associera un anticorps monoclonal anti-CD20 (plus souvent le rituximab, mais parfois l’ofatumumab, l’obinutuzumab) avec une mono- ou polychimiothérapie comportant un agent alkylant (cyclophosphamide, bendamustine, chlorambucil) en première ligne.
  • Le classique utilisé chez le patient jeune et en forme est le protocole FCR (Fludarabine, Cyclophosphamide, Rituximab).
179
Q

LLC-B: Traitement
- si tx nécessaire

A
  • L’abstention thérapeutique, parfois pendant plusieurs années, est la règle chez les malades qui se présentent aux stades 0 ou I de Rai, sans atteinte systémique et sans facteur particulier de mauvais pronostic.
  • Lorsque s’impose la nécessité d’un traitement, une évaluation plus approfondie doit être amorcée à la recherche de facteurs pouvant exiger un traitement différent (del 17p en FISH) ou impliquant un pronostic différent. Le traitement de la LLC a grandement évolué au cours des dernières années, mais la séquence optimale de traitement n’a pas encore été complètement validée à ce jour.
  • L’approche favorisée au Canada associera un anticorps monoclonal anti-CD20 (plus souvent le rituximab, mais parfois l’ofatumumab, l’obinutuzumab) avec une mono- ou polychimiothérapie comportant un agent alkylant (cyclophosphamide, bendamustine, chlorambucil) en première ligne.
  • Le classique utilisé chez le patient jeune et en forme est le protocole FCR (Fludarabine, Cyclophosphamide, Rituximab).
180
Q

LLC-B: Traitement
- séquence optimale de tx

A
  • L’abstention thérapeutique, parfois pendant plusieurs années, est la règle chez les malades qui se présentent aux stades 0 ou I de Rai, sans atteinte systémique et sans facteur particulier de mauvais pronostic.
  • Lorsque s’impose la nécessité d’un traitement, une évaluation plus approfondie doit être amorcée à la recherche de facteurs pouvant exiger un traitement différent (del 17p en FISH) ou impliquant un pronostic différent.
  • Le traitement de la LLC a grandement évolué au cours des dernières années, mais la séquence optimale de traitement n’a pas encore été complètement validée à ce jour.
  • L’approche favorisée au Canada associera un anticorps monoclonal anti-CD20 (plus souvent le rituximab, mais parfois l’ofatumumab, l’obinutuzumab) avec une mono- ou polychimiothérapie comportant un agent alkylant (cyclophosphamide, bendamustine, chlorambucil) en première ligne.
  • Le classique utilisé chez le patient jeune et en forme est le protocole FCR (Fludarabine, Cyclophosphamide, Rituximab).
181
Q

LLC-B: Traitement
- approche favorisée au Canada

A
  • L’abstention thérapeutique, parfois pendant plusieurs années, est la règle chez les malades qui se présentent aux stades 0 ou I de Rai, sans atteinte systémique et sans facteur particulier de mauvais pronostic.
  • Lorsque s’impose la nécessité d’un traitement, une évaluation plus approfondie doit être amorcée à la recherche de facteurs pouvant exiger un traitement différent (del 17p en FISH) ou impliquant un pronostic différent. Le traitement de la LLC a grandement évolué au cours des dernières années, mais la séquence optimale de traitement n’a pas encore été complètement validée à ce jour.
  • L’approche favorisée au Canada associera un anticorps monoclonal anti-CD20 (plus souvent le rituximab, mais parfois l’ofatumumab, l’obinutuzumab) avec une mono- ou polychimiothérapie comportant un agent alkylant (cyclophosphamide, bendamustine, chlorambucil) en première ligne.
  • Le classique utilisé chez le patient jeune et en forme est le protocole FCR (Fludarabine, Cyclophosphamide, Rituximab).
182
Q

LLC-B: Traitement
- classique utilisé chez le jeune patient en forme

A
  • L’abstention thérapeutique, parfois pendant plusieurs années, est la règle chez les malades qui se présentent aux stades 0 ou I de Rai, sans atteinte systémique et sans facteur particulier de mauvais pronostic.
  • Lorsque s’impose la nécessité d’un traitement, une évaluation plus approfondie doit être amorcée à la recherche de facteurs pouvant exiger un traitement différent (del 17p en FISH) ou impliquant un pronostic différent. Le traitement de la LLC a grandement évolué au cours des dernières années, mais la séquence optimale de traitement n’a pas encore été complètement validée à ce jour.
  • L’approche favorisée au Canada associera un anticorps monoclonal anti-CD20 (plus souvent le rituximab, mais parfois l’ofatumumab, l’obinutuzumab) avec une mono- ou polychimiothérapie comportant un agent alkylant (cyclophosphamide, bendamustine, chlorambucil) en première ligne.
  • Le classique utilisé chez le patient jeune et en forme est le protocole FCR (Fludarabine, Cyclophosphamide, Rituximab).
183
Q

LLC-B: Traitement
- autres traitements

A
  • D’autres traitements sont disponibles lorsque le patient à une maladie à mauvais pronostic (del 17p) ou s’il progresse à la suite d’une première ligne de traitement.
  • Ceux-ci comprennent l’ibrutinib (inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton) et d’autres traitements prometteurs actuellement à l’étude comme l’idelalisib (inhibiteur du PI3K) et le Venetoclax (inhibiteur bcl-2).
  • En cas d’anémie hémolytique ou de thrombopénie auto-immune, les corticostéroïdes sont généralement recommandés.
184
Q

LLC-B: Traitement
- autres traitements: indications

A
  • D’autres traitements sont disponibles lorsque le patient à une maladie à mauvais pronostic (del 17p) ou s’il progresse à la suite d’une première ligne de traitement.
  • Ceux-ci comprennent l’ibrutinib (inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton) et d’autres traitements prometteurs actuellement à l’étude comme l’idelalisib (inhibiteur du PI3K) et le Venetoclax (inhibiteur bcl-2).
  • En cas d’anémie hémolytique ou de thrombopénie auto-immune, les corticostéroïdes sont généralement recommandés.
185
Q

LLC-B: Traitement
- autres traitements: indications des corticostéroïdes

A
  • D’autres traitements sont disponibles lorsque le patient à une maladie à mauvais pronostic (del 17p) ou s’il progresse à la suite d’une première ligne de traitement.
  • Ceux-ci comprennent l’ibrutinib (inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton) et d’autres traitements prometteurs actuellement à l’étude comme l’idelalisib (inhibiteur du PI3K) et le Venetoclax (inhibiteur bcl-2).
  • En cas d’anémie hémolytique ou de thrombopénie auto-immune, les corticostéroïdes sont généralement recommandés.
186
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B

A
  • Plusieurs types de lymphomes non hodgkiniens peuvent se manifester d’emblée par une expression leucémique sous la forme d’une lymphocytose sanguine d’aspect mature.
  • À prime abord, ce mode de présentation ressemble beaucoup à celui d’une leucémie lymphoïde chronique B aux stades I ou II.
  • Comme ces lymphomes n’ont pas nécessairement le même pronostic et ne répondent pas au même traitement qu’une LLC-B, il est important de pouvoir les reconnaître et les distinguer.
187
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Décrire c’est quoi

A
  • Plusieurs types de lymphomes non hodgkiniens peuvent se manifester d’emblée par une expression leucémique sous la forme d’une lymphocytose sanguine d’aspect mature.
  • À prime abord, ce mode de présentation ressemble beaucoup à celui d’une leucémie lymphoïde chronique B aux stades I ou II.
  • Comme ces lymphomes n’ont pas nécessairement le même pronostic et ne répondent pas au même traitement qu’une LLC-B, il est important de pouvoir les reconnaître et les distinguer.
188
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Présentation clinique

A
  • Plusieurs types de lymphomes non hodgkiniens peuvent se manifester d’emblée par une expression leucémique sous la forme d’une lymphocytose sanguine d’aspect mature.
  • À prime abord, ce mode de présentation ressemble beaucoup à celui d’une leucémie lymphoïde chronique B aux stades I ou II.
  • Comme ces lymphomes n’ont pas nécessairement le même pronostic et ne répondent pas au même traitement qu’une LLC-B, il est important de pouvoir les reconnaître et les distinguer.
189
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Pronostic

A
  • Plusieurs types de lymphomes non hodgkiniens peuvent se manifester d’emblée par une expression leucémique sous la forme d’une lymphocytose sanguine d’aspect mature.
  • À prime abord, ce mode de présentation ressemble beaucoup à celui d’une leucémie lymphoïde chronique B aux stades I ou II.
  • Comme ces lymphomes n’ont pas nécessairement le même pronostic et ne répondent pas au même traitement qu’une LLC-B, il est important de pouvoir les reconnaître et les distinguer.
190
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Traitement

A
  • Plusieurs types de lymphomes non hodgkiniens peuvent se manifester d’emblée par une expression leucémique sous la forme d’une lymphocytose sanguine d’aspect mature.
  • À prime abord, ce mode de présentation ressemble beaucoup à celui d’une leucémie lymphoïde chronique B aux stades I ou II.
  • Comme ces lymphomes n’ont pas nécessairement le même pronostic et ne répondent pas au même traitement qu’une LLC-B, il est important de pouvoir les reconnaître et les distinguer.
191
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Importance de le reconnaître

A
  • Plusieurs types de lymphomes non hodgkiniens peuvent se manifester d’emblée par une expression leucémique sous la forme d’une lymphocytose sanguine d’aspect mature.
  • À prime abord, ce mode de présentation ressemble beaucoup à celui d’une leucémie lymphoïde chronique B aux stades I ou II.
  • Comme ces lymphomes n’ont pas nécessairement le même pronostic et ne répondent pas au même traitement qu’une LLC-B, il est important de pouvoir les reconnaître et les distinguer.
192
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Les plus souvent impliqués

A

Les lymphomes d’origine B le plus souvent impliqués sont :

  • les lymphomes du manteau
  • les lymphomes folliculaires (de bas grade)
  • les lymphomes spléniques de la zone marginale
  • la tricholeucémie
193
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Particularités morphologiques

A
  • Les seules particularités morphologiques (sauf dans le cas de la tricholeucémie qui présent une morphologie particulière de lymphocytes à contour irrégulier, chevelu) ne permettent pas de distinguer un envahissement sanguin dû à l’un ou l’autre de ces lymphomes non hodgkiniens de celui qui serait associé à une leucémie lymphoïde chronique.
  • C’est donc l’analyse de marqueurs de la surface lymphocytaire (cytométrie de flux) qui permettra, dans la plupart des cas, d’identifier l’origine exacte du clone cellulaire anormal.
  • Le tableau ci-dessous montre bien la différence entre chacune de ces entités.
194
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Ce qui permet d’identifier l’origine

A
  • Les seules particularités morphologiques (sauf dans le cas de la tricholeucémie qui présent une morphologie particulière de lymphocytes à contour irrégulier, chevelu) ne permettent pas de distinguer un envahissement sanguin dû à l’un ou l’autre de ces lymphomes non hodgkiniens de celui qui serait associé à une leucémie lymphoïde chronique.
  • C’est donc l’analyse de marqueurs de la surface lymphocytaire (cytométrie de flux) qui permettra, dans la plupart des cas, d’identifier l’origine exacte du clone cellulaire anormal.
  • Le tableau ci-dessous montre bien la différence entre chacune de ces entités.
195
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Ce qui est positif dans
- LLC-B

A
  • CD5
  • CD19
  • CD23
196
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Ce qui est positif dans
- Ly manteau

A
  • CD5
  • CD19
  • CD10: +/-
197
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Ce qui est positif dans
- Ly follicul

A
  • CD19
  • CD10 +/-
198
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Ce qui est positif dans
- Ly marginal

A
  • CD19
199
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Ce qui est positif dans
- Tricho

A
  • CD19
  • CD25
200
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Importance du CD23

A
  • La LLC-B et le lymphome du manteau, qui peuvent être très ressemblants par ailleurs, ne se distinguent que par la présence ou absence de l’antigène CD23 à leur surface (tous deux portent la combinaison CD5/CD19).
  • Pourtant, leur évolution naturelle et leur pronostic sont souvent très différents, de sorte que le traitement qui doit être appliqué dans chaque cas devra lui aussi être abordé différemment.
201
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: Combinaison de CD

A
  • La LLC-B et le lymphome du manteau, qui peuvent être très ressemblants par ailleurs, ne se distinguent que par la présence ou absence de l’antigène CD23 à leur surface (tous deux portent la combinaison CD5/CD19).
  • Pourtant, leur évolution naturelle et leur pronostic sont souvent très différents, de sorte que le traitement qui doit être appliqué dans chaque cas devra lui aussi être abordé différemment.
202
Q

Lymphomes leucémiques d’origine B: LLC-B et lymphome manteau
- leurs différences

A
  • La LLC-B et le lymphome du manteau, qui peuvent être très ressemblants par ailleurs, ne se distinguent que par la présence ou absence de l’antigène CD23 à leur surface (tous deux portent la combinaison CD5/CD19).
  • Pourtant, leur évolution naturelle et leur pronostic sont souvent très différents, de sorte que le traitement qui doit être appliqué dans chaque cas devra lui aussi être abordé différemment.
203
Q

Syndromes lymphoprolifératifs « T/NK »

A
  • En plus des entités décrites ci-dessus, il existe plusieurs autres syndromes lymphoprolifératifs chroniques, d’origine lymphocytaire T ou NK, dont la fréquence est très faible mais qui constituent un défi diagnostique que seule une analyse détaillée des marqueurs phénotypiques du clone cellulaire permet de résoudre.
  • La connaissance de ces entités dépasse les objectifs de ce cours.
204
Q

Syndromes lymphoprolifératifs « T/NK »
- fréquence

A
  • En plus des entités décrites ci-dessus, il existe plusieurs autres syndromes lymphoprolifératifs chroniques, d’origine lymphocytaire T ou NK, dont la fréquence est très faible mais qui constituent un défi diagnostique que seule une analyse détaillée des marqueurs phénotypiques du clone cellulaire permet de résoudre.
  • La connaissance de ces entités dépasse les objectifs de ce cours.
205
Q

Syndromes lymphoprolifératifs « T/NK »
- comment faire le dx?

