La neuropsychologie de l'adulte âgé (Cours 12) Flashcards

1
Q

Par quoi le vieillissement cognitif est-il caractérisé?

A

Le vieillissement cognitif est caractérisé par des changements dans les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge.

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2
Q

Les premiers travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont, durant des décennies, insisté sur un élément bien spécifique. Quel est cet élément?

A

Pendant des décennies, les travaux portant sur la cognition chez les sujets âgés ont insisté sur le déclin des capacités cognitives, et surtout mnésiques, trouvant un écho dans les plaintes spontanées des sujets âgés et dans les craintes suscitées par la médiatisation de la maladie d’Alzheimer.

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3
Q

On dit que le vieillissement est caractérisé par une double variabilité. Quels sont ces deux types de variabilité?

A

Les études récentes montrent que le vieillissement est caractérisé par une double variabilité:

  1. Une variabilité entre les individus
  2. Une variabilité selon les diverses fonctions cognitives étudiées
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4
Q

Selon Park et al. (2002), certaines capacités cognitives commencent à décroître à partir de la vingtaine. Lesquelles? (3 éléments de réponse)

A

1) La vitesse de traitement
2) La mémoire de travail
3) La mémoire à long terme

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5
Q

Selon Park et al. (2002) quelle capacité cognitive croît tout au long de la vie?

A

Les connaissances sémantiques (le vocabulaire d’antonymes et de synonymes par exemple).

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6
Q

Quel est le type de mémoire qui est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement?

A

La mémoire épisodique est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement, la mémoire de travail l’est à un degré moindre.

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7
Q

Quels sont les deux types qui sont les plus sensibles aux effets délétères du vieillissement?

A

La mémoire épisodique est la plus sensible aux effets délétères du vieillissement, la mémoire de travail l’est à un degré moindre.

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8
Q

Quels sont les types de mémoires (3 éléments) qui sont relativement bien préservés dans le vieillissement normal?

A

La mémoire procédurale, la mémoire sémantique et la mémoire perceptive sont relativement préservées.

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9
Q

Que propose la conception des niveaux de traitement (Craik & Lockhart, 1972) à propos de la persistance de la trace mnésique et de la profondeur de traitement?

A

La conception des niveaux de traitement (Craik & Lockhart, 1972) propose que la persistance de la trace mnésique est fonction de la profondeur de traitement:

– Les niveaux de traitement profond sont associés à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistantes dans le temps.

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10
Q

Vrai ou faux : C’est la capacité de stockage qui est altérée chez les personnes âgées et qui est en cause dans les difficultés de mémoires rapportées par les personnes vieillissantes. L’encodage et la récupération demeurent fonctionnelles.

A

Faux.

En fait, c’est l’encodage et la récupération qui présentent des déficits et qui causent des difficultés de mémoire chez les personnes âgées.

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11
Q

Vrai ou faux : C’est uniquement la capacité d’encodage qui est altérée chez les personnes âgées et qui est en cause dans les difficultés de mémoires rapportées par les personnes vieillissantes. Le stockage et la récupération demeurent fonctionnelles.

A

Faux.

En fait, c’est l’encodage et la récupération qui présentent des déficits et qui causent des difficultés de mémoire chez les personnes âgées.

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12
Q

Vrai ou faux : C’est uniquement la capacité de récupération qui est altérée chez les personnes âgées et qui est en cause dans les difficultés de mémoires rapportées par les personnes vieillissantes. L’encodage et le stockage demeurent fonctionnelles.

A

Faux.

En fait, c’est l’encodage et la récupération qui présentent des déficits et qui causent des difficultés de mémoire chez les personnes âgées.

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13
Q

Vrai ou faux : C’est la capacité de récupération et la capacité d’encodage qui sont altérées chez les personnes âgées et qui sont en cause dans les difficultés de mémoires rapportées par les personnes vieillissantes. Le stockage demeurent fonctionnelles.

A

Vrai

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14
Q

Vrai ou Faux: Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage.

