Histoire et concepts de la neuropsychologie (suite) & Évaluation neuropsychologique (Cours 3) Flashcards

Cours 3

1
Q

Que permet l’émission d’un “diagnostique cognitif”?

A

Le diagnostique cognitif permet de proposer un programme précis et contrôlé de rééducation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Complétez la phrase: La démarche complexe en neuropsychologie cognitive s’applique en priorité à 1) _________________, les 2) __________________ moyennant nécessairement des données hétérogènes, y compris chez les malades présentant à priori les même symptômes “ de surface”.

A

1) patients uniques

2) études de groupe

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

On dit que: “la démarche complexe en neuropsychologie s’applique en priorité aux patients uniques”. Expliquez pourquoi.

A

La démarche complexe en neuropsychologie s’applique en priorité aux patients uniques puisque les études de groupe utilisent forcément des données hétérogènes, et ce, y compris chez les patients présentant les mêmes symptômes “de surface”.

Autrement dit: l’approche neuropsychologique a longtemps priorisée les étude de cas (études de patient unique) plutôt que les études de groupes parce qu’il est fastidieux de créer des groupes en fonctions des symptômes que présentent les patients alors qu’aucune certitude n’existe quand aux lésions cérébrales sous-jacentes aux symptômes qu’ils présentent. Deux patients présentant les mêmes symptômes pourraient avoir des lésions cérébrales différentes et pourtant avoir été classés dans le même groupe d’étude en raison de la similitude de leurs symptomatologie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce que la neuropsychologie cognitive?

A

La neuropsychologie cognitive est une discipline fondamentale s’appuyant sur les modèles du traitement de l’information de la psychologie cognitive qui trouve sa spécificité dans l’étude des patients atteints de lésions cérébrales et ayant contribué à modifier les pratiques cliniques tout en conservant sa spécificité au plan théorique et méthodologique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

En quoi la neuropsychologie cognitive a fait évoluer la rééducation?

A

La neuropsychologie cognitive a fait évoluer la rééducation d’une pratique empirique visant à corriger des symptômes vers une démarche plus rationnelle et scientifique cherchant d’abord à comprendre sur le plan théorique les perturbations du patient.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Un débat portant sur les liens entre cognition et cerveau anime la neuropsychologie cognitive. Expliquer en quoi consiste ce débat.

A

Un débat qui anime la neuropsychologie cognitive porte sur les liens entre cognition et cerveau. Elle doit intégrer:

  • Les contraintes neurobiologiques
  • Les techniques d’exploration du cerveau
  • l’avancement des connaissances

pour rapprocher les modèles cognitifs aux modèles neurobiologiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

La neuropsychologie cognitive a fini par élargir son champs d’expertise. Nommez deux exemples de l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive.

A

Un exemple de l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive concerne les PATHOLOGIES EXEMPTES D’ATTEINTES NEURONALES PATENTES (exemple 1). C’est le cas de nombreuses pathologies développementales.

Par exemple, pour les dyslexies développementales ou pour les TSA, les modèles issus de la pathologie lésionnelle focale de l’adulte ont d’abord été appliqués aux perturbations observées chez l’enfant.

L’étude des perturbations cognitives chez l’enfant a par la suite acquis ses propres méthodes, outils et modélisations théoriques.

C’est également le cas des PATHOLOGIES PSYCHIATRIQUES (exemple 2).

Le rapprochement entre neuropsychologie et psychopathologie pour l’étude de la schizophrénie par exemple. La psychopathologie cognitive entretient des liens étroits avec la neuropsychologie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est ce que la neuropsychologie fonctionnelle?

