Module 1 Flashcards

1
Q

En quelle année est apparu la première loi sur les aliments et les médicaments aux États-Unis?

A

En 1906

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Q

En 1906, la pratique de la médecine relevait plus de quoi?

A

Elle relevait plus de la superstition et de la tradition que de la science elle-même.

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3
Q

Vrai ou Faux

En 1906, les médicaments nécessitaient une prescription.

A

Faux

Les médicaments ne nécessitent aucune prescription.

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4
Q

Vrai ou Faux

Toute personne qui pensait avoir découvert un produit miracle pour guérir ou soulager était libre de le vendre et de le distribuer.

A

Vrai

Cela faisait place aux charlatans et aux criminels et des milliers de personnes mouraient à la suite d’intoxications.

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5
Q

La révolution industrielle entraina quoi?

A

La révolution industrielle entraîna un mouvement de la population de la campagne vers la ville pour le travail en usines. Il devenait alors de plus en plus difficile pour la population de la ville de subvenir à ses besoins en préparant sa propre nourriture. En effet, les gens avaient de moins en moins de temps pour faire pousser leurs propres légumes de jardin, d’entretenir leurs vaches et leurs poules et de fabriquer leur pain.

S’ajoute à cette réalité le commerce entre les états qui fut facilité par la construction des chemins de fer et des voies de navigation.

Toutes ces situations firent en sorte que les usines de fabrication de nourriture prirent de l’expansion et développèrent des produits chimiques tels que des agents de conservation et des colorants pour conserver les aliments le plus longtemps possibles.

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6
Q

Qu’est-ce qui provoqua un tollé général et des manifestations parmi le public américain?

A

Mais ce sont les mauvaises conditions sanitaires des abattoirs de Chicago dénoncées par un journaliste du nom d’Upton Sinclair dans son livre « The Jungle » qui provoquèrent un tollé général et des manifestations parmi le public américain.

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7
Q

L’article de Sinclair dans son livre «The Jungle» provoqua quoi?

A

Cet évènement déclencheur força le congrès des États-Unis à adopter en 1906 une loi interdisant le commerce d’aliments et de médicaments frelatés ou étiquetés de manière trompeuse ou incomplète : la loi « Pure Food and Drug Act ». Cette loi mettait l’accent sur la pureté des substances et la prévention de la contamination.

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8
Q

Comment peut-on résumer la loi «Pure Food and Drug Act»?

A
  • Création de la « Food and Drug Administration ». Cet organisme approuve la nourriture et les médicaments fabriqués pour consommation humaine. Tout nouveau médicament doit être testé pour être approuvé.
  • Certains médicaments nécessitent une prescription.
  • Les médicaments développant une dépendance doivent être étiquetés avec la mention « Attention, peut provoquer une dépendance ». À noter que cette information est toujours vraie de nos jours.
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9
Q

Qu’arrivat-il à la suite de la mise en vigueur de la loi «Pure Food and Drug Act»?

A

À la suite de la mise en vigueur de cette loi, le nombre d’intoxications par médicament et par nourriture diminua drastiquement.

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10
Q

En quelle année le Canada adopte la première loi sur les aliments et les drogues?

A

En 1920

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11
Q

Quel est l’événement qui concerne la sulfanilamide?

A

En 1937, la sulfanilamide était vendue sous forme de capsule pour les infections aux streptocoques. Pour faciliter l’administration du médicament chez les enfants, le fabricant décida de l’offrir sous forme liquide. Le solvant qui a été utilisé pour dissoudre la sulfanilamide était le diéthylène glycol, mieux connu aujourd’hui sous le nom d’antigel. Deux cent quarante gallons du médicament ont été distribués à travers les États-Unis avant que la compagnie réalise que l’élixir s’avérait être un poison mortel.

Plus de 100 personnes, surtout des enfants, moururent avant que tout le médicament ne puisse être récupéré. Il faut comprendre qu’à cette époque, il était très difficile de retrouver toutes les livraisons. Malgré tout, 234 des 240 gallons distribués ont été récupérés ; la quantité résiduelle fut consommée. La compagnie responsable a toujours nié sa responsabilité dans cette affaire. Et malheureusement, la loi en vigueur ne permettait pas de porter des accusations contre la compagnie.