A

Vrai

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15
Q

Vrai ou Faux: Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage, et ce même lorsqu’on leur demande d’utiliser une stratégie spécifique de mémorisation.

A

Faux

En fait, Les personnes âgées ont, d’emblée, moins tendance à opter pour l’utilisation spontanée de stratégie de mémorisation. Cela dit, lorsqu’on leur demande d’utiliser une stratégie de mémorisation, ils sont en mesure de le faire et leurs performances vont également augmenter.

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16
Q

Complétez la phrase suivante : Les sujets âgés ont des difficultés à 1) ________________________________________ au moment de l’encodage

A

1) utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique

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17
Q

Quelles sont les difficultés présentées par les personnes âgées lors de l’encodage d’informations nouvelles (dans le cadre de l’apprentissage d’un liste de 15 mots à titre d’exemple)?

A

Les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage.

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18
Q

Expliquez les différences observées entre les individus jeunes et les individus âgés concernant l’utilisation de stratégies de mémorisation dans le contexte d’une tâche de mémorisation de mots (présentés dans le désordre) appartenant à différentes catégories sémantiques.

A

Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre, les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.

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19
Q

Complétez la phrase : Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent 1) _____ de fausses reconnaissances chez les sujets 2) _____ que chez les _____.

A

1) plus
2) âgés
3) jeunes

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20
Q

Chez quelle population les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent-ils le plus de fausses reconnaissances?

A

Chez les sujets plus âgés

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21
Q

Il existe plusieurs hypothèses cherchant à expliquer les déficits concernant la mémoire chez les sujets âgés ne souffrant d’aucune pathologies dégénérative (au niveau du vieillissement normal). Nommez les 3 hypothèses existant actuellement dans la littérature.

A

1) Hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif
2) Hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte
3) Hypothèse d’un déclin des mécanismes de récupération

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22
Q

Il existe plusieurs hypothèses cherchant à expliquer les déficits concernant la mémoire chez les sujets âgés ne souffrant d’aucune pathologies dégénérative (au niveau du vieillissement normal). Expliquez à quoi corresponds ‘’ l’hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif ‘’.

A

L’hypothèse d’un encodage insuffisamment précis et distinctif correspond au fait que les sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage.

– Dans une tâche où la consigne est de mémoriser des séries de mots appartenant à différentes catégories sémantiques et dont les mots sont présentés dans le désordre, les sujets jeunes regroupent les mots par catégorie sémantique dès le premier rappel, tandis que les sujets âgés le font moins spontanément.

– Les tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques entraînent plus de fausses reconnaissances chez les sujets âgés que chez les jeunes.

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23
Q

Il existe plusieurs hypothèses cherchant à expliquer les déficits concernant la mémoire chez les sujets âgés ne souffrant d’aucune pathologies dégénérative (au niveau du vieillissement normal). Expliquez à quoi corresponds ‘’ l’hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte ‘’.

A

L’hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte correspond au fait que les sujets âgés éprouvent des difficultés à encoder ces informations contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération.

– Ils ont des difficultés à restituer non seulement les informations cibles mais encore plus le contexte dans lequel elles étaient présentées.

– Les sujets jeunes encodent les items cibles et les informations associées à ces items (la voix de l’examinateur, la couleur de l’encre, ou le graphisme selon le mode de présentation, orale ou écrite), de façon automatique. Ils pourront s’appuyer sur ces éléments qui forment le contexte pour récupérer les items cibles.

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24
Q

Définissez le “stockage” de l’information.

A

Cela correspond simplement au maintien des informations en mémoire.

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25
Q

Grâce à quoi le stockage de l’information est-il possible?

A

Le stockage est possible grâce à la consolidation de l’information encodée.

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26
Q

Comment peut-on évaluer les capacités de stockage?

A

Les capacités de stockage peuvent être évaluées en calculant un taux d’oubli entre deux sessions de récupération d’informations.

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27
Q

Vrai ou Faux : Les études portant sur le stockage de l’information ne montrent généralement pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court.

