Les tests Flashcards

1
Q

Le DAT

A

Le Test Différentiel d’Aptitude

Révisé en 2002, le DAT de Bennett, Seashore et Wesman s’inscrit pour les 15+ ans dans une approche multidimensionnelle de l’intelligence. Il est censé d’évaluer les aptitudes générales en décrivant 8 aptitudes intellectuelles fondamentales et indépendantes:

  • Raisonnement abstrait (ou non verbal)
  • Raisonnement verbal
  • Raisonnement numérique
  • Raisonnement mécanique (compréhension des principes mécaniques et physiques)
  • Vitesse de perception et précision
  • Relations spatiales
  • Orthographe et grammaire

Il s’agit d’un test de difficulté croissante. Cela permet de situer les individus plus rapidement. De plus, dans certains items, on retrouve des distracteurs (pièges qui vont attirer le participant vers les mauvaises réponses). Il existe différentes stratégies de réponse.

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2
Q

Pros and cons de DAT

A

Pros:

  • Le fait que les subtests sont indépendants permet de facilite l’utilisation du test.
  • Mesure de différentes aptitudes (profil large lorsque tous les subtests sont passés).
  • Correction objective.
  • Bonne sensibilité du test.
  • Passation individuelle et collective possible.

Cons :
- Correction manuelle.
- Temps de passation long.
- Prédit la performance mais ne permet pas d’effectuer un diagnostic.

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3
Q

Le BV11

A

Le Bonnardel Verbale 11 fait par Bonnardel en 1978 et se compose, au total, de 59 séries de six mots. Le but de ce test est de découvrir le mot dont la signification diffère des cinq autres mots de la série. Il est censé pour les ado et adultes et touche l’approche bifactorielle de l’intelligence.

Ce test évalue la compréhension du vocabulaire. Ces mots sont censés faire partie du langage “usuel” (dans les années 70). Les items valent 1, 1.5, 2, 2.5 et 3 points et le score max est 39 points. Ce test d’intelligence est de difficulté croissante est contient des distracteurs.

On estime que les items les plus difficiles sont ceux où l’item se trouve en dernière position. Il y a plusieurs stratégies de réponse.

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4
Q

Pros and cons de BV11

A

Pros:

  • Test de difficulté croissante et comportant des distracteurs.
  • Rapide, facile à faire, facile à comprendre, facile à corriger,
  • Évalue le niveau de langage.

Cons:

  • pas mis à jour (le langage n’est plus usuel)
  • sensibilité culturelle (nécessité de maitriser la langue française pour le passer)
  • spécifique seulement à la compréhension verbale (en ce sens il est restrictif)
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5
Q

Le PM38

A

Introduit par Raven en 1938, le PM 38 est un test de facteur g. Ce test utilise une approche bi-factorielle.

Le PM38 (Progressive Matrices) a été choisi pour illustrer ce modèle factoriel car il est très bien corrélé avec le facteur g. Il intervient aussi un facteur spécifique.

On peut même faire une analyse des erreurs pour mieux comprendre le fonctionnement du participant.

Ce test est composé de 5 séries. Chaque série commence par un problème simple qui permet d’introduire un raissonnement spécifique qui devient plus complexe au fur et à mesure de la série.

Le test a pour but de mesurer la capacité à développer un système de raisonnement.

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6
Q

Pros and cons de PM38

A

Pros :

  • Difficulté croissant et présence de distracteurs
  • Rapide et facile à évaluer
  • Évalue l’intelligence analytique

Cons :

  • ne prend en compte d’autres apptitudes (ex. verbal, spatial)
  • effet du stress (temps limité)
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7
Q

Le PMA

A

Primary Mental Abilities, crée par Thurstone, utilise une approche multi-factorielle de l’intelligence. Il sert à mesurer 5 apptitudes indépendantes :

