La messagerie phonie opérationnelle Flashcards

1
Q

MESSAGERIE PHONIE OPÉRATIONNELLE

A

Le présent titre définit les principes régissant la messagerie « phonie » opérationnelle, principal vecteur officiel de remontée d’information.

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2
Q

UNE RÉSEAU DIRIGE

A

L’exploitation du réseau radio de la Brigade est assurée sur le principe d’un réseau dirigé organisé à partir de 3 niveaux de stations directrices (CO, CSO, PVO), qui en assurent la mise en oeuvre et l’exploitation.
Le suivi chronologique et l’archivage des messages d’une opération sont assurés par les postes fixes (PVO,
CSO et CO) ou mobiles (PC TAC). Ces derniers doivent être en mesure à tout moment de faire le point de
la situation à une autorité.

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3
Q

DIFFÉRENT TYPE DE MESSAGE

A
Il existe 8 types de messages :
 message de départ
 message de présentation
 message de demande de moyens
 message d’ambiance
 message de renseignements
 message de déplacement
 message de disponibilité
 message de rentrée
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4
Q

TRANSMISSION D’UN MESSAGE RADIO

A

Les règles de transmissions des messages en phonie sont définies dans l’OBIDSIC.
Les messages de demandes de moyens, d’ambiance et de renseignements nécessitent une autorisation
préalable de transmission par la station directrice compétente, dès lors qu’ils doivent être transmis en
phonie.
La procédure est alors la suivante :
1) le chef de détachement demande préalablement l’autorisation de transmettre à la station directrice :
« indicatif station directrice ici tel moyen + n° immatriculation du MMA, de tel LSO parlez »
(précédé de « urgent, urgent, urgent » en cas d’urgence) ;
2) la station directrice compétente autorise la transmission par le message suivant :
« tel moyen + n° immatriculation du MMA, de tel LSO, ici indicatif station directrice, parlez »
(exemple : premier secours évacuation A 119 de GRENELLE ici GOLF 3, parlez) ;

3) le chef de détachement transmet son message
Pour qu’il ne soit pas tronqué, la transmission d’un message radio doit débuter après le déclenchement du relais, soit environ trois secondes après l’appui sur la pédale d’émission.
C’est pourquoi il est impératif que chaque message débute par l’annonce de l’indicatif du destinataire, ce
qui laisse au relais le temps de se déclencher.
Les messages simples sont transmis à vitesse lente, de façon à permettre aux stationnaires et aux opérateurs
de les écrire et/ou de les dactylographier.
Les messages de renseignement pour les opérations particulières avec PC TAC activé sont
systématiquement transmis une première fois à la vitesse d’une conversation, puis une seconde fois à
vitesse lente.
Un COS peut déléguer la rédaction et la transmission de ses messages. Il doit cependant préalablement les
valider et ils sont obligatoirement transmis à son nom.

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5
Q

IMPORTANCE DU MESSAGE RADIO

A

Le message fait partie intégrante de l’opération dont il est le reflet. Il est la signature professionnelle de
celui qui le transmet et doit être considéré comme un savoir faire. La chaîne de commandement
opérationnel doit en conséquence veiller à la qualité des messages.
Les rédacteurs des différents messages doivent être sensibilisés sur le fait que la Brigade est de plus en plus
confrontée à des plaintes contre les secours et à l’exigence de l’autorité de tutelle dans sa quête du
renseignement. La qualité des messages, le respect de leur fréquence d’émission et la cohérence de leur
contenu permettent d’éluder un grand nombre de difficultés immédiates et à venir.
Le message doit prioritairement être transmis par radio, afin d’être entendu et enregistré.
Cependant, en cas de difficulté de transmission, les messages peuvent exceptionnellement être transmis par d’autres moyens : téléphone, fax, Internet.

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6
Q

MODIFICATION D’UN MESSAGE

A

Tout message de renseignements peut être modifié avant le message « opération terminée », dès lors que
cette modification est enregistrée sur le réseau radio. Toutefois, cette option de confort est à utiliser avec
parcimonie.
En effet, lorsqu’un contentieux existe entre la Brigade et un tiers, l’enregistrement des messages et les
dossiers (rapport minute, main courante opérationnelle, etc.) liés à cette opération peuvent être
réquisitionnés.
En revanche, une modification ne peut plus être prise en compte après la clôture de l’opération.
Exemple :
« Modification au message de 12h50, au lieu du 38 boulevard Exelmans, lire 34 boulevard Exelmans ».

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7
Q

EMPLOI DES STATUS ANTARES

A

Les STATUS sont des messages de données courts qui s’utilisent en lieu et place des messages de phonie.
Ils sont définis dans l’OBIDSIC.