A

Vrai

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28
Q

Vrai ou Faux : Les études portant sur le stockage de l’information montrent généralement des différences au niveau des taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court.

A

Faux

En fait, les études portant sur le stockage ne montrent généralement pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court.

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29
Q

Lorsque le délais est court, existe-t-il des différences dans les capacité de stockage en fonction de l’âge?

A

Non

En fait, les études portant sur le stockage ne montrent généralement pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai est court.

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30
Q

Vrai ou Faux : Les études portant sur le stockage montrent généralement des différences au niveau des taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai dépasse 24 heures.

A

Vrai

À partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.

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31
Q

Vrai ou Faux : Les études portant sur le stockage de l’information ne montrent généralement pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge lorsque le délai dépasse 24 heures.

A

Faux

À partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes.

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32
Q

A partir d’un délai d’environ 24 heures, les informations encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez les sujets âgés que chez les sujets jeunes. Pourquoi?

A

De nombreuses études ont montré l’importance du sommeil dans la consolidation des informations épisodiques et plus particulièrement le sommeil lent profond.

Or, le vieillissement s’accompagne de modifications importantes du sommeil, notamment une réduction du sommeil lent profond, ce qui pourrait contribuer à diminuer l’efficacité des processus de consolidation chez les sujets âgés.

Par exemple, plus la nuit est occupée par du sommeil lent profond, plus les performances de rappel le lendemain sont élevées (Malle et al., 2015).

Autrement dit, les cycles de sommeil sont de moindre qualité en vieillissant et on sait que le sommeil est très important dans les apprentissages. Plus les cycles de sommeil sont courts, moins il y en a, moins bien on va stocker l’information.

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33
Q

En situation de récupération, on rapporte des diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes qui varient selon les mode de rappel. Expliquez ce dont il est question ici.

A

En situation de récupération, les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon les modes de rappel (plus le support environnemental est faible, c’est-à-dire qu’il y peu d’aide externe, moins bonne sera la performance):

Le rappel libre entraîne le plus de difficultés chez les sujets âgés.

Le rappel indicé entraîne un peu moins de difficultés

Pour la reconnaissance, leurs performances sont souvent équivalentes à celles des jeunes.

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34
Q

Expliquez en quoi consiste l’hypothèse d’un déclin des mécanismes de récupération.

A

En situation de récupération, les diminutions de performances chez les sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon les modes de rappel (plus le support environnemental est faible, c’est-à-dire qu’il y peu d’aide externe, moins bonne sera la performance):

Le rappel libre entraîne le plus de difficultés chez les sujets âgés.

Le rappel indicé entraîne un peu moins de difficultés

Pour la reconnaissance, leurs performances sont souvent équivalentes à celles des jeunes.

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35
Q

Concernant la récupération en mémoire épisodique, quels sont les deux types de processus de nature différentes qui supportent la récupération?

A

1) Des processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité.

   • L’information est récupérée mais pas son contexte spatio-temporel. Le sujet « sait » que l’item faisait partie de la liste d’étude mais ne se souvient pas des détails du contexte d’encodage.

2) Des processus contrôlés

   • L’information et son contexte d’encodage sont récupérées. Le sujet a le sentiment de « se souvenir » et pas seulement de « savoir ».
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36
Q

Concernant la reconnaissance, on dit que celle-ci serait supporté par 2 types de processus de nature différentes ( des processus automatiques assimilables au sentiment de familiarité et des processus contrôlés). À l’aide de quel paradigme peut-on fait la distinction entre les deux types de récupération?

A

Cette distinction entre les deux types de récupération peut se faire à l’aide du paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving, qui permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.

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37
Q

Expliquez dans le détail à quoi correspond le paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving, qui permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.

A

Effectivement, cette distinction entre les deux types de récupération peut se faire à l’aide du paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving, qui permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.

Les réponses « je me souviens » (remember) relèvent de la mémoire épisodique (reconstruction consciente de l’événement).