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12
Q

Quelle loi fut passée en 1938, suite à l’histoire concernant la sulfanilamide?

A

C’est ainsi que le Congrès passa une nouvelle loi en 1938 : « Federal Food, Drug and Cosmetic Act ».

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13
Q

La loi «Federal Food, Drug and Cosmetic Act» exigeait quoi?

A

Cette loi exigeait que l’innocuité (aucun danger pour la santé du consommateur) de tout nouveau médicament ou produit connexe soit prouvée avant sa mise en marché.

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14
Q

La loi «Federal Food, Drug and Cosmetic Act» obligeait quoi?

A
  • à contrôler les produits cosmétiques et les instruments médicaux
  • le fabricant, avant la mise en marché d’un médicament, à prouver scientifiquement que le médicament était sécuritaire. Ceci afin d’éliminer les fausses allégations de bienfaits thérapeutiques
  • à établir des standards de fabrication pour les aliments afin de corriger les abus de mauvaise qualité et les mauvais emballages et étiquetages
  • à autoriser des inspections légales dans les usines de fabrication d’aliments et de médicaments.
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15
Q

En quelle année le Canada impose la loi «Federal Food, Drug and Cosmetics Act»?

A

En 1953. Entre 1938 et 1960, il y a eu plusieurs amendements à cette loi pour s’assurer que les aliments mis sur le marché ne présentaient aucun risque pour la population.

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16
Q

La FDA, qui commence vers 1948, commença quoi?

A

À la suite de d’autres évènements, et réalisant que les lois ne suffisaient pas à minimiser les risques de catastrophe, la FDA commença, vers 1948, la rédaction des premiers documents réglementaires pour les industries pharmaceutiques. Ces documents deviendront plus tard les Good Manufacturing Practices (GMP) ou les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF).

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17
Q

Quel est l’événement qui concerne la thalidomide?

A

En 1958, la thalidomide apparaît au Canada, en Grande-Bretagne et dans d’autres pays européens. Ce produit disponible sans prescription visait à prévenir les nausées chez les femmes enceintes. Bien qu’inoffensive pour les femmes enceintes, la thalidomide pouvait entraîner de graves anomalies chez leurs nouveau-nés. Après plus de 8000 cas de difformité (dont 115 cas au Canada), aucune relation n’avait été établie avec ce médicament. Lorsque la compagnie européenne voulut soumettre le médicament pour approbation à la FDA, l’employée de la FDA responsable de la révision du dossier découvrit des lacunes dans les données cliniques dont elle disposait sur la thalidomide. Des effets différents étaient observés chez l’animal et chez l’humain. Elle décida en 1961 d’en retarder l’approbation. Entre-temps, on découvrit alors en Europe les dangers associés à ce médicament et il fut retiré du marché. Bien que le produit n’ait jamais été approuvé par la FDA pour le marché américain, il n’était pas interdit à l’époque de distribuer un produit pour accumuler des données cliniques. C’est ainsi qu’environ 3000 femmes aux États-Unis ont consommé ce médicament.

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18
Q

Suit à l’événement avec la thalidomide, quelle loi fut passée?

A

À la suite de cette tragédie, le Congrès américain passa en 1962 l’amendement sur les médicaments : « The Drug Amendement ».

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19
Q

La loi «The Drug Amendement» exigeait quoi?

A
  • Un contrôle serré sur les nouveaux médicaments et sur tout médicament déjà disponible sous prescription. Tout médicament devait démontrer une efficacité et les critères de sécurité devaient être établis avant qu’il soit testé chez des humains.
  • D’aviser la FDA de toute réaction secondaire découverte lors des essais cliniques.
  • Que les médecins soient informés par écrit des risques et bénéfices associés à la prise du médicament.
  • Que le patient soit avisé si le médicament était au stade expérimental.
  • Que l’étiquette du médicament présente le nom générique et le nom commercial
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20
Q

En 1963, comment le Canada modifie son règlement (The Drug Amendement)?