A

Il s’agit d’un courant de recherche étroitement lié à l’évolution de diverses techniques d’imagerie cérébrale ayant pour objectif de mettre en relation un comportement ( et plus précisément une activité cognitive) et une activité cérébrale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

En neuropsychologie fonctionnelle, le fonctionnement du cerveau est mesuré au moyen de différents indices. Lesquels? (3 éléments de réponse)

A

Le fonctionnement du cerveau est mesuré au moyen de différents indices:

1) électriques
2) magnétiques
3) physico-chimiques

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Complétez la phrase : la neuropsychologie fonctionnelle implique l’utilisation de 1) _________________________________________ et la 2) _______________________________________________________.

A

1) technologies sophistiquées et contraignantes

2) construction de paradigmes cognitifs pertinents

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Complétez la phrase: l’une des originalités de la neuropsychologie fonctionnelle est 1) _____________________________.

A

1) d’être applicable au sujet sain.

En effet, les méthodes d’imagerie fonctionnelle permettent ainsi de visualiser “directement” les structures cérébrales impliquées dans différentes opérations cognitives non seulement chez les sujets souffrants de lésions cérébrales mais également chez les sujets sains.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

En quoi les méthode de neuroimagerie sont-elles utiles chez les sujets sains et chez les sujets souffrants de pathologies neurologiques ou psychiatriques?

A

1) Elles permettent de visualiser “directement” les structures cérébrales impliquées dans différentes opérations cognitives chez les sujet sains comme chez les sujets atteints de pathologie neurologiques ou psychiatriques. Elles permettent donc de surpasser les “corrélations” anatomo-ciniques et intègrent la dimension de l’activité fonctionnelle cérébrale.

  1. 1) Dans le cas de sujets souffrant de pathologie neurologiques ou psychiatriques, elles fournissent des arguments physiopathologiques à la compréhension de différentes maladies et…
  2. 2) permettent également de mieux comprendre les phénomènes de compensation qui se mettent en place lors d’affections cérébrales.

2) Elles peuvent également servir d’outils diagnostiques ou apporter une information complémentaire aux tests diagnostiques cliniques classiques (par exemple dans le cas de maladies neurodégénératives à leur phase précoce).

En sommes, il s’agit d’un puissant outil permettant de modéliser et de mieux comprendre le fonctionnement cérébral.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est-ce que l’EEG ?

A

L’EEG est une technique de neuro-imagerie mesurant l’activité électrique du cerveau au moyen de multiples électrodes disposées sur la surface du crâne.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Vrai ou Faux : La résolution spatiale de l’EEG et de ses dérivés est imprécise mais son excellente résolution temporelle en fait un outil précieux.

A

VRAI

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Vrai ou Faux: La résolution temporelle de l’EEG et de ses dérivés est imprécise mais son excellente résolution spatiale en fait un outil précieux.

A

FAUX

L’EEG possède une excellente résolution temporelle mais, une résolution spatiale mauvaise (ne permettant pas d’aller au-delà du scalpe, du cortex de surface). L’activation de structures sous-corticales ne peut être enregistré par l’EEG.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quel est le principal avantage de l’EEG?

A

Son excellente résolution temporelle (de l’ordre de la milliseconde).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quel est le principal inconvénient de l’EEG?

A

Sa mauvaise résolution spatiale. En effet, cette technique de neuro-imagerie ne permet pas d’enregistrer l’activation de structures sous-corticales par exemple. La résolution spatiale dans ce cas-ci est non-seulement dépendante du nombre d’électrodes sur le casque (certains casques sont plus sophistiqués que d’autres) mais, généralement, elle est de l’ordre d’un centimètre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Qu’est-ce que la TEP (tomographie par émission de positons) ou “PET Scan”?

A

Il s’agit d’une technique de neuro-imagerie mesurant des indices de type “physico-chimique”.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Comment fonctionne la TEP (tomographie par émission de positons) ou “PET Scan”?

A

Elle fonctionne grâce à l’utilisation de “ligand” radioactifs. Un ligand est une molécule qui se lie à une autre molécule. Ainsi, par exemple, si l’on s’intéresse à la dopamine et aux zones du cerveau dans lesquelles elle est sécrétée. On peut utiliser un ligand à dopamine qui suivra le chemin effectué par la dopamine dans le cerveau. La TEP repère les ligands radioactifs et illumine les zones du cerveau ou ils apparaissent.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Vrai ou Faux: La TEP (tomographie par émission de positons) ou “PET Scan” possède une bonne résolution temporelle mais, une résolution spatiale plus modeste.