Les réponses « je sais » (Know) relèvent plutôt de la mémoire sémantique (sentiment de familiarité).

38
Q

Lorsqu’on utilise le paradigme Remember/Know, initialement proposé par Tulving, afin d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information, qu’observe-t-on comme tendance lorsque les sujets vieillissent?

A

Dans le vieillissement normal, les réponses « je me souviens » diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses « je sais », qui sont soit stables, soit en augmentation avec l’âge, permettant ainsi de compenser la diminution des premières.

Les effets de l’âge affectent ainsi les processus de récupération contrôlée, mais pas les processus de récupération automatiques.

39
Q

Vrai ou Faux : Les effets de l’âge affectent les processus de récupération contrôlée, mais pas les processus de récupération automatiques.

A

Vrai

40
Q

Vrai ou Faux : Les effets de l’âge affectent les processus de récupération automatiques, mais pas les processus de récupération contrôlée.

A

Faux

C’est l’inverse en fait. Les effets de l’âge affectent les processus de récupération contrôlée, mais pas les processus de récupération automatiques.

41
Q

À l’aide de quelle tâche peut-on évaluer la mémoire de travail?

A

La mesure de l’empan est l’une des tâches les plus couramment utilisées pour évaluer la mémoire de travail (par exemple, l’empan de chiffre).

42
Q

Concernant la mémoire de travail, l’empan endroit des adultes âgés est-il comparable à celui des jeunes?

A

Oui.

L’empan endroit des adultes âgés est comparable à celui des jeunes.

On observe une préservation de la boucle phonologique et du calepin visuospatial avec l’âge.

43
Q

Concernant la mémoire de travail, l’empan envers et l’empan alphabétique des adultes âgés sont-ils comparable à ceux des jeunes? Pourquoi?

A

Non.

L’empan envers ou l’empan alphabétique sont sensibles aux effets de l’âge:

On observe une diminution des capacités de l’administrateur central avec l’âge (les difficultés se situeraient au niveau de la manipulation d’informations et non pas du stockage).

44
Q

Dans le cadre de l’évaluation de la mémoire sémantique chez les personnes âgées, quels sont les type de tests utilisés (4 éléments de réponse).

Chez les personnes âgées, la mémoire sémantique est-elle préservée ou plutôt atteinte?

A

La mémoire sémantique résiste particulièrement bien aux effets de l’âge:

L’intégrité des représentations sémantiques est avérée par des très bonnes performances aux tests de vocabulaire, de connaissances générales, de similitudes sémantiques, de définition de proverbes.

45
Q

Vrai ou Faux : La mémoire sémantique résiste particulièrement bien aux effets de l’âge.

A

Vrai

46
Q

Vrai ou Faux : La mémoire épisodique résiste particulièrement bien aux effets de l’âge.

A

Faux

C’est vrai pour la mémoire sémantique par contre.

47
Q

Vrai ou Faux : La mémoire de travail résiste particulièrement bien aux effets de l’âge.

A

Faux

C’est vrai pour la mémoire sémantique par contre.

48
Q

Vrai ou Faux : À des tâches d’amorçage sémantique telles que les tâches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage équivalents à ceux des sujets jeunes.

A

Vrai

49
Q

Vrai ou Faux : À des tâches d’amorçage sémantique telles que les tâches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage moins prononcés à ceux des sujets jeunes.

A

Faux

Les effets de l’amorçage sont équivalents chez les sujets jeunes et chez les sujets âgés

50
Q

Dans le cadre de tâches d’amorçage sémantique (présentation d’un mot relié sémantiquement au mot suivant) que peut-on dire lorsque l’on compare la performance des sujets jeunes et des sujets âgés?

A

À des tâches d’amorçage sémantique telles que les tâches de décision lexicale où certains items sont des mots précédés d’autres mots reliés sémantiquement, l’activation de la représentation sémantique du mot suivant étant plus courte s’il est relié sémantiquement au mot précédent, les sujets âgés présentaient des effets d’amorçage équivalents à ceux des sujets jeunes.

