Module 8 Flashcards
Les principes BPL ne sont pas requis dans quel milieu?
Dans le milieu académique et les laboratoires de recherches fondamentales
La démarche BPL dans le milieu académique et les laboratoires de recherches fondamentales vise plus à quoi?
vise plus à enseigner les règles de base de laboratoire et à créer un « esprit BPL » qu’à assimiler et à mettre en pratique les directives officielles émises par les organismes réglementaires.
Vrai ou Faux
Dans les compagnies biotechnologiques et pharmaceutiques qui développent de nouveaux produits ou qui effectuent des études non cliniques, les BPL sont un incontournable et tous les employés doivent être sensibilisés à l’aspect théorique et pratique de ces principes.
Vrai
Qu’est-ce que l’OCDE?
L’OCDE n’est pas réellement une organisation réglementaire, mais plutôt un regroupement de plus de 35 pays membres, dont le Canada fait partie, pour promouvoir le
développement économique et coordonner les politiques entre les pays. Son mandat touche les problèmes sociaux, économiques et environnementaux.
Les principes BPL de l’OCDE ont été élaborés en quelle année?
Les Principes BPL de l’OCDE ont d’abord été élaborés en 1978 par souci de protection de l’environnement.
En 1978, les BPL visaient quoi?
Les BPL visaient principalement le contrôle des produits chimiques et étaient fondées sur l’essai et l’évaluation des produits chimiques afin de déterminer leurs dangers potentiels.
La première version des BPL publié par l’OCDE est basé sur quoi?
La première version publiée par l’OCDE était basée en grande partie sur la réglementation des BPL pour les études de laboratoire non cliniques publiée par la FDA (Les États-Unis ont maintenu leurs propres normes BPL décrites dans le 21CFR58 (Code of Federal Regulations))
Les principes BPL sont un concept de quoi?
Les principes BPL sont en fait un concept de gestion recouvrant tout le processus de l’organisation ainsi que les conditions dans lesquelles les études de laboratoire sont planifiées, mises en œuvre, vérifiées, enregistrées et diffusées.
En quelle année l’application des principes BPL a été officiellement recommandée?
L’application de ces principes a été officiellement recommandée aux pays membres de l’OCDE en 1981. Ils sont donc devenus la référence mondiale pour tout laboratoire qui voulait se conformer aux BPL.
Vrai ou faux
La base de l’acceptation mutuelle par les pays membres reposait sur la volonté d’une qualité comparable des données d’études.
Vrai
Si les pays pouvait se fier aux données obtenus d’autres pays, qu’est-ce qui est possible?
Si chaque pays pouvait se fier aux données obtenues dans d’autres pays, il était possible d’éviter une répétition des études et donc d’économiser du temps et des ressources.
La reconnaissance des principes BPL par tous les pays membres permet quoi?
la reconnaissance mutuelle de ces principes par tous les pays membres permettait d’harmoniser les façons de faire et de reconnaître internationalement les données d’études réalisées par tout laboratoire suivant les principes BPL
L’application des principes BPL devait contribuer à quoi?
L’application de ces principes devait contribuer à empêcher la création d’obstacles techniques aux échanges et à améliorer la protection de la santé humaine et de l’environnement. Ces principes ont aussi contribué à utiliser de façon plus efficace le nombre limité de laboratoires et de spécialistes, et à diminuer le nombre d’animaux utilisés dans les études.
Après 15 années d’utilisation, les pays membres ont décidé quoi?
Après une quinzaine d’années d’utilisation, les pays membres ont estimé qu’il fallait revoir et actualiser les principes de BPL pour tenir compte des progrès scientifiques et des techniques réalisés en matière d’études de sécurité, mais aussi pour adapter celles-ci à tous les domaines
d’application et les différents champs d’études.
La deuxième version des BPL est arrivée quand?
