Leçon 10 - Créativité et prévisions Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 éléments pris en compte dans la recherche de Violaine Lemay menant à élaborer divers rapports à la recherche en droit ?

A

Trois éléments à considérer :
(1) rapport au contenu sémantique du terme “droit”
(2) rapport à la connaissance et à ses paradigmes récents
(3) rapport à la méthode et aux définitions récentes de l’interdisciplinarité

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2
Q

Quelles sont les 4 positions développées quant au rapport à la recherche du droit ?

A

Position A : Droit comme savoir universitaire = science étudiée à l’université (Kelsen)

Position B : Le droit comme forme sociale à observer empiriquement par d’autres disciplines ≠ science (Rapport Arthur)

Position C : Le droit comme savoir doctrinal bénéficiant de l’apport instrumental des autres disciplines

= le droit doit intégrer d’autres approches, pas uniquement le travail de l’État (conséquence du Rapport Arthur)

Position D : Le droit comme connaissance performative de type grammaticale (position du professeur)

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3
Q

Quelle est la position valorisée par Kelson ?

A

Position A : Droit comme savoir universitaire = science étudiée à l’université (Kelsen)

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4
Q

Quelle est la position présentée dans le Rapport Arthur ?

A

Position B : Le droit comme forme sociale à observer empiriquement par d’autres disciplines ≠ science (Rapport Arthur)

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5
Q

Quelle position illustre les conséquences du Rapport Arthur ?

A

Position C : Le droit comme savoir doctrinal bénéficiant de l’apport instrumental des autres disciplines

= le droit doit intégrer d’autres approches, pas uniquement le travail de l’État (conséquence du Rapport Arthur)

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6
Q

Quelle est la position partagée par le professeur ?

A

Position D : Le droit comme connaissance performative de type grammaticale (position du professeur)

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7
Q

Expliquer la position A selon les 3 éléments d’analyse.

A
  • Rapport au terme droit : sentiment d’évidence du droit comme ensemble de règles (positivisme)
  • Rapport à la connaissance et à ses paradigmes récents : positivisme juridique = droit est un description objective des règles du droit étatique
  • Rapport à la méthode et à l’interdisciplinarité : pas d’intérêt pour un dialogue interdisciplinarité, par la nature le droit l’est
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8
Q

Expliquer la position B selon les 3 éléments d’analyse.

A
  • Rapport au terme droit : Forme empirique observable selon une approche expérimentale (droit = phénomène idéologique ou dogmatique ≠ discipline)
  • Rapport à la connaissance et à ses paradigmes récents : positivisme juridique (ibid.)
  • Rapport à la méthode et à l’interdisciplinarité : la recherche en droit doit être interdisciplinaire plutôt que pluridisciplinaire – mauvaise conception de l’interdisciplinarité :
     Colonisation du droit par une discipline : pas de dialogue
     Pas de communication d’égal en égal : pas de dialogue
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9
Q

Expliquer la position C selon les 3 éléments d’analyse.

A

** Réflexivité : conscience de ce que l’on fait, le fait que l’on peut en parler (pas une notion de réflexe comme avec Kelsen) = la réflexivité devient critique
* Rapport au terme droit : intérêt pour la vestitude du contenu sémantique
* Rapport à la connaissance et à ses paradigmes : (ibid), mais on ajoute une preuve de réflexivité critique
* Rapport à la méthode et à l’interdisciplinarité : ouverture aux autres savoirs et disciplines = risque d’incohérence, de pluridisciplinarité plutôt que d’interdisciplinarité (confusion)

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10
Q

Expliquer la position D selon les 3 éléments d’analyse.

A

Droit comme non-positivisme, plutôt comme performatif :
* Rapport au terme droit : vastitude du contenu sémantique du droit (juste dimension occidentale considérée)
* Rapport à la connaissance et à ses paradigmes récents : droit se démarque du positivisme pour être performatif
* Rapport à la méthode et à l’interdisciplinarité : droit assume sa spécificité (caractéristiques étudiées) ET dialogue sur un pied d’égalité avec les autres disciplines

= droit plus vaste qu’un ensemble de règles

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11
Q

Qu’est-ce que le dogmatique juridique ?

A

un dogme est une idée sur laquelle nous n’avons pas de position critique (= le droit est l’expression de la volonté de l’État, nous n’avons pas a avoir un positionnement critique à cet égard)

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12
Q

L : En quoi consiste la méthode du benchmarking ?

