Déterminants de la santé et déterminants sociaux - 1 Flashcards

1
Q

Définir ces termes : imputabilité sociale dans le contexte de l’Université Laval

A

Obligation pour la Faculté de médecine de répondre aux besoins des communautés qu’elle dessert et de s’assurer que ses activités soient menées dans une perspective de maintien et d’amélioration de la santé individuelle et de la santé des populations.

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2
Q

Définir ce terme : professionnalisme

A

Manifestation, dans notre savoir-être et savoir-faire, d’un sens du devoir et des responsabilités, du respect de l’autre et d’altruisme ainsi que d’un souci de justice

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3
Q

Définir ce terme : diversité

A

Existence de différences entre les personnes, communautés et cultures qui doivent être prises en compte pour éviter qu’elles ne soient sources d’inégalités.

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4
Q

Définir ces termes : déterminant de santé

A

Caractéristique de la société qui façonne la santé et le bien-être des personnes et des communautés. Parfois définis comme les causes des causes d’une condition

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5
Q

Nommer les 12 grands déterminants de santé

A

1) le niveau de revenu et le statut social;
2) les réseaux de soutien social;
3) l’éducation et l’alphabétisme;
4) l’emploi et les conditions de travail;
5) les environnements sociaux;
6) les environnements physiques;
7) les habitudes de santé et la capacité d’adaptation personnelles;
8) le développement de la petite enfance;
9) le patrimoine biologique et génétique;
10) les services de santé;
12) le sexe;
12) la culture

Descriptions et exemples disponibles : https://phprimer.afmc.ca/fr/partie-i/chapitre-2/

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6
Q

À quoi sont dus les déterminants sociaux de santé?

A

Plusieurs de ces déterminants sont attribuables à une répartition inégale des facteurs sociaux et économiques dans nos sociétés. Ils sont aussi tributaires d’une exposition variable aux conditions et environnements sociaux qui influent sur la santé. Ils sont alors qualifiés de déterminants sociaux de la santé.

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7
Q

En quels 5 niveaux les déterminants de la santé peuvent-ils être divisés?

A

Ils sont divisés selon le modèle de Dahlgren et Whitehead

1) Socio-économiques, culturels et environnementaux généraux :

Ces facteurs sont des conditions qui encadrent la société de façon globale et qui relèvent de décisions politiques et économiques structurantes à grande échelle (régions, provinces, pays, nations)

Ex : les politiques, les lois, le système de santé

2) Conditions de vie et de travail

Ces facteurs s’appliquent à une personne en fonction de sa réalité particulière

Ex : logement, éducation, emploi, accès au système de santé

3) Réseaux sociaux et communautaires

Interactions sociales et avec la communauté au sein de laquelle l’individu évolue

4) Liés au style de vie personnel

Ces facteurs varient selon les choix de l’individu

Ex : tabagisme, sédentarité

5) Liés au sexe, à l’âge et à la constitution

Ces facteurs diffèrent selon les caractéristiques individuelles propres à chaque individu

Ex: âge, sexe, génétique)

* Ce modèle souligne le fait que les catégories interagissent les unes avec les autres : les modes de vie individuels sont ancrés dans des normes sociales et des réseaux, ainsi que dans des conditions de vie, de travail ou de non travail, qui à leur tour sont fortement liées à l’environnement socioéconomique et culturel. *

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8
Q

Savoir différencier les déterminants associés aux conditions économiques, culturelle et environnementale des déterminants associés au milieu de vie et au milieu de travail

A

Lorsque les conditions sont générales et qu’elles s’appliquent à tous les membres de la société sans discrimination (faits économiques, loi qui s’applique à tous et toutes), elles appartiennent au dernier niveau (le cercle extérieur) du modèle de Dahlgren et Whitehead.

Lorsque les conditions s’appliquent à une personne en fonction de sa réalité particulière (son lieu de travail, son milieu de vie, son accès à des services), le déterminant est dès lors lié à la dimension intermédiaire du modèle (conditions de vie et de travail).

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9
Q

Quels sont les 4 déterminants de santé non modifiables?

A

1) Le sexe
2) L’origine ethnique
3) L’âge
4) La génétique

Ils sont considérés comme les seuls facteurs déterminants de santé non modifiables.