A

FAUX

En fait, c’est l’inverse : La TEP possède une bonne résolution spatiale permettant l’observation in vivo des structures sous-corticales tout comme des structures plus en surface du cerveau mais, possède une résolution temporelle modeste, voire mauvaise ( qui est de l’ordre d’une minute).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quel est le principal avantage de la TEP (tomographie par émission de positons) ou “PET Scan”?

A

Sa bonne résolution spatiale permettant de visualiser les structures sous-corticales.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quel est le principal inconvénient de la TEP (tomographie par émission de positons) ou “PET Scan”?

A

Sa résolution temporelle très imparfaite (qui est de l’ordre de la minute).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Que peut-on dire de la résolution spatiale de l’EEG?

A

Elle est mauvaise, imprécise. Elle ne permet pas l’examen des structures sous-corticales.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Que peut-on dire de la résolution temporelle de l’EEG?

A

Elle est excellente (de l’ordre de la milliseconde).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Que peut-on dire de la résolution spatiale de la TEP (tomographie par émission de positons) ou “PET Scan”?

A

Elle est très bonne (de l’ordre du micron, moins d’un millimètre!). Elle permet l’examen des structures sous-corticales et des structures corticales.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Que peut-on dire de la résolution temporelle de la TEP (tomographie par émission de positons) ou “PET Scan”?

A

Elle demeure très imparfaite (mauvaise). Elle est de l’ordre de la minute. Pour être plus spécifique, on peut dire qu’elle est dépendante de la durée de vie du ligand qui est utilisée (mais généralement, les ligands utilisés se dégradent au bout d’une minute).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Qu’est-ce que la MEG (magnétoencéphalographie)?

A

Il s’agit d’une technique de neuro-imagerie qui mesure des indices magnétiques du cerveau.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Que peut-on dire de la résolution temporelle de la MEG (magnétoencéphalographie) ?

A

La résolution temporelle de la MEG est très bonne (de l’ordre de la miliseconde).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Que peut-on dire de la résolution spatiale de la MEG (magnétoencéphalographie) ?

A

La résolution spatiale de la MEG est modeste et imprécise. Elle ne permet pas d’enregistrer l’activité cérébrale des structures sous-corticales du cerveau ( tout comme l’EEG). En comparaison avec celle de l’EEG, elle est tout de même meilleure.

30
Q

Quels sont les principaux avantages de la MEG (magnétoencéphalographie) ?

A

1) le patient / participant est assis (plutôt que couché). Il est donc plus confortable pour faire une tâche cognitive.
2) Sa bonne résolution temporelle (moins bonne que celle de l’EEg mais tout de même très bonne).
3) Il s’agit d’un appareil moins coûteux que l’IRM ou la TEP.

31
Q

Vrai ou Faux: La Meg (magnétoencéphalographie) possède une bien meilleure résolution spatiale que l’EEG.

A

VRAI

Quoi que imprécise, la résolution spatiale de la MEG demeure supérieure à celle de l’EEG.

32
Q

Vrai ou Faux: L’EEG possède une bien meilleure résolution spatiale que la Meg (magnétoencéphalographie).

A

FAUX

La MEG possède une meilleure résolution spatiale que l’EEG.

33
Q

Vrai ou Faux: La MEG (magnétoencéphalographie) possède une résolution spatiale ne permettant pas l’examen des structures sous-corticales (tout comme l’EEG) et possède une très bonne résolution temporelle (quoi que, sommes toute, moins bonne que celle de l’EEG).

