L3 : la clinique de groupe (Introduction) Flashcards
Dans quels contexte se trouve le groupe en clinique ?
Un groupe ne commence qu’à partir de 3, parce qu’il doit y avoir une véritable dynamique est que l’on reste figé à deux. Le phénomène de groupe ne se manifeste pleinement que lorsque le nombre de relation possible dépasse le nombre des membres.
En clinique quand on parle de groupe on parle d’un ensemble de personnes qui sont réunies et qui ont envie de se réunir
Qu’elles sont les 5 catégories qui déclinent les différentes formes du groupe ? Les expliquer.
- La foule : des individus qui se retrouvent au même endroit sans l’avoir voulu ni cherché, avec une motivation individuelle, une solitude.
- la bande : nombre limité d’individu. On est à l’opposé de la folle parce qu’il y a une dimension affective, identificatoire avec une dimension de rites très forts
° aspect affectif plus “rite” commun - le groupement : très proche de l’équipe. Réunions de personnes en nombre variés qui vont se réunir selon une certaine fréquence en fonction des objectifs.
°élément identificatoire comment, il n’y a
pas de perception individualisé de
chaque membre du groupe. Ex : des
gens qui aiment le rock - le groupe primaire ou restreint : chacun doit pouvoir avoir une perception individualisée des autres. Ils se réunissent parce qu’il y a une poursuite commune d’un objectif. Il y a une indépendance, une solidarité, une existence de code. Ex : la famille.
- le groupe secondaire : le système du groupe fonctionne selon des codes, des normes institutionnelles. Ex : groupes professionnels.
° groupe un peu plus large que la famille
mais large qu’un groupement ou une bande
Il est intéressant de rajouter l’équipe : est institué. Il rejoint à la fois le groupement et le groupe secondaire. Il porte une histoire à son insu.
Expliquer en quoi le groupe peut être un objet de croyance.
- Croyance positive : le groupe est idéalisé -> “l’union fait la force”, le groupe va s’unifier et pouvoir surmonter l’insurmontable
- Croyance négative : le groupe n’est pas idéalisé -> il peut faire peur, l’individu est méfiance à l’égard du groupe, le groupe est nommé ici en tant que : secte, gang, clique (!!!! plutôt de l’imaginaire collectif, c’est une dérive, pas obligatoire !!!!). Ici le groupe devient une menace
De quelle manière se forme le groupe selon Dominique Oberlé ?
Il s’organise, se structure et dépend pour une bonne part de ce qui se passe à l’extérieur du groupe. Tout groupe s’établit en rapport avec d’autres groupes et c’est ce qui définit son fondement, son identité, sa façon d’être
Les groupes “s’opposent” : il se crée par rapport aux autres groupes. Si par exemple le groupe de rockeur se crée, c’est parce qu’il ne peut pas rentrer dans le groupe des Punks par exemple
-> on ne peut pas dissocier le groupe de son contexte, environnement
Qu’est-ce qu’un groupe en psychologie clinique ?
Il n’y a pas d’humain sans groupe, l’homme est un être social qui s’inscrit dans sa relation avec l’autre, il passe la plupart de son temps dans les groupes.
Le groupe est le lieu du lien, il permet tout une gamme de combinaison possible, de l’ambivalence à la réciprocité. Le sujet a besoin du groupe mais le groupe a besoin du sujet pour faire groupe.
Le groupe occupe une place centrale dans la pratique des psychologues.
-> l’individu ne peut pas seulement s’identifier au groupe et le groupe peut parfois “stopper” dans son développement comme le “lancer”
Ambivalence : il ne peut pas se construire et se définir par le groupe) et cohérence (le groupe a besoin de l’individu et inversement).
En quoi le groupe occupe une place centrale dans la pratique des psychologues ?
Parfois on raisonne en terme de psychopathologie individuel alors que le problème pourrait être lié à un dysfonctionnement groupal
-> parce que l’individu est une espèce social qui fonctionne avec le/les groupes donc comprendre les interactions groupales semble être indispensable pour comprendre l’individu et les difficultés qu’il rencontre
Qu’est-ce que le principe de non-sommativité ?
C’est un principe qui refuse de voir le tout comme la somme de ces parties. Le tout est donc un ensemble non réductible à la somme de ces éléments du fait de ces interactions multiples et variés qui le compose.