L’expression du genre, le revenu, la scolarité, le développement des touts-petits, la culture, les milieux de vie, le contexte politique et social dans lesquels évoluent les individus sont tous modifiables.

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10
Q

Définir ces termes : santé

A

La capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie.

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11
Q

Définir ces termes : déterminant social de santé

A

Les circonstances dans lesquelles les individus naissent, grandissent, vivent, travaillent et vieillissent ainsi que les systèmes mis en place pour faire face à la maladie, ces circonstances étant déterminées par plusieurs forces: l’économie, les politiques sociales et la politique.

Aspects de la structure sociale, du fonctionnement et des institutions d’une société qui représentent par de nombreuses voies distinctes, les causes sous-jacentes des profils de santé

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12
Q

Définir ces termes : inégalité en santé

A

Terme générique désignant les différences systématiques dans l’état de santé de groupes de personnes qui surviennent naturellement ou découlent d’un désavantage social.

Elles peuvent être le résultat de différences biologiques ou de choix individuels, de circonstances sociales, de contraintes économies ou d’accès différentiel aux soins de santé.

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13
Q

Définir ces termes : inégalité sociale de santé

A

Disparités de santé qui sont le résultat de facteurs matériels et psychosociaux (par exemple : revenu, littératie, genre, soins durant la petite enfance, statut autochtone, habitudes de vie).

Les inégalités sociales se traduisent aussi dans l’accès aux soins de santé.

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14
Q

Définir ces termes : Iniquité en santé

A

inégalité en santé qu’on juge injuste ou qui découle d’une injustice, ce qui implique que les iniquités peuvent être corrigées et qu’il est impératif sur le plan éthique d’y voir.

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15
Q

Définir ces termes : gradient social de santé

A

Différences hiérarchisées dans l’état de santé qui découlent des circonstances dans lesquelles les individus naissent, grandissent, vivent, travaillent et vieillissent (déterminants sociaux). Il s’agit d’un phénomène mondial qui touche toute l’échelle socio-économique.

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16
Q

Différencier les termes inégalité, inégalité sociale et iniquité

A

Une inégalité est mesurable et objective et découle d’un déterminant qui n’est pas modifiable. Par exemple, être une femme ou un homme, ou être une personne âgée ou un jeune adulte.

Une inégalité sociale est évitable et découle des politiques sociales et des valeurs véhiculées dans la société. Par exemple, les femmes et les hommes n’ont pas le même accès à l’emploi ou, autre exemple, un homme et une femme n’ont pas les mêmes revenus pour deux emplois similaires.

Une iniquité est une injustice qui incite à agir. Par exemple, une jeune femme se fait demander en entrevue à quel moment croit-elle vouloir des enfants ? De même, pour un même emploi, avec la même expérience ou formation, l’homme se fait proposer un meilleur salaire.

17
Q

Définir ces termes : santé publique

A

La santé publique se rapporte aux efforts organisés déployés par une société pour maintenir les personnes en santé et éviter les blessures, les maladies et les décès prématurés. Il s’agit d’un mélange de programmes, de services et de politiques qui visent à protéger et à favoriser la santé des Canadiens.

18
Q

Quelle est la différence entre la santé publique et la santé des populations ?

A

On constate un chevauchement entre la notion de santé publique et de santé des populations. Elles s’intéressent toutes deux au portrait de la santé et de la maladie dans des groupes plutôt que chez des individus; elles surveillent toutes deux les tendances en matière de santé, en examinent les déterminants, proposent des interventions au niveau de la population pour protéger et promouvoir la santé et discutent des possibilités de fournir ces interventions.

La distinction entre les deux notions est subtile, mais la santé des populations est un domaine plus vaste, car elle avance un paradigme qui unit des disciplines, de la biologie à la sociologie. Elle propose un fondement rationnel à l’attribution des ressources en santé qui reflète un équilibre entre la protection et la promotion de la santé et la prévention et le traitement des maladies, tout en contribuant de manière significative à la science fondamentale.

19
Q

Comment peut-on améliorer le déterminant social suivant : le stress

A

• À l’école, sur le lieu de travail et ailleurs, la qualité de l’environnement social et la sécurité matérielle sont souvent aussi importantes pour la santé que l’environnement physique. Les cadres favorisant un sentiment d’appartenance, de participation et de valorisation de l’individu sont plus propices à la santé que ceux dans lesquels on se sent exclu, ignoré et exploité.