A

Cette analyse se réalise en comparant l’entreprise avec les meilleurs acteurs du marché comme des points de référence, dans des domaines variés comme la qualité, les délais, les coûts de production

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13
Q

L : Qu’est-ce qu’un “leader du marché” ?

A

Il s’agit de la personne qui a la plus grande part du marché en terme de chiffre ou de volume d’affaire

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14
Q

L : Quel est le bienfait de l’utilisation de la méthode du benchmarking ?

A

Cette connaissance permettra à une société d’établir des nouveaux objectifs, de se fixer un certain niveau d’excellence et d’évaluer son fonctionnement, ses produits et ses services.

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15
Q

L : Quels sont les objectifs du benchmarking ?

A

augmenter la performance de l’entreprise, construire une stratégie de l’entreprise par rapport aux références du secteur (ex : je souhaite mettre un place un garage, je fais regarder ce qui se fait déjà dans le domaine), de rester en croissance et de progresser sur son marché

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16
Q

L : Quelles sont les étapes d’application de la méthode du benchmarking ?

A

(1) Identifier le standard ou LA Référence (le benchmark) dans le domaine de notre processus, produit ou service à améliorer
(2) Comparer notre processus, produit ou service à la référence en question.
(3) Changer nos modes de fonctionnement jusqu’à ce que notre processus, produit ou service soit de même niveau, ou d’un niveau supérieur à celui de la référence.

17
Q

L : Quelle est l’histoire de l’implantation de la méthode du benchmarking ?

A

L’amélioration comparative a toujours existé. Cependant, c’est à partir des années 1980 que le benchmarking c’est transformé en un outil utilisé par les entreprises et que le concept a été formalisé par Robert Camp.

Xerox devait prendre une décision concernant un investissement lourd destiné à moderniser la gestion des stocks. Xerox s’est intéressé alors aux « meilleures pratiques de la concurrence » mais également aux pratiques dans d’autres secteurs sur le sujet étudié.

18
Q

L : Donner des exemples d’entreprises qui ont utilisées le benchmarking.

A
  • Motorola a choisi la société Domino’s Pizza comme benchmark pour raccourcir ses délais de livraison.
  • Toyota et BMW ou Sun Microsystems avec Hewlett Packard et IBM, sont des exemples de benchmarking concurrentiels
19
Q

L : Quelles sont les phases du benchmarking ?

A

(1) La phase de planification : réalisée par une équipe, cette planification consiste dans le choix du sujet, de la procédure et de la méthodologie à suivre, en particulier pour la collecte d’informations.
(2) Phase d’analyse : l’analyse de résultats aura lieu dans cette phase, les écarts doivent être analysés et des nouveaux objectifs de performance, à la fois ambitieux et réalistes, doivent être choisis.
(3) Phase d’intégration : l’équipe doit présenter des conclusions du benchmarking afin de définir des actions à mettre en ouvre.
(4) Phase d’action : des plans d’action sont établis ainsi comme des délais d’exécution et d’obtention de résultats. Il est très important de déterminer les moyens à mettre en ouvre.

20
Q

L : Quelles sont les composantes essentielles pour le bon fonctionnement du benchmarking ?

A

Pour fonctionner, le benchmarking doit être conduit dans l’entreprise de manière collaborative, justement afin de permettre l’appropriation et de faciliter la transformation de l’entreprise. C’est une sorte de mobilisation globale qui permet de récupérer un plus grand nombre d’informations « stratégiques ».

De plus, la connaissance en interne du fonctionnement et performance d’un organisme est aussi indispensable que les informations des concurrents. Ainsi, il sera possible de fixer des objectifs plus ambitieux et plus représentatifs des meilleures pratiques.

21
Q

L : Quels sont les différents types de benchmarking ?

A

Pour fonctionner, le benchmarking doit être conduit dans l’entreprise de manière collaborative, justement afin de permettre l’appropriation et de faciliter la transformation de l’entreprise. C’est une sorte de mobilisation globale qui permet de récupérer un plus grand nombre d’informations « stratégiques ».

De plus, la connaissance en interne du fonctionnement et performance d’un organisme est aussi indispensable que les informations des concurrents. Ainsi, il sera possible de fixer des objectifs plus ambitieux et plus représentatifs des meilleures pratiques.