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8
Q

MESSAGES RELATIFS À L’ENGAGEMENT DES MOYENS

A

En fonction des règles définies pour l’emploi des STATUS, ces messages sont suivis des actions idoines
dans ADAGIO par les stations directrices compétentes (état de mise à jour du moyen, complément de la
main courante opérationnelle, etc.).

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9
Q

MESSAGE DE DEPART

A

Tout chef d’agrès d’un MMA équipé d’un poste de radio formalise son départ, dès qu’il débute son trajet.
Ce départ est annoncé soit par STATUS, soit par STATUS et phonie conformément aux cas définis au
paragraphe 2 du présent titre.
En phonie, la procédure « message en l’air » est utilisée, précédée de l’indicatif de la station directrice sous
la forme :
Cas général :
« Indicatif de la station directrice secondaire compétente, tel moyen, n° d’immatriculation du MMA, de tel LSO parti pour tel motif, telle adresse »
(la mention de la commune n’est faite qu’en banlieue).
Pour un VLR : « Indicatif de la station directrice compétente, tel officier de garde ou tel expert parti pour tel motif, telle adresse»
(la mention de la commune n’est faite qu’en banlieue).
Il n’y a pas d’accusé de réception de la part de la station directrice compétente.
Exemples :
« G1, fourgon d’appui 10 de Ménilmontant parti pour court-circuit, sans numéro rue Charles Cros ».
« Etat-major, officier prévention parti pour feu d’entrepôt avenue de la Carrelle à Villeneuve-le-Roi ».

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10
Q

MESSAGE DE PRESENTATION

A

Le message de présentation est obligatoire pour tout MMA équipé d’une radio, dès son arrivée sur les
lieux. Il est transmis soit par STATUS, soit par STATUS et phonie lors d’un départ de plusieurs engins,
conformément aux cas définis au § 2 du présent titre.
En phonie, la procédure « message en l’air » est utilisée, précédée de l’indicatif de la station directrice sous la forme :
Cas général :
« Indicatif de la station directrice secondaire compétente, tel moyen, n°d’immatriculation, de tel LSO se présente ».
Pour un VLR :
« Indicatif de la station directrice compétente, tel officier de garde ou tel expert, grade nom, je me présente ».
Exemples :
« G1, fourgon d’appui 10 de Ménilmontant se présente.»
« G1, officier de garde de la 13e compagnie, capitaine X, je me présente. »
En mode normal, il n’y a pas d’accusé de réception de la part de la station directrice. Suivant les modes de
fonctionnement dégradés, chaque présentation de MMA en phonie doit être collationnée par le PVO
territorialement compétent, afin que le chef d’agrès ait la certitude que son message a bien été reçu. Au
besoin, il réitère sa transmission jusqu’à ce qu’il entende l’accusé de réception. Par défaut, la station
directrice secondaire compétente peut prendre le relais d’un PVO défaillant.

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11
Q

MESSAGE DE DEMANDE DE MOYENS

A

Il est transmis en phonie, voire par STATUS dans les cas courants, conformément aux cas définis au paragraphe 2 du présent titre, et au plus vite dès lors que le COS estime que des moyens supplémentaires
lui sont nécessaires.

Ce message a priorité sur tous les autres.

La première demande peut intervenir dès la présentation sur les lieux de l’intervention et de préférence
dans les 5 premières minutes.
Le premier message de demande est une « demande sèche », tout comme les demandes consécutives à un
changement défavorable de situation.
Dans les autres cas, elle précède et s’associe au message de renseignement.

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12
Q

GENERALITES SUR LA DEMANDE DE MOYENS

A

Une demande de moyens est destinée à honorer un besoin opérationnel (en moyens ou en actions à
entreprendre) pour répondre à une situation particulière.

Cette demande doit être associée à une adresse, un groupe horaire et/ou un motif selon les règles suivantes :
 l’adresse est mentionnée à la première demande de moyens. Elle peut l’être également dans la demande
de moyens suivante s’il est nécessaire de définir une autre adresse d’accès des secours ou une zone de
déploiement initial
 le groupe horaire : pour les demandes de dispositif de relève, de surveillance ou de déblai (délai d’une
heure minimum)
 le motif : uniquement pour les services publics et lors des demandes d’engins et/ou matériels spéciaux
autres que pour feu
 les moyens médicalisés et les moyens de transport non médicalisés type AASC, VSAV.. prennent
respectivement les appellation : « équipes médicales » et « équipes SAP » (éventuellement à deux)

Le message est introduit par le grade et le nom du COS :
« Golf 3, Fourgon 45 de Champerret parlez ».
« Fourgon 45 de Champerret, parlez ».
« Du Capitaine Dupond, je demande… ».