• Il faut que les pouvoirs publics soient conscients que les programmes sociaux doivent prendre
en compte les besoins tant psychosociaux que matériels, les deux étant sources d’anxiété et d’insécurité. En particulier, ils doivent épauler les familles comptant de jeunes enfants, soutenir les activités associatives, combattre l’isolement, réduire la précarité matérielle et financière et, par l’éducation et la réinsertion, promouvoir les capacités à affronter les problèmes de l’existence.

20
Q

Comment peut-on améliorer le déterminant social suivant : la petite enfance

A

• Accroître le niveau général d’instruction
et à assurer l’égalité des chances en matière d’instruction dans le but d’améliorer la santé des mères et de leurs enfants à long terme

• Assurer une bonne alimentation et une éducation sanitaire bien conçue, à mettre en place des services de santé et de soins préventifs de qualité, et à mobiliser des ressources sociales et économiques adéquates avant la première grossesse, durant la grossesse et dans la petite enfance ; ces mesures devront favoriser la croissance et le développement avant la naissance et au cours de la petite enfance,
tout en réduisant les risques de maladie et de malnutrition chez le nourrisson ;

• Favoriser des relations harmonieuses entre
les parents et leurs enfants depuis la naissance, idéalement en organisant des visites à domicile et en encourageant les parents à établir de bonnes relations avec les établissements
scolaires ; cela permet d’aider les parents à mieux connaître les besoins affectifs et cognitifs des enfants, stimule le développement cognitif et le comportement social de l’enfant et prévient la maltraitance.

21
Q

Comment peut-on améliorer le déterminant social suivant : exclusion sociale

A
  • Tous les citoyens doivent bénéficier d’un revenu minimum garanti, d’une législation sur le salaire minimum, et d’un accès aux services.
  • Il faut prendre des mesures en vue de réduire la pauvreté et l’exclusion sociale au niveau de l’individu et dans les quartiers.
  • La législation peut contribuer à la protection des minorités et des groupes vulnérables contre la discrimination et l’exclusion sociale.
  • Les politiques de santé publique devraient lever les obstacles à l’accès aux soins de santé, aux services sociaux et aux logements économiquement accessibles.
  • Les politiques du marché de l’emploi, de l’enseignement et de la protection des familles devraient viser à réduire la stratification sociale.
22
Q

Comment peut-on améliorer le déterminant social suivant : travail

A
  • Ce n’est pas en sacrifiant la santé qu’on peut améliorer la productivité. Au contraire, il est possible de créer un « cercle vertueux » : l’amélioration des conditions de travail améliore la santé des individus, ce qui a pour conséquence d’accroître la productivité et d’instaurer ainsi des conditions de travail encore plus propices à la santé et à la productivité.
  • Une participation au processus de prise de décisions a de grandes chances d’être bénéfique aux salariés à tous les niveaux de l’entreprise. Il faut donc mettre en place des mécanismes grâce auxquels les salariés peuvent jouer un rôle dans l’organisation et l’amélioration de leur cadre de travail, ce qui leur permet d’être plus autonomes, d’accomplir des tâches plus variées et de s’épanouir dans leur vie professionnelle.
  • Une valorisation adéquate de l’ensemble des employés – sur le plan financier, de la considération et de satisfactions d’amour- propre – doit s’inscrire dans les bonnes pratiques de gestion de l’entreprise.
  • Afin de réduire l’incidence des troubles de l’appareil locomoteur, il faut aménager les lieux de travail de façon ergonomique.
  • La protection de la santé sur le lieu de travail doit être servie non seulement par une infrastructure efficace soumise à une réglementation prévoyant des inspections, mais également par un personnel formé à la détection précoce des maladies mentales et capable d’intervenir de façon appropriée.
23
Q