22
Q

L : Quelles sont les limites du benchmarking ?

A
  • Avec le benchmarking, nous sommes face à un outil d’amélioration continue des processus ou de l’organisation de l’entreprise.
  • Le benchmarking permet rarement de trouver de nouvelles idées mais dans le meilleur des cas il autorise l’innovation en adaptant à son secteur d’activité les bonnes idées d’autres secteurs.
  • Identifier les meilleures pratiques n’est pas aisée, tout comme changer les pratiques et la culture d’une entreprise en asseyant d’adapter ce qui marche ailleurs.
23
Q

L : À quel phénomène mouvant doivent s’adapter les sciences de gestion ?

A

L’économie est entrain de se modifier entraînant dans son courant la nécessité vitale de voir et de faire les choses autrement

24
Q

L : Quel est le bénéfice de l’utilisation de la méthode Delphi pour les gestionnaires ?

A

constater que leur contribution est essentielle à l’avancement du savoir enraciné dans la réalité quotidienne

25
Q

L : Quel est le bénéfice de l’utilisation de la méthode Delphi pour les universitaires ?

A

découvrir une méthode de cueillette des données qui convient bien à une recherche en profondeur, nourrir la réflexion et apporter des pistes nouvelles à développer

26
Q

VRAI OU FAUX - La méthode Delphi est uniquement utilisée par l’entreprise

A

FAUX - Elle peut être utilisée autant dans l’entreprise que par l’entreprise

27
Q

L : Quels sont les 3 groupes généralement mobilisés pour l’utilisation de la méthode Delphi ?

A

(1) des membres de la haute direction (2) des cadres (3) des personnes bien informées sur le sujet à l’étude et dont on aimerait entendre le point de vue

28
Q

L : Définir en quoi consiste l’utilisation de la méthode Delphi

A

Delphi permet de créer un réseau d’intervenants auquel les partenaires, gestionnaires et chercheurs ou divers groupes de l’entreprise ou de la société, apportant chacun à leur façon et selon leur propre rôle, une contribution significative et en retirent des avantages communs et spécifiques

Définition : Il s’agit d’une méthode d’enquête qui s’inspire de la consultation individuelle et de la discussion de groupe, mais sans qu’il y ait de débat contradictoire entre les experts. Elle vise à obtenir le consentement en interrogeant individuellement les membres d’un groupe à l’aide d’une série de questionnaires qui intègrent d’une façon graduelle et sommatives, les opinions des membres.

29
Q

L : Quelles sont les types d’étude à laquelle convienne le mieux la méthode Delphi ?

A

Convenance aux études qui vise à : identifier des éléments tels que des objectifs, des critères, des facteurs, des solutions, des problèmes = clarifie des éléments complexes ou mal définis (permet de mesurer leur importance, difficulté, conséquence, établir des priorités)

30
Q

L : Quelles sont les utilités concrètes de la méthode Delphi ?

A
  • Plusieurs utilités concrètes :
     Saisir les dimensions qualitatives d’un sujet dont les aspects quantitatifs sont biens cernés ou peuvent l’être
     Accès aux connaissances les plus actuelles
     Recension des écrits
     Évaluations des forces et faiblesses
     Élargissement des perspectives de l’analyse et assure une meilleure interprétation
31
Q

L : Quelles sont les difficultés qui peuvent se présenter dans le cadre de l’utilisation de la méthode Delphi ?

A
  • Si on voit que cela pourrait mener à des résultats minces ou décevants : on peut combiner Delphi à d’autres méthodes de consultation
  • Pas en mesure de réunir des personnes à un même moment et lieu : Delphi permet les échanges à distance, indirects via le questionnaire de recherche
32
Q

L : Comment se déroule le processus de cueillette des données ?

A

(0) Démarche préliminaire : Elle consiste à communiquer verbalement ou par écrit avec chacun des experts potentiels après avoir obtenu un accord de principe. Lors de cette démarche, le nom des experts ayant été accepté de participer à la recherche sont communiqués, pour qu’ils puissent se situer dans un groupe d’experts et estimer la qualité des participants

Ronde 1 : Le questionnaire de la ronde 1 est très important, il permet de recueillir les informations pertinentes auprès des experts en initiant une interrogation. Il existe plusieurs manières de procéder, mais en résumé, la structure du questionnaire devrait fournir un point d’appui suffisant aux experts tout en leur laissant toute la latitude nécessaire pour exprimer leurs idées.
Une fois les données recueillies, la personne responsable de l’étude compile les évènements en éliminant les répétitions et les redondances (= uniformité de l’expression et anonymat des réponses. On réduit, tout en laissant une grande marge de manière à l’expression des experts en intervenant le moins possible.