A
  • En plus des entités décrites ci-dessus, il existe plusieurs autres syndromes lymphoprolifératifs chroniques, d’origine lymphocytaire T ou NK, dont la fréquence est très faible mais qui constituent un défi diagnostique que seule une analyse détaillée des marqueurs phénotypiques du clone cellulaire permet de résoudre.
  • La connaissance de ces entités dépasse les objectifs de ce cours.
206
Q

Syndromes lymphoprolifératifs « T/NK »

A
  • En plus des entités décrites ci-dessus, il existe plusieurs autres syndromes lymphoprolifératifs chroniques, d’origine lymphocytaire T ou NK, dont la fréquence est très faible mais qui constituent un défi diagnostique que seule une analyse détaillée des marqueurs phénotypiques du clone cellulaire permet de résoudre.
  • La connaissance de ces entités dépasse les objectifs de ce cours.
207
Q

Syndromes lymphoprolifératifs « T/NK »
- nommez les classiques

A

Les plus classiques sont :

  • la leucémie prolymphocytaire T;
  • le syndrome de Sézary;
  • le mycosis fongoïdes;
  • le lymphome T associé aux entéropathies;
  • le lymphome T périphérique NOS;
  • le lymphome T angioimmunoblastique;
  • le lymphome anaplasique à grande cellule (ALK+ ou -);
  • le lymphome T hépatosplénique;
  • le lymphome T cutané primaire gamma-delta;
  • la leucémie à grands lymphocytes T granulés (LGL-T);
  • la leucémie à lymphocytes NK.
208
Q

Lymphomes

A
  • Les lymphomes sont des cancers originant principalement des organes lymphatiques périphériques : les ganglions, la rate et les plaques de Peyer (les cancers originant du thymus sont appelés thymomes).
  • Contrairement aux autres cancers hématologiques, le sang est rarement envahi au moment du diagnostic, et la moelle osseuse n’est pas toujours atteinte.
  • Il existe une minorité de lymphomes à début extra-lymphatique (ex : foie, poumon, peau, etc.).
209
Q

Lymphomes: Origine

A
  • Les lymphomes sont des cancers originant principalement des organes lymphatiques périphériques : les ganglions, la rate et les plaques de Peyer (les cancers originant du thymus sont appelés thymomes).
  • Contrairement aux autres cancers hématologiques, le sang est rarement envahi au moment du diagnostic, et la moelle osseuse n’est pas toujours atteinte.
  • Il existe une minorité de lymphomes à début extra-lymphatique (ex : foie, poumon, peau, etc.).
210
Q

Lymphomes: Sang atteint? Moelle atteinte?

A
  • Les lymphomes sont des cancers originant principalement des organes lymphatiques périphériques : les ganglions, la rate et les plaques de Peyer (les cancers originant du thymus sont appelés thymomes).
  • Contrairement aux autres cancers hématologiques, le sang est rarement envahi au moment du diagnostic, et la moelle osseuse n’est pas toujours atteinte.
  • Il existe une minorité de lymphomes à début extra-lymphatique (ex : foie, poumon, peau, etc.).
211
Q

Lymphomes: Autres origines possibles

A
  • Les lymphomes sont des cancers originant principalement des organes lymphatiques périphériques : les ganglions, la rate et les plaques de Peyer (les cancers originant du thymus sont appelés thymomes).
  • Contrairement aux autres cancers hématologiques, le sang est rarement envahi au moment du diagnostic, et la moelle osseuse n’est pas toujours atteinte.
  • Il existe une minorité de lymphomes à début extra-lymphatique (ex : foie, poumon, peau, etc.).
212
Q

Lymphomes: Types

A
  • Les lymphomes comprennent la maladie de Hodgkin (lymphomes hodgkiniens) et, par opposition, les lymphomes dits non hodgkiniens.
  • Il est maintenant bien établi que toutes ces néoplasies, incluant la maladie de Hodgkin, originent de la transformation néoplasique d’une cellule lymphocytaire B ou T à un stade quelconque de sa maturation morphologique ou fonctionnelle.
213
Q

Lymphomes: Origine

A
  • Les lymphomes comprennent la maladie de Hodgkin (lymphomes hodgkiniens) et, par opposition, les lymphomes dits non hodgkiniens.
  • Il est maintenant bien établi que toutes ces néoplasies, incluant la maladie de Hodgkin, originent de la transformation néoplasique d’une cellule lymphocytaire B ou T à un stade quelconque de sa maturation morphologique ou fonctionnelle.
214
Q

Caractéristiques générales des lymphomes

A
    1. Ce sont des tumeurs solides, dont la dissémination se fait toutefois de façon privilégiée dans les ganglions et dans la rate, soulignant l’existence d’un environnement propice dans ces territoires naturels de homing des lymphocytes. C’est pourquoi on ne parle habituellement pas de métastases dans les lymphomes, mais plutôt d’extension de la maladie.
    1. Le diagnostic final d’un lymphome est presque toujours confirmé par le pathologiste, et non par l’hématologue. La simple ponction ganglionnaire permettant un examen cytologique peut conduire à un diagnostic erroné de lymphome. Sauf en de rares exceptions, seule l’étude histopathologique d’une biopsie ganglionnaire permet donc de poser un diagnostic sûr et définitif.
    1. Les lymphomes ne sont pas nécessairement généralisés d’emblée, ce qui les distingue des autres cancers hématologiques. En conséquence :
      - a) il est très important d’établir l’extension initiale du lymphome dans chaque cas au moment du diagnostic;
      - b) selon que la maladie est localisée ou disséminée, le pronostic et la stratégie de traitement peuvent s’avérer fort différents.
215
Q

Caractéristiques générales des lymphomes: Consistance de la tumeur

A
  • Ce sont des tumeurs solides, dont la dissémination se fait toutefois de façon privilégiée dans les ganglions et dans la rate, soulignant l’existence d’un environnement propice dans ces territoires naturels de homing des lymphocytes.
  • C’est pourquoi on ne parle habituellement pas de métastases dans les lymphomes, mais plutôt d’extension de la maladie.
216
Q

Caractéristiques générales des lymphomes: Décrire sa dissémination

A
  • Ce sont des tumeurs solides, dont la dissémination se fait toutefois de façon privilégiée dans les ganglions et dans la rate, soulignant l’existence d’un environnement propice dans ces territoires naturels de homing des lymphocytes.
  • C’est pourquoi on ne parle habituellement pas de métastases dans les lymphomes, mais plutôt d’extension de la maladie.
217
Q

Caractéristiques générales des lymphomes: Homing

A
  • Ce sont des tumeurs solides, dont la dissémination se fait toutefois de façon privilégiée dans les ganglions et dans la rate, soulignant l’existence d’un environnement propice dans ces territoires naturels de homing des lymphocytes.
  • C’est pourquoi on ne parle habituellement pas de métastases dans les lymphomes, mais plutôt d’extension de la maladie.
218
Q

Caractéristiques générales des lymphomes: Métastases des lymphomes

A
  • Ce sont des tumeurs solides, dont la dissémination se fait toutefois de façon privilégiée dans les ganglions et dans la rate, soulignant l’existence d’un environnement propice dans ces territoires naturels de homing des lymphocytes.
  • C’est pourquoi on ne parle habituellement pas de métastases dans les lymphomes, mais plutôt d’extension de la maladie.
219
Q

Caractéristiques générales des lymphomes: Comment est posé le dx?

A
  • Le diagnostic final d’un lymphome est presque toujours confirmé par le pathologiste, et non par l’hématologue.
  • La simple ponction ganglionnaire permettant un examen cytologique peut conduire à un diagnostic erroné de lymphome.
  • Sauf en de rares exceptions, seule l’étude histopathologique d’une biopsie ganglionnaire permet donc de poser un diagnostic sûr et définitif.
220
Q

Caractéristiques générales des lymphomes: Comment est posé le dx final?

A
  • Le diagnostic final d’un lymphome est presque toujours confirmé par le pathologiste, et non par l’hématologue.
  • La simple ponction ganglionnaire permettant un examen cytologique peut conduire à un diagnostic erroné de lymphome.
  • Sauf en de rares exceptions, seule l’étude histopathologique d’une biopsie ganglionnaire permet donc de poser un diagnostic sûr et définitif.
221
Q

Caractéristiques générales des lymphomes: Ponction ganglionnaire - utilité dans le dx

A
  • Le diagnostic final d’un lymphome est presque toujours confirmé par le pathologiste, et non par l’hématologue.
  • La simple ponction ganglionnaire permettant un examen cytologique peut conduire à un diagnostic erroné de lymphome.
  • Sauf en de rares exceptions, seule l’étude histopathologique d’une biopsie ganglionnaire permet donc de poser un diagnostic sûr et définitif.
222
Q

Caractéristiques générales des lymphomes: Seule chose qui permet de poser le dx

A
  • Le diagnostic final d’un lymphome est presque toujours confirmé par le pathologiste, et non par l’hématologue.
  • La simple ponction ganglionnaire permettant un examen cytologique peut conduire à un diagnostic erroné de lymphome.
  • Sauf en de rares exceptions, seule l’étude histopathologique d’une biopsie ganglionnaire permet donc de poser un diagnostic sûr et définitif.
223
Q

Caractéristiques générales des lymphomes

A
  • Les lymphomes ne sont pas nécessairement généralisés d’emblée, ce qui les distingue des autres cancers hématologiques.
  • En conséquence :
    • a) il est très important d’établir l’extension initiale du lymphome dans chaque cas au moment du diagnostic;
    • b) selon que la maladie est localisée ou disséminée, le pronostic et la stratégie de traitement peuvent s’avérer fort différents.
224
Q

Caractéristiques générales des lymphomes: Généralisés d’emblée?

A
  • Les lymphomes ne sont pas nécessairement généralisés d’emblée, ce qui les distingue des autres cancers hématologiques.
  • En conséquence :
    • a) il est très important d’établir l’extension initiale du lymphome dans chaque cas au moment du diagnostic;
    • b) selon que la maladie est localisée ou disséminée, le pronostic et la stratégie de traitement peuvent s’avérer fort différents.
225
Q

Caractéristiques générales des lymphomes: Extension initiale - importance

A
  • Les lymphomes ne sont pas nécessairement généralisés d’emblée, ce qui les distingue des autres cancers hématologiques.
  • En conséquence :
    • a) il est très important d’établir l’extension initiale du lymphome dans chaque cas au moment du diagnostic;
    • b) selon que la maladie est localisée ou disséminée, le pronostic et la stratégie de traitement peuvent s’avérer fort différents.
226
Q

Caractéristiques générales des lymphomes: Lien entre pronostic extension

A
  • Les lymphomes ne sont pas nécessairement généralisés d’emblée, ce qui les distingue des autres cancers hématologiques.
  • En conséquence :
    • a) il est très important d’établir l’extension initiale du lymphome dans chaque cas au moment du diagnostic;
    • b) selon que la maladie est localisée ou disséminée, le pronostic et la stratégie de traitement peuvent s’avérer fort différents.
227
Q

Formes particulières de lymphomes

A
  • Certains lymphomes peuvent afficher d’emblée une expression leucémique (c’est souvent le cas, par exemple, des lymphomes non hodgkiniens du manteau).
  • Dans d’autres cas, l’évolution conduit à un envahissement secondaire du sang périphérique par les cellules malignes.
  • On parle alors de lymphome leucémique.
228
Q

Formes particulières de lymphomes: Expression leucémique d’emblée

A
  • Certains lymphomes peuvent afficher d’emblée une expression leucémique (c’est souvent le cas, par exemple, des lymphomes non hodgkiniens du manteau).
  • Dans d’autres cas, l’évolution conduit à un envahissement secondaire du sang périphérique par les cellules malignes.
  • On parle alors de lymphome leucémique.
229
Q

Formes particulières de lymphomes: Qu’est-ce que lymphome leucémique?

A
  • Certains lymphomes peuvent afficher d’emblée une expression leucémique (c’est souvent le cas, par exemple, des lymphomes non hodgkiniens du manteau).
  • Dans d’autres cas, l’évolution conduit à un envahissement secondaire du sang périphérique par les cellules malignes.
  • On parle alors de lymphome leucémique.
230
Q

Lymphomes: Comment doit être fait le dx?

A
  • Il a été dit plus haut que le diagnostic exact doit d’abord être fait par l’étude histopathologique de la biopsie ganglionnaire afin de déterminer précisément le type de lymphome (hodgkinien ou non hodgkinien) et sa variété particulière (ex : lymphome non hodgkinien diffus à grandes cellules B, lymphome hodgkinien, type sclérose nodulaire, etc.).
  • Ceci est largement la responsabilité du pathologiste.
231
Q

Lymphomes: Qui fait le dx?

A
  • Il a été dit plus haut que le diagnostic exact doit d’abord être fait par l’étude histopathologique de la biopsie ganglionnaire afin de déterminer précisément le type de lymphome (hodgkinien ou non hodgkinien) et sa variété particulière (ex : lymphome non hodgkinien diffus à grandes cellules B, lymphome hodgkinien, type sclérose nodulaire, etc.).
  • Ceci est largement la responsabilité du pathologiste.
232
Q

Lymphomes: Rôle de l’hématologue au départ

A
  • L’hématologue, lui, doit établir au départ le bilan d’extension (appelé staging en anglais) de la maladie.
  • C’est la combinaison de ces deux principales variables qui lui permettra ensuite d’annoncer au patient un pronostic et de lui proposer un traitement qui seront en accord avec les données publiées dans la littérature et fondées sur l’observation rigoureuse et prospective de grands nombres de patients.
233
Q

Lymphomes: Importance d’établir le bilan d’extension initial

A
  • L’hématologue, lui, doit établir au départ le bilan d’extension (appelé staging en anglais) de la maladie.
  • C’est la combinaison de ces deux principales variables qui lui permettra ensuite d’annoncer au patient un pronostic et de lui proposer un traitement qui seront en accord avec les données publiées dans la littérature et fondées sur l’observation rigoureuse et prospective de grands nombres de patients.
234
Q

Lymphomes: Classification du bilan d’extension

A
  • L’extension des lymphomes, hodgkiniens et non hodgkiniens se décrit de manière standardisée selon un système de classification original dit d’Ann Arbor (au Michigan), modifié plus tard lors d’une conférence d’experts tenue dans la région britannique des Cotswolt.
  • Cette classification décrit quatre stades d’extension de la maladie et ajoute un qualificatif A ou B selon la présence ou l’absence de symptômes indiquant une atteinte de l’état général du malade (Tableau 8-1).
235
Q

Lymphomes: Classification du bilan d’extension
- décrire

A
  • L’extension des lymphomes, hodgkiniens et non hodgkiniens se décrit de manière standardisée selon un système de classification original dit d’Ann Arbor (au Michigan), modifié plus tard lors d’une conférence d’experts tenue dans la région britannique des Cotswolt.
  • Cette classification décrit quatre stades d’extension de la maladie et ajoute un qualificatif A ou B selon la présence ou l’absence de symptômes indiquant une atteinte de l’état général du malade (Tableau 8-1).
236
Q

Lymphomes: Élément pronostique le plus important pour maladie Hodgkin

A
  • Pour la maladie de Hodgkin, l’élément pronostique le plus important du bilan initial est de déterminer l’extension de la maladie (Stades I à IV).
  • En deuxième lieu, et de moindre importance pronostique, vient le type histologique.
  • Pour les lymphomes non hodgkiniens : le renseignement le plus important est le type histologique, qui est en relation étroite avec le degré de malignité du lymphome, et donc avec le pronostic.
  • La distinction entre lymphome folliculaire et diffus en particulier est de grande importance (voir histopathologie ci-dessous).
  • L’extension de la maladie influence elle aussi secondairement le pronostic et doit être prise en compte.
237
Q

Lymphomes: 2ème élément pronostique plus important pour maladie Hodgkin

A
  • Pour la maladie de Hodgkin, l’élément pronostique le plus important du bilan initial est de déterminer l’extension de la maladie (Stades I à IV).
  • En deuxième lieu, et de moindre importance pronostique, vient le type histologique.
  • Pour les lymphomes non hodgkiniens : le renseignement le plus important est le type histologique, qui est en relation étroite avec le degré de malignité du lymphome, et donc avec le pronostic.
  • La distinction entre lymphome folliculaire et diffus en particulier est de grande importance (voir histopathologie ci-dessous).
  • L’extension de la maladie influence elle aussi secondairement le pronostic et doit être prise en compte.
238
Q

