Module 1 : Intro aux productions animales Flashcards
Comment les hommes auraient-ils cheminé dans la préhistoire pour en arriver à domestiquer certaines espèces animales et à en faire l’élevage ?
Traditionnellement, on expliquait les origines de l’élevage par le désir de satisfaire les besoins de nourriture d’un peuple qui, au départ, se procurait sa nourriture par la chasse. Il est toutefois possible que l’élevage origine plutôt de besoins vestimentaires (laine, peaux et cornes pour les ornements) et de force de travail (transport et travail du sol) pour les peuples cueilleurs s’étant initiés à l’agriculture pour leur subsistance. L’origine de l’élevage vient probablement de l’entrecoupement de ces deux séquences. Une troisième origine est avancée dans le cas du chien et du porc. Ces espèces auraient été tout d’abord des espèces commensales, vivant à proximité des humains pour profiter des déchets. Peu à peu, elles auraient été domestiquées ainsi.
Toutes les espèces animales utilisées par l’Homme pour satisfaire certains besoins ne sont pas nécessairement domestiques. Nommez au moins deux critères qui caractérisent un animal domestique.
Plusieurs critères caractérisent un animal domestique et le différencient d’un animal sauvage. Il doit être capable de se reproduire en captivité, mais ce n’est pas le seul critère ! Il doit, entre autres, être docile, grégaire, utile à l’Homme, pouvoir vivre en confinement et surtout présenter une forte variabilité génétique qui se reconnaît par un grand nombre de races. Tous les critères que doit posséder une espèce animale pouvant être domestiquée sont décrits à la section 1.2.2 de ce module.
Le bien-être des animaux est-il totalement compromis dans les élevages de type intensif ? Justifiez votre réponse.
Bien sûr que non ! Le bien-être des animaux n’est pas totalement compromis dans les élevages intensifs. Les conditions d’élevage intensives compromettent certains aspects du bien-être des animaux par l’entassement qui empêche les animaux d’exprimer les comportements naturels de leur espèce et peut compromettre leur intégrité physique et leur santé (agressions, charge microbienne et parasitaire élevée, etc.). Cependant, l’élevage intensif comporte également des bénéfices du point de vue du bien-être animal. L’intervention humaine, omniprésente dans ce type d’élevage, assure que l’animal ait tous les éléments dont il a besoin pour vivre (contrôle de l’alimentation et des maladies). Les animaux sont souvent gardés dans des conditions environnementales idéales pour leur bien- être général (contrôle de la température, de l’humidité, etc.) ce qui n’est pas toujours le cas des animaux gardés en élevage extensif et soumis aux aléas du climat.
Décrivez brièvement une conséquence positive de l’élevage sur l’environnement.
Une conséquence positive de l’élevage sur l’environnement est l’amélioration de fertilité du sol par l’application des déjections animales dans les champs. Les déjections animales sont riches en éléments nutritifs et minéraux dont l’azote, le phosphore et le potassium (N-P-K). L’épandage du fumier sur les cultures permet le recyclage des éléments nutritifs par les végétaux qui les assimilent et en tirent profit pour leur croissance. Les déjections animales issues de l’élevage sont également riches en matière organique, vitale pour le sol. Un sol riche en matière organique contribue à fixer les molécules de carbone, ce qui réduit leur contribution aux émissions de gaz à effet de serre, permet d’améliorer la structure du sol, qui devient moins vulnérable à l’érosion, et permet aussi d’améliorer la capacité de rétention d’eau du sol.
Placez les étapes de la domestication et du développement de l’élevage en ordre chronologique (indiquez de 1 à 8, de l’étape la plus ancienne à la plus récente) :
a. Les animaux servent à fournir le lait, la laine ainsi que pour le travail (bœuf) mais les
techniques d’élevage sont rudimentaires.
b. Le concept de l’influence du milieu dans le développement (et modifications) des races et des espèces animales prend naissance.
c. Le concept de domestication prend forme et on commence à fixer les caractères de certaines races.
d. Les animaux servent d’offrandes aux dieux.
e. Les productions animales et l’élevage subissent des pressions à cause des préoccupations des consommateurs.
f. La demande pour les denrées agricoles (les produits animaux en particulier) s’accroît à cause de l’accroissement de la population et de la présence de plusieurs guerres.
g. La chasse est la principale activité source de nourriture de l’Homme.
h. L’amélioration génétique commence à se faire surtout selon les caractères de productivité et moins selon la conformation idéale de la race.
g d a c b f h e
Certains considèrent que le dromadaire ne devrait pas être considéré comme un animal domestique ? Qu’est-ce qui pourrait justifier une telle position.
Le dromadaire satisfait aux critères définissant un animal domestique : il peut vivre dans des espaces confinés et se reproduire en captivité. Il est relativement docile et grégaire. Il satisfait facilement à des besoins humains (produit lait, viande et transport). Il a subi et continue de subir une pression de sélection exercée volontairement par l’Homme, permettant le développement de races distinctes. Toutefois, comparativement aux espèces domestiques traditionnelles (bovins, ovins, porcins, caprins), il ne présente pas une aussi grande diversité génétique, le nombre de races étant restreint et les races différant peu les unes des autres.
Reliez les caractéristiques se rapportant aux productions animales au type d’élevage le plus approprié. N’associez qu’un seul énoncé à un seul type d’élevage.
a. Peu d’intrants, les animaux sont gardés dans un environnement qui se rapproche de l’environnement naturel.
b. Modification de l’environnement pour un contrôle accru de l’animal
avec un nombre important d’interventions humaines.
c. Peu d’interventions humaines en vue de contrôler l’environnement ; on profite de ce que l’environnement offre.
d. Très grandes quantités d’intrants, haute densité animale sur un même site et degré de mécanisation élevé.
e. Apport modéré d’intrants, un certain contrôle de l’animal et interventions humaines assez importantes.
1) Exploitation des ressources naturelles
2) Production extensive
3) Production intermédiaire
4) Production intensive 5) Production industrielle
a. 2
b. 4
c. 1
d. 5
e. 3.
Quel besoin humain est le plus communément satisfait par l’élevage des animaux ? Nommez deux autres besoins pouvant être satisfaits.
Le besoin humain le plus communément satisfait par les animaux d’élevage est celui de se nourrir. Mis à part les besoins physiques (se nourrir, boire, se vêtir), l’élevage des animaux peut également satisfaire des besoins socio-économiques (travail par les bêtes de somme, déplacement, défense-attaque) ainsi que des besoins psychoaffectifs (compagnie, prestige plaisirs/loisirs, etc.).