  • Signification verbale (V) : Elle a une difficulté croissante est dure 4 minutes. Le score obtenu est le nombre de bonnes réponses (score max = 50).
  • Aptitude spatiale : Elle a une difficulté croissante et dure 5 minutes. Le score obtenu est le nombre de bonnes réponses – nombre d’erreurs (score max = 54).
  • Raisonnement : Elle a une difficulté croissante et dure 6 minutes. Le score obtenu est le nombre de bonnes réponses (score max = 30).
  • Aptitude numérique : Elle dure 6 minutes. Le score obtenu est le nombre de bonnes réponses – nombre d’erreurs (score max = 70).
  • Fluidité verbale : Elle dure 5 minutes. Le score s’exprime en termes du nombre de mots corrects fournis

Elle était pour les enfants de 11-17 ans, mais est aussi utilisé sur les adultes.

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8
Q

Pros and cons de PMA

A

Pros :

  • Il est utile pour comparer les points forts et faibles d’un individu.
  • Chaque sous-test ne dure pas longtemps.
  • Les tests V et R sont les bons prédicteurs à la réussite scolaire.
  • Les points négatifs en cas d’erreur permet de s’assurer la validité de protocole du test.

Cons
- Le test n’est plus étalonné.
- La limite de temps risque d’entraîner des biais liés au stress.

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9
Q

Le EAI

A

L’ Épreuve Analytique de l’Intelligence, crée par Demangeon & Larcebeau en 1961 et 1967, renvoie à une théorie hiérarchique de l’intelligence.

Elle a une dimension numérique (O.E. = opérations énoncées ; O.C = opérations à compléter ; S.N. = séries numériques), une dimension verbale (C.P. = complètement de phrases ; Pr. = proverbes ; S.V. = series verbales) et une dimension spatiale (Br. = briques ; SG = soustractions géométriques ; S.P = séries progressives).

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10
Q

Le WAIS

A

Le Wechsler Adulte Intelligence Scale, publié par Wechsler en 1955, a 15 subtests répartis en 4 indices :

  • Indice de compréhension vérnale (ICV)
  • Indice de raisonnement perceptif (IRP)
  • Indice de mémoire de travail (IMT)
  • Indice de vitesse de traitement (IVT)

L’ordre de passation des subtests est alterné entre les 4 indices pour stimuler l’intérêt de la personne tout en minimisant la fatigue. Elle dure 1h à 1h30

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11
Q

WAIS

Les étapes de cotation du WAIS

A

Étape 1 : Calcul des notes brutes aux subtests.

Étape 2 : Conversion des notes brutes en notes standards (note Z) par rapport au groupe d’âge, à l’aide de tables correspondant à l’âge du participant. L’usage de notes standards normalisées, en fonction d’âge, permet de comparer le fonctionnement cognitif de l’individu avec celui de son groupe d’âge. Les notes standard ont une étendue de 1 à 19, une moyenne de 10 et l’écart type de 3.

  • Note standard = ( Z · σ ) + m

Étape 3 : Conversion des notes brutes totales en notes standard du groupe de référence. Cette conversion permet d’étudier les effets du vieillissement du participant en comparant ces notes avec la note des participants de 20 à 35 ans.

Étape 4 : Calcul la somme des notes standards.

Étape 5 : Calcul des notes composites (QI) à partir des tables de conversions. Indique également le rang procentile et l’intervalle de confiance (95%). On utilise un intervalle de confiance, car il est improbable que l’individu ait exactement un QI de x (fidélité).

Étape 6 : Tracer les notes composites graphiquement. Met également deux points pour l’intervalle de confiance.

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12
Q

WAIS

Les étapes pour fare l’analyse individuelle des résultats du WAIS

A

Étape 1 : Comparaison des différences au niveau des indices. Calculer la différence entre deux indices et raporter le valeur critique selon le groupe d’âge. Pour toute différence significative, indiquer le taux observé (= pourcentage de gens qui a ont aussi une différence significative entre ces deux indices).

Étape 2 : Comparaison des différences au niveau des subtests. On compare la note standard avec la note moyenne des subtests du même indice. Puis on compare cette différence avec la valeur critique. Si significativepoint forte/faible + taux observé.