Exemples :
 « Je demande un groupe incendie, telle adresse »
 « Je demande deux engins pompes dont un fourgon, telle adresse »
 « Je demande complément de départ normal, telle adresse »
 « Je demande 1 fourgon de protection éclairage ventilation, électricité de France d’urgence, telle
adresse, pour fuite d’eau… »
 « Je demande un moyen de prompt secours pour tel motif, telle adresse… »
 « Je demande 2 fourgons, en relève d’attaque… »
 « Je demande rendu pour 11 h 30, un dispositif de surveillance composé de 2 engins pompes dont un
fourgon »
 « Je demande rendu pour 03 h 00 un dispositif de déblai et de surveillance composé d’un enginpompe
avec chef de garde »
 « Je demande rendue pour 17 h 30 une relève composée d’X engin(s) pompe(s)… »

En cas de demande d’une ressource particulière, celle-ci doit être formulée sans préciser d’engin détenteur, à charge pour le CSO ou le CO de l’honorer de la manière la plus adéquate qui soit.

Exemples :
 « Je demande une échelle à coulisses petit modèle, etc. »
 « Je demande un détecteur multigaz, etc. »
 « Je demande un ventilateur opérationnel (en précisant lequel, ANETI, TURBEX etc.) »

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13
Q

DEMANDE DE MOYEN MEDICALISE

A

Les demandes de moyen médicalisé peuvent être faites selon deux procédures :

CAS « USUEL »
Dans le cas où la décision d’envoi d’un moyen médicalisé a été prise par le médecin coordinateur après le bilan du chef d’agrès, ou lorsque le moyen médicalisé est envoyé au départ des secours, le chef d’agrès mentionne dans son message de renseignements :
« …Attendons équipe médicale ».

CAS « EXCEPTIONNEL »
Dans certains cas, le chef d’agrès a besoin d’un moyen médicalisé, mais se trouve confronté à une situation
particulièrement urgente ou est dans l’impossibilité de contacter la coordination médicale, il doit alors
effectuer sa demande sous la forme suivante :
« …Je demande une équipe ou un groupe médical, pour tel motif, telle adresse, coordination médicale non contactée ».
Le CSO territorialement compétent transmet alors la demande à la coordination médicale et s’assure de
l’envoi de ce moyen.

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14
Q

DEMANDE DE POLICE

A

Le chef d’agrès fait une demande générique de police sans se soucier des compétences territoriales. Le
CSO territorialement compétent est chargé de trouver le service compétent (CRS, PAF, GTA, police, etc.)
en fonction de l’adresse, de transmettre la demande et de s’assurer de l’envoi des moyens demandés.
Cas nominal
« Je demande police, telle adresse, pour tel motif ».
Cas particulier
En l’absence de la police et dans le cadre d’une agression caractérisée envers les secours :
« Je demande police d’urgence, telle adresse, pour tel motif ».

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15
Q

DEMANDE DE SERVICE PUBLIC

A

Un service public autre que la police peut être prévenu (message de rentrée) ou demandé d’urgence selon
l’importance de l’opération, les cas retenus dans une convention et les capacités de réponse du dit service.
Une demande de service public doit toujours être accompagnée d’un motif exprimé clairement, afin de lui
permettre d’adapter ses moyens.
Une demande d’urgence est nécessaire pour marquer l’importance d’une intervention rapide du service
public requis.
Cas non urgent :
À inscrire uniquement dans le message de rentrée (rubrique n°9).
Cas urgent (exemples) :

 Laboratoire central de la préfecture de police :
« je demande laboratoire central de la préfecture de police d’urgence,
telle adresse, pour tel motif »
 GRT réseau transport :
« je demande gaz réseau transport d’urgence, telle adresse pour tel motif »
 GrDF réseau distribution :
« je demande gaz de France d’urgence, telle adresse, pour tel motif »
 ErDF1 :
« je demande électricité de France d’urgence, telle adresse, pour tel motif »
 RTE :
« je demande réseau transport électricité d’urgence, telle adresse, tel motif »
 Renforcement ErDF et/ou GrDF :
« Je demande renforcement électricité de France d’urgence et/ou renforcement gaz
de France d’urgence, telle adresse, pour tel motif »
 CPCU :
« je demande compagnie parisienne de chauffage urbain d’urgence,
telle adresse, pour tel motif »

1 Il ne faut pas demander EDF-GDF dans le premier message de renseignement dans les cas suivant : groupe habitation ou incendie et par anticipation, demande de renfort (incendie, habitation, secours), demande d’un ou plusieurs engins-pompe en renfort sur feu. Ce sont les CSO territorialement compétents qui s’en chargent automatiquement.

 Architecte de sécurité :
« je demande architecte de permanence d’urgence, telle adresse, pour tel motif »
 CLIMESPACE :
« je demande CLIMESPACE d’urgence, telle adresse, pour tel motif »
 Brigade fluviale :
« je demande brigade fluviale d’urgence, telle adresse, pour tel motif »
Les secours doivent impérativement attendre le service demandé, puis le présenter en direct sous la forme :
« tel service se présente »
ou en différé en associant un groupe horaire sous la forme :
« tel service présenté à telle heure ».
Il n’est pas de la compétence de la BSPP de prévenir ou de demander l’inspection du travail.

