Littératie en santé - 4 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui est difficile à faire pour les adultes illettrés?

A
  • De prendre des rendez-vous à cause des répondeurs et des applications ou services en ligne (Internet)
  • De savoir où aller dans l’hôpital
  • De remplir des papiers
  • C’est dur de vivre du stress au quotidien et c’est plus dur encore quand on a des enfants
  • De payer les transports pour aller à ses rendez-vous
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2
Q

Définir ce qu’est l’alphabétisation

A

L’alphabétisation, c’est apprendre à lire, écrire et calculer.

Mais c’est aussi, pour la Fondation alphabétisation (Québec) : acquérir des outils pour comprendre le monde et y agir socialement, culturellement, politiquement.

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3
Q

Définir ce qu’est la littératie

A

La littératie est la capacité de comprendre, d’utiliser la lecture, la parole et d’autres moyens de communication pour participer à la société, atteindre ses objectifs personnels, de donner sa pleine mesure.

C’est un ensemble complexe d’aptitudes à comprendre et à utiliser le système de symboles dominant d’une culture pour son développement personnel et pour celui de la communauté.

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4
Q

Définir ce qu’est la littératie en santé

A

La capacité de trouver, de comprendre, d’évaluer et de communiquer l’information de manière à promouvoir, à maintenir et à améliorer sa santé dans divers milieux au cours de la vie.

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5
Q

Quelles sont les compétences recoupées par la littératie en santé?

A
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6
Q

Quelle est la prévalence du faible niveau de littératie?

A
  • 60% des canadiens : niveau de littératie en santé faible
  • 40% des canadiens: niveau de littératie faible
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7
Q

Quelle est l’envergure du problème de littératie au Canada?

A

Étant donné toute l’information qu’il faut maîtriser dans la vie moderne, les résidents du Canada sont nombreux à ne pas avoir un niveau de littératie suffisant pour être autonomes. Ils sont encore plus nombreux, semble-t-il, à ne pas avoir les aptitudes nécessaires pour comprendre l’information sanitaire fournie dans les différents milieux de la santé.

Les niveaux de littératie et de littératie en santé varient de façon significative d’une province et d’un territoire à l’autre au Canada, ainsi qu’entre les sous-groupes de la population. Ces niveaux ont tendance à être plus faibles chez les aînés, les nouveaux arrivants, les personnes peu scolarisées, celles qui maîtrisent mal le français ou l’anglais, et les bénéficiaires de l’aide sociale.

Tout comme la littératie, la littératie en santé est liée aux résultats cliniques : plus les compétences à cet égard sont faibles, plus les résultats cliniques sont négatifs. Deux autres conséquences des faibles niveaux de littératie et de littératie en santé sont des revenus plus bas et une mobilisation communautaire moins importante; les deux sont associées à une santé et à une qualité de vie moins bonnes.

On manque de données systématiques au Canada sur les niveaux de littératie et de littératie en santé dans certaines populations, notamment chez les Autochtones, les nouveaux arrivants, les personnes handicapées et les populations rurales. Il faudrait aussi approfondir la recherche sur le rôle du sexe, les conséquences d’un faible niveau de littératie en santé et les coûts associés aux faibles niveaux de littératie et de littératie en santé.

Malgré le peu de données sur le fardeau financier et les coûts des faibles niveaux de littératie en santé au Canada, il semble que les politiques qui visent à rehausser les niveaux moyens de littératie en santé entraînent des améliorations dans la santé des populations et des diminutions connexes des coûts de santé.

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8
Q

Quels sont les 5 niveaux de littératie en santé?

A
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9
Q

Pourquoi est-il important de s’intéresser à la littératie en santé?

A
  • Montée des maladies chroniques ( diabète, asthme, MPOC, MCAS, Insuffisance cardiaque)
  • Nécessité d’autogestion croissante et compréhension adéquate indispensable pour une autogestion de qualité
  • Accès aux soins
  • Utilisation croissante de la technologie
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10
Q

Pourquoi faut il agir sur le problème de faible niveau de littératie en santé?

A

Dans votre bureau, 2 patients sur 3 n’ont pas un niveau de littératie adéquat pour trouver l’information pertinente à leur santé et interagir avec le personnel du système de santé de façon appropriée

Il est très difficile pour les cliniciens d’identifier les patients avec un faible niveau de littératie étant donné l’étendue du problème

De nombreuses études révèlent que les personnes de tout âge, de toute race et de tout niveau de revenu et de scolarité peuvent avoir de la difficulté à traiter l’information nécessaire pour prendre des décisions de base en matière de santé.

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11
Q

Quels sont les groupes touchés par la littératie?