Ronde 2 : Au fils des lectures des réponses des experts, on vise à trouver un fils conducteur, même si les réponses sont issues d’une expression spontanée non visiblement ordonnée (= clef d’interprétation)

À cette étape, on demande aux experts d’attribuer une cote à chacun des évènements de la liste, et ce, afin de les évaluer.

Ronde 3 : L’interrogatoire de cette étape vise à présenter à chacun l’image du groupe d’experts. Essentiellement, il s’agit de communiquer ce que pense le groupe en soumettant une liste d’évènements pondérés et commentés transmis sous forme de synthèse. On demande à chacun de recevoir la cote qu’il attribuait précédemment à chaque évènement.

Ronde 4 : Une dernière vérification auprès des experts avant de figer définitivement les évènements et leur mesure.

33
Q

L : Quelles sont les principales exigences à l’égard des experts ?

A

Delphi demande aux experts de réfléchir sur leur pratique, de partager leurs connaissances et leur expérience . De la part des experts, Delphi exige plusieurs qualités :

  • Discrétion : ils ne doivent pas échanger avec d’autres participants au sujet de l’étude
  • Franchise et sincérité : exprimer sans restrictions leur opinions leurs idées
  • Fidélité et persévérance : ils ont a répondre à chacun des questionnaires dans les délais convenu

= Ces personnes font preuve d’un grand engagement dans l’étude, grande générosité (exigences qui sollicitent un engagement personnel hors pair.

34
Q

L : Dans quels domaines peut être utilisée la méthode Delphi ?

A

psychologie, sociologie, sciences de l’éducation, santé et gestion (3 dimensions : formation, pratique et recherche)

35
Q

L : Quelles sont les principales utilités de la méthode Delphi ?

A

(1) Recherche universitaire : destinées à faire avancer la connaissance en matière de résolution s problèmes particuliers
 Large éventail de sujets : évaluation des tâches, logistique, services bancaires automatisés, comportements politiques, communication d’affaires interculturelles, systèmes d’informatiques, besoins de formation, vérification et contrôle interne, gestion des ressources humaines, stratégies de marketing, acquisition d’entreprises
(2) Étude commanditées et réalisées par les chercheurs

36
Q

L : Quel est l’objectif des tournois de prévisions ?

A

Améliorer les débats politiques en intégrant des jugements de probabilités clairs et quantifiables

37
Q

L : Quels sont les bénéfices que dénotent ce système ?

A

(1) responsabilisation
(2) favorise l’amélioration continue de la précision des prévisions

38
Q

L : Quels sont les principaux enseignements des méthodes de tournois ?

A
  • Méthodes de prévision : L’agrégation des prévisions, notamment par moyennes pondérées, surpasse les prévisions individuelles. Les marchés de prédiction et les méthodes complexes comme les moyennes logarithmiques sont également utiles.
  • Amélioration et apprentissage : Même pour des événements uniques, les prévisionnistes peuvent améliorer leurs jugements avec le temps, ce qui montre que la précision des prévisions peut être affinée par l’expérience.
  • Caractéristiques des bons prévisionnistes : Ceux qui réussissent le mieux ont des traits comme l’ouverture d’esprit, une volonté d’apprendre et une acceptation du rôle du hasard. L’expertise dans un domaine particulier ne garantit pas des prévisions plus précises, car les questions couvrent des sujets variés.
  • Responsabilité et complexité cognitive : La structure du tournoi incite à une réflexion plus profonde grâce à la responsabilité des participants, qui sont publiquement classés selon l’exactitude de leurs prévisions. Cela pourrait réduire la polarisation des débats politiques en encourageant des positions plus modérées.
  • Applications pour la politique : Les tournois peuvent fournir des prévisions plus précises, permettant aux décideurs d’anticiper les conséquences de leurs actions et de prendre de meilleures décisions. Ils peuvent aussi aider à dépolariser les débats politiques, en se concentrant sur des prévisions probables et non sur des affirmations vagues.