Lymphomes: Non hodgkiniens - info la plus importante

A
  • Pour la maladie de Hodgkin, l’élément pronostique le plus important du bilan initial est de déterminer l’extension de la maladie (Stades I à IV).
  • En deuxième lieu, et de moindre importance pronostique, vient le type histologique.
  • Pour les lymphomes non hodgkiniens : le renseignement le plus important est le type histologique, qui est en relation étroite avec le degré de malignité du lymphome, et donc avec le pronostic.
    • La distinction entre lymphome folliculaire et diffus en particulier est de grande importance (voir histopathologie ci-dessous).
    • L’extension de la maladie influence elle aussi secondairement le pronostic et doit être prise en compte.
239
Q

Lymphomes: Autres infos importantes

A
  • Pour la maladie de Hodgkin, l’élément pronostique le plus important du bilan initial est de déterminer l’extension de la maladie (Stades I à IV).
  • En deuxième lieu, et de moindre importance pronostique, vient le type histologique.
  • Pour les lymphomes non hodgkiniens : le renseignement le plus important est le type histologique, qui est en relation étroite avec le degré de malignité du lymphome, et donc avec le pronostic.
    • La distinction entre lymphome folliculaire et diffus en particulier est de grande importance (voir histopathologie ci-dessous).
    • L’extension de la maladie influence elle aussi secondairement le pronostic et doit être prise en compte.
240
Q

Lymphomes: Distinction entre lymphome folliculaire vs diffus

A
  • Pour la maladie de Hodgkin, l’élément pronostique le plus important du bilan initial est de déterminer l’extension de la maladie (Stades I à IV).
  • En deuxième lieu, et de moindre importance pronostique, vient le type histologique.
  • Pour les lymphomes non hodgkiniens : le renseignement le plus important est le type histologique, qui est en relation étroite avec le degré de malignité du lymphome, et donc avec le pronostic.
    • La distinction entre lymphome folliculaire et diffus en particulier est de grande importance (voir histopathologie ci-dessous).
    • L’extension de la maladie influence elle aussi secondairement le pronostic et doit être prise en compte.
241
Q

Lymphomes: Importance de l’extension de la maladie

A
  • Pour la maladie de Hodgkin, l’élément pronostique le plus important du bilan initial est de déterminer l’extension de la maladie (Stades I à IV).
  • En deuxième lieu, et de moindre importance pronostique, vient le type histologique.
  • Pour les lymphomes non hodgkiniens : le renseignement le plus important est le type histologique, qui est en relation étroite avec le degré de malignité du lymphome, et donc avec le pronostic.
    • La distinction entre lymphome folliculaire et diffus en particulier est de grande importance (voir histopathologie ci-dessous).
    • L’extension de la maladie influence elle aussi secondairement le pronostic et doit être prise en compte.
242
Q

Lymphomes: Histopathologie
- définir terme lymphome

A
  • Le lymphome est un terme générique donné aux tumeurs du système lymphoréticulaire qui inclut les lymphocytes B, T et NK ainsi que les histiocytes/monocytes.
  • Traditionnellement, les lymphomes sont divisés en deux grandes catégories distinctes : la maladie de Hodgkin (ou lymphome hodgkinien) et les lymphomes non hodgkiniens (LNH).
  • Chacune de ces catégories se subdivise par la suite en plusieurs sous- catégories ou entités histopathologiques distinctes présentant des caractéristiques morphologiques, immunohistochimiques, ou génétiques propres.
  • On retrouvera 5 sous-types de maladie de hodgkin alors que la classification des lymphomes non hodgkiniens est beaucoup plus complexe.
  • La classification de l’OMS compte plus de 70 sous-types de lymphomes non hodgkiniens et la liste ne cesse de s’allonger.
243
Q

Lymphomes: Histopathologie
- quelles cellules sont touchées?

A
  • Le lymphome est un terme générique donné aux tumeurs du système lymphoréticulaire qui inclut les lymphocytes B, T et NK ainsi que les histiocytes/monocytes.
  • Traditionnellement, les lymphomes sont divisés en deux grandes catégories distinctes : la maladie de Hodgkin (ou lymphome hodgkinien) et les lymphomes non hodgkiniens (LNH).
  • Chacune de ces catégories se subdivise par la suite en plusieurs sous- catégories ou entités histopathologiques distinctes présentant des caractéristiques morphologiques, immunohistochimiques, ou génétiques propres.
  • On retrouvera 5 sous-types de maladie de hodgkin alors que la classification des lymphomes non hodgkiniens est beaucoup plus complexe.
  • La classification de l’OMS compte plus de 70 sous-types de lymphomes non hodgkiniens et la liste ne cesse de s’allonger.
244
Q

Lymphomes: Histopathologie
- grandes catégories dinstinctes

A
  • Le lymphome est un terme générique donné aux tumeurs du système lymphoréticulaire qui inclut les lymphocytes B, T et NK ainsi que les histiocytes/monocytes.
  • Traditionnellement, les lymphomes sont divisés en deux grandes catégories distinctes : la maladie de Hodgkin (ou lymphome hodgkinien) et les lymphomes non hodgkiniens (LNH).
  • Chacune de ces catégories se subdivise par la suite en plusieurs sous- catégories ou entités histopathologiques distinctes présentant des caractéristiques morphologiques, immunohistochimiques, ou génétiques propres.
  • On retrouvera 5 sous-types de maladie de hodgkin alors que la classification des lymphomes non hodgkiniens est beaucoup plus complexe.
  • La classification de l’OMS compte plus de 70 sous-types de lymphomes non hodgkiniens et la liste ne cesse de s’allonger.
245
Q

Lymphomes: Histopathologie
- sub-divisions

A
  • Le lymphome est un terme générique donné aux tumeurs du système lymphoréticulaire qui inclut les lymphocytes B, T et NK ainsi que les histiocytes/monocytes.
  • Traditionnellement, les lymphomes sont divisés en deux grandes catégories distinctes : la maladie de Hodgkin (ou lymphome hodgkinien) et les lymphomes non hodgkiniens (LNH).
  • Chacune de ces catégories se subdivise par la suite en plusieurs sous- catégories ou entités histopathologiques distinctes présentant des caractéristiques morphologiques, immunohistochimiques, ou génétiques propres.
  • On retrouvera 5 sous-types de maladie de hodgkin alors que la classification des lymphomes non hodgkiniens est beaucoup plus complexe.
  • La classification de l’OMS compte plus de 70 sous-types de lymphomes non hodgkiniens et la liste ne cesse de s’allonger.
246
Q

Lymphomes: Histopathologie
- importance de bien caractériser sous-types

A
  • L’importance de bien caractériser ces sous-types réside dans une meilleure détermination du pronostic mais surtout, ceci permet d’appliquer la meilleure thérapeutique.
  • Les traitements se basent de plus en plus souvent sur des anomalies génétiques spécifiques aux sous-types des LNH.
  • Il s’agit d’un secteur de l’oncologie où de nombreuses thérapies ciblées sont désormais utilisées (par exemple : un traitement visant une voie de signalisation anormale propre au soustype identifié ou l’utilisation d’anticorps ciblant un antigène précis à la surface cellulaire).
247
Q

Lymphomes: Histopathologie
- de quoi dépend le traitement?

A
  • L’importance de bien caractériser ces sous-types réside dans une meilleure détermination du pronostic mais surtout, ceci permet d’appliquer la meilleure thérapeutique.
  • Les traitements se basent de plus en plus souvent sur des anomalies génétiques spécifiques aux sous-types des LNH.
  • Il s’agit d’un secteur de l’oncologie où de nombreuses thérapies ciblées sont désormais utilisées (par exemple : un traitement visant une voie de signalisation anormale propre au soustype identifié ou l’utilisation d’anticorps ciblant un antigène précis à la surface cellulaire).
248
Q

Lymphomes: Histopathologie
- nommez les différents tx possibles

A
  • L’importance de bien caractériser ces sous-types réside dans une meilleure détermination du pronostic mais surtout, ceci permet d’appliquer la meilleure thérapeutique.
  • Les traitements se basent de plus en plus souvent sur des anomalies génétiques spécifiques aux sous-types des LNH.
  • Il s’agit d’un secteur de l’oncologie où de nombreuses thérapies ciblées sont désormais utilisées (par exemple : un traitement visant une voie de signalisation anormale propre au soustype identifié ou l’utilisation d’anticorps ciblant un antigène précis à la surface cellulaire).
249
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin

A
  • Le lymphome de Hodgkin appelé aussi maladie de Hodgkin, se distingue des lymphomes non hodgkiniens non seulement par ses paramètres cliniques, mais aussi par ses caractéristiques histologiques.
  • À l’exception du type scléronodulaire, les hommes sont plus souvent atteints que les femmes.
  • Quant à son histologie, elle sera détaillée plus loin.
250
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Autre nom de ce type de lymphome

A
  • Le lymphome de Hodgkin appelé aussi maladie de Hodgkin, se distingue des lymphomes non hodgkiniens non seulement par ses paramètres cliniques, mais aussi par ses caractéristiques histologiques.
  • À l’exception du type scléronodulaire, les hommes sont plus souvent atteints que les femmes.
  • Quant à son histologie, elle sera détaillée plus loin.
251
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Se distingue par quoi?

A
  • Le lymphome de Hodgkin appelé aussi maladie de Hodgkin, se distingue des lymphomes non hodgkiniens non seulement par ses paramètres cliniques, mais aussi par ses caractéristiques histologiques.
  • À l’exception du type scléronodulaire, les hommes sont plus souvent atteints que les femmes.
  • Quant à son histologie, elle sera détaillée plus loin.
252
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: H vs F

A
  • Le lymphome de Hodgkin appelé aussi maladie de Hodgkin, se distingue des lymphomes non hodgkiniens non seulement par ses paramètres cliniques, mais aussi par ses caractéristiques histologiques.
  • À l’exception du type scléronodulaire, les hommes sont plus souvent atteints que les femmes.
  • Quant à son histologie, elle sera détaillée plus loin.
253
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Classification OMS

A

La classification récente des lymphomes par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) propose les catégories suivantes pour le lymphome de Hodgkin :

  • Forme nodulaire
    • Type Prédominance lymphocytaire
  • Forme classique
    • Type Riche en lymphocytes
    • Type Sclérose nodulaire
    • Type Cellularité mixte
    • Type Déplétion lymphocytaire
254
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Classification OMS
- 2 grands sous-types

A

La classification récente des lymphomes par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) propose les catégories suivantes pour le lymphome de Hodgkin :

  • Forme nodulaire
    • Type Prédominance lymphocytaire
  • Forme classique
    • Type Riche en lymphocytes
    • Type Sclérose nodulaire
    • Type Cellularité mixte
    • Type Déplétion lymphocytaire
255
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Classification OMS
- forme nodulaire: types

A

La classification récente des lymphomes par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) propose les catégories suivantes pour le lymphome de Hodgkin :

  • Forme nodulaire
    • Type Prédominance lymphocytaire
  • Forme classique
    • Type Riche en lymphocytes
    • Type Sclérose nodulaire
    • Type Cellularité mixte
    • Type Déplétion lymphocytaire
256
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Classification OMS
- forme classique: types

A

La classification récente des lymphomes par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) propose les catégories suivantes pour le lymphome de Hodgkin :

  • Forme nodulaire
    • Type Prédominance lymphocytaire
  • Forme classique
    • Type Riche en lymphocytes
    • Type Sclérose nodulaire
    • Type Cellularité mixte
    • Type Déplétion lymphocytaire
257
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Classification OMS
- % cellules

A

diminution % de cellules de R-S (voir image)

258
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin

A
  • Nous savons maintenant depuis quelques années que, dans la grande majorité des cas, le lymphome de Hodgkin est d’origine lymphocytaire B.
  • Cependant, la cellule néoplasique possède deux immunophénotypes différents.
  • Dans le type Prédominance lymphocytaire forme nodulaire, la cellule possède l’immunophénotype suivant : CD45+; CD20+; CD15-; CD30- alors que pour les quatre autres types, l’immunophénotype, dit classique, est : CD45-; CD20-; CD15+; CD30+.
  • La cellule classique, illustrée ci-contre, est appelée cellule de Reed-Sternberg en l’honneur de ceux qui l’ont décrite au début du siècle dernier.
  • On lui reconnaît cependant des variantes dont la cellule hodgkinienne (forme mononucléée), la cellule L&H, la cellule lacunaire et la cellule anaplasique
259
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Origine la plus fréquente

A
  • Nous savons maintenant depuis quelques années que, dans la grande majorité des cas, le lymphome de Hodgkin est d’origine lymphocytaire B.
  • Cependant, la cellule néoplasique possède deux immunophénotypes différents.
  • Dans le type Prédominance lymphocytaire forme nodulaire, la cellule possède l’immunophénotype suivant : CD45+; CD20+; CD15-; CD30- alors que pour les quatre autres types, l’immunophénotype, dit classique, est : CD45-; CD20-; CD15+; CD30+.
  • La cellule classique, illustrée ci-contre, est appelée cellule de Reed-Sternberg en l’honneur de ceux qui l’ont décrite au début du siècle dernier.
  • On lui reconnaît cependant des variantes dont la cellule hodgkinienne (forme mononucléée), la cellule L&H, la cellule lacunaire et la cellule anaplasique
260
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Immunophénotypes fréquents

A
  • Nous savons maintenant depuis quelques années que, dans la grande majorité des cas, le lymphome de Hodgkin est d’origine lymphocytaire B.
  • Cependant, la cellule néoplasique possède deux immunophénotypes différents.
  • Dans le type Prédominance lymphocytaire forme nodulaire, la cellule possède l’immunophénotype suivant : CD45+; CD20+; CD15-; CD30- alors que pour les quatre autres types, l’immunophénotype, dit classique, est : CD45-; CD20-; CD15+; CD30+.
  • La cellule classique, illustrée ci-contre, est appelée cellule de Reed-Sternberg en l’honneur de ceux qui l’ont décrite au début du siècle dernier.
  • On lui reconnaît cependant des variantes dont la cellule hodgkinienne (forme mononucléée), la cellule L&H, la cellule lacunaire et la cellule anaplasique
261
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Phénotype du type prédominance lymphocytaire forme nodulaire

A
  • Nous savons maintenant depuis quelques années que, dans la grande majorité des cas, le lymphome de Hodgkin est d’origine lymphocytaire B.
  • Cependant, la cellule néoplasique possède deux immunophénotypes différents.
  • Dans le type Prédominance lymphocytaire forme nodulaire, la cellule possède l’immunophénotype suivant : CD45+; CD20+; CD15-; CD30- alors que pour les quatre autres types, l’immunophénotype, dit classique, est : CD45-; CD20-; CD15+; CD30+.
  • La cellule classique, illustrée ci-contre, est appelée cellule de Reed-Sternberg en l’honneur de ceux qui l’ont décrite au début du siècle dernier.
  • On lui reconnaît cependant des variantes dont la cellule hodgkinienne (forme mononucléée), la cellule L&H, la cellule lacunaire et la cellule anaplasique
262
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Autres immunophénotypes classiques

