Module 9 : Besoins nutritionnels des animaux Flashcards
Lors de la planification d’un programme alimentaire pour des porcs en croissance on doit compléter, entre autres choses, les étapes qui suivent. Choisissez l’étape plus bas qui correspond le mieux à l’énoncé qui suit.
“Principal déterminant des besoins nutritionnels quotidiens des porcs”
A. Formulation B. Prise alimentaire des porcs C. Contrôle de la qualité D. Fabrication E. Gain de poids des porcs F. Choix des matières premières
E. Gain de poids des porcs
Lors de la planification d’un programme alimentaire pour des porcs en croissance on doit compléter, entre autres choses, les étapes qui suivent. Choisissez l’étape plus bas qui correspond le mieux à l’énoncé qui suit.
“Doit être connu(e) pour exprimer les besoins en concentration dans la moulée”
A. Formulation B. Prise alimentaire des porcs C. Contrôle de la qualité D. Fabrication E. Gain de poids des porcs F. Choix des matières premières
B. Prise alimentaire des porcs
Expliquez sommairement les trois principaux problèmes rencontrés avec un aliment qui apporte plus de nutriments que ce qui est requis par l’animal.
Des apports en excès des besoins (voir section 1.1) causent :
- Des coûts supplémentaires pour des nutriments en surplus qui n’augmentent pas la productivité, ni les revenus;
- Des effets environnementaux indésirables pour les excès d’acides aminés et de minéraux, par l’excrétion des surplus dans les fèces et l’urine;
- Des risques de toxicité pour certains nutriments (ex.: vitamine D).
Décrivez brièvement les trois principales raisons pour lesquelles les besoins pratiques pour plusieurs vitamines sont plus élevés que les besoins théoriques publiés dans les guides du NRC.
Les trois principaux éléments invoqués (voir section 1.1) pour ajuster à la hausse les apports de certaines vitamines sont :
- conditions d’élevage moins difficiles en laboratoire que dans les fermes commerciales;
- besoins établis il y a longtemps avec des animaux moins performants qu’aujourd’hui;
- pertes de vitamines sous l’effet de l’oxygène et de la chaleur lors de la fabrication et de l’entreposage des moulées.
Expliquez rapidement deux des principaux critères de choix des ingrédients disponibles lors de la formulation des aliments.
Les huit critères principaux et les raisons qui les sous-tendent sont présentés dans le texte à la section 1.2 : Sélection des matières premières et formulation des aliments.
L’arginine, un acide aminé, est considérée comme un nutriment essentiel chez la truie en lactation, mais pas chez la truie en gestation. Indiquez pourquoi.
La synthèse de l’arginine est suffisante pour couvrir les besoins chez la truie adulte durant la gestation, une période où les besoins sont faibles (voir section 2). Ce nutriment n’a donc pas besoin d’être apporté par l’aliment et n’est pas considéré comme essentiel. Durant la lactation, les besoins augmentent et ne sont plus comblés en totalité par la synthèse; ce nutriment doit alors être fourni par l’aliment et il devient donc essentiel pour les truies en lactation.
La cystéine, un acide aminé, est considérée comme un nutriment semi-essentiel chez le porc en croissance. Expliquez brièvement pourquoi.
La cystéine est synthétisée en quantité suffisante à partir de la méthionine, un acide aminé strictement essentiel. La cystéine n’est donc pas essentielle, mais son ajout à la ration réduit la quantité requise de méthionine. Son addition réduit donc le besoin dans son précurseur essentiel; il y a ainsi un phénomène d’épargne de sorte que plusieurs auteurs vont qualifier cet acide aminé de « semi-essentiel ».
Identifiez les nutriments essentiels et non essentiels pour les porcs en croissance.
Essentiels (acide folique=vitamine essentielle) (lysine = acide animé essentiel) (acide linoléique = acide gras essentiel) (fer=minéral ou oligoélément essentiel)
Non essentiels (acide glutamique = acide aminé dispensable) (acide propionique = acide gras volatil non essentiel) (acide stéarique = acide gras dispensable) (aluminium = minéral toxique non essentiel) (glucose = glucide dispensable)
Quelles sont les principales exigences à respecter lors de la planification d’un essai nutritionnel avec la méthode empirique pour assurer la validité du besoin nutritionnel obtenu ?
Les cinq exigences à respecter pour assurer la validité du besoin obtenu avec la méthode empirique sont présentées dans le texte au début de la section 3.1.1 : Description.
Quelles sont les principales raisons qui pourraient expliquer que, dans différentes expériences utilisant la méthode empirique, le besoin en un nutriment essentiel chez des animaux de la même espèce au même stade physiologique varie du simple au double ?
Les principales sources de variation des besoins nutritionnels (section 3.1.2) pour des animaux de la même espèce au même stade physiologique sont :
> le critère de réponse utilisé
Les effets de doses croissantes du nutriment essentiel peuvent être mesurés par les performances zootechniques (ex :. gain de poids, efficacité alimentaire) ou par des changements métaboliques (ex :. concentrations sanguines, activités enzymatiques). Le besoin en nutriment varie selon la réponse choisie.
