Module 8 Flashcards

1
Q

Les principes BPL ne sont pas requis dans quel milieu?

A

Dans le milieu académique et les laboratoires de recherches fondamentales

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Q

La démarche BPL dans le milieu académique et les laboratoires de recherches fondamentales vise plus à quoi?

A

vise plus à enseigner les règles de base de laboratoire et à créer un « esprit BPL » qu’à assimiler et à mettre en pratique les directives officielles émises par les organismes réglementaires.

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3
Q

Vrai ou Faux

Dans les compagnies biotechnologiques et pharmaceutiques qui développent de nouveaux produits ou qui effectuent des études non cliniques, les BPL sont un incontournable et tous les employés doivent être sensibilisés à l’aspect théorique et pratique de ces principes.

A

Vrai

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4
Q

Qu’est-ce que l’OCDE?

A

L’OCDE n’est pas réellement une organisation réglementaire, mais plutôt un regroupement de plus de 35 pays membres, dont le Canada fait partie, pour promouvoir le
développement économique et coordonner les politiques entre les pays. Son mandat touche les problèmes sociaux, économiques et environnementaux.

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5
Q

Les principes BPL de l’OCDE ont été élaborés en quelle année?

A

Les Principes BPL de l’OCDE ont d’abord été élaborés en 1978 par souci de protection de l’environnement.

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6
Q

En 1978, les BPL visaient quoi?

A

Les BPL visaient principalement le contrôle des produits chimiques et étaient fondées sur l’essai et l’évaluation des produits chimiques afin de déterminer leurs dangers potentiels.

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7
Q

La première version des BPL publié par l’OCDE est basé sur quoi?

A

La première version publiée par l’OCDE était basée en grande partie sur la réglementation des BPL pour les études de laboratoire non cliniques publiée par la FDA (Les États-Unis ont maintenu leurs propres normes BPL décrites dans le 21CFR58 (Code of Federal Regulations))

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8
Q

Les principes BPL sont un concept de quoi?

A

Les principes BPL sont en fait un concept de gestion recouvrant tout le processus de l’organisation ainsi que les conditions dans lesquelles les études de laboratoire sont planifiées, mises en œuvre, vérifiées, enregistrées et diffusées.

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9
Q

En quelle année l’application des principes BPL a été officiellement recommandée?

A

L’application de ces principes a été officiellement recommandée aux pays membres de l’OCDE en 1981. Ils sont donc devenus la référence mondiale pour tout laboratoire qui voulait se conformer aux BPL.

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10
Q

Vrai ou faux

La base de l’acceptation mutuelle par les pays membres reposait sur la volonté d’une qualité comparable des données d’études.

A

Vrai

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11
Q

Si les pays pouvait se fier aux données obtenus d’autres pays, qu’est-ce qui est possible?

A

Si chaque pays pouvait se fier aux données obtenues dans d’autres pays, il était possible d’éviter une répétition des études et donc d’économiser du temps et des ressources.

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12
Q

La reconnaissance des principes BPL par tous les pays membres permet quoi?

A

la reconnaissance mutuelle de ces principes par tous les pays membres permettait d’harmoniser les façons de faire et de reconnaître internationalement les données d’études réalisées par tout laboratoire suivant les principes BPL

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13
Q

L’application des principes BPL devait contribuer à quoi?

A

L’application de ces principes devait contribuer à empêcher la création d’obstacles techniques aux échanges et à améliorer la protection de la santé humaine et de l’environnement. Ces principes ont aussi contribué à utiliser de façon plus efficace le nombre limité de laboratoires et de spécialistes, et à diminuer le nombre d’animaux utilisés dans les études.

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14
Q

Après 15 années d’utilisation, les pays membres ont décidé quoi?

A

Après une quinzaine d’années d’utilisation, les pays membres ont estimé qu’il fallait revoir et actualiser les principes de BPL pour tenir compte des progrès scientifiques et des techniques réalisés en matière d’études de sécurité, mais aussi pour adapter celles-ci à tous les domaines
d’application et les différents champs d’études.

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15
Q

La deuxième version des BPL est arrivée quand?

