Les concepts et méthdologies vu en TD Flashcards
Les indispensables pour construire une histogramme
Le titre doit être le plus clair et complet que possible. S’il y a des indications des caractéristiques des sujets, il faut les mentionner.
En ordonnée, on décrit l’effectif du nombre des sujets.
En abscisse le nom du test et si possible spécifier l’échelle de mesure. Il peut avoir un minimum et maximum théorique mais cela n’est pas obligatoires.
Si les valeurs peuvent continuer, on met des flèches.
Au niveau des l’aspect du graphique, on préfère des bâtons (stapeldiagram) et les ordonner à l’origine du 0.
Dans l’ordonnée, si on a une échelle likert, on devrait dire ici que, par ex. “1 = faible ; 7 = forte” en mentionnant bien sûr quoi qu’on mesure.
Investiguer la présence des effets:
- Effet planché : notes plutôt basses, courbe asymétrique à droite, test trop difficile
- Effet plafond : notes plutôt hautes, courbe asymétrique à gauche, test trop simple
Les indispensables pour construire une diagramme de corrélation
Donner un titre le plus exhaustif au diagramme.
Si tous les scores ne sont pas représentés, on met des flèches.
S’il y a plusieurs participants au même endroit, on met un point plus gros.
On essaye de faire un diagramme carré, pour que le nuage ne soit pas déformé.
Répondre aux questions :
- Est le nuage positif (ascendant) ou négatif (descendant)?
- Est le nuage plus diffus (corrélation plutôt faible) ou plus compacte (corrélation plutôt forte)?
Savoir que les axes sont interchangeables, car une corrélation est une relation non causale entre deux VD. La corrélation est l’ordre de classement des participants.
Quelles sont les deux caractéristiques d’un test psychologique?
La standardisation et l’étalonnage
Qu’est ce que le test psychologique?
Le test psychologique est un dispositif d’évaluation permettant de mesurer les caractéristiques des individus en comparant leurs scores avec une population de référence. C’est un instrument de mesurer, une observation de comportements qui a deux caractéristiques primaire : la standardisation et l’étalonnage.
La standardisation
Définition de standardisation
Elle réponde à la question “Le test est-il objectif ?”
La standardisation permet de rendre les évaluations et leurs interprétations objectives. Comme ça, on peut interpréter les résultats entre les individus en évitant des biais.
Quels aspects faut-il standardiser ?
La consigne : Standardiser les consignes permet d’éviter qu’un passant soit surpris dans un test.
Les conditions de passation : On cherche à assurer qu’un test se passe dans un cadre similaire à chaque fois qu’il est passé
Le matériel : On doit avoir les mêmes matériels, qui sont présentés dans la même ordre pour tous les participants et fourni dans en bon état
La cotation : Tous les évaluateurs sont censés donner un score identique au même test. Il est important alors d’avoir des cotations bien définies. Il faut seulement interpréter les résultats dans un test.
L’étalonnage
Définition d’étalonnage
Il réponde à la question “Le test permet-il de situer une note parmi un ensemble de notes?”.
La note brute ne prend sens que lorsqu’elle est comparé à une population de référence. Cela va donner une indication sur la performance d’un individu. L’étalonnage permet donc d’attribuer un rang aux participants. Étalonner une distribution consiste à diviser la distribution en classes.
Alors, l’étalonnage est une action de situer une note parmi un ensemble de notes.
Les deux grand types d’étalonnage
Le quantilage : Il est fait de façon à avoir X catégories contenant le même effectif. Il permet de bien discriminer les sujets moyens (qui se trouvent au milieu de la distribution). En revanche, il permet moins bien de discriminer les participants aux extrémités.
L’étalonnage normalisé : Il est fait de façon à reproduire X catégories respectant la loi normale (= beaucoup de sujets au milieu de la distribution et peu aux extrémités). L’étalonnage normalisé permet de bien discriminer les participants aux extrémités, mais, il permet de moins bien discriminer les personnes au milieu. Un distribution normale est symétrique autour de la moyenne qui est égale à la mode et à la médiane.
