Les règles d'engagements particulières Flashcards

1
Q

RÈGLES D’ENGAGEMENT PARTICULIÈRES

A

Les règles d’engagement particulières sont des règles qui dérogent aux règles utilisées communément pour
l’engagement des détachements. Elles répondent à des situations particulières.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

ADAPTATION DE LA COUVERTURE OPÉRATIONNELLE

A

En cas d’événement prévisible ou fortuit pouvant avoir un impact défavorable sur la couverture
opérationnelle, le général commandant la BSPP ou son représentant (commandant opérationnel Brigade,
colonel de garde ou officier de garde CO) peut déroger aux règles d’engagement définies dans le présent règlement, avec ou sans anticipation sur tout ou partie du secteur de compétence de la Brigade. Cette mesure conservatoire vise à préserver une couverture opérationnelle minimale. Certaines interventions peuvent être alors délestées et la couverture opérationnelle peut être dégradée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

DELESTAGE

A

Le délestage est une décentralisation de la mise en oeuvre de détachements pour faire face à un afflux
massif des demandes de secours en rapport avec un événement particulier (sociétal, météorologique
technologique, etc.). Il correspond à une déconcentration de la responsabilité de la gestion et de la mise en oeuvre des moyens de secours associés à ce mode d’organisation opérationnelle. Pour autant, les liens de subsidiarité entre stations directrices restent effectifs. La gestion du délestage est réalisée depuis l’onglet « plan délestage » de l’application de gestion des opérations. Le mode délesté est associé à un ou plusieurs motifs d’alerte définis par le CO. Il peut concerner tout ou partie du secteur Brigade.
Les moyens alloués à la gestion d’un délestage type intempéries sont définis dans la note circulaire
annuelle relative au déploiement des moyens et ressources opérationnelles. Cette allocation est adaptable par le CO en fonction de la situation.L’ordre de départ émis par le CO n’est pas associé à un détachement.
Le délestage se gère principalement au niveau des PVO, sous la responsabilité du PVO compagnie qui
détermine les moyens du plan à allouer à chaque PVO de sa responsabilité. Chaque PVO concerné
organise l’engagement de ses moyens par liste d’interventions en respectant les principes suivants :
reconnaissance ou intervention immédiate, puis renforcement en cas de nécessité. L’édition d’une liste
d’interventions, une fois rattachée à un moyen du plan, vaut ordre de départ.
Le CRI, le message de rentrée, la clôture d’intervention, la clôture d’opération et le rapport de sortie de
secours (Cf. partie 2 / titre 5 / § 5) relatifs à chaque intervention sont réalisés au PVO TC.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

DEGRADATION

A

La dégradation est une minoration adaptée de certains détachements pour des motifs d’alerte ciblés. Elle
permet de garantir une couverture opérationnelle minimale lors de phénomènes contingents.
Le mode dégradé reste centralisé et est gèré uniquement par le CO. Ce mode de fonctionnement se traduit par la réduction automatisée de détachements prédéfinis dans la grille de départ des secours ou par la réduction manuelle de détachements préconstitués.
Exemple : DN dégradé à un EP et 1 MEA.

Un plan de couverture opérationnelle est une dégradation prédéfinie de la couverture opérationnelle
pour répondre à un événement particulier tel que le plan rouge alpha (PRA).Il est paramétré
conformément à la note circulaire annuelle définissant le déploiement des moyens et des ressources
opérationnelles. Sur ordre du CO, ce type de plan peut être déclenché, adapté ou créé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

PRÉSENTATION SPONTANÉE

EN SE RENDANT SUR INTERVENTION (MMA INDISPONIBLE)

A

Le chef d’agrès d’un moyen se dirigeant sur opération, indisponible de facto, et se présentant spontanément
sur une intervention, doit demander par phonie à la station directrice secondaire (CSO TC) « faites partir
les secours, tel motif, telle adresse ».
Il doit ensuite se rendre obligatoirement sur son intervention initiale, en laissant si nécessaire un seul
personnel sur place, sauf ordre contraire du CSO modifiant ou interrompant sa mission.
Un opérateur du CSO collationne le motif d’alerte et le lieu de l’intervention, puis crée l’intervention au
moyen de l’application 18-112 pour engager les secours.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

PRÉSENTATION SPONTANÉE

DE RETOUR D’INTERVENTION (MMA DISPONIBLE)