A

La deuxième version publiée en 1998, et encore en vigueur à ce jour, est intitulée : Les Principes de l’OCDE des Bonnes pratiques de laboratoire (révisés en 1997, ENV/MC/CHEM ([98] 17,1998). Ce document constitue le premier d’une série de documents regroupés dans la « Série de l’OCDE sur les principes de Bonnes pratiques de laboratoire et la vérification du respect de ces principes ».

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16
Q

Les BPL s’appliquent à quoi?

A

Ces principes s’appliquent aux études non cliniques pratiquées sur des substances contenues dans des produits pharmaceutiques, des pesticides, des cosmétiques, des médicaments vétérinaires, des additifs pour l’alimentation humaine et animale et des produits chimiques industriels.

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17
Q

Les études non cliniques sont exigées par quoi?

A

Ces études sont généralement exigées par la réglementation à des fins d’homologation ou d’autorisation de mise en marché.

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18
Q

Quelles sont les substances soumises à des essais?

A

Les substances soumises à des essais sont souvent des produits chimiques de synthèse, mais peuvent avoir une origine naturelle ou biologique et, dans certaines circonstances, être des organismes vivants.

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19
Q

Les essais sur les substances visent à fournir quoi?

A

Les essais effectués visent à fournir des données sur les propriétés des substances faisant l’objet des études et leur innocuité sur la santé humaine et/ou l’environnement. Les études non cliniques comprennent les recherches effectuées au laboratoire soit chez l’animal ou in vitro, en serre et sur le terrain.

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20
Q

Quelle est la définition des études non clinique?

A

Une étude de sécurité non clinique ayant trait à la santé et à l’environnement, nommée simplement étude non clinique, consiste en une expérience ou un ensemble d’expériences au cours desquelles on examine un élément d’essai en vue d’obtenir des données sur ses propriétés et/ou sur sa sécurité et destinées à être soumises aux autorités réglementaires compétentes. On emploie aussi souvent le terme étude préclinique, plus particulièrement dans le domaine pharmaceutique.

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21
Q

Quelles sont les 10 sections des principes de l’OCDE de BPL?

A
  1. Organisation et personnel de l’installation d’essai
  2. Programme d’assurance qualité
  3. Installations
  4. Appareils, matériaux et réactifs
  5. Systèmes d’essai
  6. Éléments d’essai et de référence
  7. Modes opératoires normalisés
  8. Réalisation de l’étude
  9. Établissement du rapport sur les résultats de l’étude
  10. Stockage et conservation des archives et des matériaux
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22
Q

Expliquer l’organisation et personnel de l’installation d’essai

A

les responsabilités de la direction de l’installation d’essai qui doit veiller à ce que tout ce qui est défini dans les principes BPL soit respecté, autant ce qui touche le personnel, les installations que les procédures ;

les responsabilités du directeur d’étude qui est responsable du contrôle et de la conduite générale de l’étude ;

les responsabilités du responsable principal des essais, qui est la personne qui, dans le cas d’une étude multisites, exerce, au nom du directeur de l’étude, des responsabilités bien définies pour les phases de l’étude qui lui sont déléguées et s’assure que les essais se déroulent conformément aux principes de BPL ;

les responsabilités de tout le personnel participant à l’étude entre autres sur le respect des procédures normalisées, l’enregistrement des données brutes et les précautions d’hygiène.

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23
Q

Expliquer programme d’assurance qualité.

A

Un programme d’assurance qualité qui permet de vérifier que les études sont réalisées conformément aux principes de BPL est requis. Le personnel chargé de l’assurance qualité est responsable de la distribution et de la conservation des procédures normalisées et du plan d’étude visant à effectuer des inspections portant sur l’étude, sur les installations et le procédé. Il doit aussi examiner les rapports finaux et rendre compte de tout résultat d’inspection au directeur d’étude.

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24
Q

Expliquer installation.

A

L’installation d’essai est le terme employé pour désigner l’ensemble de l’environnement où se déroule l’étude. Il comprend les personnes, les locaux et les équipements qui sont nécessaires à la réalisation de l’étude. L’installation d’essai doit répondre aux exigences afin de réduire au minimum les perturbations qui pourraient compromettre la validité de l’étude. Ces exigences font référence entre autres à la dimension des locaux, la construction, la localisation, la séparation physique des activités, le niveau de confinement, la gestion des déchets (collecte, stockage et évacuation), les aires de stockage pour les fournitures et les équipements et les salles d’archives pour toute la documentation relative à l’étude.