A

Certains groupes sont plus touchés (faible niveau socio-économique, immigrant, etc.)

TOUTEFOIS ON DOIT Y PENSER TOUT LE TEMPS

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12
Q

Y a-t-il un lien entre le niveau de littératie et l’état de santé?

A

Il existe un lien étroit entre littératie, le niveau d’instruction et le niveau de santé.

L’équation est simple: plus le niveau d’instruction et la capacité de se renseigner sur la santé d’une personne sont élevés, meilleure est sa santé

« Des données probantes de plus en plus nombreuses révèlent une corrélation entre les faibles niveaux de littératie en santé et l’incidence accrue de problèmes de santé

  • Gestion du diabète et des problèmes de santé liés à la tension artérielle
  • Retard dans l’établissement d’un diagnostic
  • Impact sur l’observance thérapeutique, les visites de suivi, la qualité de vie, l’hospitalisation et la mortalité. »
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13
Q

Donner des exemple sur la place de la littératie en santé dans la vie quotidienne

A

Donner la bonne dose de médicament à un enfant malade ou bien préparer un biberon de lait maternisé

Comprendre les étiquettes ( quantité de sel ou de gras..)

Se servir d’un appareil ménager en toute sécurité

Comprendre un formulaire de consentement

Demander et trouver l’aide d’un professionnel de la santé

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14
Q

En quoi la communication est-elle une barrière à la compréhension du patient face à ce que lui dit son médecin?

A

Barrière au niveau du patient :

  • limites de compréhension, l’inattention, la distraction, la peur, l’anxiété, la sélection de l’information, les effets de la maladie et de la médication.
  • Capacité pour le patient d’exprimer clairement ses besoins, de le faire dans ses propres mots en toute confiance
  • L’anxiété atténue considérablement la rétention

Barrière au niveau du médecin :

  • langage technique, les incertitudes médicales, le « souci » de ne pas alarmer le patient, le manque de temps
  • L’ignorance du vocabulaire clinique ne doit pas avoir pour effet de discréditer le patient aux yeux du médecin. Le médecin doit accorder de la crédibilité à ce qu’exprime le patient
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15
Q

Donner les 5 niveaux de langage

A
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16
Q

Donner des exemples de termes de langage simple

A
17
Q

Vrai ou faux ? Utiliser des termes simples et les expliquer prend trop de temps

A

Faux

Les minutes investies pour rendre vos messages plus clairs vous seront rendues lorsque vous n’aurez plus l’impression de devoir répéter et de parler dans le vide

18
Q

Vrai ou faux? Utiliser un langage simple avec un patient fait en sorte qu’il se sent infantilisé

A

Faux

Dans un contexte de santé ou de maladie, tout le monde préfère avoir une information claire et simple.

19
Q

Vrai ou faux? Dans le domaine médical il est important d’utiliser les vrais termes pour éviter la confusion

A

Faux

La plupart des termes techniques ont un équivalent familier ou peuvent être expliqué en 60secondes

20
Q

Pourquoi les médecins ne sont souvent pas au courant que leur patient a des difficultés à lire ou écrire?

A

Parce que les patients ont souvent hontes et tente de compenser leur difficulté

21
Q

Comment les médecins peuvent-ils s’assurer que leurs patients ont bien compris leur explication par rapport à leur santé?

A

Le « teach-back » est un outil de communication, centré sur le patient, qui devrait être utilisé par tous les cliniciens pour vérifier la compréhension de leur patient.

L’objectif est que le patient « enseigne » au médecin ce qui vient d’être discuté.

Exemple d’utilisation du teach back de façon respectueuse et empathique :

Nous avons parlé de beaucoup de choses aujourd’hui et je tiens à m’assurer que tout est clair.

Puis….

Pouvez vous me dire comment vous allez gérer votre diabète à la maison?

ou

Pouvez vous me dire ce que vous ferez quand vous arriverez chez vous?

ou

Comment prévoyez vous utiliser vos pompes?

22
Q

Quelle obligation du médecin envers son patient risque d’être galvaudée s’il y a une mauvaise compréhension du patient quant à la nature des risques d’une maladie versus les risques associés au traitement?

Quels sont les risques que courent les patients qui ont une mauvaise compréhension de leur situation ou de leur traitement?

A

La plus grande partie du travail d’un médecin est fondée sur le consentement implicite qui découle des propos ou du comportement du patient, ou encore des circonstances dans lesquelles le traitement est prodigué. Lorsque le traitement peut causer des douleurs plus que légères, qu’il comporte un risque important ou qu’il entraîne une intervention chirurgicale, il est nécessaire d’obtenir un consentement explicite, verbal ou écrit. Pour que le consentement au traitement soit valide, il doit être « éclairé », ce qui signifie que le patient doit avoir reçu des renseignements qui lui permettent de prendre une décision éclairée.