A

Le chef d’agrès d’un moyen disponible et sur le trajet de retour d’intervention (ou de toute autre activité),
et se présentant spontanément sur une intervention, doit transmettre le message de renseignements par
phonie à la station directrice secondaire (CSO TC) « présentation spontanée, tel motif, telle adresse » et
employer l’état de mise à jour « présentation spontanée » (STATUS), afin de garantir la non sélection de son engin dans une SAR sur ADAGIO.
Il reste sur place et traite l’intervention, renforcé par le CSO le cas échéant à la demande ou en fonction du
motif d’alerte (masque renfort). Le PVO contrôle ou réalise la mise à jour de l’engin (état de mise à jour :
« présentation spontanée »).
Un opérateur du CSO crée l’intervention (départ régularisé au moyen de l’application 18-112) et ajoute
manuellement le ou les moyens qui se sont présentés spontanément. Cet ajout peut également être réalisé
au niveau du (des) PVO(s) gestionnaire(s) de ce ou ces MMA présenté(s) spontanément.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

APPELS PARTICULIERS

APPELS SIMULTANES

A

En fonction de l’acheminement de l’appel d’urgence et lorsque les appels se multiplient simultanément,
l’ordre de départ peut parfois être réalisé par un opérateur du CO ou du CSO, voire par un stationnaire au PVO. Le stationnaire se reporte alors à la procédure « présentation spontanée » ou « appel verbal ».
Si la notion d’intervention existante à proximité est détectée au niveau du CO, du CSO TC ou du PVO
l’opérateur ou le stationnaire procède soit à un regroupement d’interventions, soit à une suppression
d’opération.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

APPELS PARTICULIERS

APPELS EMANANT D’UNE HANDICAPE DE LA VOIX

A

Les laryngectomisés et handicapés de la voix peuvent transmettre leurs demandes de secours au moyen de
l’enregistrement suivant :
« C’est un appel au secours, c’est un appel au secours d’un handicapé de la voix. J’ai besoin des
sapeurs-pompiers. Je suis Monsieur X, telle adresse ».
Si cet enregistrement ne précise pas le motif de la demande, l’opérateur fait partir un départ normal.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

APPELS PARTICULIERS

APPELS EMANANT D’UN SOURD OU D’UN MALENTENDANT

A

Le centre national de relais des appels d’urgence pour personnes sourdes ou malentendantes (CNR 114)
permet de centraliser, sur le site du CHU de Grenoble, toutes les demandes de secours qui émanent de
personnes ayant une déficience auditive (sourdes ou malentendantes) via le numéro d’urgence national
« 114 ».
Le CNR 114 transfère la demande de secours vers le service d’urgence concerné territorialement
compétent (police, gendarmerie, SAMU, sapeurs-pompiers du département territorialement compétent).
Lorsque le CO reçoit un appel du CNR 114 :
 l’opérateur 18/112 qualifie la demande. Si celle-ci ne correspond pas aux missions réalisées par la
BSPP, il en informe l’opérateur du CNR 114, qui clôt l’appel et redirige sa demande
 au regard des informations transmises, l’opérateur 18/112 sélectionne les moyens conformément à la
grille de départ des secours et applique les procédures habituelles d’envoi des secours
 en cas de doute, l’opérateur 18/112 fait partir un moyen conformément aux procédures en vigueur
(le bénéfice du doute profitant toujours à la victime)
 une fois l’ODE validé, l’opérateur 18/112 énonce : « Le CTA de la BSPP prend en compte
l’intervention, N° d’ordre… - commune de… »
 le suivi de l’opération est assuré par le CO via le CSO
 à la clôture de l’intervention, le CO collecte les éléments de renseignements suivants
(N° d’intervention, date, horaires, intervention confirmée ou non, prise en charge du requérant ou non, et lieu de destination si besoin est) et les transmet par téléphone au CNR 114, qui clôturera l’opération
Dans tous les cas, la décision d’envoi des secours repose sur une étroite collaboration entre le CNR 114 et
le CO.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