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25
Q

Expliquer appareils, matériaux et réactifs.

A

Les appareils, incluant les systèmes informatiques, doivent être conçus pour l’application visée dans l’étude et doivent être validés, et périodiquement inspectés, nettoyés, entretenus et étalonnés. Aussi, les appareils et matériaux ne doivent pas interférer avec le système d’essai (Voir section 5). Les produits chimiques, réactifs et solutions doivent être étiquetés adéquatement.

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26
Q

Expliquer système d’essai.

A

Le système d’essai désigne tout système
biologique, chimique ou physique, ou toute combinaison de ceux-ci, qui est utilisé dans une étude. C’est ce qui reçoit l’élément d’essai. Il peut
s’agir d’un animal, d’une plante, d’une lignée cellulaire, etc. L’intégrité des systèmes d’essai chimiques et physiques doit être vérifiée. Les systèmes d’essai biologique doivent être maintenus dans des conditions convenables afin de s’assurer de la qualité des données. Des mesures particulières doivent être appliquées pour les systèmes d’essais animaux et végétaux (ex. : période d’isolement à la réception et en cas de maladie ou de symptômes). Il doit exister un registre et un moyen d’identification des systèmes d’essai (étiquettes d’identification des sujets) permettant de les retracer même lorsqu’ils sont extraits de leur récipient ou de leur logement. Les logements et récipients doivent être nettoyés et désinfectés. Les systèmes d’essais utilisés dans les études sur le terrain doivent être disposés de façon à éviter que la dispersion de produits épandus et l’utilisation antérieure de pesticides ne viennent pas interférer avec l’étude.

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27
Q

Expliquer éléments d’essai et de référence.

A

Un élément d’essai est un article qui fait l’objet d’une étude et qui
correspond donc au produit ou la substance devant être analysée. Un élément de référence (« élément de contrôle ») représente tout article utilisé en vue de fournir une base de comparaison avec
l’élément d’essai.
La réception, la manutention, l’échantillonnage et le stockage des éléments d’essai et de référence doivent être documentés, en plus d’être adéquatement identifiés. Il faut des méthodes de manipulation, d’échantillonnage et de stockage. Il faut connaître la nature exacte et la stabilité des éléments d’essai ou de référence. Si l’élément d’essai est administré ou appliqué dans un véhicule, il faut déterminer l’homogénéité, la concentration et la stabilité de l’élément d’essai dans ce véhicule. Un échantillon de chaque lot de l’élément d’essai sera conservé à des fins d’analyse pour toutes les études, à l’exception des études à court terme.

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28
Q

Expliquer les modes opératoires normalisés.

A

Des modes opératoires normalisés approuvés par la direction doivent être en place pour assurer la qualité et l’intégrité des données. Des modes opératoires normalisés doivent être rédigés pour les éléments suivants :

a. Éléments d’essai et de référence : Réception, identification, étiquetage, manutention, échantillonnage et stockage.

b. Appareils, matériaux et réactifs :
- Utilisation, entretien, nettoyage et étalonnage des appareils.
- Validation, exploitation, entretien, sécurité, maîtrise des modifications et sauvegardes des systèmes informatiques.
- Préparation et étiquetage des matériaux, réactifs et solutions.

c. Enregistrement des données, établissement des rapports, stockage et consultation des données.

d. Système d’essai :
- Préparation de l’environnement, méthode de réception, de caractérisation, d’identification et d’entretien.
- Préparation du système d’essai, observations et examens avant, pendant et à la conclusion de l’étude.
- Manipulation des sujets qui sont trouvés mourants ou morts au cours de l’étude.
- Collecte, identification et manipulation de spécimens.
- Installation et disposition de systèmes d’essai.

e. Mécanismes d’assurance qualité.

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29
Q

Expliquer la réalisation de l’étude.