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16
Q

MESSAGE D’AMBIANCE

A

Il est émis systématiquement en phonie sans procédure ni formalisme particulier.
Il consiste pour le COS, ou pour un de ses supérieurs dans la chaîne de commandement opérationnelle, à
décrire succinctement la situation telle qu’elle est constatée, ainsi que son évolution probable : il est une
réponse instantanée aux questions « de quoi s’agit-il ? » et si possible « quels sont les risques avérés ? ».
Il est important de rester factuel.
Il est passé dans les cas suivants :
 lorsqu’il s’agit d’alerter ou de rassurer rapidement le commandement sur une situation, de préférence
dans les 10 minutes après s’être présenté.
 en cas de situation ou d’événement exceptionnel :
 sur-accident ;
 agression violente des secours ;
 impossibilité de passer un message classique dans les délais normaux ;
 nécessité d’informer rapidement le commandement et les autorités de tutelle d’un nouvel élément
pouvant par exemple avoir des répercussions médiatiques.

Exemples :
« Il s’agit d’un feu d’appartement avec propagation par la façade, nombreux sauvetages et mises en sécurité en cours ».
« Il s’agit d’un accident grave de la circulation concernant un bus RATP, nombreuses victimes éjectées et incarcérées ».
« Il s’agit d’un feu de ballots de paille sur la VP sans risque de propagation.
Les manifestants de la confédération paysanne nous interdisent l’accès au foyer en nous menaçant en cas de tentative d’extinction. La police est présente, risque de médiatisation importante de l’intervention ».
« Il s’agit d’un accident ferroviaire sans gravité entre un TGV sans passager et un TER ».

Ce message n’a pas à être répété.
Seul est transmis par la station directrice compétente : « message reçu à tel heure ou message non reçu ».
Il est confirmé dès que possible par un message de renseignements, auquel il ne se substitue pas.
Il peut également être doublé par un appel téléphonique au CO ou au CSO TC.

17
Q

MESSAGE DE RENSEIGNEMENTS

A

Le message de renseignement présente la situation de l’intervention au moment de son émission. Il doit
être court, bref, précis, sans verbiage et s’appuyer sur la Marche Générale des Opérations (MGO).

La MGO incendie est définie dans la partie 4 du présent règlement.

CARACTERISTIQUES

1) Le mode de transmission
Ce message est transmis en phonie, voire par STATUS dans les cas courants, conformément aux cas
définis au paragraphe 2 du présent titre.
Il est obligatoirement transmis en phonie dans les cas suivants :
 lorsque le motif de départ ou l’intervention concerne un feu, une explosion, une fuite de gaz ou présente
un caractère NRBC
 lorsqu’un plan spécial est déclenché
 lorsque des moyens de renforcement ont été demandés (à l’exclusion des moyens de prompt secours), y compris des moyens médicalisés
 s’il y a présence d’une personnalité ou d’une haute autorité sur les lieux de l’intervention, qu’elle soit
impliquée ou non
 lorsqu’il y a découverte d’une victime dont le décès est certain, y compris en présence de la police
 à partir de 2 victimes sur l’intervention
Il est transmis par téléphone lorsqu’un détachement BSPP intervient hors du secteur Brigade, comme cela
est prévu dans le cadre des CIAM.
En cas de doute, le chef d’agrès conserve en dernier ressort toute latitude pour juger de l’opportunité de
transmettre un message de renseignements.

Dans le cas où aucun message de renseignements n’est transmis, il n’y a pas lieu de procéder à une
quelconque régularisation au retour d’intervention. Le CRI et le message de rentrée, saisis immédiatement après le retour de l’engin au centre de secours, sont suffisants pour renseigner le commandement.

2) La fréquence des messages de renseignement
Le premier message est transmis au plus vite par le COS, idéalement dans les 15 mn après la présentation
du premier engin sur les lieux de l’intervention. Ce délai peut être porté à 30 mn si un message d’ambiance est transmis entre temps.
Pendant les phases actives, le délai entre 2 messages ne doit en principe pas dépasser 45 mn. Cependant,
après les phases actives, le délai peut être porté à 90 mn.
Pour les interventions de longues durées, les messages seront passés lors de tout changement d’équipe de surveillance, de déblai ou au moment des rondes.

