Maladies infectieuses digestives Flashcards
Durée moyenne des infections intestinales
aigue :
Chronique :
aigue : qq heures à qq jours
Chronique : > 2 sem
Type de MO ne causant pas d’infections intestinales
les Mycetes !
Virus, bact, parasites en font
Donner les 3 mécanismes de la colonisation infectieuse
- *- Invasif :** le pathogène détruit l’entérocyte (ex : Campylobacter)
- *- Irritatif :** le pathogène détruit la bordure en brosse (ex. : virus)
- *- Toxique :** une toxine sécrétée stimule la sécrétion cellulaire
Mécanisme colonisation Vibrio cholerae
Quel impact sur la fonction d’absorption ? pk ?
Active le canal chlore CFTR, diminue l’absorption du Na et inhibe
l’échangeur NEH-2 et NEH-3
§ Conséquemment, il y aura une diarrhée très importante et une
déshydratation mortelle possible
§ Les toxines du vibrio cholerae n’atteignent les cellules sécrétoires
qu’au niveau des cryptes, donc la fonction d’absorption des
entérocytes villositaires reste préservée
Mécanisme colonisation Rotavirus
§ Inhibe l’activité des disaccharidases de l_a bordure en brosse_
§ Inhibe l’activité d’absorption des transporteurs SGLT-1
§ Conséquemment, il y a un appel d’eau qui est créé dans la lumière
intestinale causant ainsi une diarrhée
Mécanisme d’action des ZOTs
Bactéries et ZOT (zonula occludens toxin)
§ Attaque les jonctions serrées et facilite le passage paracellulaire de toxines, agresseurs
Donner les 5 manifestations cliniques générales des maladies infectieuses
Nommer 4 causes courantes de diarrhées sanglantes
- *- Diarrhée** (c’est la manifestation la plus fréquente)
- *- Diarrhée sanglante** : souvent causée par une bactérie. Il faut penser à Shigella, Campylobacter, Salmonella ou E. coli
- *- Douleur abdominale crampiform**e
- *- Fièvre**
- *- Vomissements**
Nommer 5 virus poucant causer des infection digestives
- Astrovirus
- Adénovirus
- Noravirus
- Rotavirus (surtout présent durant l’hiver dans les pays tempérés)
- Cytomégalovirus
- • Peut causer des colites virales chez les patients immunosupprimés
- • Le traitement consiste en une administration de ganciclovir IV
Pour les gastro-entérites virales
3 Modes de transmission :
Durée usuelle des Sx :
Traitement :
Méthode dx :
3 Modes de transmission :
- Fécale/orale
- Ingestion aliments contmainés
- Voies respi parfois
Durée usuelle des Sx : souvent courte (<72h)
Traitement : souvent auto résolutive
Méthode dx : Aucun examen n’est nécessaire pour identifier le pathogène en cause et le diagnostic est clinique, reposant entre autres sur un contexte épidémique
Empoisonement alimentaire (toxines)
S/S :
Moment moyen début des sx :
Durée des sx :
- N’est pas une infection à proprement parler
- Se manifeste par des diarrhées avec vomissements
- Débute de 2 à 12 h post-ingestion et est auto-résolutif en quelques heures
Nommer 3 pathogenes associés aux intoxications alimentaires
Staph aureus
Clostridium perfringens
Bacillus cereus
Infection via bactérie invasive
Quand doit on y penser ?
Nommer 3 bactéries assoiées
À penser si des diarrhées persistent au-delà de 48 h
• Pathogènes associés :
Campylobacter jejuni
Salmonella
Shigella
La plupart des infections bactériennes disparaissent spontanément en moins de _______
Le diagnostic se fait par ___________même si l’agent causal n’est trouvé que dans seulement ___ % des cas.
La plupart des infections bactériennes disparaissent spontanément en moins d’une semaine sans traitement.
Le diagnostic se fait par un examen des selles même si l’agent causal n’est trouvé que dans seulement 3 % des cas.
Donner les 4 indications pour faire une coproculture
Temps pour avoir les résultats
But de la coproculture
4 indications :
- Diarrhée sévère
- Diarrhée persistant au-delà de 3-4 jours
- Diarrhée sanglante
- Contexte épidémique
Temps pour résultat : 2-4 jours
Permet pas d’exclure un dx mais peut le confirmer
l’agent le plus fréquemment rencontré dans les entérites bactériennes ?