Étape 3 är egentligen där man skriver points forts et faibles, men men.

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13
Q

WAIS

Les étapes pour faire un commentaire d’un profil (approche fatcorielle de l’intelligence)

A
  1. Interpréter le profil global (hétérogène ou homogène)
  2. Points forts et points faibles parmi les facteurs s (plan 2).
  3. Points forts et points faibles des variables (plan 3)
  4. Rattacher le profil soit à une théorie bifactorielle ou multifactorielle ?
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14
Q

WAIS

Note z vs QI

A

La différence entre la note z et le QI est que le note z a une moyenne de 0 et un écart type de 1 et que le QI a une moyenne de 100 et un écart type de 15.

De plus, le QI subis un échantillonnage de type quantilage, c-à-d on predispose des sous groupes et désigne une intervalle de notes pour chaque groupe. Pour le QI on a 7 sous-groupes : très supérieurs - moyen - très faibles.

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15
Q

WAIS

Le subtest “cubes” de WAIS

A

Ce subtest se déroule en temps limité. Le participant doit reproduire un dessin avec des cubes rouge et/ou blanc.

Ce subtest mesure la capacité à analyser et synthétiser les stimuli visuels abstraits. Il est saturé en facteur général. Avec les enfants, il peut servir de test de développement.

Comme psychologue, il est important d’analyser des processus de résolution et des attitudes. On analyse certains indices pour déterminer la stratégie de l’individu (global/analytique/synthetique) :

  • Indice d’anticipation : le fait de placer directement le cube au bon endroit dans la bonne orientation (mauvais/bon/bon).
  • L’ordre de placement des cubes : (essaie-erreur / par colonne ou ligne / par frome)
  • La fréquence des regards : nombre de regarde divisé par nombre d’actions (moyen/élevé/faible).
  • La segmentation : Le découpage du modèle à reproduire en unité (mauvaise/très bon/bon ou moyen).
  • La efficience : (mauvais/bon/bon)
  • Le temps de résolution : (long/court ou moyen/court)
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16
Q

Comment peut-on aider les gens qui sont mauvais au subtest “cubes” de Wais?

A

On l’entraîne d’utiliser une stratégie analytique ou synthétique.

  • Pour une stratégie analytique, on l’apprend à segmenter les cubes.
  • Pour une stratégie synthétique, on l’apprend les bornes des formes ou les donne un nom pour les formes (ex maison). Ce dernier car il y a des gens qui ont une mauvaise aptitude spatiale mais une bonne aptitude verbale.
17
Q

Pourquoi est-il difficile à créer des tests d’intelligence sociale?

A

Les premières tentatives de créer ce type de tests n’a pas été réussi, car il y avait de forte corrélation avec l’aptitude verbale et la capacité de mémorisation.

En 1965 aux USA, Guilford a réussi à isoler une dimension d’intelligence sociale - la connaissance de comportements, c-a-d l’aptitude à comprendre ses pensés, ses sentiments et ses intuitions. La présentation en bande dessinée de 3 tests permet de réduire la variance sémantique. Les aptitudes mesurées dans ces tests recouvre probablement des concepts proches de la sensibilité sociale, de l’empathie, de la perception d’autrui et peuvent être également un forme d’intuition.

18
Q

Le TIS

A

Le test d’intelligence sociale, créé par Guilford en 1978, a 4 subtests:

  • Histoire à conclure : teste l’aptitude à prévoir les attitudes de personnages à partir des informations données en situation. Il s’agit donc de prédire ce qui va se passer en se fondant sur leur sentiment, leur pensée et leurs intentions présumés (connaissances des implications de comportement).
  • Groupes d’expression : teste l’aptitude des individus à extraire des caractéristiques communes de comportements/expressions (connaissances des classes de comportement).
  • Expressions verbales : teste l’aptitude à discerner les différents sens d’une phrase qui peuvent prendre une même information dans des contextes différents (connaissances en transformation de comportements).
  • Histoires à completer : teste l’aptitude à reconnaître la structure des situations sociales (connaissances des systèmes de comportement). On trouve deux stratégies : interpréter chaque scène (analytique) ou voir l’histoire comme un tout (globale).
19
Q

Les problèmes psychométriques trouvé dans le TIS

A

Problème de cotation du test : Certains subtests relèvent de la subjectivité, donc on ne peut pas dire qu’il y a une seule bonne réponse.