18
Q

LE PREMIER MESSAGE DE RENSEIGNEMENTS

A

1) Contexture générale
Dans le cas où un message de renseignement doit être transmis, il doit indiquer les éléments suivants :
 nature et importance (feu ou violent feu2 de tel contenant, de tel contenu, de poubelle, de véhicule, de
forêt, « consécutif à » le cas échéant…)
 adresse exacte (y compris l’étage)
 destination et nombre d’étages du bâtiment (pour feu)
 mesures prises ou en cours par les SP (actions sur le public avec degré de panique dans les ERP3,
sauvetages, mises en sécurité ou évacuations, lances en manoeuvre ou en attente, périmètre de sécurité,
arrêt de la circulation, activation SINUS, etc.)
 bilan provisoire (en présence de victime(s))
 services publics et spécialisés et autorités (« sur les lieux », « présenté à telle heure » ou « se présente »)
 incidence prévisible de l’événement (le cas échéant)
 appréciation du COS sur l’évolution prévisible de la situation (cette appréciation est systématique lors
des incendies, ainsi que lors des interventions particulières ou importantes de tout type où des
reconnaissances sont nécessaires pour délimiter un risque ou rechercher des victimes) :
 si la situation présente un risque prévisible d’extension du sinistre et/ou de danger pour les
personnes, il termine son message par l’appréciation : « poursuivons reconnaissances »
 sinon, il transmet l’appréciation « reconnaissances en cours » qui correspond également à une phase
incontournable de la MGO

L’appréciation « poursuivons reconnaissances » a pour finalité d’alerter le CO, le CSO TC et la chaîne de commandement sur un risque d’évolution défavorable de la situation.

Exemples :
« Violent feu d’étage, telle adresse, au 6e étage d’un bâtiment à usage d’habitation R+7, R-1, 2 lances et ventilation opérationnelle en manoeuvre, nombreux sauvetages et mises en sécurité en cours, point de regroupement des victimes telle adresse, bilan provisoire 2 urgences absolues, police et EDF présentés à telle heure, poursuivons reconnaissances ».
« Je demande un groupe d’intervention chimique et une camionnette de réserve d’air comprimé et police telle adresse. Légère fuite d’un liquide non
identifié sur une palette de fûts, consécutive à une opération de chargement d’un ensemble routier. Périmètre de sécurité établi. Procédons à l’absorption
du produit et à une dépalettisation à l’air libre pour identifier l’origine de la fuite et le produit concerné. Pas d’incidence sur l’activité de la zone, reconnaissances en cours ».

2 Feu qui n’est pas nécessairement important, mais dont les manifestations indiquent une vitesse exceptionnelle de combustion et des risques de propagation.
3 Pas de public, public présent pas de panique, public présent paniqué.

« Je prends le commandement des opérations de secours. Je demande le groupe d’intervention en milieu périlleux, un fourgon protection éclairage
ventilation et attendons deux équipes médicales, telle adresse. Procédons au sauvetage de 2 hommes tombés en Seine depuis une berge de 6 mètres de
haut. Police présentée à telle heure, reconnaissances en cours.. ».
« Je demande groupe RSMU telle adresse. Secours à des ouvriers ayant chuté du 15e étage avec leur nacelle. Bilan provisoire : 3 UA. Equipe médicale
Beaujon sur les lieux. Préfet des Hauts-de-Seine sur les lieux. Reconnaissances en cours ».
« Je demande une équipe antipollution aquatique, 1 camionnette de réserve d’air comprimé, 1 équipe SAP, 1 fourgon producteur de mousse telle adresse. Feu de péniche à usage de transport de fuel. 1 sauvetage effectué. 2 lances option mousse en manoeuvre. Bilan
provisoire : 1 urgence relative. Service de navigation de la Seine et brigade fluviale sur les lieux. Risque de pollution non écarté. Poursuivons reconnaissances ».

19
Q

Contexture simplifiée

A

Pour une intervention courante en mode dégradé ANTARES (status HS), le COS transmettra dans son
message unique de renseignement les informations nécessaires à la compréhension de l’intervention.
Exemples :
« accident de circulation entre deux véhicules de tourisme, telle adresse, 2 urgences
relatives, police sur les lieux ».

20
Q

Feu éteint au 1er message

A

Lorsque le feu est passé « éteint » dans le premier message de renseignements, il convient de définir le
contenant précis dans lequel il est survenu :
Exemple :
« Je demande gaz de France d’urgence, feu de cuisine de restaurant d’une surface de 20 m² environ, telle adresse, au rez-de-chaussée d’un bâtiment à
usage mixte commerce et habitation R+7, R-1, éteint au moyen de la LDT, public présent, pas de panique 10 personnes évacuées avant notre arrivée, électricité
de France et police présentées à telle heure, déblai, dégarnissage et reconnaissances en cours ».