Le processus du consentement est fondé sur les explications fournies par le médecin, c’est-à-dire sur le dialogue entre ce dernier et le patient à propos du traitement proposé. Le formulaire de consentement ne constitue pas en soi le « consentement ». Le formulaire constitue simplement une confirmation écrite que des explications ont été fournies et que le patient a accepté ce qui lui était proposé.

Le médecin a une responsabilité déontologique et juridique de prendre des mesures pour être raisonnablement convaincu que le patient a compris les renseignements qui lui ont été communiqués, tout particulièrement dans le cas où il peut exister des barrières linguistiques ou des problèmes à forte charge émotive. En s’engageant personnellement dans un dialogue avec le patient, le médecin se trouvera dans la meilleure position possible pour être relativement convaincu que le patient comprend les explications en vue d’obtenir son consentement.

https://www.cmpa-acpm.ca/fr/advice-publications/browse-articles/2013/health-literacy-an-asset-in-safer-care

23
Q

Donner des exemples de techniques pouvant être utilisées par les médecins pour augmenter la compréhension des informations par les patients

A
  • Utiliser du matériel d’information imprimé approprié, reconnaissant que les renseignements sont bien mieux compris et retenus lorsqu’ils sont présentés sous forme visuelle et verbale.
  • Encourager l’utilisation de pictogrammes et d’un langage simple, et éviter d’utiliser du jargon médical.
  • Parler plus lentement et n’aborder que 2 ou 3 notions à la fois. Lire le matériel écrit à voix haute aux patients et souligner les éléments clés.
  • Demander aux patients de répéter dans leurs mots ce qui leur a été expliqué.
  • Certains patients peuvent bénéficier de la présence d’un ami, d’un membre de leur famille ou d’un interprète pendant la partie de la rencontre consacrée au counseling et à la planification.
  • Songer à prévoir une rencontre interne réunissant des patients et un membre du personnel pour discuter des instructions liées aux soins de santé.
  • S’assurer que le matériel de lecture fourni à tous les patients est rédigé en termes clairs. Il est suggéré qu’un niveau de lecture de 6e année est le plus approprié. Les outils d’analyse de lisibilité peuvent déterminer le niveau de lecture des messages dans les documents explicatifs et autres dépliants traitant de la santé.7
  • Souvenez-vous que la compréhension s’améliore grandement lorsque le matériel est présenté sous forme audiovisuelle et verbale. Les médecins voudront peut-être créer des documents en langage clair qui encouragent les patients à planifier et à se préparer en vue de leurs rendez-vous médicaux, par exemple en pensant aux questions qu’ils veulent poser et aux façons d’organiser l’information pour décrire leurs préoccupations, en dressant une liste de leurs médicaments ou en les apportant avec eux au rendez-vous.8
  • Les discussions avec les patients devraient avoir lieu dans des endroits qui assurent le respect de la vie privée et la confidentialité.

*** Que l’on élabore, que l’on finance et que l’on mette en œuvre une stratégie pancanadienne complète, coordonnée, concertée et intégrée afin de rehausser le niveau de littératie en santé au Canada et la mesure dans laquelle les gens reçoivent l’appui dont ils ont besoin pour comprendre l’information sanitaire. ***

24
Q

Quels sont les obstacles à la littératie?

A

Bien des obstacles individuels nuisent à la littératie en santé :

la diminution des facultés associée au vieillissement; les faibles niveaux d’instruction; le manque de connaissances et de compétences en matière de santé; le fait d’avoir une langue maternelle autre que le français ou l’anglais; le fait d’être handicapé; la stigmatisation sociale; et les expériences de la petite enfance

Bien des obstacles systémiques nuisent aussi à la littératie en santé :

la difficulté de mettre en œuvre dans les écoles des programmes de santé et d’éducation physique de qualité, qui répondent aux besoins des élèves en matière de santé; le manque de programmes abordables d’enseignement du français ou de l’anglais langue seconde et de programmes communautaires d’amélioration de la littératie; une formation et une sensibilisation insuffisantes en milieu de travail; la confusion et les contradictions dans l’information sanitaire véhiculée dans les médias et sur Internet; la complexité des systèmes de santé; le niveau élevé de littératie nécessaire pour comprendre les régimes d’autosoins des maladies chroniques; et le manque de sensibilisation et de connaissances sur la littératie en santé, tant chez les professionnels de la santé que chez les alphabétiseurs.