Problème de validité de contenu : Existe-t-il vraiment un lien réel entre le contexte du test et le concept qu’il mesure?

Problème de fidélité interne : Il y a un manque de fidélité interne des subtests “Histoire à conclure” et “Groupe d’expression” (construction des items par l’intermédiare d’un dessinateur).

Problème de construction du test : Le test a été construit comme un test d’intelligence cognitive, mais le concept même d’intelligence sociale est subjectif. Il faut alors construire un test sur un autre principe (intelligence émotionnelle).

20
Q

Le EIE

A

L’échelle d’intelligence émotionnelle, crée par Mouchiroud, Lubart & Getz, est une adaptation française avec 33 items.

La tâche du participant est d’évaluer, sur une échelle de Likert en 5 points (1 = pas d’accord du tout, 5 = tout à fait d’accord), à quel point l’affirmation le décrit. Cette échelle mesure l’aptitude des individus à réguler les émotions.

La cotation de cette échelle se fait en calculant la somme des scores attribués à chaque item. Plus le score à l’échelle est élevé, plus l’individu est intelligent au niveau émotionnel.

21
Q

Pros and cons de l’EIE

A

Pros :

  • Pas de bonnes ou de mauvaises réponses
  • Évaluation de vrais comportements
  • Affirmations
  • Richesse du vocabulaire
  • 33 items qui mesurent un seul concept

Cons :

  • Échelle auto-rapportée (subjectivité être problème)
  • Biais de désirabilité sociale
  • Auto-duperie (fait de se mentir à soi-même)
  • Tendance de réponses moyennes/extrêmes
  • Tendance à l’acquiescement (répondre sans vraiment lire items)
22
Q

Le EMIE

A

L’échelle multifactorielle d’intelligence émotionnelle, crée par Mayer et al. et traduit par Lubart, est composée de 12 sous-échelles.

  • Les 4 premières sous-échelles évaluent la capacité des individus à identifier les émotions (à partir du visage, musique, image et scénarios fictifs).
  • Les parties 5 et 6 évaluent la compétence qui permet d’accéder à certains états émotionnels et à générer des sentiments qui puissent faciliter les activités cognitives (demander à autrui de sentir un certain manière, juger autrui)
  • Les parties 7-10 servent à mesurer la capacité à comprendre les informations liées aux émotions (émotions complexes, enchaînement émotionnels, suite de séquences d’émotions).
  • Les parties 11 et 12 mesurent la capacité des individus à réguler leurs émotions, en mesurant le degré d’adaptation à des situations proposées.

À travers ces 12 sous-échelles, l’EMIE propose d’appréhender le niveau global d’intelligence émotionnelle d’un individu qui mesure les quatre compétences distinctes de Meyer. En ce qui concerne son quotation, on utilise soit de critères de l’expert, soit de critéres de consensus.

23
Q

Pros and cons d’EMIE

A

Pros :

  • Prend en compte la subjectivité du sujet
  • Contextualisation des items
  • Objectivité
  • Plusieurs dimensions (complet)
  • Système de meilleures réponses
  • Dimensions interpersonnelles, pas uniquement centrées soi-même
  • Peu de désirabilité sociale

Cons :

  • Mise en place technique
  • Test trop long
  • Réponses parfois difficiles
  • Biais culturels
  • Experts parfois difficiles à trouver
24
Q

Le TAS-20

A

Le Toronto Alexithymia Scale, version corrigé, crée par Bagby, Parker et Taylor en 1994, est une échelle de Likert auto-raporté à 20 items avec 5 dimensions.