21
Q

Feu non éteint au 1er message

A

Lorsque le feu n’est pas passé « éteint » dans le premier message de renseignements, il s’agit de
mentionner le volume intégrant le contenant dans lequel a lieu le sinistre :
 plus d’une pièce concernée : « feu d’appartement », « feu de duplex », « feu d’atelier », « feu de caves »…
 plusieurs appartements, ou chambres de bonnes ou chambres d’hôtel concernés au même niveau : « feu
de RdC » ou « feu de rez-de-jardin » ou « feu d’étage » ou « feu de niveau » ou « feu de sous-sols »
 à partir de 2 appartements à 2 niveaux différents : « feu d’immeuble », « feu d’hôtel »…
 plusieurs constructions concernées : « feu d’îlots », « feu de pâté de maison », « feu de quartier »
 autres : « feu d’entrepôt », « feu de parc de stationnement couvert »…

Exemple : 2 appartements sur un même niveau
« violent feu de niveau, telle adresse au 6e étage d’un bâtiment à usage d’habitations R+7, R-1, 2 lances et ventilation opérationnelle en manoeuvre, plusieurs sauvetages et mises en sécurité en cours, point de regroupement des victimes telle adresse, bilan provisoire 2 UA, attendons une équipe médicale,
police sur les lieux, poursuivons reconnaissances ».

Les moyens hydrauliques
Les moyens hydrauliques sont transmis au paragraphe « mesures prises ou en cours » en commençant par
les moyens en manoeuvre et en les indiquant dans l’ordre croissant de puissance.
Les utilisateurs des moyens ne doivent pas être mentionnés dans le message.
Il doit être précisé :
 les lances en manoeuvre4 (dont celles sur MEA), puis celles en attente5 :
 un nombre ;
 un type :
 lance à poudre
 lance du dévidoir tournant
 lance spéciale (lance BIRO, générateur TURBEX, etc.)
 lance à eau (Q2 et Q3 sans distinction), dont celle sur colonne sèche ou humide et celle option mousse
 lance grande puissance (Q4 et/ou 50x25 sans précision), dont celle option mousse
 lance canon eau ou mousse
 les moyens privés utilisés en manoeuvre ou en attente :
 réserve de sable, seau, extincteur, robinet d’incendie armé, lance canon ou lance à mousse du dépôt, etc.
 le nombre de lignes de 110 mm établies

Exemple :
« …3 lances dont une sur échelle, 4 lances grandes puissances, 1 lance canon eau, 1 robinet incendie armé en manoeuvre, 4 lignes de 110 établies… »

4 Les lances établies en protection sont passées en manoeuvre.
5 Les lances en cours d’établissement ne sont passées que lorsqu’aucune lance n’est en manoeuvre ou en attente.

22
Q

La ventilation

A

Parmi les phases de la MGO à évoquer au paragraphe « mesures prises ou en cours », la ventilation doit
être mentionnée selon les règles suivantes :
 la ventilation naturelle ne doit pas apparaître dans le message
 la ventilation mécanique doit apparaître dans le message au travers de ses 2 composantes :
 le désenfumage mécanique et la ventilation opérationnelle :
 si les ventilateurs en service à la Brigade sont utilisés, transmettre :
« …ventilation opérationnelle en manoeuvre… »
 si le désenfumage mécanique imposé dans certains établissements par les règlements de prévention
(IGH, parc de stationnement, ERP, etc.) est mis en oeuvre, transmettre :
« …désenfumage mécanique en cours… »
 si le désenfumage mécanique et la ventilation opérationnelle sont utilisés, transmettre :
« …désenfumage mécanique en cours et ventilation
opérationnelle en manoeuvre… »
 lorsque la ventilation opérationnelle et/ou le désenfumage mécanique sont terminés, transmettre :
« …ventilation opérationnelle et/ou désenfumage mécanique terminé… »
 ne pas indiquer les moyens (VGD, VHA, VEA, ANETI, générateur TURBEX, ventilateurs des
échelles), la technique (en surpression, en dépression) ou la tactique (attaque ou protection)

23
Q

Les victimes

A

 Notions de bilans provisoires et de bilan définitif
Dans le cas où plusieurs messages de renseignements vont être passés, des bilans provisoires devront être
transmis avec la mention « bilan provisoire ». Ils sont évolutifs par définition, tant à la hausse qu’à la
baisse (à éviter toutefois).
Un bilan définitif n’est passé qu’en fin d’opération, sans notion de vecteur de transport et de destination
précisés dans le message de rentrée. Il est simplement indiqué le nombre de victimes évacuées par moyen
médicalisé et moyen non médicalisé.
 Catégorisation des victimes
Dans un message de renseignements, il faut mentionner la catégorisation de la victime sous la forme :
décédée (DCD), urgence absolue (UA) ou urgence relative (UR).