APPEL PAR LIGNE DIRECTE

A

Le stationnaire du PVO doit :
 réceptionner l’appel
 prendre les renseignements auprès du requérant : typologie de l’intervention, motif d’alerte (grille de
départ des secours), risques envisageables, adresse connue
 noter l’ensemble des informations (pour ne pas les perdre) sur une fiche de départ des secours
 raccrocher (un appel par ligne directe sans indication est synonyme de départ des secours)
 ne surtout pas préciser au requérant que les secours sont partis, mais lui indiquer que la demande est en
cours de traitement
 en cas d’urgence avérée, sonner le ou les moyens adaptés et les mettre dans un état transitoire
(cf. présentation spontanée)
 contacter le CSO TC, afin de se mettre en liaison avec un opérateur et de transmettre les
renseignements pour engager les secours
 suivre la procédure de la présentation spontanée en cas de sélection de moyens au niveau du PVO, en
association avec une procédure normale de déclenchement des secours (MIB sans sélection préalable de moyens par le stationnaire du PVO)

En cas de difficulté pour contacter le CSO ou en cas de mode dégradé, le stationnaire du PVO peut contacter le 18 en solution de repli pour traiter la demande de secours.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

APPELS N’ENTRAINANT PAS SYSTÉMATIQUEMENT LE DÉPART DES SECOURS

A

Sauf cas urgent ou risque particulier, la Brigade n’intervient pas pour certains types d’interventions
conformément aux arbres d’aide à la décision. Une procédure HMB ou INU y est associable (cf. titre 5).
Les plus courantes sont :
1) Personne bloquée en cabine d’ascenseur
L’opérateur 18/112 fait partir les secours dès lors qu’il a connaissance de la présence d’une personne âgée,
d’un enfant ou d’une personne prise de malaise, ou si un risque particulier est susceptible de menacer la
personne bloquée dans la cabine d’ascenseur.
2) Appel pour ouverture de porte
L’opérateur 18/112 ne fait partir les secours que s’il y a notion de victime ou de danger avéré à l’intérieur
du local.
3) Intervention pour nids de guêpes et essaims d’abeilles (hyménoptères)
L’opérateur 18/112 indique au requérant que cette mission n’est pas du ressort de la brigade de sapeurspompiers
de Paris. En revanche, en cas de danger immédiat, il fait partir les secours si l’intervention est
localisée :
 sur la voie ou dans les lieux publics ;
 dans certains établissements publics (ministères, ambassades, grandes administrations,
établissements scolaires, etc.).
En revanche, en cas de danger immédiat, il fait partir les secours si l’intervention est localisée :
 sur la voie ou dans les lieux publics
 dans certains établissements publics (ministères, ambassades, grandes administrations, établissements
scolaires, etc.)
En cas de rappel du requérant sans évolution du risque l’opérateur 18/112, après avoir précisé que cette
mission n’est pas du ressort des sapeurs-pompiers, communique le numéro de téléphone du centre de
gestion des prestataires de services ou invite le requérant à consulter les pages jaunes.
4) Prestation du ressort d’une société spécialisée (plombier, électricien, apiculteur, etc.)
L’opérateur 18/112, après avoir précisé que cette mission n’est pas du ressort des sapeurs-pompiers et qu’il dégage toute responsabilité de la part de la BSPP, communique le numéro de téléphone du centre de
gestion des prestataires de services ou invite le requérant à consulter les pages jaunes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

ADRESSES PARTICULIÈRES

PLAN SPÉCIAL ET ÉTABLISSEMENT RÉPERTORIE

A

Les plans spéciaux sont associés à des RED spécifiques. Les établissements répertoriés sont considérés
comme étant des ECTS : Établissements à Concept Tactique Spécifique. De ce fait, une Règle
d’Engagement des Détachements (RED) spécifique peut également être paramétrée pour ce type
d’établissement.
Les opérateurs du CO, du CTAR et des CSO peuvent engager les secours à hauteur du volume prédéfini
ÉTARÉ. Un compte-rendu systématique doit être réalisé auprès du chef de salle ou auprès du sous-officier « statique » par l’opérateur.

Concernant les établissements répertoriés, le stationnaire du PVO doit :
 faire partir les secours prévus selon le processus général
 compléter le départ normal éventuellement initiallement sonné à concurence d’un volume ETARE
 en cas d’indisponibilité ADAGIO, se reporter au mode dégradé 1 ADAGIO
 consulter le listing ÉTARÉ pour s’assurer de l’adéquation des moyens (partage BPO/ gestion des
ÉTARÉ).
L’opérateur du CSO doit vérifier l’action du stationnaire du PVO et alerter le sous-officier chef de salle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