A
  • Nous savons maintenant depuis quelques années que, dans la grande majorité des cas, le lymphome de Hodgkin est d’origine lymphocytaire B.
  • Cependant, la cellule néoplasique possède deux immunophénotypes différents.
  • Dans le type Prédominance lymphocytaire forme nodulaire, la cellule possède l’immunophénotype suivant : CD45+; CD20+; CD15-; CD30- alors que pour les quatre autres types, l’immunophénotype, dit classique, est : CD45-; CD20-; CD15+; CD30+.
  • La cellule classique, illustrée ci-contre, est appelée cellule de Reed-Sternberg en l’honneur de ceux qui l’ont décrite au début du siècle dernier.
  • On lui reconnaît cependant des variantes dont la cellule hodgkinienne (forme mononucléée), la cellule L&H, la cellule lacunaire et la cellule anaplasique
263
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Cellules classiques

A
  • Nous savons maintenant depuis quelques années que, dans la grande majorité des cas, le lymphome de Hodgkin est d’origine lymphocytaire B.
  • Cependant, la cellule néoplasique possède deux immunophénotypes différents.
  • Dans le type Prédominance lymphocytaire forme nodulaire, la cellule possède l’immunophénotype suivant : CD45+; CD20+; CD15-; CD30- alors que pour les quatre autres types, l’immunophénotype, dit classique, est : CD45-; CD20-; CD15+; CD30+.
  • La cellule classique, illustrée ci-contre, est appelée cellule de Reed-Sternberg en l’honneur de ceux qui l’ont décrite au début du siècle dernier.
  • On lui reconnaît cependant des variantes dont la cellule hodgkinienne (forme mononucléée), la cellule L&H, la cellule lacunaire et la cellule anaplasique
264
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Variantes de la cellule classique

A
  • Nous savons maintenant depuis quelques années que, dans la grande majorité des cas, le lymphome de Hodgkin est d’origine lymphocytaire B.
  • Cependant, la cellule néoplasique possède deux immunophénotypes différents.
  • Dans le type Prédominance lymphocytaire forme nodulaire, la cellule possède l’immunophénotype suivant : CD45+; CD20+; CD15-; CD30- alors que pour les quatre autres types, l’immunophénotype, dit classique, est : CD45-; CD20-; CD15+; CD30+.
  • La cellule classique, illustrée ci-contre, est appelée cellule de Reed-Sternberg en l’honneur de ceux qui l’ont décrite au début du siècle dernier.
  • On lui reconnaît cependant des variantes dont la cellule hodgkinienne (forme mononucléée), la cellule L&H, la cellule lacunaire et la cellule anaplasique
265
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Aspect microscopique - décrire l’aspect

A
  • Histologiquement, le lymphome de Hodgkin présente habituellement un aspect polymorphe faisant contraste avec les lymphomes non hodgkiniens qui sont plus monomorphes.
  • Seules les cellules de Reed-Sternberg ou ses variantes sont néoplasiques, les autres cellules, dites d’accompagnement, étant réactionnelles et constituant l’environnement hodgkinien.
  • Elles incluent des lymphocytes, polynucléaires éosinophiles, plasmocytes et histiocytes présents en quantité variable suivant le type histologique du lymphome.
266
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Cellules Reed-Sternberg

A
  • Histologiquement, le lymphome de Hodgkin présente habituellement un aspect polymorphe faisant contraste avec les lymphomes non hodgkiniens qui sont plus monomorphes.
  • Seules les cellules de Reed-Sternberg ou ses variantes sont néoplasiques, les autres cellules, dites d’accompagnement, étant réactionnelles et constituant l’environnement hodgkinien.
  • Elles incluent des lymphocytes, polynucléaires éosinophiles, plasmocytes et histiocytes présents en quantité variable suivant le type histologique du lymphome.
267
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Aspect microscopique - type scléronodulaire

A
  • Le type scléronodulaire est caractérisé par une importante fibrose collagénique en bandes délimitant des nodules plus ou moins bien définis constitués de lymphocytes, de plasmocytes, d’éosinophiles et d’histiocytes réalisant ainsi l’environnement hodgkinien.
  • Dans celui-ci, on identifie de nombreuses cellules hodgkiniennes et lacunaires, soit deux des variantes de la cellule de Reed Sternberg qui sont également bien représentées.
268
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Aspect microscopique - type scléronodulaire
- décrire

A
  • Le type scléronodulaire est caractérisé par une importante fibrose collagénique en bandes délimitant des nodules plus ou moins bien définis constitués de lymphocytes, de plasmocytes, d’éosinophiles et d’histiocytes réalisant ainsi l’environnement hodgkinien.
  • Dans celui-ci, on identifie de nombreuses cellules hodgkiniennes et lacunaires, soit deux des variantes de la cellule de Reed Sternberg qui sont également bien représentées.
269
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Aspect microscopique - type scléronodulaire
- décrire l’environnement hodgkinien

A
  • Le type scléronodulaire est caractérisé par une importante fibrose collagénique en bandes délimitant des nodules plus ou moins bien définis constitués de lymphocytes, de plasmocytes, d’éosinophiles et d’histiocytes réalisant ainsi l’environnement hodgkinien.
  • Dans celui-ci, on identifie de nombreuses cellules hodgkiniennes et lacunaires, soit deux des variantes de la cellule de Reed Sternberg qui sont également bien représentées.
270
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Aspect microscopique - type à cellularité mixte

A
  • Le type à cellularité mixte tient son nom au caractère polymorphe de sa composition cellulaire.
  • Toujours dans un environnement hodgkinien, on retrouve de nombreuses cellules hodgkiniennes et de Reed Sternberg.
271
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Aspect microscopique - type à cellularité mixte
- décrire

A
  • Le type à cellularité mixte tient son nom au caractère polymorphe de sa composition cellulaire.
  • Toujours dans un environnement hodgkinien, on retrouve de nombreuses cellules hodgkiniennes et de Reed Sternberg.
272
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Aspect microscopique - type à déplétion lymphocytaire

A
  • Dans le type à déplétion lymphocytaire, il y a une nette prédominance des cellules hodgkiniennes et de Reed Sternberg mais cependant très atypiques, souvent anaplasiques avec peu de cellules d’accompagnement.
273
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Aspect microscopique - type riche en lymphocytes

A
  • Le type riche en lymphocytes se définit par une prolifération habituellement diffuse de petits lymphocytes parmi lesquels se cachent des cellules hodgkiniennes et de Reed Sternberg dites classiques et donc avec un immunophénotype identique à celui des trois types précédents soit : CD45-; CD20; CD15+; CD30+.
274
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Aspect microscopique - type riche en lymphocytes
- se définit comment?

A
  • Le type riche en lymphocytes se définit par une prolifération habituellement diffuse de petits lymphocytes parmi lesquels se cachent des cellules hodgkiniennes et de Reed Sternberg dites classiques et donc avec un immunophénotype identique à celui des trois types précédents soit : CD45-; CD20; CD15+; CD30+.
275
Q

Histopathologie du lymphome de Hodgkin: Aspect microscopique - type riche en lymphocytes
- immunophénotype

A
  • Le type riche en lymphocytes se définit par une prolifération habituellement diffuse de petits lymphocytes parmi lesquels se cachent des cellules hodgkiniennes et de Reed Sternberg dites classiques et donc avec un immunophénotype identique à celui des trois types précédents soit : CD45-; CD20; CD15+; CD30+.
276
Q

Bilan d’extension des lymphomes: Système d’Ann Arbor

A
  • Stade 1:
    • Une seule région ganglionnaire (I) ± une atteinte extra-lymphatique contiguë (IE)
    • OU
    • Un seul site extra-lymphatique isolé, sans atteinte ganglionnaire (IE)
  • Stade 2:
    • Deux régions ganglionnaires ou plus d’un seul et même côté du diaphragme (II)
    • ± atteinte contiguë d’un seul site ou organe extra-lymphatique (IIE)
  • Stade 3:
    • Une ou plusieurs régions ganglionnaires réparties des deux côtés du diaphragme (III), et pouvant inclure la rate (IIIS)
    • ± atteinte contiguë d’un seul site ou organe extra-lymphatique (IIIE)
  • Stade 4:
    • Atteinte de plus d’un site extra-lymphatique (sans atteinte ganglionnaire associée)
    • OU
    • Atteinte ganglionnaire quelconque + au moins un site extra-lymphatique non contigu
277
Q

Bilan d’extension des lymphomes: Système d’Ann Arbor
- stade 1

A
  • Stade 1:
    • Une seule région ganglionnaire (I) ± une atteinte extra-lymphatique contiguë (IE)
    • OU
    • Un seul site extra-lymphatique isolé, sans atteinte ganglionnaire (IE)
  • Stade 2:
    • Deux régions ganglionnaires ou plus d’un seul et même côté du diaphragme (II)
    • ± atteinte contiguë d’un seul site ou organe extra-lymphatique (IIE)
  • Stade 3:
    • Une ou plusieurs régions ganglionnaires réparties des deux côtés du diaphragme (III), et pouvant inclure la rate (IIIS)
    • ± atteinte contiguë d’un seul site ou organe extra-lymphatique (IIIE)
  • Stade 4:
    • Atteinte de plus d’un site extra-lymphatique (sans atteinte ganglionnaire associée)
    • OU
    • Atteinte ganglionnaire quelconque + au moins un site extra-lymphatique non contigu
278
Q

Bilan d’extension des lymphomes: Système d’Ann Arbor
- stade 2

A
  • Stade 1:
    • Une seule région ganglionnaire (I) ± une atteinte extra-lymphatique contiguë (IE)
    • OU
    • Un seul site extra-lymphatique isolé, sans atteinte ganglionnaire (IE)
  • Stade 2:
    • Deux régions ganglionnaires ou plus d’un seul et même côté du diaphragme (II)
    • ± atteinte contiguë d’un seul site ou organe extra-lymphatique (IIE)
  • Stade 3:
    • Une ou plusieurs régions ganglionnaires réparties des deux côtés du diaphragme (III), et pouvant inclure la rate (IIIS)
    • ± atteinte contiguë d’un seul site ou organe extra-lymphatique (IIIE)
  • Stade 4:
    • Atteinte de plus d’un site extra-lymphatique (sans atteinte ganglionnaire associée)
    • OU
    • Atteinte ganglionnaire quelconque + au moins un site extra-lymphatique non contigu
279
Q

Bilan d’extension des lymphomes: Système d’Ann Arbor
- stade 3

A
  • Stade 1:
    • Une seule région ganglionnaire (I) ± une atteinte extra-lymphatique contiguë (IE)
    • OU
    • Un seul site extra-lymphatique isolé, sans atteinte ganglionnaire (IE)
  • Stade 2:
    • Deux régions ganglionnaires ou plus d’un seul et même côté du diaphragme (II)
    • ± atteinte contiguë d’un seul site ou organe extra-lymphatique (IIE)
  • Stade 3:
    • Une ou plusieurs régions ganglionnaires réparties des deux côtés du diaphragme (III), et pouvant inclure la rate (IIIS)
    • ± atteinte contiguë d’un seul site ou organe extra-lymphatique (IIIE)
  • Stade 4:
    • Atteinte de plus d’un site extra-lymphatique (sans atteinte ganglionnaire associée)
    • OU
    • Atteinte ganglionnaire quelconque + au moins un site extra-lymphatique non contigu
280
Q

Bilan d’extension des lymphomes: Système d’Ann Arbor
- stade 4

A
  • Stade 1:
    • Une seule région ganglionnaire (I) ± une atteinte extra-lymphatique contiguë (IE)
    • OU
    • Un seul site extra-lymphatique isolé, sans atteinte ganglionnaire (IE)
  • Stade 2:
    • Deux régions ganglionnaires ou plus d’un seul et même côté du diaphragme (II)
    • ± atteinte contiguë d’un seul site ou organe extra-lymphatique (IIE)
  • Stade 3:
    • Une ou plusieurs régions ganglionnaires réparties des deux côtés du diaphragme (III), et pouvant inclure la rate (IIIS)
    • ± atteinte contiguë d’un seul site ou organe extra-lymphatique (IIIE)
  • Stade 4:
    • Atteinte de plus d’un site extra-lymphatique (sans atteinte ganglionnaire associée)
    • OU
    • Atteinte ganglionnaire quelconque + au moins un site extra-lymphatique non contigu
281
Q

Bilan d’extension des lymphomes: Lettres utiles

A
  • A = Absence
  • ou
  • B = Présence
  • X = Masse ganglionnaire de > 10cm de diamètre (Modification Cotswold)
282
Q

Bilan d’extension des lymphomes: Lettres utiles
- A

A
  • A = Absence
  • ou
  • B = Présence
  • X = Masse ganglionnaire de > 10cm de diamètre (Modification Cotswold)
283
Q

Bilan d’extension des lymphomes: Lettres utiles
- B

A
  • A = Absence
  • ou
  • B = Présence
  • X = Masse ganglionnaire de > 10cm de diamètre (Modification Cotswold)
284
Q

Bilan d’extension des lymphomes: Lettres utiles
- X

A
  • A = Absence
  • ou
  • B = Présence
  • X = Masse ganglionnaire de > 10cm de diamètre (Modification Cotswold)
285
Q

Symptômes systémiques: Nommez-les

A

(un seul suffit)

  • Fièvre (> 38° C) inexpliquée
  • Perte de poids (> 10% en 6 mois) inexpliquée
  • Sudation nocturne
286
Q

Symptômes systémiques: Fièvre - degré

A

(un seul suffit)

  • Fièvre (> 38° C) inexpliquée
  • Perte de poids (> 10% en 6 mois) inexpliquée
  • Sudation nocturne
287
Q

Symptômes systémiques: Perte de poids - expliquez

A

(un seul suffit)

  • Fièvre (> 38° C) inexpliquée
  • Perte de poids (> 10% en 6 mois) inexpliquée
  • Sudation nocturne
288
Q

Symptômes systémiques: Sudations

A

(un seul suffit)

  • Fièvre (> 38° C) inexpliquée
  • Perte de poids (> 10% en 6 mois) inexpliquée
  • Sudation nocturne
289
Q

Symptômes systémiques: Nombre nécessaire

A

(un seul suffit)

  • Fièvre (> 38° C) inexpliquée
  • Perte de poids (> 10% en 6 mois) inexpliquée
  • Sudation nocturne
290
Q

Maladie de Hodgkin: Synonyme

A

(ou lymphome hodgkinien)

291
Q

Maladie de Hodgkin: Incidence aujourd’hui vs avant

A
  • L’incidence de la maladie de Hodgkin, stable depuis 50 ans, est aujourd’hui de six à sept fois moindre que celle des lymphomes non hodgkiniens.
  • Elle s’observe le plus souvent chez les jeunes adultes de 20 à 35 ans, contrastant ainsi avec les lymphomes non hodgkiniens dont l’incidence maximale se situe entre 65 et 74 ans.
292
Q

Maladie de Hodgkin: Incidence - vs lymphomes non hodgkiniens

A
  • L’incidence de la maladie de Hodgkin, stable depuis 50 ans, est aujourd’hui de six à sept fois moindre que celle des lymphomes non hodgkiniens.
  • Elle s’observe le plus souvent chez les jeunes adultes de 20 à 35 ans, contrastant ainsi avec les lymphomes non hodgkiniens dont l’incidence maximale se situe entre 65 et 74 ans.
293
Q

Maladie de Hodgkin: S’observe chez qui?