La sensibilité
Définition de sensibilité
Elle réponde à la question “Le test est-il discriminant?” et désigne la capacité d’un test à différencier finement les individus les un entre les autres dans une population définie. Un test n’est pas informatif si tous les participants ont la même note. La distribution est gaussienne si les scores observés sont similaires aux scores théoriques.
Les deux types de sensibilité
La sensibilité des items : Un item est parfaitement discriminant lorsqu’il y a 50% de bonnes réponses. Cela permet de parfaitement distinguer ceux qui réussissent à répondre à un item et ceux qui ne réussissent pas. Un item est dit sensible lorsqu’il se trouve dans un intervalle de 30 à 70% de bonnes réponses.
La sensibilité du test : On dit qu’un test sensible lorsque cinq points sont réunis :
- Il y a une distribution symétrique des scores.
- Les indices de centralité (moyenne, mode, médiane) doivent être proches entre eux.
- Les indices de centralité observés doivent être proches des indices de centralité théoriques.
- L’étendue observée doit être proche de l’étendue théorique.
- L’écart-type observé doit être supérieur à l’écart-type théorique.
La fidélité
La fidélité répond à la question “Le test est-il reproductible ?”. La fidélité s’intéresse à la reproductibilité du score. Il s’agit de la précision des mesures. L’objectif sera d’obtenir un score qui va être au plus près du score vrai de la personne qui répond.
En psychologie, tous les scores que l’on observe sont une _estimation du score vrai. En effet, aucun concept n’est directement observable. Par conséquent, on va systématiquement l’inférer à partir de comportements observables. Il s’agit du processus d’oppérationnalisation du concept. La différence ∆ entre le score vrai et le score observé sera appelée erreur de mesure.
Il y a quatre façons d’estimer la fidélité, qui reposent toutes sur la notion de corrélation. Une forte correlation indique une note vraie plus significante et que le test est fiable.
Les quatres façons d’estimer la fidélité
La FIDÉLITÉ TEST RETEST, dont l’indicateur s’appelle le coefficient de stabilité temporelle, consiste dans le fait d’administrer deux fois le même test aux mêmes participants dans les mêmes conditions. La corrélation entre t1 et t2 indique si on a préservé le classement des sujets. On choisit un intervalle de temps qui est pertinent selon la stabilité supposée de la mesure. Lorsqu’on choisit un intervalle court, on mesure la stabilité de test et quand on choisit un intervalle long on mesure la stabilité de trait (ex l’intelligence ou la personnalité de l’individu).
La FIDÉLITÉ INTER-JUGE qui permet de calculer la stabilité entre les évaluateurs.
La FIDÉLITÉ DES FORMES PARALLÈLES permet de calculer un coefficient d’équivalence. On administre deux versions du même test. La corrélation examine la préservation du classement des individus.
La CONSISTANCE INTERNE (fidélité interne) permet de calculer un coefficient d’homogénéité avec la méthode de bissection et alpha de Chronbach.
La méthode de bissection (split-half)
Consistance interne (fidélité)
On coupe le test en deux parties égales en items pairs/impairs, en 1ère partie/2ème partie du test ou même de manière aléatoire. Puis, on étudie la corrélation entre ces deux sous-scores pour vérifier que le test est bien homogène et consistant (= que les items mesurent la même chose).
Méthode d’alpha Chronbach
Consistance interne (fidélité)
Elle permet de vérifier la co-variance entre les items, c-a-d si plusieurs items d’une échelle mesurent bien la même chose.
Il essaie de résumer la corrélation entre les différents items, deux à deux. L’alpha de Chronback prend des valeurs de 0 à 1. On estime qu’il est satisfaisant à .80 et acceptable à .70.
La validité
La validité est la capacité du test à mesurer ce q’il est censé à mesurer. Cela renvoie à la pertinence de la mesure. Un test n’est pas valide dans l’absolu mais par rapport aux objectifs et au contexte. L’examen de la validité est un processus où l’on essaye d’accumuler le plus de preuves possibles en faveur de cette validité.
Pour vérifier la validité d’un test d’intelligence, on va essayer de voir s’il corrèle avec un autre test d’intelligence. On s’attend donc à une corrélation modérée et positive.