Comment peut-on améliorer le déterminant social suivant : chômage

A
  • L’atténuation des fluctuations des cycles économiques par les pouvoirs publics peut contribuer à améliorer la sécurité de l’emploi et à réduire le chômage.
  • La limitation du temps de travail peut également être bénéfique si elle va de pair avec la sécurité de l’emploi et la satisfaction professionnelle.
  • Un système éducatif performant et de bons programmes de recyclage jouent un rôle important dans la préparation des individus aux emplois disponibles.
  • Pour ceux qui n’ont pas d’emploi, il est probable que l’octroi d’indemnités de chômage représentant une proportion plus élevée du montant des salaires a un effet protecteur.
  • Enfin, les sociétés de crédit mutuel peuvent jouer un rôle bénéfique en diminuant les dettes et en renforçant les réseaux sociaux.
24
Q

Comment peut-on améliorer le déterminant social suivant : le soutien social

A
  • La réduction des inégalités sociales et économiques et la lutte contre l’exclusion peuvent renforcer la cohésion sociale et améliorer la santé.
  • L’amélioration de l’environnement social dans les écoles, au travail et dans la société en général aide les gens à se sentir valorisés et aidés dans davantage de circonstances. Leur santé, et notamment leur santé mentale, s’en trouve améliorée.
  • La mise en place d’infrastructures locales favorisant les réunions et les interactions est susceptible d’améliorer la santé mentale.
  • Dans tous les domaines de la vie personnelle et sociale, les pratiques qui classent certains comme « socialement inférieurs ou moins importants » doivent être proscrites car elles constituent des facteurs de division.
25
Q

Comment peut-on améliorer le déterminant social suivant : dépendances

A
  • Pour lutter contre la toxicomanie (drogues légales ou illicites), il faut non seulement offrir soutien et soins aux personnes en état de dépendance, mais aussi s’attaquer aux difficultés sociales qui constituent la cause profonde de ce problème.
  • La disponibilité de ces produits doit être réglementée par une politique des prix et d’octroi de licences. Il importe également d’informer le public au sujet des modes de consommation moins néfastes, de recourir à l’éducation sanitaire afin de dissuader les jeunes de consommer des substances nocives et d’offrir des traitements efficaces aux personnes dépendantes.
  • Aucune de ces mesures n’est efficace si les facteurs sociaux qui sont à l’origine de la dépendance restent inchangés. On ne peut montrer du doigt le seul consommateur, car cela reviendrait à rejeter la responsabilité sur la victime au lieu de s’attaquer aux circonstances sociales complexes qui engendrent la dépendance. Une politique efficace de lutte contre les substances toxiques doit donc s’inscrire dans le cadre général de la politique économique et sociale.
26
Q

Comment peut-on améliorer le déterminant social suivant : alimentation

A

• la prise en compte de considérations de santé publique dans le domaine alimentaire, pour que tous, notamment les populations vulnérables, puissent se procurer des aliments nutritifs et frais à un prix abordable ;

• un processus démocratique, transparent
et responsable de prise de décisions pour l’ensemble des questions relatives aux dispositions réglementaires sur les aliments, avec la participation de toutes les parties prenantes, y compris les consommateurs ; la promotion de méthodes de production agroalimentaire viables préservant les ressources naturelles et l’environnement ;

  • une sensibilisation aux vertus d’une alimentation saine, notamment par le biais des programmes scolaires, en diffusant des informations sur l’alimentation et la nutrition, les bonnes pratiques culinaires, la production d’aliments et les bienfaits sociaux de la préparation d’un repas convivial ;
  • la disponibilité d’informations utiles concernant les aliments, la diététique et la santé, ciblant notamment les enfants ;
  • l’utilisation de références nutritionnelles scientifiquement incontestables et de recommandations diététiques pour faciliter l’élaboration et l’application de politiques en matière d’alimentation et de nutrition.
27
Q

Comment peut-on améliorer le déterminant social suivant : transport

A
  • La voiture devrait laisser la place à la bicyclette et à la marche pour les déplacements courts, surtout dans les villes.
  • Les transports publics devraient être améliorés pour les déplacements plus longs, avec des liaisons régulières et fréquentes dans les zones rurales.
  • Les incitations doivent changer ; par exemple, il faut réduire les subventions de l’État pour la construction de routes, augmenter le soutien financier aux transports en commun, créer une taxe qui pénaliserait l’utilisation professionnelle de la voiture, et augmenter le coût du stationnement ainsi que les amendes en cas d’infraction
  • Des modifications de l’aménagement du territoire sont également nécessaires : conversion des routes en espaces verts, diminution des superficies de parking, réservation de certaines voies aux piétons et cyclistes, multiplication des couloirs d’autobus et des pistes cyclables, et arrêt de la croissance des banlieues à faible densité et de la construction de supermarchés en dehors des villes, une situation qui favorise le recours à l’automobile.
  • De plus en plus, l’expérience prouve que la construction de routes encourage l’usage de la voiture, alors que les restrictions imposées à la circulation peuvent, paradoxalement, réduire les embouteillages.
28
Q

Quelles sont les 3 dimensions qui déterminent le facteur de risque suicidaire?