> le modèle mathématique utilisé
Les données obtenues peuvent être analysées avec différents modèles. Le besoin varie selon le modèle choisi.
> les caractéristiques des animaux
Même si tous les travaux sont faits avec la même espèce animale au même stade physiologique, les autres caractéristiques des animaux varient d’une étude à l’autre. Les performances et l’appétit des animaux, qui sont les principaux déterminants de leur besoin, varient selon les races, les lignées, le sexe, la santé et toutes les autres caractéristiques des animaux.
Dans un essai alimentaire avec des porcs en croissance, un aliment de base carencé en lysine (0,7 % Lys) a été formulé. De la lysine purifiée a ensuite été ajoutée en doses croissantes jusqu’à atteindre (1,1 % Lys), puis excéder (1,3 % Lys) le besoin des porcs. L’urée plasmatique des porcs a été mesurée après une période d’adaptation à l’aliment. Identifiez parmi les groupes suivants celui qui obtiendra la teneur en urée plasmatique la plus élevée.
A. carence (0,7 % lysine)
B. besoin (1,1 % lysine)
C. excès (1,3 % lysine)
A. carence (0,7 % lysine)
En utilisant les données du tableau 9.3 comme situation initiale, choisissez parmi les changements suivants celui qui, en maintenant les autres caractéristiques des truies en gestation constantes, causerait la plus forte augmentation de la teneur en lysine (%) dans l’aliment.
A. augmentation de 20 % du besoin en lysine digestible (LysD, g/d) pour l’entretien
B. augmentation de 20 % du besoin quotidien en LysD (g/d) pour le gain de protéine de la truie
C. augmentation de 20 % du besoin quotidien en LysD (g/d) pour le gain de protéine de la portée
D. diminution de 20 % de la quantité d’aliment ingérée (g/d)
D. diminution de 20 % de la quantité d’aliment ingérée (g/d)
Quelles sont les principales étapes qui doivent précéder la fabrication en usine d’une moulée destinée aux génisses laitières ?
Dans la planification d’un programme alimentaire, les étapes suivantes doivent précéder la fabrication des aliments.
Caractériser les animaux et leur milieu :
On sait qu’il s’agit de génisses laitières, mais il faudrait savoir si elles sont élevées comme sujets de remplacement ou pour la production de viande. Dans le premier cas, il faudrait connaître leur race et la vitesse de croissance qui est désirée par le producteur.
Déterminer leurs besoins nutritionnels en fonction de ces caractéristiques :
Les besoins nutritionnels théoriques sont présentés dans le guide des « Nutrient requirements of dairy cattle » (NRC, 2001). Ceux-ci peuvent être ajustés selon les particularités définies précédemment.
Caractériser et sélectionner les matières premières disponibles :
Les matières premières disponibles varient selon les régions et selon l’endroit (ferme ou meunerie) où les aliments seront fabriqués. C’est évident qu’il faut prioriser les ingrédients disponibles sur place ou ceux que l’on peut se procurer facilement. Les valeurs nutritives des ingrédients courants sont présentées dans les « Nutrient requirements of dairy cattle » (NRC, 2001). Le concept de valeur nutritive et les principales méthodes utilisées pour déterminer cette valeur font l’objet du prochain module.
Formuler la moulée :
La formulation consiste à calculer les proportions requises des différents ingrédients afin de satisfaire les besoins des animaux tout en minimisant le coût de l’aliment. Cet élément est l’objet du cours d’alimentation animale (SAN-3200) et ne sera pas examiné de façon détaillée ici.
Quelles sont les principales différences entre un nutriment essentiel (indispensable) et un nutriment non essentiel (dispensable) ?
Ils ont la caractéristique commune d’être des nutriments, c’est-à-dire des atomes ou des molécules qui peuvent être administrés aux animaux par voie parentérale (ex. : injection intraveineuse) et être utilisés par leurs cellules. Pour être considéré comme essentiel, un nutriment doit être fourni par les aliments. Il est requis pour le métabolisme et son absence doit créer des symptômes généraux ou spécifiques de carence. Les nutriments essentiels ne sont pas synthétisés par les animaux, du moins pas en quantité suffisante pour couvrir leurs besoins. Par opposition, les nutriments qui ne respectent pas toutes les exigences pour être essentiels, sont considérés comme non essentiels. Les vitamines sont toutes des nutriments essentiels, mais les acides gras saturés sont des nutriments non essentiels. Ces derniers peuvent être synthétisés à partir de plusieurs nutriments, dont le glucose, et leur retrait complet des aliments ne cause pas de symptôme de carence.
Une fois qu’un nutriment a été identifié comme essentiel, comment fait-on pour déterminer les besoins d’un groupe d’animaux donnés en ce nutriment ?
La méthode empirique reste la méthode la plus simple. Elle consiste à mesurer la réponse des animaux à des doses alimentaires croissantes d’un nutriment essentiel. Pour que la méthode donne des résultats justes, plusieurs exigences couvertes dans ce module (voir section 3.1.1) doivent être respectées.