A

En 1963, le Canada modifie à son tour son règlement et les médicaments doivent désormais être testés pour les effets secondaires avant leur mise en marché

21
Q

En 1963, la FDA finalisa quoi?

A

Toujours en cette même année, la FDA finalisa la première version des Bonnes Pratiques de Fabrication établissant les exigences réglementaires de contrôle de fabrication concernant les installations, le contrôle de qualité, la documentation, les procédures, etc.

22
Q

Qu’est-ce qui fut émis en 1969?

A

Les BFP spécifiquement pour l’industrie alimentaire.

23
Q

En 1976, la FDA émit un amendement sur quoi?

A

En 1976, la FDA émit un amendement sur les matériels médicaux, différenciant ainsi l’instrument médical du médicament. La même année, les BPF spécifiquement pour les matériels médicaux furent émises. Plusieurs refontes ont eu lieu au fil des années établissant des exigences entre autres pour les contenants inviolables et des requis en matière de validation de procédé.

24
Q

En 1982, le Canada a émis quoi?

A

Émission d’une première vrai version des BFP.

25
Q

La nouvelle version des BFP en 1996 discute de quoi?

A

Une nouvelle version en 1996 discutera des exigences particulières en matière de validation de procédé, des méthodes et des équipements. D’autres mises à jour ont eu lieu depuis et la dernière version canadienne a été publiée en juillet 2020.

26
Q

Qu’est-ce que les BPL?

A

Les Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL), quant à elles, sont une notion plus récente qui réfère plutôt à la validité des études garantissant la sécurité des nouveaux médicaments, des instruments médicaux, des pesticides ou des produits alimentaires, avant la mise en marché. Elles sont donc en amont des BPF dans le développement d’un produit.

27
Q

Quel document le FDA publie en 1978?

A

En 1978, la FDA publie un premier document sur la réglementation des études précliniques intitulé « Non-clinical Laboratory studies, Good Laboratory Practises regulations ».

28
Q

En 1978, l’OCDE élabore quoi?

A

l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) élabore les principes des BPL, pour le contrôle des produits chimiques, qui seront acceptés en 1981 et révisés régulièrement. La dernière version a été révisée en 1997. Ce document de l’OCDE est devenu la référence mondiale en matière de BPL. C’est d’ailleurs à partir de ce document que le Conseil canadien des normes (CCN), créé en 1970 pour promouvoir la normalisation au Canada, publie les premières lignes directrices canadiennes sur les BPL en 1995.

29
Q

Quelles sont les deux raisons fondamentales qui incitent le milieu académique à se familiariser avec les exigences réglementaires sur les pratiques en recherche et développement?

A

Premièrement, depuis quelques décennies, les entreprises biotechnologiques et pharmaceutiques doivent se conformer à la réglementation gouvernementale et mettre en place des systèmes d’assurance qualité pour assurer la qualité de leurs produits et services. Toute entreprise fabriquant un médicament ou un matériel médical a l’obligation de le faire approuver par l’organisme réglementaire du pays avant sa mise en marché dans celui-ci. Or, cette même entreprise se tourne de plus en plus fréquemment vers les laboratoires universitaires et les petites compagnies qu’elle commandite pour la recherche et le développement de nouvelles découvertes. La réglementation gouvernementale en assurance qualité incite donc les chercheurs à se familiariser avec les Bonnes Pratiques de Laboratoires afin d’attirer d’éventuels partenaires d’affaires. Comme il est important de ne pratiquer rien de moins que la « qualité totale en laboratoire » et que cette qualité doit être démontrée et vérifiée et n’être non pas seulement basée sur des affirmations, les laboratoires de recherche universitaires ont tout intérêt à se référer aux Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL) pour instaurer des pratiques qu’on pourrait qualifier de bonnes pratiques de recherche, bien que ce terme ne soit pas encore reconnu.

En deuxième lieu, les chercheurs universitaires visent de plus en plus la commercialisation de leurs découvertes, surtout dans le domaine de la santé humaine et animale. Or, lorsque le chercheur veut breveter sa découverte, il est contraint de fournir les documents scientifiques exigés lors d’une demande de brevet. Il doit donc, à tout le moins, savoir documenter les expériences réalisées de façon claire et précise.