A

VRAI

34
Q

Vrai ou Faux: La MEG (magnétoencéphalographie) possède une résolution spatiale permettant l’examen des structures sous-corticales (contrairement à l’EEG) et possède une très bonne résolution temporelle (quoi que, sommes toute, moins bonne que celle de l’EEG).

A

FAUX

La Meg ne permet pas l’examen des structures sous-corticales et enregistre l’activité cérébrale uniquement au niveau du scalpe, du cortex (tout comme c’est le cas de l’EEG). Toutefois, il est important de noter que la résolution spatiale de la MEG demeure bien meilleure que celle de l’EEG.

35
Q

Quels est le principal inconvénient de la MEG (magnétoencéphalographie) ?

A

Sa résolution spatiale modeste ne permet pas l’examen des structures cérébrales sous-corticales (tout comme l’EEG).

36
Q

Qu’est-ce que l’IRMf (imagerie par résonance fonctionnelle)?

A

Il s’agit d’une technique de neuro-imagerie qui mesure des indices magnétiques du cerveau.

37
Q

Expliquez la différence entre l’IRM morphologique et l’IRMf.

A

L’IRM morphologique est un peu comme une photographie des tissus. Elle exprime en une image les différents niveaux de concentration d’atomes d’hydrogène dans les différents tissus. Ainsi la plus forte concentration apparaîtra en blanc alors que la plus faible apparaîtra en noir. De ce fait, la matière grise du cerveau, par exemple, apparaîtra en blanc à l’IRM morphologique alors que le LCR (liquide céphalo-rachidien) apparaîtra en noir. L’IRM morphologique permet une reconstruction en 3D du cerveau lorsque de multiples tranches du cerveau sont “photographiées” successivement.

D’un autre côté, l’IRMf permet de mesurer l’activité cérébrale du cerveau en identifiant les zones du cerveau ou oxygène est consommé par celui-ci. Si de l’oxygène est consommé, c’est que cette région du cerveau est “active” et fonctionne au moment ou nous l’observons en IRMf.

38
Q

Qu’est-ce que l’IRM (imagerie par résonance magnétique) morphologique?

A

L’IRM morphologique est un peu comme une photographie des tissus. Elle exprime en une image les différents niveaux de concentration d’atomes d’hydrogène dans les différents tissus. Ainsi la plus forte concentration apparaîtra en blanc alors que la plus faible apparaîtra en noir. De ce fait, la matière grise du cerveau, par exemple, apparaîtra en blanc à l’IRM morphologique alors que le LCR (liquide céphalo-rachidien) apparaîtra en noir. L’IRM morphologique permet une reconstruction en 3D du cerveau lorsque de multiples tranches du cerveau sont “photographiées” successivement.

39
Q

Vrai ou Faux: L’IRM morphologique permet de mesurer l’activité cérébrale du cerveau. Cette technique de neuro-imagerie présente à la fois une résolution spatiale et temporelle onéreuse.

A

FAUX

L’IRM morphologique ne présente pas de résolution temporelle.

Il s’agit d’une ou de plusieurs “photos” prises du cerveau. Celles-ci permettent d’imager les tissus cérébraux, de faire une reconstruction en trois dimensions du cerveau si cela est nécessaire, de valider l’intégrité des structures cérébrales, de repérer d’éventuelles lésions au cerveau mais pas de révéler l’activité cérébrale à proprement parler.

40
Q

Quelle est l’utilité de l’IRM morphologique?

A

Il s’agit d’une ou de plusieurs “photos” prises du cerveau. Celles-ci permettent d’imager les tissus cérébraux, de faire une reconstruction en trois dimensions du cerveau si cela est nécessaire, de valider l’intégrité des structures cérébrales, de repérer d’éventuelles lésions au cerveau mais pas de révéler l’activité cérébrale à proprement parler.

41
Q

Vrai ou Faux: L’IRM fonctionnelle permet de mesurer l’activité cérébrale du cerveau. Cette technique de neuro-imagerie présente à la fois une bonne résolution spatiale et temporelle.

