Module 3 : Méthodes de recherche et d’évaluation de la personnalité Flashcards

1
Q

Expliquez les 4 types de données en personnalité et donnez un exemple pour chacune.

A

Biographiques : Documents existants (diplôme, casier judiciaire, relevé d’emploi, dossier étudiant, etc.)

Observations : Renseignements fournis par des observateurs informés tels que les parents, les amis, les enseignants. Habituellement, ces personnes doivent répondre à un questionnaire ou à toute autre forme de notation qui leur permet d’évaluer les caractéristiques de la personnalité de l’individu ciblé.

Résultats d’épreuve : Les chercheurs soumettent l’individu à des épreuves expérimentales afin de mesurer son rendement ou sa capacité d’effectuer des tâches bien précises.

Autoévaluation : Renseignement qu’un individu donne sur lui-même. Outil le plus utilisé : Le questionnaire.

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2
Q

Quels sont les 2 types de mesure ? En quoi sont-elles distinctes ?

A

Électroencéphalographie : Permet de voir quelles régions du cerveau sont stimulées lorsqu’on demande au participant d’effectuer une tâche.

Imagerie par résonnance magnétique : Indication d’où le sang circule dans le cerveau, autre mesure de l’activité cérébrale

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3
Q

Qu’est-ce qu’un coefficient de corrélation ?

A

Le degré d’associativité entre 2 variables

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4
Q

Lorsque l’on mesure la personnalité, quelles sont les 4 cibles possibles ?

A
  • Comportement moyen : c’est l’étude du comportement moyen habituel des individus. On considère les tendances des comportements moyen comme étant révélateur de la structure interne de la personnalité. On souhaite donc mesurer comment les individus agissent en moyenne.
  • Variabilité dans le comportement : pour compléter la première cible, on souhaite explorer les variations du comportement dans divers contextes sociaux. On considère que ce soit révélateur de la structure de la personnalité.
  • Pensées conscientes : il s’agit du flux de penser, de sensations et d’émotion consciente chez un individu. Ce pourrait t’être, de parler des croyances sur soi-même ou de nos objectifs.
  • Événements mentaux inconscients : il s’agit des pensées et des émotions qui ne sont pas conscientes. On parle ici des événements manteau dont les individus ne sont pas conscients.
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5
Q

En quoi consistent la validité ?

A

Est-ce que je mesure bien ce que je veux mesurer? (ex.: Est-ce que je mesure l’anxiété ou je mesure l’agoraphobie?) Mesurer le bon concept et non un concept qui s’y rapproche ou qui y est lié.
 Validité de construit : Est-ce que ma mesure mesure le bon concept?
 Validité discriminante : Est-ce que ma mesure se distingue des mesures qui existent sur d’autres sujets connexes?

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6
Q

En quoi consiste la fidélité d’une mesure?

A

Est-ce que les données que je collecte avec ma mesure sont fiables et stables? (Si je refaisais la même étude, est-ce que j’obtiendrais les mêmes résultats? Si oui, ma mesure est stable et fiable.)
 Cohérence interne : Est-ce que les éléments de ma mesure sont cohérents entre eux? (Ex.: Si je veux mesurer l’estime de soi et que je passe un questionnaire de 10 questions à 100 personnes, les 10 questions devraient donner des résultats assez cohérents entre eux. Si une personne reçoit comme résultat qu’elle a une faible estime de soi, on s’attend à ce que les réponses aux différentes questions aille dans le même sens - cohérence entre les réponses.)
 Test-retest : Est-ce que la mesure est stable dans le temps, ou elle est trop affectée par les humeurs ou par d’autres éléments externes? Comme la personnalité est relativement stable, on s’attend à ce que les résultats à des questionnaires par exemple soient relativement les mêmes si on repose ces mêmes questions 6 mois plus tard par exemple. Si les réponses varient trop, la valeur n’est pas stable.

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7
Q

Pourquoi est-il important d’adopter une éthique de recherche ?

A
  • Assurer le respect et l’intégrité des participants d’une étude.
  • Rapporter des résultats de recherche qui sont vrais.
  • Confidentialité des résultats.
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8
Q

Distinguez les 3 méthodes de recherche ainsi que leurs forces et limites

A

o L’étude de cas : J’étudie une seule personne.
o La recherche corrélationnelle : Mesure (ex.: un test) administrée à un grand groupe.
o La recherche expérimentale : Un groupe contrôle (ou témoin) et un groupe expérimental. Assignation aléatoire.

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9
Q

Parfois, les sujets d’une étude sont amenés à se comporter d’une certaine façon dans une étude parce qu’ils perçoivent des petits signes chez l’expérimentateur qui les encourage à répondre d’une certaine façon. Quel biais cela illustre?
A. Les effets attribuables à l’expérimentateur
B. Les exigences implicites de la situation expérimentale
C. Le style de réponse
D. Le manque de validité

A

A. Les effets attribuables à l’expérimentateur

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10
Q

Décrivez en quoi consiste l’autre biais possible en recherche expérimentale, auquel on ne fait pas référence dans la question précédente.