AUTOROUTES OU VOIES RAPIDE

A

Lorsque la demande de secours aboutit directement au CO, l’opérateur fait partir les secours après
confirmation auprès du centre d’exploitation et de surveillance concerné .
Lorsqu’elle émane des CRS, l’appel aboutit au CSO TC qui fait partir les secours en fonction des
renseignements communiqués.
Le CSO TC est chargé de la liaison avec la CRS territorialement compétente afin de solliciter son
concours, préciser une adresse ou confirmer une intervention.
Aux règles d’engagement des moyens de secours de type « multi-adressage », il peut être associé un
concept tactique spécifique (tunnel de plus de 300 m, etc.).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

INTERVENTION HORS SECTEUR BRIGADE

A

Dans le cadre d’un protocole d’accord ou d’une convention (CIAM avec les départements de la grande
couronne), le demandeur doit directement saisir le CO. En période normale, les demandes sont honorées
systématiquement par le chef de salle du CTA 18/112. Il rend compte ensuite du départ des secours. Un
OGC est désigné comme chef de détachement dès lors que 2 moyens Brigade sont engagés.
Dans tous les autres cas, des détachements peuvent être constitués et envoyés hors du secteur de
compétence de la Brigade :
 soit sur ordre du préfet de police
 soit après validation d’une demande au CO Brigade par le commandement Brigade. Cette demande
n’est prise en compte que si elle est exprimée par le COZ

1) Demande de secours concernant une intervention hors secteur Brigade
Le stationnaire du PVO ou l’opérateur du CSO retransmet la demande au CO, qui alerte le CODIS
territorialement compétent.
L’opérateur du CO retransmet directement la demande auprès du CODIS territorialement compétent.

2) Demande de secours formulée par un CODIS pour une intervention située hors du secteur Brigade
L’appel est reçu au CO. L’opérateur 18/112 qui a reçu l’appel fait partir selon le processus général :
 conformément à la grille de départ de secours, s’il s’agit d’un 1er départ pour lequel les secours de la
Brigade interviennent seuls ;
 jusqu’à concurrence des moyens demandés, s’il s’agit d’une demande de renforcement (l’opération est
clôturée par un code CRI 99X et le rapport est réalisé de manière nominale).
Les chefs d’agrès envoyés en renforcement sur le secteur de la grande couronne se mettent à la disposition du COS sur place, sans transmettre de message.
S’ils interviennent seuls, ils se conforment à la marche générale des opérations et transmettent un message
de renseignement, qui est immédiatement répercuté par le CO vers le CODIS concerné.

3) Imprécision dans l’adresse ou intervention située en limite départementale
L’opérateur 18/112 du CO crée un ordre de départ selon le processus général et rend compte au CODIS
limitrophe du départ des secours.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

ENGAGEMENTS SPÉCIFIQUES

ENGAGEMENT DES MOYENS SDIS SECTEUR BRIGADE

A

L’opérateur est informé par la SAR qu’un lieu de stationnement SDIS est plus proche que celui de la
Brigade retenu par le système. À son initiative, il avertit le chef de salle, qui peut contacter le CODIS
compétent pour l’engagement de moyens SDIS.
Après validation du moyen retenu par le CODIS, l’opérateur fait un ajout en remplacement du moyen
BSPP (sélection manuelle via le masque de renfort choix par lieu de stationnement).
L’ordre de départ est reçu au PVO TC. Il doit être acquitté.
Si le moyen SDIS intervient sans la BSPP, l’opération doit être clôturée par le CRI 013.
Le sergent de jour ou le chef de garde doit réaliser le rapport principal en mettant en personnel « SDIS XX ».

 appartenant au PVO TC : le chef d’agrès désigné réalise le rapport principal en mettant en personnel
« SDIS XX »
 n’appartenant pas au PVO TC :
 le rapport principal est réalisé par un moyen affecté à un autre PVO
 un rapport secondaire est réalisé par le chef de garde ou le sergent de jour du PVO TC

Si l’engagement est en complément de moyens Brigade :

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

ENGAGEMENT DU VID

A

Sauf exception, les opérations VID sont réalisées par la compagnie territorialement compétente au moyen
du VID compagnie.
L’opérateur 18-112 ou le CSO doit engager toutes les interventions pour VID en mode « INU » sauf
lorsque le véhicule est sélectionné en tant qu’engin précurseur. Le stationnaire du PVO ajoute son VID à
l’intervention transmise, puis le sonne ou le dirige par radio.
Si le VID est engagé sur une opération de longue durée (contact téléphonique préalable de confirmation
par le PVO) ou si le nombre d’interventions en attente devient ingérable à court terme, le stationnaire du
PVO détenteur du VID doit en rendre compte au sergent de jour qui, après accord du chef de garde, voire de l’officier de garde compagnie, peut demander au CSO de faire engager un VID d’une autre compagnie ou engager un autre type de moyen de secours (EP par exemple).
Dans ce dernier cas :
 soit le stationnaire ajoute un EP de son LSO sur l’intervention en attente avant d’en rendre compte au CSO
 soit le stationnaire demande au CSO TC à faire ajouter un EP qui n’est pas de sa compétence