A

Un plan d’étude doit être rédigé, vérifié par le personnel d’assurance qualité et approuvé par le directeur d’étude et la direction. Les amendements et les déviations apportés au plan d’étude doivent être justifiés et approuvés.
Le plan d’étude doit contenir entre autres les informations suivantes :

  • L’identification de l’étude, de l’élément d’essai et de l’élément de référence.
  • Les renseignements relatifs au donneur d’ordre (personne morale qui commande, parraine ou soumet une étude non clinique) et à l’installation d’essai.
  • Les dates d’approbation du plan d’étude et les dates proposées pour le début et la fin de l’expérimentation.
  • L’indication de la ligne directrice de l’OCDE pour les essais ou d’une autre ligne directrice ou méthode à utiliser.
  • Les points particuliers tels que la justification et la caractérisation du système d’essai, la méthode, les doses et la fréquence d’administration et les renseignements détaillés sur la conception de l’expérience.
  • Les enregistrements et comptes rendus.

Au cours de la réalisation de l’étude, tous les éléments relatifs à une étude donnée doivent porter l’identification de l’étude de façon à permettre la traçabilité. L’étude doit se dérouler telle que décrite dans le plan. Les données obtenues lors de la réalisation de l’étude doivent être consignées conformément aux BPL. Les données obtenues directement sous forme d’entrée informatique doivent être identifiées comme telles lors de l’introduction des données par la ou les personnes responsables de la saisie directe.

30
Q

Expliquer établissement du rapport sur les résultats de l’étude.

A

Un rapport final doit être rédigé pour chaque étude. Les responsables principaux des essais ou les scientifiques participant à l’étude et le directeur de l’étude doivent signer et dater le rapport.
Le rapport final doit contenir entre autres les informations suivantes :

  • Une identification de l’étude, de l’élément d’essai et de l’élément de référence.
  • Des renseignements relatifs au donneur d’ordre et à l’installation d’essai.
  • Les dates de début et d’achèvement de l’expérimentation.
  • Une déclaration sur le programme d’assurance qualité énumérant les types d’inspections réalisées.
  • Une description des matériaux et des méthodes d’essai.
  • Un exposé des résultats comprenant les calculs et les déterminations d’intérêt statistique, une évaluation et des conclusions.
  • Le lieu où doivent être conservés le plan de l’étude, les échantillons des éléments d’essai et de référence, les spécimens, les données brutes, ainsi que le rapport final.
31
Q

Expliquer stockage et conservation des archives et des matériaux.

A

Tous les documents relatifs à l’étude ainsi que les éléments d’essais, les éléments de référence et les spécimens doivent être conservés pendant une période spécifiée par les autorités. Le matériel conservé dans les archives sera indexé de façon à en faciliter le stockage et la consultation méthodique et seul le personnel autorisé par la direction aura accès aux archives.

32
Q

Quels sont les autre documents de référence de l’OCDE?

A

Pour compléter les principes de BPL et pour décrire plus en détail certains aspects de ces principes, l’OCDE a également publié d’autres documents de référence. Ces documents sont un complément qui s’adresse aux inspecteurs devant vérifier le respect des BPL, aux personnes responsables de mener l’étude ou aux fournisseurs, ou encore, qui réfère à des études particulières comme les études sur le terrain, les études in vitro ou les études à court terme. L’ensemble de ces documents représente la Série de l’OCDE sur les principes de Bonnes pratiques de laboratoire et la vérification du respect de ces Principes.

33
Q

Au canada, le conseil canadien des normes (CCN) est quoi?

A

Au Canada, le Conseil canadien des normes (CCN) est la société d’État qui est responsable de la certification des laboratoires voulant se conformer aux principes de BPL de l’OCDE.

34
Q

Le CCN enregistre quoi?

A

Le CCN enregistre non seulement les laboratoires BPL, mais aussi des organismes de certification (du personnel ou de produit), des laboratoires d’essai et d’étalonnage, des laboratoires médicaux, des organismes d’enregistrement des systèmes de management et des organismes d’accréditation, etc.

35
Q

LEs lignes directrices publiées par le CCN font référence à quoi?

A

Les lignes directrices publiées par le CCN pour la reconnaissance du respect des principes de BPL font directement référence à ceux de l’OCDE.

36
Q

Qu’est-ce que le PALCAN?

A

Le Programme d’accréditation des laboratoires / Canada (PALCAN) est le programme d’accréditation des laboratoires reconnu internationalement par le CCN.

37
Q

Le PALCAN comprend quoi?