A

1-Prédispositions individuelles au suicide : troubles psychiatriques (dépression, anxiété); alcoolisme et toxicomanies; ATCD suicidaires personnels; tempérament et traits de personnalité

2-Milieux familial et social : Abus, négligence, violence, Psychopathologie chez les parents, Histoire familiale d’abus de substance, Antécédents familiaux suicidaires, Isolement social, Banalisation, glorification, « romantisation » du suicide

3-Évènements déclencheurs : Perte (ex. : décès parents) de personnes significatives, Rejet par la famille ou par les pairs, Perte d’emploi (rôle social amoindri), Annonce d’une maladie grave, Problèmes interpersonnels ou humiliants, Institutionnalisation , Veuvage (chez les hommes), Suicide d’une personne publique significative. Certains éléments sont facilitateurs comme la désinhibition par l’alcool, la drogue ou les médicaments et bien sûr l’accès aux moyens tels les armes et les médicaments

29
Q

Quels sont les facteurs protecteur du risque suicidaire?

A

1) Sur le plan individuel :

  • Bonnes habitudes de vie
  • Compétences personnelles
  • Occupation ou travail valorisant; perception de contrôle au travail
  • Bonne santé physique et mentale
  • Perceptions, croyances et attentes réalistes
  • Valeurs spirituelles et religieuses

2) Sur le plan social :

  • Présence de confident
  • Relations familiales chaleureuses et favorisant l’attachement
  • Présence de modèles positifs

3) Sur le plan socio-économique:

  • Revenu suffisant

4) Sur le plan communautaire:

  • Esprit d’entraide et de partage
  • Encouragement à participer
  • Disponibilité des ressources

5) Sur le plan environnemental

  • Un environnement sécuritaire

6) Sur le plan politique :

  • Politiques sociales cohérentes et adéquates
  • Justice sociale
30
Q

Décrire le processus de crise lors d’un risque de suicide

A

Aucun facteur de risque n’est suffisant ou nécessaire

Facteurs de risque ont un poids variable selon le cas

Difficulté à prédire les comportements suicidaires sur la base du risque

En situation de crise : estimer la dangerosité

31
Q

Quels sont les rôles du médecin en prévention de la santé mentale?

A

1) Dans le contexte clinique

• Dans la relation avec le patient (et sa famille) :

–Assurer sa sécurité (protéger)

–Informer, conseiller le patient (éduquer)

–Accompagner dans la résolution de problème (soutenir)

–Relayer vers les ressources appropriées (référer)

•Au-delà de la relation avec le patient :

–Travailler en interdisciplinarité pour une réponse optimale aux besoins du patient

–Contribuer à l’identification de problèmes d’organisation de services en santé mentale et en prévention du suicide

2) En dehors du contexte clinique

  • Intervenir auprès d’acteurs d’autres secteurs (ex. : collaboration avec le milieu scolaire, le milieu de travail)
  • Témoigner (ex. : signalement aux autorités sanitaires de cas ou de situations problématiques)
  • Représenter : représentation politique, lobbying, participation à des coalitions, développer des plaidoyers, etc.
32
Q

Quels sont les bénéfices de la prévention en santé mentale?

A
  • Diminuer les coûts associés aux troubles mentaux, l’absentéisme au travail, les rechutes, la chronicité, l’incidence du suicide, la surmortalité et l’ensemble des impacts des troubles mentaux sur les personnes, leur famille et la société.
  • En termes de coût efficacité, les interventions les plus efficaces visent les enfants et les adolescents :

Diminution des troubles de comportement et de la dépression, amélioration des capacités parentales, prévention de l’intimidation et de la stigmatisation, sensibilisation au suicide ou sa prévention, promotion de la santé en milieu scolaire, dépistage en première ligne de la dépression et de l’abus d’alcool.