-> tu ne peux pas prendre les caractéristiques d’un individu et les appliquer au groupe et inversement
Le tout ne se résume pas à la somme de ces parties
Qu’est-ce que la groupalité psychique de Hefez ?
1+1 = 3 -> On a les deux personnes et leur relation -> le couple, ça ne veut pas non plus dire que c’est un groupe
La dimension groupale va avoir un impact sur l’individu. Dans la vie psychique de l’individu pris isolément, l’autre intervient couramment en tant que modèle, adversaire.
Quels sont les trois différents niveaux d’analyse du groupe ?
- Intrapsychique : problématique vient du patient et va mobiliser une souffrance au sein de l’équipe. La problématique du patient va faire écho sur l’équipe au sein du groupe vis-à-vis d’un sentiment d’échec.
- Intersubjectif : ce qui se passe entre le soignant est mis à mal, une impossibilité de communication, de coopérer, des clivages au sein de l’équipe qui va accentuer cette difficulté.
- ## Métapsychique : possibilité de regarder le tout en se retirant de la situation (en regardant l’inter, l’intra). La culture du service est mis à mal « on est pas assez nombreux, on n’est soutenu par la hiérarchie ».Intersubjectif : entre les individus, les gens qui composent le groupe
Intrapsychique : quelque chose d’extérieur qui va faire écho à l’intérieur du groupe
Métapsychique : ce qui englobe tout, tout ce qui se passe au sein du groupe (institution par exemple)
Qu’elles sont les trois grandes nécessité de l’histoire auxquelles vient répondre l’intérêt pour les théories groupales ?
Historique (groupe -> thérapie militaire)
Clinique
Epistémologique
Qu’est-ce que l’animal totémique selon Freud ?
C’est la représentation du père qui doit, selon un pacte, être protégé par le clan. Ce système serait à l’origine des mythes et des religions qui régissent notre société.
Mais le fondement du totémisme née du complexe d’œdipe (tuer son père pour épouser sa mère)
-> c’est ce qui unis le groupe, ce sont les lois, le faits de ne pas faire ou de faire certaines choses. En résumé, c’est un peu comme une fondation du groupe. Il est représenté par le père dans le mythe de Freud mais peut-être autre chose dans la “vie courante”, un leader,… Il n’y a pas d’inceste ni de meurtre, loi de cohésion.
Quels sont les 3 hypothèses émises à la suite du mythe de Freud ?
- L’hypothèse d’une organisation groupale de la psyché individuelle, c’est-à-dire que l’individu pris dans un groupe va penser de la manière du groupe
- L’hypothèse que le groupe est le lieu d’une réalité psychique spécifique
- L’hypothèse que la réalité psychique du groupe précède le sujet et la structure du sujet
Qu’elle est la clinique (de groupe) de Trigant Burrow ?
Elle s’oriente principalement sur les enfants. Son objectif est que ces enfants puissent exprimer leurs émotions, leurs pulsions, leurs frustrations et leurs fantasmes. Ils vont créer un groupe qui va répondre au besoin de faire partie d’une communauté familiale et consolider la construction du Moi. Ce groupe va permettre d’être repris de manière sécurisé.
Plutôt sur les enfants
- > Groupanalyse : avec les enfants par le jeux où les enfants vont pouvoir exprimer leurs fantasmes, pulsions, conflit
- > Reconstitution du moi
- > L’enfant n’a pas pu se construire correctement dans la famille (angoisse non résolue dans la famille) -> l’enfant va combler ce manque dans le groupe (endroit sécurisé) -> représentation théâtrale inconsciente
Quelle est la clinique (de groupe) de Foulkes ?
Il pensait qu’il était nécessaire de créer des concepts spécifiques à l’analyse de groupe. Pour lui l’homme est un être social et tout trouble névrotique viendrait de relation social perturbée.
-> Métaphore de l’orchestre
Analyser tout le groupe qui va permettre de comprendre le fonctionnement. Dans le groupe, l’individu rejoue ces conflits et trouver de nouvelles solution (groupe rassurant, comme la famille) -> Voir Burrow
Résonance (1 conflit va se personniser dans un groupe) et mécanisme de polarisation
Qu’est-ce que la métaphore de l’orchestre ?
Dans un orchestre, on n’entend pas chaque instrument individuellement mais on entend un tout, on entend l’orchestre.
C’est la même chose dans un groupe, tout trouble dans un groupe doit être considéré dans son contexte d’ensemble et non en individualité. Tout ce qui arrive dans un groupe appartient au groupe