30
Q

Pour perdre moins d’argent lors de la fabrication d’un médicament, que faut-il faire?

A

il est primordial de minimiser le temps en introduisant « une façon de faire » qui va satisfaire les exigences réglementaires dans son laboratoire. Si les laboratoires de recherche se conforment dès le début à certains principes fondamentaux des BPL, tels que la traçabilité et l’intégrité des données générées, moins de temps sera consacré pour le transfert des technologies entre le laboratoire de recherche et l’entreprise, et l’acceptation des résultats par les agences réglementaires sera accélérée. L’entreprise peut ainsi passer plus rapidement aux études cliniques (BPC) ou à la mise en marché.

31
Q

Actuellement, pourquoi le temps requis est souvent prolongé?

A

Actuellement, le temps requis est souvent prolongé à la suite de la répétition d’expériences sous des conditions plus contrôlées afin de s’assurer de la qualité et de l’intégrité de toutes les données relatives à l’innocuité et à l’efficacité d’un produit. Ces données pourront ensuite être soumises aux agences réglementaires pour passer aux études cliniques (BPC) ou pour la mise en marché (BPF).

32
Q

Quels sont des exemples typiques et simples de facteurs expérimentaux qui pourraient produire un manque de productibilité dans les résultats ou un biais dans les observations et qui obligent les chercheurs à répéter les expériences?

A
  • Un contaminant présent dans un lot de produits chimiques.
  • Les numéros de lots des produits utilisés non répertoriés.
  • Des volumes mesurés avec des pipettes non étalonnées.
  • Un incubateur qui produit une température de 1° plus élevée que celle indiquée sur le panneau de contrôle.
  • Des équipements qui ne sont pas vérifiés régulièrement et mettent en doute la validité des résultats obtenus.
  • La tendance à écrire sur des feuilles volantes et à ne pas les transférer de façon permanente dans le cahier de laboratoire.
  • Le manque d’informations pertinentes lors de la réalisation du protocole expérimental.
33
Q

Quels sont les inconvénients associés à l’implantation d’un système de qualité dans un laboratoire?

A

L’investissement en temps du personnel pour le travail technique et documentaire et l’achat de matériel supplémentaire pour le contrôle de qualité semble à première vue un investissement coûteux. L’expérience montre que c’est un processus long et coûteux au départ, mais qui génère des bénéfices à long terme, à condition que la démarche soit volontaire et que tout le personnel se sente impliqué. Il s’avère donc très important de sensibiliser l’étudiant au « mode de vie » en laboratoire dès sa formation générale.

34
Q

Quel est le mot d’ordre en assurance qualité?

A

Si ce n’est pas écrit, ce n’est pas fait

35
Q

Quelle est la définition de l’assurance qualité?

A

L’assurance qualité regroupe les actions planifiées et réalisées qui permettent de s’assurer que tous les systèmes et éléments influençant la qualité d’un produit fonctionnent comme prévu.
L’assurance qualité est un moyen de garantir l’excellence, la sécurité et la reproductibilité d’un procédé (une expérience, un test, une observation, etc.) ou d’un produit (un nouveau médicament) en faisant le suivi, la validation de toutes les étapes du procédé, pour l’ensemble des opérations et tests qui s’appliquent à ce procédé. En fait, ça représente l’ensemble des mesures prises pour s’assurer que les produits fabriqués sont de la qualité requise pour l’usage auquel ils sont destinés.

36
Q

Quelle est la définition d’un programme d’assurance qualité?

A

Lorsqu’on parle d’un programme d’assurance qualité (PAQ), on fait référence à l’approche de l’assurance qualité spécifique à une organisation. Habituellement, le PAQ est composé de plusieurs systèmes d’assurance qualité.

37
Q

Quelle est la définition du système d’assurance qualité?