51
Q

Vrai ou Faux : La fluence verbale diminue avec l’âge mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.

A

Vrai

52
Q

Vrai ou Faux : La fluence verbale augmente avec l’âge mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.

A

Faux

La fluence verbale diminue avec l’âge mais pas de manière systématique et la réduction de la production est, en effet, expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.

53
Q

Vrai ou Faux : La fluence verbale diminue avec l’âge. Il s’agit d’une perte systématique liée à l’âge et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.

A

Faux

Il ne s’agit pas d’une perte systématique liée à l’âge.

54
Q

Existe-t-il des changements en raison de l’avancé en âge au niveau de la fluence verbale? Comment est-ce explicable?

A

La fluence verbale diminue avec l’âge mais cela n’est pas systématique et la réduction de la production est expliquée par un fonctionnement exécutif moins efficace.

55
Q

Dans le cadre de la mémoire perceptive ou le système des représentations perceptives (SRP; exemple de tâche; le parapluie dégradé), que peut-on dire lorsque l’on compare des sujets âgés à des sujets jeunes?

A

Pas d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif.

Les sujets âgés sont aussi rapides que les jeunes pour identifier des dessins dégradés lorsqu’ils ont vu les dessins dans leur intégralité auparavant

56
Q

Existe-il des différences liées à l’âge dans le cadre de l’évaluation de la mémoire procédurale?

A

Pas d’effet de l’âge sur la mémoire procédurale.

Néanmoins, les sujets âgés présentent un ralentissement de la dynamique de l’apprentissage, parvenant plus tard que les jeunes à la « phase procédurale » qui signe l’automatisation de la procédure et constitue la dernière étape de l’apprentissage.

Les effets de l’âge se manifestent donc lors de l’apprentissage des procédures, et ce d’autant plus qu’elles impliquent d’autres processus cognitifs (mémoire de travail, fonctions exécutives, …), une phase qu’il faut bien distinguer de la mémoire procédurale, qui elle, résiste aux effets de l’âge.

57
Q

Existe-il des différences liées à l’âge dans le cadre de l’évaluation du langage?

A

Il n’existe pas d’altération majeure du langage liée au vieillissement et si un déclin modeste est observé, il affecte essentiellement les capacités de production alors que les capacités de compréhension restent préservées.

Dans le domaine de la production, le manque du mot, l’incapacité à produire le bon mot au bon moment, « l’avoir sur le bout de la langue » sont des expériences dont la survenue s’accroît avec l’âge.

Il affecte surtout les mots de basse fréquence et plus particulièrement les noms propres.

Ce phénomène serait la conséquence d’un défaut d’activation de la représentation phonologique d’un mot correctement sélectionné.

58
Q

Complétez la phrase suivante : Dans le domaine de la production langagière, le 1) ____________________, l’incapacité à produire le bon mot au bon moment, « 2) ____________________________ » sont des expériences dont la survenue s’accroît avec l’âge.

A

1) manque du mot

2) l’avoir sur le bout de la langue

59
Q

Complétez la phrase suivante : Le manque du mot affecte les 1) _______________________ et plus particulièrement 2) ____________________.

A

1) mots de basse fréquence

2) les noms propres

60
Q

Quelle serait la cause la plus probable du “manque du mot” dont la fréquence augmente avec l’avancée en âge?

A

Ce phénomène serait la conséquence d’un défaut d’activation de la représentation phonologique d’un mot correctement sélectionné.

61
Q

Que peut-on dire des fonctions exécutives et de l’attention chez les personnes âgées?

A

Le déclin des fonctions exécutives est une caractéristique du vieillissement normal.

62
Q

On dit que le déclin des fonctions exécutives et de l’attention est une caractéristique du vieillissement normal, expliquez à quoi ces perturbations liées à l’âge ont été classiquement attribuées.