A
  • L’incidence de la maladie de Hodgkin, stable depuis 50 ans, est aujourd’hui de six à sept fois moindre que celle des lymphomes non hodgkiniens.
  • Elle s’observe le plus souvent chez les jeunes adultes de 20 à 35 ans, contrastant ainsi avec les lymphomes non hodgkiniens dont l’incidence maximale se situe entre 65 et 74 ans.
294
Q

Incidence annuelle (/100,000 habitants)
- Hodgkin
- Non Hodgkin

A
  • Hodgkin: 2,7
  • Non Hodgkin: 19,1
295
Q

Mortalité annuelle (/100,000 habitants)
- Hodgkin
- Non Hodgkin

A
  • Hodgkin: 0,5
  • Non Hodgkin: 8,7
296
Q

Survie à 5 ans (%)
- Hodgkin
- Non Hodgkin

A
  • Hodgkin: 83,8 (vs 30,0 en 1950)
  • Non Hodgkin: 55,0 (vs 33,0 en 1950)
297
Q

Maladie de Hodgkin: Présentation clinique
- types d’anénopathie

A
  1. Adénopathie superficielle isolée
  2. Adénopathie profonde avec compression
  3. Polyadénopathie avec ou sans fièvre
298
Q

Maladie de Hodgkin:
- adénopathie superficielle isolée

A
  • L’adénopathie superficielle isolée, le plus souvent à la région cervicale – mais aussi axillaire – est un des modes de présentation parmi les plus fréquents de la maladie de Hodgkin.
  • L’adénopathie est habituellement indolore et sans autre symptôme systémique.
  • Le malade la découvre souvent au hasard, en se lavant ou en se rasant.
299
Q

Maladie de Hodgkin:
- adénopathie superficielle isolée: localisation

A
  • L’adénopathie superficielle isolée, le plus souvent à la région cervicale – mais aussi axillaire – est un des modes de présentation parmi les plus fréquents de la maladie de Hodgkin.
  • L’adénopathie est habituellement indolore et sans autre symptôme systémique.
  • Le malade la découvre souvent au hasard, en se lavant ou en se rasant.
300
Q

Maladie de Hodgkin:
- adénopathie superficielle isolée: fréquence

A
  • L’adénopathie superficielle isolée, le plus souvent à la région cervicale – mais aussi axillaire – est un des modes de présentation parmi les plus fréquents de la maladie de Hodgkin.
  • L’adénopathie est habituellement indolore et sans autre symptôme systémique.
  • Le malade la découvre souvent au hasard, en se lavant ou en se rasant.
301
Q

Maladie de Hodgkin:
- adénopathie superficielle isolée: douleur? sx associés?

A
  • L’adénopathie superficielle isolée, le plus souvent à la région cervicale – mais aussi axillaire – est un des modes de présentation parmi les plus fréquents de la maladie de Hodgkin.
  • L’adénopathie est habituellement indolore et sans autre symptôme systémique.
  • Le malade la découvre souvent au hasard, en se lavant ou en se rasant.
302
Q

Maladie de Hodgkin:
- adénopathie superficielle isolée: est découverte comment?

A
  • L’adénopathie superficielle isolée, le plus souvent à la région cervicale – mais aussi axillaire – est un des modes de présentation parmi les plus fréquents de la maladie de Hodgkin.
  • L’adénopathie est habituellement indolore et sans autre symptôme systémique.
  • Le malade la découvre souvent au hasard, en se lavant ou en se rasant.
303
Q

Maladie de Hodgkin:
- adénopathie profonde avec compression

A
  • L’adénopathie profonde avec compression, le plus souvent au médiastin, sera révélée par une toux sèche, une certaine gêne respiratoire et, dans certains cas, par les manifestations typiques d’un syndrome de la veine cave supérieure avec gonflement du cou et du visage, étourdissements en position déclive et apparition de veines collatérales dilatées à la partie supérieure et antérieure du thorax et à la base du cou (jugulaires).
  • Dans ces cas, la radiographie simple du poumon permettra d’observer un élargissement anormal du médiastin suggérant fortement la présence d’une masse d’origine ganglionnaire.
304
Q

Maladie de Hodgkin:
- adénopathie profonde avec compression: localisation

A
  • L’adénopathie profonde avec compression, le plus souvent au médiastin, sera révélée par une toux sèche, une certaine gêne respiratoire et, dans certains cas, par les manifestations typiques d’un syndrome de la veine cave supérieure avec gonflement du cou et du visage, étourdissements en position déclive et apparition de veines collatérales dilatées à la partie supérieure et antérieure du thorax et à la base du cou (jugulaires).
  • Dans ces cas, la radiographie simple du poumon permettra d’observer un élargissement anormal du médiastin suggérant fortement la présence d’une masse d’origine ganglionnaire.
305
Q

Maladie de Hodgkin:
- adénopathie profonde avec compression: sx associés

A
  • L’adénopathie profonde avec compression, le plus souvent au médiastin, sera révélée par une toux sèche, une certaine gêne respiratoire et, dans certains cas, par les manifestations typiques d’un syndrome de la veine cave supérieure avec gonflement du cou et du visage, étourdissements en position déclive et apparition de veines collatérales dilatées à la partie supérieure et antérieure du thorax et à la base du cou (jugulaires).
  • Dans ces cas, la radiographie simple du poumon permettra d’observer un élargissement anormal du médiastin suggérant fortement la présence d’une masse d’origine ganglionnaire.
306
Q

Maladie de Hodgkin:
- adénopathie profonde avec compression: investigation

A
  • L’adénopathie profonde avec compression, le plus souvent au médiastin, sera révélée par une toux sèche, une certaine gêne respiratoire et, dans certains cas, par les manifestations typiques d’un syndrome de la veine cave supérieure avec gonflement du cou et du visage, étourdissements en position déclive et apparition de veines collatérales dilatées à la partie supérieure et antérieure du thorax et à la base du cou (jugulaires).
  • Dans ces cas, la radiographie simple du poumon permettra d’observer un élargissement anormal du médiastin suggérant fortement la présence d’une masse d’origine ganglionnaire.
307
Q

Maladie de Hodgkin:
- adénopathie profonde avec compression: ce qu’on voit à la radiographie simple du poumon

A
  • L’adénopathie profonde avec compression, le plus souvent au médiastin, sera révélée par une toux sèche, une certaine gêne respiratoire et, dans certains cas, par les manifestations typiques d’un syndrome de la veine cave supérieure avec gonflement du cou et du visage, étourdissements en position déclive et apparition de veines collatérales dilatées à la partie supérieure et antérieure du thorax et à la base du cou (jugulaires).
  • Dans ces cas, la radiographie simple du poumon permettra d’observer un élargissement anormal du médiastin suggérant fortement la présence d’une masse d’origine ganglionnaire.
308
Q

Maladie de Hodgkin:
- polyadénopathie: avec ou sans fièvre?

A
  • La polyadénopathie avec ou sans fièvre et atteinte de l’état général.
  • Une hépatosplénomégalie peut être associée.
  • Chez un individu jeune, ce mode de présentation évoque surtout l’existence d’une mononucléose infectieuse à EBV.
  • En l’absence de lymphocytose à la formule sanguine ou d’un Monotest positif, il faut alors sérieusement envisager la possibilité d’une maladie de Hodgkin disséminée.
  • Chez les malades plus âgés, ce mode de présentation entraîne d’emblée une forte suspicion de lymphome, hodgkinien ou non hodgkinien, dont le diagnostic devra être précisé par une biopsie.
309
Q

Maladie de Hodgkin:
- polyadénopathie avec ou sans fièvre: atteinte état général?

A
  • La polyadénopathie avec ou sans fièvre et atteinte de l’état général.
  • Une hépatosplénomégalie peut être associée.
  • Chez un individu jeune, ce mode de présentation évoque surtout l’existence d’une mononucléose infectieuse à EBV.
  • En l’absence de lymphocytose à la formule sanguine ou d’un Monotest positif, il faut alors sérieusement envisager la possibilité d’une maladie de Hodgkin disséminée.
  • Chez les malades plus âgés, ce mode de présentation entraîne d’emblée une forte suspicion de lymphome, hodgkinien ou non hodgkinien, dont le diagnostic devra être précisé par une biopsie.
310
Q

Maladie de Hodgkin:
- polyadénopathie avec ou sans fièvre: mégalie?

A
  • La polyadénopathie avec ou sans fièvre et atteinte de l’état général.
  • Une hépatosplénomégalie peut être associée.
  • Chez un individu jeune, ce mode de présentation évoque surtout l’existence d’une mononucléose infectieuse à EBV.
  • En l’absence de lymphocytose à la formule sanguine ou d’un Monotest positif, il faut alors sérieusement envisager la possibilité d’une maladie de Hodgkin disséminée.
  • Chez les malades plus âgés, ce mode de présentation entraîne d’emblée une forte suspicion de lymphome, hodgkinien ou non hodgkinien, dont le diagnostic devra être précisé par une biopsie.
311
Q

Maladie de Hodgkin:
- polyadénopathie avec ou sans fièvre: chez les jeunes, on pense à quoi?

A
  • La polyadénopathie avec ou sans fièvre et atteinte de l’état général.
  • Une hépatosplénomégalie peut être associée.
  • Chez un individu jeune, ce mode de présentation évoque surtout l’existence d’une mononucléose infectieuse à EBV.
  • En l’absence de lymphocytose à la formule sanguine ou d’un Monotest positif, il faut alors sérieusement envisager la possibilité d’une maladie de Hodgkin disséminée.
  • Chez les malades plus âgés, ce mode de présentation entraîne d’emblée une forte suspicion de lymphome, hodgkinien ou non hodgkinien, dont le diagnostic devra être précisé par une biopsie.
  • En l’absence de lymphocytose à la formule sanguine ou d’un Monotest positif, il faut alors sérieusement envisager la possibilité d’une maladie de Hodgkin disséminée.
  • Chez les malades plus âgés, ce mode de présentation entraîne d’emblée une forte suspicion de lymphome, hodgkinien ou non hodgkinien, dont le diagnostic devra être précisé par une biopsie.
312
Q

Maladie de Hodgkin:
- polyadénopathie avec ou sans fièvre: quoi faire si ø lymphocytose et monotest négatif?

A
  • La polyadénopathie avec ou sans fièvre et atteinte de l’état général.
  • Une hépatosplénomégalie peut être associée.
  • Chez un individu jeune, ce mode de présentation évoque surtout l’existence d’une mononucléose infectieuse à EBV.
  • En l’absence de lymphocytose à la formule sanguine ou d’un Monotest positif, il faut alors sérieusement envisager la possibilité d’une maladie de Hodgkin disséminée.
  • Chez les malades plus âgés, ce mode de présentation entraîne d’emblée une forte suspicion de lymphome, hodgkinien ou non hodgkinien, dont le diagnostic devra être précisé par une biopsie.
  • En l’absence de lymphocytose à la formule sanguine ou d’un Monotest positif, il faut alors sérieusement envisager la possibilité d’une maladie de Hodgkin disséminée.
  • Chez les malades plus âgés, ce mode de présentation entraîne d’emblée une forte suspicion de lymphome, hodgkinien ou non hodgkinien, dont le diagnostic devra être précisé par une biopsie.
313
Q

Maladie de Hodgkin:
- polyadénopathie avec ou sans fièvre: laisse penser à quoi chez les personnes âgées?

A
  • La polyadénopathie avec ou sans fièvre et atteinte de l’état général.
  • Une hépatosplénomégalie peut être associée.
  • Chez un individu jeune, ce mode de présentation évoque surtout l’existence d’une mononucléose infectieuse à EBV.
  • En l’absence de lymphocytose à la formule sanguine ou d’un Monotest positif, il faut alors sérieusement envisager la possibilité d’une maladie de Hodgkin disséminée.
  • Chez les malades plus âgés, ce mode de présentation entraîne d’emblée une forte suspicion de lymphome, hodgkinien ou non hodgkinien, dont le diagnostic devra être précisé par une biopsie.
314
Q

Maladie de Hodgkin: Diagnostic

A
  • Dans tous les cas, le diagnostic d’une maladie de Hodgkin doit être confirmé par une biopsie.
  • Le site recommandé est généralement le ganglion le plus important et le plus accessible.
  • Dans certains cas, il est nécessaire de procéder à une médiastinoscopie, une thoracoscopie ou à une laparoscopie.
  • Il est important d’informer au préalable le chirurgien de l’hypothèse d’un lymphome de façon à ce qu’il en avertisse aussi le pathologiste afin de s’assurer de la qualité de l’échantillon à prélever.
  • Bien que moins traumatisantes pour le malade, il arrive assez souvent que les biopsies au trocart effectuées sous guidage radiologique ne permettent pas d’obtenir suffisamment de matériel pour permettre au pathologiste d’effectuer un examen complet et détaillé.
315
Q

Maladie de Hodgkin: Diagnostic
- comment est confirmé le dx?

A
  • Dans tous les cas, le diagnostic d’une maladie de Hodgkin doit être confirmé par une biopsie.
  • Le site recommandé est généralement le ganglion le plus important et le plus accessible.
  • Dans certains cas, il est nécessaire de procéder à une médiastinoscopie, une thoracoscopie ou à une laparoscopie.
  • Il est important d’informer au préalable le chirurgien de l’hypothèse d’un lymphome de façon à ce qu’il en avertisse aussi le pathologiste afin de s’assurer de la qualité de l’échantillon à prélever.
  • Bien que moins traumatisantes pour le malade, il arrive assez souvent que les biopsies au trocart effectuées sous guidage radiologique ne permettent pas d’obtenir suffisamment de matériel pour permettre au pathologiste d’effectuer un examen complet et détaillé.
316
Q

Maladie de Hodgkin: Diagnostic
- site recommandé pour la biopsie

A
  • Dans tous les cas, le diagnostic d’une maladie de Hodgkin doit être confirmé par une biopsie.
  • Le site recommandé est généralement le ganglion le plus important et le plus accessible.
  • Dans certains cas, il est nécessaire de procéder à une médiastinoscopie, une thoracoscopie ou à une laparoscopie.
  • Il est important d’informer au préalable le chirurgien de l’hypothèse d’un lymphome de façon à ce qu’il en avertisse aussi le pathologiste afin de s’assurer de la qualité de l’échantillon à prélever.
  • Bien que moins traumatisantes pour le malade, il arrive assez souvent que les biopsies au trocart effectuées sous guidage radiologique ne permettent pas d’obtenir suffisamment de matériel pour permettre au pathologiste d’effectuer un examen complet et détaillé.
317
Q

Maladie de Hodgkin: Diagnostic
- que doit faire le chirurgien?