Campylobacter jejuni
Campylobacter jejuni
Gram :
Contamination via :
S/S :
Traitement :
Gram : Négatif
Contamination via : poulet mal cuit, contamination croisée avec d’autres aliments
S/S : diarrhées importantes (+/- sang) et défense abdominale ou ressaut
Traitement : azithromycine ou ciprofloxacine
Bactéries Salmonella (typhi et parathyphi)
Nommer une particularité clinique, comment y palier
Les bactéries peuvent se localiser dan_s la vésicule biliaire,_ ce qui peut parfois occasionner des rechutes chez les porteurs chroniques.
Une cholécystectomie au besoin peut être utile pour détruire cette source d’infection.
Salmonella thyphi
Fréquence :
Autre nom :
S/S :
Complication possible :
- Cette infection est plutôt rare
- Elle est aussi connue sous le nom de fièvre typhoïde
- Symptômes : souvent sans diarrhée, mais avec une fièvre sévère, des douleurs abdominales avec une atteinte prédominante à l’iléon
- Possibilité d’hépatosplénomégalie
Shigella
Fréquence :
Facteurs de risque :
Particularité clinique :
- Cette infection est plutôt rare
- Facteurs de risque : épidémie, voyage à l’étranger
- Elle sécrète une toxine résistante à l’acide et très virulente, créant des éclosions épidémiques.
Bact pouvant mener au syndrome hémolytique urémique (SHU) :
Traitement :
Quoi éviter à tout prix ?
E. coli 0157H7 (entérohémSHUà Hémolyse et complications vasculaires surtout au niveau des reins et du cerveau.
Le traitement consiste en une hémodialyse au besoinorragique)
- Les antibiotiques augmentent la shiga toxine, ils sont donc déconseillés
Bactérie responsable DO voyageur
Durée infection
Quand suspecter une autre cause de Do ?
Traitement
E. coli entérotoxigénique
Dure de 24 à 72 h et cause de 3 à 6 selles
-N’est pas identifiable aux examens de routine.
S’il y a une rectorragie ou de la fièvre, suspecter une autre cause.
Traitement : hydratation
Yersinia enterocolitica
Fréquence :
Sx de la forme aigue :
Sx de la forme chronique :
- Cette infection est plutôt rare.
- La forme aigüe de cette infection peut mimer une appendicite.
- La forme chronique peut mimer une iléite ou une iléo-colite de Crohn.
Clostridium difficile
Autre nom :
FDR :
Méthodes dx :
Autre nom : Colit epseudomembraneuse
FDR :
- Utilisation d’ATB (srtt quinolone)
- Hospit
- IPP
- Age avancé
- Immunité altérée
Méthodes dx :
À l’endoscopie, on voit des pseudo-membranes très caractéristiques
de l’infection.
À l’examen des selles, on peut retrouver des toxines
ou des bactéries.
Complication la + fréquente des inf bactériennes
Déshydratation
Traitements : apport hydroélectrolytique oral (solution de l’OMS) ou une
hydratation IV. Les solutions de réhydratation de l’OMS sont constituées
de à 1 litre d’eau + 1 c. à thé de sel de table (90 meq de Na) + 8 c. à thé de
sucre (20 g de glucose) + jus de 2 oranges (1,5 g de KCl).
• Les solutions de l’OMS activent le cotransporteur Na/glucose et
optimalisent l’absorption intestinale du Na et de l’eau.
Complication rare, mais présente lors des formes graves à craindre lors de la fievre typhoide
Mégacôlon et perforation,une perforation iléale est à craindre
Qu’est ce que le sdx de Reiter
nommer 4 bactéries en cause
• Il s’agit d’une réaction immunologique quelques semaines après l’entérite
pouvant se déclencher les patients de type HLA-B27.
• Ainsi, le syndrome de Reiter consiste en une arthrite inflammatoire avec
parfois atteinte urétérale.
Agents pathogènes associés : (bact invasives)
Campylobacter
Salmonelle,
Shigella
Yersinia
Agent pathogène associé au Syndrome de Guillain-Barré
Campylobacter
Pathogenes ou il faut éviter les ATBs
Les productrices de toxines et E.c. sakai
- E. coli entérohémorragique
- Clostridium perfringens
- Staphylococcus aureus
- Bacillus cereus
Contamination : infections alimentaires épidémiques (ex : fraises, framboises,
laitues), voyage à l’étranger
Cyclospora
C’est l’infection parasitaire la plus fréquente en Amérique du Nord.