A

Les services comprennent, entre autres, l’accréditation des laboratoires et la reconnaissance de la mise en pratique des bonnes pratiques de laboratoire (BPL).

38
Q

La certification des laboratoires se fait selon quoi?

A

La certification des laboratoires se fait selon un processus bien établi décrit dans le guide PALCAN (Programme d’Accréditation des Laboratoires canadiens)

39
Q

Pour l’aider à remplir son mandat, le CCN c’est associé à quoi?

A

Pour l’aider à remplir son mandat, le CCN s’est associé à des partenaires experts et spécialistes dans les différents domaines. Par exemple, le Service d’évaluation des laboratoires d’étalonnage (CLAS) du Conseil national de recherches Canada (CNRC) s’occupe des laboratoires d’étalonnage et l’Association canadienne des laboratoires d’analyse environnementale (ACLAE) évalue les laboratoires d’analyse environnementale.

40
Q

Au Québec, qu’est-ce qui s’occupe des laboratoires québécois?

A

Au Québec, c’est le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) qui s’occupe des laboratoires québécois qui désirent obtenir une certification selon le guide PALCAN. Ces partenaires traitent les demandes et effectuent les inspections, mais le CCN est le seul autorisé à accorder la certification.

41
Q

Qu’est-ce que le certificat?

A

Le certificat est une entente entre le CCN et le laboratoire agréé. Avec celui-ci, le CCN reconnaît la capacité du laboratoire à produire des résultats satisfaisants pour les essais ou étalonnages énumérés dans la portée du certificat. Le CCN reconnaît l’élaboration et le maintien d’un système qualité au sein du laboratoire agréé, et le laboratoire agréé accepte de se conformer aux exigences propres au programme établies dans le guide PALCAN.

42
Q

Le processus de certification décrit dans le guide de PALcAN passe par quoi?

A

Le processus de certification décrit dans le guide PALCAN passe par plusieurs étapes et suit un échéancier bien défini. Les étapes comprennent une demande formelle d’enregistrement complétée par le laboratoire, une révision de la demande, une inspection sur place, une approbation par le directeur de conformité du CCN et la remise d’un certificat. Les laboratoires agréés par le CCN sont rendus publics sur le site Web du CCN.

43
Q

Que faut-il faire avant de tester un nouveau médicament?

A

Avant de tester un nouveau médicament sur les humains, il faut d’abord démontrer clairement que le produit n’a pas d’effets toxiques et ne présente pas de risque pour la santé de l’individu.

44
Q

Les compagnies pharmaceutiques doivent effectuer des essais pour évaluer quoi?

A

Les compagnies
pharmaceutiques doivent alors effectuer des essais pour évaluer les effets potentiellement nocifs et les effets bénéfiques d’un médicament candidat. Ces essais sont appelés « essais non cliniques » ou « essais précliniques ».

45
Q

Qu’est-ce que les études non cliniques?

A

Les études ou essais précliniques sont réalisés au stade de développement du médicament et comprennent tous les tests in vitro et in vivo, ne portant pas sur des sujets humains, et qui sont effectués pour déterminer la sécurité des médicaments destinés à un usage humain.

46
Q

Les informations issues des essais pré-cliniques servent à quoi?

A

Les informations issues des essais pré-cliniques serviront à la planification des essais cliniques sur les humains. Le but ultime des essais précliniques est d’évaluer l’efficacité et la toxicité des molécules d’intérêt sur l’animal avant son éventuelle administration à l’humain.

47
Q

Qu’est-ce que les expériences in vivo?

A

Par définition, les expériences in vivo (en latin : au sein du vivant) sont des examens pratiqués sur des organismes vivants. Le terme in vivo permet de distinguer ces expériences à celles dites in vitro qui sont effectuées sur des organes, des tissus, des cellules, des composants de la cellule, des protéines ou biomolécules, etc.

48
Q

Que veut dire le terme in sillico?

A

Le terme in sillico réfère aux expériences menées au moyen de calculs complexes ou de modèles informatiques

49
Q

Comment sont effectué les tests précliniques?

A

Les tests précliniques sont effectués au préalable in vitro, mais l’utilisation d’animaux de laboratoire est nécessaire, même si des différences d’efficacité peuvent survenir entre l’humain et l’animal.