A
  • Dans tous les cas, le diagnostic d’une maladie de Hodgkin doit être confirmé par une biopsie.
  • Le site recommandé est généralement le ganglion le plus important et le plus accessible.
  • Dans certains cas, il est nécessaire de procéder à une médiastinoscopie, une thoracoscopie ou à une laparoscopie.
  • Il est important d’informer au préalable le chirurgien de l’hypothèse d’un lymphome de façon à ce qu’il en avertisse aussi le pathologiste afin de s’assurer de la qualité de l’échantillon à prélever.
  • Bien que moins traumatisantes pour le malade, il arrive assez souvent que les biopsies au trocart effectuées sous guidage radiologique ne permettent pas d’obtenir suffisamment de matériel pour permettre au pathologiste d’effectuer un examen complet et détaillé.
318
Q

Maladie de Hodgkin: Diagnostic
- biopsie sous guidage

A
  • Dans tous les cas, le diagnostic d’une maladie de Hodgkin doit être confirmé par une biopsie.
  • Le site recommandé est généralement le ganglion le plus important et le plus accessible.
  • Dans certains cas, il est nécessaire de procéder à une médiastinoscopie, une thoracoscopie ou à une laparoscopie.
  • Il est important d’informer au préalable le chirurgien de l’hypothèse d’un lymphome de façon à ce qu’il en avertisse aussi le pathologiste afin de s’assurer de la qualité de l’échantillon à prélever.
  • Bien que moins traumatisantes pour le malade, il arrive assez souvent que les biopsies au trocart effectuées sous guidage radiologique ne permettent pas d’obtenir suffisamment de matériel pour permettre au pathologiste d’effectuer un examen complet et détaillé.
319
Q

Maladie de Hodgkin: Diagnostic
- rapport du patho

A
  • Le rapport du pathologiste doit indiquer le diagnostic définitif d’un lymphome de Hodgkin ainsi que le type histologique spécifique selon la classification de l’OMS (voir la section précédente sur l’histopathologie ganglionnaire) :
    • Hodgkin, forme nodulaire, à prédominance lymphocytaire
    • Hodgkin, forme classique :
      • Riche en lymphocytes
      • Sclérose nodulaire (grade 1 ou 2)
      • Cellularité mixte
      • Déplétion lymphocytaire
320
Q

Maladie de Hodgkin: Diagnostic
- rapport du patho: doit indiquer quoi?

A
  • Le rapport du pathologiste doit indiquer le diagnostic définitif d’un lymphome de Hodgkin ainsi que le type histologique spécifique selon la classification de l’OMS (voir la section précédente sur l’histopathologie ganglionnaire) :
    • Hodgkin, forme nodulaire, à prédominance lymphocytaire
    • Hodgkin, forme classique :
      • Riche en lymphocytes
      • Sclérose nodulaire (grade 1 ou 2)
      • Cellularité mixte
      • Déplétion lymphocytaire
321
Q

Maladie de Hodgkin: Diagnostic
- rapport du patho: types

A
  • Le rapport du pathologiste doit indiquer le diagnostic définitif d’un lymphome de Hodgkin ainsi que le type histologique spécifique selon la classification de l’OMS (voir la section précédente sur l’histopathologie ganglionnaire) :
    • Hodgkin, forme nodulaire, à prédominance lymphocytaire
    • Hodgkin, forme classique :
      • Riche en lymphocytes
      • Sclérose nodulaire (grade 1 ou 2)
      • Cellularité mixte
      • Déplétion lymphocytaire
322
Q

Maladie de Hodgkin: Diagnostic
- rapport du patho: forme nodulaire

A
  • Le rapport du pathologiste doit indiquer le diagnostic définitif d’un lymphome de Hodgkin ainsi que le type histologique spécifique selon la classification de l’OMS (voir la section précédente sur l’histopathologie ganglionnaire) :
    • Hodgkin, forme nodulaire, à prédominance lymphocytaire
    • Hodgkin, forme classique :
      • Riche en lymphocytes
      • Sclérose nodulaire (grade 1 ou 2)
      • Cellularité mixte
      • Déplétion lymphocytaire
323
Q

Maladie de Hodgkin: Diagnostic
- rapport du patho: forme classique

A
  • Le rapport du pathologiste doit indiquer le diagnostic définitif d’un lymphome de Hodgkin ainsi que le type histologique spécifique selon la classification de l’OMS (voir la section précédente sur l’histopathologie ganglionnaire) :
    • Hodgkin, forme nodulaire, à prédominance lymphocytaire
    • Hodgkin, forme classique :
      • Riche en lymphocytes
      • Sclérose nodulaire (grade 1 ou 2)
      • Cellularité mixte
      • Déplétion lymphocytaire
324
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- quand le faire?

A
  • Une fois le diagnostic confirmé, il est essentiel de procéder sans délai à un bilan complet visant à établir le stade (I à IV) d’extension de la maladie.
  • La première étape du bilan doit inclure un examen physique complet et minutieux du malade où l’on notera tous les sites anatomiques d’atteinte certaine ou probable par la maladie de Hodgkin.
  • Au questionnaire, il faut aussi amener le malade à bien préciser la présence ou non de symptômes de type « B » du système d’Ann Arbor, i.e. une fièvre bien documentée et autrement inexpliquée, une perte de poids significative sans autre explication plausible et enfin la présence ou non d’une sudation nocturne anormale et non équivoque.
  • On arrivera ainsi à établir dans un premier temps le stade clinique de la maladie.
325
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- classification

A
  • Une fois le diagnostic confirmé, il est essentiel de procéder sans délai à un bilan complet visant à établir le stade (I à IV) d’extension de la maladie.
  • La première étape du bilan doit inclure un examen physique complet et minutieux du malade où l’on notera tous les sites anatomiques d’atteinte certaine ou probable par la maladie de Hodgkin.
  • Au questionnaire, il faut aussi amener le malade à bien préciser la présence ou non de symptômes de type « B » du système d’Ann Arbor, i.e. une fièvre bien documentée et autrement inexpliquée, une perte de poids significative sans autre explication plausible et enfin la présence ou non d’une sudation nocturne anormale et non équivoque.
  • On arrivera ainsi à établir dans un premier temps le stade clinique de la maladie.
326
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- 1ère étape du bilan

A
  • Une fois le diagnostic confirmé, il est essentiel de procéder sans délai à un bilan complet visant à établir le stade (I à IV) d’extension de la maladie.
  • La première étape du bilan doit inclure un examen physique complet et minutieux du malade où l’on notera tous les sites anatomiques d’atteinte certaine ou probable par la maladie de Hodgkin.
  • Au questionnaire, il faut aussi amener le malade à bien préciser la présence ou non de symptômes de type « B » du système d’Ann Arbor, i.e. une fièvre bien documentée et autrement inexpliquée, une perte de poids significative sans autre explication plausible et enfin la présence ou non d’une sudation nocturne anormale et non équivoque.
  • On arrivera ainsi à établir dans un premier temps le stade clinique de la maladie.
327
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- questionnaire

A
  • Une fois le diagnostic confirmé, il est essentiel de procéder sans délai à un bilan complet visant à établir le stade (I à IV) d’extension de la maladie.
  • La première étape du bilan doit inclure un examen physique complet et minutieux du malade où l’on notera tous les sites anatomiques d’atteinte certaine ou probable par la maladie de Hodgkin.
  • Au questionnaire, il faut aussi amener le malade à bien préciser la présence ou non de symptômes de type « B » du système d’Ann Arbor, i.e. une fièvre bien documentée et autrement inexpliquée, une perte de poids significative sans autre explication plausible et enfin la présence ou non d’une sudation nocturne anormale et non équivoque.
  • On arrivera ainsi à établir dans un premier temps le stade clinique de la maladie.
328
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- stade clinique

A
  • Une fois le diagnostic confirmé, il est essentiel de procéder sans délai à un bilan complet visant à établir le stade (I à IV) d’extension de la maladie.
  • La première étape du bilan doit inclure un examen physique complet et minutieux du malade où l’on notera tous les sites anatomiques d’atteinte certaine ou probable par la maladie de Hodgkin.
  • Au questionnaire, il faut aussi amener le malade à bien préciser la présence ou non de symptômes de type « B » du système d’Ann Arbor, i.e. une fièvre bien documentée et autrement inexpliquée, une perte de poids significative sans autre explication plausible et enfin la présence ou non d’une sudation nocturne anormale et non équivoque.
  • On arrivera ainsi à établir dans un premier temps le stade clinique de la maladie.
329
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- 2ème étape

A
  • L’examen physique doit toujours être complémenté par une imagerie détaillée, morphologique et fonctionnelle comprenant des tomodensitométries cervicale, thoracique, abdominale et pelvienne de même qu’une tomoscintigraphie par émission de positrons (TEP).
  • Le bilan d’imagerie devrait normalement être effectué dans un délai maximum de deux semaines et il doit conduire à l’établissement du stade radiologique définitif de la maladie en utilisant le système d’Ann Arbor (I à IV ± E et A ou B ± X).
330
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- imagerie détaillée

A
  • L’examen physique doit toujours être complémenté par une imagerie détaillée, morphologique et fonctionnelle comprenant des tomodensitométries cervicale, thoracique, abdominale et pelvienne de même qu’une tomoscintigraphie par émission de positrons (TEP).
  • Le bilan d’imagerie devrait normalement être effectué dans un délai maximum de deux semaines et il doit conduire à l’établissement du stade radiologique définitif de la maladie en utilisant le système d’Ann Arbor (I à IV ± E et A ou B ± X).
331
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- bilan d’imagerie: doit être effectué dans quel laps de temps?

A
  • L’examen physique doit toujours être complémenté par une imagerie détaillée, morphologique et fonctionnelle comprenant des tomodensitométries cervicale, thoracique, abdominale et pelvienne de même qu’une tomoscintigraphie par émission de positrons (TEP).
  • Le bilan d’imagerie devrait normalement être effectué dans un délai maximum de deux semaines et il doit conduire à l’établissement du stade radiologique définitif de la maladie en utilisant le système d’Ann Arbor (I à IV ± E et A ou B ± X).
332
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- stade radiologique

A
  • L’examen physique doit toujours être complémenté par une imagerie détaillée, morphologique et fonctionnelle comprenant des tomodensitométries cervicale, thoracique, abdominale et pelvienne de même qu’une tomoscintigraphie par émission de positrons (TEP).
  • Le bilan d’imagerie devrait normalement être effectué dans un délai maximum de deux semaines et il doit conduire à l’établissement du stade radiologique définitif de la maladie en utilisant le système d’Ann Arbor (I à IV ± E et A ou B ± X).
333
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- stade radiologique: classification

A
  • L’examen physique doit toujours être complémenté par une imagerie détaillée, morphologique et fonctionnelle comprenant des tomodensitométries cervicale, thoracique, abdominale et pelvienne de même qu’une tomoscintigraphie par émission de positrons (TEP).
  • Le bilan d’imagerie devrait normalement être effectué dans un délai maximum de deux semaines et il doit conduire à l’établissement du stade radiologique définitif de la maladie en utilisant le système d’Ann Arbor (I à IV ± E et A ou B ± X).
334
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- moelle osseuse

A
  • La moelle osseuse peut parfois être atteinte dans la maladie de Hodgkin et cette localisation extra-lymphatique en fera un stade IV.
  • Jusqu’à tout récemment, on procédait régulièrement à une ponction-biopsie médullaire pour s’assurer de bien préciser le stade particulièrement chez les patients présentant des signes B ou des anomalies à la FSC.
  • Aujourd’hui, la TEP est un examen qui permet d’identifier s’il y a atteinte médullaire mais il sera encore de mise de procéder à une ponction-biopsie ostéomédullaire pour identifier l’atteinte médullaire dans certaines situations cliniques, par exemple, lorsqu’un patient présente des cytopénies profondes.
335
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- moelle osseuse: stade si atteinte

A
  • La moelle osseuse peut parfois être atteinte dans la maladie de Hodgkin et cette localisation extra-lymphatique en fera un stade IV.
  • Jusqu’à tout récemment, on procédait régulièrement à une ponction-biopsie médullaire pour s’assurer de bien préciser le stade particulièrement chez les patients présentant des signes B ou des anomalies à la FSC.
  • Aujourd’hui, la TEP est un examen qui permet d’identifier s’il y a atteinte médullaire mais il sera encore de mise de procéder à une ponction-biopsie ostéomédullaire pour identifier l’atteinte médullaire dans certaines situations cliniques, par exemple, lorsqu’un patient présente des cytopénies profondes.
336
Q

Maladie de Hodgkin: Bilan d’extension
- moelle osseuse: comment faire l’investigation?

A
  • La moelle osseuse peut parfois être atteinte dans la maladie de Hodgkin et cette localisation extra-lymphatique en fera un stade IV.
  • Jusqu’à tout récemment, on procédait régulièrement à une ponction-biopsie médullaire pour s’assurer de bien préciser le stade particulièrement chez les patients présentant des signes B ou des anomalies à la FSC.
  • Aujourd’hui, la TEP est un examen qui permet d’identifier s’il y a atteinte médullaire mais il sera encore de mise de procéder à une ponction-biopsie ostéomédullaire pour identifier l’atteinte médullaire dans certaines situations cliniques, par exemple, lorsqu’un patient présente des cytopénies profondes.
337
Q

Maladie de Hodgkin: Pronostic

A
  • Le lymphome hodgkinien est un des cancers actuellement les plus curables.
  • En ce sens, il comporte le plus souvent un « bon » pronostic.
  • La survie rapportée à cinq ans, tout stade confondu, est de 84,7%.
  • Cette généralisation doit néanmoins être modulée par l’existence de facteurs susceptibles d’influencer de manière importante l’évolution naturelle de la maladie ou sa réponse au traitement dans chaque cas particulier.
338
Q

Maladie de Hodgkin: Pronostic
- curable?

A
  • Le lymphome hodgkinien est un des cancers actuellement les plus curables.
  • En ce sens, il comporte le plus souvent un « bon » pronostic.
  • La survie rapportée à cinq ans, tout stade confondu, est de 84,7%.
  • Cette généralisation doit néanmoins être modulée par l’existence de facteurs susceptibles d’influencer de manière importante l’évolution naturelle de la maladie ou sa réponse au traitement dans chaque cas particulier.
339
Q

Maladie de Hodgkin: Pronostic
- bon ou mauvais pronostic?

A
  • Le lymphome hodgkinien est un des cancers actuellement les plus curables.
  • En ce sens, il comporte le plus souvent un « bon » pronostic.
  • La survie rapportée à cinq ans, tout stade confondu, est de 84,7%.
  • Cette généralisation doit néanmoins être modulée par l’existence de facteurs susceptibles d’influencer de manière importante l’évolution naturelle de la maladie ou sa réponse au traitement dans chaque cas particulier.
340
Q

Maladie de Hodgkin: Pronostic
- survie à 5 ans

A
  • Le lymphome hodgkinien est un des cancers actuellement les plus curables.
  • En ce sens, il comporte le plus souvent un « bon » pronostic.
  • La survie rapportée à cinq ans, tout stade confondu, est de 84,7%.
  • Cette généralisation doit néanmoins être modulée par l’existence de facteurs susceptibles d’influencer de manière importante l’évolution naturelle de la maladie ou sa réponse au traitement dans chaque cas particulier.
341
Q

Maladie de Hodgkin: Pronostic
- facteurs

A
  • Le lymphome hodgkinien est un des cancers actuellement les plus curables.
  • En ce sens, il comporte le plus souvent un « bon » pronostic.
  • La survie rapportée à cinq ans, tout stade confondu, est de 84,7%.
  • Cette généralisation doit néanmoins être modulée par l’existence de facteurs susceptibles d’influencer de manière importante l’évolution naturelle de la maladie ou sa réponse au traitement dans chaque cas particulier.
342
Q

Maladie de Hodgkin: Pronostic
- facteur pronostique le plus important

A
  • Le stade d’extension constitue le facteur pronostique le plus important dans la curabilité de la maladie : >95 % dans les stades I et < 70% dans les stades IV.
  • L’âge plus avancé (> 45 ans) et la présence de symptômes B constituent eux aussi sans contredit des facteurs de moins bon pronostic
343
Q

Maladie de Hodgkin: Pronostic
- facteurs de moins bon pronostic

A
  • Le stade d’extension constitue le facteur pronostique le plus important dans la curabilité de la maladie : >95 % dans les stades I et < 70% dans les stades IV.
  • L’âge plus avancé (> 45 ans) et la présence de symptômes B constituent eux aussi sans contredit des facteurs de moins bon pronostic
344
Q

Maladie de Hodgkin: Pronostic
- importance du type histologique

A
  • Le type histologique a moins d’influence sur l’évolution, d’abord parce que la plupart des cas observés sont de grade intermédiaire (sclérose nodulaire ou cellularité mixte) et que les cas de déplétion lymphocytaire sont extrêmement rares et souvent associés d’emblée à un stade élevé, déjà moins favorable.
  • Le type nodulaire (à prédominance lymphocytaire) évolue davantage comme un lymphome non hodgkinien du même type, c’est-à-dire par rémissions et rechutes successives, permettant néanmoins de survivre pendant plusieurs années.
345
Q

Maladie de Hodgkin: Pronostic
- type histologique: pourquoi a moins d’importance?