Giardia
Role pathogene candida albican
n’a aucun rôle pathogène au niveau du grêle et du côlon et il fait partie
de la flore intestinale ou fécale normale
Tuberculose intestinale
- Contamination :
- Lieu de l’atteinte inflammatoire :
- Fréquence :
- Contamination : déglutition de sécrétions pulmonaires contaminées ou ingestion d’aliments infectés (ex : le lait de vache)
- Cette infection crée une inflammation de l’iléon distal.
- Plutôt rare dans les pays industrialisés
Sprue tropicale
Atteinte histologique :
S/S :
Ou considérer le dx :
Germe identifié :
Traitement :
- Histologiquement, l’infection crée une atrophie villositaire partielle comparable à la maladie coeliaque.
- Se présente par de la diarrhée et de la malabsorption
- Le diagnostic est à considérer dans les pays endémiques (Haïti, Inde).
- Aucun germe n’est identifié.
- Traitement : tétracycline et acide folique
Maladie de Whipple
- Bactérie causale :
- S/S :
- Diagnostic :
- Traitement :
- Bactérie causale : Tropheryma whipplei (bacille Gram +)
- Symptômes : diarrhée, perte de poids, douleur abdominale, arthralgies
Atteinte multisystémique (système nerveux et système cardio-pulmonaire)
- Diagnostic : la biopsie duodénale démontre une atrophie villositaire et une infiltration de la lamina propria par des Gram positifs
- Traitement : antibiotique sur plusieurs mois
Rôles de la flore bact
apport énergétique à l’organisme, car les bactéries coliques
métabolisent les sucres et les fibres alimentaires. Les acides gras à chaînes courtes qui sont libérés pendant ce processus représentent 10 % des calories utilisables.
digestion des cellules épithéliales exfoliées.
Qu’est ce que la pullulation bactérienne ?
Prolifération exagérée de bactéries normalement présentes au niveau du grêle proximal.
exemple, une augmentation du nombre vers
105 bactéries/mL est jugée importante.
La pullulation peut s’accompagner de l’apparition
de bactéries anaérobes.
4 causes de pullulation bactérienne
- Sténose : empêche le transit normal et crée une stagnation des bactéries
- Formation sacculaire ou segments exclus : rend le nettoyage plus difficile
- Péristaltisme intestinal diminué par une atteinte pariétale ou musculaire : empêche la présence du complexe moteur migrant qui permet de nettoyer le tube digestif
- Arrivée exagérée de bactéries
3 mécanismes qui font qu ela la pullulation bact entraine une malabsorption de nutriments
- Déconjugaison des sels biliaires : empêche la formation de micelles, ce qui
empêche une absorption adéquate des lipides et des vitamines liposolubles
- Atteinte inflammatoire de la muqueuse : l’irrégularité des villosités peut créer un déficit en disaccharidases
- Les bactéries consomment la vitamine B12, les hydrates de carbone et les protéines, donc il en reste moins pour l’organisme.
Diagnostic pullulation bact
Méthode dx de choix
Tests indirect fonctionnels
- Il faut considérer la présentation clinique (diarrhée, malabsorption, perte de poids, ballonnement, inconfort)
- La méthode diagnostique de choix est l’aspiration du liquide duodénal avec décompte bactérien. Toutefois, cela peut être difficile à réaliser dans certains contextes ou milieux cliniques.
- Les tests indirects fonctionnels peuvent être utilisés
• Sels biliaires (cholylglycine) marqués au C13 ou C14 : Une pullulation
bactérienne va créer un pic d’excrétion de carbone radioactif à 1-2 h postingestion (normale = 3-5 h). Ce carbone radioactif est créé par la
déconjugaison des sels biliaires dans le duodénum par les bactéries.
• Lactulose : Le pic d’excrétion sera de 1-2 h au lieu de 3-5 h également
Traitement de la pullulation bactérienne
Il faut corriger le facteur causal et diminuer les bactéries intestinales avec des antibiotiques.
Prescrire les antibiotiques en alternance et par intermittence peut s’avérer utile.