17
Q

ENGAGEMENT SUR EXERCICE

A

L’application 18-112 permet la création d’ODE en mode « exercice réel ». Dans ce cas, les moyens
sélectionnés dans la solution d’alerte retenue et validés par l’opérateur sont automatiquement mis dans un état de mise à jour indisponible pour le moteur de recherche de solutions d’alerte.
De fait, la réalisation d’ordre de départ en exercice réel est du seul ressort du CO ou du CSO (exemples :
exercices programmés avec des partenaires extérieurs, EPO ou CAO,…).
Une fois l’ODE reçu, le stationnaire du PVO doit mettre ces moyens dans un état de mise à jour
« indisponible instruction », « indisponible EPO » ou « indisponible CAO ».
En fonction de la couverture opérationnelle et des évènements en cours (fortuits ou prévisibles), le statique l’officier de garde CO, le colonel de garde ou le commandant opérationnel Brigade peut demander une remise en service rapide de ces moyens.

18
Q

DISPOSITIFS PRÉVISIONNEL DE SECOURS

A

Dans le cadre des grandes manifestations ayant lieu sur le secteur de la Brigade, des DPS sont mis en place
selon les directives zonales. Lors de ces différentes missions, les chefs d’agrès ou de détachement affectés se conforment aux prescriptions des règlements et notes en vigueur ou aux éventuelles consignes particulières.
La composition de ces détachements est décidée par le bureau en charge de l’opération, en fonction de la
nature de la prestation à fournir et des directives de la préfecture de police.

19
Q

MONTEE EN GARDE

A

Des MMA peuvent renforcer temporairement des LSO pour rééquilibrer la couverture opérationnelle. La gestion de cette règle est à la charge du CSO et du CO. La montée en garde fait l’objet d’un ordre de départ
et la rédaction d’un rapport de sortie de secours simplifié par le chef d’agrès, à son arrivée au sein du PVO renforcé.

Les droits associés aux montées en garde sont les suivants :
 le CSO prend en charge les montées en garde en interne sur son secteur de compétence
 le CO prend à sa charge les montées en garde inter groupements sur le secteur de compétence Brigade

20
Q

DEMANDES À TRAITEMENT SPÉCIFIQUE

UN SEUL ENGIN POMPE POUR FEU ET EXPLOSION

A

Le CSO sélectionne un engin-pompe du CS le plus proche et demande automatiquement l’intervention
d’ErDF et de GrDF.

21
Q

DEMANDES À TRAITEMENT SPÉCIFIQUE

DEMANDE D’ENGIN PROMPT SECOURS

A

Si un chef d’agrès, lors d’une opération avec victime(s), a besoin d’un renforcement qui ne nécessite pas
forcément l’envoi d’un engin-pompe, il exprime sa demande sous la forme :

« je demande un moyen de prompt secours pour tel motif, telle adresse, etc. ».

Le CSO sélectionne alors prioritairement un moyen associatif ou un VSAV, ou un EPM déclassé dès lors
qu’il est disponible dans le CSTC, le CS1 ou le CS2.
A défaut, il sélectionne un détachement de type MTNM (moyen de transport non médicalisé).
Le chef d’agrès, seul juge des moyens qu’il estime nécessaires, conserve toute latitude pour demander
d’emblée un engin-pompe (voire un fourgon).

22
Q

DEMANDES À TRAITEMENT SPÉCIFIQUE

DEMANDE DE REMPLACEMENT DE MOYEN

A

Un chef d’agrès se rendant sur intervention et qui se trouve dans l’incapacité de remplir sa mission initiale
(problème mécanique, accident, circulation neutralisée, etc.) doit demander par phonie à son CSO TC :

« faites partir un autre moyen en remplacement de tel moyen parti, tel motif, telle adresse, pour telle raison »

Il doit ensuite obligatoirement adopter les mesures nécessaires pour apporter une réponse au problème
qu’il a rencontré.