50
Q

Les études non cliniques menées sur les médicaments destinés à un usage humain doivent respecter quoi?

A

Les études non cliniques menées sur les médicaments destinés à un usage humain doivent respecter des règles très strictes. Les lignes directrices pour ces essais sont dictées par la Conférence internationale sur l’harmonisation (CIH). La CIH rédige des recommandations internationales et favorise l’application de ces standards pour la réalisation des essais non cliniques. Au Canada, les lignes directrices de la CIH sur les essais non cliniques ont été adoptées sans modifications, ce qui signifie que le Canada appuie les principes et les pratiques qui y sont énoncés.

51
Q

La réalisation des essais non cliniques doit se faire en respectant quoi?

A

La réalisation des essais non cliniques doit se faire en respectant les principes BPL tels que résumés dans les textes précédents. Parallèlement aux essais non cliniques, le procédé de fabrication du médicament doit aussi passer par une étape d’optimisation afin d’établir le mode d’administration du médicament et de fournir les quantités requises pour les essais cliniques. Cette étape dans le développement d’un nouveau médicament se fait aussi selon les principes BPL.

52
Q

La durée et la nature des essais non cliniques varient en fonction des essais prévus chez l’humain et tiennent compte entre autres de quels facteurs?

A

 la durée et le temps d’exposition

 les caractéristiques du médicament

 la maladie ou la condition ciblée par le médicament

 une catégorie « spéciale » de la population visée (ex. : femmes enceintes/enfants)

 la voie d’administration du médicament.

53
Q

Les essais non cliniques in vitro ou in vivo d’un médicaments comprennent deux types d’essais, quels sont-ils?

A

Les essais non cliniques in vitro ou in vivo d’un médicament, permettant d’évaluer son innocuité, comprennent deux types d’essais : des essais toxicologiques et des essais pharmacologiques.

54
Q

Qu’est-ce que les essais toxicologiques?

A

Les essais toxicologiques visent à démontrer l’absence d’effets toxiques en considérant les organes cibles, les doses maximales uniques et répétées et le temps d’exposition. Ces informations sont primordiales pour déterminer la dose de départ qui sera utilisée lors des essais cliniques chez l’humain et pour connaître les paramètres cliniques qui
devront être suivis pour prévenir des effets secondaires indésirables. En général, les essais toxicologiques doivent s’effectuer sur deux espèces animales.
Les essais toxicologiques peuvent inclure :

 Des études de génotoxicité. Ces études réalisées in vitro évaluent l’apparition de mutations génétiques et de dommages chromosomiques. Elles sont requises avant le début des essais cliniques.

 Des études de carcinogénicité : Ces études visent à déterminer si le médicament peut provoquer la formation de tumeurs. Elles ne sont pas toujours exigées avant le début des essais cliniques.

 Des études permettant d’évaluer les conséquences sur la reproduction et le développement.

55
Q

Qu’est-ce que les essais pharmacologiques?

A

Les essais pharmacologiques visent à évaluer les effets de la substance médicamenteuse sur les fonctions vitales. Pour définir simplement, on peut dire que les essais pharmacodynamiques mesurent l’effet du médicament « in vivo », alors que les essais pharmacocinétiques mesurent les effets du « in vivo » sur le médicament.
Les essais pharmacologiques fournissent des informations sur :

 les mécanismes d’action ;

 la relation entre la dose et l’effet ;

 les voies d’administration potentielles ;

 les effets physiologiques sur les systèmes nerveux, cardiovasculaires et respiratoires ;

 l’absorption, la distribution, le métabolisme (déterminer les métabolites qui en sont issus) et l’élimination (excrétion) du médicament par l’organisme vivant (ADME).

56
Q

Qu’est-ce que les produits biopharmaceutiques?

A

Les produits pharmaceutiques issus de la biotechnologie appelés produits biopharmaceutiques nécessitent des considérations particulières pour les essais non cliniques puisque, contrairement aux molécules de synthèse chimique, ils sont dérivés de cellules. Ces substances incluent des protéines ou des peptides naturels ou recombinants dérivés de cellules bactériennes, de levures, animales ou végétales. On peut citer par exemple l’insuline, les hormones de croissance, les anticorps monoclonaux, l’érythropoïétine, les cytokines et les enzymes.