Exemples :
« …équipe médicale Avicenne sur les lieux ou présentée telle heure, bilan provisoire :
1 DCD, 3 urgences absolues dont un enfant et un militaire du corps, 1 urgence relative… »
OU
« Attendons 1 équipe médicale, telle adresse, accident de circulation entre deux véhicules de tourisme,…, bilan provisoire : 1 urgence absolue, … ».
Les mentions UA et DCD (sauf décès certain) passées dans un bilan définitif doivent
obligatoirement faire l’objet d’une validation médicale préalable.
 Cas des interventions à un seul message de renseignements
Pour les interventions où le COS est certain du bilan et qu’il n’y a qu’un message de renseignements à
passer, il est inutile de transmettre en-tête « bilan définitif » dans le message avant de préciser le nombre et la classification des victimes.

 Types particuliers : militaires, policiers, nourrissons, enfants
Si la victime est un militaire du corps, un militaire, un policier, un nourrisson ou un enfant, la catégorisation est complétée par son type.
Exemple :
« …1 militaire du corps urgence relative… » ou « …2 urgences relatives dont 1 enfant… ».

 SINUS
Le SINUS (Système d’Information Numérique Standardisé) est mis en oeuvre :
 dès le déclenchement d’un plan rouge, d’un plan rouge alpha ou d’un plan jaune ou d’un plan jaune
alpha
 sur décision du COS (préconisation de l’EMZDSP dès 5 victimes).
Dès l’utilisation du système, le COS transmet :
« …SINUS activé… ».
Après l’activation de SINUS, le bilan transmis sur les ondes est le bilan réel. Le bilan SINUS n’est pas
transmis par radio.
 Découverte d’une victime décédée sur feu
Le message est transmis le plus rapidement possible avec l’heure exacte de la découverte du corps. Le type
de personne (homme, nourrisson, etc.) est si possible précisé.
Exemple :
« Je demande laboratoire central de la préfecture de police d’urgence pour une femme découverte décédée à telle heure ».

24
Q

Sauvetages, mises en sécurité

A

Dans le premier message de renseignements, le nombre de sauvetages et de mises en sécurité en cours, ainsi que la façon dont ils sont effectués n’ont pas à être détaillés.
Exemple :
« …plusieurs sauvetages et/ou mises en sécurité en cours… ».

25
Q

Mesures prises par les SP

A

Il s’agit d’indiquer les mesures prises par les SP au profit direct des sinistrés et des tiers pour traiter
l’intervention :
Exemples :
« périmètre de sécurité établi »
« circulation interrompue tel endroit »
« circulation réduite à une voie »
« procédons à l’évacuation de tel endroit »

26
Q

LES MESSAGES SUIVANTS

A

1) Contexture
Ils décrivent l’évolution de la situation et complètent les renseignements déjà transmis, notamment pour
ce qui concerne :
 la description sommaire des locaux concernés (destination ou usage, dimensions, volume, etc.)
 les moyens hydrauliques en manoeuvre ou en attente
 les bilans successifs
 le nombre de sauvetages et/ou de mises en sécurités effectués et comment ils ont été réalisés
 les actions nouvelles entreprises
 les difficultés rencontrées et les dangers spéciaux qui subsistent
 les services publics (UMH, AASC, SDIS, SSLIA, ErDF, police, CRS…), ainsi que les autorités (préfets
et élus) présentés à telle heure

27
Q

Cas particulier des feux : phases de l’extinction

A

Sur feu, les différentes phases de l’extinction (feu circonscrit, maître du feu, feu éteint, déblai, surveillance,
rondes) sont évoquées chronologiquement.
Il est cependant possible de transmettre :
 directement « maître du feu» sans avoir passé « feu circonscrit » 6
 directement « feu éteint » sans avoir passé « feu circonscrit » et/ou « maître du feu »
En revanche, dès lors que la notion de « feu circonscrit » a été transmise, l’un des messages suivants doit
obligatoirement comporter la mention « maître du feu ». A ce moment là, tous les moyens hydrauliques établis
sont précisés. Ils doivent être égaux ou supérieurs à ceux passés à feu circonscrit.
S’il n’y a pas d’évolution des moyens préalablement passés dans le message précédeant, le COS peut
transmettre :
« Maître du feu, moyens hydrauliques inchangés… ».
« Feu éteint. X lances manoeuvrent par intermittence sur les foyers résiduels.
Le déblai et le dégarnissage seront de longue durée… ».

28
Q

Déblai et surveillance

A

Cf. partie 4 titre 2 § 7 du présent document.
« Je demande rendu pour telle heure, un dispositif de surveillance ou une équipe de déblai composée de tels MMA ».
La rentrée au CS du dernier détachement constitué (dernier engin ou dernière équipe de surveillance)
marque l’heure de fin d’intervention.

29
Q

Les relèves

A

Cf. partie 3 titre 8 du présent document.
« Je demande rendue pour telle heure, une relève composée de tels MMA ».

6 Ces notions sont proscrites après l’appréciation « reconnaissance en cours ».

30
Q

Les rondes

A

Cf. partie 4 titre 2 § 9 du présent document.
Elles ne se demandent pas dans un message de renseignements, mais sont prévues après inscription dans le message de rentrée.
La rentrée au CS de la dernière ronde constitue l’heure de fin d’opération. Celle ci est toujours postérieure à celle de fin d’intervention.