A

VRAI

La résolution spatiale de l’IRMf est de l’ordre de la seconde et sa résolution spatiale est de l’ordre du millimètre. L’IRMf permet l’examen des strucutres sous-corticales contrairement à d’autres techniques de neuro-imagerie (comme l’EEG et la MEG).

42
Q

Que peut-on dire de la résolution temporelle de l’IRMf (imagerie par raisonnance magnétique fonctionnelle) ?

A

La résolution temporelle de l’IRMf est bonne. Elle est de l’ordre de la seconde.

43
Q

Que peut-on dire de la résolution spatiale de l’IRMf (imagerie par raisonnance magnétique fonctionnelle) ?

A

La résolution spatiale de l’IRMf est très bonne. Elle permet l’examen des structures corticales et sous-corticales.

44
Q

Par quoi se caractérise la psychométrie?

A

Elle se caractérise par l’emploi de tests mentaux aussi appelés “tests psychométriques”.

45
Q

Quel est l’objectif de la psychométrie?

A

Son objectif principal est de quantifier les états mentaux.

46
Q

Qu’est-ce qu’un test mental?

A

Il s’agit d’une épreuve standardisée dans sa consigne, son matériel, ses conditions de passation et dans l’interprétation des résultats qui doit présenter les meilleures qualités possibles de fidélité, de spécificité et de sensibilité.

47
Q

Qu’est ce que la fidélité d’un test ?

A

la fidélité d’un test psychométrique correspond à la reproductibilité des résultats d’un examinateur à l’autre et d’une moment à l’autre.

48
Q

Qu’est ce que la validité d’un test ?

A

La validité d’un test psychométrique correspond à une mesure spécifique de ce qu’il est censé mesurer.

49
Q

Qu’est ce que la sensibilité d’un test ?

A

La sensibilité d’un test correspond à la capacité à détecter les individus qui s’écartent significativement de la norme.

50
Q

À quoi correspond le “pouvoir discriminant” d’une test?

A

Le pouvoir discriminant d’un test est la résultante de sa sensibilité (capacité à détecter TOUS les sujets s’écartant de la norme) et de sa spécificité (capacité à ne détecter QUE ces sujet).

51
Q

Vrai ou Faux: La sensibilité d’un test sera privilégiée si l’on cherche à repérer tous les individus “anormaux” et la spécificité sera privilégiée si l’on cherche à repérer uniquement les individus “anormaux”.

A

VRAI

52
Q

Vrai ou Faux: La spécificité d’un test sera privilégiée si l’on cherche à repérer tous les individus “anormaux” et la sensibilité sera privilégiée si l’on cherche à repérer uniquement les individus “anormaux”.

A

FAUX

C’est l’inverse…

53
Q

Donnez un exemple de circonstances dans lesquelles on voudrait avoir un test pour lequel la sensibilité serait à privilégier.

A

Dans le cas ou on a un vaccin qui guérit une maladie et qui n’aurait aucun effet néfaste ou secondaire s’il était administré à une personne qui n’est pas malade. On voudrait alors avoir un test très sensible.

54
Q

Donnez un exemple de circonstances dans lesquelles on voudrait avoir un test pour lequel la spécificité serait à privilégier.

A

Dans le cas ou on a un vaccin qui guérit une maladie mais, qui aurait de lourds effets néfastes ou secondaires s’il était administré à une personne qui n’est pas malade. Par exemple, on a un vaccin qui guérit EBOLA mais qui occasionne des problèmes graves au niveau des reins si, par hasard, on venait à l’administrer à une personne qui ne souffre pas d’EBOLA. On voudrait alors avoir un test très spécifique.

55
Q

Complétez la phrase: L’étalonnage (généralement réalisé par groupes d’âge, plus rarement en fonction du sexe et du niveau socio-culturel) fournit des données normatives qui permettent de ___________________________________________.

A

situer un sujet dans une population de référence.