A

Exigences implicites de la situation expérimentales (biais causé par le participant)
* Attentes des participants (ex.: un participant croit connaitre le but de la recherche et va biaiser ses réponses en ce sens - on ne connait donc pas son réel comportement)

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11
Q

Décrivez les deux biais possibles reliés aux questionnaires d’autodescription.

A

Toutefois, on n’a pas conscience de nos caractéristiques psychologiques et on se met souvent sous notre meilleur jour, donc inexactitude. Internet a permis l’autodescription (échantillon plus diversifié = internet permet de mieux comprendre la personnalité).

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12
Q

Sébastien désire vérifier si le fait de se faire infliger une blessure a un impact sur le trait de personnalité Agréabilité. Il crée donc un devis de recherche où deux groupes constitués aléatoirement seront mesurés au niveau de leur Agréabilité. Le premier groupe aura une légère stimulation sur la main, alors que le deuxième se fera infliger une douleur sur la main. Sébastien mesurera ensuite l’Agréabilité des sujets. Son superviseur ne l’autorise toutefois pas à mener son expérience tout de suite. Pourquoi?
A. Elle n’est pas valide
B. Elle ne rencontre pas les normes d’éthique
C. Elle n’est pas fidèle
D. Elle n’est pas montée avec un devis expérimental

A

B. Elle ne rencontre pas les normes d’éthique

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13
Q

Quelle affirmation suivante réfère à la fidélité d’un test?

A. Vérifier si le test mesure bien ce qu’il prétend mesurer.
B. Vérifier que le test est assez distinct des autres mesures existantes.
C. Vérifier si le test fournit une mesure stable dans le temps.
D. Vérifier si le test est corrélé avec l’opinion des experts.

A

C. Vérifier si le test fournit une mesure stable dans le temps.

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14
Q

De quel type de données font partie les questionnaires?

A. Données biographiques
B. Données issues d’observations
C. Résultats d’épreuves
D. Données d’autoévaluation

A

D. Données d’autoévaluation

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15
Q

Quelle réponse suivante constitue une limite des mesures de type autodescription?

A. Elles permettent de collecter des renseignements prodigués par l’individu lui-même.
B. Elles demandent que les répondants soient très conscients de leurs propres caractéristiques.
C. Elles permettent à la personne de faire une auto-évaluation personnelle.
D. Elles permettent de poser plusieurs questions en plusieurs énoncés.

A

B. Elles demandent que les répondants soient très conscients de leurs propres caractéristiques.

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16
Q

Dans quelle stratégie de recherche est-il possible de pouvoir établir des liens de cause à effet entre les variables (dire que l’une des deux cause l’autre)?

A. Corrélationnel
B. Étude de cas
C. Expérimental
D. Quantitatif

A

C. Expérimental

17
Q

Parfois, les sujets d’une étude sont amenés à se comporter d’une certaine façon dans une étude parce qu’ils perçoivent des petits signes chez l’expérimentateur qui les encouragent à répondre d’une certaine façon. Quel biais cela illustre?

A. Les effets attribuables à l’expérimentateur
B. Les exigences implicites de la situation expérimentale
C. Le style de réponse
D. Le manque de validité

A

A. Les effets attribuables à l’expérimentateur

18
Q

Comment peut-on expliquer que les données de type autoévaluation et les données de type résultats d’épreuves soient souvent inconsistantes entre elles?

A. Les autoévaluations mesurent des jugements et des perceptions dans des situations variées alors que les résultats d’épreuves mesurent des caractéristiques de la personnalité dans un contexte précis.
B. Les autoévaluations sont moins fiables pour pouvoir définir globalement la personnalité, contrairement aux résultats d’épreuves qui permettent d’avoir une vision plus générale.
C. Les autoévaluations se basent sur les opinions des autres plutôt que sur la personne, alors que les résultats d’épreuves sont plus objectifs.
D. Les autoévaluations sont moins fiables statistiquement que les résultats d’épreuves, ce qui fait que les résultats d’épreuves donnent des informations plus véridiques

A

A. Les autoévaluations mesurent des jugements et des perceptions dans des situations variées alors que les résultats d’épreuves mesurent des caractéristiques de la personnalité dans un contexte précis.

19
Q

Quelle réponse ci-dessous est FAUSSE au sujet des électroencéphalogrammes (EEG) et des imageries par résonnance magnétique (IRM)?

A. Elles permettent de mesurer et d’imager l’activité cérébrale.
B. Elles donnent des informations sur les expériences psychologiques.
C. Combinées avec les autres types de données(LOTS), elles permettent de relier la biologie et la psychologie.
D. Il est possible d’observer les différences dans le cerveau lorsque l’on réalise des tâches.

A

B. Elles donnent des informations sur les expériences psychologiques.