La deuxième version publiée en 1998, et encore en vigueur à ce jour, est intitulée : Les Principes de l’OCDE des Bonnes pratiques de laboratoire (révisés en 1997, ENV/MC/CHEM ([98] 17,1998). Ce document constitue le premier d’une série de documents regroupés dans la « Série de l’OCDE sur les principes de Bonnes pratiques de laboratoire et la vérification du respect de ces principes ».
Les BPL s’appliquent à quoi?
Ces principes s’appliquent aux études non cliniques pratiquées sur des substances contenues dans des produits pharmaceutiques, des pesticides, des cosmétiques, des médicaments vétérinaires, des additifs pour l’alimentation humaine et animale et des produits chimiques industriels.
Les études non cliniques sont exigées par quoi?
Ces études sont généralement exigées par la réglementation à des fins d’homologation ou d’autorisation de mise en marché.
Quelles sont les substances soumises à des essais?
Les substances soumises à des essais sont souvent des produits chimiques de synthèse, mais peuvent avoir une origine naturelle ou biologique et, dans certaines circonstances, être des organismes vivants.
Les essais sur les substances visent à fournir quoi?
Les essais effectués visent à fournir des données sur les propriétés des substances faisant l’objet des études et leur innocuité sur la santé humaine et/ou l’environnement. Les études non cliniques comprennent les recherches effectuées au laboratoire soit chez l’animal ou in vitro, en serre et sur le terrain.
Quelle est la définition des études non clinique?
Une étude de sécurité non clinique ayant trait à la santé et à l’environnement, nommée simplement étude non clinique, consiste en une expérience ou un ensemble d’expériences au cours desquelles on examine un élément d’essai en vue d’obtenir des données sur ses propriétés et/ou sur sa sécurité et destinées à être soumises aux autorités réglementaires compétentes. On emploie aussi souvent le terme étude préclinique, plus particulièrement dans le domaine pharmaceutique.
Quelles sont les 10 sections des principes de l’OCDE de BPL?
- Organisation et personnel de l’installation d’essai
- Programme d’assurance qualité
- Installations
- Appareils, matériaux et réactifs
- Systèmes d’essai
- Éléments d’essai et de référence
- Modes opératoires normalisés
- Réalisation de l’étude
- Établissement du rapport sur les résultats de l’étude
- Stockage et conservation des archives et des matériaux
Expliquer l’organisation et personnel de l’installation d’essai
les responsabilités de la direction de l’installation d’essai qui doit veiller à ce que tout ce qui est défini dans les principes BPL soit respecté, autant ce qui touche le personnel, les installations que les procédures ;
les responsabilités du directeur d’étude qui est responsable du contrôle et de la conduite générale de l’étude ;
les responsabilités du responsable principal des essais, qui est la personne qui, dans le cas d’une étude multisites, exerce, au nom du directeur de l’étude, des responsabilités bien définies pour les phases de l’étude qui lui sont déléguées et s’assure que les essais se déroulent conformément aux principes de BPL ;
les responsabilités de tout le personnel participant à l’étude entre autres sur le respect des procédures normalisées, l’enregistrement des données brutes et les précautions d’hygiène.
Expliquer programme d’assurance qualité.
Un programme d’assurance qualité qui permet de vérifier que les études sont réalisées conformément aux principes de BPL est requis. Le personnel chargé de l’assurance qualité est responsable de la distribution et de la conservation des procédures normalisées et du plan d’étude visant à effectuer des inspections portant sur l’étude, sur les installations et le procédé. Il doit aussi examiner les rapports finaux et rendre compte de tout résultat d’inspection au directeur d’étude.
Expliquer installation.
L’installation d’essai est le terme employé pour désigner l’ensemble de l’environnement où se déroule l’étude. Il comprend les personnes, les locaux et les équipements qui sont nécessaires à la réalisation de l’étude. L’installation d’essai doit répondre aux exigences afin de réduire au minimum les perturbations qui pourraient compromettre la validité de l’étude. Ces exigences font référence entre autres à la dimension des locaux, la construction, la localisation, la séparation physique des activités, le niveau de confinement, la gestion des déchets (collecte, stockage et évacuation), les aires de stockage pour les fournitures et les équipements et les salles d’archives pour toute la documentation relative à l’étude.