A
  • Le type histologique a moins d’influence sur l’évolution, d’abord parce que la plupart des cas observés sont de grade intermédiaire (sclérose nodulaire ou cellularité mixte) et que les cas de déplétion lymphocytaire sont extrêmement rares et souvent associés d’emblée à un stade élevé, déjà moins favorable.
  • Le type nodulaire (à prédominance lymphocytaire) évolue davantage comme un lymphome non hodgkinien du même type, c’est-à-dire par rémissions et rechutes successives, permettant néanmoins de survivre pendant plusieurs années.
346
Q

Maladie de Hodgkin: Pronostic
- importance du type nodulaire

A
  • Le type histologique a moins d’influence sur l’évolution, d’abord parce que la plupart des cas observés sont de grade intermédiaire (sclérose nodulaire ou cellularité mixte) et que les cas de déplétion lymphocytaire sont extrêmement rares et souvent associés d’emblée à un stade élevé, déjà moins favorable.
  • Le type nodulaire (à prédominance lymphocytaire) évolue davantage comme un lymphome non hodgkinien du même type, c’est-à-dire par rémissions et rechutes successives, permettant néanmoins de survivre pendant plusieurs années.
347
Q

Maladie de Hodgkin: Pronostic
- autres facteurs présents au dx

A
  • D’autres facteurs présents au diagnostic et reconnus capables d’influencer le pronostic de la maladie sont :
    • le sexe (M>F),
    • la vitesse de sédimentation érythrocytaire (> 30 mm/hre),
    • l’anémie (< 105 g/L),
    • l’hypoalbuminémie (< 40g/L),
    • l’hyperleucocytose (>15 x109/L)
    • et la lymphopénie (< 0.8 x 109/L).
348
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx

A
  • La chimiothérapie et la radiothérapie, utilisées seules ou en combinaison, sont les modes de traitement privilégiés de la maladie de Hodgkin.
349
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- modes de tx privilégiés

A
  • La chimiothérapie et la radiothérapie, utilisées seules ou en combinaison, sont les modes de traitement privilégiés de la maladie de Hodgkin.
350
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- Radiotx

A
  • La radiothérapie seule en champs étendus, curative et largement utilisée autrefois dans les stades I et II de la maladie, est maintenant considérée comme dangereuse à long terme en raison de son association avec les néoplasies secondaires survenant 10 à 20 ans plus tard.
  • La tendance actuelle est d’évaluer initialement le patient afin de le catégoriser comme étant à un stade limité (stade I-II) à pronostic favorable/défavorable ou à un stade avancé (stade III-IV).
  • La « favorabilité » se détermine selon
    • la vitesse de sédimentation (< 30 secondes),
    • l’absence de symptôme B,
    • l’âge (50 ans et moins),
    • l’implication de 3 régions
    • ou moins et l’absence de large adénopathie médiastinale.
  • Tous ces éléments doivent être présents pour être considéré favorable.
351
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- Radiotx: utilisé dans quel contexte?

A
  • La radiothérapie seule en champs étendus, curative et largement utilisée autrefois dans les stades I et II de la maladie, est maintenant considérée comme dangereuse à long terme en raison de son association avec les néoplasies secondaires survenant 10 à 20 ans plus tard.
  • La tendance actuelle est d’évaluer initialement le patient afin de le catégoriser comme étant à un stade limité (stade I-II) à pronostic favorable/défavorable ou à un stade avancé (stade III-IV).
  • La « favorabilité » se détermine selon
    • la vitesse de sédimentation (< 30 secondes),
    • l’absence de symptôme B,
    • l’âge (50 ans et moins),
    • l’implication de 3 régions
    • ou moins et l’absence de large adénopathie médiastinale.
  • Tous ces éléments doivent être présents pour être considéré favorable.
352
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- Radiotx: risques associés

A
  • La radiothérapie seule en champs étendus, curative et largement utilisée autrefois dans les stades I et II de la maladie, est maintenant considérée comme dangereuse à long terme en raison de son association avec les néoplasies secondaires survenant 10 à 20 ans plus tard.
  • La tendance actuelle est d’évaluer initialement le patient afin de le catégoriser comme étant à un stade limité (stade I-II) à pronostic favorable/défavorable ou à un stade avancé (stade III-IV).
  • La « favorabilité » se détermine selon
    • la vitesse de sédimentation (< 30 secondes),
    • l’absence de symptôme B,
    • l’âge (50 ans et moins),
    • l’implication de 3 régions
    • ou moins et l’absence de large adénopathie médiastinale.
  • Tous ces éléments doivent être présents pour être considéré favorable.
353
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- Radiotx: Tendance actuelle

A
  • La radiothérapie seule en champs étendus, curative et largement utilisée autrefois dans les stades I et II de la maladie, est maintenant considérée comme dangereuse à long terme en raison de son association avec les néoplasies secondaires survenant 10 à 20 ans plus tard.
  • La tendance actuelle est d’évaluer initialement le patient afin de le catégoriser comme étant à un stade limité (stade I-II) à pronostic favorable/défavorable ou à un stade avancé (stade III-IV).
  • La « favorabilité » se détermine selon
    • la vitesse de sédimentation (< 30 secondes),
    • l’absence de symptôme B,
    • l’âge (50 ans et moins),
    • l’implication de 3 régions
    • ou moins et l’absence de large adénopathie médiastinale.
  • Tous ces éléments doivent être présents pour être considéré favorable.
354
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- Radiotx: selon quels facteurs se déterminent la favorabilité?

A
  • La radiothérapie seule en champs étendus, curative et largement utilisée autrefois dans les stades I et II de la maladie, est maintenant considérée comme dangereuse à long terme en raison de son association avec les néoplasies secondaires survenant 10 à 20 ans plus tard.
  • La tendance actuelle est d’évaluer initialement le patient afin de le catégoriser comme étant à un stade limité (stade I-II) à pronostic favorable/défavorable ou à un stade avancé (stade III-IV).
  • La « favorabilité » se détermine selon
    • la vitesse de sédimentation (< 30 secondes),
    • l’absence de symptôme B,
    • l’âge (50 ans et moins),
    • l’implication de 3 régions ou moins et l’absence de large adénopathie médiastinale.
  • Tous ces éléments doivent être présents pour être considéré favorable.
355
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx

A
  • Dans les stades limités favorables, on tend à administrer d’abord une chimiothérapie standard (voir ABVD ci-dessous) mais de courte durée (ex : 2-4 cycles), complémentée ou non d’une radiothérapie sur des champs limités, dont l’étendue se restreint strictement au site (ou sites) de l’atteinte initiale.
  • La radiothérapie seule (champ limité) est probablement suffisante dans les rares cas de stade IA de prédominance lymphocytaire et à localisation cervicale haute (souvenez-vous d’un certain hockeyeur bien connu…).
356
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- ce qui est fait actuellement

A
  • Dans les stades limités favorables, on tend à administrer d’abord une chimiothérapie standard (voir ABVD ci-dessous) mais de courte durée (ex : 2-4 cycles), complémentée ou non d’une radiothérapie sur des champs limités, dont l’étendue se restreint strictement au site (ou sites) de l’atteinte initiale.
  • La radiothérapie seule (champ limité) est probablement suffisante dans les rares cas de stade IA de prédominance lymphocytaire et à localisation cervicale haute (souvenez-vous d’un certain hockeyeur bien connu…).
357
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- utilisation actuelle de la chimiotx

A
  • Dans les stades limités favorables, on tend à administrer d’abord une chimiothérapie standard (voir ABVD ci-dessous) mais de courte durée (ex : 2-4 cycles), complémentée ou non d’une radiothérapie sur des champs limités, dont l’étendue se restreint strictement au site (ou sites) de l’atteinte initiale.
  • La radiothérapie seule (champ limité) est probablement suffisante dans les rares cas de stade IA de prédominance lymphocytaire et à localisation cervicale haute (souvenez-vous d’un certain hockeyeur bien connu…).
358
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- utilisation actuelle de la radiotx

A
  • Dans les stades limités favorables, on tend à administrer d’abord une chimiothérapie standard (voir ABVD ci-dessous) mais de courte durée (ex : 2-4 cycles), complémentée ou non d’une radiothérapie sur des champs limités, dont l’étendue se restreint strictement au site (ou sites) de l’atteinte initiale.
  • La radiothérapie seule (champ limité) est probablement suffisante dans les rares cas de stade IA de prédominance lymphocytaire et à localisation cervicale haute (souvenez-vous d’un certain hockeyeur bien connu…).
359
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- expliquez de quelle manière est faite la chimiotx

A
  • Dans les stades limités favorables, on tend à administrer d’abord une chimiothérapie standard (voir ABVD ci-dessous) mais de courte durée (ex : 2-4 cycles), complémentée ou non d’une radiothérapie sur des champs limités, dont l’étendue se restreint strictement au site (ou sites) de l’atteinte initiale.
  • La radiothérapie seule (champ limité) est probablement suffisante dans les rares cas de stade IA de prédominance lymphocytaire et à localisation cervicale haute (souvenez-vous d’un certain hockeyeur bien connu…).
360
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- dans les stades défavorables

A
  • Dans les stades limités défavorables, on préférera 4-6 cycles de chimiothérapie ABVD suivi de radiothérapie sur des champs limités aux zones impliquées.
361
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- dans les stades avancés

A
  • Dans les stades avancés, on recommande d’utiliser d’emblée la polychimiothérapie à l’aide du protocole ABVD (Adriamycine™, bléomycine, vinblastine et dacarbazine) pour un total de 6 ou 8 cycles d’une durée de 28 jours chacun. Le TEP (PET-scan) peut avoir un rôle dans la décision du nombre de cycles d’ABVD à recevoir. Il a également une valeur pronostique.
362
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- dans les stades avancés: protocole de polychimiotx

A
  • Dans les stades avancés, on recommande d’utiliser d’emblée la polychimiothérapie à l’aide du protocole ABVD (Adriamycine™, bléomycine, vinblastine et dacarbazine) pour un total de 6 ou 8 cycles d’une durée de 28 jours chacun.
  • Le TEP (PET-scan) peut avoir un rôle dans la décision du nombre de cycles d’ABVD à recevoir. Il a également une valeur pronostique.
363
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- dans les stades avancés: rôle du TEP

A
  • Dans les stades avancés, on recommande d’utiliser d’emblée la polychimiothérapie à l’aide du protocole ABVD (Adriamycine™, bléomycine, vinblastine et dacarbazine) pour un total de 6 ou 8 cycles d’une durée de 28 jours chacun.
  • Le TEP (PET-scan) peut avoir un rôle dans la décision du nombre de cycles d’ABVD à recevoir. Il a également une valeur pronostique.
364
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- indications de la radiotx complémentaire

A
  • Une radiothérapie complémentaire sur des champs limités est conseillée seulement s’il existait au départ des masses ganglionnaires d’un diamètre supérieur à 10 cm.
365
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- si récidive post-traitement

A
  • Advenant une récidive post-traitement (5 à 25% des cas, selon le stade initial), une chimiothérapie sera toujours proposée d’emblée dans l’espoir d’un rechapage.
  • Dans certains cas, on envisagera un traitement de chimiothérapie myéloablative à très forte dose suivi d’une autogreffe de cellules-souches hématopoïétiques.
  • Cette stratégie permet encore d’enrayer définitivement la maladie dans > 50% des cas.
366
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- si récidive post-traitement: fréquence

A
  • Advenant une récidive post-traitement (5 à 25% des cas, selon le stade initial), une chimiothérapie sera toujours proposée d’emblée dans l’espoir d’un rechapage.
  • Dans certains cas, on envisagera un traitement de chimiothérapie myéloablative à très forte dose suivi d’une autogreffe de cellules-souches hématopoïétiques.
  • Cette stratégie permet encore d’enrayer définitivement la maladie dans > 50% des cas.
367
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- si récidive post-traitement: décrire la chimiotx et allogreffe

A
  • Advenant une récidive post-traitement (5 à 25% des cas, selon le stade initial), une chimiothérapie sera toujours proposée d’emblée dans l’espoir d’un rechapage.
  • Dans certains cas, on envisagera un traitement de chimiothérapie myéloablative à très forte dose suivi d’une autogreffe de cellules-souches hématopoïétiques.
  • Cette stratégie permet encore d’enrayer définitivement la maladie dans > 50% des cas.
368
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- si récidive post-traitement: efficacité du protocole

A
  • Advenant une récidive post-traitement (5 à 25% des cas, selon le stade initial), une chimiothérapie sera toujours proposée d’emblée dans l’espoir d’un rechapage.
  • Dans certains cas, on envisagera un traitement de chimiothérapie myéloablative à très forte dose suivi d’une autogreffe de cellules-souches hématopoïétiques.
  • Cette stratégie permet encore d’enrayer définitivement la maladie dans > 50% des cas.
369
Q

Maladie de Hodgkin: Principes du tx
- principal problème relié au tx

A
  • Le principal problème relié au traitement de la maladie de Hodgkin tient au fait qu’il s’adresse très souvent à des individus jeunes qui survivent longtemps à leur maladie et qui peuvent, plusieurs années plus tard, développer d’autres cancers dont l’apparition est favorisée par le traitement du premier!
370
Q

Maladie de Hodgkin: Néoplasies secondaires

A
  • Les néoplasies secondaires le plus souvent observées sont la leucémie aiguë myéloïde, les lymphomes non hodgkiniens et les cancers solides de divers types, souvent déterminés par le site préalable d’irradiation (poumon, sein, estomac, etc.).
  • La recherche clinique en cours s’efforce actuellement de mettre au point des formes de traitement toujours efficaces mais plus sécuritaires à long terme.
  • Les résultats de ces études ne pourront être connus que dans plusieurs années.
371
Q

Maladie de Hodgkin: Néoplasies secondaires
- nommez celles les plus fréquents observés