56
Q

Lorsqu’il est question d’étalonnage, on regroupe généralement les données en fonction du groupe d’âge de référence, parfois en fonction du sexe de l’individu ou encore de son niveau socio-culturel. Pourquoi prend-t-on en considération ces différentes variables?

A

Parce qu’elles permettent de prendre en compte la variabilité de la population de référence et d’améliorer le pouvoir discriminant de l’épreuve.

57
Q

Il existe trois types d’évaluations psychométriques. Lesquelles?

A

1) Les épreuves d’efficience intellectuelle.
2) Les tests d’aptitude
3) Les tests de personnalité

58
Q

Complétez la phrase: Les premières évaluations neuropsychologiques vont utiliser les 1) ____________________ et 2) ___________________.

A

1) tests d’efficience intellectuelle

2) ceux d’aptitudes

59
Q

Qu’est-ce que les tests d’efficience intellectuelle sont censés mesurer?

A

Ils sont supposés mesurer les effets de l’intelligence.

60
Q

Qu’est ce que le “facteur G”?

A

Selon Binet, il s’agirait d’un facteur psychologique commun à toutes les épreuves d’efficience intellectuelle. Celui-ci est parfois assimilé à l’intelligence.

61
Q

Donnez un exemple de test d’efficience intellectuelle.

A

Le WAIS (échelle d’intelligence de Wechsler pour adulte).
Les matrices progressives de Raven.
L’échelle de Binet.

62
Q

Vrai ou Faux: Un test n’est jamais “pur” à 100%. Il met toujours en jeu une diversité de processus cognitifs, malgré le soin apporté à sa construction.

A

VRAI

63
Q

Complétez la phrase : Il existe __________________ entre la neuropsychologie d’aujourd’hui, ses modèles, son mode de pensée et les fondements théoriques initiaux de nombreux outils psychométriques utilisés dans la pratique quotidienne.

A

un certain décalage

64
Q

Complétez la phrase : l’inadéquation entre les fondements théoriques des tests psychométriques et les modèles de la neuropsychologie pose des problèmes à la fois 1) _________________ et de 2) __________________.

A

1) d’interprétation

2) validité de la mesure

65
Q

Quels sont les outils utilisés dans l’évaluation neuropsychologique? (4 éléments de réponse)

A

1) Les évaluations psychométriques
2) Les évaluations cognitives (ou tests cognitifs)
3) Les échelles comportementales
4) Les méthodes d’imagerie fonctionnelle cérébrale

66
Q

Sur quoi se basent les chercheurs lorsqu’ils conçoivent des tests cognitifs?

A

Ils se basent sur des modèles du fonctionnement cognitif.

67
Q

Pourquoi, lorsque l’on cherche à évaluer certaines pathologies (donc dans certains cas), il est préférable d’utiliser des échelles comportementales plutôt que des tests cognitifs?

A

Parce que, dans certains cas, le fonctionnement cognitif peut être normal ou subnormal alors que la pathologie se manifeste surtout par des troubles comportementaux.

68
Q

Complétez la phrase : les outils standardisés et validés sont indispensables pour obtenir: ______________________________________________.

A

une évaluation objective des modifications du comportement et de l’humeur d’un patient.

69
Q

Complétez la phrase: les échelles d’hétéro-évaluation reposent sur : _____________________________________________________.

A

l’observation par les proches des modifications du comportement susceptibles d’être présentées par le patient.

70
Q

On peut distinguer deux types de méthode d’imagerie cérébrale fonctionnelle. Lesquelles?

A

1) Les méthodes encéphalographiques (EEG) et mangétoencéphalographiques (MEG) qui présentent une résolution temporelle précise (de l’ordre de la milliseconde) mais une résolution spatiale imprécise.
2) Les méthodes isotopiques comme la tomographie par émission de positons (TEP), qui présentent les caractéristiques inverses. L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) bénificie aujourd’hui de méthodes dites événementielles qui permettent d’enregistrer l’activité cérébrale pendant le traitement d’un item (de l’ordre de la seconde).