A

Les perturbations liées à l’âge concernant les fonctions exécutives et l’attention ont été classiquement attribuées au ralentissement cognitif ou aux déficits attentionnels mais, plus récemment, c’est un déclin du contrôle exécutif qui a été avancé.

63
Q

Le déclin des fonctions exécutives est une caractéristique du vieillissement normal. En effet,
la 1) ___________, 2) la _______________ et 3) ______________ sont sensibles aux effets de l’âge.

A

1) flexibilité
2) la mise à jour
3) l’inhibition

64
Q

Deux approches cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal. Lesquelles? (2 éléments de réponse)

A

1) L’approche globale

2) L’approche neuropsychologique

65
Q

Deux approches cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal. Il s’agit de l’approche globale et de l’approche neuropsychologique. Comment ces deux approches permettent-elles d’expliquer le phénomène du vieillissement?

A

Il existe indéniablement des liens entre les deux approches, par exemple entre l’hypothèse globale qui privilégie le déficit des capacités d’inhibition ou de la mémoire de travail et l’hypothèse neuropsychologique « frontale ».

Au total, les deux approches sont complémentaires, aucune des deux ne permettant à elle seule, de rendre compte de l’ensemble des phénomènes observés au cours du vieillissement

66
Q

Deux approches cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal. Il s’agit de l’approche globale et de l’approche neuropsychologique. Expliquez en quoi consiste l’approche globale (définition courte).

A

Selon l’ approche globale, un petit nombre de facteurs généraux expliquent l’ensemble des effets du vieillissement.

67
Q

Deux approches cherchent à expliquer les modifications cognitives au cours du vieillissement normal. Il s’agit de l’approche globale et de l’approche neuropsychologique. Expliquez en quoi consiste l’approche neuropsychologique (définition courte).

A

Selon l’ approche neuropsychologique, les effets du vieillissement sont dus à la détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée et/ou des structures anatomiques qui les sous-tendent.

68
Q

Quel élément est particulier concernant la maturation des lobes frontaux?

A

Les lobes frontaux correspondent aux dernières structures qui sont matures chez l’être humain et sont pourtant aussi les premières structures qui se dégradent.

69
Q

Selon l’approche globale, un facteur général expliquerait l’ensemble des effets du vieillissement, qu’il s’agisse de la mémoire ou des autres fonctions cognitives. Il existe plusieurs variantes de ce modèle, toutes basées sur l’idée que le vieillissement normal s’accompagne d’une diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’information, avec des différences quant aux mécanismes sous-jacents à cette diminution. Énumérez les 3 hypothèses liées à cette approche.

A

1) L’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information (Salthouse, 2009)
2) L’ hypothèse d’une diminution des capacités de la mémoire de travail avec l’âge
3) L’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes

70
Q

Selon l’approche globale, expliquez en quoi consiste l’hypothèse d’une diminution de la vitesse de traitement de l’information.

A

Deux mécanismes distincts seraient responsables de la relation entre la vitesse et la cognition:

D’une part, les opérations cognitives sont exécutées trop lentement pour être achevées en un temps limité, et moins de traitement cognitif équivaut généralement à un moins bon niveau de performance.

D’autre part, le ralentissement réduit la quantité d’informations disponibles simultanément, nécessaires à un traitement cognitif de plus haut niveau. Les produits d’une première étape de traitement risquent alors d’être perdus au moment où les traitements ultérieurs sont accomplis.

71
Q

Selon l’approche globale, expliquez en quoi consiste l’hypothèse de la diminution des capacités de la mémoire de travail.

A

Certaines études montrent ainsi que des mesures de mémoire de travail sont de bons prédicteurs des performances dans des tâches de rappel de phrases ou de textes, mais ce résultat a été controversé.

72
Q

Selon l’approche globale, expliquez en quoi consiste l’hypothèse d’une diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes.

A

La conséquence serait une surcharge de la mémoire de travail à l’origine de difficultés cognitives chez les personnes âgées : celles-ci auraient tendance à traiter toutes les informations plutôt que de sélectionner les plus appropriées.