A

Le système d’assurance qualité (SAQ) représente tout système ou ensemble d’indications ou d’exigences structurées orientées pour diriger les activités d’assurance qualité. Par exemple, les Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL), les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) et les systèmes ISO 9000 sont tous des systèmes d’assurance qualité. Le système d’assurance qualité inclut la gestion du personnel, de l’information, des techniques, des logiciels, des installations et des services.

38
Q

Quelle est la définition du contrôle de qualité?

A

Consiste en l’exécution de toutes les activités opérationnelles nécessaires pour déterminer si les produits sont conformes à ce qui a été établi sur le plan de la qualité. Le département de contrôle de qualité effectue des analyses sur les matières premières et sur des échantillons du produit, des étalonnages d’équipement, des études de stabilité, etc.

39
Q

Qu’est-ce que les bonnes pratiques de laboratoires (BPL)?

A

Les Bonnes Pratiques de Laboratoire (BPL) ou Good Laboratory Practices (GLP) sont des normes de qualité et de performance qui permettent de s’assurer de la qualité et de l’intégrité de toute donnée analytique ou scientifique. Elles concernent, en autre, les études précliniques, effectuées afin de supporter toute demande d’essai clinique et/ou l’approbation pour la mise en marché d’un produit. Ces tests peuvent être des essais in vitro, c’est-à-dire effectués dans les laboratoires à l’aide de lignées cellulaires par exemple, ou in vivo c’est à dire réalisés chez les animaux.

40
Q

Vrai ou Faux

Les BPL sont appliquées pour le laboratoire qui émet des résultats analytiques et/ou qui caractérise un nouveau produit/procédé dans le cadre d’études précliniques

A

Vrai

41
Q

Est-ce que les BPL concernent les laboratoires de recherche?

A

À cause du « L », les BPL sont souvent considérées comme des normes de Laboratoire de recherche. Comme les laboratoires de recherche n’ont pas d’obligations de se conformer à des normes réglementaires, on ne peut exiger qu’un laboratoire de recherche universitaire se conforme aux BPL. Dans le contexte de recherche, les bonnes pratiques se réfèrent d’abord à un ensemble de règles, rédigées sous forme de procédures (non règlementées), dont l’application doit permettre la qualification d’un travail scientifique dans le cadre des normes de qualité. On parle ici de toutes les règles de base devant être mises en place pour que le laboratoire de recherche soit sécuritaire et puisse fournir des résultats de qualité pouvant satisfaire les agences légales et réglementaires impliquées dans les étapes subséquentes du développement d’un produit ou d’un procédé. En fait, les BPL ont été instaurées principalement pour s’assurer que les résultats des études toxicologiques faites sur des animaux étaient fiables. Les BPL permettent de garantir la valeur scientifique des études de laboratoire destinées à définir les propriétés des produits biologiques et pharmaceutiques

42
Q

Qu’est-ce que les bonnes pratiques cliniques (BPC)?

A

Les principes des Bonnes Pratiques Cliniques (BPC) ou Good Clinical Practices (GCP)
concernent toutes les parties qui contribuent à produire des données cliniques en vue de l’enregistrement de médicaments. Par définition, les BPC font référence aux essais faits chez l’individu. Ils s’appliquent aux phases de l’évaluation clinique des médicaments y compris les études de biodisponibilité et de bioéquivalence

43
Q

Qu’est-ce que les bonnes pratiques de fabrication (BPF)?

A

Les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) ou Good Manufacturing Practices (GMP)
s’appliquent à tous les établissements biotechnologiques et pharmaceutiques qui fabriquent, emballent, étiquettent, distribuent, importent ou vendent un médicament ou un instrument médical, ou en font l’analyse en vue de sa distribution. Elles garantissent que les produits sont fabriqués et contrôlés de façon uniforme et selon des normes de qualité adaptées à leur utilisation et spécifiées dans l’autorisation de mise en marché fournie par l’agence réglementaire.

44
Q

Pourquoi est-ce que le qualitatif courant ou current est quelques fois à GMP et BPF?