31
Q

MESSAGE DE DEPLACEMENT

A

Lorsqu’un engin effectue un transport sanitaire, le chef d’agrès transmet un message par STATUS, dès lors
qu’il se déplace vers l’hôpital et dès qu’il le quitte.
En mode dégradé, il le transmet en phonie. Ce message est pris en compte par le stationnaire, mais sans en accuser réception :
« indicatif de la station directrice secondaire compétente… tel moyen, n° d’immatriculation de tel LSO se dirige vers tel hôpital »
« indicatif de la station directrice secondaire compétente… tel moyen, n° d’immatriculation de tel LSO quitte tel hôpital »

32
Q

MESSAGE DE DISPONIBILITÉ DES ENGINS

A

Tout engin qui quitte le lieu d’une intervention et qui est en état opérationnel doit se rendre « disponible »
sans délai dès lors qu’il se trouve sur son secteur d’intervention. A cet effet, le chef d’agrès transmet la
disponibilité de son engin par status.
En mode dégradé, il la transmet en phonie, « en l’air » :
« indicatif de la station directrice secondaire compétente …, tel moyen, n°d’immatriculation de tel LSO disponible »
Le stationnaire du PVO territorialement compétent accuse réception de la disponibilité de l’engin et
effectue la mise à jour correspondante.

33
Q

MESSAGE DE RENTREE

A

Dès son retour au centre de secours, le chef d’agrès passe son moyen « rentré » par STATUS ou effectue sa
mise à jour dans ADAGIO.
Le message de rentrée est rédigé sous la responsabilité du COS. Pour cela, il fait obligatoirement compléter la main courante opérationnelle ADAGIO par le stationnaire du PVO territorialement compétent avant
de clôturer son opération.
En mode dégradé, ce message est rempli sur le cahier de départ des secours.

Il a la contexture suivante :
1) utilisation des moyens et actions menées par les sapeurs-pompiers.
2) victimes :
 pour les victimes civiles, préciser : nom, prénom, âge, sexe, nationalité (pour les étrangers) et catégorisation
 pour les victimes militaires, préciser : grade, nom, prénom, n° d’incorporation ou matricule, unité de
rattachement et catégorisation
 s’il y a plusieurs victimes évacuées vers des hôpitaux différents, préciser leur destination pour
chacune d’entre elles
3) Moyens de secours privés utilisés (RIA, extincteur, seau d’eau, colonne sèche ou humide, hydrant), en
précisant s’ils ont été mis en oeuvre avant ou après l’arrivée des secours de la Brigade.
4) Matériels laissés sur place.
5) Relèves et première ronde prévues (liste non exhaustive qui peut être complétée par la suite, jusqu’à la clôture de l’opération).
6) Cause supposée.
7) Description des dégâts provoqués par les SP.
8) Difficultés particulières rencontrées. Ex : « le stationnement sauvage de tels véhicules a interdit la mise en station de telle échelle » ; « retard dans la présentation des secours du à une circulation dense, etc. » ;
« refus de signature de l’IAO sur la fiche bilan ».
9) Signalements auprès du bureau prévention et/ou des services publics.
Nota : lorsque SINUS a été activé, cette rubrique fait uniquement référence au dossier SINUS.
Les renseignements transmis ne doivent être précédés que du numéro de la rubrique. Seules les rubriques
apportant un renseignement sont transmises.
Le rédacteur du rapport principal exploite les rubriques du message pour la totalité des engins ayant
participé à l’intervention. Le message comporte alors au minimum les rubriques : 1, 6 et 7.
Dans les autres centres de secours, les rédacteurs des rapports secondaires ne renseignent que les
rubriques 1, 2 et 4 pour les seuls engins appartenant à leur CS (les victimes, s’il y en a, ne peuvent être que
des membres de l’équipage du ou des engins du CS).
CAS PARTICULIER :
L’ensemble des règles précisées ci avant régit le fonctionnement de la messagerie opérationnelle.
Toutefois, certaines interventions majeures en raison de leur environnement particulier (médiatiquepolitique-
attentat-prise d’otages..) imposent une remontée d’information immédiate à l’EMO sans pour autant strictement suivre les règles énoncées supra.
Les COS ont donc la possibilité, en complément du cadre réglementaire, de contacter directement l’officier
de garde CO pour décrire plus clairement une situation extrême et transmettre de façon informelle des
informations qui facilitent la compréhension du contexte de l’intervention. Les éléments relatifs à la sécurisation de la zone d’intervention, à l’agression des secours ou à la présence d’autorités en font intégralement partie. L’utilisation du téléphone portable apparait comme le moyen le mieux adapté pour ce contact.