57
Q

La pureté du produit biopharmaceutique demande quoi?

A

La pureté du produit biopharmaceutique demande une attention particulière. En fait, la purification des produits biopharmaceutiques représente souvent un défi technologique de taille pour les industries. La présence d’impuretés et de contaminants provenant de la cellule hôte peut « réveiller » le système immunitaire chez l’individu et provoquer des réactions allergiques ou immunopathologiques indésirables. Les virus pouvant provenir des cellules animales ou végétales transgéniques sont aussi un risque d’infection. Ces préoccupations obligent les fabricants de produits biopharmaceutiques à suivre des critères très stricts de fabrication et à effectuer une batterie d’analyses pour assurer la sécurité du produit, et ce, avant la phase des essais non cliniques. Le produit utilisé pour les essais non cliniques devrait être suffisamment bien caractérisé pour éliminer tout risque d’infection chez l’animal.

58
Q

À cause des propriétés biologiques des produits biopharmaceutiques, l’approche conventionnelle des essais toxicologiques effectués pour l’évaluation des produits pharmaceutiques peut ne pas convenir à ce type de produit. Pourquoi?

A

En général, puisqu’il est peu probable que les produits biopharmaceutiques interagissent directement avec l’ADN ou le matériel chromosomique, les essais de génotoxicité classiques ne sont pas appropriés. De même, les essais conventionnels de carcinotoxicité ne sont pas requis pour les produits biopharmaceutiques. Toutefois, si des effets carcinogènes sont soupçonnés, une évaluation de carcinogénicité peut s’avérer nécessaire.

59
Q

L’activité biologique du produit devrait d’abord être évaluée comment?

A

L’activité biologique du produit devrait d’abord être évaluée in vitro sur des lignées cellulaires. L’utilisation de lignées dérivées de cellules animales peut fournir des données précieuses sur le « comportement » du produit in vivo.

60
Q

Le choix de l’espèce animal est établi comment?

A

Le choix de l’espèce animale est aussi établi sur une base différente des essais conventionnels. En effet, le choix de l’animal pour les essais des produits biopharmaceutiques doit tenir compte du fait que le produit est actif et agit spécifiquement sur des tissus ou des récepteurs humains. On doit donc choisir une espèce pertinente, c’est-à-dire une espèce qui possède les récepteurs ciblés par le produit. Les modèles animaux simulant les maladies humaines telles que les animaux transgéniques (c’est-à-dire des animaux modifiés génétiquement pour exprimer des protéines humaines) ou encore des animaux « knock out » (c’est-à-dire des animaux dont les gènes des protéines d’intérêt ont été inactivés) peuvent s’avérer très pertinents pour les essais non cliniques des produits biopharmaceutiques.

61
Q

Qu’est-ce qui concerne les produits biopharmaceutiques immunogènes?

A

Enfin, compte tenu du fait que la plupart des produits biopharmaceutiques sont immunogènes, c’est-à-dire qu’ils déclenchent une réaction immunitaire, des essais d’immunogénicité s’avèrent pertinents, surtout pour les essais à doses répétées. L’apparition d’anticorps dirigés contre la substance administrée doit être surveillée et mesurée. Les anticorps détectés doivent être caractérisés pour vérifier entre autres la formation de complexes anticorps-antigène, le pouvoir neutralisant, le titre et les effets nocifs potentiels. Toutefois, la formation d’anticorps n’est pas nécessairement un critère d’interruption d’un essai non clinique. D’une part, ce phénomène est très variable d’un sujet à l’autre et la formation d’anticorps chez les animaux ne signifie pas que la même chose se produira chez l’humain, surtout lorsqu’il s’agit de protéines humaines ou humanisées, donc plus « étrangères » pour l’animal que pour l’humain.

62
Q

Depuis quand les 3R existent?

A

Depuis 1957.

63
Q

Qu’est-ce que remplacer?

A

Remplacer l’expérimentation animale chaque fois que cela est possible par une méthode alternative et développer cette méthode. Par exemple, la production d’anticorps monoclonaux par injection chez la souris et la récupération des ascites peuvent être remplacées par des méthodes en laboratoire tout aussi efficaces. Aussi, l’utilisation de modèles informatiques ou de vidéos est maintenant privilégiée à l’animal comme outil éducationnel.