Expliquer appareils, matériaux et réactifs.
Les appareils, incluant les systèmes informatiques, doivent être conçus pour l’application visée dans l’étude et doivent être validés, et périodiquement inspectés, nettoyés, entretenus et étalonnés. Aussi, les appareils et matériaux ne doivent pas interférer avec le système d’essai (Voir section 5). Les produits chimiques, réactifs et solutions doivent être étiquetés adéquatement.
Expliquer système d’essai.
Le système d’essai désigne tout système
biologique, chimique ou physique, ou toute combinaison de ceux-ci, qui est utilisé dans une étude. C’est ce qui reçoit l’élément d’essai. Il peut
s’agir d’un animal, d’une plante, d’une lignée cellulaire, etc. L’intégrité des systèmes d’essai chimiques et physiques doit être vérifiée. Les systèmes d’essai biologique doivent être maintenus dans des conditions convenables afin de s’assurer de la qualité des données. Des mesures particulières doivent être appliquées pour les systèmes d’essais animaux et végétaux (ex. : période d’isolement à la réception et en cas de maladie ou de symptômes). Il doit exister un registre et un moyen d’identification des systèmes d’essai (étiquettes d’identification des sujets) permettant de les retracer même lorsqu’ils sont extraits de leur récipient ou de leur logement. Les logements et récipients doivent être nettoyés et désinfectés. Les systèmes d’essais utilisés dans les études sur le terrain doivent être disposés de façon à éviter que la dispersion de produits épandus et l’utilisation antérieure de pesticides ne viennent pas interférer avec l’étude.
Expliquer éléments d’essai et de référence.
Un élément d’essai est un article qui fait l’objet d’une étude et qui
correspond donc au produit ou la substance devant être analysée. Un élément de référence (« élément de contrôle ») représente tout article utilisé en vue de fournir une base de comparaison avec
l’élément d’essai.
La réception, la manutention, l’échantillonnage et le stockage des éléments d’essai et de référence doivent être documentés, en plus d’être adéquatement identifiés. Il faut des méthodes de manipulation, d’échantillonnage et de stockage. Il faut connaître la nature exacte et la stabilité des éléments d’essai ou de référence. Si l’élément d’essai est administré ou appliqué dans un véhicule, il faut déterminer l’homogénéité, la concentration et la stabilité de l’élément d’essai dans ce véhicule. Un échantillon de chaque lot de l’élément d’essai sera conservé à des fins d’analyse pour toutes les études, à l’exception des études à court terme.
Expliquer les modes opératoires normalisés.
Des modes opératoires normalisés approuvés par la direction doivent être en place pour assurer la qualité et l’intégrité des données. Des modes opératoires normalisés doivent être rédigés pour les éléments suivants :
a. Éléments d’essai et de référence : Réception, identification, étiquetage, manutention, échantillonnage et stockage.
b. Appareils, matériaux et réactifs :
- Utilisation, entretien, nettoyage et étalonnage des appareils.
- Validation, exploitation, entretien, sécurité, maîtrise des modifications et sauvegardes des systèmes informatiques.
- Préparation et étiquetage des matériaux, réactifs et solutions.
c. Enregistrement des données, établissement des rapports, stockage et consultation des données.
d. Système d’essai :
- Préparation de l’environnement, méthode de réception, de caractérisation, d’identification et d’entretien.
- Préparation du système d’essai, observations et examens avant, pendant et à la conclusion de l’étude.
- Manipulation des sujets qui sont trouvés mourants ou morts au cours de l’étude.
- Collecte, identification et manipulation de spécimens.
- Installation et disposition de systèmes d’essai.
e. Mécanismes d’assurance qualité.