73
Q

Expliquez en détails à quoi correspond l’approche neuropsychologique.

A

La spécificité de cette approche est de permettre de comprendre comment le vieillissement normal peut s’accompagner de l’atteinte sélective de certains systèmes (ou de certains processus au sein des systèmes).

L’idée centrale est que l’atteinte sélective de certaines structures cérébrales est responsable du déclin de performances.

74
Q

Complétez la phrase suivante : Selon l’approche neuropsychologique, l’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers 1) ___________________________________________________.

A

1) une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal.

75
Q

Vrai ou faux : Selon l’approche neuropsychologique, l’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal.

A

Vrai

76
Q

Vrai ou faux : Selon l’approche neuropsychologique, l’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome amnésique.

A

Faux

En fait, selon l’approche neuropsychologique, l’analyse du fonctionnement de la mémoire épisodique chez des sujets âgés a plutôt orienté les recherches vers une comparaison avec les patients avec un syndrome frontal.

77
Q

Quel rapprochement peut-on faire entre les patients souffrant de syndromes frontaux et les individus vieillissant (subissant un vieillissement dit “normal”)?

A

Les patients atteints de syndromes frontaux n’ont pas de véritable syndrome amnésique, ils éprouvent des difficultés de même nature que celles notées chez les sujets âgés normaux, même s’il existe des différences quantitatives:

  • Difficultés dans l’organisation du matériel
  • Stratégies spontanées d’encodage et de récupération insuffisamment efficaces
  • Difficultés d’inhibition et sensibilité aux interférences
  • Problèmes de jugement temporel
  • Amnésie de la source et risque accru de faux souvenirs

Un argument supplémentaire à l’appui de cette hypothèse est que les différences entre les performances de groupes de sujets jeunes et de sujets âgés s’expliquent au moins en partie par les différences de performances aux tests de fonctions exécutives.

78
Q

Les patients atteints de syndromes frontaux n’ont pas de véritable syndrome amnésique, ils éprouvent des difficultés de même nature que celles notées chez les sujets âgés normaux, même s’il existe des différences quantitatives. Lesquelles ? (5 éléments de réponse)

A
  • Difficultés dans l’organisation du matériel
  • Stratégies spontanées d’encodage et de récupération insuffisamment efficaces
  • Difficultés d’inhibition et sensibilité aux interférences
  • Problèmes de jugement temporel
  • Amnésie de la source et risque accru de faux souvenirs
79
Q

Vrai ou Faux : L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge.

A

Vrai

80
Q

Vrai ou Faux : L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a rarement été signalée dans la littérature et cette variabilité n’a pas tendance à augmenter avec l’âge.

A

Faux

Il existe une très grande variabilité entre les individus et celle-ci a tendance à augmenter avec l’avancé en âge.

81
Q

Vrai ou Faux : L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge. Plus précisément, différentes études suggèrent qu’elle augmente dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de bas niveau culturel.

A

Vrai

82
Q

Vrai ou Faux : L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge. Plus précisément, différentes études suggèrent qu’elle diminue dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de bas niveau culturel.

A

Faux

Elle augmente dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de bas niveau culturel.

83
Q

Que peut-on dire au sujet de la population âgée en général? Est-elle plutôt homogène ou au contraire, hétérogène?

A

Elle est plutôt hétérogène. L’existence d’une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge. Plus précisément, différentes études suggèrent qu’elle augmente dans certains domaines cognitifs, dont la mémoire, et davantage chez les sujets de bas niveau culturel. Certains sujets âgés bénéficieraient d’un vieillissement « normal » voire «réussi » tandis que d’autres seraient plus sensibles au déclin cognitif.

84
Q

On dit qu’il existe une importante variabilité interindividuelle des performances, à âge égal, et qu’elle a souvent été signalée dans la littérature et cette variabilité augmente avec l’âge. Plusieurs caractéristiques semblent déterminantes dans l’apparition de ces différences individuelles. Quelle est la caractéristique qui ressort le plus du lot et comment celle-ci module-t-elle l’influence de l’âge sur la mémoire?