A
  • Les néoplasies secondaires le plus souvent observées sont la leucémie aiguë myéloïde, les lymphomes non hodgkiniens et les cancers solides de divers types, souvent déterminés par le site préalable d’irradiation (poumon, sein, estomac, etc.).
  • La recherche clinique en cours s’efforce actuellement de mettre au point des formes de traitement toujours efficaces mais plus sécuritaires à long terme.
  • Les résultats de ces études ne pourront être connus que dans plusieurs années.
372
Q

Maladie de Hodgkin: Néoplasies secondaires
- traitement

A
  • Les néoplasies secondaires le plus souvent observées sont la leucémie aiguë myéloïde, les lymphomes non hodgkiniens et les cancers solides de divers types, souvent déterminés par le site préalable d’irradiation (poumon, sein, estomac, etc.).
  • La recherche clinique en cours s’efforce actuellement de mettre au point des formes de traitement toujours efficaces mais plus sécuritaires à long terme.
  • Les résultats de ces études ne pourront être connus que dans plusieurs années.
373
Q

Incidence des lymphomes selon âge

A
374
Q

TOMOSCINTIGRAPHIE PAR ÉMISSION DE POSITRONS (PET SCAN) DANS LES LYMPHOMES

A

(Accumulation de 18fluorodéoxyglucose dans les sites ganglionnaires atteints)

375
Q

Lymphomes non hodgkiniens: Fréquence

A
  • Les lymphomes non hodgkiniens (LNH) sont beaucoup plus fréquents que la maladie de Hodgkin, et leur incidence, pour des raisons inconnues, a doublé depuis 30 ans en Amérique du nord, si bien qu’ils sont actuellement au sixième rang de l’incidence annuelle de tous les types de cancers aux USA.
  • Ils se rencontrent à tous les âges, mais leur fréquence augmente avec l’âge, comme pour la plupart des autres cancers (voir Figure 8.2).
  • Le nombre annuel de décès par lymphome non hodgkinien enregistré aux USA a augmenté de 128% depuis 1950, alors que pour la maladie de Hodgkin, il a diminué de 73% au cours de la même période.
376
Q

Lymphomes non hodgkiniens: Incidence aujourd’hui vs avant

A
  • Les lymphomes non hodgkiniens (LNH) sont beaucoup plus fréquents que la maladie de Hodgkin, et leur incidence, pour des raisons inconnues, a doublé depuis 30 ans en Amérique du nord, si bien qu’ils sont actuellement au sixième rang de l’incidence annuelle de tous les types de cancers aux USA.
  • Ils se rencontrent à tous les âges, mais leur fréquence augmente avec l’âge, comme pour la plupart des autres cancers (voir Figure 8.2).
  • Le nombre annuel de décès par lymphome non hodgkinien enregistré aux USA a augmenté de 128% depuis 1950, alors que pour la maladie de Hodgkin, il a diminué de 73% au cours de la même période.
377
Q

Lymphomes non hodgkiniens: Rang de fréquence dans tous les cancers

A
  • Les lymphomes non hodgkiniens (LNH) sont beaucoup plus fréquents que la maladie de Hodgkin, et leur incidence, pour des raisons inconnues, a doublé depuis 30 ans en Amérique du nord, si bien qu’ils sont actuellement au sixième rang de l’incidence annuelle de tous les types de cancers aux USA.
  • Ils se rencontrent à tous les âges, mais leur fréquence augmente avec l’âge, comme pour la plupart des autres cancers (voir Figure 8.2).
  • Le nombre annuel de décès par lymphome non hodgkinien enregistré aux USA a augmenté de 128% depuis 1950, alors que pour la maladie de Hodgkin, il a diminué de 73% au cours de la même période.
378
Q

Lymphomes non hodgkiniens: Se rencontre à quel âge?

A
  • Les lymphomes non hodgkiniens (LNH) sont beaucoup plus fréquents que la maladie de Hodgkin, et leur incidence, pour des raisons inconnues, a doublé depuis 30 ans en Amérique du nord, si bien qu’ils sont actuellement au sixième rang de l’incidence annuelle de tous les types de cancers aux USA.
  • Ils se rencontrent à tous les âges, mais leur fréquence augmente avec l’âge, comme pour la plupart des autres cancers (voir Figure 8.2).
  • Le nombre annuel de décès par lymphome non hodgkinien enregistré aux USA a augmenté de 128% depuis 1950, alors que pour la maladie de Hodgkin, il a diminué de 73% au cours de la même période.
379
Q

Nombre de décès annuel: lymphomes hodgkiniens vs non hodgkiniens

A
  • Les lymphomes non hodgkiniens (LNH) sont beaucoup plus fréquents que la maladie de Hodgkin, et leur incidence, pour des raisons inconnues, a doublé depuis 30 ans en Amérique du nord, si bien qu’ils sont actuellement au sixième rang de l’incidence annuelle de tous les types de cancers aux USA.
  • Ils se rencontrent à tous les âges, mais leur fréquence augmente avec l’âge, comme pour la plupart des autres cancers (voir Figure 8.2).
  • Le nombre annuel de décès par lymphome non hodgkinien enregistré aux USA a augmenté de 128% depuis 1950, alors que pour la maladie de Hodgkin, il a diminué de 73% au cours de la même période.
380
Q

Incidence annuelle /100 000 habitants
- Non hodgkin
- Hodgkin

A
  • Non hodgkin: 19,1
  • Hodgkin: 2,7
381
Q

Mortalité annuelle /100 000 habitants
- Non hodgkin
- Hodgkin

A
  • Non hodgkin: 8,7
  • Hodgkin: 0,5
382
Q

Survie à 5 ans (%)
- Non hodgkin
- Hodgkin

A
  • Non hodgkin: 55,0 (vs 33,0 en 1950)
  • Hodgkin: 83.8 (vs 30,0 en 1950)
383
Q

Lymphomes non hodgkiniens: Décrire c’est quoi

A
  • Contrairement à la maladie de Hodgkin, les LNH constituent un groupe hétérogène de tumeurs ganglionnaires originant aussi bien des lymphocytes B (80%) que des lymphocytes T (20%).
  • Les cellules tumorales observées sont généralement des lymphocytes monoclonaux de petite, de moyenne ou de grande taille, ou parfois des lympho- blastes.
  • Certains clones néoplasiques sont porteurs d’anomalies chromosomiques spécifiques (ex: translocation 14;18 dans les lymphomes B folliculaires ou translocation 8;14 dans les lymphomes de Burkitt).
  • Certaines de ces néoplasies lymphoïdes ont une contrepartie leucémique tel que mentionné en début de chapitre. (ex : lymphome lymphoblastique et leucémie aiguë lymphoblastique; lymphome de Burkitt et leucémie aiguë lymphoïde L3 (de type Burkitt); lymphome lymphoïde à petites cellules matures et leucémie lymphoïde chronique).
  • Leur étiologie demeure largement inconnue bien qu’une implication causale du virus d’Epstein Barr ait été démontrée jusqu’ici dans le lymphome de Burkitt.
384
Q

Lymphomes non hodgkiniens: Origine de quelle cellule?

A
  • Contrairement à la maladie de Hodgkin, les LNH constituent un groupe hétérogène de tumeurs ganglionnaires originant aussi bien des lymphocytes B (80%) que des lymphocytes T (20%).
  • Les cellules tumorales observées sont généralement des lymphocytes monoclonaux de petite, de moyenne ou de grande taille, ou parfois des lympho- blastes.
  • Certains clones néoplasiques sont porteurs d’anomalies chromosomiques spécifiques (ex: translocation 14;18 dans les lymphomes B folliculaires ou translocation 8;14 dans les lymphomes de Burkitt).
  • Certaines de ces néoplasies lymphoïdes ont une contrepartie leucémique tel que mentionné en début de chapitre. (ex : lymphome lymphoblastique et leucémie aiguë lymphoblastique; lymphome de Burkitt et leucémie aiguë lymphoïde L3 (de type Burkitt); lymphome lymphoïde à petites cellules matures et leucémie lymphoïde chronique).
  • Leur étiologie demeure largement inconnue bien qu’une implication causale du virus d’Epstein Barr ait été démontrée jusqu’ici dans le lymphome de Burkitt.
385
Q

Lymphomes non hodgkiniens: Origine B vs T - fréquence

A
  • Contrairement à la maladie de Hodgkin, les LNH constituent un groupe hétérogène de tumeurs ganglionnaires originant aussi bien des lymphocytes B (80%) que des lymphocytes T (20%).
  • Les cellules tumorales observées sont généralement des lymphocytes monoclonaux de petite, de moyenne ou de grande taille, ou parfois des lympho- blastes.
  • Certains clones néoplasiques sont porteurs d’anomalies chromosomiques spécifiques (ex: translocation 14;18 dans les lymphomes B folliculaires ou translocation 8;14 dans les lymphomes de Burkitt).
  • Certaines de ces néoplasies lymphoïdes ont une contrepartie leucémique tel que mentionné en début de chapitre. (ex : lymphome lymphoblastique et leucémie aiguë lymphoblastique; lymphome de Burkitt et leucémie aiguë lymphoïde L3 (de type Burkitt); lymphome lymphoïde à petites cellules matures et leucémie lymphoïde chronique).
  • Leur étiologie demeure largement inconnue bien qu’une implication causale du virus d’Epstein Barr ait été démontrée jusqu’ici dans le lymphome de Burkitt.
386
Q

Lymphomes non hodgkiniens: Décrire les cellules néoplasiques

A
  • Contrairement à la maladie de Hodgkin, les LNH constituent un groupe hétérogène de tumeurs ganglionnaires originant aussi bien des lymphocytes B (80%) que des lymphocytes T (20%).
  • Les cellules tumorales observées sont généralement des lymphocytes monoclonaux de petite, de moyenne ou de grande taille, ou parfois des lympho- blastes.
  • Certains clones néoplasiques sont porteurs d’anomalies chromosomiques spécifiques (ex: translocation 14;18 dans les lymphomes B folliculaires ou translocation 8;14 dans les lymphomes de Burkitt).
  • Certaines de ces néoplasies lymphoïdes ont une contrepartie leucémique tel que mentionné en début de chapitre. (ex : lymphome lymphoblastique et leucémie aiguë lymphoblastique; lymphome de Burkitt et leucémie aiguë lymphoïde L3 (de type Burkitt); lymphome lymphoïde à petites cellules matures et leucémie lymphoïde chronique).
  • Leur étiologie demeure largement inconnue bien qu’une implication causale du virus d’Epstein Barr ait été démontrée jusqu’ici dans le lymphome de Burkitt.
387
Q

Lymphomes non hodgkiniens: Anomalies chromosomiques?

A
  • Contrairement à la maladie de Hodgkin, les LNH constituent un groupe hétérogène de tumeurs ganglionnaires originant aussi bien des lymphocytes B (80%) que des lymphocytes T (20%).
  • Les cellules tumorales observées sont généralement des lymphocytes monoclonaux de petite, de moyenne ou de grande taille, ou parfois des lympho- blastes.
  • Certains clones néoplasiques sont porteurs d’anomalies chromosomiques spécifiques (ex: translocation 14;18 dans les lymphomes B folliculaires ou translocation 8;14 dans les lymphomes de Burkitt).
  • Certaines de ces néoplasies lymphoïdes ont une contrepartie leucémique tel que mentionné en début de chapitre. (ex : lymphome lymphoblastique et leucémie aiguë lymphoblastique; lymphome de Burkitt et leucémie aiguë lymphoïde L3 (de type Burkitt); lymphome lymphoïde à petites cellules matures et leucémie lymphoïde chronique).
  • Leur étiologie demeure largement inconnue bien qu’une implication causale du virus d’Epstein Barr ait été démontrée jusqu’ici dans le lymphome de Burkitt.
388
Q

Lymphomes non hodgkiniens: Contrepartie leucémique

A
  • Contrairement à la maladie de Hodgkin, les LNH constituent un groupe hétérogène de tumeurs ganglionnaires originant aussi bien des lymphocytes B (80%) que des lymphocytes T (20%).
  • Les cellules tumorales observées sont généralement des lymphocytes monoclonaux de petite, de moyenne ou de grande taille, ou parfois des lympho- blastes.
  • Certains clones néoplasiques sont porteurs d’anomalies chromosomiques spécifiques (ex: translocation 14;18 dans les lymphomes B folliculaires ou translocation 8;14 dans les lymphomes de Burkitt).
  • Certaines de ces néoplasies lymphoïdes ont une contrepartie leucémique tel que mentionné en début de chapitre. (ex : lymphome lymphoblastique et leucémie aiguë lymphoblastique; lymphome de Burkitt et leucémie aiguë lymphoïde L3 (de type Burkitt); lymphome lymphoïde à petites cellules matures et leucémie lymphoïde chronique).
  • Leur étiologie demeure largement inconnue bien qu’une implication causale du virus d’Epstein Barr ait été démontrée jusqu’ici dans le lymphome de Burkitt.
389
Q

Lymphomes non hodgkiniens: Étiologie

A
  • Contrairement à la maladie de Hodgkin, les LNH constituent un groupe hétérogène de tumeurs ganglionnaires originant aussi bien des lymphocytes B (80%) que des lymphocytes T (20%).
  • Les cellules tumorales observées sont généralement des lymphocytes monoclonaux de petite, de moyenne ou de grande taille, ou parfois des lympho- blastes.
  • Certains clones néoplasiques sont porteurs d’anomalies chromosomiques spécifiques (ex: translocation 14;18 dans les lymphomes B folliculaires ou translocation 8;14 dans les lymphomes de Burkitt).
  • Certaines de ces néoplasies lymphoïdes ont une contrepartie leucémique tel que mentionné en début de chapitre. (ex : lymphome lymphoblastique et leucémie aiguë lymphoblastique; lymphome de Burkitt et leucémie aiguë lymphoïde L3 (de type Burkitt); lymphome lymphoïde à petites cellules matures et leucémie lymphoïde chronique).
  • Leur étiologie demeure largement inconnue bien qu’une implication causale du virus d’Epstein Barr ait été démontrée jusqu’ici dans le lymphome de Burkitt.
390
Q

Lymphomes non hodgkiniens: Étiologie - lymphome de Burkitt

A
  • Contrairement à la maladie de Hodgkin, les LNH constituent un groupe hétérogène de tumeurs ganglionnaires originant aussi bien des lymphocytes B (80%) que des lymphocytes T (20%).
  • Les cellules tumorales observées sont généralement des lymphocytes monoclonaux de petite, de moyenne ou de grande taille, ou parfois des lympho- blastes.
  • Certains clones néoplasiques sont porteurs d’anomalies chromosomiques spécifiques (ex: translocation 14;18 dans les lymphomes B folliculaires ou translocation 8;14 dans les lymphomes de Burkitt).
  • Certaines de ces néoplasies lymphoïdes ont une contrepartie leucémique tel que mentionné en début de chapitre. (ex : lymphome lymphoblastique et leucémie aiguë lymphoblastique; lymphome de Burkitt et leucémie aiguë lymphoïde L3 (de type Burkitt); lymphome lymphoïde à petites cellules matures et leucémie lymphoïde chronique).
  • Leur étiologie demeure largement inconnue bien qu’une implication causale du virus d’Epstein Barr ait été démontrée jusqu’ici dans le lymphome de Burkitt.