Module 8 - Musique et émotions Flashcards
Les jeunes âgés entre 15 et 20 ans rapportent écouter de la musique combien d’heures par semaine?
Plus de 27h/semaine
Vrai ou faux? Lors d’un sondage, la musique arrive dans le top 10 des activités les plus agréables chez les répondants.
Vrai, la musique vient même avant dormir, l’argent et la nourriture!
Expliquer l’étude de Blood et Zatorre (2001).
Ils ont demandé à des participants de venir en labo avec leur musique qui évoque des frissons. On leur a demandé de rentrer dans le scanner et de présenter leur musique. Ils se sont assurés de présenter des musiques qui suscitaient des frissons via des mesures psychophysiologiques faites préalablement. Il y avait des différences significatives dans les réactions psychophysio lorsque les musiques évoquaient des chills ou non.
Résultats de l’imagerie cérébrale: les mêmes zones qui sont évoquées par le plaisir dans la littérature, sont également activées par l’écoute de musique qui a suscité des frissons chez les participants.
Quelles mesures psychophysiologiques ont été utilisées pour mesurer les frissons chez les participants de l’étude menée par Blood et Zatorre (2001)?
Le rythme cardiaque, l’électromyographie et la respiration.
Expliquer les résultats de l’autre étude faite par Blood et Zatorre où, cette fois, on ne demandait pas aux participants de présenter une musique en labo, mais d’offrir aux participants la possibilité d’acheter ou non la musique qui leur était présentée.
S’ils désiraient acheter la musique, ils pouvaient décider jusqu’à combien ils étaient prêts à payer pour celle-ci (0; 0,99$; 1,29$ ou 2$). On enregistrait l’activité du cerveau au même moment.
Il a été déterminé que les zones du cerveau qui permettaient de mieux prédire le montant d’argent qu’on était prêt à payer, étaient les zones du plaisir (zones associées au striatum, aux noyaux accumbens).
Vrai ou faux? Les zones du plaisir qui permettent de prédire le montant d’argent qu’on va payer pour avoir une musique sont aussi responsables lorsqu’on mange du chocolat.
Vrai.
Expliquer l’étude faite à McGill sur les zones du plaisir et le chocolat.
On demandait aux gens de venir en laboratoire et dans le scanner, on leur donnait du chocolat et on enregistrait l’activité du cerveau.
Résultats: les mm zones au niveau du striatum qui étaient activées par le plaisir qui était évoqué par le fait de manger du chocolat. Des zones extrêmement semblables à celles qu’on avait identifié qui provoquaient des frissons.
Des patients ayant une lésion variable de la partie médiane du lobe temporal ont été testés. Le gyrus parahippocampique se situe à ce niveau là. En expliquer l’étude reliée.
Il y avait 2 groupes de patients participants:
1. Cortex parahippocampique excisé
2. Cortex parahippocampique préservé (mais autre lésion au lobe temporal)
Ces groupes ont été comparés à des sujets contrôles.
On leur a tous présenté des musiques consonantes et dissonantes. On leur demandé de juger dans quelle mesure ces extraits sont agréables ou désagréables avec une échelle de 1 à 10.
-Résultats: on observe que les patients qui ont une résection au niveau du gyrus PH ont vrm de la difficulté à reconnaître comme désagréable les musiques dissonantes et ils se distinguent à la fois des sujets contrôles que des autres patients qui ont une lésion au niveau du lobe temporal mais qui ont le gyrus PH préservé.
Quels étaient les résultats de l’étude comportant du chocolat, mais où l’on a poussé l’étude en donnant sans cesse du chocolat aux participants jusqu’à ce qu’ils n’en veuillent plus.
À chaque morceau de chocolat, on leur demandait de faire un jugement dans quelle mesure c’était agréable/désagréable de manger le chocolat.
Au fur et à mesure de l’expérience, plus on donne de chocolat, plus on atteint un niveau de satiété, moins on a envie de manger le chocolat.
-Sans surprise, l’activation est en lien avec le gyrus PH. Il également est impliqué dans cette sensation de désagréable pour le chocolat.
Pourquoi n’utilise-t-on pas de musiques connues dans les études sur les émotions évoquées par la musique?
Pour éviter les biais individuels, pouvant provenir d’événements vécus par les participants lors de l’écoute de ces musiques dans le passé.
Décrire la patiente SM.
Elle a une atrophie bilatérale de l’amygdale (structure impliquée dans les émotions) (maladie Urbach-Wiethe dans la jeune enfance). Elle avait de la misère à reconnaître les visages qui exprimaient la peur.
Est-ce que l’amygdale, qui est impliquée dans la reconnaissance de la peur, peut toujours la reconnaître si elle est évoquée par la musique?
On a testé les patients qui ont une lésion unilatérale du lobe temporal, SM et les contrôles.
Du moment qu’on a une lésion à l’amygdale, quelle soit unilatérale ou bilatérale, on observe vraiment une chute de la performance. La lésion de l’amygdale va venir nuire à la reconnaissance de la peur évoquée par la musique.
Dans l’étude de Blood et Zatorre (2001), l’une des raisons ayant motivé l’enregistrement de mesures psychophysiologiques (électromyographie, respiration, rythme cardiaque) était de…?
Vérifier que les participants avaient ressenti des frissons durant l’écoute des musiques qu’ils avaient choisies.
Quel est le nom de la « zone du plaisir », dans le cerveau, décrite par Prof. Nathalie Gosselin?
Le striatum
Vrai ou faux? Deux zones cérébrales bien distinctes sont activées lorsque l’on ressent du plaisir à écouter de la musique ou à manger du chocolat.
Faux