64
Q

Qu’est-ce le réduire?

A

Réduire le nombre d’animaux utilisés. L’harmonisation des principes BPL selon l’OCDE a contribué à réduire le nombre d’animaux utilisés dans les essais non cliniques en permettant la reconnaissance des données d’études réalisées par tout laboratoire suivant les principes BPL. Des outils statistiques permettent d’évaluer le nombre minimum requis pour obtenir des résultats significatifs.

65
Q

Qu’est-ce que le raffiner?

A

Raffiner les méthodes expérimentales. Améliorer les protocoles expérimentaux afin de réduire ou supprimer la douleur et l’inconfort chez l’animal. Les chirurgies moins invasives et les médicaments analgésiques et anesthésiques plus efficaces ont certainement contribué à réduire l’inconfort de l’animal.

66
Q

Quel est le 4e R?

A

Plus récemment, les scientifiques ont ajouté un quatrième « R » à cet énoncé : Le RESPECT de l’animal. L’expérimentateur doit se sentir responsable des effets subis à l’animal et se préoccuper du bien-être de ce dernier.

67
Q

Qu’est-ce que le CCPA?

A

Au Canada, le Conseil canadien de protection des animaux (CCPA) est l’organisme national ayant la responsabilité de la mise en place et du maintien des normes relatives au soin et à l’utilisation des animaux utilisés en recherche, en enseignement et pour les essais non cliniques.

68
Q

Quel est le but du conseil canadien?

A

Le but du Conseil canadien de protection des animaux est de veiller dans l’intérêt du peuple canadien, à assurer que, grâce à ses programmes d’éducation, d’évaluation et de persuasion, lors de l’utilisation des animaux là où ils sont nécessaires, pour la recherche, l’enseignement et les tests, l’on applique des soins optimaux physiques et psychologiques basés sur des normes scientifiques acceptables et à promouvoir un niveau élevé de connaissances, de conscience et de sensibilité inhérent aux principes éthiques.

69
Q

Comment le CCPA fait pour remplir son mandat?

A

Pour remplir son mandat, le CCPA émet des lignes directrices qui encadrent l’expérimentation animale au Canada, inspecte les établissements afin de s’assurer de leur conformité au programme du CCPA et délivre un certificat aux établissements conformes.

70
Q

Qu’est-ce que le comités d’éthique institutionnels?

A

Les comités d’éthique institutionnels jouent un rôle primordial puisqu’ils dictent des règles de conduite et approuvent tous les protocoles expérimentaux

71
Q

Comment fonctionne le CPA de UL?

A

À l’Université Laval, les comités de protection des animaux (CPA), en collaboration avec les vétérinaires et le personnel de soins, s’assurent que tous les utilisateurs d’animaux respectent les politiques institutionnelles, les principes éthiques généralement reconnus de même que les politiques et lignes directrices du Conseil canadien de protection des animaux (CCPA). Aucun protocole ne peut être initié sans qu’une approbation soit obtenue et aucune modification ne peut être apportée sans l’approbation préalable du comité.

72
Q

Quels outils permettent de réduire le nombre d’animaux?

A

Par exemple, l’analyse statistique par plans factoriels permet d’établir très efficacement le nombre minimal d’expériences requises en fonction d’un certain nombre de variables à évaluer. La bio-informatique a aussi contribué à réduire le nombre d’animaux. Traditionnellement, pour vérifier l’efficacité d’une nouvelle molécule candidate, la molécule était injectée chez l’animal. Maintenant, la cristallographie et la modélisation in sillico (par ordinateur) permettent de reproduire virtuellement en trois dimensions la protéine ou la cellule ciblée par le médicament. La bio-informatique permet ainsi de comprendre les interactions possibles entre le médicament et la cible. En plus de réduire l’utilisation des animaux, cette technologie informatique permet en général de réduire la durée de développement d’un nouveau médicament de quelques années et augmente considérablement le taux de succès.

Encore plus surprenant, il est maintenant possible de recréer des « organes virtuels » et de simuler des fonctions physiologiques et métaboliques permettant ainsi d’étudier virtuellement le comportement d’un médicament.