A

Plusieurs caractéristiques semblent déterminantes dans l’apparition de ces différences interindividuelles, parmi lesquelles le niveau d’éducation.

L’influence de cette variable sur les systèmes mnésiques n’est pas homogène, la mémoire épisodique, la mémoire de travail et la mémoire sémantique y étant plus sensibles que les effets d’amorçage et la mémoire procédurale.

De plus, le niveau d’éducation des sujets peut moduler l’influence de l’âge sur la mémoire.

Plus le niveau d’éducation est bas, plus les effets délétères de l’âge sur l’apprentissage d’une liste de mots et sur la capacité d’inhiber les mauvaises réponses sera important.

Plusieurs auteurs ont montré que des sujets en bonne santé, avec un haut niveau d’éducation, actifs sur le plan intellectuel et bien intégrés socialement avaient plus de chances d’échapper à la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire.

85
Q

Vrai ou Faux : Plusieurs auteurs ont montré que des sujets en bonne santé, avec un haut niveau d’éducation, actifs sur le plan intellectuel et bien intégrés socialement avaient plus de chances d’échapper à la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire.

A

Vrai

86
Q

Vrai ou Faux : L’idée selon laquelle des sujets en bonne santé, avec un haut niveau d’éducation, actifs sur le plan intellectuel et bien intégrés socialement auraient plus de chances d’échapper à la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire est une idée préconçue sans fondements scientifiques dans la littérature.

A

Faux

Plusieurs auteurs ont montré que des sujets en bonne santé, avec un haut niveau d’éducation, actifs sur le plan intellectuel et bien intégrés socialement avaient plus de chances d’échapper à la détérioration intellectuelle et au déclin de la mémoire.

87
Q

Qu’est-ce que le “vieillissement réussi” ou “successful aging” ?

A

La notion de « vieillissement réussi » (successfulaging) est volontiers employée pour qualifier ce qui se passe chez les personnes âgées dont le fonctionnement cognitif est remarquablement préservé.

Ce terme s’oppose au vieillissement habituel ou normal, et au vieillissement pathologique.

88
Q

Complétez la phrase suivante : Le terme “vieillissement réussi” ou “successful aging” s’oppose à la notion de 1) ________________ ou 2) ______________ et au 3) ______________________.

A

1) vieillissement habituel
2) normal
3) vieillissement pathologique

Ce terme s’oppose au vieillissement habituel ou normal, et au vieillissement pathologique.

89
Q

Quels sont les facteurs prédictifs d’un vieillissement dit “réussi” ? (éléments de réponse)

A

Les études des facteurs prédictifs d’un vieillissement réussi ont souligné l’importance:

1) du niveau d’éducation
2) de la bonne santé
3) d’une nutrition de bonne qualité
4) de l’exercice physique et intellectuel
5) du maintien des liens sociaux

90
Q

Expliquez en quoi consiste le concept de “réserve cognitive” (Stern, 2009).

A

Le vieillissement cognitif n’est pas un processus homogène d’une personne à l’autre et certains individus semblent résister remarquablement aux effets de l’âge.

La réserve cognitive a été proposée pour expliquer l’écart observé chez certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son expression sur le plan cognitif.

91
Q

Quels sont les facteurs modulant ce qu’on appelle la “réserve cognitive”?

A

Elle serait modulée par des facteurs environnementaux tels que le niveau d’éducation, la pratique d’activités cognitivement stimulantes, la pratique régulière d’activités physiques au cours de la vie.

92
Q

Qu’ont démontrés les résultats de l’étude SHARE (Survey on Healt, Ageaing and Retirement in Europe)?

A

Les résultats de l’étude SHARE (Survey on Health, Ageing and Retirement in Europe) ont montré que le fait de rester en activité, ainsi que la pratique d’une activité non professionnelle ou d’activités physiques sont favorables à la constitution de la réserve cognitive (Adam et al., 2013 ; Amieva, 2018).