A

On ajoute quelques fois le qualificatif courant ou current à ces deux acronymes (cGMP ou BPF courantes) afin de spécifier le caractère évolutif des lignes directrices. En effet, les lignes directrices doivent continuellement s’adapter aux pratiques courantes de l’industrie, aux technologies disponibles et aux meilleures façons de faire, constamment en évolution.

45
Q

Quelle est la définition de médicament?

A

Substance employée pour combattre une maladie. Dans le jargon réglementaire, le mot médicament fait référence au mot « drogue » selon la Loi sur les aliments et drogues de Santé Canada

46
Q

Quelle est la définition de la drogue?

A

ont compris parmi les drogues les substances ou mélanges de substances fabriqués, vendus ou présentés comme pouvant servir :
a. au diagnostic, au traitement, à l’atténuation ou à la prévention d’une maladie, d’un désordre, d’un état physique anormal ou de leurs symptômes, chez l’être humain ou les animaux

b. à la restauration, à la correction ou à la modification des fonctions organiques chez l’être humain ou les animaux
c. à la désinfection des locaux où des aliments sont gardés.

47
Q

Qu’est-ce qu’un médicament comme tout le monde le connaît?

A
  • Souvent des milliers de molécules testées pour aboutir à un médicament
  • Des années de recherche et développement
  • Des années d’essais précliniques et cliniques
  • De l’optimisation de procédés de fabrication
  • De la validation de procédés et de méthodes
  • Des approbations réglementaires
  • Et surtout… des centaines de millions de dollars investis
48
Q

Qu’arrive-t-il lorsque qu’un nouveau médicament est découvert?

A

Une fois qu’un nouveau médicament est découvert, il doit faire l’objet d’essais précliniques (qui comprennent des essais en laboratoire et des essais réalisés sur des animaux) pour évaluer ses effets potentiellement nocifs et ses effets bénéfiques. Si le médicament semble être efficace et sécuritaire chez l’animal, une demande est faite auprès de l’organisme de réglementation pour avoir la permission d’administrer le médicament à des personnes aux fins d’essais cliniques.

Avant de pouvoir effectuer des essais sur les humains, le fabricant ou le promoteur d’un médicament expérimental doit solliciter une autorisation auprès du Bureau des essais cliniques (BEC) de la Direction des produits thérapeutiques (Santé Canada). Cette demande s’appelle « Demande d’essais cliniques (DEC). L’organisme réglementaire doit examiner et approuver la demande avant le début des essais cliniques par l’entreprise.

Durant ces essais cliniques, qui s’échelonnent sur plusieurs années, on administre le médicament à des individus en débutant d’abord par la phase clinique I qui consiste à donner le médicament à des individus sains (entre 20 et 100 personnes) pour mesurer la dose sécuritaire du médicament. Les essais de la phase I déterminent également comment le corps d’une personne absorbe et élimine le médicament (pharmacocinétique). Dans la phase clinique II, on procède à des essais du médicament auprès de 100 à 300 personnes souffrant de la maladie. Les essais sont réalisés afin de constater l’innocuité et le degré d’efficacité du médicament. Et finalement, au cours de la phase clinique III, le médicament est administré à 1 000 à 10 000 patients et les essais sont réalisés dans les cliniques et les hôpitaux.

En tout temps, les essais sont arrêtés si le médicament présente des lacunes ou est reconnu inefficace. Dans les faits, de nombreux essais cliniques sont arrêtés.

49
Q

Quelle est l’étape suivante après la phase III?

A

Une fois que les études cliniques de la phaseIII ont été réalisées, l’entreprise pharmaceutique prépare et soumet une “Présentation de drogue nouvelle” (PDN) à la direction responsable de Santé Canada. La PDN doit contenir des renseignements sur le médicament, ses qualités, les résultats des études expérimentales et des essais cliniques, notamment les effets indésirables observés durant les essais cliniques, et enfin, les données brutes découlant des études précliniques. La direction concernée examine la demande et décide si le médicament peut être vendu au Canada. À la suite de la mise en marché du médicament, l’entreprise pharmaceutique continue à effectuer un suivi du médicament afin de dépister des effets indésirables à long terme ou encore pour trouver de nouvelles applications : c’est la phase IV des études cliniques.